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ACERRA (Martine) et Jean MEYER.

La grande époque de la marine à voile.

Ouest-France, 1987, gr. in-8°, 218 pp, 50 gravures dans le texte et hors texte, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"Cet ouvrage est d'une qualité scientifique remarquable et mérite, à ce titre, d'être signalé. Ses auteurs ne sont plus à présenter; ils nous offrent, dans ces pages, une remarquable synthèse de la question maritime à l'époque moderne. Du XVIe au XVIIIe siècle, le progrès économique a largement reposé sur le développement du grand commerce maritime et dépendait donc des techniques de la voile. Le voilier est devenu un instrument économique majeur et une arme sans cesse perfectionnée. Les Etats d'Europe occidentale et nordique ont opéré leur percée technologique au début de l'époque moderne, mais tout au long de ces trois siècles la domination politique et commerciale des mers s'est faite d'abord grâce au navire de ligne infiniment plus « gros », plus performant, mais aussi plus surchargé d'hommes que le navire de commerce. Cela signifiait un effort financier et technologique sans pareil qui fit des arsenaux militaires avec leurs chantiers de construction navale, les plus puissantes des manufactures – et de loin – de l'ère préindustrielle. L'évolution de la marine se fait cependant dans des sens divergents : alors que le soucis de la rentabilité pousse, pour les navires de commerce, à diminuer l'importance des équipages, celui de la puissance de feu oblige, dans les navires de guerre, à concentrer dans l'espace très restreint d'un bateau, une enorme population humaine. La vie à bord de ces beaux voiliers peut donc se transformer en cauchemar, les hécatombes sanitaires apparaissent lors des longues croisières : au bout de trois mois au maximum, l'épuisement des vivres, la corruption de l'eau, le manque de vitamines créent un complexe destructeur où se cumulent scorbuts, typhus et typhoïdes. Les batailles navales se gagnent donc d'abord par les hasards ou les héritages de recettes sanitaires : bière, choucroute et jus de citron sont déterminants, car seuls, ils permettent les longues croisières aux antipodes. Elles se gagnent plus encore dans la constitution de « stocks » suffisants de matelots. Le moteur « vent » au rayon d'action théoriquement illimité (sa grande supériorité initiale sur la vapeur, tant que ses machines primitives exigent des quantités dramatiques de charbon) est en réalité, un moteur humain pourtant fragile. D'où l'intime mariage entre les marines de commerce et de guerre : la puissance militaire est dépendante du nombre de navires, qui est proportionnel à la fois à la capacité fiscale de l'Etat en cause, comme aussi du nombre des matelots que le pays est susceptible de fournir..." (Henri Legohêrel, Revue historique de droit français et étranger, 1989)

ALBUQUERQUE (Luis de).

O Livro de Marinharia de Manuel Alvares. Introduction by Armando Cortesão.

Lisboa (Lisbonne), 1969, in-4°, 107 pp, 13 gravures, reliure toile éditeur, jaquette. Edition critique (en portugais) de ce classique de la navigation (publié vers 1525-1550). Introduction en anglais. (Agrupamento de estudos de cartografia antiga)

ALBUQUERQUE (Luis de).

Os Guias Náuticos de Munique e Evora. Introduction by Armando Cortesão.

Lisboa (Lisbonne), 1965, in-4°, 290 pp, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette

Edition critique (en portugais) de ces deux manuels de navigation, dits "de Munich" et "d'Evora" et publiés vers 1516. Introduction en anglais. (Agrupamento de estudos de cartografia antiga)

AMANRICH (Vice-amiral).

Brefs combats.

Editions Baudinière, s.d. (1948), in-8°, 268 pp, broché, jaquette illustrée, bon état

Jean Amanrich (1893-1963) fit la guerre de 14-18 sur les torpilleurs et sur des bateaux-pièges. Le radar, l'asdic étaient inconnus. On chassait le sous-marin en essayant d'apercevoir le point minuscule du périscope sur l'immensité de la mer...

AMIRAL X...

L'Epopée transatlantique.

P., La Renaissance du Livre, 1930, in-12, 283 pp, préface de José Germain, 7 gravures et photos de navires sur 4 pl. en héliogravure, reliure demi-toile rose, pièce de titre basane rouge, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état (Coll. La Grande légende de la mer)

Sur l'histoire des compagnies maritimes impliquées sur ce secteur : Cent ans de traversées transatlantiques : les notes de voyage d'Amérique en Angleterre de Benjamin Franklin, les souvenirs inédits de Charles Dickens (1842), quelques grands naufrages, etc. Les 50 dernières pages concernent les torpillages de paquebots pendant la Première Guerre mondiale (la Provence II, le Gallia, le Carthage, etc.).

ANDRÉ (Thomas).

Leyte, 1944. La reconquête des Philippines et la fin de la marine japonaise.

Socomer, 1994, gr. in-8°, 98 pp, 21 photos, 5 cartes, forces en présence, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Batailles de l'Histoire)

Avec l'étude de Thomas André (50 pages), on trouve trois autres articles : L'Europe maritime de 1588 à 1648 (Bernard Crochet, 12 pp, 5 ill.), Les cannonières de l'Empire (Pierre Dufour, 14 pp, 7 ill.), Les Phéniciens (Fabrice Léomy, 14 pp, 6 ill.).

ANTIER (Jean-Jacques).

L'Amiral de Grasse, héros de l'indépendance américaine. Nouvelle édition revue et augmentée.

Rennes, Editions de la Cité/Ouest-France, 1991, gr. in-8°, 341 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, 5 cartes, annexes, biblio, broché, bon état

La première biographie de l'amiral de Grasse en français. François Joseph Paul, marquis de Grasse Tilly, comte de Grasse (1722-1788) est un officier de marine qui sert l'Ordre de Malte et la Marine royale française. Il assume divers commandement lors de la guerre de Succession d'Autriche et de Sept Ans avant de terminer sa carrière comme lieutenant-général lors de la guerre d'indépendance américaine. Nommé en 1781 commandant de la principale escadre française, son action résolue dans la baie de la Chesapeake permet la victoire décisive de Yorktown. Lourdement battu et capturé en 1782 à la bataille des Saintes, il connait la disgrâce royale jusqu'à sa mort, même si ce combat est sans conséquence sur la suite de la guerre...

ANTIER (Jean-Jacques).

Pearl Harbor. 7 décembre 1941.

Presses de la Cité, 1985, in-8°, 287 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, biblio (Coll. Troupes de choc)

AUBIN (Commandant Georges).

L'amour en matelote, récits.

France-Empire, 1970, pt in-8°, 309 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état

Né le 9 juin 1889 à Trentemoult, Georges Aubin avait embarqué à 14 ans comme mousse sur le trois-mâts Saint Jean et effectué une campagne de 28 mois autour du monde. En 1906, ayant suivi les cours de l'hydro de Nantes, il avait embarqué comme élève officier sur le trois-mâts barque Babin Chevaye, puis comme lieutenant sur le vapeur Loire, transport des forçats. Il navigua aussi sur Beaumarchais et Geneviève Molinos. Capitaine au long cours en 1913, il embarqua à 25 ans comme commandant du vapeur Marguerite III sur lequel il demeura pendant toute la guerre, livrant en 1916 un brillant combat contre l'U 63. Sorti indemne du conflit, il fera naufrage avec Marguerite le 23 janvier 1919, en mer d'Irlande, vers Fleetwood lors d'une terrible tempête. Malgré des conditions épouvantables, il parviendra à sauver tout son équipage. Plus tard, Georges Aubin deviendra l'un de nos grands écrivains maritimes.

AUGIER (Eloi).

Traité d'Histoire maritime de la France depuis les temps primitifs de la Gaule jusqu'à nos jours. Précédée d'un aperçu rétrospectif sur les marines des peuples anciens.

Brest, Typographie-Lithographie Gadreau, 1902, gr. in-8°, iv-640 pp, 7 plans hors texte, 29 croquis dans le texte, tableau comparatif des marines modernes in fine, reliure demi-toile parme à coins à la bradel, dos lisse avec fleuron et double filet dorés, pièces de titre basane noire, couv. conservée, très bon état. Peu courant

AUPHAN (Amiral).

La Marine dans l'Histoire de France.

France-Empire, 1989, gr. in-8°, 278 pp, postface de l'Amiral Estival, broché, couv. illustrée par L. Haffner, bon état

AUPHAN (Amiral) et Jacques MORDAL.

La Marine française dans la Seconde Guerre mondiale.

France-Empire, 1967, fort pt in-8°, 650 pp, 12 pl. de photos hors texte, 17 cartes, index, cart. éditeur, jaquette illustrée (déchirure avec pt manque au 1er plat de la jaquette), bon état

Sanctuaire traditionnel de la discipline, la Marine française a subi de 1939 à 1945 une très rude épreuve. Partie pour se battre en mer, elle a vu successivement tous ses ports pris par l’intérieur, ne pouvant qu’évacuer, comme à Dunkerque, ce qui pouvait l’être sans laisser à l’ennemi un seul de ses bâtiments. L’Armistice de juin 1940 lui a imposé d’autres devoirs : défendre le patrimoine et faire vivre la métropole en liaison avec l’empire dans l’espérance de temps meilleurs, tandis qu’une poignée des siens poursuivait la guerre du côté de la France Libre. Les Anglais ont-ils demandé que la flotte passât de leur côté préalablement à tout armistice ? Comment s’explique le drame de Mers El-Kébir, le sabordage de l’escadre de Toulon, la riposte au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord et cent autres péripéties tragiques de la guerre. Ce livre vous le dira. Les deux auteurs qui l’ont écrit ont vécu intensément cette époque, l’Amiral Auphan aux postes les plus élevés de l’Amirauté française puis comme secrétaire d’Etat à la Marine, Jacques Mordal à la mer, à Dunkerque notamment, où il fut deux fois coulé et grièvement blessé. Tous les deux, depuis la guerre, se sont consacrés à l’étude de l’histoire et leurs travaux font autorité. Cet ouvrage s’appuie sur une documentation rigoureuse enrichie de multiples témoignages français et étrangers. Il a fait l’objet, il y a dix ans, d’une première édition en France, aux Etats-Unis et en Allemagne. L’édition française, aujourd’hui épuisée a obtenu en 1959 l’un des Grands Prix d’histoire de l’Académie française. Depuis lors le texte a été soigneusement revu et complété sur certains points au vu des publications étrangères les plus récentes ou des innombrables lettres reçues par les auteurs. Comme un manuel écrit sans passion mais sans cacher non plus l’aspect politique des problèmes, ce livre constitue une mise au point définitive de l’histoire trop souvent méconnue de la Marine française dans la Seconde Guerre mondiale. (2e plat de la jaquette)

BAIL (René) et Jean MOULIN.

Les croiseurs De Grasse et Colbert.

Panazol, Editions Lavauzelle, 1984, in-4°, 106 pp, 130 photos, plans, biblio, reliure éditeur, gardes illustrées, sans la jaquette, bon état

BALINCOURT (Commandant de).

Le Novik. Journal posthume du lieutenant de vaisseau André Pétrovitch Steer.

P., Challamel, 1913, pt in-8°, 180 pp, une photo de Steer et une carte dépliante hors texte, broché, couv. illustrée, dos recollé avec pt mque, bon état

Combats sous Port-Arthur. La trouée, la fuite, à Sakhaline. — "M. le comte de Balincourt nous restitue le très intéressant journal posthume du lieutenant de vaisseau André Pétrovitch Steer, Le Novik, cet émouvant vaisseau qui défendit les couleurs russes et que son douloureux destin a conduit à battre aujourd'hui pavillon japonais, ayant abdiqué jusqu à son nom pour prendre celui de « Sutsuya »." (Le Figaro, 1912)

BALLANDE (Henri).

De l'Amirauté à Bikini. Souvenirs des jours sans joie.

Presses de la Cité, 1972, in-8°, 318 pp, 8 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

Officier de marine, l'auteur a vécu dans l'intimité de l'amiral Darlan de 1939 à 1942 et a occupé des fonctions importantes à son état-major. Après le sabordage de la flotte à Toulon en 1942, il rallie l'Afrique du Nord où il se consacre à la réorganisation de la Marine avant de commander un croiseur léger lors du débarquement de Provence. En 1946, il assiste en observateur militaire aux expériences atomiques de Bikini.

BALLANDE (Henri).

Midship en Chine (1922-1928).

