La Gravure originale au XVIIIe siècle.
P., Aimery Somogy, 1963, in-8°, 255 pp, 167 reproductions dans le texte et à pleine page, biblio, index, imprimé sur papier vergé Saint-Alban des papeteries de Savoie, broché, couv. illustrée, bon état
L'Art de l'ancienne Rome.
Citadelles et Mazenod, 1982, fort in-4°, 641 pp, 891 illustrations (dont 158 en couleurs) dans le texte et hors texte, chronologie, 3 tableaux généalogiques, biblio, index, reliure pleine toile blanche de l'éditeur enrichie d'une vignette contre-collée au 1er plat, jaquette illustrée, sous emboîtage havane, bon état (Coll. L'Art et les grandes civilisations)
Pendant plus de mille ans, Rome a créé un style qui fut l'expression authentique de sa propre culture. Révélé à lui-même par le modèle grec, l'art romain s'est paradoxalement affirmé en se débarrassant des significations accumulées par ce même art grec. Souvent anonymes, les artistes sont fortement liés aux commanditaires, aux hommes d'Etat ou à l'empereur qui les a faits naître. C'est la raison pour laquelle l'évolution de ses formes et styles de l'art romain n'est pas divisée en périodes plus ou moins autonomes, mais se rattache à la succession des régimes politiques et des gouvernements, de la République à l'Empire. Il s'agit donc d'un art éminemment politique qui traduit la spécificité d'une construction politique : celle d'un État qui, tout autour de la Méditerranée, a su donner aux peuples les plus divers une loi, une langue et un vocabulaire formel communs. — "... Ce bel ouvrage sera un instrument de travail d'une valeur incomparable par la richesse de l'illustration et par la qualité du texte de M. Andreae, où l'érudition la plus sûre et la plus étendue sert de fondement à des analyses pénétrantes, qui éclairent pour nous en profondeur de lumières nouvelles l'histoire de l'art." (Charles Delvoye, L'Antiquité Classique, 1977)
L'Europe des capitales, 1600-1700.
Genève, Skira, 1964, gr. in-4°, 222 pp, 64 reproductions et photographies en couleurs contrecollées sur 60 planches hors texte, 60 illustrations en noir, index des noms cités, reliure éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, sous emboîtage (très lég. sali), bon état (Coll. Art, Idées, Histoire). Edition originale
"Dans “L'Europe des capitales”, M. Giulio Carlo Argan, de l'Université de Rome, étudie le XVIIe siècle. Celui-ci marque un recul sur l'optimisme logique de la Renaissance ; mais, en même temps qu'il voit le déclin de la pensée abstraite, il consacre le triomphe des images contre les tendances iconoclastes et le puritanisme de la Réforme. La défense et la revalorisation des images aura été la grande affaire du Baroque dont les extériorisations et le triomphalisme rejoignent la pompe de l'absolutisme. Ce moment correspond effectivement à l'apparition en Europe des villes-capitales, représentation monumentale de ce que Mumford appelle « l'idéologie du pouvoir ». Le monument devient le signe de cette idéologie. En fait, une grande partie de l'art du XVIIe siècle tend vers le style monumental dont le langage sera l'allégorie. Ce sens du monumental marque toute la période classique à son apogée, et Poussin saura l'étendre jusqu'aux paysages. Mais il s'agit aussi d'un art conquérant, qui cherche autant à persuader qu'à frapper le regard et les sens. Déjà l'art franchit les enceintes princières ; le monument ne respire plus seulement vers l'intérieur. L'importance des façades, les places, les perspectives, les jardins ouverts au public semblent inviter celui-ci à participer à ces fastes et à ces fêtes. Cet art baroque, où l'on n'a vu longtemps que surcharge et vaine complication, s'inscrit dans le renouvellement des techniques. L'audace, la gratuité, le défi à la pesanteur et à la logique sont à la mesure d'une époque qui pour la première fois envisage de donner à l'univers ses dimensions réelles et invente une nouvelle formule du merveilleux : le temps, l'espace et le mouvement." (Camille Bourniquel, Esprit, 1965)
Avigdor Arikha. Dessins et gravures.
P., Berggruen, 1980, in-8° étroit (22 x 11,5 cm), (94) pp, non paginé, préface de A. Arikha, reproductions et descriptions de 78 oeuvres de l'artiste, notice biographique, broché, couv. illustrée, qqs annotations au feutre, bon état (Plaquette 68 de la galerie Berggruen à Paris)
La Pomme ou l'histoire d'une histoire.
P., Le Cercle des amis de Charles Matton avec le soutien de la BNF, 2016, in-4°, 255 pp, cart. illustré de l'éditeur, emboîtage cartonné noir illustré d'un motif blanc. Complet du CD : "un film de 14 minutes et 17 secondes en 35 mm composé de 465 dessins et eaux-fortes par Charles Matton". Joint La Pomme ou l'histoire d'une histoire, contrepoint du film de Charles Matton et un dessin numéroté 41/150 Accouplement IX, 1965. Un des 150 ex. numérotés à 150 qui constituent le tirage de tête, bon état
L'Art des Conquistadors. Texte de François Cali. Photographies de Claude Arthaud et François Hébert-Stevens.
Arthaud, 1960, pt in-4° carré, 295 pp, 181 photographies tirées en héliogravure, 21 illustrations dans le texte et 4 planches en couleurs hors texte, 4 cartes en 2 couleurs, glossaire, biblio, reliure pleine toile éditeur (défraîchie), jaquette illustrée (défraîchie avec pt manques), intérieur propre, état moyen
L'ouvrage de base sur le baroque américain et les societés coloniales d'Amérique latine du XVIe au XIXe siècle, illustré de 181 superbes photographies. "... Le mérite de Claude Arthaud et de François Hébert-Stevens est d'avoir su saisir l'art chrétien indien dans ce halo précolombien, près de deux années d'enquête en Amérique latine les ayant conduit de Palenque à Macchu-Pichu et de la façade churrigueresque d'Ocotlàn aux églises rococco du District des Mines du Brésil." (François Cali)
L'Art des Conquistadors. Texte de François Cali. Photographies de Claude Arthaud et François Hébert-Stevens.
Arthaud, 1960, pt in-4° carré, 295 pp, 181 photographies tirées en héliogravure, 21 illustrations dans le texte et 4 planches en couleurs hors texte, 4 cartes en 2 couleurs, glossaire, biblio, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'ouvrage de base sur le baroque américain et les societés coloniales d'Amérique latine du XVIe au XIXe siècle, illustré de 181 superbes photographies. "... Le mérite de Claude Arthaud et de François Hébert-Stevens est d'avoir su saisir l'art chrétien indien dans ce halo précolombien, près de deux années d'enquête en Amérique latine les ayant conduit de Palenque à Macchu-Pichu et de la façade churrigueresque d'Ocotlàn aux églises rococco du District des Mines du Brésil." (François Cali)
Les Arts du bois, des tissus et du papier. Mobilier national et privé. Tapisseries. Tissus. Objets orientaux. Livres et reliures. Gravures. Papiers peints. Mobilier moderne. Reproduction des principaux objets d'art exposés en 1882 à la 7e exposition de l'Union centrale des Arts décoratifs. Texte de MM. de Champeaux, Darcel, Gaston Le Breton, Gasnault, Germain Bapst, Duplessis, Rioux de Maillou, Victor Champier.
A. Quantin, 1883, in-4°, iv-409 pp, 338 illustrations, reliure demi-maroquin rouge, dos à 5 nerfs, tête dorée (reliure signée de David). Très bel exemplaire (Publications de l'Union centrale des Arts décoratifs)
Reproductions dans le texte des principaux objets d'art exposés en 1882 à la 7e exposition de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, soit 338 illustrations en noir. Travail très intéressant, chaque thème (mobilier national et privé, tapisseries, tissus , objets orientaux, livres et reliures, gravures, papiers peints, mobilier moderne) étant traité d'abord de façon historique et ensuite de façon artistique et technique.
L'Art monumental roman en France.
Editions Braun et Cie, 1964, gr. in-4°, 84 pp, 84 pages de texte suivies de 271 photos de Jean Roubier hors texte reproduites en héliogravure, reliure toile écrue décorée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Ce livre offre une présentation luxueuse. Les photos sont proprement admirables et révèlent des détails d'œuvres peu connues, même des spécialistes. Des textes de synthèse sérieux et documentés (une cinquantaine de pages) et un commentaire précis des illustrations.
Oxford et Cambridge.
P., Laurens, 1909, pt in-4°, 132 pp, 92 gravures, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. des Villes d'art célèbres)
"La collection des « Villes d'art célèbres » a pénétré cette fois en Angleterre. Oxford et Cambridge, tel est le titre du dernier volume paru. Les deux célèbres Universités, si intactes à une époque où toutes celles des autres pays ont été remplacées par des bâtisses neuves, étaient en effet, de droit, des villes d'art, et qu'il fallait étudier ensemble. Édifices collégiaux, églises, vues de jardins et aperçus de la ville même, ces ensembles si rares, si caractéristiques, si éloquents de souvenirs, ont été décrits et contés en connaisseur longuement nourri de leur pratique. L'histoire qu'ils rappellent a été aussi évoquée, l'organisation des études et surtout la fondation des bibliothèques, et « cette œuvre d' art encore, l'harmonieux développement de la jeunesse d' Oxford et de Cambridge dans les meilleurs sujets. » C'est d'un intérêt très neuf pour nous et les reproductions photographiques sont d'une perfection qui achève d'attacher le lecteur au sujet." (Revue critique d'histoire et de littérature) — "M. J. Aynard nous montre l'existence de vivantes universités modernes dans un cadre pittoresque d'architecture médiévale." (Louis Hourticq, Revue Historique, 1910)
L'Art espagnol.
PUF, 1963 in-8°, 185 pp, 7 pl. d'illustrations en couleurs et 32 pl. d'illustrations en noir hors texte, 9 figures, biblio, reliure illustrée de l'éditeur, étui carton, bon état (Coll. Les Neuf Muses, Histoire générale des arts)
Préhistoire et Antiquité ; Espagne barbare et chrétienne ; Espagne arabe ; Espagne romane ; Espagne gothique ; Châteaux et palais ; Renaissance et Plateresque ; L'essor de la peinture ; La sculpture jusqu'au XVIe siècle ; Du sévère au baroque ; Siècle d'or ; Les lumières ; Extension de l'art hispanique ; Du XIXe siècle à nos jours.
Titien.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1950, in-8°, 246 pp, 17 gravures hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Les Maîtres de l'Histoire)
Dessins et aquarelles.
P., Galerie Claude Bernard, 1971, in-4° (28 x 23), (60) pp, non paginé, 35 reproductions couleurs (contrecollées) et noir et blanc, préface de Jean Leymarie, broché sous couverture illustrée rempliée, pt accroc sans gravité au 1er plat, bon état
Le Moyen Age fantastique. Antiquités et exotismes dans l'art gothique.
Flammarion, 1981, gr. in-8°, 281 pp, édition remise à jour et complétée avec une documentation enrichie, 188 illustrations dans le texte, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Idées et recherches)
L'art gothique est généralement considéré comme un triomphe de l'Occident dans le retour spirituel à la nature et à la vie, conditionné par le refus de la tératologie hétéroclite et des emprunts extérieurs qui ont si fortement marqué le monde roman. L'ouvrage de Jurgis Baltrusaitis bouleverse ces notions schématiques. Tout en évoluant vers la réalité, le Moyen Age ne perd jamais son côté fantastique et n'abandonne pas les sources qui l'ont alimenté, l'Antiquité classique et l'Orient. Le monde gothique est lui aussi peuplé de monstres millénaires et exotiques provenant des mêmes répertoires diversifiés et enrichis au cours des temps...
Caravage ou l'expérience de la matière.
PUF, 1978, gr. in-8°, 222 pp, 64 planches en noir et 6 planches en couleur hors texte, notes, broché, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état. Rare
Ni histoire, ni définition ontologique, ce livre remet en cause quelques idées trop admises sur la peinture de Caravage : réalisme, clair-obscur, caravagisme, anticonformisme... Ce livre, surtout, interroge : Comment aborder l’œuvre de Caravage aujourd’hui ? Comment montrer que Caravage, qui ne connaissait les idées philosophiques de Bruno, les recherches de Galilée, le prosélytisme et les expériences mystiques de Neri, que par un ouï-dire qui inscrivait déjà un déplacement de leur « vérité », a pu rejoindre dans sa peinture les préoccupations et les exigences de l’« avant-garde » de son temps ? Comment brancher le discours intentionnel des fictions religieuses sur le discours latent par quoi se manifeste le désir d’une autre réalité que cette peinture même contribue à produire ? Comment saisir, dans une pratique picturale, la conscience méconnaissante qu’a le peintre de la crise de son temps ? préciser son rapport peint à l’idéologie dominante ? Comment suivre le procès contradictoire d’une peinture révolutionnaire en son temps, laquelle, particulièrement aujourd’hui, continue de nous émouvoir, sans doute parce qu’elle nous concerne encore – et plus que jamais ?
Le portrait mythologique à la Cour de France sous Henri IV et Louis XIII. Mythologie et Politique.
