Bilan et état des recherches. Recherches collectives et individuelles [sur le monde gascon et pyrénéen] ; [suivi de] Les pélerinages en Gascogne et dans les Pyrénées.
Pau, Université de Pau et des pays de l'Adour, 1976, in-4°, 116 pp, texte dactylographié, 3 cartes et 7 tableaux hors texte, biblio, broché, bon état
Les pèlerinages en Gascogne et dans les Pyrénées : présentation de l'exposition du Musée pyrénéen [à Lourdes, en 1975], pp. 67-73 (Jean Robert) ; Le pèlerinage au temps des condamnations [principalement dans les Pyrénées occidentales et centrales, XVIe-XVIIIe siècles], pp. 77-86 (Christian Desplat) ; L'encadrement et le contrôle des pèlerinages par l'Eglise au XIXe siècle dans les Pyrénées centrales, pp. 89-104 (Jean-François Soulet) ; Le pèlerinage lourdais aujourd'hui, pp. 105-115, + cartes et tableaux (Michel Chadefaud).
Géologie régionale du Bassin de Paris.
Payot, 1950, in-8°, 397 pp, 34 croquis et cartes, broché, couv. illustrée d'une carte, bon état (Coll. Bibliothèque scientifique)
La Lorraine, la Champagne, la Bourgogne et le Nivernais, le Berry, le Seuil du Poitou et ses abords, l'Anjou et la Touraine, le Maine et le Perche, la Normandie, la Picardie et l'Artois, l'Ile de France, l'Orléanais. L'auteur était professeur au Muséum national d'Histoire naturelle.
La vie sociale en Provence intérieure au lendemain de la Révolution.
P., Société des études robespierristes, 1971, gr. in-8°, viii-534 pp, 9 cartes in fine, biblio, index, broché, couv. lég. salie, état correct
Ce livre est la publication partielle de la grande thèse soutenue en Sorbonne en 1969 , élément premier dans l'ordre logique, sinon dans celui de l'édition, de la démarche de l'historien qui faisait précéder son étude d'évolution dans le temps (Une ville ouvrière au temps du socialisme utopique. Toulon de 1815 à 1851, La République au village) d'une très longue description initiale de la Provence et de la société à la fin de l'Ancien régime : « la crise traversée par la société française à la charnière des 18e et 19e siècles est assez profonde pour mériter l'étude d'un nouvel exemple départemental, et peut-être l'essai d'une nouvelle approche ». Celui qui a consacré son oeuvre à la genèse de la sociabilité villageoise et à l'histoire de la république, ne se fait pas ici l'interprète de la crise révolutionnaire de 1789, mais cherche à en évaluer le bilan social. La thèse de l'auteur soutient que le renouvellement de la société « fut, à court terme assez faible, et que bien des effets de la Révolution sont des effets différés ».
Beauvais.
Albert Morancé, 1927, pt in-8°, 73 pp, un frontispice et 30 planches de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Bel historique de la Manufacture nationale de tapisserie de Beauvais. Les années 1920-1930 sonnent le renouveau de la manufacture, sous l'impulsion de son directeur de 1914 à 1935, Jean Ajalbert, académicien Goncourt, qui fit préparer de nouveaux cartons à partir d’œuvres de grands peintres de son temps, notamment Raoul Dufy.
Beauvais Basse-Lisse, 1917-1933.
Denoël et Steele, 1933, gr. in-8°, 379 pp, 150 photographies sur 112 planches hors texte (et non 108 comme indiqué sur la page de titre), broché, bon état. Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
Très important historique de la Manufacture nationale de tapisserie de Beauvais par Jean Ajalbert (1863-1947), académicien Goncourt, conservateur de la Manufacture de 1917 à 1935, qui redonna à celle-ci un renouveau dans les années 1920-1930 en faisant préparer de nouveaux cartons à partir d'oeuvres de grands peintres de son temps, notamment Raoul Dufy. La basse-lisse se caractérise par l'utilisation d'un métier horizontal. — "Ce « volume monumental », écrit avec une « verve passionnée » (Le Temps), fait, à l'appui de très nombreuses photographies, « le récit souvent passionnant et souvent cocasse des luttes compliquées, tenaces, voire saugrenues que livre un homme dévoué à la gloire d'un beau métier et décidé à lui conquérir une nouvelle place dans la vie moderne » (Mercure de France). La défense et illustration d'un art qui est aussi un artisanat à l'épreuve de la standardisation." (Boudrot, 70) — "Beauvais, basse-lisse n'est pas seulement une histoire sèche et analytique de la grande manufacture que dirige M. Jean Ajalbert. C'est surtout le récit piquant et spirituel de la fonction de conservateur qui échut à l'auteur d'Auvergne, en 1917. Ce ne fut pas une sinécure comme se l'imaginent trop souvent des personnes ignorantes et qui ont la naïveté de croire qu'un directeur, un conservateur de manufacture ou de musée n'a qu'à s'asseoir dans son fauteuil directorial et, en fin de mois, passer à la caisse de l'Etat toucher des appointements qu'ils présument fastueux. Que ces gens-là – et ils sont légion – lisent le beau livre que M. Jean Ajalbert vient de consacrer à l'administration de la manufacture de Beauvais de 1917 à 1933. Ils y verront que tout n'est pas rose, dans cette carrière, lorsqu'on veut redonner la vie à une oeuvre qui semblait morte, parce que routinière, mesquine, tracassière. Si M. Jean Ajalbert a surmonté tous ces obstacles, c'est non pas seulement par son talent, sa puissante intelligence. son ardeur au travail, mais aussi par son esprit, sa bonne humeur, son sourire et son ironie. feront beaucoup mieux. Si étranger que je sois à l'art de la manufacture de Beauvais, je n'ai pu m'empêcher de souscrire à la défense qu'en a présentée Jean Ajalbert. Dieu seul sait les bâtons que l'Ad-mi-nis-tra-tion lui mit dans les roues. Jean Ajalbert en triompha avec le sourire. Ne se tenant jamais pour battu. Récidivant jusqu'à gain de cause..." (L'Express du Midi, 10 octobre 1933)
L'Auvergne. Illustrations de A. Montader.
P., Librairies-Imprimeries Réunies, 1896, in-4°, xii-362 pp, 300 illustrations dans le texte, dont 5 à pleine page, 4 cartes hors texte, reliure percaline vermillon de l'éditeur, titres et filets dorés au 1er plat et au dos, couv. illustrée conservée, qqs défauts à la reliure (coiffes lég. abîmées, un mors décousu sur 4 cm), bon exemplaire. Edition originale
Très nombreuses illustrations de Alfred Montader. L'ouvrage de référence sur l'Auvergne du XIXe siècle.
Histoire de Normandie.
P., Boivin et Cie, 1911, in-8°, vii-256 pp, 16 pl. de gravures hors texte, broché, bon état (Coll. Les Vieilles provinces de France)
"Le volume de M. Albert-Petit est écrit par un historien très bien informé et qui, de plus, a le talent d'animer et de colorer tout ce qu'il touche. Son récit, très clair, très bien ordonné, fait admirablement ressortir le rôle de la Normandie à chaque moment de notre histoire, sous les premiers ducs, sous les Plantagenets, pendant la guerre de Cent ans, à l'époque des guerres religieuses, au temps de la Fronde, sous Louis XV, pendant la Révolution, et il suffit de lire le chapitre consacré à l'établissement des Normands ou celui sur la Normandie de Louis XI à Henri II pour voir avec quelle précision M. Albert-Petit connaît les problèmes que soulève l'histoire de Normandie." (Gabriel Monod, Revue Historique, 1911) — "Il faut féliciter M. Alb. Petit de sa tentative de nous donner, sans appareil d'érudition afin de la rendre accessible au grand public, mais avec une méthode irréprochable, une monographie d'hisloire de la Normandie. Son livre fait naturellement la plus large place à l'histoire du moyen âge ; et, jusqu'aux trois quarts de l'ouvrage, il n'est question que de l'invasion puis de la conquête normandes. Toutefois cinq chapitres se réfèrent à l'époque moderne, et un à l'histoire de la Révolution. Seize planches hors texte illustrent ce manuel très vivant, qu'on accueillera avec faveur". (Roger Lévy, Annales révolutionnaires, 1911)
Les Olivier, échevins de Lyon. Tableaux généalogiques et filiation.
Lyon, Paul Legendre, 1904, in-plano (45 x 65), texte sur 2 colonnes, (6) ff., 74 coll., et 30 tableaux généalogiques hors-texte à double page ; cet armorial regroupe quelque 400 blasons gravés ; les 30 tableaux généalogiques, dont une grande partie sont à double page, sont tous imprimés en rouge et noir et montés sur onglets, reliure demi-toile chocolat, pièce de titre basane brune, bords des plats un peu abîmés, sinon bon état. RARISSIME ouvrage tiré à seulement 50 exemplaires numérotés à la presse
"Ouvrage composé de 37 pages de texte (liste générale de tous les noms de familles cités dans les tableaux généalogiques, avec leur blasons dessinés) et de trente tableaux généalogiques (la plupart sur double-page), traitant des familles Olivier, Brossier de Bessenay et de la Roullière, d'Albon, Talleyrand, Montmorency, Perrichon et Bollioud des Granges. Ouvrage fort rare." (Saffroy, III, 46856)
Terre d'Aude. Nouvelle édition. Avec une préface inédite de l'auteur.
Carcassonne, Librairie Louis Gally, s.d. (1928), in-8°, xvi-61 pp, reliure pleine feutrine verte, tête dorée, couv. et dos conservés, sous emboîtage. Bel exemplaire
Proverbes de l'Aude. Classés et mis en orthographe occitane par R. Chabbert.
Ed. Vent Terral, 1998, gr. in-8°, 250 pp, broché, bon état
Notice sur la commune de Sagy. Canton de Beaurepaire (Saône-et-Loire). I. Topographie, agriculture, population.