France-Empire, 1977, pt in-8°, 285 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

L'auteur, futur amiral, fut midship sur le croiseur Jules-Ferry, et fit deux campagnes en Chine de 1922 à 1928. Intéressant témoignage non dénué d'humour sur le climat des légations en Chine et sur le Japon. — "Ma première visite fut pour la Malicieuse, canonnière détachée par l'Indochine sur le Sikiang en attendant l'entrée en service prochaine de l'Argus et de la Vigilante en cours de montage à HongKong, où on les avait amenées de France par tronçons, sur des navires de charge. Ces petits navires avaient mission de faire respecter le pavillon français sur les trois rivières de Canton et de protéger notre concession. (...) Notre concession occupait, avec celle du Royaume Uni, la petite île de Shameen, proche du quartier commerçant, dont elle était séparée par un canal d'une douzaine de mètres, encombré de sampans où vivaient des centaines de familles chinoises. La nuit, aucun chinois n'était admis dans l'île, à l'exception des domestiques, et l'on évacuait les sampans. Mais, la véritable protection reposant sur les canonnières françaises, britanniques et américaines embossées dans le fleuve, tenant Shameen, la ville chinoise et les ponts, sous le feu de leur artillerie."

BARJOT (Amiral).

Histoire de la guerre aéro-navale.

Flammarion, 1961, in-8°, 441 pp, 12 pl. de photos hors texte, 20 cartes, broché, couv. illustrée, bon état

"Disparu en 1960, après avoir rempli les plus hautes fonctions de commandement naval, l’amiral Barjot était un des plus ardents protagonistes de l’arme aéro-navale. On pourrait donc craindre, à priori, qu’il ne force la note lorsqu’il s’en fait l’historien. Mais il n’en est rien. Son livre vaut par la mesure en même temps que par la netteté des vues générales qui permettent, à l’aide d’un éclairage particulier, de mieux comprendre certains aspects militaires du conflit. Sans doute l’ouvrage ne concerne-t-il pas uniquement la seconde guerre mondiale. On négligera donc la dernière partie, consacrée à l’après-guerre ; mais on aurait tort de se désintéresser des premiers chapitres qui exposent les débuts de l’arme aéro-navale, ses premiers problèmes techniques (celui de l’appontement, par exemple, qui demeure toujours une préoccupation essentielle pour les porte-avions), les résistances que rencontre son utilisation. On notera ainsi la lenteur avec laquelle les diverses marines ont élaboré peu à peu une doctrine d’emploi des porte-avions. Le porte-avions devait cependant se révéler arme essentielle et bouleverser la stratégie navale, surtout en Méditerranée et dans le Pacifique. Déjà, dans la campagne de Norvège, le manque d’aérodromes coûta cher aux Alliés, qui ne disposaient pas d’assez de porte-avions pour pallier cette insuffisance. En Méditerranée, l’entrée en guerre de l’Italie et la capitulation française bouleversaient les prévisions de 1939 et mettaient la marine anglaise dans une situation tragique. Cependant, grâce à Malte, « île porte-avions », et à l’emploi des navires porte-avions, la Royal Navy parvint à maintenir les communications vitales entre Gibraltar et Alexandrie, jusqu’à l’intervention massive de la Luftwaffe en janvier 1941. Alors s’ouvrit la période la plus dramatique pour les Anglais, qui ne devait prendre fin qu’avec la bataille d’El-Alamein. Mais l’Axe dut peut-être son échec à ce qu’il laissa subsister Malte. En fait, la réduction de l’île était prévue comme une étape intermédiaire entre la prise de Tobrouk et une offensive contre le canal de Suez (opération Sonnenblume). Mais la chute de Tobrouk, dans des délais inespérés, encouragea Rommel à passer tout de suite à l’étape finale. L’état-major allemand négligea Malte et ce fut « l’erreur fatale ». On retrouve là une idée souvent soulignée : Hitler n’a pas compris l’importance du secteur stratégique méditerranéen. Mais c’est la guerre du Pacifique qui permet à l’auteur de mettre le mieux en lumière l’importance de l’arme aéro-navale. Ce sont les Japonais, et après eux les Américains, qui ont fait du porte-avions, encore jumelé au cuirassé en Méditerranée, une unité autonome dont l’emploi bouleverse la stratégie maritime. S’il y a encore des batailles au canon, comme dans les parages de Guadalcanal, les succès décisifs sont dus le plus souvent à l’action de l’aviation embarquée : c’est vrai à Pearl Harbor, mais aussi à Midway et aux Mariannes ; il est remarquable toutefois que, là encore, la stratégie ne s’est pas adaptée aussitôt aux nouvelles possibilités techniques. Bien que précurseurs, les Japonais ont commis de lourdes erreurs qu’ils devaient payer chèrement. La « force de choc » qu’ils avaient constituée remporta d’abord des succès étonnants ; en quelques mois, ils avaient détruit la flotte cuirassée américaine du Pacifique, cinq grands bâtiments anglais, et ils menaçaient à la fois l’Inde et l’Australie, le tout au prix d’une soixantaine d’avions. Mais ils n’avaient pas utilisé à fond leurs porte-avions et n’avaient pas détruit les porte-avions américains : ils avaient sous-estimé l’arme essentielle. Ajoutons à cela qu’ils commirent ensuite l’erreur de monter l’opération de débarquement à Midway sans renoncer à un projet antérieur visant l’Australie. Cela les obligea à disperser leurs forces. Ce fut encore une erreur fatale ; la marine et l’aviation japonaise ne se remirent jamais des suites de la bataille de Midway, où leur puissance fut réduite de 50 %, tandis que les pertes américaines n’étaient que de 20 %. Les Américains n’allaient pas tarder à prendre l’offensive. C’est l'offensive Nimitz qui devait faciliter singulièrement les succès de Mac Arthur. Elle est marquée par la bataille des Mariannes, dont l’auteur compare l’importance à celle de Tsoushima ou du Jutland, la bataille de Leyte et bientôt l’effondrement du Japon. Pour finir, l’auteur relève quelques chiffres qui lui paraissent témoigner de la supériorité de l’aviation embarquée. De 1941 à 1944, l’aviation embarquée américaine a détruit 12 268 avions nippons, dont près de la moitié (5 824) au sol ; elle n’a elle-même perdu que 451 appareils. Le rapport (27 pour 1) est bien supérieur à celui obtenu par l’armée de l’air (7 pour 1). Les résultats des bombardements ont été bien meilleurs, parce que les avions embarqués, plus petits et manœuvrant mieux, étaient moins vulnérables que les bombardiers terrestres, de gros tonnage. L’arme aéro-navale devait se montrer aussi efficace contre les sous-marins : elle a à son actif 43 % des sous-marins allemands coulés en mer." (J.-M. d’Hoop, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1962)

BARRAULT (Jean-Michel).

Le Sacre et La Pensée. 1529, de Dieppe à Sumatra. Les capitaines-poètes de Jean Ango ouvrent la route des Indes fabuleuses.

Seghers, 1989, gr. in-8°, 302 pp, 16 pl. de documents hors texte, glossaire, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Etonnants voyageurs)

Le 3 avril 1529 appareillent de Dieppe deux nefs de vingt mètres, Le Sacre et La Pensée : aux ordres de Jean Ango, un armateur richissime, Jean et Raoul Parmentier ont reçu pour mission d'ouvrir à la France la route de l'Orient fabuleux et de ses trésors. Eux-mêmes sont tout à la fois marins, humanistes et poètes. Ils veulent relever le défi de cette navigation hasardeuse sur des mers ignorées, et tandis qu'ils s'enferment dans leur cabine pour traduire Salluste, les matelots, eux, s'apprêtent à affronter les tempêtes, à souffrir de la faim et de la soif. Ils seront massacrés par les sauvages, décimés par le scorbut et les fièvres. Une poignée seulement de moribonds débarquera à Dieppe avec quelques tonneaux de poivre, et les Français, découragés, laisseront les Portugais piller seuls les richesses de l'Orient.

BART (Jean).

Vie et aventures de Jean Bart, corsaire du Roi Soleil.

Librairie Commerciale et Artistique, 1970, in-8°, 343 pp, texte original établi et rédigé par Pierre Accoce, gravures anciennes hors texte, ornements, lettrines, reliure simili-cuir fauve très ornée, premier plat orné d'un décor rouge et or (maquette de Michel Redon), rhodoïd, bon état

BASSOT (Pierre).

Une Vie de "Malin". Mémoires d'un croiseur léger, 1931-1979.

Editions du Pen Duick, Editions Ouest-France, 1988, gr. in-8°, 247 pp, 32 pl. de photos hors texte, index des hommes du "Malin", qqs dates et éléments techniques, broché, couv. illustrée, bon état

Le "Malin" était l'un des six contre-torpilleurs de la Marine nationale française de la classe "Le Fantasque" ayant été construits dans les années 1930. Reclassé comme croiseur léger après modernisation en 1943 aux États-Unis, il faisait partie, avec ceux de sa classe, des navires les plus rapides du monde, pouvant atteindre et maintenir une vitesse de plus de 40 noeuds. Des six, il a été le premier lancé et le dernier rayé des listes. Avec quatre citations à l'ordre de l'armée de mer, il s'est particulièrement illustré lors de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à un abordage accidentel avec "Le Terrible" en décembre 1944. Réparé grâce à l'étrave de "L'Indomptable" sabordé à Toulon le 27 novembre 1942, placé en disponibilité armée, il a repris du service actif en 1951 et 1952 en Indochine. À l'issue de cette campagne, il a été désarmé et affecté, d'août 1952 à octobre 1956, à l'école navale de Lanvéoc-Poulmic près de Brest pour l'instruction des élèves officiers. Il a ensuite servi de ponton dans le port de Brest jusqu'à son retrait des listes de la Marine, le 3 février 1964. La coque, numérotée Q 359, a alors été utilisée comme brise-lames à l'embouchure du Scorff à Lorient puis vendue pour ferraillage en 1976 et démantelée. — 1931 : pose de la première tôle au Chantier de la Méditerranée à La Seyne. – 1933 – Lancement, premiers essais en mer. – 1936 : armement à Lorient, campagnes avec la Flotte de l’Atlantique. – 1940 : raid éclair dans le Skagerrak avec l’Indomptable et le Triomphant. En route pour Dakar. – 1942 : grand carénage à Casablanca. Atteint par un obus de 406 mm tiré par le cuirassé américain USS Massachusetts. – 1943 : réparation et modernisation à Boston. – 1944 : en division avec le Fantasque et le Terrible-Atlantique, Anzio, Naples, Adriatique, mer Egée. Débarquement de Provence. Collision au large de Naples avec le Terrible. – 1945 : réparation à La Ciotat. Reçoit l’étrave de l’Indomptable sabordé à Toulon. – 1946 : mission du temps de paix. – 1949 : mise en réserve à la base de Sidi Abdallah, en Tunisie, en compagnie de ses frères d’armes. – 1951 : escorte le porte-avions Arromanches en Indochine. – 1953 : sert à l’instruction des élèves officiers de l’École Navale à Lanvéoc Poulmic. – 1965 : sert de brise-flot devant la base des Fusiliers Marins à Lorient. – 1976 : la coque Q 359 est livrée aux ferrailleurs.

BATHE (Basil W.).

Les Paquebots des Croisades aux Croisières. Traduction A. Van de Wiele. Documentation Denise Blum.

Fribourg, Office du Livre, 1972, in-4° (28 x 31,5), 298 pp, 357 illustrations dont 30 en couleurs (vignettes contrecollées), biblio, reliure toile bleue éditeur, jaquette illustrée. Bon exemplaire

BAUMARD (Louis) et Jean GUILLOU.

Aventures dans les Mers du Sud. Marins, explorateurs et trafiquants au coeur du Pacifique.

Beauvoir-sur-Mer, Editions de l'Étrave, 2003, in-8°, 190 pp, nombreuses illustrations, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de Jean Guillou

Mary Bryant, Charles de Rays, Captain One Leg, Queen Emma, l'abbé Rougier... Marins, explorateurs, trafiquants, naufragés ou aventuriers, ils ont tous en commun un caractère bien trempé et une bonne dose de culot. Ecumant le Pacifique, cet immense territoire d'eau salée à la mesure de leur soif d'aventure, ils bravent les tempêtes, les complots, l'appétit des tribus anthropophages et poursuivent sans relâche leur quête de gloire, de fortune et de liberté. Cette galerie de portraits rassemble des personnages qui ont, à leur manière, marqué la transformation des Mers du Sud et fait découvrir « progrès et civilisation » à des « sauvages » qui avaient parfois de bonnes raisons de l'être...

BELLEC (François).

Marchands au long cours.

