Cryptonymie. Le verbier de l'Homme aux loups, précédé de Fors, par Jacques Derrida.
Aubier-Flammarion, 1976, in-8°, 252 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La Philosophie en effet). Edition originale, prière d'insérer joint (par Jacques Derrida, 4 pp)
Humanités.
PUF, 1960, in-12, 220 pp, notice bibliographique, reliure pleine percaline olive, ex-libris manuscrit sur une garde. Edition sur grand papier, un des 60 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma Navarre.
Suite à Mars. II. Echec de la force.
Gallimard, 1939, in-12, 316 pp, Edition originale sur papier d'édition
Correspondance avec Elie et Florence Halévy. Préface et notes par Jeanne Michel-Alexandre.
Gallimard, 1958, in-8°, 467 pp, 2 photos hors texte, index, broché, bon état. Edition originale, un des 58 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier
Plus de 350 lettres adressées par Alain à Elie Halévy de 1892 à 1918. — Voici plus de trois cent cinquante lettres d'Alain, écrites au cours de près de cinquante années d'amitié inaltérable. Il n'est guère de sujet, grand ou petit, de préoccupation philosophique, politique, historique, pédagogique, personnelle, qui n'y soit abordé... Alain écrivait à Halévy : «J'aurais bien volontiers un discours de quelques jours et de quelques nuits avec toi. Réellement, je ne vois pas une autre créature de qui je puisse penser une chose pareille.» Les éditeurs déplorent à propos de ce livre une double carence. La première est l'absence des lettres d'Élie Halévy à Alain, détruites pendant la guerre de 1939, à l'exception de quatre ou cinq. La seconde est l'espèce d'oubli où est tombé l'ami d'Alain. «Le nom d'Alain est devenu célèbre, écrivent-ils, mais devant ce livre beaucoup ne seront pas sans se demander : qui donc a été Élie Halévy?» On répond à cette question en consacrant une part de l'introduction à ÉIie Halévy, puis en plaçant en guise de préface quelques fragments de son Journal d'adolescence, et en appendice un certain nombre de ses lettres à d'autres de ses amis qu'Alain. Par ce travail de restauration littéraire, Élie Halévy est présent en ce livre. Mais il l'est surtout grâce au contact si direct et si fort entre les deux amis, qui permet souvent, à travers les lettres d'Alain, de deviner questions et réponses et d'entendre presque la voix de celui à qui elles sont destinées. On découvrira ici un peu de ce comportement quotidien d'Alain, quelques-unes de ses réactions aux événements privés qu'il a exclues délibérément de l'Histoire de mes pensées par le refus de «se raconter». Plus profondément, ce livre s'offre comme un puissant témoignage sur deux hommes pensants, deux hommes que leur grandeur a faits, malgré tant de différences, également solitaires et secrets... — "Cette correspondance contient principalement des lettres d'Alain, presque toutes les lettres d'Elie Halévy ayant disparu. Jusqu'à 1914 (pp. 25-138). il est surtout question de philosophie. Pendant la période de guerre (pp. 138-258). le canonnier Alain décrit minutieusement sa vie ; il s'indigne contre Barrés, et les aumôniers galonnés, il apprécie peu la hiérarchie militaire, voit dans “Le Feu” de Barbusse un « livre d'officier ». et écrit : « Le mal le plus sensible à la guerre, c'est l'esclavage ». Ouant aux textes allant de 1918 à 1937, date de la mort d'Halévy (pp. 258-317), ils ne manifestent pas tous une éqale clairvoyance. C'est ainsi au'Alain écrit le 2 mai 1936 : « Je ne cesse de demander ce colmataqe à l'Ouest (sic) selon la liqne belge et française, ligne que l'on oeut rendre inviolable (par la fragilité propre aux colonnes motorisées) ». De Blum il dit : « J'aimerais mieux un Combes, mais i'aime bien Blum et ses collaborateurs: tous ils me semblent naïfs et propres »." (Revue française de science politique, 1958)
Qu'en est-il du nihilisme ? ou : style de vie, de mort, de pensée.
P., Aletheia, 1966, gr. in-8°, 112 pp, broché, 4 lignes soulignées sur une page, bon état
Etudes de Kostas Axelos, François Châtelet, Jean-Pierre Cotten, Jean-Claude Quirin, Jean-Michel Rey, Georges Sebbag, Pierre Verstraeten (sur Lucien Sebag), textes de Francine Combelle, poèmes d'Edwin Guerard.
Histoire de la philosophie occulte. Gnose. Kabbale. Arithmosophie. Alchimie. Arts divinatoires. Médecine hermétique. Exploration de l'invisible. Magie sexuelle.
P., Seghers, 1983, gr. in-8°, 390 pp, index, broché, bon état. Edition originale
La philosophie occulte unit l'ésotérisme, transmission de la tradition qui est au coeur secret des grandes religions, et l'occultisme, théorie générale des vertus secrètes des choses. Cette quête a pris des formes diverses selon les lieux et les époques : gnose, kabbale, alchimie, médecine universelle, mais elle se fonde toujours sur les mêmes bases et transmet ses secrets de génération en génération. S'appuyant sur une documentation de première main – anciens manuscrits de magie, traités métaphysiques, manuels de l'Inquisition, minutes de procès de sorcellerie –, ce livre offre, depuis les temps antiques jusqu'au monde moderne, les moyens de s'orienter dans le labyrinthe de ces doctrines mystérieuses.
« Future » ou « no future » ?.
Editions du Panthéon, 2001, in-8°, 220 pp,
Pour Marx.
Maspero, 1973, in-8°, 258 pp,
Politique d'Aristote. Traduite du grec, avec des notes et des éclaircissements, par Charles Millon. On a joint à cet ouvrage une notice sur Aristote et sur ses Ecrits ; une liste chronologique des éditions de ses Oeuvres ; plusieurs Extraits de Platon, et les deux Traités des Xénophon sur les républiques de Sparte et d'Athènes.
Artaud, 1803, 3 vol. gr. in-12, cxxvj-287-384-403 pp, un portrait en frontispice, reliure modeste dos et coins demi-toile bleue, bon état
Politique. Livres I et II. Texte établi et traduit par Jean Aubonnet.
Les Belles Lettres, 1960, in-8°, ccvi-261 pp, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos uniformément passé, un mors recollé, bon état (Coll. Budé). Texte grec et traduction française en regard
"Début d'une édition critique (texte et traduction) de “La politique” d'Aristote, dont le besoin se faisait cruellement sentir. L'introduction de deux cents pages, due au traducteur, constitue un véritable ouvrage qui examine successivement la place de “La politique” dans la vie et l'oeuvre d'Aristote, la composition et la date de “La politique” (il soutient avec raison, semble t-il, l'unité de sa composition et la valeur de l'ordre traditionnel des livres), enfin le destin de l'oeuvre : la place de “La politique” dans l'histoire des idées, ce qui lui permet d'esquisser un véritable tableau de l'histoire de la pensée politique." (Revue française de science politique, 1961)
La Vision de Paul Tillich.
Aubier, 1971, in-8°, 315 pp, broché, bon état
Oeuvres philosophiques. Nouvelle édition collationnée sur les meilleurs textes et précédée d'une introduction par Jules Simon.
P., Charpentier, 1843, in-12, xli-563 pp, reliure demi-veau vert bouteille, dos à 4 faux-nerfs guillochés, fleurons dorés et palette en queue, titres dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, un mors faible, bon état
Les Frontaliers du Néant.
Editions de Flore, 1949, in-12, 171 pp, broché, bon état
Avant Descartes. – Descartes avant la « Méthode ». – Descartes après la « Méthode ». – Après Descartes. — "Dieu, le plus grand des mystères, ne sera jamais objet de science, c'est entendu, pas plus qu'il ne sera jamais définissable entièrement par la raison. Mais ne peut-on pas, tout au moins, approcher un peu de ce mystère, préciser où il se situe et par quels chemins d'accès, s'il existe, il vient jusqu'à nous ? A défaut du numérateur, ne pourrait-on préciser quel est le dénominateur ? L'auteur de ces lignes a, dans un livre antérieur, “les Frontaliers du Néant”, déjà quelque peu esquissé la solution de ce problème, qui ne porte certes pas sur l'essentiel des questions posées par Dieu, mais tout au plus sur certaines de leurs données..." (Robert Aron, “Ce que je crois”, 1955)
La formation de l'esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective.
Vrin, 1980, in-8°, 256 pp, index (Bibliothèque des textes philosophiques)
Le Nouvel esprit scientifique.
PUF, 1968, in-12, 181 pp, manque la page de faux-titre, broché, bon état
"Saisir la pensée scientifique contemporaine dans sa dialectique et en montrer ainsi la nouveauté essentielle, tel est le but philosophique de ce petit livre." Cette phrase de Gaston Bachelard donne l'ambition du projet. En prenant pour modèle la révolution axiomatique des géométries non-euclidiennes, Bachelard démontre dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1934 la nouveauté des théories physiques contemporaines – théorie de la relativité restreinte et générale et mécanique quantique. Celles-ci ont modifié les bases du savoir et rompu avec les représentations classiques. Bachelard en induit la nécessité de réviser en profondeur nos conceptions métaphysiques et les images qui s'y rattachent. Il analyse ainsi comment la relativité einsteinienne transforme les notions de temps et d'espace et la microphysique périme la notion de "chose". A la lumière de ses analyses, la méthode scientifique apparaît comme "non-cartésienne", c'est-à-dire qu'elle ne s'appuie plus sur un fondement absolu et des idées simples mais consiste, au contraire, à réviser constamment ses hypothèses pour mieux épouser la complexité des phénomènes.
Le Nouvel esprit scientifique.