Picard, 1974, in-4°, 326 pp, 52 planches d'illustrations hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"C'est dans une langue agréable que Madame Françoise Bardon a rédigé cette étude d'une foisonnante érudition. Dans l'introduction générale, elle présente ainsi son ouvrage : « J'ai conscience de proposer, avec modestie, un travail ambitieux », détaillé au point de ne concerner que les règnes de deux rois de France, Henri IV (1589-1610) et Louis XIII (1610-1643) alors qu'il aurait dû, à l'origine, englober une centaine d'années. L'auteur a centré son étude sur le roi et les membres de la famille royale. Elle a analysé, au cours d'investigations patientes et approfondies, non seulement les portraits peints qui présentent ces personnages sous une forme mythologique mais aussi les Entrées triomphales, les estampes et les illustrations de livres, les sculptures, les médailles, les ballets et les textes littéraires les évoquant sous ce même aspect allégorique..." (Anne Rouzet, Revue belge de philologie et d'histoire, 1978) — "... L'usage de ces formes laudatives n'est « jamais innocent ni gratuit » : l'imaginaire mythologique organise un système de correspondances qui exalte le fait monarchique, c'est-à-dire « autant que la réalité du roi l'idée que le roi se fait de lui-même, de son rôle, et qu'il voulait que ses proches et son peuple eussent ». Une tradition figurative très ferme transcrit une théorie politique. L'ouvrage de Mme Fr. Bardon, nourri de vastes lectures, superbement étayé sur plus de cinquante reproductions curieuses ou élégantes, toujours éloquentes, invite à réfléchir sur les rapports entre mythologie et institution sociale, entre l'autorité politique et l'adhésion sentimentale qu'il lui est éternellement nécessaire d'inspirer et d'enraciner." (Bruno Neveu, Journal des Savants, 1976)
Florence, cité des peintres.
Payot, 1952, in-8°, 285 pp, traduit de l'italien, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Cimabué. Giotto. Simone Martini. Andrea di Bonaiuto. Les Gaddi. Masaccio. Fra Angelico. Paolo di Dono. Filippo Lippi. Andrea del Castagno. Sando di Botticello.
Nous partons pour... Florence.
PUF, 1964, gr. in-12, viii-300 pp, traduit de l'italien par Maurice Vaussard, 16 pl. de photos hors texte, 21 cartes et plans, 2 index, cart. illustré de l'éditeur (lég. frotté), bon état (Coll. Nous partons pour...)
"A Florence, avec simplicité, mais aussi avec une conscience aiguë, on a donné à l'art, comme à toute autre activité humaine, une fin immédiate et directement pratique : fins religieuses, fins politiques, fins sociales, fins économiques aussi, voire fins partisanes... Les œuvres et les monuments, à Florence, « vivent » à côté des hommes, compagnons de leurs fatigues et de leurs joies. Pour s'en convaincre, le visiteur est invité à faire dix promenades florentines, dont l'itinéraire, calculé chaque fois sur un thème, sur une idée, ou autour d'un ensemble majeur, est décrit ici sobrement, clairement. Deux excursions complémentaires sont prévues, l'une vers San Miniato et vers la Chartreuse, l'autre vers les Villas médicéennes et vers Vallombreuse. L'antiquité n'est pas oubliée ; les vestiges de la cité romaine (fondation césarienne, devenue au IIIe siècle le siège du Corrector Italiae) ont droit à quelques pages, ainsi que les ruines de Fiesole, la ville étrusque transformée en municipe romain." (J. Marcadé, Revue des Études Anciennes, 1965)
Journal. 10 mai 1876-16 août 1876. Cahiers 60 à 64 transcrits intégralement par Ginette Apostolescu.
Editions Paris-Musées, 1991, in-8°, 377 pp, préface de Pierre-Jean Rémy, broché, bon état (Coll. Capitale)
Marie Bashkirtseff, née Maria Konstantinovna Bashkirtseva (1858-1884), est une diariste, peintre et sculpteur d'origine ukrainienne. Née dans une famille noble, elle grandit à l'étranger, voyageant avec sa mère à travers l'Europe. Elle parlait couramment en plus du russe le français, l'anglais et l'italien. Sa soif de connaissance la poussa à étudier les auteurs classiques et contemporains. En outre, elle étudia la peinture en France à l'Académie Julian, l'une des rares en Europe à accepter des étudiantes (on y trouvait des jeunes femmes venant même des Etats-Unis). Une autre étudiante y était Louise Breslau, que Marie considérait comme sa seule rivale. À 15 ans, elle commença à tenir son journal intime, rédigé en français ; elle lui doit beaucoup de sa célébrité. Il fera d'elle une des figures les plus touchantes de la Belle Epoque, une figure romanesque du nomadisme inquiet et de l'égotisme passionné qui ne pouvait que toucher la génération décadente, qui se reconnut en elle. A Barrès, évoquant ses errances et son insatisfaction, elle devra son surnom de "Notre Dame du Sleeping-Car". Marie Bashkirtseff, jeune ukrainienne qui fit fureur à Paris, mourut à 24 ans, et fournit maints exemples à Simone de Beauvoir pour “le Deuxième Sexe” – ce qui lui confère une place dans des préoccupations très contemporaines. "Jamais une vie ne fut vécue avec plus de fièvre, plus de soif de vivre", écrivait Hugo von Hofmannsthal.
Journal. Edition intégrale. 26 septembre 1877-21 décembre 1879. Texte établi et annoté par Lucile Le Roy.
Lausanne, L'Âge d'Homme, 1999 in-8°, vi-1014 pp, une photo de Marie Bashkirtseff en frontispice et 16 photos hors texte, chronologie, index des personnes et personnages cités, index des œuvres citées, biblio, reliure toile éditeur, bon état
Marie Bashkirtseff, née Maria Konstantinovna Bashkirtseva (1858-1884), est une diariste, peintre et sculpteur d'origine ukrainienne. Née dans une famille noble, elle grandit à l'étranger, voyageant avec sa mère à travers l'Europe. Elle parlait couramment en plus du russe le français, l'anglais et l'italien. Sa soif de connaissance la poussa à étudier les auteurs classiques et contemporains. En outre, elle étudia la peinture en France à l'Académie Julian, l'une des rares en Europe à accepter des étudiantes (on y trouvait des jeunes femmes venant même des Etats-Unis). Une autre étudiante y était Louise Breslau, que Marie considérait comme sa seule rivale. À 15 ans, elle commença à tenir son journal intime, rédigé en français ; elle lui doit beaucoup de sa célébrité. Il fera d'elle une des figures les plus touchantes de la Belle Epoque, une figure romanesque du nomadisme inquiet et de l'égotisme passionné qui ne pouvait que toucher la génération décadente, qui se reconnut en elle. A Barrès, évoquant ses errances et son insatisfaction, elle devra son surnom de "Notre Dame du Sleeping-Car". Marie Bashkirtseff, jeune ukrainienne qui fit fureur à Paris, mourut à 24 ans, et fournit maints exemples à Simone de Beauvoir pour “le Deuxième Sexe” – ce qui lui confère une place dans des préoccupations très contemporaines. "Jamais une vie ne fut vécue avec plus de fièvre, plus de soif de vivre", écrivait Hugo von Hofmannsthal.
Lettres. Avec quatre portraits, des autographes et une préface par François Coppée.
Bibliothèque Charpentier, Fasquelle Editeur, s.d., in-12, xii-282 pp, portraits et fac-similés, mention de 10e mille
Figure romanesque du nomadisme inquiet et de l'égotisme passionné qui ne pouvait que toucher la génération décadente, qui se reconnut en elle. A Barrès, évoquant ses errances et son insatisfaction, elle devra son surnom de "Notre Dame du Sleeping-Car". Marie Bashkirtseff, jeune ukrainienne qui fit fureur à Paris, mourut à 24 ans, et fournit maints exemples à Simone de Beauvoir pour “le Deuxième Sexe” – ce qui lui confère une place dans des préoccupations très contemporaines.
Le peintre J. B. Couvelet et son temps, 1772-1830. Un artiste ardennais.
Charleville-Mézières, Editions de la Société des écrivains ardennais, 1934, gr. in-8°, 107 pp, 10 portraits et illustrations sur 8 pl. hors texte, tableau généalogique de la famille du peintre, biblio, broché, bon état. Edition originale publiée dans les Cahiers Ardennais, tiré à 1000 ex. sur Vélin bouffant, tous numérotés
Jean Baptiste Couvelet (1772-1830) est un peintre miniaturiste. — I. Les origines ; II. Enfance et jeunesse ; III. L'Ecole Centrale des Ardennes ; IV. Sa vie ; V. Le peintre et ses élèves ; VI. Ses œuvres. — On ne sait pas avec certitude s'il a été ou non l'élève de Jacques-Louis David. Nommé professeur de dessin de l'École centrale de Charleville le 4 avril 1798, Couvelet mène à la fois sa carrière de peintre et de professeur, réalisant un très grand nombre de miniatures et portraits dont celui du général Morin alors directeur de la manufacture d'armes de Charleville. En 1815, il est nommé adjoint à la commission des finances de Charleville alors occupée par les troupes prussiennes. Couvelet meurt à son domicile de Mézières en 1830.
L'Art et le Temps. Regards sur la quatrième dimension.
Albin Michel, 1985, in-4° carré, 270 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, notes, index, reliure toile noire de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'Art et le Temps analyse les rôles qu'à pu jouer et que joue aujourd'hui le temps dans l'art. — La quatrième dimension dans l'art, l'histoire, les sciences, la philosophie, par Michel Butor, Umberto Eco, Jean-François Lyotard, Ilya Prigogine, L. Dalrymple Henderson, Luc de Heusch, Paul Virilio... Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition "L'Art et le Temps" organisée par la Société des expositions du Palais des beaux-arts de Bruxelles et présentée au Palais des beaux-arts de Bruxelles du 21 novembre 1984 au 20 janvier 1985.
Destins du Baroque.
Hachette, 1970, in-4°, 372 pp, 420 gravures et photos en noir, 25 figures, 24 planches en couleur hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Après une étude sémantique du vocable « baroque », la première partie de l'ouvrage expose les principes sociaux, politiques et intellectuels qui font de l'art et de la vie de cette époque un art de vivre. La deuxième partie du livre déploie l'éventail des styles divers qui se succèdent ou se font concurrence. La troisième partie est une étude morphologique des principaux thèmes exploités par l'époque baroque. — "Ni manuel ni traité, un tel ouvrage se présente d'abord comme un essai. Il est déroutant, je le répète, dans son énorme complexité. Il est sans cesse enrichissant. Il est à l'image du temps qu'il aborde, explore, ausculte et psychanalyse. Il étonnera parfois le lecteur français auquel il est soumis et qui, classique né, aurait souhaité une articulation plus serrée et plus cartésienne . Mais le propre du baroque n'est-il pas à jamais d'étonner et d'irriter nos compatriotes d'hier et d'aujourd'hui qui, d'une manière quasi atavique, ressentent une instinctive méfiance à l'égard de cet esprit baroque dont ils ont maintes fois subi la tentation ? J'ai parlé de provocation au début de ces lignes. L'essai de M. Germain Bazin est provocant. Ce n'est pas là l'un de ses moindres mérites..." (Yvan Christ, Revue des Deux Mondes, mars 1971)
Paradeisos ou l'Art du jardin.
P., Chêne, 1988, in-4°, 264 pp, nombreuses illustrations en noir & en couleurs, reliure d'éditeur & jaquette (bon état)
Les Arts. Revue mensuelle des Musées, Collections, Expositions.
P., Goupil, Manzi, Joyant, 1903-1920, 13 vol. gr. in-4° (357 x 290), très nombreuses illustrations, la plupart à pleine page ou sur demi-page, tables, texte sur 2 colonnes, 11 volumes reliés en demi-toile bordeaux, pièces de titre basane havane, les 3 derniers volumes en reliures demi-chagrin caramel, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tous les volumes en bon état. Rare
Collection presque complète de la deuxième année (1903) à la seizième et dernière année (1920), soit du n° 20 au n° 192 (chaque année comprend 12 numéros de 24 à 46 pages sur papier glacé), elle est ornée de très nombreuses reproductions. Bel exemplaire de cette excellente documentation.Détail : Vol. 2 (août à décembre 1903) et Vol. 3 (1904) reliés en un volume, Vol. 4 (1905), Vol. 5 (1906), Vol. 6 (1907), Vol. 7 (1908), Vol. 8 (1909), Vol. 9 (1910), Vol. 10 (1911), Vol. 11 (1912), Vol. 12 (1913), Vol. 13 (1914-1916 : aucun numéro n'a paru entre septembre 1914 et avril 1916), Vol. 14 (1917-1918) et Vol. 15 (1919) reliés en un volume, Vol. 16 (1920). Compte-tenu du poids de l'ensemble (50 kg environ), nous serons amenés à demander des frais d'expédition plus importants en cas d'envoi.
Chausse-Trapes.
Lausanne, Pierre Demaurex, 1982, in-4° à l'italienne (26,5 x 33), 83 pp, 81 dessins de Michel Devrient en noir et en couleurs et un texte de Sylvio Acatos, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, sous emboîtage carton, bon état. Edition originale. Exemplaire enrichi d'un envoi a.s. de Michel Devrient
Première publication de Michel Devrient. Ce très beau livre du dessinateur français né à Lausanne en 1943 s'intitule “Chausse-trapes” avec un seul p.