Editions du Chêne, 2003, gr. in-4°, 176 pp, très nombreuses illustrations, la plupart en couleurs, index, biblio chronologique, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état

De tout temps, l'homme a rêvé d'épices, d'aromates, de porcelaines et d'étoffes rares, précieuses cargaisons transportées par des caravanes au travers des déserts arides. Il fallait aller les chercher à leur point d'arrivée, par-delà les mers. Au cours des siècles, des expéditions d'abord hasardeuses puis mieux organisées se sont lancées dans l'aventure, traversant peu à peu des espaces de plus en plus lointains. Issu de ce désir, le commerce maritime a découvert des voies bercées par les alizés. François Bellec nous invite à appareiller le long de ces faiseaux et à remonter le cours du temps pour revivre cette épopée. Une histoire née avec les Egyptiens, qui déroule la chronologie des découvertes, des échanges et des évolutions de la navigation. Méditerranée, océan Indien, mer de Chine sont tour à tour explorés, conquis, colonisés. Naissent les comptoirs, croissent les échanges et s'enrichissent les visions croisées des locaux et des étrangers, le génie propre à chaque culture inventant des réponses originales à l'éternelle attraction de l'outre-mer. Une iconographie exceptionnelle donne ici à voir les ports et les navires, évoque la magie de l'orient, des établissements, des marchandises, le quotidien des hommes et leurs instruments. Tableaux, gravures, miniatures chinoises, paravents japonais, estampes, cartes anciennes et photos contemporaines sont à l'honneur pour entraîner le lecteur dans cette extraordinaire aventure. — “Marchands au long cours” a le mérite d'ajouter à une explication très claire sur l'environnement des grandes découvertes le plaisir d'une riche illustration. — Ce livre propose d'appareiller le long des grandes routes océaniques, qui ont permis les importations des marchandises les plus rares. Cette histoire des grandes routes commerciales, née avec les Égyptiens, déroule la chronologie des découvertes, des échanges et des évolutions de la navigation à voile. Méditerranée, océan Indien, mer de Chine sont tour à tour évoqués, dans leurs épopées les plus grandioses, qui font apparaître les efforts et le génie propres à chaque culture, leurs réponses originales à l'attraction de l'outre-mer. L'iconographie, riche et variée, a vocation à illustrer les dimensions géographiques et nautiques des routes maritimes (port et navires) et d'autre part à évoquer la magie de l'Orient, de ses cargaisons : aromates, or, soie, épices ou porcelaines. Les images d'époque, l'iconographie précieuse persane, arabe et chinoise, l'art Namban japonais, l'estampe européenne et américaine des 17-19èmes siècles, la cartographie ancienne et des photos contemporaines seront à l'honneur pour emmener le lecteur dans cette aventure extraordinaire.

BELLEC (François).

Tentation de la haute mer. Les siècles des découvreurs.

Seghers, 1992, in-8° carré, 415 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, 15 cartes et diagrammes, qqs dessins dans le texte, annexes et documents, biblio, broché, couv. illustrée, 4 pages lég. salies (défaut d'impression), bon état (Coll. Etonnants Voyageurs)

La haute mer est celle où toute côte a disparu d'un horizon uniforme et circulaire, celle où le marin qui s'aventure n'a plus d'autres repères que le soleil, les étoiles et les vents. La haute mer est aussi l'œil de toutes les légendes, de tous les mythes, celle où se cache l'Atlantide disparue, le paradis perdu, mais aussi les maelstrôms bouillonnants de l'enfer. Lorsque la propulsion à voile l'emporta sur la simple rame, les pilotes apprirent à se servir des vents et des courants : les Maoris connaissaient depuis longtemps les chemins des îles du Pacifique quand Arabes et Chinois entreprirent la traversée de l'océan Indien tandis que les Vikings faisaient des sauts de puce dans les mer glacées du Nord. Il fallut le courage et la volonté d'un petit peuple d'extrême Occident, les Portugais, pour oser se lancer délibérément à la conquête des mer inconnues. Il fallut l'obstination d'un visionnaire, Christophe Colomb, pour offrir l'Amérique à l'Europe. Ainsi, au cours des siècles, les marins ouvrirent les océans, laissant les terres, qu'au-delà de l'horizon ils avaient découvertes par hasard, aux soldats, aux prêtres et aux marchands. Complété par des cartes et des schémas étonnants et une illustration originale, l'ouvrage du contre-amiral Bellec, directeur du musée de la Marine, est une histoire de la science de la navigation en haute mer qui a permis la découverte de terres nouvelles.

BELLEC (François), Luiz de Lancastre e Tavora, Rogério d'Oliveira, Hubert Michéa.

Nefs, galions et caraques dans l'iconographie portugaise du XVIe siècle.

P., Editions Chandeigne, 1993, in-4°, 137 pp, 120 illustrations, la plupart en couleurs, une carte, biblio, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état

Avant-propos (Luiz de Lancastre e Tavora) ; La Ligne des Indes au XVIe siècle (Journal d'un voyage ordinaire en enfer) (François Bellec) ; L'architecture navale & l'expansion maritime portugaise (Rogério d'Oliveira) ; Principaux navires du XVIe siècle (Hubert Michéa) ; Itinéraires de la Ligne des Indes (carte) ; Table des illustrations ; Bibliographie.

BELOT (Amiral R. de) et André REUSSNER.

La Puissance navale dans l'Histoire. III : De 1914 à 1959.

P., Editions Maritimes et d'Outre-Mer, 1971, in-8°, 409 pp, cartes, biblio, index, reliure pleine percaline éditeur, bon état

I. La première guerre mondiale ; II. D'une guerre à l'autre, 1919-1939 ; III. La deuxième guerre mondiale. "Etude de stratégie navale. L'arrière-plan de politique générale est surtout intéressant dans le chapitre intitulé « La stratégie initiale » au début de la guerre de 1914 et dans celui qui est consacré aux rapports entre la politique internationale et la puissance navale : l'auteur y critique les décisions de la Conférence de Washington et étudie la politique navale des grandes puissances entre les deux guerres en fonction de leurs nécessités dans les divers conflits possibles. R. de B. et A. R. évoquent également les problèmes navals de l'O.T.A.N. dont une faiblesse incontestable leur paraît être son caractère de pacte militaire régional." (Revue française de science politique)

BELOT (Contre-Amiral R. de).

La guerre aéronavale dans l'Atlantique (1939-1945).

Payot, 1950, in-8°, 199 pp, 19 croquis, biblio, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)

"Cet ouvrage se recommande par la richesse de son information, la clarté de l'exposé, la perspicacité des jugements et des perspectives dévoilées. L'amiral de Belot met à la portée de tous, dans une langue simple et claire, une masse de renseignements qu'il faudrait des mois et des mois pour trouver ailleurs. Son ouvrage est indispensable pour ceux qui veulent placer un événement de la guerre aéronavale dans l'Atlantique dans son cadre véritable." (La Revue nautique)

BELOT (Contre-amiral R. de).

La Guerre aéronavale du Pacifique (1941-1945).

Payot, 1957, in-8°, 204 pp, 28 croquis, biblio, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)

"Précieuse synthèse qui ne se limite pas à un simple récit chronologique des opérations. Les facteurs qui expliquent les succès puis les défaites japonaises sont soigneusement analysés ainsi que l'évolution de la tactique et de la stratégie aéronavales." (Bulletin critique du livre français)

BENOIST (Marc).

Courbet, marin légendaire.

Editions des Loisirs, s.d. (1946), in-12, 189 pp, broché, couv. illustrée d'un portrait de Courbet, bon état (Coll. L'âme de la France)

BENOIST (Marc).

Marine et marins de France.

De Gigord, 1947, pt in-8°, 128 pp, 27 dessins et 3 plans

BENOIT-GUYOD (Georges).

Bruat, amiral de France.

Editions André Bonne, 1960, pt in-8°, 286 pp, préface de l'amiral Lacaze, 12 pl. de gravures et portraits hors texte, 2 pp de fac-similés, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Bonne biographie d'Armand Joseph Bruat (1796-1855), officier de marine qui servit dans la Marine française pendant la première moitié du XIXe siècle et parvint à la dignité d'Amiral de France. Il est appelé, en 1843, à remplacer Jacques-Antoine Moerenhout au poste de consul à Tahiti, puis au gouvernement des îles Marquises et au commandement de la subdivision navale. Il est nommé ensuite gouverneur des établissements de l'Océanie. Il réussit, sur les conseils de Moerenhout et malgré les intrigues anglaises, à faire accepter par la reine de Tahiti Pomare IV le protectorat de la France, est nommé en 1849, gouverneur des Antilles, maintint l'ordre et le travail dans les colonies, malgré la récente émancipation des esclaves, fut appelé en 1854, pendant la campagne de Crimée, à prendre le commandement en chef de la flotte française, et se distingua par une expédition hardie dans la mer d'Azov, ainsi que par la prise de Kinburn (15 octobre 1855). Il meurt du choléra le 19 novembre 1855 à Messine, en Italie.

BERIOT (Agnès).

Grands voiliers autour du monde. Les voyages scientifiques, 1760-1850.

P., Pont-Royal, 1962, pt in-4°, 295 pp, très nombreuses illustrations et cartes en noir et en couleurs, biblio, reliure pleine toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Les pionniers (Wallis, Carteret, Bougainville...) ; Le capitaine Cook ; Les héros du Pacifique (La Pérouse, d'Entrecasteaux...) ; La course à l'Australie (Baudin, Flinders), Les Russes dans l'aventure (Krusenstern, Kotzebue, Lutke) ; Les grands voiliers et les progrès de la science (Freycinet, Duperrey) ; Sur les traces de La Pérouse (Dumont d'Urville) ; Négoce et diplomatie (Laplace, Vaillant...) ; Les savants britanniques (Beechey, Fitzroy, Belcher) ; L'Antarctique (Dumont d'Urville,Wilkes, Ross).

BIGARD (Louis).

Dans les affaires maritimes. Après 1918.

Largentière (Ardèche), Editions Humbert et Fils, s.d. (1954), gr. in-8°, ix-143 pp, préface de René Moreux [Un grand maritime : Louis Bigard, 1876-1953], 16 pl. de photos, portraits et fac-similés hors texte, broché, bon état

Second volume des souvenirs de Louis Bigard (1876-1953), grand agent maritime de réputation européenne : chapitres sur la crise mondiale après la guerre de 1914-1918, avec le ministère de la Marine marchande à Nantes en 1940, l'odyssée de l'Amiral-Gueydon et le commandant Araud, le transport des vins algériens, la flotte pétrolière, les premiers bananiers français, la pêche à la morue, les phosphates nord-africains, à Compiègne (décembre 1941), profils et silhouettes, etc.

BIHAN (Robert) et Jean NORMAND.

Ils étaient sept petits navires...

Grenoble, Arthaud, 1945, in-12, 204 pp, 8 pl. de photos et une carte en dépliant hors texte, une carte dans le texte, annexes, broché, jaquette illustrée, bon état

"Rédigé en 1943, cet ouvrage retrace les opérations de sept chasseurs de sous-marins dans la Manche et la mer du Nord, depuis la période de la drôle de guerre coïncidant avec l'achèvement de la construction, suivie par les opérations en Hollande, l'évacuation de Dunkerque et jusqu'à la débâcle. Ecrit à la gloire de la Marine, il ne laisse passer aucune occasion d'en mettre l'action en valeur, fût-ce en critiquant les autres armes." (J. Vidalenc, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1951)

BLANCHARD (Jean).

Jean l'Herminier.

France-Empire, 1955, pt in-8°, 317 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état

Souvenirs sur Jean L'Herminier (1902-1953), demeuré au sein de la Marine de Vichy après l'armistice, il parvient à maintenir le sous-marin “Casabianca” en état de prendre la mer, en dépit des restrictions sur le carburant et les pièces détachées. Lors du sabordage de la flotte à Toulon, il fait défection et rejoint Alger, alors revenu dans le camp allié. Le Casabianca participe a plusieurs opérations de contrebande d'armes en faveur des maquis et de débarquements de forces spéciales. Il participe à la libération de la Corse en 1943.

BLOND (Georges).

L'Angleterre en guerre. Récit d'un marin français.

Grasset, 1941, in-12, 216 pp, broché, papier jauni, bon état

Blond arriva en Angleterre le 20 juin 1940 à bord du torpilleur Mistral, il fit partie de ceux qui refusèrent de rejoindre les Français Libres et choisirent de revenir en France occupée.

BLOT (Jean-Yves).

La Méduse. Chronique d'un naufrage ordinaire.

Arthaud, 1982, gr. in-8°, 422 pp, broché, bon état

Le naufrage de la frégate amiral La Méduse au large des côtes du Sénégal le 2 juillet 1817...

BOGDANOVITCH (Général Eugène).

La Bataille de Navarin (1827), d'après des documents inédits des Archives impériales russes. Traduit du russe sous la direction de Napoléon Ney.