PUF, 1968, in-12, 183 pp, broché, mque la page de faux-titre, bon état
"Saisir la pensée scientifique contemporaine dans sa dialectique et en montrer ainsi la nouveauté essentielle, tel est le but philosophique de ce petit livre." Cette phrase de Gaston Bachelard donne l'ambition du projet. En prenant pour modèle la révolution axiomatique des géométries non-euclidiennes, Bachelard démontre dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1934 la nouveauté des théories physiques contemporaines – théorie de la relativité restreinte et générale et mécanique quantique. Celles-ci ont modifié les bases du savoir et rompu avec les représentations classiques. Bachelard en induit la nécessité de réviser en profondeur nos conceptions métaphysiques et les images qui s'y rattachent. Il analyse ainsi comment la relativité einsteinienne transforme les notions de temps et d'espace et la microphysique périme la notion de "chose". A la lumière de ses analyses, la méthode scientifique apparaît comme "non-cartésienne", c'est-à-dire qu'elle ne s'appuie plus sur un fondement absolu et des idées simples mais consiste, au contraire, à réviser constamment ses hypothèses pour mieux épouser la complexité des phénomènes.
Advancement of Learning and Novum Organum. With a special introduction by James Edward Creighton.
New York, The Colonial Press, 1900, gr. in-8°, xii-476 pp, 5 pl. hors texte dont un portrait de Bacon en frontispice, reliure toile rouge éditeur
La transmission de la philosophie grecque au monde arabe.
P., Vrin, 1968, gr. in-8°, 199 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Etudes de philosophie médiévale). Peu courant
Cet ouvrage retrace l’historique de la transmission des textes grecs dans les pays du monde arabe, de leur traduction et fait une liste de certaines oeuvres perdues en grec et retrouvées en arabe. L’auteur propose ainsi des traductions françaises de Proclus ou encore d’Alexandre d’Aphrodise.
Anthropologie politique.
PUF, 1969, in-12, 237 pp, broché, bon état (Coll. Le sociologue)
Les Moralistes français au dix-huitième siècle.
Germer-Baillière, 1873, in-12, vii-234 pp, reliure demi-chagrin bleu, dos à, 5 nerfs, titres dorés, signet (rel. de l'époque), bon état
Jules Barni, professeur à l'académie de Genève, a introduit et traduit Fichte et les œuvres complètes de Kant en français.
Fragments d'un discours amoureux.
Seuil, 1977, in-8°, 280 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. “Tel Quel”). Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers
S'abîmer Absence Adorable Affirmation Altération Angoisse Annulation Ascèse Atopos Attente Cacher Casés Catastrophe Circoncire Coeur Comblement Compassion Comprendre Conduire Connivence Contacts Contingences Corps Déclaration Dédicace Démons Dépendance Dépense Déréalité Drame Ecorché Ecrire Errance Etreinte Exil Fâcheux Fading Fautes Fête Fou Gêne Gravida Habit Identification Image Inconnaissable Induction Informateur Insupportable Issues Jalousie Je-t-aime Langueur Lettre Loquèle Magie Monstrueux Mutismes nuages Nuit Objets Obscène Pleurer Potin Pourquoi Ravissement Regretté Rencontre Retentissement Réveil Scène Seul Signe Souvenir Suicide Tel Tendresse Union Vérité Vouloir-saisir
Sur Racine.
Seuil, 1971, in-8°, 167 pp,
Vivre avec Fourier.
dans Critique n° 281, octobre 1970, in-8°, 24 pp, (sur 96). Longue étude sur Fourier à l'occasion de l'édition de ses Œuvres complètes (1967).
Lamarck ou le mythe du précurseur.
Seuil, 1979, in-8°, 186 pp, un portrait, biblio, broché, couv. illustré, bon état
Saint Jean de la Croix et le problème de l'expérience mystique. (Thèse).
Félix Alcan, 1931, in-4°, xxix-740 pp, 2e édition revue et augmentée, biblio, index, broché, dos recollé avec manque, état correct (Coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine)
Les textes ; La vie ; La relation de l'expérience à la doctrine ; La synthèse doctrinale. — 2e édition revue et augmentée, notamment d'une préface de 21 pp où l'auteur s'explique sur son projet et répond aux critiques qui lui ont été adressées (la première édition est de 1924). Jean Baruzi (1881-1953) est un historien des religions et un philosophe français. Spécialiste de Leibniz, Paul de Tarse, Angelus Silesius et Jean de la Croix, il fut nommé professeur au Collège de France en 1933-1934, reprenant la chaire d’« Histoire des religions » à la suite d’Alfred Loisy, dont il était le suppléant depuis 1925. — "Grâce au beau livre de M. Jean Baruzi, les études espagnoles contractent vis-à-vis de la philosophie une dette d'importance exceptionnelle : car c'est une thèse de philosophie que ce gros in-octavo... Dès les premières lignes de la préface, dès le litre même, l'Espagne est dépassée : un problème général est posé. Mais l'auteur s'est établi si solidement en Espagne, il est parti d'une si scrupuleuse étude des textes, d'une enquête si exigeante sur le milieu historique, que sa synthèse, touchant une des plus hautes manifestations du génie espagnol, offre aux hispanistes des richesses qu'il faut ici inventorier. (...) Jean de la Croix est pris dans ce livre comme un cas extrême, un cas limite ; comme un point de vue dominant sur le mysticisme chrétien. (...) Ce livre de philosophe et d'artiste pourrait donner une précieuse leçon à bien des érudits. L'ouvrage, après avoir été lu, pourra être consulté, et quiconque voudra aborder à son tour un des problèmes qu'il touche, sera guidé vers les sources. Avons-nous assez fait deviner, par une analyse sommaire de son contenu, l'héroïque effort qui fait la beauté du livre ?" (Marcel Bataillon, Bulletin Hispanique, 1925)
Le Souci de Sincérité.
Gallimard, 1944, in-12, 208 pp, broché, bon état (Coll. La Jeune philosophie). Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
"L'auteur ouvre et conclut son intéressant essai par cette affirmation : « Qu'est-ce que la sincérité ? Il est peu d'idées plus confuses. » Il montre qu'elle n'est pas le simple naturel ; qu'elle n'est pas toute dans la véridicité ; il l'accepte avec ses incertitudes, et y voit « une conduite d'échec ». Si le moi ne peut plus être conçu comme une substance donnée ou comme une nature immobile en ses traits constitutifs, s'il est mobile et évoluant, la sincérité sera toujours, en partie au moins, effort pour se construire soi-même et se faire être ce qu'on voudrait être : c'est-à-dire qu'elle exprime un certain idéal du moi qu'il tâche de mériter. C'est pour cela que le souci de sincérité parait se former surtout pendant l'adolescence, dans « la dernière étape de socialisation » ; c'est pour cela encore qu'on peut y voir « une sorte de conduite affectivo-magique » à l'égard du monde des adultes : « il s'agit d'enchanter ce monde, de se le rendre favorable ». En somme, c'est à l'aide du sens esthétique du mot, – au sens où l'on parle de la sincérité d'un écrivain, c'est-à-dire de l'effort par lequel celui-ci s'exprime et se dégage tel qu'il voudrait être, – que l'auteur essaye de délimiter son sens moral. La sincérité consisterait ainsi à chercher un acte d'accord de soi avec soi-même, de soi avec ses modes expressifs, et cet acte d'accord est une chance qu'on provoque et qu'il faut attendre : « au fond, c'est une trouvaille esthétique » (p. 207). Par là, M. Belaval en vient à accuser ce souci d'aboutir à l'inaction..." (Revue de métaphysique et de morale, juillet 1944)
L'enfant instable. Problème clinique individuel, problème social.
PUF, 1951, in-12, 144 pp, biblio, C. de bibl. (Coll. Paideia)
Du style d'idées. Réflexions sur la pensée. Sa nature - Ses réalisations - Sa valeur morale.
Gallimard, 1948, in-8°, 215 pp, broché, bon état
Le Bergsonisme ou une Philosophie de la Mobilité.
P., Mercure de France, 1917, in-12, 134 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état
Sur le succès du Bergsonisme. Précédé d'une réponse aux défenseurs de la doctrine.
P., Mercure de France, 1914, in-12, 249 pp, deuxième édition, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état, exemplaire numéroté
Les Sources et le sens du communisme russe.
Gallimard, 1951, in-12, 250 pp, traduit du russe, broché, bon état (Coll. Les Essais, VIII)
Berdiaev (1874-1948) a approché le bolchevisme dans un grand nombre d’ouvrages, dont certains sont spécialement consacrés à ce sujet. Parmi ces derniers, on trouve notamment son recueil d’essais, “Un Nouveau Moyen Âge” (1924), son article « Vérité et mensonge du communisme » (1931) et son livre “Les Sources et le sens du communisme russe”, conçu en 1933, écrit en 1935, publié d’abord en 1937 en anglais et en allemand, puis en 1938 en français et en 1955 en russe. Malgré l’attitude critique de Berdiaev envers la démocratie bourgeoise, Lénine le qualifiait de « nouveau philosophe de la démocratie bourgeoise » et de représentant de « l’intelligentsia bourgeoise et libérale ». — "... C'est en connaissance de cause que Nicolas Berdiaev exposera en 1937 les “Sources et le sens du communisme russe”. Arrêté et déporté par les tsars, il était, en 1917, du côté de la Révolution. Mais, profondément chrétien, il sera accusé d'activités contre-révolutionnaires, arrêté par la Tchéka et expulsé en 1922. Sa pensée est ce qu'il appelle une « philosophie prophétique ». Du début jusqu'à la fin, le pathos de Berdiaev a été celui d'un Russe. Le problème des rapports entre l'Orient et l'Occident a façonné son esprit. Il se sentait « porteur du problème et de la mission de la Russie ». Le paradoxe, c'est que Berdiaev essaie de donner à sa révolte contre l'Occident une expression nettement occidentale. La Russie serait pour lui le sol privilégié du personnalisme..." (Jean-Louis Dumas, “La conception de l’histoire chez les slavophiles”, in Revue Russe, 1994)
Les psychothérapies.
PUF, 1968, coll. Le psychologue, in-12, 214 pp,
Durée et simultanéité. A propos de la théorie d'Einstein.
