Le Tour du Monde. Nouveau journal des voyages. Deuxième semestre 1891.
Hachette, 1891, in-4°, 427 pp, 313 gravures sur bois dans le texte et hors texte, 4 cartes, reliure demi-basane havane, dos lisse, titres dorés (rel. de l'époque), pas de rousseurs, bon état
Le Transcanadien et l'Alaska, 1890, par E. Cotteau - Du Niger au Golfe de Guinée, 1887-1889 (suite), par le capitaine Binger - La Sardaigne, 1890, par Gaston Vuillier - A travers l'Arménie russe, 1890 (suite), par Mme B. Chantre - De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu, 1889-1890, par Bonvalot.
La Femme au temps des Dalaï-lamas.
Stock/Laurence Pernoud, 1993, gr. in-8°, 355 pp, 28 photos sur 12 pl. hors texte, biblio, chronologie sommaire, glossaire, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Dans cet ouvrage, les anecdotes sont amusantes mais la qualité de l'information est assurée. L'auteur avait pourtant un lourd passif à liquider : au nombre de nos stéréotypes du «Tibet mystérieux », celui de la Tibétaine femme facile, une vue qu'il fallait réconcilier avec celle des petites nonnes lancées à l'attaque du communisme dans les années quatre-vingt et avec les reines d'un matriarcat chimérique dans la théorie historique chinoise (pp 9-82). (...) Après l'histoire et la littérature apologétique, l'ethnographie est mise à contribution (pp 177-260), pour montrer les réalités de l'accouchement, de l'éducation des filles et des attitudes psychologiques à leur égard, de la situation des femmes dans le mariage, etc. Le chapitre final (pp 261-326) est riche en aperçus novateurs sur les dévotions quotidiennes et exceptionnelles, les pèlerinages, le monachisme féminin, le rôle des femmes dans la possession médiumique et la divination oraculaire et dans les conceptions tantriques. Destins hors lignes et notations quotidiennes s'entrecroisent pour donner une image contrastée et réaliste des personnages féminins." (Françoise Aubin, Archives des sciences sociales des religions, 1995)
Journal de voyage. I. Journal de voyage. II. Journal d'une Parisienne à Lhassa.
Plon, 1991, fort in-8°, 800 pp, notes rédigées par le professeur Gabriel Monod-Herzen, broché, couv. illustrée, bon état
Une femme écrit à son mari... Pas n'importe quelle femme ! Depuis plus de quinze ans, elle parcourt des milliers de kilomètres à la découverte des régions inexplorées du Tibet. Pour aller la première là où aucun Occidental n'est jamais parvenu. Parce que c'est là, au cœur de l'Himalaya, qu'aboutit sa quête de la sagesse. Cette femme, c'est Alexandra David-Néel. Ses voyages en Asie appartiennent déjà à la légende. Mais ses lettres, écrites de 1918 à 1940, comme le récit d'une Parisienne à Lhassa, nous restituent vivante celle qui a osé renoncer à tout pour un rêve insensé ! — Correspondance de Louise Eugénie Alexandrine Marie David, dite Alexandra David-Néel (1868-1969) avec son mari Philippe Néel, qu'elle épousa en 1904, cette correspondance cessant seulement à la mort de Philippe bien que leur séparation remonte à 1911 lors de son départ pour son troisième voyage en Asie.
Journal de voyage. Lettres à son mari, 11 août 1904 - 27 décembre 1917.
Plon, 1984, in-8°, 445 pp, avant-propos de Marie-Madeleine Peyronnet, 16 pl. de photos hors texte, petit lexique des noms hindous, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Premier volume (sur 2) de la correspondance de Louise Eugénie Alexandrine Marie David, dite Alexandra David-Néel (1868-1969) avec son mari Philippe Néel, qu'elle épousa en 1904, cette correspondance cessant seulement à la mort de Philippe bien que leur séparation remonte à 1911 lors de son départ pour son troisième voyage en Asie. Journal de voyage, journal intime, livre de réflexions, conversation à bâtons rompus, ces lettres sont une invitation à suivre, pendant les années les plus captivantes de sa vie, une femme hors du commun. Orientaliste, exploratrice, Alexandra David-Néel décrit tout avec un véritable talent d'écrivain : ses expéditions entre l'Inde et la Chine, ses rencontres, ses étonnements, ses réactions face aux coutumes locales, son adhésion à la sagesse et au mode de vie orientaux. Voici peut-être l'œuvre la plus personnelle de cette femme exceptionnelle, Alexandra David-Néel, telle qu'elle était, et racontée par elle-même !