P., Charpentier, 1887, in-12, viii-374 pp, un plan replié hors texte en fin d'ouvrage, reliure demi-basane lie-de-vin, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé et lég. frotté, bon état. Première édition française (Atabey, 122), l'édition originale en russe date de 1877

La bataille de Navarin est une bataille navale qui s'est déroulée le 20 octobre 1827, dans la baie de Navarin (ouest du Péloponnèse) entre la flotte ottomane et une flotte franco-russo-britannique dans le cadre de l'intervention de ces trois puissances lors de la guerre d'indépendance grecque. À l'issue des combats, la défaite ottomane est totale. La bataille de Navarin est considérée comme la dernière grande bataille navale de la marine à voile, avant l'avènement des navires à vapeur, des cuirassés et des obus, mais aussi comme une étape décisive vers l'indépendance de la Grèce et comme l'une des premières « interventions sous un prétexte humanitaire » de l'histoire. Par le traité de Londres du 6 juillet 1827, la France, le Royaume-Uni et la Russie étaient convenus d'intervenir entre les belligérants de la guerre d'indépendance grecque pour faire cesser les « effusions de sang ». Une flotte tripartite, commandée par Edward Codrington, Henri de Rigny et Login Van Geiden fut envoyée dans ce but. Après avoir réussi à empêcher divers affrontements, les amiraux décidèrent de faire une démonstration de force dans la baie de Navarin où se trouvait la flotte ottomane, composée de navires égyptiens, turcs, tunisiens et algériens. Celle-ci était ancrée dans une disposition destinée à impressionner la flotte des puissances qu'elle attendait. Des coups de feu tirés d'un navire ottoman, avant que tout ordre ait été donné en ce sens, entraînèrent une bataille qui n'était projetée par aucun des deux adversaires. Malgré leur infériorité numérique, les navires des puissances étaient largement supérieurs à leurs adversaires. Dans un combat qui se déroula pratiquement à l'ancre et à bout portant, leurs artilleurs firent des ravages dans la flotte ottomane. Les plus petits navires de la flotte des puissances, qui ne s'ancrèrent pas, remplirent avec succès leur mission de neutraliser les brûlots, l'arme ottomane la plus redoutable, ce qui aida à la victoire finale. Sans perdre un seul navire, mais après avoir subi d'importants dégâts, la flotte franco-russo-britannique détruisit une soixantaine de navires ottomano-égyptiens, provoquant un véritable carnage...

BONNEFOUX (Baron de) et PARIS.

Dictionnaire de la marine à voile.

P., René Baudouin, 1980, fort in-4°, [30]-xvi-776 pp, 7 grandes planches gravées reproduites sur les 30 premières pages (les planches étaient à l'origine dépliantes), index, vocabulaire anglais-français des termes principaux de la marine à voiles, reliure simili-cuir bleu de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, bon état

Réimpression de l'édition de 1856.

BORDONOVE (Georges).

Le naufrage de la Méduse.

Laffont, 1973, in-8°, 333 pp, broché, bon état

BORGÉ (Jacques) et Nicolas VIASNOFF.

Les Transatlantiques en 300 histoires et 150 photos.

Balland, 1977, in-8°, 190 pp, très importante iconographie dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

150 photos noir et blanc souvent inédites et 300 témoignages ou anecdotes sur les traversées.

BOTTING (Douglas).

Pirates et flibustiers.

Editions Time-Life, 1979, in-4°, 192 pp, 139 illustrations dans le texte et à pleine page, la plupart en couleurs, biblio, index, reliure pleine toile noire de l'éditeur, illustration en couleurs en médaillon au 1er plat, titres dorés, carte en couleurs sur les gardes, bon état (Coll. La Grande aventure de la Mer). Complet de la chemise volante comprenant 4 illustrations en couleurs, représentant les différents types de vaisseaux pirates et vaisseaux protecteurs

A noter dans cet ouvrage un certain John Rackam ou Jack Rackham, connu sous le nom de Calico Jack (Bristol, 21 décembre 1682 - Spanish Town en Jamaïque, 17 novembre 1720), dont Hergé s'est inspiré pour créer le personnage de Rackham le Rouge qui se retrouve dans les albums de Tintin : Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge.

BOUCHON (Geneviève).

Vasco de Gama.

Fayard, 1997, in-8°, 409 pp, 12 pl. de gravures en couleurs hors texte, 8 cartes, chronologie, biblio, glossaire, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état

Les hommes de mer sont hommes de mystère. Vasco de Gama n'échappe pas à la règle, lui qui, il y a tout juste cinq siècles, ouvrit les portes de l'Asie et traça le premier chemin reliant les peuples d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Il dessinait ainsi l'image de la terre où se construisait une ère nouvelle qui fut, comme la nôtre, celle de la conquête de l'espace et de la communication. Vasco de Gama grandit parmi les chevaliers et les corsaires dont il partage les passions, les rancunes et les espérances. Sur les navires du roi, il s'entraîne aux techniques de navigation qui donnent au Portugal la maîtrise de l'Atlantique, avant de traverser l'océan indien où il découvre un monde maritime prospère, un espace immense marqué par la puissance croissante de l'Islam. Sa personnalité a été occultée par une gloire posthume farouchement exaltée par ses descendants. Celle-ci a culminé à la fin du XVIe siècle avec la publication de la célèbre épopée des Lusiades où le poète Camoens en fait un héros mythique, digne de l'Odyssée ou de l'Enéide, bien différent de l'homme dont on peut retracer le portrait à travers les témoignages de son temps : un capitaine impitoyable, un caractère forgé dans la violence des éléments.

BOUDET (Jean).

1914-1918. Carnet de guerre.

Ives Rauzier, 2017, in-8°, 82 pp, présenté par Ives Rauzier, 52 photos et 6 documents, broché, couv. illustrée, bon état

BOUGAINVILLE.

Voyage autour du monde. Par la frégate "La Boudeuse" et la Flûte "L'Etoile" suivi du supplément de Diderot. Préface de Pierre Sabbagh.

Genève, Cercle du bibliophile, s.d. (1971), in-8°, xii-382 pp, un portrait et 26 planches de gravures hors texte, reliure simili-cuir éditeur, dos et 1er plat orné, bon état

BOUQUET de LA GRYE (A.).

Pilote des Côtes Ouest de France. Tome I : Partie comprise entre Penmarc'h et la Loire. Tome II : Partie comprise entre la Loire et Bidassoa ; et côte Nord d'Espagne jusques et y compris Saint-Sébastien.

Editions le Chasse-Marée, 1987-1988, 2 vol. gr. in-8°, xxxix-380 et xxiii-383 pp, 11 cartes, nombreux croquis dans le texte, index, liste des phares, feux, fanaux, sémaphores, stations et postes de sauvetage, tourelles, balises et bouées in fine, reliures pleine toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état. Réimpression des éditions de Paris, 1869 et 1873

Ce "Pilote des Côtes" n'est pas seulement le plus célèbre guide de navigation côtière du XIXe siècle : c'est un ouvrage d'une étonnante actualité. Conçu pour les marins d'un temps où la voile était reine, il répond pleinement à l'attente de bien des plaisanciers d'aujourd'hui, qui souhaitent "naviguer autrement", retrouver une complicité avec les éléments, acquérir la véritable compréhension d'un paysage.

BOURDET-PLÉVILLE (Michel).

Le Drame de La Méduse.

P., André Bonne, 1951, in-12, 250 pp, un croquis de la frégate, 5 fac-similés, 3 cartes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. La Grande et la Petite Histoire)

"M. Michel Bourdet-Pléville, dont nous avions ici-même donné un aperçu de la belle étude sur Surcouf, vient de consacrer une étude vraiment passionnante au naufrage de la Méduse (juillet 1816). Elle est fondée sur de longues et minutieuses recherches aux Archives nationales, aux services historiques de la marine et de la guerre, aux archives du port de Rochefort et de la France d'outre-mer. Nous pouvons grâce à lui évoquer ce drame, qui avait commencé par un échouage lamentable, sur la côte d'Afrique occidentale, dû à l'impéritie du commandant Chaumareys ; il se termina en une atroce tragédie, à l'horreur de laquelle rien ne manqua, pas même les scènes d'anthropophagie, et qu'a popularisée le tableau célèbre du Radeau de la Méduse. M. Bourdet-Pléville se révèle ici, une fois de plus, non seulement un parfait connaisseur des choses de la mer, mais aussi un peintre vigoureux, un véritable auteur dramatique. L'ouvrage eût certainement plu à son frère, le regretté Edouard Bourdet." (Le Monde, 21 janvier 1952)

BRINNIN (John Malcolm) et Kenneth GAULIN.

Transatlantiques. Style et luxe en mer.

Laffont, 1989, in-4° carré (32 x 30), 232 pp, traduit de l'américain (“Grand Luxe: The Transatlantic Style”), 275 illustrations dans le texte et à pleine page, la plupart en couleurs, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état

Très beau livre, bien documenté, sur la periode faste de l'histoire des paquebots de luxe. Une attention speciale est apportee a l'architecture interieure des transatlantiques. — "Ce livre s’adresse tout autant à l'architecte, au décorateur, au collectionneur d'affiches, et à l'amateur d'histoire. La saga de ces incroyables palais flottants qui marquèrent l'apogée et tout autant la décadence de toute une époque, ne peut-être ici mieux racontée, ni mieux illustrée. Entre l'affiche qui invite aux grands voyages et la splendeur outrancière des vastes salons de la Cunard ou de la French Line, aucune duperie publicitaire : du Luxus allemand à l'Empress of Britain canadien dont la blancheur immaculée narguait la grisaille du port de Montréal, tout y est comme si vous y étiez, pour partager en tournant ces pages ce qui constitue, en passant, la fin grandiose de la Révolution industrielle. Après ce triomphe, la vapeur ne servira plus qu'à faire de la nouvelle cuisine..." (Jean-V. Dufresne, Le Devoir, 2 déc. 1989)

BRIOIST (Pascal).

Espaces maritimes au XVIIIe siècle.

Atlande, 1997, in-12, 256 pp, 6 cartes, 3 plans, 2 illustrations, chronologie, biblio, glossaire, index, broché, bon état

BRIOT (Claude et Jacqueline).

Les Clippers français.

Douarnenez, Le Chasse-Marée/ArMen, 1997, in-4°, 466 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale

L'histoire des clippers français, ces splendides trois-mâts de grande marche construits en bois entre 1845 et 1875, à l'apogée de la voile, concerne de nombreux ports. L'apport des constructeurs de Nantes, de Bordeaux et du Havre apparaît toutefois essentiel. C'est d'ailleurs dans ce dernier port que ces rapides navires vont trouver leur principale utilisation. La construction, l'armement, les cargaisons, les voyages, les performances, la manoeuvre, l'entretien, le ravitaillement, la vie des équipages à bord et à terre dans le grand port normand ont donc fait l'objet d'une attentive recherche historique, sans précédent depuis les ouvrages du commandant Lacroix. Magnifiquement et abondamment illustré de plans, schémas, tableaux et photos, cet ouvrage est aujourd'hui une référence pour tous les amateurs de culture et d'histoire maritimes.

BROSSARD (Amiral de).

Lapérouse. Des combats à la découverte.

France-Empire, 1978, pt in-8°, 629 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 10 cartes dans le texte, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

"Lapérouse, né en 1741, garde de Marine en 1756 (à quinze ans), mort à Vanikoro en 1788, deux mois avant son 47e anniversaire. Entre temps, la guerre de Sept Ans, la guerre d'Indépendance américaine, des navigations qui l'ont conduit dans tous les océans, y compris une expédition jusqu'au fond de la baie d'Hudson. En somme une vie pas très longue mais très remplie que l'amiral de Brossard raconte avec une compétence inégalable..." (Paul Adam, Revue française d'histoired'outre-mer, 1979)

BRYANT (Sir Arthur).

Nelson.

London, Collins, 1970, gr. in-8°, 173 pp, 83 illustrations en noir (gravures, tableaux, plans, cartes), 12 pl. en couleurs hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais

BUISSON (Dominique).

Encyclopédie des voiliers.

Lausanne, Edita, 1994, in-4°, 384 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs dans le texte et à pleine pages, glossaire, cart. illustré de l'éditeur, jacquette illustrée, bon état

BURBURE de WESEMBEEK (Albert de).

Une Anthologie de la Marine Belge. Préface par Henry De Vos.