P., Félix Alcan, 1922, in-12, viii-245 pp, broché, qqs rares piqures, tache sur les pages 96 et 97, bon état (Coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine). Edition originale (pas de grands papiers), premier tirage
"Quelques mots sur l’origine de ce travail en feront comprendre l’intention. Nous l’avions entrepris exclusivement pour nous. Nous voulions savoir dans quelle mesure notre conception de la durée était compatible avec les vues d’Einstein sur le temps. Notre admiration pour ce physicien, la conviction qu’il ne nous apportait pas seulement une nouvelle physique mais aussi certaines manières nouvelles de penser, l’idée que science et philosophie sont des disciplines différentes mais faites pour se compléter, tout cela nous inspirait le désir et nous imposait même le devoir de procéder à une confrontation. Mais notre recherche nous parut bientôt offrir un intérêt plus général. Notre conception de la durée traduisait en effet une expérience directe et immédiate. Sans entraîner comme conséquence nécessaire l’hypothèse d’un Temps universel, elle s’harmonisait avec cette croyance très naturellement. C’était donc un peu les idées de tout le monde que nous allions confronter avec la théorie d’Einstein."
Essai sur les données immédiates de la conscience. (Thèse).
Félix Alcan, 1924, in-8°, viii-184 pp, 23e édition, reliure demi-chagrin carmin, dos lisse avec titres et quadruples filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire fort bien relié
"Je me proposai, pour ma thèse de doctorat, d'étudier les concepts fondamentaux de la mécanique. C'est ainsi que je fus conduit à m'occuper de l'idée de temps. Je m'aperçus, non sans surprise, qu'il n'est jamais question de durée proprement dite en mécanique, ni même en physique, et que le "temps" dont on y parle est tout autre chose. Je me demandai alors où est la durée réelle, et ce qu'elle pouvait bien être, et pourquoi notre mathématique n'a pas de prise sur elle. De ces réflexions est sorti l'Essai sur les données immédiates de la conscience où j'essaie de pratiquer une introspection absolument directe et de saisir la durée pure." (Bergson, lettre à G. Papini, 21 octobre 1903). À la croisée de la psychologie et de la métaphysique, le premier ouvrage de Bergson, paru en 1889, contient en germe l'ensemble de sa philosophie. En nous invitant à nous déprendre de nos cadres de pensée figés, il y montre que le temps n'est pas une réalité physique, mais une dimension de la conscience vivante, et, tissant un lien entre philosophie de la conscience et théorie de l'action, il aborde à nouveaux frais la question de la liberté. L'influence de Bergson fut sensible chez certains socialistes, et des mouvements religieux libéraux qualifiés de modernistes ou néo-catholiques tentèrent de s’approprier ses thèses. L’Église catholique romaine réagit en mettant les trois ouvrages principaux de Bergson, dont celui-ci, à l’Index (décret du 1er juin 1914).
La Pensée et le Mouvant. Essais et conférences.
PUF, 1950, in-8°, 291 pp, 27e édition, broché, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
"Tout le long de l’histoire de la philosophie, temps et espace sont mis au même rang et traités comme choses du même genre. On étudie alors l’espace, on en détermine la nature et la fonction, puis on transporte au temps les conclusions obtenues. La théorie de l’espace et celle du temps se font ainsi pendant. Pour passer de l’une à l’autre, il a suffi de changer un mot : on a remplacé “juxtaposition” par “succession”. De la durée réelle on s’est détourné systématiquement. Pourquoi ?"
La Pensée et le Mouvant. Essais et conférences.
PUF, 1975, in-8°, 291 pp, 91e édition, broché, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
"Tout le long de l’histoire de la philosophie, temps et espace sont mis au même rang et traités comme choses du même genre. On étudie alors l’espace, on en détermine la nature et la fonction, puis on transporte au temps les conclusions obtenues. La théorie de l’espace et celle du temps se font ainsi pendant. Pour passer de l’une à l’autre, il a suffi de changer un mot : on a remplacé “juxtaposition” par “succession”. De la durée réelle on s’est détourné systématiquement. Pourquoi ?"
L'Energie spirituelle. Essais et conférences.
PUF, 1946, in-8°, 214 pp, 42e édition, broché, qqs petites marques au crayon en marges, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
L’énergie spirituelle : telle est, non pas l’évidence facile, mais le problème commun posé par Bergson. Psychologique (ainsi sur « le rêve »), philosophique (ainsi sur « l’âme et le corps »), ce problème est surtout d’ordre pratique. L’« énergie » ne s’atteste ici que par des actions surmontant des obstables, non pas ceux d’un dualisme abstrait, mais d’une résistance concrète, qui sera bientôt celle de la morale ou de la religion « closes ». Ainsi, à travers chacun de ces essais devenus des classiques, trouvera-t-on à la fois l’unité et la diversité d’une œuvre encore en mouvement.
Les Deux Sources de la morale et de la religion.
Félix Alcan, 1932, in-8°, 346 pp, 10e édition, broché, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
"Le souvenir du fruit défendu est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité. Nous nous en apercevrions si ce souvenir n’était recouvert par d’autres, auxquels nous préférons nous reporter. Que n’eût pas été notre enfance si l’on nous avait laissés faire ! Nous aurions volé de plaisirs en plaisirs. Mais voici qu’un obstacle surgissait, ni visible ni tangible : une interdiction. Pourquoi obéissions-nous ? La question ne se posait guère ; nous avions pris l’habitude d’écouter nos parents et nos maîtres. Toutefois nous sentions bien que c’était parce qu’ils étaient nos parents, parce qu’ils étaient nos maîtres. Donc, à nos yeux, leur autorité leur venait moins d’eux-mêmes que de leur situation par rapport à nous. [...] En d’autres termes, parents et maîtres semblaient agir par délégation."
Platon et le matérialisme ancien. La théorie de l'âme-harmonie dans la philosophie de Platon.
Payot, 1971, in-8°, 239 pp, biblio, index, broché, très bon état
Enthousiasme et savoir. Biologie pythagoricienne et héraclitisme décadent. La démonstration de Socrate : réfutation ou approfondissement. La nature de l'âme et le joug du Bien : harmonie et discordance dans l'âme et dans le monde.
Une histoire de la ville. Pour repenser la société.
La Découverte, 1997, in-8°, 193 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rares soulignures crayon, bon état
La ville est aujourd'hui malade, la société aussi. Et il semble qu'elles souffrent d'une même maladie. C'est pourquoi l'action politique, dont l'objet est d'assurer la viabilité d'une société, se proclame souvent ces temps-ci "politique de la ville" ou "politique sociale". Force est pourtant de constater que celles-ci se ramènent trop à des catalogues de mesures parcellaires, souvent déjà usées. A quoi tient un tel manque d'envergure et d'imagination ? Comment aller plus loin ? C'est pour répondre à ces interrogations que Paul Blanquart propose cette originale histoire de la ville, de l'Antiquité à nos jours. L'intérêt de son approche réside dans la démonstration qu'une ville, une société, ce fut toujours, inséparablement, de la pensée. Tribus nomades et communautés villageoises, leurs pierres levées et leurs cercles centrés, relèvent d'un esprit religieux. La forme pyramidale organise les sociétés à castes et les villes antiques. De vifs débats intellectuels accompagnent les transformations, spatiales et sociales, de l'Athènes classique et de la cité médiévale. La raison cartésienne, géométrique et mécanique, est à l'œuvre dans la ville royale et son fonctionnement techno-administratif. Tout comme l'est la thermodynamique dans la ville industrielle et ses conflits de classes. Il se dégage de cette histoire une leçon très claire : à nouvelle façon de faire ville et société, nouvelle manière de penser. A l'âge des flux de toutes sortes qui disloquent nos villes et dualisent nos sociétés, dissolvent les frontières héritées et nos références mentales, il s'agit d'opposer à la logique du trans-, actuellement régnante, une logique de l'inter-, inspirée des sciences de la vie et de l'intelligence. — "Magnifique méditation sur la ville, ce livre, qui semble écrit d'une traite, a dû au contraire procéder par soustraction pour maîtriser une formidable documentation et garder l'essentiel." (Revue Esprit)
Confessions. Précédé de Le « Philosophe teutonique » ou l'esprit d'aventure, par Alexis Klimov.
Fayard, 1973, in-8°, xxvi-304 pp, Préface, notes et commentaires par Alexis Klimov, sources, biblio, index, broché, couv. à rabats, trace de pliure au 1er plat, bon état (Coll. Documents spirituels)
Anthologie d'œuvres traduites avec préface, notes et commentaires par Alexis Klimov. Jacob Boehme (1575-1624) est le fondateur d'une théologie mystique connue sous le nom de théosophie. Le discours théosophique, ce n'est pas seulement le discours de l'homme sur la manifestation divine, c'est aussi et d'abord le discours de Dieu qui s'exprime dans ses œuvres. Le discours de Dieu est réexprimé par le discours de l'homme en qui Dieu s'est engendré. Ainsi se forme le corps spirituel qui est le terme de la révélation.
Dionysos et la tragédie. Le dieu homme dans les Bacchantes d'Euripide.
Bayard, 2005, in-8°, 122 pp, biblio, broché, bon état
Cet essai sur la tragédie des Bacchantes livre les clefs du travail de Jean Bollack qui repose sur une interprétation différente de la tradition convenue. La tragédie existe d'abord en raison de l'innovation poétique qui est à l'origine même du théâtre et de l'action représentée; la mythologie est bien un support préalable, mais elle est entièrement transposée par la création d'Euripide. La tragédie des Bacchantes n'est pas non plus un document renvoyant à la formation d'un rituel ou d'un culte. La charge subversive que contient la pièce tient d'abord à l'énigme qui s'y déploie: un dieu, Dionysos, monte sur scène et se déguise en homme, dualité qu'il tient de naissance puisqu'il est fils de Zeus et d'une mortelle, Sémélé. Inéluctablement, la scène devient le lieu d'une question qu'est-ce qu'un dieu ? Et les résonances de celle pièce dans l'univers chrétien sont assez significatives pour être également examinées par l'essai de Jean Bollack qui finit par dégager l'écart qu'Euripide a su produire en imposant aux données de son époque (Ve siècle av. J.-C.) des transformations proprement novatrices – celles que seul nous livre son texte.