La Lampe de Sagesse.
Editions du Rocher, 1986, in-8°, 238 pp, préface de Jean Chalon, broché, couv. illustrée, bon état
Composée de réflexions tirées des carnets personnels d'Alexandra David-Néel et d'extraits de sa correspondance, des inédits pour la plupart, "La Lampe de Sagesse" est à la fois un portrait en filigrane de la célèbre voyageuse et un recueil philosophique. Ses pages retracent l'aventure spirituelle, de 1889 à 1969, d'une femme qui s'est voulue libre, nomade et bouddhiste. Pratique du renoncement, description de la jouissance de la solitude et des terres vierges, éloge du mysticisme, à ces thèmes se mêlent des réflexions sur le mariage, la guerre, la folie des hommes. "Ce sont mes rêves de petite fille sauvage que je vis aujourd'hui...", écrivait-elle du Népal, en 1912. Ce sont des leçons, les conseils et la sagesse d'une philosophe en mouvement que l'on trouvera ici.
Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle.
Plon, 1981, in-8°, 205 pp, une carte sur double page, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
"Le vieux Tibet regarde la plus vieille Chine, celle que nous qualifions de « nouvelle » parce que nous discernons mal le passé profond dans lequel plongent les racines des événements dont elle est actuellement le théâtre. Le Tibet regarde, observe, il réfléchit peut-être, mais son attitude diffère passablement de celle que les Occidentaux lui prêtent."
Voyage d'une Parisienne à Lhassa. A pied et en mendiant de la Chine à l'Inde à travers le Thibet.
Plon, 1951, pt in-8°, xii-332 pp, 28 photos et une carte dépliante hors texte, broché, pt mque au bas du dos, papier lég. jauni, bon état
1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet ! Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire ! Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du "pays des Neiges". Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'apparence d'une mendiante tibétaine ! A une époque où personne ne parle de "raid", c'est une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.
La puissance du néant. Roman tibétain.
Plon, 1978, in-8°, 188 pp, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Munpa, disciple et serviteur d'un saint ermite, trouve son maître assassiné. Tout à son chagrin et à sa juste colère, l'inconscient se lance sur les pas du meurtrier. Son enquête aux mille rebondissements le conduira du Tibet en Chine, de la prison au monastère, de la bastonnade au lit d'une aubergiste. Munpa subira bien des déceptions. Mais la sagesse est peut-être au bout du voyage. Un roman policier tibétain. Un détective inattendu, pétri de superstition et de logique, de naïveté et de roublardise, d'irrationalité et de sens pratique. De multiples coups de théâtre que n'aurait pas désavoués Agatha Christie. Mais aussi un livre tout empreint de philosophie orientale et riche d'enseignement. Après "Le Lama aux cinq sagesses" et "Magie d'amour et magie noire", "La Puissance du néant" est le troisième volet du triptyque romanesque d'Alexandra David-Néel.
Les Ladakhi du Cachemire. Montagnards du Tibet occidental.
Hachette, 1981, in-8°, 317 pp, 12 pl. de photos hors texte, figures, cartes et plans, annexes, biblio, lexique, broché, couv. illustrée, bon état
"Présentation du Ladakh au public non spécialisé, ce livre est plus qu'un simple guide. Il examine le cadre géographique, l'histoire, l'économie, la vie quotidienne, la structure et l'organisation du village, la maison et enfin la religion (le bouddhisme). Tout en étant le fruit d'une observation faite sur place, il repose largement sur le travail antérieur d'une équipe d'étudiants et de chercheurs de l'université de Cambridge. Un ouvrage de qui a le mérite de présenter des faits et de décrire des choses concernant une société traditionnelle qui s'est maintenue assez intacte jusqu'à présent mais qui n'est sans doute pas destinée à survivre longtemps telle quelle." (André Padoux, Archives de sciences sociales des religions, 1982)
Engaged Buddhism: Buddhist Liberation Movements in Asia.