Marseille, Laffitte Reprints, 1982, in-8°, (10)-232 pp, 5 pl. d'illustrations hors texte et un plan dépliant in fine, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre carmin, titres dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Louhans, 1901
"... La première partie, objet de ce volume, est consacrée à la description topographique très détaillée de Sagy et de ses hameaux et à la mise en lumière des considérations relatives à l'état du sol, la division de la propriété, l'agriculture locale, le commerce..., ainsi qu'au patois du pays, « le patois guenard », au noms de lieux et de famille. Elle offre au lecteur un réel intérêt..." (Lucien Guillemaut, préface) — La seconde partie de cet ouvrage n'a jamais été publiée.
Une ville d'Etats : Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles. – Molière à Pézenas.
Pézenas, “Les Amis de Pézenas”, 1973, in-4°, 395 pp, 231 illustrations de Georges Maury, Emile Beaume, Injalbert, Jeanniot, J. Sallez, L. Dellebecque, Bouvier, biblio, broché, bon état
"Ce fut Albert-Paul Alliés qui, avec son livre “Une ville d'Etats : Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles” (1908, réimprimé en 1963), reprit toutes les anecdotes émanant de Poitevin de Saint-Cristol, un érudit piscénois, au lendemain de la Révolution, pour faire de Pézenas le séjour préféré de Molière et la résidence somptueuse du prince de Conti." (C. E. J. Caldicott, “Les séjours de Molière en Languedoc”, Revue d'histoire littéraire de la France, 1987) — "Une intéressante contribution à l'histoire de Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles." (Revue des questions historiques)
Monographie de Beaumes-de-Venise (Vaucluse). Nouvelle édition augmentée d'un supplément par M. Pierre Blachon.
P., Léonce Laget, 1981, pt in-4°, (10)-xi-331 pp, 7 planches hors texte + 36 photos, cartes et plans sur 25 planches hors texte in fine, blasons dans le texte, reliure pleine toile écrue (lég. salie), dos lisse avec pièce de titre bleu-roi, fleuron et double filets dorés en tête et en queue, bon état
Réédition augmentée de cette importante et rare monographie parue pour la première fois en 1888 (Carpentras, H. Condamin; tirage à 300 exemplaires) : topographie et description, l'antiquité, Notre-Dame d'Aubune, l'église, le château, la commune, la seigneurie, les seigneurs, les prévôts et chanoines, Monseigneur de Vervins, pestes et choléra, la Révolution, Durban... Réimpression reliée de la nouvelle édition de 1967 (P., Léonce Laget, 500 exemplaires brochés), tirée également à 500 exemplaires
Almanach de l'arrondissement de Cosne pour l'année 1813.
Cosne, chez Saradin, s.d. (1813), in-16, 64 pp, non paginé, broché, couv. papier bleu muette de l'époque, bon état. Très rare
Avec le tableau des foires des départements de la Nièvre, du Cher, de l'Allier, de l'Yonne et du Loiret (16 pp).
En Île-de-France : Livry-Gargan et son histoire.
Ville de Livry-Gargan, 1969, in-8°, 286 pp, gravures et photos dans le texte, 2 plans dépliants hors texte, broché, couverture illustrée lég. salie, bon état
Six chapitres (sur les 13 que compte ce livre) sont consacrés à la période révolutionnaire : Les doléances de Livry ; La vente des biens nationaux ; La commune et le canton de Livry sous la Révolution ; La vie économique ; La vie religieuse et la mystique révolutionnaire ; La vie sociale à Livry pendant la Révolution..
Tragédies alpestres. Troisième édition.
Lausanne, Payot, 1947, in-8°, 304 pp, 32 pl. de photos hors texte, reliure toile verte à la bradel éditeur, titres dorés au dos et au 1er plat, couv. illustrée conservée, bon état
"Récits des accidents de montagne célèbres survenus dans les Alpes. Ouvrage classique de littérature alpine; le premier du genre." (Perret, 2003).
Le Carrefour alsacien : Transports et communications.
Strasbourg, Istra, 1984, gr. in-8°, 205 pp, illustrations dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Revue Saisons d'Alsace, nouvelle série n° 85). 15 articles érudits.
Le Rattachement de Strasbourg à la France.
Strasbourg, Istra, 1981, gr. in-8°, 192 pp, illustrations dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Revue Saisons d'Alsace, nouvelle série n° 75). 15 articles érudits.
Ombres et lumières du Sud de la France. Les Lieux de mémoires du Midi.
Les Indes savantes, 2015-2016, 2 vol. gr. in-8°, 359 et 526 pp, 177 planches de photos en couleurs hors texte, biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état
Le triomphe de Tartarin de Tarascon d'Alphonse Daudet en 1872 a contribué à diffuser dans l'hexagone une vision négative des Méridionaux considérés comme des bavards, des vantards, des paresseux, des pleutres. Or, d'Alexandre Dumas à Edmond Rostand, au XIXe siècle, le Midi a souvent été identifié à la bravoure et à la bonne humeur des Gascons d'Artagnan et Cyrano de Bergerac, incarnations universelles du génie national. Néanmoins, cet ouvrage collectif ne se limite pas à l'inventaire général de stéréotypes critiques sur le grand Sud de la France, mais s'efforce d'expliquer sereinement, à travers l'évocation de ses lieux emblématiques, de la conquête du Languedoc au XIIIe siècle au troisième millénaire, la construction politique des Mémoires plurielles du Midi et l'élaboration, entre l'Atlantique et la Méditerranée, d'un grand atelier d'expérimentation sociale et de création artistique : "Sous le soleil exactement"
Histoires et légendes de l'Auvergne mystérieuse.
Tchou, 1976, in-8°, 281 pp, préface d'Alexandre Vialatte, textes recueillis et présentés par Louis Amargier, nombreuses gravures et photos dans le texte et à pleine page, une carte du pays d'Auvergne (1643) sur double page, cart. éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
Lyon capitale (1940-1944).
France-Empire, 1964, pt in-8°, 418 pp, 16 pl. de photos hors texte, documents, biblio, index, broché, jaquette illustrée, état correct
Le Château et la seigneurie de Septmonts.
Chauny (Aisne), Imp. A. Baticle, 1966, in-8°, 28 pp, une illustration et un plan, une photo et un plan dépliant hors texte, broché, bon état
dans le tome XI (1965) des “Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne” (220 pp). – On trouve également dans ce volume les études suivantes : Situation économique de l'Aisne en l'An IX (1801-1802), par Th. Collart (15 pp) ; La geste des Roucy en Espagne, par S. Martinet (16 pp, illustrations) ; La Fontaine, apôtre de Quinquina en France au XVIIe siècle, par Roger Deruelle (9 pp) ; Thomas-Jean-Nicolas Vasse Saint-Ouen, ancien magistrat de la Révolution, député de Château-Thierry (1797-1800), par André Lorion (12 pp) ; La Fête-Dieu, Jacques de Troyes et l'école théologique de Laon, par S. Martinet (12 pp) ; Un abbé de Vauclair responsable de la Journée du guichet, par A. Dimier (4 pp) ; Le martyre des villages du Chemin des Dames, par R. Trochon de Lorière (11 pp) ; Histoire du prieuré Saint-Marcoul de Corbeny et de la guérison des Ecrouelles, par G. Dumas (9 pp) ; Le château de Bohain, par M. Briatte (19 pp) ; Jules Léandre Papillon (1844-1864), archéologue et lithographe vervinois, par Pierre Sautal (7 pp) ; Le jeu d'arc à Villers-Cotterêts, par Eugène Toupet (7 pp, une planche h.t.) ; La vie au château de Villers-Cotterêts à la fin du XVIIIe siècle, par M. Buffenoir (22 pp) ; L'exposition sur Villers-Cotterêts à la fin du XVIIIe siècle, par A. Moreau-Néret (6 pp) ; Quelques assiettes anciennes provenant du château de Villers-Cotterêts, par M. Frossard (2 pages + 2 photos h.t.) ; Les fouilles mérovingiennes de Louatre, par B. Madelenat (8 pp, avec figures).
Septmonts, son chateau et la vallée de la Crise.
P., Imp. Lescaret, 1972, in-8°, 53 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, 7 illustrations, broché, couv. illustrée, bon état
"A deux lieues de Soissons... dans une charmante vallée... il y a un admirable châtelet du XIVe siècle... ancienne demeure des évêques de Soissons." (Lettre de Victor Hugo à sa femme, 1er août 1835)
Histoire de l'Auvergne.
Hachette, 1988, in-8°, 383 pp, 8 pl. de photos hors texte, une carte, notes et biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Une Histoire de l'Auvergne écrite par un romancier-conteur et qui se lit comme un roman. Ayant librement choisi un certain nombre d'époques, d'événements, de personnages, en fonction de leur importance, mais aussi de leur « couleur », Jean Anglade les raconte à sa manière, avec un ton alternativement humoristique, lyrique, tendre ou insolent, émaillant son récit de souvenirs personnels, d'hypothèses ingénieuses, de rapprochements inattendus...
Les Grandes heures de l'Auvergne.
Perrin, 1977, in-8°, 384 pp, 31 gravures et photos sur 16 pl. hors texte, biblio, carte ancienne de l'Auvergne du XVIIe siècle sur les gardes, reliure skivertex éditeur, rhodoïd, bon état
Les Troubadours de Toulouse.
Toulouse, Privat et P., Didier, 1928, in-12, 210 pp, 10 pl. planches hors texte, figures dans le texte, broché, papier jauni comme toujours, qqs rares marques au stylo en marges, bon état
Les Journées Franco-Britanniques d'Histoire (Caen, 17-20 juillet 1957).