Attardés et Précurseurs. Propos objectifs sur la métaphysique et sur la philosophie de ce temps et de ce pays.
P., Etienne Chiron, 1922, in-12, 283 pp, index, broché, état correct. Edition originale, prière d'insérer, envoi a.s. de l'auteur à Achille Delmas au 1er plat (les rééditions porteront comme sous-titre : Les tendances actuelles de la philosophie française)
"M. Boll formule une critique vive des philosophies de Bergson et de Boutroux. Sentiment et connaissance ont des rôles distincts : l'art vise surtout à l'émotion ; la philosophie s'occupe de savoir." (Louis Batcave, Revue scientifique) — "Livre vivant, intéressant, solidement documenté. J'ai été heureux de rencontrer dans l'auteur un adversaire déterminé du bergsonisme et de me trouver, sur cette question actuellement si importante, entièrement d'accord avec lui." (René Berthelot, membre de l'Académie royale de Belgique) — "Un savant ouvrage remarquable par la clarté de l'exposition, la précision et la fermeté des analyses et des jugements qu'il renferme. Ainsi que l'indique l'auteur, il est à la fois une critique et un plaidoyer : la critique d'une confusion très commune et un plaidoyer pour qu'on s'en déprenne. Sentir et connaltre sont deux actes, qui s'enchevêtrent dans l'unité de la vie psychique, mais dont les rôles sont profondément distincts. On le voit, M. Marcel Boll n'est pas partisan de la « prétention cognitive » du sentiment, où aboutissent le romantisme intuitionniste de Bergson et la fidéisme rationaliste de Boutroux. Il tient que les affirmations bergsoniennes sont démenties par les faits expérimentaux, les uns (d'ordre physique) incontestables, les autres (d'ordre biologique et psychologique) très probables, et s'attache dans son ouvrage « à mettre en lumière quelques-unes de ces erreurs matérielles, que Bergson utilise, pêle-mêle avec des observations exactes, pour édifier sa métaphysique »." (Le Figaro, 1922)
L'Elite de demain. Pour une culture objective au service des hommes.
Calmann-Lévy, 1946, pt in-8°, 331 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Science et Humanité), envoi a.s. des deux auteurs
"Etant donné la situation lamentable actuelle de l'humanité, disent les auteurs, on doit chercher le salut là où il peut être trouvé, à leur avis, c'est-à-dire « par la formation scientifique et caractérielle, par la sélection rigoureuse de véritables élites, extraites indistinctement de tous les milieux, affranchies de toute pression politique on financière ». Ils consacrent à cette question essentielle un petit ouvrage d'idées et de discussions générales, où sont agités des sujets très divers et en particulier où il est traité de la science appliquée à la nature et à l'homme, des techniques psychologiques (éducation, enseignement, orientation), de la faillite des élites traditionnelles et du renouvellement des élites (réforme de l'enseignement et pédagogie active, logique, morale, humaine, documentation), des méfaits de la subjectivité (racisme, marxisme, christianisme, existentialisme), de l'homme dans la société et de la nécessité d'un socialisme démocratique. Esprits positifs et remueurs d'idées, les auteurs donnent, dans leur livre complété de nombreuses notes, des éléments bien faits pour susciter les réflexions du lecteur et l'obliger à penser à des problèmes graves et urgents." (H. P., L'année psychologique, 1946)
Pathologie médicale à l'usage des éducateurs.
PUF, 1968, coll. L'éducateur, in-12, 181 pp,
H.-F. Amiel. Essai sur sa pensée et son caractère d'après des documents inédits. Nouvelle édition.
Alcan, 1931, in-8°, xix-373 pp, biblio (Coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine)
Fragments attribués à Vigile de Thapse dans l'Expositio missae de Florus de Lyon.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1975, gr. in-8°, 15 pp, broché, bon état (Extrait de la Revue des Etudes Augustiniennes Vol. XXI, 1975)
L'art de la Politique.
Seghers, 1969, in-8°, 638 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, reliure toile éditeur, bon état
Cette anthologie d’écrivains politiques est sans doute la plus complète qui ait paru en France jusqu’à présent. Elle comprend plus d’une centaine d’auteurs depuis les origines et, outre les classiques de la littérature politique, les penseurs du XXe siècle y figurent également : On y trouve des textes de Confucius, Platon, Aristote, Cicéron, Dante, Ibn Khaldoun, Machiavel, Grotius, Richelieu, Louis XIV, Voltaire, Danton, Robespierre, Saint-Just, Gracchus Babeuf, Talleyrand, Hegel, Bolivar, De Gaulle, Lénine, Kennedy, Léon Blum, etc.
Michel Foucault. Les Jeux de la vérité et du pouvoir. Etudes transeuropéennes.
Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1993, gr. in-8°, 242 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Recueil d'études sur différents aspects de l'oeuvre du philosophe : ontologie, pouvoir, résistances, le corps, etc. Les textes rassemblés dans ce volume sont issus d'une rencontre autour de l'oeuvre de Michel Foucault organisée à Sofia (Bulgarie) en juin 1993 et réunissant pour la première fois des chercheurs français et est-européens. A la lumière des événements qui ont bouleversé ces derniers pays, les analyses de Foucault connaissent un regain puissant d'actualité.
L'Europe philosophique. 25 siècles de pensée occidentale.
Stock, 1988, gr. in-8°, 379 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Clefs de l'Histoire)
Jean Brun retrace avec clarté l'itinéraire intellectuel suivi par l'Europe depuis l'Antiquité. De ces penseurs tragiques que furent les présocratiques jusqu'au néoplatonisme, les philosophes grecs cherchèrent les chemins de la connaissance capables de les conduire au dévoilement de la vérité. Avec le christianisme, au contraire, mystiques et théologiens du Moyen Age se mirent à l'écoute de la Révélation afin de parvenir à entendre la langue que Dieu leur parlait à travers la Création. Tout change à partir de la Renaissance. Désormais, l'homme demande aux concepts forgés par la raison et l'expérience de lui permettre de déchiffrer le grand Livre du Monde afin de lire ou d'écrire, dans la nature et dans l'histoire, le récit de sa libération. Aujourd'hui, le développement de la technique et les planifications de la politique conduisent l'humanité à se reconnaître tantôt dans Prométhée vainqueur, tantôt dans Sisyphe vaincu. Ainsi prolifèrent des diagnostics critiques soucieux de montrer à l'homme son véritable visage, tour à tour triomphant et angoissé. Cet ouvrage se propose de dégager la filiation des idées qui, pour le meilleur ou pour le pire, partirent lentement d'Europe à la conquête des autres continents. Jean Brun a rédigé là une somme indispensable à l'honnête homme.
Spinoza et ses contemporains.
PUF, 1971, in-8°, 309 pp, 4e édition, broché, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
“La première partie de cet ouvrage est la troisième édition du Spinoza, que nous avions publié en 1894 d'après un Mémoire auquel l'Académie des Sciences morales et politiques avait accordé le prix Bordin (Rapport de M. Charles Waddington, Séances et Travaux, sept.-oct. 1891, pp. 386-415). La seconde partie est formée d'articles qui ont paru dans la Revue de Métaphysique et de Morale, de 1904 à 1906 ; ils devaient, dans notre pensée, accompagner la deuxième édition du Spinoza ; mais ils n'avaient pu être achevés en temps utile, ils prennent aujourd'hui la place à laquelle ils étaient destinés.” (Avant-propos)
Histoire de la Philosophie. II. XVIIe-XVIIIe siècles. Edition revue et mise à jour par Pierre-Maxime Schuhl et André-Louis Leroy.
PUF, 1990, pt in-8°, 506-vi pp, broché, bon état
"L'ouvrage de M. Brehier rendra de très grands services non seulement aux philosophes, mais encore aux historiens du XVIIIe siècle. D'abord parce qu'il replacera avec une grande précision les philosophes français dans le milieu général de la philosophie européenne qu'il n'est pas donné à tous de connaître directement. Et puis parce que cette analyse est extrêmement pénétrante et souvent, sur les points où je puis la juger, tout à fait neuve. En quelques pages, parfois en quelques lignes précises et lumineuses, elle apporte des aperçus qui n'ont jamais été exposés avec cette vigoureuse simplicité." (Daniel Mornet, Revue d'Histoire littéraire de la France, 1931)
Histoire de la Philosophie. Tome I : L'Antiquité et le Moyen Age. 2e partie : Période hellénistique et romaine.
PUF, 1955, gr. in-8°, 268 pp, reliure demi basane noire, dos lisse, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), C. de bibl, qqs annotations en marge, bon état
"(...) Imposant travail appelé à rendre les plus grands services par la variété et l'originalité de ses aperçus autant que par la solidité et la richesse de sa documentation." (Pierre Debouxhtay, Revue belge de philologie et d'histoire, 1929)
Rapports du physique et du moral de l'homme.
P.-Genève, Slatkine Reprints, 1980, fort in-8°, lxviii-712 pp, broché, bon état (Coll. Ressources). Réimpression de l'édition de Paris, 1844
Principal ouvrage du médecin et philosophe Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808). C'est dans cet ouvrage que Cabanis pose les bases de la Psychophysiologie. "Cabanis reprenant les données de Condillac sur la sensibilité voit dans ce phénomène le lien entre la vie physiologique et la vie mentale. Il applique à la psychologie le raisonnement des sciences biologiques et interprète les faits de sensibilité comme des faits biologiques. (...) Il tourne le dos aux argumentations théoriques et il est le premier à appliquer aux manifestations de la pensée les procédés de la recherche scientifique." (Histoire de la Science, Pléiade, 1639-40).
The Social Philosophy and Religion of Comte.