Anvers, Editions Lloyd Anversois, 1963, gr. in-8°, 418 pp, broché, couv. défraîchie, trace de mouillure ancienne sur les premiers feuillets, état correct

Excellent recueil d'études sur les marins, les armateurs et les "expansionnistes" belges du règne de Charles-Quint jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le Port d'Anvers sous la Révolution et l'Empire, J. de Laet, directeur de la Cie des Indes occidentales, le trafic maritime aux Indes, la conquête commerciale du Malabar par un armement gantois (1719-1721), etc., par Albert de Burbure de Wesembeek (1876-1960), historien belge de la Marine.

CABANTOUS (Alain), André Lespagnol et Françoise Péron.

Les Français, la terre et la mer, XIIIe-XXe siècle.

Fayard, 2005, gr. in-8°, 902 pp, 12 pl. de gravures en couleurs, 46 cartes dans le texte, glossaire, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état, envoi a.s. de A. Cabantous

Certes, la France n'a pas de tradition maritime aussi vigoureuse et aussi exclusive que celles des Pays-Bas ou de la Grande-Bretagne, certes, elle a été une puissance engagée sur le continent et une colonisatrice tardive, mais comment croire qu'elle ait vécu sans la mer et que la mer n'ait pas modelé ses campagnes et ses villes, ses échanges commerciaux, ses circuits financiers, ses flux migratoires, ses modes de vie, ses questionnements intellectuels, ses goûts artistiques comme culinaires, bref son mode d'être comme nation et comme Etat depuis au moins le XIIIe siècle ? Ce pays est à cet égard servi par la géographie, qui fait de lui un lien entre le Levant et le Ponant et l'a doté de plus de 5.000 km de côtes ; aucun lieu de France ne se trouve à plus de 400 km de la mer et ses DOM-TOM lui confèrent le troisième domaine maritime du monde. Jamais les populations du littoral n'ont été coupées de l'intérieur, depuis des siècles la viticulture, la sylviculture, l'industrie travaillent avec et pour la mer et les horizons lointains. Quant à la connaissance du monde, à la recherche scientifique et aux imaginaires, ne sont-ils pas, eux aussi, largement tributaires de la mer ? La littérature, les beaux-arts, la pensée en témoignent en permanence, et l'état florissant de la navigation sportive et de loisirs le montre aujourd'hui. Ce n'est donc pas une supposée "France maritime", distincte du reste, qui est envisagée ici. L'équipe d'historiens et de géographes qui a mis cette très originale somme en œuvre a préféré observer sur la longue durée comment la France a attaché (et attache toujours) le même prix à l'intégration politique de l'espace côtier, à son aménagement et à son développement économique qu'à ceux de l' "intérieur", et comment les Français du XXIe siècle sont les héritiers d'une société tout à la fois terrestre et maritime.

CALANCA (Paola).

Piraterie et contrebande au Fujian. L'administration chinoise face aux problèmes d'illégalité maritime (XVIIe-début XIXe siècle). (Thèse).

Les Indes savantes, 2011, gr. in-8°, 454 pp, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Enserré entre les montagnes d'un côté et la mer de l'autre, doté d'excellent mouillages naturels, le Fujian est situé sur le passage de voies maritimes importantes reliant le nord au sud du pays et la Chine à l'Asie orientale et du Sud-Est. La province est traditionnellement tournée vers la mer. Une ouverture également imputable à sa topographie au relief enclavé, disposant d'un arrière-pays montagneux difficilement exploitable. Les innombrables criques qui percent la ligne côtière, la multitude d'îles et d'îlots avoisinants et les vallées insoupçonnées qui dorment à l'abri des escarpements du bord de mer, ont façonné, aux dires des fonctionnaires qui eurent à gérer ces lieux, un penchant pour les activités illégales : contrebande et piraterie notamment. Cet ouvrage explore les relations entre le pouvoir et la population côtière, ainsi que les politiques menées pendant près de deux siècles et demi pour tenter de contenir l'économie du littoral dans le cadre de la loi. L'étude apporte également une contribution neuve à la politique impériale de défense des côtes et d'organisation de la marine de guerre. C'est une contribution importante à l'histoire maritime de la Chine.

CAROUR (Roger).

Sur les routes de la mer avec les Messageries Maritimes.

P., André Bonne, 1968 gr. in-8°, 249 pp, 20 pl. de gravures et photos hors texte, carte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

"Directeur de la compagnie des Messageries maritimes, Roger Carour nous donne dans ce livre un bilan historique complet de cette entreprise depuis ses débuts en 1851, alors que la France devait rattraper son retard sur les compagnies anglaises, américaines, allemandes. Du berceau méditerranéen, il nous entraîne à la conquête de nouveaux océans vers l'Amérique du Sud, l'Extrême-Orient, l'Océan Indien. Il montre bien comment l'ouverture du canal de Suez précise en quelque sorte sa vocation. Les conquêtes coloniales de la IIIe République assurent l'essor des Messageries qui connaissent au début du siècle des années difficiles. L'auteur nous conduit jusqu'aux problèmes contemporains de la concurrence aérienne, et des nécessaires adaptations. Une bibliographie sommaire (exclusivement maritime) garantit le sérieux de l'histoire commerciale et maritime. Il faut remercier l'auteur de nous donner une perspective historique complète du domaine colonial vu par les compagnies de navigation." (R. Cornevin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1968) — "Ce livre retrace l'histoire d'une grande Compagnie de navigation qui, pendant plus d'un siècle, a fait flotter le drapeau français sur toutes les mers du globe. La vie d'une entreprise est un long et dur combat et celui qu'a mené les Messageries Maritimes depuis 1852 en est un vivant exemple. Etablir des relations maritimes entre la métropole et des pays situés aux quatre coins du monde, construire et entretenir une flotte capable de les assurer, créer le réseau commercial indispensable au succès de l'affaire, lutter contre l'incompréhension de certains, l'hostilité des autres, édifier en somme une entreprise a l'échelle mondiale capable de défendre, partout ou elle se trouve, le prestige de la France et ses intérêts, voilà la tâche immense accomplie par ceux qui, tour à tour, ont servi cette grande Maison ou présidé a ses destinées. L'auteur est un Breton, né a Lorient; il aime la mer et les marins et aussi la Compagnie dont il est Directeur Général, Nul mieux que lui ne pouvait évoquer, dans ces annales, les heures graves et passionnantes qu'ont vécues les dirigeants de la Société, leurs joies mais aussi les jours de deuil, d'angoisse, et faire revivre les drames, les aventures cocasses parfois, auxquels ont assisté ou participé les équipages des navires au cours de leurs longs voyages. Cet ouvrage donnera au lecteur un bel exemple de ce que peuvent faire les hommes qui ont du courage, de la volonté et aussi la foi dans le destin de l'entreprise qu'ils servent." (4e de couverture)

CARPENTER (Capitaine de Vaisseau A.F.B.).

L'Embouteillage de Zeebrugge.

Payot, 1928, in-8°, 237 pp, traduit de l'anglais, préfaces de MM. le Maréchal Foch, l'amiral Beatty et l'amiral Sims, 18 gravures et une carte dépliante hors texte, reliure demi-vélin ivoire, dos à 4 larges nerfs soulignés en noir, pièces d'auteur et de titre basane acajou (rel. de l'époque), bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)

L’expédition anglaise d’avril 1918 contre le môle de Zeebrugge. Carpenter était l’officier de manœuvre chargé en particulier de l’accostage du “Vindictive” le long du môle. Il découpe son récit en deux parties, la première centrée sur les préparatifs et les deux tentatives et la seconde consacrée à l’attaque. — "L'« embouteillage » des ports de Zeebrugge et d'Ostende devait être effectué la même nuit, 23-24 avril 1918 ; celui du port de Zeebrugge réussit seul, grâce surtout à un concours imprévisible de hasards heureux, compensant d'autres qui ne l'étaient pas ; le port d'Ostende ne fut bouché partiellement que le 10 mai suivant. Ces opérations difficiles, qui firent grand honneur à la marine britannique et lui coûtèrent des pertes sensibles, avaient été envisagées dès 1916 ; mais il fallut de longues études pour les mettre au point. Comme Ostende et Zeebrugge étaient des repaires de sous-marins allemands, dispensés ainsi de prendre pour point d'attache Heligoland, on conçoit que « l'embouteillage » de deux bons ports de la côte flamande fût considéré comme un moyen sûr de paralyser l'activité des petites unités qui menaçaient si gravement le commerce et le ravitaillement des Iles Britanniques. Prendre des sous-marins au piège ou les couler ne suffisait pas, Car l'Allemagne en construisait immédiatement d'autres. C'est seulement en les privant de leurs ports de refuge qu'on pouvait diminuer efficacement leur nocivité. L'opération de Zeebrugge, deux fois abandonnée à cause de brusques sautes de vent, fut menée à bon terme dans des circonstances vraiment étonnantes, que le récit d'un des principaux acteurs décrit avec bonhomie et simplicité. Si un seul sous-marin allemand de la base voisine de Blankenkerghe était arrivé à temps sur les lieux, tout était perdu, car le principal navire anglais, le vieux “Vindictive”, qui avait hardiment accosté le môle de Zeebrugge et débarqué des compagnies de marins, aurait été-coulé en quelques minutes. Cette attaque du môle, comme la destruction d'une partie du viaduc et de la voie ferrée par un sous-marin anglais, n'était d'ailleurs qu'une diversion destinée à faciliter l'entrée dans le chenal, sous le feu intense de l'artillerie allemande, des trois navires qui, en se faisant couler, obstruèrent le port. Le sauvetage des équipages de ces navires et du sous-marin sacrifié est l'épilogue surprenant d'une surprenante aventure. Les Anglais perdirent environ 600 hommes ; le “Vindictive”, bien que réduit à l'état d'écumoire, put revenir à Douvres, où il fut reçu en triomphe. L'auteur était chargé, sur ce vaisseau, d'une tâche que l'état de la mer faillit rendre impossible : l'accostage, sous la pression latérale d'un petit bateau, le long du môle, alors que les nuages artificiels de fumée, poussés vers la mer par le vent du sud, permettaient aux Allemands de tirer sans relâche sur cette cible presque immobile. De longues générations de marins liront ces exploits et admireront, à côté du plan conçu par l'amiral Keynes, les hommes, dont le moral indomptable a seul permis de l'exécuter." (S. Reinach, Revue critique d'histoire et de littérature, 1925)

CARRÉ (Paul).

Les Lévriers de la Mer.

France-Empire, 1953, pt in-8°, 317 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état

Mémoires de Paul Carré, quartier-maître à bord du croiseur léger le "Fantasque". — "Les Levriers de la Mer est le surnom du célèbre trio "Fantasque", "Malin" et "Terrible", les croiseurs légers les plus rapides du monde, fierté de notre marine de 1939, sans rivaux dans les marines étrangères. L'auteur, Paul Carré, était quartier-maître à bord du "Fantasque". Trois années durant, parcourant 69.000 miles, soit plus de trois fois le tour de la terre, il a vécu l'épopée de ces "lévriers" effectuant à grande vitesse des raids ahurissants dans les eaux ennemies, jusqu'au fond de l'Adriatique et en mer Egée, bombardant des objectifs terrestres, détruisant des convois fortement protégés et luttant avec succès contre l'aviation adverse. Il décrit l'ambiance des postes d'équipage, les longues veilles contre l'affût des canons, la monotonie des patrouilles épuisantes et l'excitation des actions fulgurantes. Il fait revivre avec émotion les heures lourdes de Dakar et cruelles de Casablanca, les bordées joyeuses au hasard des escales, l'accueil chaleureux des Etats-Unis et l'exaltation des débarquements libérateurs."

CASTAGNOS (Pierre).

Richelieu face à la mer.

Rennes, Ouest-France, 1989, in-8°, 287 pp, 7 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. De mémoire d'homme : l'histoire)

"Le propos de Pierre Castagnos est moins d'apporter du nouveau sur le sujet que de faire la synthèse des travaux de ses devanciers et de situer la place des problèmes maritimes dans l'action politique du cardinal considérée dans son ensemble, en temps de paix comme en temps de guerre. Le mérite de l'auteur est de montrer l'originalité des vues du « grand maître et surintendant général de la navigation et commerce de France » non seulement dans le domaine administratif (où il apparaît bien comme le précurseur de Colbert), mais aussi en ce qui concerne l'expansion coloniale (illustrée par de très bonnes cartes) et la conduite de la guerre (les victoires navales de Cadix en 1640 et de Barcelone en 1642 sont, autant que les victoires terrestres, des signes du déclin de la puissance espagnole). Servi par un style alerte, l'auteur n'ignore rien de la production historique récente et a fait notamment un usage judicieux des Papiers de Richelieu édités par Pierre Grillon et Adolf Wild." (Danielle Rosenthal, Bibliothèque de l'école des chartes, 1990)

CERTAINES (Jacques de).