Caen, Annales de Normandie, 1958, in-8°, 234 pp, paginées 62-290, broché, bon état
12 études érudites (8 en français et 4 en anglais) : Deux siècles de contacts culturels franco-anglais, 871-1066 (E.-J. Arnould). Les Evêques de Normandie, 1035-1066 (D. Douglas). Ecclesiastical patronage and the growth of feudal estates (M. Chibnall). The Normans in Canterbury (W. Urry). Contribution à l'étude du développement de la compétence ducale en Normandie (J. Yver). Recherches sur la consistance géographique des patrimoines monastiques normands (résumé) (L. Musset). Les origines Troyennes. Leur rôle dans la littérature historique au XVe siècle (A. Bossuat). La Normandie à l'époque des guerres civiles (F.-C. Spooner). L'agriculture à l'anglaise en Normandie au XVIIIe siècle (A.-J. Bourde). A comparative study of regionalism in politics in Lancashire and Normandy during the French Revolution (A. Goodwin). England and Normandy in the XIXth century. Some points of contact (J.-P.-T. Bury). Quelques remarques sur le rôle des Anglais dans la Révolution industrielle en France, particulièrement en Normandie, de 1750 à 1850 (J. Vidalenc).
Annuaire historique pour l'année 1862, publié par la Société de l'Histoire de France. (26e année).
P., Mme Veuve Jules Renouard, 1861, in-16, lxxxvi-[385]-612 pp, imprimé sur vergé, broché, dos fendu, intérieur propre, état correct
Contient : Topographie ecclésiastique de la France pendant le Moyen Age, et dans les Temps modernes jusqu'en 1790. Anciennes subdivisions territoriales des diocèses en Archidiaconés, Archiprêtrés et Doyennés ruraux. Par Jules Desnoyers. Deuxième partie : Suite des diocèses des Belgiques (Tournai, Senlis, Beauvais, Amiens, Térouanne, en partie). Un beau travail qui aborde la plupart des problèmes de la géographie franque et gauloise, et qui indique notamment, avec une netteté parfaite, l'influence de la délimitation des pagi sur la formation des diocèses.
Histoire de la Corse.
Laffont, 1990 gr. in-8°, 503 pp, nouvelle édition revue et mise à jour, index, broché, couv. illustrée, bon état
"L'auteur a voulu, essentiellement, reconstituer et renouveler, à la lumière des travaux les plus récents, l'histoire totale d'une insularité laquelle a été, le plus souvent, pour les Corses, bien plus un handicap qu'une source de profits. Il nous apporte, dans cette entreprise, une double expérience. Celle de l'universitaire, tout d'abord, dont la connaissance approfondie de la langue, de la littérature et de la civilisation italiennes qu'il enseigne à l'Université de Provence ne peuvent qu'enrichir une histoire de la Corse si longuement reliée à celle de l'Italie ; l'expérience, également, d'un Corse qui poursuit ses recherches sur le passé de son pays avec toute la « sympathie » lucide, au sens de ce terme que l'a défini Henri Marrou, c'est-à-dire en évitant l'hyperbolisme agaçant ou le dénigrement systématique. Ainsi, les chapitres consacrés à Sampiero Corso, à Pascal Paoli, à Napoléon Bonaparte sont absolument dépourvus de toute tendance au culte de la personnalité. De la même manière, les mobiles de la politique française à l'égard de la Corse à l'époque d'Henri II sont expliqués sans déformation, a posteriori, du sens de ces événements. Beaucoup de lieux communs sur la Corse et sur les Corses, sont, par ailleurs, résolument démystifiés. (...) Nous disposons d'un ouvrage qui, à partir d'une documentation considérable et fort bien utilisée, constitue, avec beaucoup de sens historique, de nuance et de précision à la fois, la meilleure synthèse actuellement réalisée sur l'histoire de la Corse et sur ses problèmes présents." (Antoine Olivesi, Annales du Midi)
Les Châteaux-forts du Roussillon : Villefranche et Salses. Monuments historiques.
Perpignan, Impr. de l'Indépendant, 1930, in-8°, 157 pp, 10 pl. de photos hors texte, broché, bon état
"Cet ouvrage, bien présenté, s'appuie sur des documents tirés soit directement des originaux, soit des recueils manuscrits d'Alart ; une série de textes, reliés par les commentaires de l'auteur, retrace l'histoire de Villefranche et de Salses. L'information est particulièrement riche pour l'histoire seigneuriale et les fortifications de Vauban. On trouvera également, sous la plume de M. A., une série de renseignements sur le rôle, – qui fut important, – du château de Salses au cours des guerres de la France et de l'Espagne. Cette intéressante contribution à la fois historique et archéologique nous permet de mesurer la perte que vient de faire l'érudition roussillonnaise en la personne de M. Henry Aragon." (J. Calmette, Annales du Midi, 1931)
Indicateur héraldique et généalogique du Mâconnais.
Marseille, Laffitte Reprints, 1976, in-8°, xxxi-487 pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Mâcon, 1865
Cet ouvrage donne, pour chaque famille : les armes, les fiefs, les origines, l'état généalogique, les alliances et les preuves. Avec le catalogue des échevins de Mâcon et le catalogue des gentilshommes qui ont tenu séance aux assemblées de la noblesse de Mâconnais. (Saffroy II, 19048)
La médicalisation des Deux-Sèvres au milieu du XIXe siècle.
Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1979, gr. in-8°, 54 pp, paginé 245-298, une carte et une gravure, notes, annexes, broché, bon état. Tiré à part extrait du “Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres”, 1979. On joint une carte a.s. de l'auteur
"Etude fourmillante de faits et d'idées. Dans l'esprit des travaux de J. Léonard, l'auteur exploite les résultats pour les Deux-Sèvres de l'enquête prescrite dans les départements en 1853 sur « la situation de la santé ». Si les médecins sont un pour 2.589 habitants, les pharmaciens, au nombre de 29 et dont la majorité ont entre 30 et 39 ans, sont un pour 11.159 habitants et absents des cantons les moins peuplés ; 38 médecins propharmaciens concourent avec eux à la distribution du médicament (p. 253-254). Entre le gros de la population, truffée de guérisseurs de toutes sortes (cf. p. 297-298) et recourant largement à l'automédication, et les médecins un fossé est entretenu par le coût des soins et par une hétérogénéité culturelle et sociale (p. 272-273). Une figure médicale originale est celle du Dr A. Ginestet, dont l'Almanach de la Santé pour 1851 prône à la fois l'homéopathie et le socialisme (p. 278-281). A Bilazais vivote une activité thermale (p. 272, 292-293)." (Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1982)
Voyage en France. 15e série. Les Charentes et la Plaine poitevine.
Berger-Levrault, 1898, in-12, 381 pp, 26 cartes ou croquis, index, reliure demi-basane carmin, dos lisse avec titres, tomaison et filets dorés (rel. de l'époque), dos lég. passé, C. de bibl. effacé, bon état
Angoumois, Confolentais, Champagne de Cognac, Saintonge, Aunis, Plaine poitevine. — Par Victor-Eugène Ardouin-Dumazet (1852-1940). Entre 1893 et 1920, il rédige 66 volumes de "Voyage en France", ouvrages dans lesquels il fait un tour de France et décrit avec soin les diverses activités agricoles, industrielles et touristiques des pays traversés. Un précieux document sur l'état de la France rurale et urbaine à la fin du XIXe siècle, organisé en itinéraires et couronné à deux reprises par l'Académie française.
Voyage en France. 45e série. Région parisienne : IV. Sud-Ouest. Versailles et le Hurepoix.
Berger-Levrault, 1907 in-12, 355 pp, 15 cartes ou croquis, index, broché, dos recollé, bon état
Vallée de l'Yères, forêt de Sénart, Josas, Versailles, vallée de Chevreuse, Hurepoix (parties des départements de Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise). — "C'est une belle œuvre que cette description des provinces françaises, si attrayante, si pleine de personnalité et de vie, un peu inégale, un peu inexpérimentée dans la description physique, mais si bien documentée pour les questions économiques. Tel qu’il est, cet ensemble, dont une partie seule aurait effrayé des gens moins laborieux, constitue un tableau surtout économique des régions francaises qu’il sera toujours utile de consulter. Dans la 45e série, à noter : la culture des roses près de Brie-Comte-Robert ; les cultures de la vallée de la Bièvre et de l’Yvette ; le rôle économique de Versailles ; et surtout les cultures maraichères de toute cette région de la banlieue méridionale de Paris." (A. Demangeon, Annales de Géographie, 1908)
Savoie. Présentation de L. Armand, photographies de Loïc Jahan, notices géographiques, historiques et archéologiques de Pierre Moreau.
Hachette, 1958, in-8° carré, 126 pp, 59 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s. (Coll. Les Albums des Guides Bleus)
Les Populations de l'Est-Aquitain au début de l'époque contemporaine. Recherches sur une région moins développée (vers 1845 - vers 1871). (Thèse).
P. et La Haye, Mouton et Co, 1961, gr. in-8°, 592 pp, 32 cartes et tableaux, biblio, index, broché, bon état
"Etude sur l'Ariège, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, divisée en trois parties : La première décrit l'état économique, social et démographique de la région vers la fin de la Monarchie de Juillet. La seconde traite des transformations de l'économie, de la société, et de la population régionales, de la fin de la Monarchie de Juillet aux premières années de la Troisième République. La troisième, est consacrée à l'étude de l'esprit public. (...) On voit ce que l'ouvrage apporte de nouveau : à l'image d'un sud-ouest prospère, il substitue le tableau d'une région à l'économie et au niveau de vie médiocres, où, dans la période considérée, la dépopulation s'explique plus par l'émigration que par la « dénatalité »." (Population, 1963)
1789, l'Eglise de Marseille dans la tourmente.
Marseille, Chez l'auteur, 1988, in-8°, 232 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Chatou.