New York, MacMillan, 1893, pt in-8°, xix-210 pp, second edition, reliure pleine percaline de l'éditeur, encadrement à froid sur les plats, titres dorés au dos, bon état. Texte en anglais
Deuxième édition (la première date de 1885) de cette étude sur Auguste Comte par le philosophe écossais Edward Caird (1835-1908).
Ambiguïtés et antinomies de l'histoire et de sa philosophie.
Marcel Rivière, 1962, in-8°, 391 pp, préface de Fernand Braudel, broché, bon état (Bibliothèque philosophique)
"L'ouvrage est autant de méthodologie que de philosophie à proprement parler. La première partie (« La théorie historique » ) analyse de façon originale des problèmes classiques, depuis celui de l'objectivité jusqu'à celui de la prévision. La seconde (« Application ») contient des chapitres de nature très diverse ; les résultats de la réflexion systématique sont appliqués tant à une discipline (histoire de la philosophie, histoire de la science) qu'à une école ou un homme (historicisme italien, Toynbee)." (Revue française de science politique, 1963) — "En préfaçant l'ouvrage de Emile Callot, Fernand Braudel a voulu non seulement encourager une pensée qui se présente ouvertement sous le signe de Lucien Febvre, mais aussi signaler aux historiens un ouvrage qui risquait de les séduire moins que les philosophes dans la langue de qui il est écrit..." (P. Arnaud, L'Année sociologique, 1962)
Le Fou du Palais-Royal. (1845).
Fayard, 1984, in-8°, 482 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française). Réédition de la seconde édition (1845) revue et augmentée
La lecture de Victor Considérant et de Charles Fourier a changé la vie de François-Félix Cantagrel (1810-1887) : il fait ses débuts littéraires au journal l’Artiste, en poursuivant des études de droit et d’architecture ; en 1838, il est ingénieur civil, conducteur des Ponts-et-Chaussées. La propagation de la doctrine sociétaire devient alors son seul souci. Gérant de la Phalange, il aura plusieurs fois des démêlés avec le pouvoir, en 1849 comme en 1871, réfugié en Belgique, il passe en Angleterre puis voyage aux Etats-Unis ; et revient en France après l’amnistie de 1859. Après la Commune, il se fait radical, franc-maçon, et devient conseiller municipal de Paris, puis vice-président du Conseil général de la Seine, et finalement député du XIIIè arrondissement. « Fou ? Oui, fou j’aime assez à passer pour fou.» - c’est Fourier qui parle, mis en scène par son fidèle disciple dans le Cabinet de lecture de la Rotonde du Palais-Royal, où le Maître avait coutume de s’informer des événements et discussions du jour. La forme dialoguée permet à l’auteur une exposition exacte, diversifiée, polémique, et pleine de drôlerie, de la doctrine, des us-et-coutumes, et des avantages que le lecteur, enfin bien informé, ne manquera pas de trouver aux Phalanstères. Cantagrel n’omet rien, la synthèse est parfaite, et très pédagogique. (Catalogue des Auteurs, CF) — "Le fou du Palais-Royal est paru en 1841; nous publions la seconde édition (1845) revue et augmentée." (Stéphane Douailler)
Raison philosophique et christianisme à l'aube du IIIe millénaire.
Editions du Cerf, 2004, in-8°, 391 pp, postface de Jean Ladrière, broché, couv. à rabats, bon état
Cet ouvrage rassemble les vingt-six contributions apportées lors du congrès organisé à l'Unesco-Paris, les 20-22 mars 2000, par la Conférence mondiale des institutions universitaires catholiques de philosophie (Comiucap) et l'Association française des professeurs de philosophie des Facultés catholiques de philosophie. Première tentative de réflexion universitaire à l'échelle des cinq continents, sur les rapports de la philosophie et du christianisme, ce congrès s'est donné une double tâche : examiner les différentes tensions, positives ou négatives, passées et présentes, qui s'observent entre la raison philosophique et le christianisme ; articuler les réalités contrastées des aires culturelles aux données évolutives des différents domaines du savoir. Deux questions ont commandé les débats: quelle habilitation le concept de "raison philosophique" peut-il recevoir face à la démultiplication des centres de pensée et à l'éclatement, depuis la fin du XIXe siècle, des régimes de rationalité ? Quelle est la spécification de l'espace philosophique au sein de l'intelligence de la foi ? Alors que se multiplient, à l'aube du IIIe millénaire, des tentatives de bilan général, les auteurs ont visé les choses mêmes, au plan où elles s'attestent, et confronté les figures d'une raison en acte incessant de métamorphose, à la longue et bien vivante tradition philosophique du christianisme.
Incertitudes sur l'individu.
Editions de la revue Conférence, 2013, gr. in-8°, 317 pp, traduit de l'italien par Christophe Carraud, préface par Aniello Montano, reliure toile éditeur, jaquette, une petite soulignure au feutre sur une page, bon état
"La Maison éditrice a recueilli dans ce volume les cinq essais qui ont mis en leur temps sur le devant de la scène la figure pudique de Giuseppe Capograssi. Ce sont les six essais [sic] inspirés par l’incertitude que déterminent les immenses tragédies vécues après la Première Guerre et culminant dans l’authentique catastrophe de la Seconde. Incertitude de tout, objectivement, donc incertitude sur l’individu qui devient subjectivement incertitude de l’individu. Un des essais les plus fameux prend précisément le titre d’Incertitudes sur l’individu, et il a été opportunément choisi comme titre de l’ensemble du recueil." (Salvatore Satta) — "On peut dire que le philosophe est celui qui a le devoir solitaire et singulier de recueillir les leçons secrètes de la vie et de les exprimer ; comprendre quelqu'un, c'est toujours chercher à en ressentir et à en éprouver à nouveau les exigences, les questions, les crises : en somme, ce pour quoi il a souffert" : telle est, chez Giuseppe Capograssi, la méthode de l'attention au monde concret des individus. “Incertitudes sur l'individu” montre cette méthode à l'oeuvre, et fait mesurer la puissance de pénétration de la pensée du philosophe dans tout l'entrelacs économique, social, juridique, métaphysique, de la réalité contemporaine. Y sont repris cinq textes décisifs de l'auteur, écrits dans la dernière partie de sa vie, de 1940 à 1955. Chacun d'eux poursuit la description de la dimension d'expérience des ordres divers par lesquels la vie se saisit elle-même (activité pratique, droit, économie, jugement...) : et cependant ces ordres en réalité n'en forment qu'un, par quoi l'individu se saisit lui-même comme vivant dans la vie concrète et poursuivant des valeurs que cette vie concrète riche d'incarner et risque de trahir. C'est à la description et à l'interprétation des modalités contemporaines de l'exister de l'individu – modalités complexes, ambiguës et souvent inquiétantes, du travail au divertissement, de la guerre à la frivolité, de l'Etat à l'action économique, de la monnaie au contrat, des fins privées à l'Histoire... – que sont donc invités les lecteurs de ces “Incertitudes”.
Autour de Chantal Mouffe: Le politique en conflit.
Ottawa (Canada), Invenire, 2015, in-8°, 224 pp, broché, bon état (Coll. Métagouvernance collaborative)
Cet ouvrage se veut une introduction à l'oeuvre de Chantal Mouffe et en particulier à sa compréhension du politique. Les notions clés de démocratie radicale et de politique agonistique sont examinées. On éclaire l'oeuvre de Mouffe par le contraste avec celles de Camus, Lefort, Rawls et Dewey. — Chantal Mouffe est une figure majeure dans l’analyse du politique contemporain. Elle rejette les simplismes de l’économisme et de la lutte des classes comme seuls mécanismes déterminants dans les antagonismes au cœur de la société, et défend la nécessité d’une démocratie radicale et du pluralisme agonistique afin de permettre à tous les antagonismes de s’exprimer au sein de l’espace politique. L’objectif principal de cet ouvrage est d’ouvrir un espace de dialogue sur son œuvre, et en particulier sur sa compréhension du politique. Les concepts de démocratie radicale et de politique agonistique sont des notions clés dans ses analyses. On voudra comprendre comment ils peuvent nous aider à repenser le politique dans la conjoncture actuelle. La première partie de l’ouvrage porte sur les grands thèmes traités dans les travaux de Mouffe, et sur certains de ses concepts clés et de ses postulats de base. La seconde partie utilise un procédé cher à Chantal Mouffe – la mise en dialogue avec divers auteurs – pour éclairer son œuvre par le contraste avec Albert Camus, Claude Lefort, John Rawls, et John Dewey, parmi d’autres. La troisième partie s’inspire de la pensée de Chantal Mouffe pour examiner l’expérience de certains pays d’Amérique latine qui ont criminalisé l’action collective au nom de la démocratie. Pour conclure, un texte de Chantal Mouffe illustre ses préoccupations actuelles, et dévoile le rôle central de la notion d’agonisme pour l’avènement d’une pratique pleinement démocratique du politique. Une riche introduction à la pensée de Chantal Mouffe.
Sophistique, performance, performatif.
Vrin, 2007, in-8°, 48 pp, broché, bon état (Bulletin de la Société française de philosophie, 100e année, n° 4, octobre-décembre 2006)
Exposé de Barbara Cassin, suivi d'une discussion avec Francis Jacques, Catherine Kintzler, Sandra Laugier, François Marty, Simone Rinzler et Isabelle Thomas-Fogiel.
Herméneutique de la sécularisation. Actes du colloque organisé par le Centre international d'études humanistes et par l'Institut d'études philosophiques de Rome. Rome, 3-8 janvier 1976.
Aubier, Editions Montaigne, 1976, gr. in-8°, 503 pp, broché, bon état
The Story of the Political Philosophers.
New York, Tudor Publishing, 1947, in-8°, xvii-802 pp, 8 pl. hors texte, index, reliure pleine toile noire de l'éditeur, édition originale, bon état
Petite philosophie pour le loup et l'agneau.
Milan, 2004, in-8°, 335 pp, biblio
Mémoire sur les inconvénients d'un impôt public pour l'indigence, comparés avec les avantages et la sécurité des établissements publics de charité ayant pour but le soulagement des malades. Lu dans les séances des 8 et 15 juin 1839.