Fricambault. Une famille nivernaise dans la marine sous Louis XIII et Louis XIV.

Le Faouët, Liv'éditions, 2001, in-8°, 511 pp, 2 plans de navires, annexes, lexique, broché, couv. illustrée, bon état

Le XVIIe siècle a été une période majeure pour l'histoire de la marine avec le déclin des galères, l'apparition des escadres de ligne, l'inscription maritime et le régime protection sociale des marins, l'organisation du corps des officiers de marine avec sa hiérarchie et ses écoles de formation... Paradoxalement, les ouvrages consacrés à cette marine du XVIIe siècle sont beaucoup moins nombreux que ceux concernant les XVIIIe et XIXe siècles. A travers deux générations de marins d'une famille nivernaise, les Certaines, l'objectif de ce roman historique (ou de cette histoire romancée !) est de faire revivre cette période en redonnant chair à ses marins, illustres ou méconnus. Les archives de la famille de Certaines ont fourni la trame du récit où se côtoient tous les noms de marins de l'époque, les Duquesne, Maillé-Brézé, Bart, Vendôme, Nuchèzes, Beaufort, d'Estrées, Valbelle, Châteaurenault, Forbin ou Tourville... comme leurs alliés ou ennemis Guiton, Tromp, Blake, Ruyter, Monck, Rooke ou Barbier-Rassam, tous avec leurs grandeurs et leurs faiblesses, leurs héroïsmes et leurs mesquineries, leurs générosités et leurs cupidités... Cette grande époque de la Royale devait se terminer avec la fin du siècle, comme si l'invention majeure de la barre à roue au tout début du XVIIIe siècle devait ouvrir une ère complètement différente et bien plus connue. Les amoureux de la marine apprécieront cette fresque où les grands événements ne masquent pas l'existence quotidienne des marins, l'horreur des combats, les intrigues de cour, les rivalités de carrière et le caractère fortement trempé de nombreux personnages hors du commun.

CHACK (Paul).

Avions, torpilleurs et voiliers au feu.

Editions de France, 1944, in-12, 153 pp, nouvelle édition revue et complétée par l'auteur et ornée de nouveaux dessins de L. Haffner, 3 cartes, broché, couv. illustrée en couleurs par Léon Haffner, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 9)

CHACK (Paul).

Croisières merveilleuses.

Editions de France, 1937, in-12, 220 pp, reliure bradel papier fantaisie époque. Bougainville, Pierre Poivre, Dumont d'Urville, Alain Gerbault, Jean Charcot, etc.

CHACK (Paul).

Face aux anglais.

Editions de France, 1942, in-12, 152 pp, 4 cartes, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, état correct (Coll. La Mer et notre Empire, 18)

Suffren à la Praya ; La flotte introuvable ; La frégate la Belle-Poule.

CHACK (Paul).

Hasards de guerre.

Editions de France, 1942, in-12, 150 pp, nouvelle édition revue et complétée, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, cartes, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 13)

CHACK (Paul).

Hoang-Tham, pirate.

Editions de France, 1933, in-12, 269 pp, 4 cartes dessinées par l'auteur, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, pièce de titre basane carmin, plats de couv. illustrée d'un sceau chinois rouge représentant le cachet du Dê Tham conservés (rel. de l'époque), bon état

L'histoire authentique, légèrement romancée, des Pavillons Noirs et de Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1912. Ouvrage écrit en grande partie à Hanoï.

CHACK (Paul).

Hoang-Tham, pirate.

Editions de France, 1933, in-12, 269 pp, 4 cartes dessinées par l'auteur, broché, couv. illustrée d'un sceau chinois rouge représentant le cachet du Dê Tham, bon état, envoi a.s.

L'histoire authentique, légèrement romancée, des Pavillons Noirs et de Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1912. Ouvrage écrit en grande partie à Hanoï. L'auteur, fameux écrivain de la mer ayant écrit de nombreux ouvrages sur les batailles navales, sera un des responsables pendant l'occupation de la Ligue antibolchévique, antimaçonnique et antisémite et sera fusillé en janvier 1945.

CHACK (Paul).

La Fin d'un pirate.

Editions de France, 1942, in-12, 150 pp, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, 2 cartes, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 23)

Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1912. L'auteur, fameux écrivain de la mer ayant écrit de nombreux ouvrages sur les batailles navales, sera un des responsables pendant l'occupation de la Ligue antibolchévique, antimaçonnique et antisémite et sera fusillé en janvier 1945.

CHACK (Paul).

Les Explorateurs.

Editions de France, 1942, in-12, 150 pp, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, qqs griffonnages au crayon bleu, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 17)

CHACK (Paul).

Marins à la bataille. Tome II : Le XIXe siècle et l'Indochine.

P., Editions du Gerfaut, 2001, in-12, 455 pp, llustrations de Léon Haffner, peintre de la Marine, broché, couv. illustrée, bon état

Le XIXe siècle : 1. La flotte introuvable ; 2. Trafalgar ; 3. Trente-huit ans d'esclavage ; 4. Vénus et Dumont d'Urville ; 5. Le voyage de la Coquille ; 6. L'enseigne Bisson ; 7. La frégate La Belle Poule – L'Indochine : 8. Pierre Poivre ; 9. Le commandant Rivière ; 10. Au temps de Courbet ; 11. Le pirate Hoang-Tham ; 12. Le Dé Tham soumis ; 13. Par le fer et par le poison ; 14. Le Dé Tham traqué ; 15. La mort du Dé Tham. — La partie sur l'Indochine contient l'histoire authentique, légèrement romancée, de Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1909. L'auteur, fameux écrivain de la mer ayant écrit de nombreux ouvrages sur les batailles navales, sera un des responsables pendant l'occupation de la Ligue antibolchévique, antimaçonnique et antisémite et sera fusillé en janvier 1945.

CHACK (Paul).

Patrouilles tragiques dans la nuit.

Editions de France, 1941, pt in-8°, 147 pp, nouvelle édition revue et complétée, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, cartes, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 2)

CHACK (Paul).

Petits navires, grandes luttes.

Editions de France, 1942, in-12, 152 pp, nouvelle édition revue et complétée, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, cartes, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 10)

CHACK (Paul).

Survivants prodigieux.

Editions de France, 1941, in-12, 150 pp, nouvelle édition revue et complétée par l'auteur et ornée de nouveaux dessins de L. Haffner, une carte, broché, couv. illustrée en couleurs par Léon Haffner, état correct (Coll. La Mer et notre Empire, 6)

CHANCELLOR (John).

Voiliers de John Chancellor.

Anthese, 1984, in-4° à l'italienne (37 x 28,5 cm), 80 pp, introduction de Austin Hawkins, abondamment illustré en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état

Le deuxième ouvrage de John Chancellor (1925-1984) réunit dix-huit tableaux, accompagnés de l'histoire des hommes et des navires qu'il peignait. Ses qualités artistiques combinées à des recherches approfondies ainsi que sa connaissance de la mer (il passa 30 ans dans la marine) font de son œuvre un document remarquable sur l'héritage maritime britannique.

CHARPENTIER (Louis).

D'Amblimont, chef d'escadre de Louis XIV.

Société d'Editions géographiques, maritimes et coloniales, 1928, in-8°, 116 pp, une gravure de la défaite de Ruyter en frontispice, pièces justificatives, broché, bon état

Claude Thomas Renart de Fuchsamberg, marquis d'Amblimont (1642-1700), fut un brillant chef d'escadre de Louis XIV. De 1669 à 1696, il a servi son Roi et son Pays, avec un courage qui ne s'est jamais démenti. Marin habile et infatigable, qui jamais ne fut pris, ni défait, il a exercé successivement dix-sept commandements à la mer, apportant à l'accomplissement de sa tâche toutes les qualités qu'il devait à son origine ardennaise. Chef d'escadre dans la Marine royale, il termine sa carrière gouverneur général des îles d'Amérique (Antilles françaises).

CHATELLE (Albert).

Petits bateaux... ... grands souvenirs.

P., Grandes Editions Françaises, 1946, gr. in-8°, 158 pp, 50 illustrations, reliure pleine toile noire de bibliothèque, dos lisse avec titres dorés, couv. illustrée en couleurs par Gustave Alaux conservée, C. de bibl., bon état

Le Soleil-Royal et M. de Tourville ; Le Jason et le Lys de du Guay-Trouin ; La Boudeuse de Bougainville ; Le Jouffroy d'Abbans, ancêtre des bateaux à vapeur ; Le vaisseau Le Vengeur du Peuple ; La Muiron, frégate de Bonaparte ; Le Sphinx et l'obélisque ; La frégate La Belle-Poule ; Le cuirassé Le Bouvet et l'amiral Guépratte ; Le Pourquoi-Pas ? du commandant Charcot.

CHATTERTON (E. Keble).

L'Aventure du “Koenigsberg”, août 1914- juillet 1915.

Payot, 1932, in-8°, 268 pp, traduit de l'anglais, 4 croquis et 15 photos hors texte, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec fleuron et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire, couv. conservées (rel. de l'époque signée Jean Duval), bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)

Le conflit mondial qui oppose les grandes puissances européennes à partir de 1914 touche logiquement l’Afrique de l’Est puisque deux des principaux protagonistes de la guerre sont présents dans la région. Les Anglais ont l’avantage de contrôler l’accès maritime. Ils massent leurs troupes sur les îles de Zanzibar et Pemba, et, au sud du Kenya, à Mombasa et Nairobi. Mais les Allemands vont opposer jusqu’à 1916 une résistance farouche et efficace. En septembre 1914, le croiseur léger Königsberg coule près de Zanzibar un important navire anglais, le Pegasus. Le navire allemand, pourchassé par la Royal Navy, se fait oublier en se cachant un peu plus au sud dans un delta de la rivière Ujiji. Il faudra 10 mois aux Britanniques pour le retrouver et en venir à bout...

CHATTERTON (E. Keble).

Les Bateaux-pièges (Q-Ships) contre les sous-marins allemands.

Payot, 1928, in-8°, 248 pp, traduit de l'anglais, 26 photos hors texte et 13 croquis dans le texte, broché, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)

Durant la Première Guerre, il n'existait que peu d'armes anti sous-marines pour détecter et attaquer les U-Boots. Parmi toutes les idées avait germée celle de les prendre au piège. Si on lui offrait une cible facile, trop petite pour justifier l'usage d'une torpille, il était probable que l’U-Boot ferait surface pour la détruire au canon. Le navire-Q pouvait alors dévoiler sa propre artillerie et couler l'imprudent. Sous ce vocable mystérieux de "Navires-Q", se cachent des bateaux-pièges (en anglais : "Q-ships"). Les Britanniques les mettront en œuvre dés 1915. Les Français les imiteront l'année suivante. Ce sont de petits navires, cargos ou voiliers, choisis pour leur aspect commun et qui ne doivent pas attirer l'attention. Les canons sont camouflés derrière des cloisons amovibles, simulant des superstructures. Précaution supplémentaire, leurs cales sont remplies de tonneaux vides, de poutres de bois ou autres matériaux susceptibles de leur permettre de flotter (et continuer même à combattre) s'ils venaient à être torpillés. En plus des canons, on rajoute des mitrailleuses pour tirer sur l'équipage du sous-marin et, en particulier sur les servants de son canon ou les officiers présents sur le kiosque. La technique choisie voit le "Q-ship" croiser sur une route utilisée par les navires marchands. Il est même prévu qu'il se déguise en neutre, arborant des couleurs de compagnies maritimes de ces pays. Il est simplement recommandé d'arborer le pavillon national réel avant d'ouvrir le feu. Attaqués par un U-Boot, ils doivent se comporter comme un marchand, obéissant sans discuter à l'ordre de stopper. S'il est sous le feu du sous-marin, une partie de l'équipage, en civil, doit simuler une évacuation précipitée, pendant que l'autre reste, cachée, auprès des canons. Quand le sous-marin est assez proche, les fausses cloisons sont rabattues pour permettre le tir des canons. Si c'est possible, le "Q-ship" cherche à éperonner son adversaire. Le premier succès date du 24 juillet 1915. Le “Prince Charles” coule l’U 36... Au long du conflit, 180 "Q-ships" auront été armés par les Britanniques. Lors de 150 engagements, ils couleront 14 U-Boots, revendiqueront des dommages causés à 60 autres, pour le prix de 27 "Q-ships" coulés. Il faut noter aussi que jusqu'à la fin du conflit, les britanniques nieront l'existence de tels navires. La crainte de rencontrer ces bateaux-pièges conduira les Allemands à minimiser les risques en torpillant désormais sans avertissement le cargo rencontré. — Lors du déclenchement du conflit, Edward Keble Chatterton (1878-1944) s'engage dans la Royal Naval Volunteer Reserve (R.N.V.R.). Il finira par commander une flottille de bateaux-pièges à Queenstown (côte sud-ouest de l'Irlande). En 1919, il quitte la Marine avec le grade de capitaine de corvette. Il a publié trois volumes de souvenirs sur ses années de guerre, dont celui-ci où il décrit le combat du “Prince-Charles”, un bateau-piège anglais, et du sous-marin allemand U36, qui avait pour mission de s'attaquer aux navires de guerre dans le secteur ouest des Hébrides.