Alain Sutton, 2005, gr. in-8°, 127 pp, nombreuses reproductions de cartes postales anciennes + qqs photos, biblio, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Documents sur la ville de Millau. Mémorial des Privilèges, Livres de comptes des Consuls boursiers, Délibérations communales (XIe-XVIe siècles).
Millau, Imprimerie Artières et Maury, 1930, gr. in-8°, lii-578 pp, 3 planches en noir, dont un plan sur 2 pages, lexique et index, tables, reliure pleine toile parme, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, couv. conservée, très bon état (Archives historiques du Rouergue, VII). Edition originale, tirage limité à 300 exemplaires
Jules Artières (1864-1961) est un grand nom de Millau. Passionné de sa ville, en 1886, avec Jean Maury, il acheta l'imprimerie Pigelet qui éditait le journal Le Messager de Millau et créa les Editions Artières et Maury, et les imprimeries. Il publia quantité d’ouvrages sur sa ville qui sont encore aujourd’hui des ouvrages de référence : 'Annales de Millau', 'Millau à travers les siècles', 'Documents sur la ville de Millau', etc, ouvrages qui demeurent la base obligatoire pour qui s'intéresse à Millau.
Lourdes. Histoires d'eau.
Alain Moreau, 1980, in-8°, 280 pp, annexes, index,
“Une enquête historique menée par un incroyant.”
Atlas et géographie de Paris et la région d'Île-de-France.
Flammarion, 1977, 2 vol. in-4°, 239 et 244 pp, 128 planches de photos (dont 64 en couleurs) et 96 planches de cartes et plans en couleurs hors texte, 14 figures dans le texte, tableaux, index, reliures skyvertex décorées de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état (Coll. Portrait de la France moderne)
Trésor de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune.
Paris, 1870, in-8°, 132 pp, broché, bon état (Extrait du XXXIIe volume des Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France)
L’abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune est une abbaye territoriale située dans le canton du Valais en Suisse. Elle a été fondée en 515 par le futur roi burgonde saint Sigismond à l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien abritant les reliques de Maurice d'Agaune, martyr du IIIe siècle, érigé par Théodore d'Octodure, premier évêque connu du Valais. Cette fondation en fait le plus ancien monastère d'Occident toujours en activité.
Le Vieux Tiffauges. Illustrations et plans de M. l'abbé J. Boutin.
Olonne-sur-Mer, Imp. Sitol-Guibert, 1976, in-8°, 120-(1) pp, 2e édition, 42 illustrations et figures, un plan du château de Tiffauges sur double page, broché, couv. illustrée, bon état. Réimpression de l'édition de 1912
Le château de Tiffauges est un château fort situé sur la commune de Tiffauges, dans le département de la Vendée. Il est parfois appelé château de Barbe bleue, en référence au surnom de Gilles de Rais, son résident le plus célèbre...
Evènements mémorables du Val d'Oise.
Editions Horvath, 1984, in-8°, 165 pp, 164 gravures et photos, index (Coll. Almanach historique des régions de France)
Histoire de Villemoisson-sur-Orge.
Dammarie-les-Lys, Amatteis, 1986, gr. in-8°, 263 pp, nombreuses photos, gravures et cartes, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 1500 ex. numérotés
Les grandes affaires criminelles de Poitiers.
Geste éditions, 1995, gr. in-8°, 284 pp, 16 gravures et photos, 2 cartes et plans, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
17 affaires criminelles parmi les plus célèbres dans le département de la Vienne… Avec le recul de l'historien, l'oeil du juriste et le talent du romancier Jean-Marie Augustin nous présente 17 affaires criminelles. Certaines ont marqué l'histoire de Poitiers avec un retentissement national.Les noms de beaucoup d'entre elles nous sont familiers : Urbain Grandier, Marie Besnard, les médecins anesthésistes... d'autres le sont moins : le brigand et seigneur Henri de Nuchèze, l'attentat contre le docteur Guérin, les policiers tortionnaires de la Pierre-Levée... Peut-on décrire la cruauté de certains faits (séquestrations, tortures, sadisme, meurtres en série) sans être voyeur ? Peut-on dénoncer les problèmes de conscience sans revenir sur l'autorité de la chose jugée ? La plume caustique et alerte de l'auteur nous en fait l'éclatante démonstration. Jean-Marie Augustin est professeur à la faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers où il enseigne l'histoire du droit pénal.
Germigny-l'Exempt (Cher) et sa châtellenie.
Association des Amis de l'église de Germigny l'Exempt, 2005, in-8°, 450 pp, 26 planches hors texte, broché, couv. illustrée d'un dessin en noir représentant le portail roman de l'église de Germigny, bon état. Ouvrage couronné par l'Académie française (Saffroy II, 18004). Réimpression de l'édition de Paris, 1932
"Une importance politique déchue, une richesse économique accrue, voici comment peut se résumer l'histoire de la modeste commune rurale à laquelle Mgr Auvity a consacré une volumineuse monographie. Habité dès l'époque romaine, Germigny, dès le haut Moyen Age, se présente comme une petite ville érigée en châtellenie, défendue par un puissant donjon carré et une enceinte de remparts, possédant son châtelain, ses officiers municipaux et de juridiction, sa bourgeoisie jouissant d'anciennes franchises, sa coutume locale, ses juridictions : l'un de ses seigneurs, Aymon Vaire Vache, de la maison de Bourbon qui avait succédé à celle de Nevers dans la possession de Germigny, eut l'audace de tenir tête au souverain, en sorte que Louis le Gros dut se rendre sous ses murailles pour le réduire à l'obéissance ! (...) Confisqué avec les autres possessions du connétable de Bourbon après sa trahison, Germigny descend, dans l'histoire locale, du rang de ville à celui de village. La seigneurie est aliénée à des particuliers non résidants, au nombre desquels figurent les Babou, sortis d'une étude de notaire de Bourges et destinés à figurer parmi les ascendants des derniers Bourbons : Louis XV en plaisantait volontiers. La Révolution y est marquée, à la fin de 1793, par un mouvement de protestation qui s'élèvera dans toute la région contre la suppression du culte. Il y aurait peu à dire de Germigny dans les temps modernes si les progrès de la culture n'avaient transformé ses marécages en magnifiques pâturages : l'opulence des éleveurs contrebalancera facilement l'éclat honorifique des charges qui faisaient l'orgueil de leurs devanciers, bourgeois d'une ville murée. L'illustration, due au crayon de M. Hass, elle reproduit avec un art consommé les aspects pittoresques du village et de l'église." (P. Des Chaumes, Revue d'histoire de l'Église de France, 1932)
Le Cirque à Bordeaux. De la Révolution à la Belle Epoque.
Bordeaux, Archives Municipales, 1976, gr. in-8°, 92 pp, introduction de Jean-Paul Avisseau, préface de Pierre Paret, avant-propos de Jacques Chaban-Delmas, 16 gravures, 121 notices, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue de l'exposition présentée aux Archives Municipales de Bordeaux du 13 février au 15 mai 1976.
Pêcheurs d'Islande.
Rennes, Ouest-France, 1984, in-8°, 125 pp, 30 photos et documents, 2 cartes, broché, bon état (Coll. De mémoire d'homme : l'histoire)
Vendée Mystérieuse. En suivant le Lay "doux-coulant".
Benet, Editions du Marais, 1966, in-8°, 186 pp, 10 croquis de Jean Bouron et une carte dépliante hors texte, reliure pleine toile éditeur, rhodoïd, bon état
Villes et régions de la Loire moyenne. Touraine, Blésois, Orléanais. Fondements et perspectives géographiques. (Thèse).
P., SABRI, 1966, fort gr. in-8°, 742 pp, 120 figures, 40 planches et une grande carte dépliante hors texte, tableaux statistiques, biblio, broché, bon état
Ouvrage de référence par Yves Babonaux (1926-2007), spécialiste de la Loire et de la Touraine.
Essai sur l'Oratoire à Nantes au XVIIe et au XVIIIe siècles.
P., Nizet et Bastard, 1934, gr. in-8°, 150 pp, 2 planches hors texte, un plan, index, broché, bon état
"Le travail de M. l'abbé Bachelier comble une lacune de la littérature historique puisque, de 1613 à 1792, il donne une histoire d'ensemble d'un des plus importants collèges de l'Oratoire sous l'Ancien Régime. L'exposé, fort clair, qui se déroule sur un plan chronologique, apporte du nouveau ; particulièrement sur la construction des bâtiments, la nature et la valeur des rentes et fondations, les règlements (p. 69-70), les origines de la bibliothèque municipale, les rapports entre les Oratoriens et la municipalité. M. Bachelier a eu l'excellente idée de donner deux bonnes photographies : de la façade et de l'escalier du collège, de reproduire le plan Crucy de 1792, de publier, en appendice, un éloge en vers latins d'Innocent XI, des positions de thèses en 1682 et 1752, une liste de quatre-vingt-huit Nantais élèves du collège au XVIIIe siècle..." (E. Préclin, Revue Historique, 1935) — "Le collège de l'Oratoire, installé à Nantes en 1617, y fut jusqu'à la Révolution le principal établissement d'enseignement secondaire. M. A. Bachelier nous renseigne abondamment sur les circonstances de la fondation du collège, les conflits entre Oratoriens et Jésuites, les prétentions de l'Oratoire, devenu maître de la faculté des Arts à l'Université de Nantes, à s'attribuer dans la ville le monopole de l'enseignement secondaire ; il nous apprend comment la bibliothèque du collège devint, en 1753, bibliothèque publique municipale. Tout cet exposé est clair et précis. Un ouvrage solide et consciencieusement préparé et qui complète utilement la thèse principale de son auteur sur le Jansénisme à Nantes." (A. Rébillon, Annales de Bretagne, 1934) — "L'histoire de l'Oratoire nantais se développe entre les années 1613 et 1792. On trouvera dans le livre de M. Bachelier des détails savoureux concernant la vie du collège des Oratoriens ; études, recrutement, discipline, méthodes de travail, tout ce que le P. Lallemand avait déjà si bien indiqué, trouve ici des exemples concrets du plus grand intérêt. La fortune du collège oratorien subit, aux XVIIe et XVIIIe siècles, bien des vicissitudes. Il fallut se défendre contre les Jésuites, établis à Nantes depuis 1665, et contre les Dominicains, en 1686, et contre les maîtres de pension, ecclésiastiques et laïcs, qui s'installaient en grand nombre, tantôt favorisés, tantôt abandonnés par la municipalité. En fait, la belle période est terminée vers 1716, où, de 110 élèves, le cours de théologie n'en conserve plus qu'une vingtaine. Le collège s'abîmait, lui aussi, en une longue décadence : 75 pensionnaires en 1769, 63 en 1770, 53 en 1771, 52 en 1772, 40 en 1774, 11 en 1786. La chute était implacable : elle tenait à des causes que M. Bachelier a bien analysées..." (Joseph Dedieu, Revue d'histoire de l'Église de France, 1935)
Baserritarrak. Vivre et travailler dans les campagnes basques au XIXe siècle. (Thèse).