Albany, State University of New York Press, 1996, gr. in-8°, xii-446 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
A marche forcée. A pied, du Cercle polaire à l'Himalaya, 1941-1942.
Phébus, 2002, in-8°, 299 pp, traduit de l'anglais par Eric Chédaille, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur, officier de cavalerie polonais, est envoyé au Goulag. Il s'évade et parvient à rejoindre l'Inde : de Yakoutsk à Calcutta, un long chemin à travers la Sibérie, la Mongolie et le Tibet. — "Hiver 1941. Une petite troupe de bagnards s'évade d'un camp russe situé tout près du Cercle polaire. Ils ne connaissent pas grand-chose à la géographie. Ils songent « simplement » à gagner à pied l'Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au moins la direction du sud. Aucun d'eux n'est capable, sur les milliers de kilomètres qu'il leur faut parcourir – ils y mettront deux ans –, de situer le désert de Gobi... que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision d'eau. L'innocence, parfois, est la meilleure alliée du courage..." — Né à Pinsk en 1915 d'une mère russe et d'un père polonais propriétaire terrien, Slavomir Rawicz, officier de cavalerie en 1939, est fait prisonnier par les Soviétiques dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. Un procès factice le condamne à vingt-cinq ans de travaux forcés dans l'un des goulags les plus durs de Sibérie. Une fois libre, il a voulu rendre compte de ce que fut cette réalité pour des milliers d'hommes, bagnards perdus au bout du monde. Publié en 1956 et rédigé avec l'aide d'un jeune journaliste, "À marche forcée" raconte l'incroyable épopée d'un groupe de prisonniers qui n'hésita pas à tenter l'impossible pour atteindre en des conditions extrêmes l'Himalaya et la muraille de Chine. Slavomir Rawicz, installé depuis 1947 à Nottingham en Grande-Bretagne, a toujours refusé de répondre à ceux qui mettaient en doute le fait qu'il ait lui-même vécu cette extraordinaire aventure. Il est décédé en 2004. Ce texte est considéré à ce jour comme l'une des références en matière de récits sur la captivité, l'esprit de survie et le besoin de liberté.
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort.
La Table Ronde, 1995, in-8°, 574 pp, avant-propos du Dalaï-Lama, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Les Chemins de la sagesse), envoi a.s. et dessin original en couleurs signé en écriture tibétaine de l'auteur (?)
Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l’ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l’esprit et de l’univers. Il présente de façon claire la vision de la vie et de la mort telle que nous la propose la tradition tibétaine. Il explique notamment ce que sont les « bardos », ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné les artistes, médecins et philosophes occidentaux, depuis la publication, en 1927, du Bardo Thödol (le Livre des morts tibétain). Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l’espoir existe et qu’il est possible à chacun de transcender sa peur pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des « pratiques » simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, de se préparer à la mort et d’aider les mourants. Ce livre est aussi une introduction à la pratique de la méditation, ainsi qu’aux notions de renaissance et de karma. Le Livre tibétain de la vie et de la mort n’est pas seulement un chef-d’œuvre spirituel, c’est un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d’inspiration sacrée.
L'Asie qui se fait.
Laffont, 1960, in-8°, 364 pp, 24 pl. de photos hors texte, 8 cartes à pleine page hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Sur les chantiers de la Chine intérieure, du Tibet, de la Mongolie et de la Sibérie. L'auteur détaille comment l’OSS puis la CIA, et un temps même le NKVD et le GRU Soviétiques, ont financé et armé une « joint-venture » entre les terroristes islamistes séparatistes Turkestanais et les terroristes séparatistes Tibétains. — "L'ouvrage, dépourvu de prétentions scientifiques, fourmille d'observations prises sur le vif en Sibérie centrale et orientale." (Jean Labasse, Revue de géographie de Lyon, 1965)