CLERC-RAMPAL (G.).

Horizons d'autrefois. Souvenirs maritimes.

P., Chez l'Auteur, 1911, pt in-4°, 75 pp, une photo de la rade de Saint-Pierre (Martinique) en juin 1889, reliure pleine percaline crème à la bradel, pièce de titre basane noire, couv. conservée, bon état. Edition originale. Ouvrage tiré seulement à 100 exemplaires numérotés et signés par l'auteur. Rare

Mon premier yacht ; l'archipel des Saintes ; Saint-Pierre de la Martinique ; La Havane ; etc. Souvenirs des années 1888-1890 tirés à petit nombre par Georges Clerc-Rampal (1870-1958), capitaine au long cours, enseigne de vaisseau de réserve, yachtman. Il professait l’archéologie navale : ayant contribué là la publication en 1909 du catalogue raisonné du Musée de la Marine, il entra au musée comme attaché en 1912 sous la direction de Jean Destrem. Le Musée de la Marine était alors installé au Louvre, dans l’aile nord de la cour Carrée donnant sur la rue de Rivoli. Nommé conservateur adjoint en 1923, Il démissionna à la mort de Destrem en 1929 après la nomination d’un nouveau conservateur. Propriétaire du yacht Saint-Georges, il fut élu vice-président puis vice-président honoraire du Yacht-club de France.

Collectif.

DCN. De l'Arsenal à l'entreprise.

Textuel, 2003, in-12 à l'talienne, 96 pp, 84 photographies, la plupart en couleurs et à pleine page, cart. éditeur, bon état

Bel album de photos (très peu de texte) sur la Direction des Constructions Navales, regroupement des arsenaux navals militaires français, devenue une société commerciale « normale » (ou presque), détenue par l’État, en 2003. Au sommaire : Arpètes ; De père en fils ; Charles-de-Gaulle ; Au service des marines ; La Fayette ; Scorpène ; Au coeur des navires ; Furtivité ; Odyssée du futur.

Collectif.

Problèmes britanniques. Conférences organisées par la Société des anciens élèves et élèves de l'Ecole libre des sciences politiques.

Félix Alcan, 1936, in-12, 238 pp, broché, couv. lég. salie, bon état

Le problème naval (contre-amiral Decoux, vice-amiral Lacaze) ; Les transformations récentes de l'Empire britannique (André Siegfried, A. de Fleuriau) ; L'Irlande (J.-H. Ricard, Y.-M. Goblet) ; Le développement politique de l'Inde (Sir George Clerk, Sir Theodore Morison) ; La Grande-Bretagne et l'Europe (André Maurois, comte W. d'Ormesson).

Collectif.

Revue des Deux Mondes. XLIe année. - Seconde période. Tome 94.

P., Bureau de la Revue des Deux Mondes, 1871, fort in-8°, 912 pp, reliure demi-veau glacé fauve, dos à 4 faux-nerfs filetés, titre, tomaison et année dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état

Le Vingtième corps de l’armée de la Loire (Capitaine de vaisseau Th. Aube, Cdt de la 2e brigade) ; La Grèce et ses volontaires dans la guerre de 1870 (A. Mézières) ; Les Affaires de Chine et la question chinoise en 1871 depuis les massacres de 1870 (H. Blerzy) ; Le Budget de la république et les réformes financières (L. Bouchard) ; Les Honnêtes gens de Paris sous la commune (Émile Beaussire) ; Récits d’un soldat : une armée prisonnière de guerre (Amédée Achard) ; Les Explorations sous-marines (Gaston de Saporta) ; L’Exposition internationaie de Londres (René Ménard) ; La fin de la bohème. - Les influences littéraires dans les derniers événemens (E. Caro) ; Les Fusiliers-marins au siège de Paris, trois mois dans les tranchées (L. Louid-Lande) ; La Marine d’aujourd’hui. 1. La Flotte de la Mer-Noire (Vice-amiral Jurien de La Gravière) ; De la Forme du gouvernement dans les sociétés modernes, à propos de récentes publications (Émile de Laveleye) ; Souvenirs de la Roumélie. 1. Les communautés grecques et les paysans turcs (Albert Dumont) ; La Marine d’aujourd’hui. 2. L’amiral Bruat et le général Pélissier (Vice-amiral Jurien de La Gravière) ; L’Organisation de la justice dans l’antiquité et les temps modernes. 3. La justice royale au moyen âge (M. Fustel de Coulanges) ; Récits d’un soldat : une campagne devant Paris (Amédée Achard) ; Les Laboratoires scientifiques en France et à l’étranger (Fernand Papillon) ; L’Usine d’Essen et les canons Krupp (Louis Reybaud) ; De la forme du gouvernement dans les sociétés modernes. 2. La république et la monarchie constitionnelle (Émile de Laveleye) ; La Marine d’aujourd’hui. 3. La guerre d’Italie et les Institutions nécessaires (Vice-amiral Jurien de La Gravière) ; Le Monde byzantin : Le Sport et l’Hippodrome à Constantinople (Alfred Rambaud) ; Le Traité de Washington du 8 mai 1871 (Auguste Laugel) ; Souvenirs de la Roumélie. 2. Andrinople, l’administration d’une province turque (Albert Dumont) ; L’Éloquence politique et judiciaire à Athènes : Lysias, l’avocat athénien (George Perrot) ; Où en est la révolution française ? 1. Simples notes sur la situation actuelle (Émile Montégut).

CONTRERAS (Alonso de).

Les Aventures du Capitan Alonso de Contreras (1582-1633). Publiées par Jacques Boulenger.

Plon, 1933, pt in-8°, xviii-256 pp, 4 gravures hors texte, reliure demi-basane beige, dos à 3 larges nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. et dos conservés, papier lég. jauni, bon état (Coll. Nouvelle bibliothèque des voyages)

Alonso de Contreras a passé une partie de sa vie à courir la Méditerranée sur les galères de Malte ; il nous montre l'Espagne de son temps, le royaume de Naples, la Sicile, la Rome pontificale et sa verve, son talent sont si drus et si verts, qu'on a peine à quitter le livre. Il en est peu de plus captivant et plus haut en couleurs que ces souvenirs d'un soldat d'Espagne au début du XVIIe siècle. (Introduction).

CONTRERAS (Alonso de).

Les Aventures du Capitan Alonso de Contreras (1582-1633). Publiées par Jacques Boulenger.

Plon, 1933, pt in-8°, xviii-256 pp, 4 gravures hors texte, broché, papier lég. jauni, bon état (Coll. Nouvelle bibliothèque des voyages)

Alonso de Contreras a passé une partie de sa vie à courir la Méditerranée sur les galères de Malte ; il nous montre l'Espagne de son temps, le royaume de Naples, la Sicile, la Rome pontificale et sa verve, son talent sont si drus et si verts, qu'on a peine à quitter le livre. Il en est peu de plus captivant et plus haut en couleurs que ces souvenirs d'un soldat d'Espagne au début du XVIIe siècle. (Introduction).

COOK (Jacques).

Relation d'un voyage fait autour du Monde, dans les années 1769, 1770 & 1771. Par Jacques Cook, Commandant le Vaisseau du Roi l'Endéavour.

P., Chez Nyon, l'ainé, Mérigot, le jeune, 1789, in-8°, 259 pp, cartonnage plein papier crème, pièce de titre basane verte (rel. de l'époque), coins et coupes émoussés, intérieur propre, bon état (Relation des Voyages entrepris par ordre de Sa Majesté britannique, et successivement exécutés par le commodore Byron, le capitaine Carteret, le capitaine Wallis et le capitaine Cook, dans les vaisseaux le Dauphin, le Swallow et l'Endeavour. Traduite de l'anglois. T. V)

Premier voyage de James Cook. Table du tome 5 : I. Description de quelques Isles situées dans le voisinage d'Otahiti. Divers incidents qui nous arrivèrent. Spectacle dramatique et plusieirs particularités relatives aux coutumes et moeurs des habitants ; II. Passage d'Oteroah à la Nouvelle Zélande. Incidens qui survinrent lorsqu'on fut débarqué, et tandis que la vaisseau mouillait dans la baie de Pauvreté ; III. Description de la Baie de Pauvreté. Aspects du Pays adjacent. Traversée de-là au cap Turnagain et à Tolaga. Description du pays et de ses habitants. Plusieurs incidens qui nous arrivèrent sur cette partie de la côte ; IV. Traversée de la Baie de Tolaga à la Baie Mercure, dans la Nouvelle Zélande. Plusieurs incidens qui nous arrivèrent à bord et à terre. Description de plusieurs vues du pays, ainsi que des Heppahs ou villages fortifiés des habitants ; V. Traversée de la baie de Mercure à la Baie des Isles. Expédition le long de la rivière Tamise. Description des indiens qui habitent ses bords. Beau bois de charpente qui y croit. Plusieurs entrevues avec les naturels du pays en diffèrentes partie de la côte. Combat contre eux sur une des isles ; VI. Traversée des la Baies des Isles au canal de la Reine Charlotte, en tournant le cap Nord. Description de cette partie de la côte ; VII. Séjour dans le canal de la Reine Charlotte. Passage à travers le détroit qui sépare les deux isles, et retour au Cap Turnagain. Horrible coutume des habitans. Mélodie remarquable des oiseaux. Visite faite à un hippah, et plusieurs autres particularités.

COOK (Jacques).

Relation d'un voyage fait autour du Monde, dans les années 1769, 1770 & 1771. Par Jacques Cook, Commandant le Vaisseau du Roi l'Endéavour.

P., Chez Nyon, l'ainé, Mérigot, le jeune, 1789, in-8°, 231 pp, cartonnage plein papier crème, pièce de titre basane verte (rel. de l'époque), coins et coupes émoussés, intérieur propre, bon état (Relation des Voyages entrepris par ordre de Sa Majesté britannique, et successivement exécutés par le commodore Byron, le capitaine Carteret, le capitaine Wallis et le capitaine Cook, dans les vaisseaux le Dauphin, le Swallow et l'Endeavour. Traduite de l'anglois. T. VII)

Premier voyage de James Cook. Le tome VII comprend : La traversée de la Baie de la Trinité à la Rivière Endéavour, la Nouvelle-Galles (Australie), la Nouvelle-Guinée, l'Ile de Savu.

CORDON (Florian).

Les Invalides de la Marine, une institution sociale sous Louis XIV. Son histoire, de Colbert à nos jours.

P., Société d'Editions géographiques, maritimes et coloniales, 1950, in-8°, 254 pp, broché, bon état

Sur l'assistance aux gens de mer. — "Expliquer les caractères originels, puis les enrichissements successifs, tant de la pension elle-même que de l'Etablissement des Invalides de la Marine, c'est définir l'attitude que les divers gouvernements de notre pays ont été amenés, par l'évolution des idées et des faits, à prendre envers les navigateurs de nos côtes. La petite histoire d'une Caisse dont l'existence est totalement ignorée de la masse des Français reflète ainsi de près l'histoire maritime, et par l'intermédiaire de celle-ci, l'histoire générale. Le sujet traité est à maints égards aride, presque hermétique ; il ne laisse pas cependant de présenter quelque attrait pour l'historien." (Préface)

CORDON (Florian).

Les Invalides de la Marine, une institution sociale sous Louis XIV. Son histoire, de Colbert à nos jours.

P., Société d'Editions géographiques, maritimes et coloniales, s.d., in-8°, 254 pp, broché, bon état. Réimpression de l'édition de 1950

Sur l'assistance aux gens de mer. — "Expliquer les caractères originels, puis les enrichissements successifs, tant de la pension elle-même que de l'Etablissement des Invalides de la Marine, c'est définir l'attitude que les divers gouvernements de notre pays ont été amenés, par l'évolution des idées et des faits, à prendre envers les navigateurs de nos côtes. La petite histoire d'une Caisse dont l'existence est totalement ignorée de la masse des Français reflète ainsi de près l'histoire maritime, et par l'intermédiaire de celle-ci, l'histoire générale. Le sujet traité est à maints égards aride, presque hermétique ; il ne laisse pas cependant de présenter quelque attrait pour l'historien." (Préface)

COREDO (René).