P., Les Indes savantes/La Boutique de l'Histoire, 2012, gr. in-8°, 428 pp, cartes, tableaux, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Baserritarrak, gens de la terre, ces hommes et femmes des campagnes basques d'hier furent aussi marins, contrebandiers ou blanchisseuses, souvent même, le temps d'une jeunesse, laitiers à Buenos Aires ou bergers dans la pampa argentine. Ils n'ont laissé ni mémoires ni correspondances. Lettrés et voyageurs les ont transfigurés en personnages de folklore. Mais des sources de la vie quotidienne existent : naissance, mariage, décès, service militaire ou demande de passeport, contrat devant notaire ou audience chez le juge de paix, absence à l'école, contribution foncière... C'est une société paysanne étonnamment diverse et mobile qui se dévoile au travers de ces fragments de vies minutieusement reconstituées, choisies pour la plupart dans deux villages : Ascain en Labourd et Hélette en Basse Navarre. Tous ces gens de la campagne ne sont pas propriétaires de leurs terres, loin s'en faut. Mais tous sont peu ou prou de petits exploitants pluriactifs, qui s'orientent de plus en plus vers le marché du bétail. Ici comme ailleurs, le me siècle est le siècle de l'insertion dans l'économie de marché d'une économie paysanne vivace.
Le Nord-Est de la France. De Paris aux Ardennes, aux Vosges et au Rhône. Manuel du voyageur. Avec 12 cartes et 30 plans. Huitième édition refondue, augmentée et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1908, in-12, xxxiv-433 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, bon état
Le Nord-Ouest de la France. De la frontière belge à la Loire, excepté Paris. Manuel du voyageur. Avec 11 cartes et 33 plans. Huitième édition refondue, augmentée et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1908, in-12, xxxiv-476 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, manque une carte (carte de l'Ouest de la France), sinon bon état
Le Nord-Ouest de la France. De la frontière belge à la Loire, excepté Paris. Manuel du voyageur. Avec 12 cartes et 38 plans. Neuvième édition.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1913, in-12, liv-484 pp, index, reliure percaline rouge de l'éditeur imprimée or, dos lisse orné, tranches jaspées, bon état
Le Nord-Ouest de la France. De la frontière belge à la Loire, excepté Paris. Manuel du voyageur. Avec 8 cartes et 22 plans de villes. Sixième édition refondue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1898, in-12, xxx-398 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, bon état
Le Sud-Ouest de la France. De la Loire à la frontière d'Espagne. Manuel du voyageur. Avec 15 cartes, 34 plans de villes et un panorama. Huitième édition revue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1906, in-12, xxxviii-450 pp, index, reliure percaline rouge de l'éditeur imprimée or, dos lisse orné, tranches jaspées, bon état
Une croissance : la Basse-Provence rurale (fin XVIe siècle - 1789). Essai d'économie historique statistique. (Thèse).
Ecole pratique des hautes études / SEVPEN, 1961, fort et gr. in-8°, 842 pp, tableaux, biblio, index, broché, bon état, envoi a.s.
Parmi les grandes thèses d’histoire rurale française, La “Basse-Provence” de René Baehrel occupe une place à part : la première à poser comme tel et dans son ensemble le problème de la croissance dans les économies agricoles d’Ancien Régime, elle contestait vigoureusement le privilège accordé à tel ou tel indicateur chiffré – et d’abord aux prix et à la démographie – dont les historiens de l’époque établissaient alors les séries longues, et dont ils tendaient à exagérer l’importance. L’auteur propose aux chercheurs une démarche volontairement empirique, procédant par hypothèses et approximations successives. Une leçon de méthode fondée sur ce qui est à ses yeux l’enseignement principal de la statistique : raisonner juste avec des chiffres faux. Déroutante pour certains, cette leçon a influencé en profondeur le développement de la recherche en histoire rurale.
Touraine - Orléanais. Au temps des boulangers ambulants. Portraits, scènes et petits métiers.
Toulouse, Editions Milan, 1988, in-8° à l'italienne, 130 pp, illustré de 120 reproductions de cartes postales anciennes légendées (une par page), biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Recherches et légendes par Alain Sacristie ; Collection de cartes postales et réalisation par Claude Bailhé
Histoire de la vigne et des grands vins des Côtes du Rhône. Tourisme à travers les vignobles.
Avignon, imprimerie F. Orta, 1978, in-4°, 202 pp, nombreuses photos en noir dans le texte, biblio, broché, bon état. Tiré à 850 exemplaires
Ces grappes de ma vigne.
Julliard, 1975, gr. in-8°, 347 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Ces grappes de ma vigne.
Editeurs Français Réunis, 1956, in-12, 398 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés
"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Isabelle de la garrigue.
Julliard, 1968, in-8°, 314 pp, reliure toile éditeur, jaquette, très bon état. Edition originale sur papier courant
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
La Clef des sources.
Grasset, 1945, in-12, 326 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale sur papier courant (mention de 5e édition au 2e plat de couv. mais bon achevé d'imprimé avec mention de 1er tirage en dernière page)
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La Clef des sources, écrit pendant la guerre et dédié à la mémoire de Georges Politzer, est un conte philosophique et poétique. La plupart de ses autres romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Les Poètes et les Cosmogonies.
Seghers, 1953, in-12, 77 pp, broché, très bon état. Edition originale sur papier courant (il n'y a eu que 10 ex. sur Hollande)
Thésée ; Sur le retour aux mythes ; Les Poètes et les cosmogonies ; Paul Eluard. — Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Le Vin de feu.
Julliard, 1974, gr. in-8°, 327 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
L’Étang de l’Or.
Monaco, Editions Pastorelly, 1959, in-12, 292-(3) pp, broché, bon état
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu. — Le 5 mars 1958, Marcel Pagnol écrit à Gaston Baissette, pour lui indiquer que son éditeur monégasque Pastorelly souhaite publier L’Étang de l’Or. En 1959, ce titre sortira avec le bandeau d’annonce: «Le livre que Marcel Pagnol a choisi pour vos vacances».
La Révolution française dans le Val-de-Marne.
Clio 94, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, 1989, gr. in-8°, 287 pp, nombreuses gravures, cartes et tableaux, broché, couv. illustrée, bon état
Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne.
P.-Genève, Champion-Slatkine, 1987, 3 vol. in-4°, xiii-432, 426 et 408 pp, 336 planches hors texte d'illustrations en noir et en couleurs, index, reliures pleine toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état
Tome I : Héritage celtique et captation française. Des origines à la fin des Etats (sous la dir. de Léon Fleuriot et Auguste-Pierre Ségalen) ; Tome II : Romantisme et littératures populaires. De la Révolution de 1789 à la Troisième République (sous la dir. de Louis Le Guillou et Donatien Laurent) ; Tome III : L'invasion profane. De la Troisième à la Cinquième République (sous la dir. de Jean Balcou, Yves Le Gallo, Louis Le Guillou)
L'Auvergne. Photographies originales de Léo Pélissier.
P., Del Duca, s.d. (v. 1956), in-4°, 60 pp, 58 photos reproduites en héliogravure, 6 pl. en couleurs hors texte, une carte, introduction et légendes des photos en français, anglais et allemand, cart. éditeur, jaquette illustrée (lég. frottée), bon état (Coll. Couleurs du Monde)
Clermont révolutionnaire. Journal d'un bourgeois, 1790-1800. Seize compositions originales de Louis Tézenas. Témoignages, documents, récits, scènes historiques et pittoresques, chansons avec musique, décors et typographie d'époque.
Clermont-Ferrand, G. de Bussac, 1961, in-4°, 192 pp, 16 compositions originales de Louis Tézenas sur 16 planches hors texte, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Le Bibliophile en Auvergne). Edition originale, tirée à 528 exemplaires numérotés, celui-ci un des 400 ex. sur Marais
"On doit au docteur Pierre Balme, directeur de "L'Auvergne littéraire", un bel ouvrage sur "Clermont Révolutionnaire", remarquablement illustré par M. Tézenas." (M. Reinhard, Annales historiques de la Révolution française, 1963)
Roquebrune Cap Martin. Son passé historique et légendaire.
Roquebrune, Chez l'auteur, 1965, in-8°, 189 pp, 9 pl. de photos en couleurs et 3 pl. de photos en noir hors texte, broché, bon état. Roquebrune et son Château.
Histoire de la Provence.