Paris, 1839, in-4°, 32 pp, dérelié, bon état. Extrait des Mémoires de l'Académie des Sciences morales et politiques.
La Pensée italienne au XVIe siècle et le courant libertin. (Thèse).
P., Edouard Champion, 1919, gr. in-8°, ix-A/UU-720-lxxxiv pp, biblio, index, reliure demi-maroquin vert bouteille, dos à 5 nerfs, tête dorée, premier plat conservé, bel exemplaire, envoi a.s. au philosophe Henri Bergson. Rare. Importante étude sur les philosophes italiens du XVIe siècle et leur doctrine. Importante étude sur l'influence italienne en France, au seizième siècle, et spécialement aux XVIIe et XVIIIe siècles. (Cabeen II, 193).
La Philosophie et l'Histoire (1780-1880).
Hachette, 1973, in-8°, 381 pp, notices biographiques, tableau synoptique, index, broché, couv. à rabats, bon état (Histoire de la philosophie, 5)
La Bonne école. Volume 1 : Penser l'école dans la civilisation industrielle. Volume 2 : Institution scolaire et contenus de savoir dans l'école industrielle.
Seyssel, Champ Vallon, 2000-2004, 2 vol. in-8°, 363 et 275 pp, glossaire, biblio, brochés, bon état (Coll. Milieux)
D'une situation actuelle inquiétante (violence, échec scolaire, doutes sur les institutions dominantes...), les auteurs veulent dialectiquement tirer des raisons d'espérer en décrivant l'enseignement d'un nouvel humanisme, fondé à partir de la lisibilité du nouveau réel industriel. Un travail philosophique novateur et polémique portant sur le rapport contemporain au savoir et à sa transmission. Le second volume définit les finalités nouvelles de l'école dans le nouveau contexte de la civilisation industrielle. Constatant que le projet de l'école de Jules Ferry s'inscrivait dans une civilisation agricole, les auteurs défendent un système scolaire permettant aux individus de comprendre leur temps.
Critique de Kant. Avant-propos de Jean-Toussaint Desanti.
Flammarion, 1980, fort in-8°, 646 pp,
Le droit sans l'Etat. Sur la démocratie en France et en Amérique. Préface de Stanley Hoffmann.
PUF, 1985, in-8°, x-206 pp,
Une présentation du libéralisme politique américain, où le droit est tout autant le fait du marché que de la puissance publique. Ce livre a contribué à rénover le courant réformateur en France dans les années 1980.
Hegel. Philosophie n° 13.
Ed. de Minuit, 1987, in-8°, 93 pp, discret C. de bibl.
Henri de Lubac et le mystère de l'Eglise. Actes du colloque du 12 octobre 1996.
Cerf, 1999, in-8°, 244 pp, (Etudes lubaciennes, I). Très bon état
L'Année philosophique. Publiée sous la direction de F. Pillon. Première année, 1890.
Félix Alcan, 1891, in-8°, 356 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, coupes frottées, bon état
Contient : F. Renouvier : De l'accord de la méthode phénoméniste avec les doctrines de la création et de la réalité de la nature. – F. Pillon : La première preuve cartésienne de l'existence de Dieu, et la critique de l'infini. – L. Dauriac : Philosophes contemporains : J.-M. Guyau. – Bibliographie philosophique française de l'année 1890. — « L'Année philosophique », dirigée par Pillon, d'abord publiée en 1868 et 1869, reparaît en 1891 (de 1872 à 1889 elle avait été remplacée par la « Critique philosophique » dirigée par Renouvier, revue d'abord hebdomadaire puis mensuelle). C'est chez Alcan qu'elle est publiée à partir de 1891. « L'Année philosophique » se compose d'une part d'articles, d'autre part d'une substantielle rubrique bibliographique divisée en plusieurs sections qui rend compte de la littérature philosophique publiée l'année précédente.
L'interrogation démocratique.
Centre Georges Pompidou, 1987, in-8°, 214 pp, 9 études par Jean-Marie Goulemot, Pasquale Pasquino, Jacques Donzelot, Krzysztof Pomian, Laurent Cohen-Tanugi, Louis Quéré, Claude Imbert, Richard Rorty, Lahouari Addi. Très bon état
Valeur et liberté.
PUF, 1967, in-12, 107 pp, broché, état correct (Coll. initiation philosophique)
Cours de Philosophie positive.
J.-B. Baillière, 1864, 6 vol. in-8°, lxxxix-536,496,589,520,543 et 774 pp, reliure demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de fleurons (reliure de l'époque). Deuxième édition augmentée d'une préface par E. Littré et d'une table alphabétique des matières. Bon exemplaire malgré une trace de mouillure claire en marge sup. du tome I et de légères rousseurs.
Tome I : Les préliminaires généraux et la philosophie mathématique. Tome II : La philosophie astronomique et la philosophie de la physique. Tome III : La philosophie chimique et la philosophie biologique. Tome IV : La partie dogmatique de la philosophie sociale. Tome V : La partie historique de la philosophie sociale en tout ce qui concerne l'état théologique et l'état métaphysique. Tome VI : Le complément de la philosophie sociale et les conclusions générales.
Discours sur l'esprit positif.
Schleicher frères, 1909, in-8°, 125 pp, manque la page de faux-titre
Cours d'étude pour l'instruction du prince de Parme, aujourd'hui son altesse royale l'infant D. Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, &c. &c. &c. Par M. l'Abbé de Condillac...
Genève, chez François Dufart ; Lyon, chez Bruyset ; P., chez Volland, 1788-1789, 16 vol. in-12, 9 planches dépliantes hors texte au tome 3, reliures bradel papier vert foncé, dos lisses avec filets dorés, pièces de titre basane carmin (rel. de l'époque), manque 8 pièces de titre, qqs cahiers légèrement déboîtés, pas de rousseurs mais pt travail de vers sans gravité sur qqs feuillets de 4 des volumes, les 2 dernières pages de la table des matières du tome 1 et les pages de faux-titre et de titre du tome 6 ont été recopiées à la plume très proprement, état correct
Elève des Jésuites de Lyon, puis du Séminaire de Paris, ordonné prêtre en 1740, Condillac (1714-1780) quitta très tôt le sacerdoce pour la vie mondaine des gens de lettres. De 1758 à 1767, il vit à Parme, précepteur de l’Infant, pour lequel il rédige un Cours d’études. De retour à Paris, il est élu à l’Académie française ; en 1759, il sera membre de l’Académie de Berlin, puis en 1776, de la Société Royale d’Agriculture d’Orléans. Déclinant l’offre du Dauphin qui souhaitait lui confier l’éducation de ses fils, il se retire chez sa nièce pour y préparer l’édition future – et posthume – de son oeuvre. — Table : tome 1. Grammaire. De l'analyse du discours. Des éléments du discours ; tome 2. L'art d'écrire ; tome 3. L'art de raisonner ; tome 4. De l'art de penser ; tomes 5 à 10. Histoire ancienne ; tomes 11 à 15. Histoire moderne (jusqu'en 1720) ; tome 16. De l'étude de l'histoire.
Traité des sensations. Traité des animaux. (1754).
Fayard, 1984, in-8°, 438 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Elève des Jésuites de Lyon, puis du Séminaire de Paris, ordonné prêtre en 1740, Condillac (1714-1780) quitta très tôt le sacerdoce pour la vie mondaine des gens de lettres. De 1758 à 1767, il vit à Parme, précepteur de l’Infant, pour lequel il rédige un Cours d’études. De retour à Paris, il est élu à l’Académie française ; en 1759, il sera membre de l’Académie de Berlin, puis en 1776, de la Société Royale d’Agriculture d’Orléans. Déclinant l’offre du Dauphin qui souhaitait lui confier l’éducation de ses fils, il se retire chez sa nièce pour y préparer l’édition future – et posthume – de son oeuvre. Les contemporains apprécièrent le Traité des Systèmes plus que ceux qui suivirent : l’abbé Raynal le trouve « plus agréable et plus estimable » ; d’Alembert, à l’article Système de l’Encyclopédie, cite abondamment le premier chapitre. Par la suite, les Idéologues puis Auguste Comte en retiendront les leçons. Le Traité critique l’abstraction sous toutes ses formes, en analysant, non les contenus, mais les conditions logico-formelles du discours qui rendent la pensée systématique inacceptable : cela permet à l’auteur d’envelopper sous la même réfutation des doctrines aussi disparates que la métaphysique des idées innées et l’art divinatoire. Un bon système n’est pas une totalisation partant de principes a priori, mais la liaison d’une multiplicité de données à partir d’un phénomène bien choisi : celui de Newton montre en science le modèle optimal de la systématicité, paradigme à importer dans les autres disciplines, arts mécaniques, beaux-arts, éthique et politique. (Catalogue des Auteurs, CF) — "Le Traité des sensations est paru en 1754; le Traité des animaux en 1755. Nous publions les textes revus et corrigés par l'Auteur, figurant dans l'édition posthume des Œuvres de Condillac (1798) établie d'après les manuscrits autographes. Nous nous sommes contentés de moderniser la typographie." (Francine Markovits)
Sur les élections, et autres textes. (1782, 1794).
Fayard, 1986, fort in-8°, 647 pp, textes choisis et revus par Olivier de Bernon, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Des Salons à la prison : ainsi passe la vie de Jean-Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794). Esprit encyclopédique s’il en fut, membre de toutes les Académies d’Europe, et de celle de Philadelphie, secrétaire perpétuel de l’Académie Royale des Sciences, il fut le seul des philosophes des Lumières à prendre une part active à la Révolution, avant d’en dénoncer les excès. Décrété d’accusation puis arrêté au moment de quitter Paris, il se suicide dans sa prison. Le volume rassemble des textes complémentaires. L’Essay sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix cherche les conditions d’un suffrage idéal où l’expression des votes fût le plus possible celui de la vérité, par la maîtrise des aléas de l’individuel. Les ouvrages des années 1788-1793 exposent la théorie du suffrage et son application politique : Lettres d’un bourgeois de New-Haven, Essay sur la constitution et les fonctions des assemblées provinciales, Sur les élections. Les autres écrits donnent un exposé plus général de la "mathématique sociale" qui s’inscrit dans la tradition juridico-mathématique inaugurée par Nicolas Bernoulli: le Discours de réception à l’Académie française, les Eléments du calcul des probabilités, ainsi que le travail inédit Sur la persistance de l’âme. La méthode, et l’originalité de l’auteur, tiennent dans l’application de ses travaux sur le calcul des probabilités aux sciences morales et politiques. (Catalogue des Auteurs, CF)
L'Athéisme du jeune Marx. Ses origines hégéliennes. (Thèse).