Fra Angelico da Fiesole. L'oeuvre du maître. Ouvrage illustré de 327 gravures.
Hachette, 1911, pt in-4° (18 x 25,4), xxxvi-254 pp, 327 illustrations en noir, la plupart à pleine page, classement chronologique des oeuvres, biblio, reliure percaline bordeaux de l'éditeur, décor doré au 1er plat et au dos, tête dorée, discret C. de bibl., bon état (Nouvelle collection des Classiques de l'art)
"Voici un album de reproduction des œuvres de Fra Angelico, publié par la maison Hachette dans la collection des Classiques de l'art. On sait que plusieurs volumes sur Dürer, Michel-Ange, Raphaël, Mantegna et Titien ont déjà paru dans cette collection dont le but est de mettre à la portée de tous l'œuvre aussi complète que possible des grands artistes, peintres et sculpteurs. Les œuvres de l'artiste sont présentées dans l'ordre chronologique ; au début est une courte biographie, à la fin des notules et éclaircissements sur les œuvres reproduites." (Marcel Aubert, Bibliothèque de l'école des chartes, 1912)
Picasso : Métamorphoses et unité, avec témoignages de poètes et amis de l'artiste.
Genève, Albert Skira, 1971, gr. in-4° (35,6 x 27,8), x-306 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, certaines contrecollées, notes biographiques de Jean-Luc Daval, biblio, table des illustrations, références des citations, index des noms cités, reliure pleine toile havane illustrée d'une composition de Picasso contrecollée au 1er plat, titre imprimé en blanc, pt accroc au bas du dos, bon état. Edition originale
Importante iconographie documentaire en noir et en couleurs reproduisant plus de 600 oeuvres. Table : Le mystère de la vie - La révolution de la forme - L'univers féminin - Drame et histoire - Mythes et Méditerranée - La comédie humaine ou "les caprices" - L'atelier perpétuel.
Staël : Du trait à la couleur.
P., Imprimereie nationale, 2001, in-4° (28.2 x 32), 339 pp, très nombreuses reproductions en noir et en couleurs à pleine page, notes, annexe, biblio, index, reliure pleine toile bleue éditeur, jaquette illustrée, sous étui cartonné illustré en couleurs, bon état
"Il est né à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1914, dans la ville de Pierre le Grand, conçue «dans le tissu infini de la Baltique», véritable invitation au rêve. En retraçant la vie et l'œuvre de son père, Nicolas de Staël, Anne nous offre l'extraordinaire portrait, tout à la fois intime et artistique, du peintre de la lumière. Nourri de nombreux dessins inédits tout comme d'écrits inconnus, cet ouvrage éclaire avec intelligence le parcours de cet exilé, orphelin à 8 ans, qui trouva son salut dans la langue française et dans ses paysages transfigurés. «Son pays était le monde», affirme l'auteur; un nomadisme qu'il réalisa à travers sa peinture, et notamment les superbes huiles sur toile reproduites dans cet album. Du trait à la couleur, des dessins au fusain du Maroc de 1936 à l'Agrigente de 1953, du Portrait de Jeannine en 1939 à la Marine de 1954, toute la palette des talents de Staël, disparu en 1955, est ici sublimée par une maquette irréprochable." (Marianne Payot, L'Express, 06/12/2001)
Edgar Degas.
Milan, Fratelli Fabbri Editori, 1974, in-4°, 95 pp, nombreuses illustrations en noir et en coulurs dans le texte et à pleine page, 2 cartes, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. les Impressionnistes)
Degas par Ernest Rouart ; Degas par Paul Valéry ; Sa vie et son oeuvre ; Degas année par année ; Degas collectionneur.
Vincent Van Gogh. Sa vie, son oeuvre. Texte original de Franco Vedovello. Adaptation française de Marie-Christine Gamberini.
P., Gründ, 1990, in-4°, 286 pp, 300 illustrations dont 240 en couleurs, dans le texte et à pleine page, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Ce travail nous vient d'Italie. A l'inverse de tant et tant d'écrits qui profitèrent de l'aspect superficiel tragique de sa vie pour raconter, négligeant l'oeuvre, une histoire véritablement poignante et, quand il est trop tard, faire pleurer les chaumières, l'auteur adopte résolument un ton de constat, se refuse à tout épanchement, à tout romantisme. La vie, la passion de Van Gogh, y est suivie presque pas-à-pas, époque par époque, les seuls commentaires concernant ses pensées affectives et sa réflexion picturale y sont fondés à partir d'extraits, superbement choisis, d'une lecture attentive de ses propres lettres. C'est un travail où l'effacement apparent de l'auteur livre au contraire tout ce qu'on attend de lui, laisse Van Gogh s'exprimer lui-même : « Je ne m'attends à rien pour moi. Nous sommes condamnés. Nous vivons hors de notre époque. »" (Jacques Busse, préface)
Ingres.
Citadelles et Mazenod, 1995, in-4°, 349 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, notes, annexe, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, sous coffret illustré (pt accroc sur un plat du coffret), bon état. Ouvrage épuisé, prix neuf de l'éditeur : 189 €
Mort en 1867, à l'âge de quatre-vingt-six ans, Jean-Auguste-Dominique Ingres eut une personnalité qui a incontestablement dominé son siècle, et dont les influences se font encore sentir au XXe siècle. Paradoxalement, aucune monographie n'était aujourd'hui disponible. D'où la nécessité d'une biographie complète et documentée, développée par Georges Vigne après plusieurs années de l'étude approfondie de l'oeuvre d'Ingres. À travers une trame chronologique, il donne la priorité à l'oeuvre, ne s'intéressant aux détails de la vie, que lorsqu'ils influencent le travail de l'artiste. Un critique contemporain l'avait qualifié de "Chinois perdu dans les ruines d'Athènes", et effectivement, Georges Vigne s'attache à montrer le hiatus qui existait entre le peintre et le monde dans lequel il voulait s'intégrer. Entre Montauban, Paris, Florence ou Rome, l'auteur nous guide à travers les grands tableaux, replaçant l'artiste dans la vie de son époque, et montrant l'importance qu'ont pu avoir ses élèves dans son travail. Sachant perpétuellement se renouveler achevant même à quatre-vingt-deux ans un chef-d'oeuvre absolu : Le Bain turc, il ne laissa jamais ses contemporains indifférents. Somptueusement illustré, l'ouvrage est complété par la première transcription exhaustive des Cahiers IX et X, (dans lesquels l'artiste rédigea son propre "catalogue raisonné", pour l'Exposition universelle de 1855), une bibliographie, une liste d'expositions, et un index.
Gérard Beringer. Dessins 1969-1989.
P., Berggruen, 1989, in-8° étroit (22 x 11,5 cm), (56) pp, non paginé, préface de James Lord, reproductions et descriptions de 40 oeuvres de l'artiste, notice biographique, broché, couv. illustrée, bon état (Plaquette 94 de la galerie Berggruen à Paris)
Gérard Beringer. Portraits d'apparat.
P., Berggruen, 1987, in-8° étroit (22 x 11,5 cm), (52) pp, non paginé, préface de Irina Ionesco, reproductions en noir et en couleurs et descriptions de 30 oeuvres de l'artiste (dont 2 planches dépliantes), notice biographique, broché, couv. illustrée, bon état (Plaquette 89 de la galerie Berggruen à Paris)
Gérard Beringer. Tempera, Gouaches et Dessins.
P., Berggruen, 1984, in-8° étroit (22 x 11,5 cm), (48) pp, non paginé, préface de Araxie Toutghalian, reproductions en noir et en couleurs et catalogue de 51 oeuvres de l'artiste, notice biographique, broché, couv. illustrée, bon état (Plaquette 77 de la galerie Berggruen à Paris)
Maîtres-graveurs contemporains 1993.
P., Berggruen, 1992, in-8° étroit (22 x 11,5 cm), (92) pp, non paginé, reproductions et descriptions de 319 oeuvres, broché, couv. blanche avec 'Berggruen & Cie' en relief, bon état (Plaquette 104 de la galerie Berggruen à Paris). Bien complet de la feuille volante sur papier gris avec les prix de vente
Daumier lithographe.
P., Editions Estienne, 1962, in-8° carré, 65 pp, 6 pl. d'illustrations hors texte, broché, bon état (Coll. Cours magistraux, 18)
Texte des six conférences prononcées à l'Ecole Estienne les 1, 8, 15, 22, 29 février et le 7 mars 1960. Jean-Eugène Bersier, peintre et graveur, était professeur d'histoire des techniques de la gravure à l'Ecole Estienne.
Trois siècles de ventes publiques.
Fribourg, Office du Livre, 1988, pt in-4°, 234 pp, préface de Maurice Rheims, 221 illustrations dont 34 en couleurs, biblio, reliure pleine toile carmin de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Une histoire qui se déroule au fil des siecles, depuis 1650 (vente à Londres de Charles I d'Angleterre) jusqu'à celle de Georges Renand, le 27 novembre 1987 à Paris... Davantage réglementée que celle de marchand, la profession de commissaire-priseur s’organise en une Chambre Nationale, organisation faîtière reconnue et structurée qui assure la transparence d’un grand nombre de points (les marges, par exemple, sont connues de tous). La profession est en outre caractérisée par un esprit de corps très marqué ; lors d’une vente, le commissaire-priseur représente sa profession : il ne peut vendre n’importe quel objet sous peine de la décrédibiliser, contrairement au marchand qui n’engage que sa personne et son propre commerce. A cause de cet aspect plus « officiel », les ventes aux enchères sont peu à peu devenues des représentations des tendances générales, ce qui a fait dire à Beurdeley (p. 16) que « c’est l’hôtel des ventes qui permet au public de prendre la température d’une tendance à une époque donnée ».
Art and Architecture in France, 1500-1700.
Penguin Books, 1977, in-8°, 471 pp, 336 illustrations, biblio, index, broché, couv. illustrée, traces de papier collant sur les gardes, bon état (Coll. Pelican History of Art). Texte en anglais.
Le Dieu des peintres et des sculpteurs. L'Invisible incarné.
Hazan, 2010, in-8°, 270 pp, 51 illustrations en couleurs sur 48 pl. hors texte, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. La Chaire du Louvre)
Dieu est un pur esprit, foncièrement invisible et donc radicalement irreprésentable. Mais si Dieu se fait homme, alors il se donne à voir et à toucher et l’on peut le représenter. De fait, dans la civilisation inspirée du christianisme, l’art religieux ne s’est pas privé de figurer l’Incarné et a même développé, au-delà de Dieu fait homme, une impressionnante galerie d’images de Dieu le Père et de la Trinité. À côté du Dieu des croyants, des théologiens ou des philosophes, il y a donc « le Dieu des peintres et des sculpteurs ». François Boespflug se propose de donner un véritable contenu à cette expression et de montrer comment les images de Dieu ont été à la fois le reflet et l’outil d’une véritable pensée esthétique. Il s’efforcera de dégager les principales caractéristiques du Dieu de la peinture et de la sculpture en suivant le fil d’Ariane de la trajectoire du Dieu fait chair et en les regroupant autour de quelques moments clés d’une colossale « mise en scène » à l’échelle des siècles. Il soulignera chemin faisant que le Dieu des artistes, sans contredire formellement celui des philosophes ou des théologiens, s’en distingue cependant sur plus d’un point.
Crucifixion : la crucifixion dans l'art, un sujet planétaire.
Bayard, 2019, in-4°, 559 pp, 300 illustrations en couleurs, notes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'histoire artistique, intellectuelle, théologique et spirituelle mais aussi politique et sociale de la crucifixion à travers le temps et les cultures du monde. — "Il aura fallu quatre siecles apres la mort du Christ pour que les chretiens se risquent a le figurer en croix. Et il en faudra encore une dizaine pour que ce sujet inspire des oeuvres enracinees dans d'autres cultures du monde : africaines, sud-americaines... Entre-temps, le Christ en croix sera devenu le symbole identitaire du christianisme et le restera jusqu'a la fin du XIXe siecle. La crucifixion est desormais l'un des sujets-symboles les plus universels qui soient.0Il est percu et utilise comme le motif visuel le plus eloquent pour denoncer les maltraitantes infligees a des populations ou a des personnes assimilables a des "crucifiees". Dans ce livre ambitieux et audacieux, riche de quelque 300 reproductions en couleurs, qui releve le double defi d'une approche transperiodique et transcontinentale du sujet, Francois Boespflug raconte une aventure iconographique passionnante et encore mal connue, depuis l'Antiquite jusqu'a aujourd'hui." (Jaquette) — L'homme en croix, qui fut entre Ve et XIXe siècle le symbole identitaire du christianisme, est désormais l'un des sujets-symboles les plus universels qui soient, dans toutes les formes d'art de tous les continents. Il échappe à tout contrôle ecclésiastique ou politique, est la cible de toutes les dérisions et bricolages, et aussi l'outil rhétorique le plus éloquent pour dénoncer les maltraitances infligées à des populations ou à des personnes assimilables dès lors à des "crucifiées". Cet ouvrage est une somme jusqu'à présent inédite, qui retrace l'histoire artistique, mais aussi intellectuelle, théologique et spirituelle, et pour les deux derniers siècles, politique et sociale, de ce sujet. Il s'adresse à tous ceux qui voudraient établir des liens rigoureux et éclairants entre la Crucifixion et la culture, de siècle en siècle et de lieu en lieu, et se faire une idée de la diffusion sans équivalent de ce sujet, non seulement en Europe et dans les Orients chrétiens, mais dans les continents hors d'Europe. Il comble un manque, celui d'une synthèse récente et bien documentée, en répondant aux critères de qualité et aux exigences informatives des sciences humaines, et avant tout à celles que requièrent les différentes facettes de l'histoire comparée des confessions chrétiennes, des religions et des civilisations, de l'histoire de l'art ou de l'histoire du dogme chrétien et de son interprétation. Il n'existait aucun livre de synthèse de ce genre. La précédente somme sur le sujet a été publiée à Nantes en 1959, avec des reproductions en noir et blanc, l'enquête s'arrêtant au Concile de Trente. Tous les livres sur la crucifixion parus depuis se limitent à un espace-temps restreint, ou à des survols.