Toulouse, Privat, 1969, gr. in-8° carré, 604 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte (dont 2 en couleurs), 8 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France)
Par Max Escalon de Fonton, Jean-Rémy Palanque, Edouard Baratier, Félix Reynaud, André Bourde, Michel Vovelle, Maurice Agulhon, Pierre Guiral et Louis Pierrein. — "Cet ouvrage, fruit d'un travail d'équipe, est remarquable par sa composition équilibrée puisque, sur 604 pages, 137 sont consacrées à la Préhistoire et à l'Antiquité, 118 au Moyen Age, 175 aux temps modernes et 165 à l'époque contemporaine. Chaque chapitre est suivi d'une copieuse orientation bibliographique ; le volume comporte une bonne table (grandes dates de l'histoire de Provence) et, dans les pages de gardes, une carte de la Provence dépouillée mais fort suggestive ; un index d'une vingtaine de pages (hommes et lieux de Provence) en fait un instrument de travail des plus commodes dont la consultation est rendue encore plus agréable par une typographie reposante pour les yeux, une illustration abondante et soignée, judicieusement choisie parmi des gravures et des documents d'époque. Le plan chronologique suivi replace dans un cadre plus vaste l'histoire de la Provence et en dégage, avec de netteté, les grandes lignes de force..." (R. J. Bernard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1973)
Histoire de la Provence.
Toulouse, Privat, 1971, gr. in-8° carré, 604 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte (dont 2 en couleurs), 8 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, rhodoïd, bon état (Coll. Univers de la France)
Par Max Escalon de Fonton, Jean-Rémy Palanque, Edouard Baratier, Félix Reynaud, André Bourde, Michel Vovelle, Maurice Agulhon, Pierre Guiral et Louis Pierrein. — "Cet ouvrage, fruit d'un travail d'équipe, est remarquable par sa composition équilibrée puisque, sur 604 pages, 137 sont consacrées à la Préhistoire et à l'Antiquité, 118 au Moyen Age, 175 aux temps modernes et 165 à l'époque contemporaine. Chaque chapitre est suivi d'une copieuse orientation bibliographique ; le volume comporte une bonne table (grandes dates de l'histoire de Provence) et, dans les pages de gardes, une carte de la Provence dépouillée mais fort suggestive ; un index d'une vingtaine de pages (hommes et lieux de Provence) en fait un instrument de travail des plus commodes dont la consultation est rendue encore plus agréable par une typographie reposante pour les yeux, une illustration abondante et soignée, judicieusement choisie parmi des gravures et des documents d'époque. Le plan chronologique suivi replace dans un cadre plus vaste l'histoire de la Provence et en dégage, avec de netteté, les grandes lignes de force..." (R. J. Bernard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1973)
Le Souffle bleu. Itinéraire d'un jeune paysan vendéen.
Geste éditions, 2000, gr. in-8°, 271 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Témoignage)
"Entre 1936 et 1945, Benjamin qui a quinze ans au début de l'histoire, reçoit une centaine de lettres de sa mère, une paysanne du haut bocage vendéen. À partir de cette correspondance retrouvée, l'auteur a reconstitué l'itinéraire de Benjamin, son passage en quelque sorte de la terre à la ville. Le souffle bleu, reportage en direct sur une société rurale vendéenne très imprégnée d'influences religieuses et cléricales, nous plonge dans l'existence et les tourments d'un adolescent d'autrefois. Il nous fait vivre au sein d'une famille de paysans vendéens mais aussi au cœur d'une petite entreprise des années d'avant guerre et d'occupation. À travers ce récit attachant et émouvant qui prend souvent des allures de roman, Louis-Marie Barbant nous offre une vision inédite de cette période de « chagrin et de pitié » et le souvenir d'un monde disparu."
Le Château de Vez (monument historique). Monographie.
Cannes, Impr. Robaudy, 1926, in-8° carré, 72 pp, 18 planches hors texte dont 2 en couleurs représentant les blasons des seigneurs de Vez, broché, couv. illustrée rempliée, bon état (Saffroy, II, 32716)
"M. Barbier, qui avait déjà consacré une élégante notice à son château de Boursonne, nous donne aujourd'hui, sous une forme non moins luxueuse, une agréable étude où se trouve résumée la chronique historique de cette imposante demeure de Vez en Valois, devenue aussi sa propriété, et de ses seigneurs successifs ; à ce château se rattachent de curieuses légendes, comme celle de Sainte-Maxence, et des souvenirs émouvants, comme celui du passage de Jeanne d'Arc en 1430, et, près de cinq siècles plus tard, celui du court séjour, pendant la grande guerre, du général Mangin, à la veille de la grande offensive de juillet 1918." (Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 1926)
Ferdinand-Dreyfus, 1849-1915. Parlementaire - Philanthrope - Historien de l'arrondissement de Rambouillet.
Rambouillet, SHARY, 2004, in-4°, 118 pp, préfaces de Gérard Larcher et Thomas de Luynes, 52 illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, broché, bon état
Un village au XIIe et au XIXe siècle. Récit comparatif des mœurs du Moyen Age et des mœurs modernes. (Blatigny).
Genève, Mégariotis, s.d., in-8°, 216 pp, 9 gravures et un plan, reliure simili-cuir carmin de l'éditeur, titres dorés, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, 1882
Un village au XIIe et au XIXe siècle. Récit comparatif des mœurs du Moyen Age et des mœurs modernes. (Blatigny).
Paris, Charavay, Mantoux et Martin, s.d. (v. 1889), in-8°, 207 pp, 9 gravures et un plan, rel. percaline rouge époque, fer de prix doré de la ville de Paris sur le 1er plat
Le Dauphiné républicain (1870-1945).
Toulouse, Privat, s.d. (1973), gr. in-8°, 32 pp, paginé 377-408, 2 cartes, biblio, broché, bon état. Tiré à part extrait de l'Histoire du Dauphiné (Coll. Univers de la France et des pays francophones)
Splendeurs de Saint-Martial de Limoges au temps d'Adémar de Chabannes.
Limoges, Musée municipal de l'Evêché, 1995, pt in-4° carré, 134 pp, nombreuses illustrations, la plupart en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Le Rhône.
P., Henri Laurens, s.d. (1902), gr. in-8°, 299 pp, 134 gravures dessinées par A. Chapon, dont 29 à pleine page, une carte dépliante hors texte, index, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré au 1er plat (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Coll. Les fleuves de France)
"M. Louis Barron nous décrit le Rhône ; et, naturellement, dans ses descriptions et dans ses narrations, comme il convient pour les fleuves « historiques, » il fait la part aussi large à l'histoire nationale qu'à la géographie. Rien de plus agréable, en effet, que de revivre ainsi le passé, – c'est le cas de le dire, – en se laissant aller soi-même au fil de l'eau; et le passé, dans notre pays, est toujours, on le sait, tellement mêlé au présent qu'entre tous les moyens de nous le rappeler et de nous le faire un peu mieux connaître, il n'y en a pas qu'on ne doive encourager..." (Revue des Deux Mondes) — Par Louis Barron (1847-1914), écrivain-voyageur et communard, déporté à l'île des Pins en 1878. Après l'amnistie, une fois de retour en France, Louis Barron continua d'écrire des articles et des livres de géographie.
Pasquale Paoli, père de la patrie corse.
Albatros, 1974, gr. in-8°, 204 pp, avant-propos de A. Spacensky-Sirinelli et L. Felli, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"À défaut d'un ouvrage récent sur l'ensemble de la carrière de Pascal Paoli (1725-Londres, 1807), l'éditeur a exhumé le vieux livre de M. Bartoli (1860), rempli d'anecdotes, curieux mélange d'informations étonnamment précises et de mythologie historique. Il est significatif d'un début de réhabilitation, dans le milieu républicain de la seconde moitié du 19e siècle, de la figure morale et historique de Paoli, quelque peu ternie par son appel, après sa rupture en 1793 avec la Convention, qui le déclare traître à la patrie, à la protection de l'île par la flotte et la monarchie anglaises. L'auteur comprend et explique ce retournement circonstanciel. Cette biographie retrace utilement les diverses périodes de la carrière politique de Paoli, élu général en chef des Corses en 1755, héros de la résistance insulaire à la domination des grandes puissances maritimes ; elle utilise des histoires de la Corse antérieures et s'appuie sur certains documents et des correspondances d'époque : celle de Paoli et de Choiseul révèle, derrière le formalisme et les ruses de la politesse épistolaire, deux stratégies inconciliables : le faux semblant diplomatique de la cession à la monarchie française, par la république de Gênes, des « droits » de sa souveraineté sur l'île (traité de Compiègne, 7 août 1764) et le refus par les Corses de ce transfert de domination..." (Henry Deneys, Dix-Huitième Siècle)
Histoire de la ville et de la principauté d’Orange.
Orange, Impr. de Raphel fils, s.d. (1856), in-12, xi-310 pp, un frontispice et une planche gravée hors texte, reliure demi-toile orange-brique, dos lisse, pièce de titre acajou, couv. conservées (rel. moderne), bon état. Edition originale. Rare
"M. Bastet publia en 1837 un Essai historique sur les évéques d Orange, in 8°, dont les premiers matériaux avaient été réunis par le savant curé d'Orange, l'abbé Millet. Il complète aujourd'hui ses recherches par une sorte de précis historique et archéologique. Son histoire s'arrête à l'an 1731, au moment où la principauté est définitivement incorporée à la France et réunie à la province du Dauphiné. M. Bastet a consacré des chapitres intéressants aux institutions niunicipales, militaires, financières et judiciaires d'Orange. La partie archéologique, qui s'étend de la page 251 à la page 306, peut servir de guide au voyageur. L'auteur connait bien les lieux." (Revue des Sociétés Savantes de la France et de l'Étranger, Vol. 1, 1856) — Dans son histoire d'Orange, Joseph Bastet nous fait connaître une tradition orale selon laquelle le bourg de Châteauneuf-de-Gadagne près d'Avignon "fut conquis sur les Sarrasins par un Guillaume au Coeur-noir, compagnon du prince d'Orange".
La justice criminelle du Magistrat de Valenciennes au Moyen Age.