Vrin, 1959, gr. in-8°, 384 pp, biblio, index, broché, bon état. Edition originale
Georges Cottier est un des meilleurs connaisseurs des origines du marxisme.
Matérialisme, vitalisme, rationalisme. Etudes des données de la science en philosophie.
Hachette, 1923, in-8°, (8)-286 pp, broché, dos lég. abîmé, état correct
L’œuvre de Cournot constitue, à côté de la pensée d’Auguste Comte, l’une des deux grandes épistémologies françaises du XIXe siècle, visant à penser le développement de l’ensemble des sciences de son époque. Antoine-Augustin Cournot (1801-1877), mathématicien de formation, est une personnalité considérable de la pensée du XIXe siècle. Philosophe et économiste, il appliqua ses connaissances mathématiques à ces deux disciplines : ainsi le résultat de ses recherches sur le calcul des probabilités lui permit de renouveler les réflexions sur la théorie du hasard. L’économiste (l’un des plus importants de l’histoire selon Schumpeter) établit le principe de la loi de l’offre et de la demande.
Oeuvres complètes II. Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique. Edité par Jean-Claude Pariente.
Vrin, 1975, in-8°, x-550 pp, notes de l'éditeur, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des textes philosophiques)
Oeuvres complètes III. Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l'histoire. Edité par Nelly Bruyère.
Vrin, 1982, in-8°, viii-637 pp, notes de l'éditeur, appendices, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des textes philosophiques)
Oeuvres complètes VII. Des institutions d’instruction publique en France. Edité par Angèle Kremer-Marietti.
Vrin, 1977, in-8°, x-402 pp, notes de l'éditeur, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des textes philosophiques)
Matérialisme, vitalisme, rationalisme. Etudes sur l'emploi des données de la science en philosophie. Ristampa anastatica della prima edizione del 1875.
Roma, Ed. Bizzarri, 1969, in-8°, 395 pp, broché, dos lég. frotté, bon état (Ristampe anastatiche di opère antiche e rare, XLVI, a cura di Oscar Nuccio)
"L'habitude de republier certaines grandes oeuvres du passé se développe de la façon la plus heureuse. Il faut féliciter M. Nuccio de nous rendre ainsi accessibles quantités de textes. Toutefois, et outre que le volume est cher (9.900 lires), cette réédition pèche un peu à deux points de vue. Une introduction, n'eût-elle été que de quelques pages (biographie, place de l'ouvrage dans l'oeuvre, appréciation, bibliographie), manque et pourtant elle serait bien utile. D'autre part, dans l'original, on lit : « par M[onsieur] Cournot ». M[onsieur] Nuccio, n'ayant pas compris, a fait de A.A. Cournot, un Augustin M. à la mode yankee, dont ce digne auteur se serait fort bien passé. Ce livre, qui est en quelque sorte le résumé de ses vues, est le dernier publié par A.A. C. peu avant sa mort. Admirablement écrit, il soutient la comparaison avec les grandes oeuvres d'Auguste Comte, ou de H. Spencer. Qui le lit, ou le relit, verra combien, en un siècle, les idées scientifiques peuvent se modifier : ceci devrait remplir d'humilité les savants et philosophes d'aujourd'hui. Ce beau et bon livre se termine par un appel à la tolérance scientifique, plein de noblesse." (G. -H. Bousquet, Revue économique, 1971)
Histoire générale de la philosophie depuis les temps les plus anciens jusqu'au XIXe siècle. Douzième édition revue par l'auteur et publiée par M. Barthélemy Saint-Hilaire.
P., Didier, Emile Perrin, 1884, in-8°, vi-613 pp, broché, index, qqs rares et pâles rousseurs
Manuel de Philosophie.
Armand Colin, 1939-1942, 2 vol. in-8°, xxxix-722 et 680 pp, mentions de 6e et 10e éditions revues et corrigées, 90 et 83 illustrations, index, reliures pleine toile écrue, dos lisses avec pièces de titre basane fauve, couv. conservées, bon état
Tome 1 : Introduction générale et Psychologie. – Tome 2 : Logique, Morale et Philosophie générale. — "Grâce à l'intelligent effort d'A. C., les élèves des classes de philosophie peuvent aujourd'hui disposer d'un manuel de psychologie écrit pour eux et qui est vivant et moderne. Agréablement édité, assez abondamment illustré, il séduit dès l'abord ; et quand, aux citations, aux notes, aux bibliographies, on apprécie l'effort de documentation fourni, on admire la forme simple, et claire d'un exposé où l'auteur a su condenser tant de faits et de notions bien assimilés. C. a cherché à fournir un instrument de travail, et son manuel peut être à cet égard rapproché de la Physiologie de Gley. C'est, à mon avis, le plus bel éloge que l'on puisse en faire. Le plan, car il en faut bien un, comporte une section de généralités (sur la science psychologique, les points de vue subjectif et objectif, et la classification des faits psychiques), une section consacrée aux éléments de la vie mentale (tendances et mouvements, sensations et images, états affectifs), deux autres aux fonctions fondamentales (instinct, habitude, association, attention) et aux fonctions complexes (mémoire, perception, jugement, concept, raisonnement), la dernière aux synthèses psychiques (invention, volonté, liberté, personnalité). On ne saurait trop féliciter l'auteur de la réussite de son œuvre." (L'Année psychologique, 1930, à propos du tome I) — "Nous nous excusons du retard mis à signaler l'excellent Manuel de M. Cuvillier, mais un tel livre ne peut se lire qu'à petites doses et nous avons dû prendre notre temps pour refaire, grâce à l'auteur, notre « philosophie ». Ce livre est remarquable par bien des caractères ; allant de l'extérieur à l'intérieur, nous en signalerons d'abord la très belle présentation typographique et, ce qui est digne d'être noté, le fait qu'il est illustré de nombreux portraits de philosophes, de reproductions de gravures symboliques ou de photographies de documents ethnographiques. La composition en est très pédagogique, les divisions des chapitres ou des paragraphes sont assez nombreuses pour faciliter aux élèves le classement bien ordonné des idées ; elles ne le sont pas au point de.créer la confusion. L'emploi des caractères d'importance différente aide encore à distinguer l'essentiel de l'accessoire, dans un livre où, néanmoins, rien n'est inutile ou superflu. Des références bibliographiques très copieuses dans les notes, des listes de sujets de travaux et d'études à la fin des chapitres permettent d'approfondir toutes les matières traitées dans le livre. Un bon index aide à les retrouver aisément et il faut louer aussi le tableau synchronique très original dans lequel l'auteur a mis en regard d'une bonne chronologie des événements philosophiques, les principaux faits de l'ordre politique, scientifique, social, littéraire. Nous n'entreprendrons pas d'analyser un tel livre. Disons seulement que les problèmes y sont exposés avec une clarté souveraine ; que les doctrines, même les plus récentes, y sont recensées et que l'auteur les présente avec une parfaite objectivité. Il nous conduit jusqu'aux dernières controverses de la philosophie contemporaine." (Revue d'histoire économique et sociale, 1930, à propos du tome II) — "Voici un manuel conçu selon une formule neuve qui rompt avec l'allure rébarbative et un peu vieillotte que, seuls parmi les livres classiques, conservaient encore les ouvrages de Philosophie. C'est, je crois, le premier cours de Philosophie illustré et il l'est fort joliment. On a tâché d'y rendre encore la Philosophie attrayante par la clarté de la disposition typographique et par la forme concreète, pleine de vie donnée à l'exposé des problèmes. La documentation est sérieuse, les développements précis, les références abondantes. Les derniers résultats de la philosophie des sciences sont ici mis à profit ainsi que les théories métaphysiques les plus récentes. Des exercices nombreux et variés font de cet ouvrage un véritable manuel, c'est-à-dire un instrument de travail qui fait, à chaque instant appel à la collaboration active de I'étudiant, Enfin – autre innovation – des tableaux synchroniques permettent de se rendre compte de la filiation des doctrines et de leur rapport avec l'ensemble du développement de la pensée et de l'activité humaine." (Raymond Bourgarel, Bulletin de la Société d'Études Philosophiques du Sud-Est, à propos du tome II))
Le Corps obèse. Obésité, science et culture.
Seyssel, Champ Vallon, 2005, in-8°, 265 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Une étude pluridisciplinaire sur la perception, le représentation et la compréhension de l'obésité qui fait appel à la médecine, la philosophie, l'art et la psychiatrie. — "Être obèse, être une personne obèse, souffrir de la maladie qu'est l'obésité : trois faces d'un même problème que les médecins explorent de manière conjointe avec les acteurs du monde culturel (écrivains, peintres...). Le résultat de ces explorations tend à enfermer l'obèse dans l'espace clos des représentations, lui déniant du même coup le statut d'un monde autonome et agissant. Les différentes lectures de l'obèse qui sont ici passées en revue, depuis l'outil qui sert les romanciers jusqu'à l'encartage propre aux différentes catégories de la médecine (médecine des essences et médecine anatomo-clinique, décrites par Michel Foucault), sont enchevêtrées et toutes placées sous l'auvent du relativisme. Et prétendre guérir l'obèse, c'est aussi et même d'abord le représenter, fût-ce en le plaçant sur une table d'opération, ou plus banalement en prétendant le mesurer. Décrire l'obèse, c'est de toutes parts l'assigner, le sommer, exercer sur lui l'emprise du corps social. La technoscience n'est pas en reste, qui pourtant revitalise le lien délité créé par l'observation prétendument objectivante. Restaurer la dimension d'être-souffrant (d'être-vivant tout simplement) de l'obèse, c'est faire le détour par sa temporalité. Le corps de l'obèse (corps du pauvre, corps du monstre...) est un corps que l'on récite, que l'on met en intrigues, que l'on anticipe et qui se décline lui-même, alors en fait qu'il n'est que "l'ensemble des possibilités que nous avons sur le monde". Convertir le regard et faire que ce corps qui n'en peut mais puisse se déprendre de cette mainmise, tel est le but principal de ce livre."