Berthe Morisot. Le secret de la femme en noir.
Grasset, 2000, in-8°, 347 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c’est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d’autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d’hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l’art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille mais modèle et amie – et qui sait ? peut-être davantage – d’Edouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot. Dominique Bona, puisant aux archives inédites, fait tournoyer la fresque de l’Impressionnisme : de Giverny aux plages normandes, de Mallarmé rédigeant des billets doux pour Méry Laurent ou Nina de Callias aux lavandières qui posent pour Renoir, de la sanglante Commune de Paris au règne de la bourgeoisie corsetée, des salles du Louvre aux ateliers de la bohème, Dominique Bona peint ici le portrait subtil d’une artiste qui inventa sa liberté.
Gala.
Flammarion, 1995, gr. in-8°, 420 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Gala et ses maris et amants : Paul Eluard, Max Ernst, Salvador Dali, etc.
La fin des Académies royales de peinture et de sculpture et d'architecture.
Paris, 1937, in-8°, 54 pp, notes bibliographiques, broché, bon état (Extrait des Procès-Verbaux de l'Académie des Beaux-Arts publiés pour la Société de l'histoire de l'Art français). On joint une lettre a.s. de l'auteur à en-tête de l'Institut de France - Académie des Beaux-Arts
L’Académie royale de peinture et de sculpture fut une institution d’État chargée de réguler et d’enseigner la peinture et la sculpture en France durant l’Ancien Régime. Fondée en 1648, elle fut dissoute en 1793.
L'amour de l'art. Les musées d'art européens et leur public.
Editions de Minuit, 1985, in-8°, 251 pp, 57 graphiques et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée lég. salie, qqs rares soulignures crayon, état correct (Coll. Le Sens commun)
L'accès aux trésors artistiques est à la fois ouvert à tous et interdit en fait au plus grand nombre. Qu'est-ce qui sépare des autres ceux qui fréquentent les musées ? Les amoureux de l'art vivent leur amour comme affranchi des conditions et des conditionnements. Ne fallait-il pas qu'ils fussent prédisposés à recevoir la grâce pour aller à sa rencontre et pour l'accueillir ? Pourtant, le musée est un des lieux où l'on ressent le plus vivement le poids des obligations mondaines : la pratique obligée peut-elle conduire à la vraie délectation ou bien le plaisir cultivé est-il irrémédiablement marqué par l'impureté de ses origines ? Chaque visiteur des musées est enclin à suspecter la sincérité des autres : mais ne trahit-il pas par là qu'il sait que son amour doit aux arguments de la raison et à la force de la coutume autant qu'à l'inspiration du cœur ? Ce livre essaie d'apporter à la question des réponses sociologiques, c'est-à-dire à la fois logiques et empiriques. Sans craindre de manquer au bon goût, il prétend soumettre le bon goût à la rigueur de l'examen scientifique. En mettant en évidence les conditions sociales de l'accession à la pratique cultivée, il fait voir que la culture n'est pas un privilège de nature mais qu'il faudrait et qu'il suffirait que tous possèdent les moyens d'en prendre possession pour qu'elle appartienne à tous.
Atlantis. X Radierungen & I Tatsachenbericht.
Braunschweig, Edition Galerie Schmücking, 1976, in-4°, 24 pp, 10 illustrations dont 4 teintées et 6 en couleurs, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Texte en allemand
Pompéi.
P., Petit Palais, 1973, gr. in-8° carré, (160) pp, non paginé, introduction par Georges Vallet, 19 photos des lieux, un plan, description de 400 objets et peintures (185 avec photo), 8 pl. en couleurs hors texte, une carte, glossaire, lexique mythologique, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue réalisé à l’occasion de l’exposition au Musée du Petit-Palais (janvier-mars 1973). — "... Je me suis attardé sur la peinture. Mais cette exposition, présentée avec un soin et un goût remarquables, ne néglige aucun aspect de la vie à Pompéi au Ier siècle de notre ère. Nous y rencontrons d'abord de nombreux objets usuels : écuelles, bols, pots, amphores, lampes, balances, instruments agricoles. Leur perfection nous frappe, la plus modeste coupe est en terre sigillée revêtue d'un beau vernis et cinq lampes sont supportées par un candélabre de bronze en forme d'arbre. Ces objets nous renseignent largement sur la vie quotidienne à Pompéi en l'an 79. Cet hameçon, cette aiguille à réparer les filets nous rappellent que la ville était un port de pêche et de commerce. Cette pioche, ce pic qu'elle vivait surtout de la vigne cultivée sur les flancs du Vésuve, donnant un cru réputé que d'habiles commerçants versaient dans ces amphores qui étaient transportées par bateau jusqu'à Bordeaux. Les vignerons se faisaient édifier en ville de vastes demeures laissant à leurs esclaves le soin de cultiver la terre..." (G. Charensol, Revue des Deux Mondes, 1973)
Richesses de l'Équateur. Art précolombien et colonial.
P., Petit Palais, 1973, gr. in-8° carré, (140) pp, non paginé, description de 418 objets d'art (130 avec photo), 8 planches en couleurs, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue réalisé à l’occasion de l’exposition au Musée du Petit-Palais (novembre 1973 - février 1974). Les expositions en France consacrées a l’Équateur sont peu nombreuses ; elles célèbrent principalement son archéologie et son art baroque qui sont devenus des références culturelles pour la société contemporaine. À Paris, il y a eu trois grandes manifestations : « Richesses de l’Équateur : art précolombien et colonial » présentée de novembre 1973 à février 1974 au Petit Palais ; « Equateur, la terre et l’or » organisée par la Maison de l’Amérique latine de décembre 1989 a février 1990 ; et « Chamanes et divinités de l’Équateur précolombien » qui a eu lieu de février à mai 2016 au Musée du Quai Branly. Avec quarante-trois ans de décalage entre la première et la dernière, ces événements ont montrés les collections du Musée national de l’Équateur. Elles ont été organisées avec la participation des fonctionnaires équatoriens comme le muséologue et commissaire Hernán Crespo Toral...
Carzou. Le temps et l'espace de Carzou.
Julliard, 1961, in-8°, 139 pp, 34 planches hors texte reproduisant des dessins de Carzou, broché, jaquette illustrée en couleurs, édition originale, ex. du SP, prière d'insérer, envoi a.s. de Carzou sur la page de faux titre. Edition originale de cet ouvrage illustré sur Jean Carzou (né en 1907) et son oeuvre (Bénézit II/569). Bon exemplaire
Renaissance, baroque et classicisme. Histoire de l'architecture 1420-1720.
Hazan, 1990, gr. in-8°, 430 pp, 180 illustrations dans le texte, index, broché, bon état
De l'incroyable coup d'audace que fut la construction du dôme de Florence jusqu'au triomphe du classicisme avec la colonnade du Louvre, Jean Castex s'attache à reconstituer avec clarté et méthode trois siècles d'architecture. Mais l'histoire de l'architecture ne se résume pas à celle des grands monuments. Certes, elle prend appui sur eux parce qu'ils se prêtent à des lectures riches, parce qu'ils condensent les événements et parce qu'ils procurent un indéniable plaisir. Mais ils ne peuvent se comprendre isolément. Aussi il est indispensable d'envisager ensemble l'architecture, la ville et le territoire qui sont amenés à se transformer dans un constant va-et-vient. Savoir décrire l'architecture, la ville et le territoire demande de posséder des notions de morphologie que la culture contemporaine dispense peu. Issu d'un cours professé depuis de nombreuses années, cet ouvrage vise justement à procurer les catégories de l'analyse, pour progressivement pouvoir envisager les débats sur l'architecture avec assurance. L'architecture de la Renaissance n'est pas facile à saisir car derrière la beauté des formes, il y a une sérieuse prétention à la rigueur intellectuelle. Elle tend à faire de l'architecte un intellectuel, armé d'un savoir qu'il convient de pénétrer pour en saisir les enjeux.
La Rime et la Raison. Du paléolithique à nos jours. Les collections Ménil (Houston-New York), deux générations de collectionneurs.
P., Editions de la Réunion des musées nationaux, 1984, gr. in-8° carré, 421 pp, plus de 600 illustrations en noir et en couleurs dans le texte et à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état
La Menil Collection est un musée d'art moderne et contemporain situé à Houston, au Texas, dans le sud des États-Unis, et qui rassemble les œuvres de la collection de Jean et Dominique de Ménil. Les collections ont fait l'objet d'une grande exposition aux galeries nationales du Grand Palais, en 1984, qui regroupait plus de 600 œuvres, un ensemble qui va du Paléolithique à nos jours dont cet ouvrage est le catalogue.
Symboles et Réalités. La peinture allemande, 1848-1905.
P., Musée du Petit Palais, 1984, pt in-4°, 320 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, 173 numéros décrits avec notices explicatives érudites, broché, bon état
Alphonse De Neuville. L'épopée de la défaite.
Copernic, 1979, pt in-4°, 79 pp, 49 illustrations en couleurs, 30 illustrations en noir, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les peintres témoins de l'histoire)
La Fondation Marguerite et Aimé Maeght.
Saint-Paul, Maeght éditeur, 1993, in-8°, 207 pp, 127 illustrations et photos en noir et en couleurs, un plan en couleurs, annexes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La fondation Marguerite et Aimé Maeght dite « Fondation Maeght » (prononcé maag) est une fondation privée d'art moderne et contemporain. Elle est située à proximité du village de Saint-Paul-de-Vence, à 25 km de Nice et comporte un ensemble architectural conçu pour présenter l'art moderne et contemporain sous toutes ses formes.
Révolution et contre-révolution culturelles en URSS : De Lénine à Jdanov.
Anthropos, 1975, in-8°, 485 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Avec des textes inédits de Bogdanov, Boukharine, Lounatcharsky et Kollontaï
Les précieuses miettes de Marx et de Engels ; L'art et la culture russes à la veille de la révolution ; Plekhanov ; Lénine ; L'école en Union soviétique ; Boukharine ; URSS 1917/1925 ; Bogdanov ; Lounatcharsky ; Kollontai ; URSS 1925/1932 ; Mise en scene révolutionnaire de la réaction bureaucratique ; Trotsky ; Le « formalisme » et la critique marxiste soviétique ; Conclusion ; Annexes.
Voiliers de John Chancellor.
Anthese, 1984, in-4° à l'italienne (37 x 28,5 cm), 80 pp, introduction de Austin Hawkins, abondamment illustré en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le deuxième ouvrage de John Chancellor (1925-1984) réunit dix-huit tableaux, accompagnés de l'histoire des hommes et des navires qu'il peignait. Ses qualités artistiques combinées à des recherches approfondies ainsi que sa connaissance de la mer (il passa 30 ans dans la marine) font de son œuvre un document remarquable sur l'héritage maritime britannique.
De Versailles à Paris : le destin des collections royales.
P., Centre culturel du Panthéon, Mairie du Ve arrondissement, 1989, in-4°, 288 pp, 258 illustrations en noir dans le texte et à pleine page et sur 44 planches en couleurs, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Ouvrage publié à l'occasion de la somptueuse exposition du Centre culturel du Panthéon, qui rassemblait à la Mairie du Ve arrondissement de Paris objets et meubles insignes vendus ou nationalisés, selon les cas, à la période révolutionnaire ; tous ne venaient pas de Versailles malgré le titre, mais nombre d'entre eux ayant pu être connus de Saint-Simon chez le Roi ou les princes... Table : 1. Histoire des collections de la couronne jusqu'à la Révolution ; 2. Les collections de la couronne face à la Révolution ; 3. Le destin des collections royales après la Révolution ; 4. Notices scientifiques sur les oeuvres exposées.
Vienne 1880-1938. L'Apocalypse joyeuse.