Picard, 1904, gr. in-8°, 314 pp, biblio, index, reliure neuve demi-chagrin bleu-nuit, dos à 5 nerfs, couv, conservée (bel exemplaire)
Etaples.
Editions Alain Sutton, 2004, gr. in-8°, 128 pp, 224 photos dans le texte, broché, couv. illustrées, bon état (Coll. Mémoires en Images)
Le nom de Pierre Baudelicque est attaché à la ville d'Etaples où se sont illustrés ses ancêtres baillis et maires à de nombreuses reprises. Il a consacré quinze années à l'étude des documents les plus anciens afin d'écrire une remarquable histoire d'Etaples et une thèse religieuse sur la même ville. Né à Boulogne sur mer, docteur de l'Université, angliciste brillant, colonel de réserve et chrétien convaincu, il évoque avec son style précis, classique, en une claire synthèse, l'histoire de la cité des pêcheurs et prend place d'emblée dans la grande famille des historiens régionaux.
Histoire d'Etaples des origines à nos jours.
Saint-Josse-sur-Mer, Chez l'Auteur, 1993-2002, 3 vol. gr. in-8°, 433, 521 et 521 pp, nombreuses cartes, gravures, photos en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, biblio, broché, couv. illustrées, bon état, envoi a.s. au tome 3
Le nom de Pierre Baudelicque est attaché à la ville d'Etaples où se sont illustrés ses ancêtres baillis et maires à de nombreuses reprises. Il a consacré quinze années à l'étude des documents les plus anciens afin d'écrire une remarquable histoire d'Etaples et une thèse religieuse sur la même ville. Né à Boulogne sur mer, docteur de l'Université, angliciste brillant, colonel de réserve et chrétien convaincu, il évoque avec son style précis, classique, en une claire synthèse, l'histoire de la cité des pêcheurs et prend place d'emblée dans la grande famille des historiens régionaux.
Histoire religieuse d'Etaples des origines à l'an 2000. (Thèse).
Montreuil-sur-Mer, Chez l'Auteur, 2005, gr. in-8°, 413 pp, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale
Après avoir présenté la ville d'Etaples, sa situation géographique, son activité économique, sa forte natalité, les catégories socio-professionnelles de sa population et une histoire succinte de son riche passé, on a abordé l'évangélisation de la cité en la replaçant dans le cadre de la Morinie (l'ancienne province boulonnaise). De là, on a reconstitué l'historique de la paroisse Saint-Michel, depuis ses origines jusqu'à la période actuelle : les principaux événements, la vie religieuse des fidèles au cours des siècles, la Révolution et ses drames, la querelle scolaire, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, les deux guerres mondiales, mais aussi les confréries aujourd'hui disparues de la paroisse, ainsi que l'histoire de son excellente chorale. Chaque église (disparue, existant encore, ou nouvelle) a fait l'objet d'une étude détaillée : description de l'édifice, décoration intérieure et historique. Le grand humaniste et préréformateur, Jacques Lefèvre d'Etaples est bien sûr évoqué : sa vie, son œuvre, son rayonnement, sans oublier ses disciples étaplois. Suit l'étude du clergé d'Etaples, ses prêtres et ses religieuses, ceux et celles ayant vécu dans la cité ou y étant nés. L'enseignement religieux qui a joué (et joue encore aujourd'hui) un rôle si important dans l'éducation de la jeunesse étaploise est étudié depuis l'Ancien Régime jusqu'à nos jours. Le peuple d'Etaples a, depuis des siècles, comme toute la population de la côte d'Opale, manifesté sa profonde foi et son attachement à l'Eglise. Son particularisme religieux est évoqué dans les chapitres IV et V où l'on a décrit les grandes fêtes religieuses, les traditions et la pratique. Le dernier chapitre nous apprend ce que sont devenues aujourd'hui la communauté chrétienne d'Etaples et son église et tente d'évoquer les perspectives d'avenir pour les chrétiens de la cité des pêcheurs en ce début de troisième millénaire. — Le nom de Pierre Baudelicque est attaché à la ville d'Etaples où se sont illustrés ses ancêtres baillis et maires à de nombreuses reprises. Il a consacré quinze années à l'étude des documents les plus anciens afin d'écrire une remarquable histoire d'Etaples et une thèse religieuse sur la même ville. Né à Boulogne sur mer, docteur de l'Université, angliciste brillant, colonel de réserve et chrétien convaincu, il évoque avec son style précis, classique, en une claire synthèse, l'histoire de la cité des pêcheurs et prend place d'emblée dans la grande famille des historiens régionaux.
Le Maraîchinage, coutume du Pays de Monts (Vendée).
Marseille, Laffitte Reprints, 1979, gr. in-8°, xii-319 pp, Cinquième édition, revue et très augmentée, un portrait de l'auteur et 71 gravures et photos dans le texte et à pleine page, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette blanche illustrée, bon état. Réimpression tirée à 500 ex. seulement de l'édition de Paris, 1932
Le maraîchinage fut une coutume importante et spécifique au pays challandais. Marcel Baudouin (fervent républicain, qui fut maire de La Barre-de-Monts à partir de 1896) donne la description ethnique d'une pratique sexuelle d'approche, tradition ancienne d'avant mariage aux allures de faux libertinage, qui ne manquait pas d'être « délicieusement idyllique et d'une exquise naïveté », poursuivait le docteur qui était aussi historien, passionné d'archéologie, photographe et ethnologue. « Cette coutume, extrêmement curieuse, a de vraies caractéristiques ethnographiques ». Marcel Baudouin détaille notamment l'échange de très longs baisers sous le parapluie, baisers qui sont « intrabuccaux ». C'est-à-dire de bouche-à-bouche, avec introduction de la langue ! — Maraîchinage (Régionalisme) : Baiser voluptueux intrabuccal. Baiser buccal, écrit le professeur Debove ; baiser intrabuccal, rectifie Georges Anquetil, qui définit le maraîchinage avec une franchise toute médicale en ces termes : « Cette coutume consiste principalement dans un accouplement buccolingual, effectué dans des conditions données, entre un jeune Maraîchin et une jeune Maraîchine, à l'âge où l'amour pousse dans le cerveau très neuf de mes alertes et vigoureux compatriotes, au moment où les sens s'éveillent... » (Georges Anquetil et Jane de Magny, “L'Amant légitime ou la bourgeoise libertine”, 1923) — "Les jeux érotiques commencent évidemment dès l'enfance, se poursuivent de plus belle entre adolescents ou jeunes adultes (ainsi le maraîchinage en Vendée) et tout cela tracasse beaucoup les confesseurs. En revanche, les participants s'y livrent « sans rougir »." (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires, 1690-1750, Communications, 1987, n° 46, p. 128) — "Le maraîchinage est, selon moi, une pratique d'attente, et d'essai de l'accord sexuel." (Jean-Louis Flandrin, Les Amours paysannes) — "Il existe encore, dans le Marais mouillé de la Vendée, dit Marais septentrional ou Marais Breton, ou encore Marais de Mont, (...), une coutume très particulière, appelée le Maraichinage. Elle a reçu cette dénomination, parce qu’elle n’est pratiquée que par les habitants de ce marais, qui portent plus spécialement le nom de Maraichins.(...) Cette habitude, extrèmement curieuse, est tout à fait limitée à cette partie du département, et est inconnue dans le reste de la Vendée, comme d’ailleurs dans toute la France. (...) Elle consiste dans un accouplement bucco-lingual, effectué, dans des conditions données, entre un jeune maraichin et une jeune maraichine, à l’âge ou l’amour pousse dans le cerveau très neuf de nos alertes et vigoureux compatriotes, au moment où les sens s’éveillent. (...) Il s’agit là d’un baiser de bouche à bouche, accompagné d’introduction de la langue, exécuté More Columbino, c’est-à-dire à la manière du « becquetage des colombes ». D’après nombres de personnes du pays, il s’accompagne presque toujours, en raison de sa prolongation et de sa grande durée, d’une sensation voluptueuse de part et d’autre. Scientifiquement c’est un cataglottisme ethnique. (...) D’après Erdna (Le Maraischinage, Interm. nantais, 7 déc 1903. Pseudonyme d’un vieux Challandais, d’une érudition remarquable, habitant aujourd’hui la Bretagne), les jeunes maraichines disaient jadis, pour « maraichiner » : pêcher les galants. Ce terme est très explicite et très éloquent. Il indique nettement le but poursuivi : la recherche du mari rêvé ! Après cette expérience, les amoureuses sont fixées sur l’époux qu’elles croient devoir choisir. C’est donc pour le beau sexe, une sorte d’essai avant la noce ; et pour le maraichin, un préliminaire obligé de la demande en mariage. (...) le vrai terme patois, signifiant maraichiner, est : faire lambiche. (...) je tiens de ma soeur, élevé comme moi dans le pays, que c’est bien là l’expression dont se servent surtout les jeunes filles entre elles. Les hommes ont recours plus souvent au mot « biser », altération locale de « baiser », dans le sens de « s’embrasser ». (...) Ce terme de lambiche me paraît extrèmement caractéristique. D’abord la terminaison iche, qui se rapproche singulièrement de liche, licher, terme patois pour lécher (d’où lichetter, lichette), est bien en rapport avec l’acte du maraichinage (...). Quant au radical lamb. Il nous est familier. (...) Il vient de lambere (lambo), verbe qui signifie lècher, caresser, (...). En tout cas, on connait le vieux mot français lampas, signifiant gosier (...). On le pratique aujourd’hui principalement dans les auberges, soit dans la grande salle commune, soit dans les chambres à coucher voisines, quand on désire ne pas rester sous les regards des curieux. Jeunes hommes et jeunes filles s’attablent alors dans un coin, en face d’un verre de liqueur où plutôt d’une tasse de café (boisson préférée des maraichines), et restent là des heures entières, se livrant au Maraichinage, les uns à côté des autres, sans ouvrir la... bouche, du moins... pour prononcer la moindre parole !" (Marcel Baudouin)
Le peintre J. B. Couvelet et son temps, 1772-1830. Un artiste ardennais.