Initiation médiévale. La philosophie au douzième siècle.
Albin Michel, 1980, in-8°, 297 pp, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque de l'Hermétisme)
"Le Moyen Age est une époque extraordinaire pour les arts et la pensée, l'âge d'or de la philosophie. Elève et disciple d'Etienne Gilson, l'auteur a choisi de nous initier au commencement de cet âge, au XIIe siècle, qui marque une naissance, déjà fertile en hommes, en pensées, en conceptions originales, mais qui ignore encore les systèmes et les cloisons étanches. Les sources, la voie et les philosophies forment la synthèse qui permet «le passage de la tente à la maison de la Sophia». En devenant chrétienne, la philosophie subit une mutation sous l'influence de la Bible et des Pères grecs et latins. Cependant, «de l'Antiquité le philosophe retire des pépites d'or qu'il tente de christianiser». La philosophie hellénique, Platon surtout et Philon, les écrivains également, doués d'un savoir encyclopédique, Cicéron et Sénèque, permettent l'usage d'une attitude, d'un vocabulaire et d'une vision du monde, alors que l'aristotélisme va bientôt triompher, dès la fin du siècle. Bien que les deux Testaments ne soient pas des livres de philosophie, le Logos qui y est nommé, en tant que Sagesse, inaugure la future philosophie chrétienne. (...) La partie la plus intéressante et centrale du livre étudie la voie du philosophe, c'est-à-dire cette conversion qui tourne l'homme vers la philosophie, comme à la plus haute science, dans le sens de Sagesse. (...)" (André Reix, Revue Philosophique de Louvain, 1981)
Il était une fois... Compréhension et souvenirs de récits. Textes traduits et présentés.
Presses universitaires de Lille, 1984, gr. in-8°, 407 pp, lexique, biblio thématique, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Comment comprend-on ce qu'on lit, ce qu'on écoute ? Quels processus psychologiques met-on en oeuvre pour construire la signification d'un texte ? Quelles stuctures cognitives et mnésiques active-t-on ? Comment intègre-t-on les informations nouvelles que l'on rencontre à nos structures de connaissances stockées en mémoire ? Quel rôle joue la mémoire à court terme ? A quelles lois obéissent la conservation à long terme et la restitution du contenu d'un texte ? Telles sont les principales qustions auxquelles répond cet ouvrage qui, s'il adopte le point du vue de la psychologie cognitive, n'est pas moins largement ouvert aux disciplines connexes : philosophie du langage, logique, linguistique et informatique. La première partie, qui esquisse le cadre théorique général de recherches les plus récentes sur le traitement de texte, accorde une large place à la notion de prédication (et de proposition). Les principes généraux de l'analyse prédicative sont présentés et une illustration de son utilisation est fournie. La seconde partie consiste dans l'exposé des principaux modèles de compréhension et de mémoriation de texte. On y trouve des articles de T.A. van Dijk, W. Kintsch et J.R. Miller; J.M. Mander et N.S. Johnson; J.B. Black et G.H. Brower; R. DeBeaugrande. La troisième partie présente une bibliographie raisonnée et couvre de manière exhaustive la période 1975-1982 : près d'une centaine d'ouvrages et plus de trois cent articles y sont répertoriés. Alliant analyses théoriques et illustrations concrètes, cet ouvrage est conçu pour être utile aux étudiants comme aux spécialistes et aux praticiens: linguistes, psychologues, informaticiens, pédagogues, rééducateur du langage, publicistes, etc...
A la Fête de l'Etre suprême. Les « noms divins » dans deux discours de Robespierre.
Paris, 1972, gr. in-8°, 20 pp, broché, bon état, envoi a.s. à Jean Guéhenno. (Tiré à part extrait des Annales historiques de la Révolution française)
Psyché. Inventions de l'autre.
Galilée, 1987, gr. in-8°, 651 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La philosophie en effet). Edition originale
La question cette fois ne serait pas : qu'est-ce que l'esprit ? Mais qu'est-ce que l'âme ? En vérité, Psyché, le nom propre, c'est aussi le nom commun d'un grand miroir mobile et pivotant : invention de l'art pour un Narcisse moderne, nom propre et nom commun, le mythe et la technique, l'image et la spéculation. Conduisant à travers le deuil et le don, cette réflexion projette ici d'une autre manière ce que Freud appelait l'introduction du narcissisme... Après la lecture d'une Fable de Ponge ("Par le mot par commence donc ce texte..."), le premier essai de ce recueil analyse l'essence de l'invention, l'histoire de son concept, la possibilité et l'impossibilité de son événement, les principes de sa légitimation. Pourquoi l'invention ne se laisse-t-elle pas réduire à la découverte, à la création, à l'imagination ou à la production de la chose ? Et l'invention de l'autre, est-ce l'initiative absolue dont l'autre est responsable et qui lui revient ? Ou bien ce que j'imagine de l'autre encore retenu dans ma psyché, mon âme ou le moi d'un miroir ? Ces questions et leur suite servent d'abord de fil conducteur à travers une vingtaine de textes : longues études ou conférences, séries d'aphorismes ou fragments de correspondances. Les premiers destinataires sont parfois, parfois seulement, des amis, hommes ou femmes, connus ou inconnus, vivants ou non, des penseurs, des philosophes de la tradition ou des maîtres de la "théologie négative", des écrivains, des hommes du théâtre ou de la politique, des architectes et des psychanalystes. Mais l'autre qui d'abord et toujours s'invente, n'est-ce pas cela même, le premier destinataire ?
Sagesse de Descartes. Choix de textes et presentation par Samuel S. de Sacy.
Club des Libraires de France, 1956, in-8°, 369-(12) pp, reliure pleine toile grise de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, rhodoïd (maquette de Pierre Faucheux), tirage numéroté sur papier alfa (Coll. Livres de Sagesse)
"Roman d’un esprit, aventure de l’esprit : voilà bien justement ce qu’on trouve chez Descartes. Personne mieux que M. de Sacy ne pouvait nous aider dans cette découverte : il nous propose ici un bréviaire des textes majeurs de Descartes (dont le Discours) présentés et annotés par lui " (Yves Florenne, Le Monde diplomatique, 1956)
Léon Brunschvicg ou l'idéalisme à hauteur d'homme.
Seghers, 1969, gr. in-12, 191 pp, 8 pl. de portraits et fac-similés h.t., présentation et choix de textes avec des pages inédites, biblio (Coll. Philosophes de tous les temps)
Histoire du développement intellectuel de l'Europe.
P., Librairie internationale A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1868-1869 3 vol. in-8°, 390, 400 et 350 pp, traduction de l'anglais par L. Aubert, seule édition française autorisée, reliures demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs, titres et caissons dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), dos et plats frottés, bon état
"Le lecteur ne manquera point de reconnaître, je l'espère, que cette histoire du progrès des idées et des opinions est faite à un point de vue qui jusqu'ici a été à peu près entièrement négligé. Il y a deux méthodes pour traiter les questions philosophiques : la méthode littéraire et la méthode scientifique. Lorsque l'on traite un sujet par la première de ces méthodes, beaucoup de choses restent effacées, qui prennent une importance considérable lorsque l'on considère leurs rapports scientifiques. C'est la seconde méthode que j'ai adoptée. Le progrès social est aussi absolument gouverné par les lois naturelles que le développement du corps. La vie de l'individu est une miniature de la vie de la nation. La démonstration de ces propositions forme l'objet spécial de cet ouvrage..." (John William Draper, préface)
Le Corps et ses discours.
L'Harmattan, 1995, in-8°, 168 pp, broché, discret C. de bibl., bon état
Le corps a sa rhétorique qui, sous des formes diverses, a suscité des approches complexes et soucieuses de rigueur scientifique. Décrit par les médecins, le corps se livre aussi bien aux artistes et écrivains : il est dessiné, filmé, raconté... Les études rassemblées dans cet ouvrage tentent de démontrer que le corps n'a pas un langage aussi limpide qu'on pourrait le croire.
Sociologie et psychologie.
PUF, 1968, coll.initiation philosophique, in-12, 124 pp,
Le mixte et la combinaison chimique. Essai sur l'évolution d'une idée. (1902).
Fayard, 1985, in-8°, 187 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
L‘épistémologie française de l’extrême fin du XIXè siècle se distingue en la personne de Pierre Duhem (1861-1916), par ailleurs physicien considéré comme le père de la théorie énergétique : son oeuvre fut vivement appréciée des philosophes des sciences anglo-saxons, Carnap, Popper et Russell. C’est d’abord aux philosophes que l’auteur adresse son Essai sur l’évolution du concept de mixte, de l’atomisme des Anciens en passant par les théories cartésiennes et newtoniennes, jusqu’à la thermodynamique moderne, pour montrer comment la chimie de son temps «retrouve, par une lente élaboration, la notion péripatéticienne de mixte». Mais il espère y intéresser aussi les scientifiques : la notion de mélange est capitale en chimie, et l’on ne saurait comprendre les concepts d’une science sans passer par la connaissance de leur genèse. (Catalogue des Auteurs, CF) — "Le Mixte et la combinaison chimique, Essai sur l'évolution d'une idée paraît en 1902. Nous publions le texte intégral de l'édition originale." (Isabelle Stengers)
Education et sociologie.
PUF, 1968, coll. Le sociologue, in-12, 120 pp,