P., Editions du Centre Georges Pompidou, 1986, in-4°, 767 pp, 810 illustrations en noir et en couleurs, biographies, glossaire, Who's Who viennois, biblio, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état. Edition originale
Une exposition marquante du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, « Vienne, naissance d’un siècle, 1880-1938 ». Les temps étaient alors à la célébration inquiète des fins de siècle, à l’interrogation perturbée sur la vitalité artistique d’époques plus troublées. La vieille Europe centrale et tout particulièrement la « double monarchie » – l’Empire austro-hongrois – suscitaient une fascination effervescente. — Table : Sissi ou la vulnérabilité (E.M. Cioran) ; Le flambeau d'Ewald (Claudio Magris) ; La Vienne de Freud (Bruno Bettelheim) ; Une modernité sceptique (Jean Clair) ; Entre rêve et réalité (Robert Waissenberger) ; De la scène publique à l'espace privé (Carl E. Schorske) ; La mort dans la peinture autrichienne (Werner Hoffmann) ; Hans Makart (Werner Hoffmann) ; Anton Romako (Gerbert Frodl) ; Les rêveurs dionysiaques (William Mc Grath) ; Les mécènes de la Sécession (Bernard Michel) ; Gustav Klimt (Werner Hoffmann) ; Otto Wagner. De la ″libre reconnaissance″ à l'art de construire (Peter Haiko) ; La ville blanche ″au Steinhof″ à Vienne. Architecture et maladie mentale (Peter Haiko, Harald Leupold-Löwenthal, Mara Reissberger) ; Adolf Loos et le ″Kulturgefälle″ est-ouest (Eduard Sekler) ; La Wiener Werkstätte 1903-1913. le paradis terrestre et le chemin de la ruine (Peter Vergo) ; L' âge d'or du graphisme viennois (Michael Pabst) ; La voie industrielle (Karl Mang) ; La mise en scène de théâtre (Wolfgang Greisenegger) ; Richard Teschner marionnettiste (Jarmila Weissenböck) ; La naissance de la théorie de l'art (Günter Metken) ; Souvenirs de collaborationa avec Ernst Kris (Ernst Gombrich) ; Sociologie et utopie d'un art autonome (Michael Pollak) ; Egon Schiele (Jane Kallir) ; La Vienne d'Arnold Schönberg (Jane Kallir) ; Arnold Schönberg et Richard Gerstl (Jane Kallir) ; Oscar Kokoschka (Serge Sabarsky) ; Choix de lettres (Oskar Kokoschka) ; Les maisons de Loos ou l'espace en projet (Françoise Very) ; La maison de Wittgenstein (Bernhard Leitner) ; Passe-impasse et manque (Pierre Boulez) ; Paul Poiret à Vienne, Emilie Flöge à Paris (Wolfgang Georg Fischer) ; La Sécession et Auguste Rodin, 1897-1905 (Daniele Gutmann) ; Les années parisiennes d'Adolf Loos, 1922-1928 (Yvonne Brunhammer) ; Politique communale à Vienne la rouge (Wolfgang Maderthaner) ; L' utopie construite. Le logement à Vienne la rouge, 1919-1934 (Sokratis Dimitriou) ; L' Ecole des arts appliqués du musée autrichien d'art et d'industrie (Gabriele Koller) ; Une modernité optimiste : la voie abstraite (Dieter Bogner) ; Cinéma : le chemin de Vienne (William Karl Guerin) ; La fin d'une république : les années trente (Michel Cullin) ; Enst Jünger, Alfred Kubin : extraits de correspondance (Henri Plard) ; Fugue de la mort (Paul Celan).
The Nude. A Study of Ideal Art.
Penguin Books, 1960, pt in-8°, xxiii-408 pp, 298 illustrations, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Augustus Saint-Gaudens, 1848-1907. Un maître de la sculpture américaine.
Somogy Editions d'art, 1999, in-4°, 215 pp, plus de 150 illustrations en noir et en couleurs, chronologie, biblio, index, reliure toile noire de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Catalogue d'exposition, Toulouse, 12 février-30 mai 1999)
Figure majeure de la sculpture américaine de la fin du XIXe siècle (il fut surnommé le "Michel-Ange américain") et chef de file de la "Renaissance américaine", Augustus Saint-Gaudens est le fondateur de la sculpture américaine moderne. Par sa vie et sa carrière qui se déroulent entre deux continents, Saint-Gaudens témoigne des échanges artistiques et culturels fructueux entre les Etats-Unis et la France à la fin du XIXe siècle. Très célèbre outre-atlantique – il est aux Etats-Unis ce que Rodin est à la France – , il bénéficie pour la première fois d'une exposition de ses principales œuvres en France – plus de 130 pièces – dont cet ouvrage, fruit de la collaboration d'historiens d'art français et américains, est le reflet. Outre les monuments commémoratifs de Boston, Chicago ou New York où il innove en travaillant avec des architectes de renom, il est aussi l'auteur de nombreux bas-reliefs en bronze qui sont autant de portraits des héros d'un Age d'or dont Augustus Saint-Gaudens est l'acteur et le témoin. Son œuvre varié oscille entre réalisme et idéalisme, tandis que ses bas-reliefs témoignent d'une recherche de la vérité instantanée et poétique qui correspond aux innovations contemporaines en peinture. En cela, ce grand humaniste est aussi un moderne.
Blasons anatomiques du corps féminin. Suivis de Contreblasons de la beauté des membres du corps humain. Et illustrés par les peintres de l'école de Fontainebleau. Préface de Pascal Laîné. Postface de Pascal Quignard.
Gallimard, 1982, in-4°, 152 pp, 32 illustrations dont 24 en couleurs, glossaire, reliure pleine toile grenat de l'éditeur, jaquette illustrée
Guide artistique de la France.
Hachette, 1968, fort in-8° étroit, xviii-1240 pp, 35 cartes et plans en noir dans le texte, 2 cartes en couleurs dépliantes hors texte, cartes dans le texte, biblio, glossaire, index des rues et des monuments de Paris, index des lieux et des personnages, reliure pleine toile bleu pâle de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, rhodoïd, étui, bon état (Coll. Bibliothèque des Guides Bleus)
"Le « Guide artistique » est un ouvrage spécialisé à l'usage de ceux qui s'intéressent particulièrement aux oeuvres d'art que l'on peut rencontrer en parcourant la France. Il décrit donc essentiellement les oeuvres d'art que l'on rencontre dans les musées, les églises, les bâtiments publics ou privés. Il ne prétend pas donner des « nomenclatures exhaustives et sèches », mais fait ressortir « les traits saillants des oeuvres réunies dans telle ou telle ville » et donne toute son importance à la corrélation entre un artiste, par exemple Corot, et la région, les paysages qu'il a évoqués. C'est par là que ce nouveau guide bleu s'élève à une conception originale et féconde de la présentation du patrimoine d'art de la France. Le choix des collaborateurs garantissait le succès de l'entreprise, puisqu'elle a été confiée à MM. Pierre Cabanne, Marcel Durliat, Jean Favière, Pierre Maurois, Henry de Morant, Pierre Quarré et Jacques Wilhelm. Le « Guide artistique » se présente par itinéraires de telle ville à telle ville, avec variantes par telle ou telle localité. Le texte est accompagné de quelques cartes : les peintres impressionnistes à Paris, Corot, les maîtres de Barbizon et les peintres impressionnistes dans la région parisienne, les principaux séjours des peintres sur le littoral du nord de la France, les églises romanes et gothiques entre Seine, Belgique, et Allemagne, les sculptures des ateliers troyens du XVIe siècle, les sculptures romanes de Bourgogne, et même les boiseries et retables baroques du Sud-Ouest et du Sud de la France, sans compter une carte dépliante des Musées français. On voit donc le haut degré d'originalité et d'intérêt de cet ouvrage qui devrait rencontrer le plus vif succès auprès du public cultivé." (Francis Salet, Bulletin Monumental, 1969)
Histoire générale de l'art.
Flammarion, 1950-1951, 2 vol. in-4°, 396 et 396 pp, 1760 illustrations, photos et cartes en héliogravure dans le texte et à pleine page, 20 planches en couleurs hors texte, biblio, index des noms de lieux et index des noms d'artistes, reliures toile éditeur, bon état
"Voici une nouvelle Histoire générale de l'art, publiée avec une préface de M. Emile Mâle, et enrichie d'un grand nombre de figures présentées avec beaucoup de goût, qui illustrent le texte au fur et à mesure du développement du récit. Les auteurs se sont proposé de mettre en lumière les oeuvres essentielles et les idées directrices ; ils ne se sont pas défendu d'émettre çà et là des hypothèses nouvelles, mais ils ont surtout insisté sur « les solides vérités que les générations d'érudits nous ont conquises ». Ces auteurs sont d'ailleurs des spécialistes éprouvés : M. Eugène Pittard, professeur d'anthropologie au Laboratoire de Genève, s'est chargé de la préhistoire ; M. Georges Contenau, de l'antiquité orientale ; M. Jean Sainte-Fare Garnot, de l'Egypte ; MM. Jean Charbonneaux et Pierre Devambez, de la Grèce ; M. Raymond Bloch, de l'art étrusque et de l'art romain ; M. Emile Mâle, de l'art chrétien primitif et de l'art byzantin, de l'art roman et de l'art gothique ; M. Georges Marçais, de l'art musulman ; M. Jean-Louis Vaudoyer, de la Renaissance ; M. Louis Hautecoeur, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ; M. Pierre du Colombier, du XXe siècle, de l'Amérique précolombienne et de l'art des peuples primitifs ; M. René Grousset et Mlles Madeleine Paul-David et Jeannine Auboyer, de l'Extrême-Orient. Cette histoire générale de l'art vient à son heure, et elle connaîtra, nous en sommes certains, un magnifique succès." (Marcel Aubert, Bulletin Monumental, 1952)
Histoire générale de l'art.
Flammarion, 1950, 2 vol. in-4°, 396 et 396 pp, très nombreuses illustrations en noir, planches hors texte en couleurs, reliure toile éditeur, sans les jaquettes, bon état
Textes de Eugène Pittard, Georges Contenau, Jean Sainte-Fare-Garnot, Jean Charbonneaux, Pierre Devambez, Raymond Bloch, Emile Mâle, Georges Marçais, Jean-Louis Vaudoyer, Louis Hautecœur, Pierre du Colombier, René Grousset, Jeannine Auboyer, Madeleine David.
Les peintres témoins de leur temps. VI : Le Sport.
P., Musée Galliera, 1957, in-8°, 263 pp, environ 250 reproductions de dessins, gravures et peintures en noir + 122 pages d'annonces illustrées de 100 dessins inédits, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (composition réalisée spécialement par Jacques Villon : « La lutte »), bon état
Catalogue richement illustré de l'exposition au Musée Galliéra, mars-avril-mai 1957. Reportages photographiques faits au domicile des écrivains par Robert Doisneau. – Les écrivains : Jean Cassou, Raymond Cogniat, Gérard Bauer, Yves Gibeau, Maurice Goudeket, J.-A. Grégoire, Armand Lanoux, Jacques Lanzmann, Jacques Laurent, Georges Magnane, Henry de Montherlant, Paul Vialar. – Peintres et sculpteurs : Tony Agostini, Yvette Alde, Pierre Ambrogiani, Lucien Ardenne, Michael Argov, Reynold Arnould, Jean-Claude Bédard, Richard Bellias, Roger Bezombes, Paul Braig, Yves Brayer, Bernard Buffet, Rodolphe Caillaux, Georges Capon, Jean Carton, Jean Carzou, Jean Cassarini, Paul Charlot, René Collamarini, Jean Commère, Gilbert Corsia, Robert Couturier, Simone Dat, Gabriel Dauchot, Albert Deman, François Desnoyer, Jacques Despierre, Auguste Durel, Lucien Fontanarosa, Robert Forgas, André Fougeron, Tsugouharu Foujita, Pierre Fournel, Jean Fusaro, Pierre Gaillardot, Michel de Gallard, Lucien Gibert, Marcel Gili, Marcel Gimond, Edouard Goerg, Emile Grau-Sala, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Georges Guyot, André Hambourg, Emile Hecq, Pierre Henry, Camille Hilaire, Jean Jacus, Jean Jansem, Michel Kikoine, Léopold Kretz, Jeanne Laillard, Pierre Lelong, Roger Lersy, Denise Lemaire, André Lhote, Louis Mazot, Blasco Mentor, Roger Montané, Jean-Jacques Morvan, Armand Nakache, Jean Navarre, Louis Neillot, Georges Oudot, Max Papart, Orlando Pélayo, André Plansson, Henry Plisson, Jean Pollet, Jean Pougny, Joseph Pressmane, Ginette Rapp, Sayed Heider Raza, Joseph Rivière, Michel Rodde, Gaétan de Rosnay, Maurice Sarthou, Maurice Savin, Simon Segal, Gino Severini, Simon Simon-Auguste, Gérard Singer, Francis Smith, Kostia Térechkovitch, Michel Thompson, Louis Toffoli, Suzanne Tourte, Kees Van Dongen, Maurice Verdier, Jacques Villon, Jean Vinay, Antonicci Volti, Roger Worms, Gabriel Zendel.
Recherches sur les Artes à Rome.