Mataf, maton, flic.

P., La Pensée universelle, 1989 in-8°, 212 pp, broché, bon état

La vie professionnelle d'un mataf (marin), maton (surveillant d'administration pénitentiaire), et d'un flic (gardien de la paix. De la guerre d'Indochine à celle de l'Algérie, en passant par Madagascar, le témoignage d’un retraité ayant été tour à tour marin, surveillant pénitentiaire et gardien de la paix. Il raconte le fonctionnement de ces milieux professionnels et son ressenti personnel à l’égard de son expérience, évoquant son passage à la maison centrale de Nîmes ou au bagne de Cayenne, mais aussi ses idées à l'égard du racisme et de mai 1968...

CORNELISSEN (Peter).

Un croiseur dans la révolution, août 1918 - juin 1919.

Payot, 1932, in-8°, 182 pp, traduit de l'allemand par R. Jouan, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec pièce de titre basane noire et fleuron doré (rel. de l'époque signée Jean Duval), bon état (Coll. de Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)

L'auteur était officier à bord du croiseur mouilleur de mines Bremse.

CRAS (Hervé).

L'Armistice de juin 1940 et la crise franco-britannique. Texte établi d'après les Archives de la Marine et rédigé par Monsieur Hervé Cras, Officier archiviste de la Section Historique.

Vincennes, Service Historique de la Marine, 1959 in-4°, 227 pp, reliure demi-toile bordeaux de l'éditeur, bon état. Rare

CUNLIFFE (Tom)(dir.).

Pilotes : Le pilotage au temps de la voile et des avirons. Tome 1 : Les Goélettes anglaises et américaines.

Le Chasse-Marée/Maritime Life and Traditions, 2001, in-4°, 343 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Comme les yachts, les bateaux-pilotes, soumis à une rude concurrence, sont taillés pour la marche. Mais les qualités nautiques que la pratique du pilotage hauturier exige d'eux sont sans commune mesure avec celle des bateaux de plaisance, car ils doivent être capables de sortir par tous les temps et d'étaler - sans fatiguer leur équipage - les coups de vent les plus durs rencontrés au large. Mieux encore, ces splendides machines devaient pouvoir être ramenées au port par un équipage réduit à l'extrême : c'est dire que les gréements avaient atteint la perfection dans la simplicité. Confrontés en permanence à des manoeuvres périlleuses ou à des fortunes de mer, les hommes du pilotage étaient pour la plupart des marins d'élite. Il n'était que temps que justice leur soit rendue grâce à une série d'ouvrages de fond magnifiquement illustrés et documentés. En matière d'architecture navale, et compte tenu des contraintes de leur métier, l'étude des bateaux-pilotes est la plus enrichissante qui soit. La documentation qui les caractérise (plans, demi-coques, tableaux) est particulièrement abondante. Et pourtant, à part quelques fameuses exceptions, ces navires et ces marins remarquables restent dans l'ensemble très mal connus ; les publications les concernant sont rares et dispersées. Après avoir fait resurgir du passé la mémoire des flottes de pêche et de commerce, Le Chasse-Marée se devait donc de consacrer une nouvelle série d'ouvrages de fond à ces hommes et ces voiliers d'exception. Pour cela, les meilleurs historiens locaux du pilotage ont été contactés dans la plupart des grands ports du monde. Et pour mettre en perspective cette histoire érudite et passionnante - documenté comme une thèse, l'ouvrage se lit comme un roman d'aventures -, c'est Tom Cunliffe qui a été choisi comme "chef-pilote". A la fois marin et chercheur, il est sans conteste le meilleur connaisseur mondial du sujet ; il a navigué vingt ans sur le cotre-pilote de Bristol 'Hirta', et connaît la plupart des anciens bateaux-pilotes encore existants en Amérique du Nord et en Europe. Tome 1. Les bateaux-pilotes les plus élégants et les plus prestigieux : Ce premier volume de la série, fruit de six années de travail acharné, révèle pour la première fois l'histoire des prestigieuses goélettes anglo-saxonnes, des premiers pilot-boats forceurs de blocus de Virginie au temps de la guerre d'Indépendance, aux grands coureurs de New York, dessinés par George Steers, l'architecte d'America.

DARVILLE (William).

Le navire-fantôme. Voyage du Van-Diémen, navire hollandais, dans une île d'anthropophages. Par William d'Arville. (Roman).

Limoges, Eugène Ardant, s.d. (1885), in-8°, 144 pp, cart. plein papier rouge, frises d'encadrement noires et médaillon noir et or sur les plats (rel. de l'éditeur), un mors fendu, état correct

DECOUX (Amiral).

Sillages dans les Mers du Sud.

Plon, 1953, in-8°, iii-402 pp, 14 gravures et photos hors texte dont le frontispice (la reine Marautaaroa, 1860-1935, épouse de Pomaré V, dernière souveraine de Tahiti), 4 cartes dans le texte et une carte dépliante hors texte, reliure pleine basane noire, dos à 3 doubles nerfs, titres dorés (rel. de l'époque), bon état

"L'amiral Decoux, après avoir indiqué ses titres à écrire de l'Océanie, du fait de deux campagnes à vingt ans de distance (la première à bord du Protet, puis du Catinat en 1905-1906, la seconde en 1925-1927 comme commandant de l'aviso Cassiopée) énumère les pays visités : la presque totalité des îles du Pacifique, possessions françaises ou britanniques ou pays sous tutelle. (...) L'amiral évoque successivement ses escales à Nouméa, à Tahiti et San Francisco. Il trace avec verve les portraits des commandants de l'époque et décrit les moeurs rudes d'autrefois. (...) L'amiral évoque ses réceptions par la dernière reine Pomaré, dans son bungalow à Papeete ou à Paris. La fière allure de cette princesse et son air de majesté ont beaucoup impressionné l'auteur. Le chapitre suivant traite de la plonge des perles dans l'archipel des Tuamotu. (...). Se reportant à l'hiver austral 1926, l'amiral Decoux raconte sa rencontre avec le Firecrest d'Alain Gerbault, et l'aide qu'il a pu apporter à ce yacht dont la quille avait été arrachée à la suite d'un échouage sur le corail du lagon, à Uvea. Les commentaires de l'amiral sur le célèbre navigateur sont mitigés. (...) Les peintres de l'île, Paul Gauguin et Octave Morillot, sont les figures du chapitre suivant..." (P. Cousot, Journal de la Société des océanistes, 1953)

DECOUX (Jean).

Adieu Marine. Borda, 1901 – Gouvernement Général de l'Indochine, 1945.

Plon, 1957, in-8°, iv-412 pp, 5 cartes, un document en fac-similé et 9 photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier). On joint un article de l'amiral Decoux sur le coup de force du 9 mars 1945 et une mise au point du général Catroux en réponse aux “allégations” de Decoux (“Le Monde”, 8 septembre 1949)

Mémoires de l'Amiral Decoux sur sa carrière d'officier de marine de 1901 à 1947. Jean Decoux a commencé sa carrière navale à 17 ans, en 1901, à bord du navire-école le “Borda”, il est enseigne de vaisseau sur le croiseur “Dessaix” lorsque celui-ci participe aux premières opérations de la campagne du Maroc en 1907. La même année, il est nommé second du sous-marin “Thon”. En 1911-1912, il participe avec la canonnière “Surprise” à la campagne de guerre au Maroc. Pendant la Première Guerre, il commande le sous-marin “Volta” puis la canonnière d'escorte “Gracieuse”. Il participe ensuite à la campagne du Levant, commande un croiseur puis une division de croiseurs et, en 1939, est commandant en chef des Forces navales françaises en Extrême-Orient. La période durant laquelle il fut à la tête de l'Indochine n'est traitée ici qu'en 4 pages.

DECOUX (Jean).

Adieu Marine. Borda, 1901 – Gouvernement Général de l'Indochine, 1945.

Plon, 1957, in-8°, iv-412 pp, 5 cartes, un document en fac-similé et 9 photos hors texte, broché, couv. illustrée, état correct. Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.

Mémoires de l'Amiral Decoux sur sa carrière d'officier de marine de 1901 à 1947. Jean Decoux a commencé sa carrière navale à 17 ans, en 1901, à bord du navire-école le “Borda”, il est enseigne de vaisseau sur le croiseur “Dessaix” lorsque celui-ci participe aux premières opérations de la campagne du Maroc en 1907. La même année, il est nommé second du sous-marin “Thon”. En 1911-1912, il participe avec la canonnière “Surprise” à la campagne de guerre au Maroc. Pendant la Première Guerre, il commande le sous-marin “Volta” puis la canonnière d'escorte “Gracieuse”. Il participe ensuite à la campagne du Levant, commande un croiseur puis une division de croiseurs et, en 1939, est commandant en chef des Forces navales françaises en Extrême-Orient. La période durant laquelle il fut à la tête de l'Indochine n'est traitée ici qu'en 4 pages.

[DEFOE, Daniel].

Histoire des Pirates anglais du Capitaine Charles Johnson.

P., Club du meilleur livre, 1956, in-8°, (iv)-252 pp, avec une préface de Pierre Mac Orlan, 6 gravures et cartes hors texte, 2 cartes anciennes sur les gardes, biblio, reliure toile carmin avec une vignette noire contrecollée, rhodoïd (rel. de l'éditeur), édition hors commerce numérotée sur alfa Cellunaf, bon état

Traduit de l’anglais sur l’édition de 1774 avec La Vie et les aventures de deux femmes pirates Marie Read et Anne Bonny ; c'est sous le pseudonyme de Charles Johnson que Daniel Defoe fit paraître son "Histoire générale des plus fameux pirates" (1724-1728).

DELAGE (Edmond).

Le Drame du Jutland. Avec cartes et plans.

Grasset, 1929, in-12, 233 pp, 8 cartes et plans, reliure demi-toile noire, pièce de titre basane havane, dos lisse avec fleuron, date et double filet dorés en queue, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état

La bataille du Jutland – ou, comme les Allemands l'appellent, du Skagerrak, – est un des grands drames de la guerre de 1914. Il ne dura que quelques heures, mais par la valeur de l'enjeu, il égale la Marne, Verdun... (Avant-propos)

DELAGE (Edmond).

Le Drame du Jutland. Avec cartes et plans.

Grasset, 1929, in-12, 235 pp, 8 plans et cartes, broché, bon état

La bataille du Jutland – ou, comme les Allemands l'appellent, du Skagerrak, – est un des grands drames de la guerre de 1914. Il ne dura que quelques heures, mais par la valeur de l'enjeu, il égale la Marne, Verdun... (Avant-propos)

DELUMEAU (Jean) et collaborateurs.

Le Mouvement du port de Saint-Malo, 1681-1720. Bilan statistique.

P., Klincksieck, 1966, gr. in-8°, xiv-297 pp, 2 pl. et 8 cartes hors texte, 10 graphiques, broché, bon état, envoi a.s. de Jean Delumeau

Etude statistique (par bateaux et par tonnage) du traffic malouin dans la zone de petit commerce (proximité), avec le reste de la France et avec les pays étrangers. — "Résultat du travail systématiquement mené à l'Institut de Recherches Historiques de Rennes par J. Delumeau et ses élèves, le bilan du commerce malouin pendant les quarante années de tournant du grand siècle a nécessité l'élaboration et le traitement de 71.000 fiches représentant chacune un mouvement de navire à l'entrée ou à la sortie du port. Ce trafic est divisé en trois régions géographiques : le petit cabotage, de Caen à l'estuaire de la Vilaine ; le reste de la France ; l'étranger. On note, sur le plan armoricain, la relative importance de petits ports, qui, aujourd'hui ne font plus de commerce. Certaines années, Carteret envoya 70 bateaux à Saint-Malo, Portbail : 28, le Groin-du-sud (près de l'embouchure de la Sée) plus de 100, de même que le Pas-au-Bœuf, aujourd'hui colmaté, près de Pontorson, Erquy : 30. On enregistre même des trafics épisodiques (pas tous les ans) à Barfleur, aux Chausey, au Bec d'Andaine, à Saint-Briac, à Hillion, à Saint-Pol, ù Pénerf. On voit combien la vie commerciale sur la côte bretonne était beaucoup plus diluée qu'aujourd'hui. Sur le plan international, on note les effets désastreux des guerres de la ligue d'Augsbourg et de Succession d'Espagne, qui, malgré la faible compensation des bénéfices de la « course » et bien qu'ayant augmenté les revenus de certains armateurs, portèrent un coup décisif au rôle de Saint-Malo en France : si ce port resta encore actif jusqu'à la Révolution il ne retrouva pas la place éminente qu'il avait occupée au XVIIe siècle." (A. Meynier, Norois, 1967)