Les Belles Lettres, 1979, gr. in-8°, 155 pp, broché, état correct (Publications de l'Université de Dijon, LVIII)
Ce volume porte sur l’importance majeure des Arts au sein de la civilisation romaine. Les Artes seraient notamment ancrés dans un systèmes de valeurs encyclopédiques et de références morales. L’art met en cause, aménage l’ordre du monde et anime la civilisation. Cet ouvrage n’a d’autre ambition que de souligner certains caractères spécifiquement romains dans la transmission d’un système des arts hérité de la Grèce.
Or des Scythes. Arts antiques d'Asie centrale et de Sibérie. Trésors des musées soviétiques.
Editions des Musées Nationaux, 1975, pt in-4°, 225 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, 2 cartes, glossaire, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue de l'exposition au Grand Palais, 8 octobre - 21 décembre 1975 : La découverte de la civilisation scythe, Grecs et Scythes, L'art des steppes et le style animalier, Les civilisations de Maïkop, Koban, de l'Etat d'Ourartou, etc. — "L'intitulé même, « Or des Scythes » de cette exposition présentée actuellement au Grand Palais, est loin d'épuiser la diversité des objets proposés à notre curiosité. Il s'agit, certes, de l'art des Scythes au sens précis du terme, des Scythes dont nous parle Hérodote et qui, entre le VIIe siècle av. J.-C. et le début de notre ère, habitent les steppes d'Ukraine, le long du Dniepr, et celles du nord de la mer Noire et du Caucase, vers le Kouban. Mais l'exposition montre aussi les civilisations de leurs voisins orientaux, ceux de la steppe asiatique : Sauromates, Saces, peuples de l'Altaï et de la Sibérie jusqu'aux confins mongols. Territoire immense de la steppe eurasiatique, qui s'étend du Danube à la Chine, et sur lequel vivent des peuples qu'unissent une parenté ethnique et sans doute linguistique, et plus encore un même mode de vie, le nomadisme monté et ces déplacements continuels de l'homme et de ses troupeaux à la recherche des points d'eau et de pâturages meilleurs. Ce ne sont pas seulement les Scythes, ce n'est pas seulement l'or, mais aussi des objets d'argent, de bronze, de fer, de corne ou de bois, et même des cuirs, des feutres et des tissus miraculeusement conservés par les glaces avec toute la vivacité de leurs couleurs dans les tombes gelées de l'Altaï..." (Véronique Schiltz, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1975)
Centenaire de l'Impressionnisme.
P., Réunion des Musées Nationaux, 1974, gr. in-8° carré, 277 pp, nombreuses reproductions en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état. On joint "Le petit Journal des grandes Expositions" consacré à celle-ci (4 pp in-folio), un carton d'invitation pour l'inauguration, un prospectus de la Réunion des Musées nationaux présentant l'exposition, et le fascicule de présentation (28 pp) de l'exposition au Metropolitan Museum of Art où elle sera présentée du 12 décembre 1974 au 10 février 1975
Catalogue édité à l'occasion de l'exposition présentée au Grand Palais, Paris, du 21 septembre au 24 novembre 1974 : Jean-Frédéric Bazille, Louis-Eugène Boudin, Gustave Caillebotte, Mary Cassatt, Paul Cézanne, Edgar Degas, Armand Guillaumin, Edouard Manet, Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Alfred Sisley. Textes de René Huyghe, Hélène Adhémar et Anthony M.Clark, Anne Dayez, Michel Hoog, Charles Moffett. Biographies. L'exposition de 1874 chez Nadar (rétrospective documentaire)...
Ingres. Petit Palais.
P., Réunion des Musées Nationaux, 1967, gr. in-8° carré, xxxi-[1]-360 pp, texte sur deux ou trois colonnes, nombreuses illustrations en noir, bibliographie pages 346-352, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue édité à l'occasion de l'exposition "Ingres", présentée au Petit Palais, du 27 octobre 1967 au 29 janvier 1968. Présentation Adeline Cacan, avant-propos Michel Laclotte, biographie par Françoise Nora. Catalogue de l'exposition : 264 numéros décrits. Avec en début de volume, "Ingres et sa méthode" par Daniel Ternois, et "Ingres, dessinateur de portraits" par Hans Naef. — "Ce sera l'honneur de Jean-Dominique Ingres, dont on célèbre le centième anniversaire de la mort, de n'avoir jamais laissé indifférents les peintres et les critiques. Toute sa vie il fut attaqué ou loué à l'extrême. Dans sa jeunesse ses œuvres sont si peu goûtées que, durant son séjour à Florence, il est quasiment réduit à la misère. Puis revirement : il a de grandes commandes officielles et son Vœu de Louis XIII est reçu avec enthousiasme. Mais, au Salon de 1834, le Saint Symphorien obtient un accueil si froid qu'il demande à repartir pour l'Italie. Il en revient triomphalement en 1842 et là, pendant vingt-cinq ans, directement ou par l'intermédiaire de ses élèves, il règne sur la peinture française..." (Georges Charensol, Revue des Deux-Mondes, 1967) — "Ingres est grand, irritant et stable comme une institution. Il y a eu cent ans en février dernier qu'on annonçait son décès à quatre-vingt-sept ans. Mais Ingres n'est jamais mort. Il a toujours été au zénith de la gloire, admiré à la fois par la droite et la gauche, les mornes académiques et les révolutionnaires, et curieusement défendu par les uns contre les autres. Tout le monde passe par Ingres, comme si son art n'était fait que d'évidences. Même Delacroix, qui avait toutes les raisons de détester cet art pointu, ces tons acides ou pôles, Delacroix, grand seigneur, tirait, comme on dit, son chapeau à l'adversaire..." (André Chastel, Le Monde, 27 octobre 1967)
Raphaël et l'art français.
P., Réunion des Musées Nationaux, 1983, gr. in-8° carré, 492 pp, 835 illustrations (qqs-unes en couleurs), 400 notices érudites, annexes, biblio, index des artistes cités, index des oeuvres de Raphaël citées, broché, couv. illustrée, 2e plat lég. frotté, bon état
Catalogue édité à l'occasion de l'exposition "Hommage à Raphaël : Raphaël et l'art français", présentée au Grand Palais, Paris, du 15 novembre 1983 au 13 février 1984. Textes de Jacques Thuillier (Présence d'un peintre), Martine Vasselin (La fortune gravée de Raphaël en France), Jean-Pierre Cuzin (Raphaël et l'art français : introduction au catalogue), Catalogue, Peintures et dessins, Gravures... — "L'année 1983 a marqué le cinquième centenaire de la naissance du peintre et architecte Raphaël Sanzio (1483-1520). Pour célébrer cet anniversaire, les Musées Nationaux de France ont présenté cette exposition exceptionnelle sur "Raphaël et l'art français", tenue au Grand-Palais. Elle fut mise sur pied par Jean-Pierre Cuzin, conservateur au Département des peintures du Musée du Louvre. Énorme, elle avait pour but d'illustrer l'influence de Raphaël sur les artistes français, du seizième au vingtième siècle, de l'École de Fontainebleau jusqu'à Pablo Picasso, et renfermait quatre cents peintures, dessins, gravures, sculptures, objets d'art, meubles, médailles et tapisseries, empruntées de musées et de collections du monde entier..." (Myra Nan Rosenfeld, Vie des Arts, 1984)
Arts et sociétés dans l'Europe du XVIIIe siècle.
PUF, 1978, in-8°, 244 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"L'auteur a réussi une synthèse où arts plastiques et musique sont, pour une fois – c'est si rare ! – , réunis, et où ils sont bien mis en place dans la société de leur temps, approche dont témoignent des titres de parties ou de chapitres tels que : Besoins artistiques de la société et clientèle des artistes, Origine et formation des artistes, Mécénat et marché des œuvres d'art, Goût de société et goût individuel, La représentation des institutions... Sans autre illustration que celle de la couverture, le livre tient la gageure d'être une sobre et claire introduction historique à l'art du XVIIIe siècle." (Jean-Jacques Bertaux, Annales de Normandie, 1981)
Alfred Courmes. Les Gravures.
P., Berggruen, 1986, in-8° étroit (22 x 11,5 cm), (40) pp, non paginé, préface de Christian Derouet, reproductions et descriptions de 28 oeuvres de l'artiste, broché, couv. illustrée, bon état (Plaquette 85 de la galerie Berggruen à Paris)
Le Romantisme.
Genève, Albert Skira, 1961, in-12 carré (17 x 18), 138 pp, 58 reproductions contrecollées en couleurs, notes, biblio, index des noms, reliure toile écrue de l'éditeur, jaquette illustrée, étui carton, bon état (Coll. Le Goût de notre temps). Edition originale
"Nous présentons dans cet ouvrage le romantisme pictural. Cette révolution décisive de la sensibilité moderne, qui s'épanouit jusqu'au milieu du XIXe siècle, s'étend des brumes shakespeariennes de l'Ecosse aux luminosités de l'Algérie et du Maroc, somptueusement recréées par la palette de Delacroix, magicien de la couleur."
Modigliani. Les femmes, les amis, l'œuvre.
Presses de la Cité, 1969, in-8°, 310 pp, 8 pl. de photos et reproductions hors texte, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état
L'homme et sa légende ; Un fils de famille à Montmartre ; Sur la Butte ; Dans la jungle de Montparnasse ; La grande ivresse solitaire ; Zborowski, poète et marchand ; Trois femmes, trois amours ; Rencontre avec Renoir ; etc.
Stitches in time. Written and designed by John Crombie. Drawn and printed by Sheila Bourne.
Paris, Kickshaws, 1985, in-8° à l'italienne (22 x 27), illustré en couleurs, en feuilles sous chemise imprimée, le tout sous emboîtage toilé bleu, pièce de titre de papier rose au dos, très bon état. Edition originale, un des 190 exemplaires imprimés à la main sur papier BFK Rives, numérotés et signés par l'auteur et l'illustratrice (ex. n° 91). Peu courant
Hollebecque, 1914-1983.
Les Amis de Jean Hollebecque, 1991, in-8°, 91 pp, 29 illustrations et photos en noir et en couleurs, notes pour une biographie, broché, bon état, envoi a.s. de Maurice Croze
Artiste peintre, Jean Hollebecque s'est installé au début des années 1940 dans la commune de Saint-Martin-de-Lamps, dans sa maison-atelier où il décédera le 27 avril 2013. Sans la débâcle de 1940, il n'aurait jamais connu le Berry et ne serait jamais devenu le "peintre du pays pur", comme le définissait son ami et premier biographe Maurice Croze. Ce livre permet la décopuverte d'un monde naturel... de ses apparences... Hollebecque, ancien élève de l'Ecole Natonale des Beaux-Arts de Paris, a révélé en Berry son sens extraordinaire du paysage, avec sa vérité poétique
L'Art au XVIIIe siècle en France. Epoques Régence - Louis XV (1715-1760). Architecture - Sculpture - Peinture - Arts appliqués.
P., Guy Le Prat, 1951, in-4°, 148 pp, 297 illustrations en noir, cartonnage d'éditeur & jaquette (bon état)
Ecrivains et Artistes. Tome Cinquième.
P., Editions du Capitole, 1929, in-12, 243 pp, portraits hors texte gravés sur bois par Gaston Goor, broché, couv. rempliée, qqs rousseurs sur les 2 derniers feuillets, bon état. Edition originale, exemplaire numéroté sur Alfa
Balzac, Victor Hugo, Oscar Wilde, André Antoine, Paul Hervieu, Mounet-Sully, Henry Bataille, Réjane, Georges Courteline, Maurice Donnay, Porto-Riche, Sarah Bernhardt, Alphonse Daudet, Henri Becque, Alexandre Dumas fils, Francisque Sarcey, Ibsen, François de Curel, Maurice Maeterlinck, Lucien Dubech, Madame Cécile Sorel, La Loïe Fuller.
Ecrivains et Artistes. Tome Huitième.
P., Editions du Capitole, 1929, in-12, 255 pp, portraits hors texte gravés sur bois par Gaston Goor, broché, couv. rempliée, bon état. Edition originale, exemplaire sur Alfa
Sur la misère du théâtre contemporain ; Le théâtre, le public et la critique ; Le théâtre et le cinéma ; Shakespeare et le cinéma ; A propos de Carpeaux ; Une exposition d'Antoine Bourdelle ; Eugenio d'Ors : Goya ; A propos de Mme de Sévigné ; A propos de Lady Hamilton ; Ceux du trimard ; etc.
Ecrivains et Artistes. Tome Quatrième.
P., Editions du Capitole, 1928, in-12, 251 pp, portraits hors texte gravés sur bois par Gaston Goor, broché, couv. rempliée, bon état. Edition originale, exemplaire numéroté sur Alfa
Maurice Barrès, Paul Bourget, Abel Hermant, Raoul Ponchon, Robert-Louis Stevenson, Thomas Hardy, Paul Morand, Eugène Marsan, Louis Chadourne, Du talent littéraire, Joseph Kessel, Henri Béraud, Georges Bernanos, Georges Grappe, Henri Longnon, Abel Bonnard, Paul Valéry, Edouard Manet, Critiques d'art.
Ecrivains et Artistes. Tome Septième.
P., Editions du Capitole, 1929, in-12, 241 pp, portraits hors texte gravés sur bois par Gaston Goor, broché, couv. rempliée, bon état. Edition originale, exemplaire numéroté sur Alfa
Charles Le Goffic. « Dixmude » ; Henri Duteil. De Sauret la honte a Mangin le boucher ; Camille Bellaigue. Propos de musique et de guerre ; Maurice Materlinck ; Marcel Schowb ; Alfred Capus ; De la conversation chez les écrivains ; La mort d'André Beaunier ; M. Louis Andrieux ; L'unique dîner « Balzac » ; A propos d'Anatole France. J.-J. Brousson, Marcel Le Goff ; Pierre Gaxotte. Histoire de la Révolution française ; Adrien de Meeüs. Histoire de la Belgique ; La question de l'esprit ; Livres rois et maîtres livres.
Ecrivains et Artistes. Tome Sixième.
P., Editions du Capitole, 1929, in-12, 248 pp, portraits hors texte gravés sur bois par Gaston Goor, broché, couv. rempliée, qqs rousseurs, bon état. Edition originale, exemplaire numéroté sur Alfa
Charles Maurras, Jacques Bainville, Henri Massis, Jerôme et Jean Tharaud, Louis Dumur, René Benjamin, Jehan Sennep.
L'Art roman en Italie. Illustrations de l'auteur.
Editions Braun et Cie, 1958, in-4°, 332 pp, 88 pages de texte suivies de 263 photos de l'auteur reproduites en héliogravure sur 240 planches hors texte, une carte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Ce livre, qui s'insère dans la même collection que "l'Art monumental roman en France" de Marcel Aubert, Marcel Pobé et Joseph Gantner et "l'Art roman en Espagne" de Marcel Durliat, offre la même présentation luxueuse. Les photos de l' auteur sont proprement admirables et révèlent des détails d'œuvres peu connues, même des spécialistes de l'art italien. L'économie de l'ouvrage est identique à celle des autres : texte de synthèse d'une cinquantaine de pages, commentaire précis des illustrations, pas de bibliographie malheureusement. Le texte de M. Decker est sérieux et documenté. I] a pris le parti de suivre un ordre géographique descendant par l'ouest, depuis la Lombardie – où se trouve inclus le Piémont – jusqu'à la Sicile, et, remontant par l'est jusqu'à la Vénétie. La plupart des archéologues français ont trop peu souci de ce qui s'est passé au delà de leurs frontières pour qu'on n'applaudisse pas à cette présentation magnifique de l'art hautain, toujours majestueux, souvent tourmenté et tragique que fut l'art roman d'Italie." (Francis Salet, Bulletin Monumental, 1964)
Naissance de l'art grec.
Gallimard, 1964, in-4°, 449 pp, 534 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des formes). Première édition. Edition originale. Riche iconographie
Naissance de l'Art grec inaugure la série des quatre volumes de la collection « L'Univers des Formes » portant sur la Grèce antique. Il constitue la première synthèse sur les débuts de l'art hellénique, s'inscrivant dans une double perspective, celle d'une histoire de l'art, qui voit dans la Grèce des origines l'annonce de la modernité, et celle, plus actuelle, d'une archéologie qui révèle aux regards contemporains des formes inattendues et simples d'un art oublié. Cnossos, le sanctuaire d'Archanès, la Dame de Mélos, les ateliers de Malia, les fresques de Théra, les trésors du palais de Zakro, les maisons et sanctuaires de Mycènes, les tombes royales de Salamine de Chypre, et les pithos à relief des îles, mais aussi le Kouros de Palaikastro, la nécropole d'Éleutherne, les arsenaux de Kommos, la ville de Zagora et la nécropole d'Armeni : découverte après découverte, l'art grec offre ainsi dès sa naissance des œuvres et des monuments aussi riches qu'à l'âge classique, mais plus inattendus.
Naissance de l'art grec.
Gallimard, 1964, in-4°, 449 pp, 534 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile rouge éditeur, signet, sans la jaquette, bon état (Coll. L'Univers des formes). Edition originale. Riche iconographie
“Naissance de l'art grec” inaugure la série des quatre volumes de la collection «L'Univers des Formes» portant sur la Grèce antique. Il constitue la première synthèse sur les débuts de l'art hellénique, s'inscrivant dans une double perspective, celle d'une histoire de l'art, qui voit dans la Grèce des origines l'annonce de la modernité, et celle, plus actuelle, d'une archéologie qui révèle aux regards contemporains des formes inattendues et simples d'un art oublié. Cnossos, le sanctuaire d'Archanès, la Dame de Mélos, les ateliers de Malia, les fresques de Théra, les trésors du palais de Zakro, les maisons et sanctuaires de Mycènes, les tombes royales de Salamine de Chypre, et les pithos à relief des îles, mais aussi le Kouros de Palaikastro, la nécropole d'Éleutherne, les arsenaux de Kommos, la ville de Zagora et la nécropole d'Armeni : découverte après découverte, l'art grec offre ainsi dès sa naissance des œuvres et des monuments aussi riches qu'à l'âge classique, mais plus inattendus.
Defossez. Peintures, Lithographies. Texte de Sylvie Dervin.
Editions Vision Nouvelle, 1990, in-4°, 189 pp, nombreuses illustrations en couleurs, biographie et photos, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, bel envoi a.s. de Freddy Defossez avec un beau pastel original en couleurs sur la page de faux-titre
Manuel d'art byzantin.
Picard, 1925-1926, 2 vol. in-8°, xv-946 pp, 2e édition revue et augmentée, pagination continue, 448 illustrations, biblio, index, brochés, bon état
Origine et formation de l'art byzantin ; Le premier âge d'or de l'art byzantin ; Le second âge d'or de l'art byzantin. Epoque des Macédoniens et de Comnènes ; La dernière évolution de l'art byzantin (du milieu du XIIIe siècle au milieu du XVIe siècle). — "Cet ouvrage, devenu aujourd'hui classique, représente la première synthèse tentée dans ce domaine. Ce Manuel n'est pas un simple inventaire bien informé, il est aussi un ivre de doctrine ; ce qui lui donne une haute valeur, ce sont les discussions critiques, toujours impartiales et suivies de conclusions personnelles qui constituent l'explication la plus claire qu'on ait donnée jusqu'ici de l'histoire de l'Art byzantin... On ne peut qu'admirer l'érudition étendue que suppose cet ouvrage, mais ce qui fait surtout sa valeur, c'est que M. Diehl a vu et étudié de près la plupart des monuments dont il parle. L'admiration même qu'il professe pour cet art, qu'il connaît si bien, rend très attachante la lecture de son livre." (L. Bréhier, Revue historique) — "C'est une bonne fortune pour le public de langue française de posséder cet excellent manuel, mis au point par l'auteur qui a tant contribué, par ses travaux personnels et ses discussions critiques, à éclaircir une matière où les hypothèses se sont multipliées. Depuis quinze ans qu'a paru la première édition, la question des origines de l'art chrétien oriental d'une part et celle des influences qui ont agi sur l'art byzantin à son apogée, de l'autre, ont été l'objet de nombreuses controverses. M. Diehl, qui les a réfutées sur plus d'un point, rend justice à l'originalité des théories de M. Strzygowski, à la masse de faits nouveaux et dignes d'attention dont il a enrichi nos connaissances. D'autre part, dans l'étude qui a permis de caractériser les diverses écoles de l'art byzantin en son plein développement, M. Diehl reconnaît l'importance de l'oeuvre de M. Gabriel Millet. (...) Un tel livre, par la netteté de l'exposé, le soin avec lequel les arguments sont discutés, l'abondance des documents réunis, contribuera à amener de nouveaux progrès." (René Dussaud, Syria, 1927)
Manuel d'art byzantin.
P., Alphonse Picard et Fils, 1910, gr. in-8°, xi-837 pp, 420 illustrations dans le texte, certaines à pleine page, index, reliure percaline bordeaux de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, discrets C. de bibl., bon état
Table : Origine et formation de l'art byzantin - Le premier âge d'or de l'art byzantin - Le second âge d'or de l'art byzantin. Epoque des Macédoniens et de Comnènes - La dernière évolution de l'art byzantin (du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIVe siècle). — "Le Manuel d'art byzantin de M. Diehl est une synthèse considérable dans laquelle sont étudiés tous les monuments importants qui ont été découverts ou remis en lumière au cours de ces dernières années. Dans son illustration, en particulier, l'auteur, sans négliger les reproductions classiques, a fait une large place aux monuments peu connus qui n'avaient été reproduits que dans des publications académiques ou dans des revues spéciales. Certaines parties de l'ouvrage, comme les chapitres sur les fresques des grottes de Cappadoce et des églises russes, et toute l'étude sur l'art byzantin à l'époque des Paléologues seront pour le public de véritables révélations. Le mérite de la nouveauté est donc un des attraits de ce livre et, grâce au répertoire complet qu'il présente et à l'abondante bibliographie disposée dans un ordre méthodique, dont il est accompagné, il est destiné à rendre les plus grands services. Mais, en outre, il est autre chose et plus qu'un simple manuel. M. Diehl qui, par tous ses travaux antérieurs, était admirablement préparé à composer cette synthèse a voulu la présenter dans un ordre historique ; l'explication du développement de l'art byzantin tient dans son livre une place aussi grande que la description des monuments..." (Louis Bréhier, Revue Historique, 1910) — "Cet ouvrage, devenu aujourd'hui classique, représente la première synthèse tentée dans ce domaine. Ce Manuel n'est pas un simple inventaire bien informé, il est aussi un ivre de doctrine ; ce qui lui donne une haute valeur, ce sont les discussions critiques, toujours impartiales et suivies de conclusions personnelles qui constituent l'explication la plus claire qu'on ait donnée jusqu'ici de l'histoire de l'Art byzantin... On ne peut qu'admirer l'érudition étendue que suppose cet ouvrage, mais ce qui fait surtout sa valeur, c'est que M. Diehl a vu et étudié de près la plupart des monuments dont il parle. L'admiration même qu'il professe pour cet art, qu'il connaît si bien, rend très attachante la lecture de son livre." (L. Bréhier, Revue historique) — "C'est une bonne fortune pour le public de langue française de posséder cet excellent manuel, mis au point par l'auteur qui a tant contribué, par ses travaux personnels et ses discussions critiques, à éclaircir une matière où les hypothèses se sont multipliées. Depuis quinze ans qu'a paru la première édition, la question des origines de l'art chrétien oriental d'une part et celle des influences qui ont agi sur l'art byzantin à son apogée, de l'autre, ont été l'objet de nombreuses controverses. M. Diehl, qui les a réfutées sur plus d'un point, rend justice à l'originalité des théories de M. Strzygowski, à la masse de faits nouveaux et dignes d'attention dont il a enrichi nos connaissances. D'autre part, dans l'étude qui a permis de caractériser les diverses écoles de l'art byzantin en son plein développement, M. Diehl reconnaît l'importance de l'oeuvre de M. Gabriel Millet. (...) Un tel livre, par la netteté de l'exposé, le soin avec lequel les arguments sont discutés, l'abondance des documents réunis, contribuera à amener de nouveaux progrès." (René Dussaud, Syria)
Eglises et abbayes romanes en Vendée. (Thèse).
Marseille, Jeanne Laffitte, 1983, in-4°, 263 pp, texte sur 2 colonnes, 22 photos et 98 plans dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'étude de l'art roman en Vendée a trop longtemps souffert de son rattachement – tout théorique – au Poitou et il semble resté en quelque sorte un parent pauvre de l'architecture médiévale de l'Ouest. D'autre part, les guerres de religion puis celles de la Révolution ont entraîné de tragiques dévastations du patrimoine régional. C'est le mérite de Michel Dillange d'avoir non seulement traité des monuments subsistants mais aussi d'avoir retrouvé et analysé des vestiges qui permettent maintenant d'avoir une vue précise et complète des constructions de l'âge roman vendéen et de dégager l'ensemble original qu'elles constituent. (...) Il est difficile de rendre compte de toutes les pertinentes analyses auxquelles a procédé Michel Dillange. Il conclut qu'on ne saurait à proprement parler d'un roman vendéen, mais que, si la région a subi toutes les influences architecturales des provinces voisines, elles se retrouvèrent dans les monuments d'une manière très élaborée. « II en résulte, conclut-il, un mélange harmonieux, sensible et très particulier. » (Henri-Paul Eydoux, Bulletin Monumental, 1984)
Adolescence de la chrétienté occidentale, 980-1140.
Genève, Skira, 1967, gr. in-4°, 214 pp, 71 reproductions et photographies en couleurs contrecollées sur 60 planches hors texte, 60 illustrations en noir, index des noms cités, reliure d'éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, sous emboîtage (lég. abîmé), bon état (Coll. Art, Idées, Histoire). Edition originale
Premier volume de la lumineuse synthèse sur l'art et la société entre 980 et 1420 que Georges Duby avait composée pour les éditions Skira, sous la forme d'un harmonieux triptyque : “Adolescence de la chrétienté occidentale (980-1140)” ; “L'Europe des cathédrales (1140-1280)” ; “Fondements d'un nouvel humanisme (1280- 1440)”, superbement illustrée. — "... L'écriture atteint ici parfois une telle perfection qu'elle échappe à l'implacable érosion du temps. Ce livre si achevé s'apparente aux types idéaux dont les sculpteurs de l'âge gothique peuplaient les cathédrales, ignorant les déformations provoquées par l'âge et le travail, parvenant d'emblée à un total accomplissement. A lire et à relire, donc, de véritables morceaux d'anthologie où l'acuité du regard porté sur les œuvres se double d'un rare bonheur d'expression. Soit un art consommé de restituer les monuments dans leur éclat et leur rôle originels, en les arrachant à l'ensevelissement dont l'érudition les menace. Ici tout est jaillissement et vivacité. Ce livre montre avec éclat, et rappelle encore aujourd'hui, combien est nocif le cloisonnement qui a longtemps sévi entre « l'histoire de l'art » et « l'histoire » tout court, événementielle et politique de préférence. Georges Duby appréhende la création artistique non comme une activité séparée, mais comme une pratique sociale parmi d'autres, qu'il réfère aux grandes tendances de l'évolution socio-économique et aux systèmes dominants de représentations. Ainsi l'évocation des comportements et des croyances des féodaux permet d'approcher de façon très neuve les réalisations du premier âge roman..." (H. Martin, Revue d'histoire de l'Église de France)
Histoire de l'Art.
Fayard, 1946, fort in-12, 578 pp, 12 figures, 16 cartes, lexique, index, reliure percaline verte de l'éditeur, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"La vérité de l'art, son unité, la multiplicité de ses aspects, de ses métamorphoses, sa vie enfin nous sont restituées par Pierre du Colombier dans une fresque judicieusement ordonnée et articulée, toujours lisible et brossée avec un talent auquel il faudrait être de mauvaise foi ou de parti pris pour ne pas rendre un éclatant hommage. L'ensemble est clairement conçu, rigoureusement composé. Soulignons, à ce point de vue, la supériorité de la synthèse réalisée par un seul homme sur la juxtaposition de parties confiées à divers collaborateurs, qui perd nécessairement en homogénéité, en équilibre, ce qu'elle peut gagner en précision scientifique, en justesse et en étendue d'information. Pierre du Colombier nous présente une « vue d'ensemble », un panorama qui se tient. Il projette une vive lumière sur quelques cimes et laisse forcément dans l'ombre plus d'un recoin du paysage. Tout artiste a sa vision, et faire l'histoire de l'art est un art, II y faut du savoir, mais aussi du goût, du tempérament. Il convient donc d'admettre une certaine dose de subjectivité dans tout ouvrage ayant pour objet cette mystérieuse réalité que notre confrère, dans l'introduction de son livre, circonscrit sans la définir. Savoir et goût peuvent aller de pair, et il serait quasi contre nature qu'un historien français ne fît point la part du lion à l'art de son pays, non seulement parce que cet art a donné le ton à l'Europe tant au moyen âge que durant les temps modernes, mais encore parce qu'il est inutile, en l'occurrence, de justifier ses prédilections. Pierre du Colombier, qui s'est signalé par d'originales contributions à l'histoire de la Renaissance et à celle du Rococo, résume magistralement dans son nouveau livre ses études sur Le Style Henri IV - Louis XIII et sur L'Architecture française dans les cours rhénanes. Il connaît fort bien l'Allemagne où il a longtemps séjourné (on lui doit le meilleur Durer en langue française), et il la traite mieux qu'il n'a traité les Pays-Bas. Prenons-en, une fois pour toutes, notre parti. Là où vraiment l'objectivité n'est pas concevable, ne nous plaignons pas de trouver « un homme » plutôt qu'un comptable ou une machine à enregistrer les dates et à multiplier les noms. (...) Les remarques qui précèdent, si elles ne suffisent pas à montrer la richesse d'un ouvrage au milieu duquel jamais on n'éprouve l'impression d'étouffer, de se noyer ou de s'être perdu, donneront peut-être une idée de l'esprit dans lequel fut composée cette Histoire de l'Art — non illustrée mais pourvue de cartes, de tables de concordances et de listes d'« œuvres caractéristiques » fort utiles — que liront avec profit et le profane à l'intention duquel elle fut écrite, et le « spécialiste » que n'aveugle point sa spécialité." (Paul Fierens, Revue belge de philologie et d'histoire, 1944)
Le Dix-septième siècle. Les tendances nouvelles en Europe de Caravage à Vermeer.
Genève, Skira, 1951, in-4° carré, 140 pp, riche iconographie en couleurs (reproductions collées), reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Les grands siècles de la peinture)
Les Celtes et les Germains à l'époque païenne.
Albin Michel, 1965, pt in-4°, 263 pp, 55 planches en couleurs (reproductions contrecollées), 56 dessins au trait, 26 photos en noir sur 8 planches hors texte, 3 cartes, biblio, index, reliure toile verte éditeur, étui cartonné illustré, bon état (Coll. “L'Art dans le monde”. Fondements historiques, sociologiques et religieux)
Jean de Botton.
P., Georges Fall, 1968, in-4°, 61 pp, reliure toile bleue éditeur, rhodoïd, bon état. Edition originale. 46 reproductions (dont 16 contrecollées en couleurs). Textes de Eric Newton, James W. Lane, Dr. Hans Maria Wingler, Dr. Hans Widrich.
Remarques sur le vol et la restitution des œuvres d’arts et des livres précieux de Brunswick (1806-1815), avec divers témoignages sur les saisies d’art opérées en Allemagne par Vivant Denon.
La Vouivre, 1999, in-8° carré, viii-107 pp, édition de Bénédicte Savoy, traduction d'Aurélie Duthoo, texte sur 2 colonnes, 33 illustrations dans le texte et hors texte, index, broché, bon état
Lorsqu’en 1806 intervint la reddition de la Prusse, Vivant Denon, directeur du Musée Napoléon (Louvre) et Ministre des arts de l’empereur, fut chargé de recueillir en Allemagne du Nord, dans les palais, galeries et châteaux des villes conquises, tous les chefs-d’œuvre susceptibles d’enrichir les collections de son musée, destiné à devenir "le plus beau musée de l’univers". En l’espace de huit mois, Denon fit expédier d’Allemagne en France plus de deux cent cinquante caisses remplies d’œuvres d’art – tableaux, statues, curiosités – saisies notamment à Berlin, Potsdam, Cassel et Brunswick. C’est autour du témoignage de Johann Christian Emperius, directeur du musée de Brunswick et victime de Denon, autour de correspondances et de récits suscités par le passage de celui que l’on surnommait l’Œil de Napoléon, et qui fut l’ami de Goethe, que nous découvrons l’un des épisodes les plus importants de l’histoire de l’art et des musées au XIXe siècle.
De pierre, d'or et de feu. La création artistique au Moyen Âge, IVe-XIIIe siècle.
Fayard, 1999, in-8°, 350 pp, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir – comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis – au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.
Au temps de Baudelaire, Guys et Nadar. Avant-propos de François Boucher. Présentation d'Anne d'Eugny, en collaboration avec René Coursaget.
P., Editions du Chêne, 1945 gr. in-8°, 167 pp, 46 pp de texte suivies de 120 planches d'illustrations, broché, couv. illustrée rempliée, bon état
Un livre qui met en parallèle l’étude de Baudelaire, “Le Peintre de la vie moderne” (1863), des dessins de Guys et des photographies de Nadar, dont les sujets se correspondent. Ainsi, comme l'écrit François Boucher, « trois sources éphémères : un article de journal, des croquis et des photographies, par une conjonction adroite, éveillent en nous l'impression la plus vive et nous donnent l'idée la plus compréhensive de toute une époque. » Les planches occupent les p. 41-161.
L'art de l'Icône. Théologie de la beauté.
Desclée De Brouwer, 1972, gr. in-8°, 303 pp, 4 planches en noir et 12 planches en couleurs (7 contrecollées), reliure pleine toile écrue de l'éditeur, jaquette illustrée (lég. frottée au dos), bon état. Edition originale
Etude de l´icône à partir d´une vision biblique et patristique de la beauté. Une référence importante pour la dimension spirituelle et ecclésiale de l'icône en Orthodoxie. — "Paul Evdokimov nous livre aujourd'hui une somme sur la beauté. “Dans” la beauté plutôt, cette beauté divino-humaine "qui sauvera le monde", comme le prédisait Dostoïevsky. Pour mener à bien, "à beau" , cette entreprise sans tomber ni dans l'esthétisme ni dans une réduction intellectuelle du mystère, il fallait sans doute ce grand théologien orthodoxe, au sens d'une théologie qui "chante gloire" dans la communion des transfigurés (l'on sait que Paul Evdokimov nous a donné, ces dernières années, d'importantes études sur la spiritualité et la liturgie de l'Orient chrétien). L'esprit de l'Orthodoxie, dans sa plus profonde continuité, est un esprit philocalique. On appelle philocalies – "amour de la beauté" – ces recueils de théologie mystique (et toute véritable théologie est mystique) qui jalonnent l'histoire de l'Orient chrétien pour aider l'homme à participer, avec son intelligence et son coeur réunifiés, à la gloire même de Dieu. Or la démarche de Paul Evdokimov est "philocalique". C'est celle d'une pensée nourrie des Pères grecs, pour qui la beauté est un Nom divin, cette vie lumineuse où le monde et l'homme trouvent leur origine et leur fin, et qui se voile et se dévoile à la fois sur la "croix de lumière". Pensée nourrie aussi de l'expérience russe de la liturgie comme "art des arts" et pressentiment du Royaume, car on entend résonner dans ce livre l'émerveillement décisif des messagers russes venus à Constantinople, dans l'église de la Sagesse divine, en quête de la vraie foi : "Nulle part il ne peut y avoir pareille beauté". Pensée qui met à nu, à travers Dostoïevsky et Berdiaeff, mais aussi Jung et Heidegger, le vide et l'enfer qui s'ouvrent dans l'âme contemporaine – et c'est le lieu providentiel où faire éclater la lumière de la Résurrection, c'est-à-dire du Saint-Esprit : "Tout est rempli de lumière, le ciel, la terre et l'enfer" chante dans la nuit de Pâques l'Orient chrétien. Au-delà de cette mort de toutes les valeurs, philosophiques, morales, esthétiques, que l'Occident traverse aujourd'hui comme une nuit, Paul Evdokimov voit prophétiquement surgir le mystère irréductible de la personne (au sens théologique, proprement ineffable, de l'hypostase), le visage crucifié et transfiguré – l'icône, autour de laquelle le monde se révèle "buisson ardent". Le livre, qui part de la vision biblique et patristique de la beauté pour décrypter, à sa lumière, les recherches contemporaines de l'art, culmine à la théologie de l'icône où la personne devient comme le sacrement d'une Lumière où déjà l'histoire se consomme dans l'éternité. Il s'achève sur le bouquet paradisiaque de dix icônes fidèlement reproduites et dont le commentaire, qui part du chef-d'oeuvre de Roublev pour aboutir à l'Ange-Sagesse de Novgorod, nous mène du mystère de la Trinité, source de l'amour sacrificiel, à celui de la Sagesse qui fait de la Trinité le lieu de notre existence renouvelée et devient en nous connaissance intégrale où le coeur s'embrase dans la beauté." (Olivier Clément)
Histoire de l'Art. I. L'Art antique. II. L'Art médiéval. III. L'Art renaissant. IV. L'Art moderne.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1947-1948, 4 vol. in-8°, 189, 241, 215 et 340 pp, 4 frontispices et 341 illustrations reproduites en héliogravures sur des planches hors texte, index, brochés, couv. illustrées, dos passés, un dos lég. abîmé, bon état
Vaste fresque qui va de la préhistoire au début du XXe siècle, cette célèbre Histoire de l'Art est issue des cours à l'Université populaire qu'Elie Faure donnait à Paris, ce projet, commencé en 1909, et repris plusieurs fois à chaque réédition avec des ajouts et des compléments, se présente comme une synthèse majeure de tous les arts des différentes civilisations. Cet ensemble symphonique s'impose par la hauteur de ses vues, l'immensité de son savoir et la profondeur de ses analyses. Elie Faure ne connaît nulle limite ni dans le temps ni dans l'espace. Tout ce qui relève de l'esprit créateur de l'homme le passionne. Le récit se décompose en quatre parties : L'Art antique, L'Art médiéval, L'Art renaissant et L'Art moderne. Si les grandes disciplines telles l'architecture, la sculpture et la peinture sont largement mises à l'honneur, Elie Faure s'intéresse aussi à d'autres formes d'art qui relèvent du quotidien ou de la cérémonie. Dans un style profondément lyrique, il compose de vastes tableaux qui frappent les imaginations et se font écho par un jeu de correspondances. Celui qu'Henry Miller qualifiait de « magicien » rend un vibrant hommage à l'art et, à travers lui, à la vie. — "Oeuvre majeure d'Elie Faure, a écrit Dominique Dupuis-Labbé, l'Histoire de l'Art est un poème lyrique autant qu'un traité d'esthétique, un roman de l'humanité créatrice depuis les origines jusqu'aux années vingt et trente, et une méditation autant qu'une exploration passionnée, et n'a rien à voir avec ce qu'il appelait « un catalogue sec des oeuvres plastiques des hommes »." — 345 illustrations reproduisent les oeuvres les plus représentatives de chaque époque et de chaque civilisation.