Charleville-Mézières, Editions de la Société des écrivains ardennais, 1934, gr. in-8°, 107 pp, 10 portraits et illustrations sur 8 pl. hors texte, tableau généalogique de la famille du peintre, biblio, broché, bon état. Edition originale publiée dans les Cahiers Ardennais, tiré à 1000 ex. sur Vélin bouffant, tous numérotés
Jean Baptiste Couvelet (1772-1830) est un peintre miniaturiste. — I. Les origines ; II. Enfance et jeunesse ; III. L'Ecole Centrale des Ardennes ; IV. Sa vie ; V. Le peintre et ses élèves ; VI. Ses œuvres. — On ne sait pas avec certitude s'il a été ou non l'élève de Jacques-Louis David. Nommé professeur de dessin de l'École centrale de Charleville le 4 avril 1798, Couvelet mène à la fois sa carrière de peintre et de professeur, réalisant un très grand nombre de miniatures et portraits dont celui du général Morin alors directeur de la manufacture d'armes de Charleville. En 1815, il est nommé adjoint à la commission des finances de Charleville alors occupée par les troupes prussiennes. Couvelet meurt à son domicile de Mézières en 1830.
Les Danses populaires, les Farandoles, les Rondes, les Jeux Chorégraphiques et les Ballets du Languedoc méditerranéen.
P., La Grande Revue/Institut d'Etudes Occitanes, 1958, pt in-8°, 208 pp, 36 annotations musicales, 11 pl. hors texte, broché, bon état, envoi a.s. Peu courant.
Saint-Dié des Vosges. Origines et développement.
Saint-Dié, Imprimerie Loos, 1961, gr. in-8°, 439 pp, nombr. illustrations en noir dans le texte, bradel pleine toile mauve d'éditeur (reliure légèrement salie)
L'Anjou.
Grenoble, P., Arthaud, 1945, gr. in-8° carré, 290 pp, 238 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte volante, broché, couv. rempliée illustrée par Louis Garin, bon état (Coll. Les Beaux Pays). Un des 1000 ex. numérotés sur papier vélin à la forme
"En regardant la date de parution de ce livre, le lecteur peut se demander s'il ne s'est pas trompé. Malgré les difficultés dans lesquelles se débat l'édition française, on trouve ici la beauté du papier, la netteté des caractères, la délicatesse des reproductions photographiques en sépia foncé... rien n'est changé à la tradition de présentation luxueuse de la maison Arthaud ! C. Baussan, un Angevin qui connaît et aime sa petite patrie, la divise, selon la coutume, en cinq pays, dans lesquels il pénètre par la Touraine (p. 35) : la vallée qui n'existe que par la Loire (p. 39-96) ; le Saumurois où la vigne est la reine (p. 97-144) ; le Baugeois, pays de la forêt (p. 191-222) ; le bocage segréen (p. 223-252) ; les Mauges, cette Vendée angevine (p. 253-288) sur lesquelles règne, paisible, Angers, avec son château et sa cathédrale (p. 145-190). Description soignée, utile à l'archéologue, à l'amateur d'histoire locale comme au géographe ou au touriste, ce livre permet aussi bien d'apprendre à connaître la région que de retrouver d'agréables souvenirs de voyage. L'illustration mérite une mention spéciale : les photos sont remarquablement choisies et exécutées ; citons en particulier le moulin d'Anjou (p. 21), la statue du roi René, par David d'Angers (p. 29), les vues de Fontevrault (p. 42-43), les eaux calmes du Thouet (p. 123), la paix lumineuse du cloître Saint-Jean (p. 185), le château du Lude au bord du Loir (p. 190-220)..." (L'information géographique, 1946)
Montceau-les-Mines : un "laboratoire social" au XIXe siècle.
Avallon, Editions de Civry, 1981, in-8°, 316 pp, 76 gravures, portraits et cartes, broché, couv. illustrée à rabats, qqs rares marques au stylo, bon état
"Intéressante monographie. Après un historique de l'exploitation minière, le livre est surtout une chronique pittoresque et animée des temps forts de la saga locale : les exploits de la « bande noire », les grandes grèves de 1899 et 1901. Figure dominante, celle de Léonce Chagot, gérant de la Compagnie des mines, premier maire de la nouvelle commune, constructeur et maître de « Chagotville ». Il est situé dans la mouvance du christianisme social..." (Emile Goichot, Archives de sciences sociales des religions, 1982) — "Proche du Creusot, la ville de Montceau-les-Mines a toujours vécu dans l'ombre de sa célèbre voisine, et la dynastie des Chagot, qui y régna longtemps, a été éclipsée par la puissante famille des Schneider. Le livre que le docteur Beaubernard consacre à l'histoire des premières années de cette ville industrielle mal connue, dépasse largement le cadre strictement régional qu'il s'est fixé et prend valeur nationale, dans la mesure où nous assistons à la naissance d'une grande entreprise capitaliste et parallèlement à celle d'une cité ouvrière. Au XIXe siècle, Montceau-les-Mines fut un laboratoire social, comme le souligne le titre, à la fois pour le patronat et pour la classe ouvrière. D'un côté, le patronat s'y livre à une certaine expérimentation ; les fondateurs lancent l'entreprise capitaliste et pratiquent un paternalisme teinté de christianisme social, la génération des technocrates-productivistes arrive ensuite, qui quadrille la population pour la mieux mettre au travail. De l'autre côté, la classe ouvrière commence à se constituer en un groupe homogène et à réagir contre les attitudes patronales successives, avec la Bande noire, anarchiste, puis en fondant un syndicat qui anime des grèves longues et dures. La classe ouvrière montcellienne ne se forme que peu à peu. D'origine agricole, les premières générations de mineurs le demeurent un certain temps, combinant les deux activités : « Le mineur reste un cultivateur et s'absente sans vergogne pour les travaux des champs. » Paysan, l'ouvrier l'est aussi par son mode de vie, qui ne s'adapte que lentement aux mœurs de la société industrielle qui s'imposent dans sa région. « La population de Blanzy était une population essentiellement cosmopolite et flottante. Le monde des mineurs... était alors un monde qui incessamment se renouvellait et se déplaçait. » Comme dans beaucoup de bassins miniers, la main-d'œuvre de Montceau est instable et le patronat a du mal à enraciner et à former une classe ouvrière sur laquelle elle puisse compter pour assurer une production régulière. Mais petit à petit les mineurs deviennent un groupe social particulier, ils s'écartent de plus en plus de leurs origines rurales et de la totale dépendance, économique et morale, dans laquelle ils vivaient vis-à-vis de la compagnie. Après une période de gestation et de soumission, pendant laquelle les révoltes seront exceptionnelles, la classe ouvrière va réagir à la pression qu'exerce sur elle la compagnie. La Bande noire, qui fut responsable, entre 1882 et 1885, dans la région de Montceau, d'un certain nombre d'attentats dirigés contre les ingénieurs, les notables, les mouchards et les églises, est une société secrète d'inspiration anarchiste, qui regroupe une centaine de personnes dont beaucoup de mineurs. Décapitée, c'est dans sa mouvance que naît le syndicat, qui prend la relève dans la lutte contre la compagnie. Deux grandes grèves marquent ce tournant, 1899 et 1901. Celle de 1901 laisse de nombreuses familles dans une misère totale ; le syndicat se trouve incapable de leur venir en aide. Montceau portera longtemps les marques de cette défaite. Le livre de Beaubernard s'arrête au lendemain de la grève en 1901... Si l'auteur nous présente assez minutieusement les différents membres de la dynastie Chagot, nous n'apprenons pas grand-chose concernant les mentalités, les conditions de vie et de travail des ouvriers du bassin. Cet ouvrage n'en demeure pas moins riche d'informations sur une communauté méconnue. Signalons enfin la très importante iconographie sur Montceau-les-Mines et ses habitants, dont la variété constitue un des grands attraits de ce livre." (Diana Cooper-Richet, Esprit, 1983)
L'administration des intendants d'Orléans de 1686 à 1713. Jean de Creil, André Jubert de Bouville, Yves de la Bourdonnaye. Une province sous Louis XIV. (Thèse).
Genève, Mégariotis, 1978, in-8°, xviii-460 pp, un portrait d'André Jubert de Bouville en frontispice, sources, index, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, bon état (réimpression de l'édition d'Orléans, 1911)
"L'Orléanais était une province que sa composition géographique faisait participer de régions bien diverses. S'étendant sur l'Orléanais lui-même, le Bressois, le Dunois, le Vendômois, le Chartrain, elle comprenait, d'autre part, toute une partie du Giennois et pénétrait même dans l'Yonne et le Nivernais. Elle présente par suite des aspects, des territoires, des ressources et des intérêts les plus variés. Retracer l'activité multiple des hommes qui se trouvèrent à la tête de l'administration d'une telle province, tel était l'objet que M. de Beaucorps s'était proposé et qu'il a pleinement atteint. Son étude est très claire et très nettement divisée. Une première partie retrace la formation de l'intendance et en donne une description bien complète. Puis l'auteur nous présente les personnages qui l'administrèrent durant la période qu'il s'est proposé de retracer, les situant avec suffisamment de détails pour que leur physionomie nous devienne bien connue. Il entre ensuite dans le détail de leur administration, examinant successivement les divers points sur lesquels dut s'exercer leur autorité : impositions, taxes, capitation, aides, gabelles, monnaies, administration communale, travaux publics, affaires militaires, justice, police, affaires religieuses, commerce des blés, assistance. Certains de ces chapitres sont particulièrement intéressants, tel celui qui concerne les protestants ; l'Orléanais fut, en somme, assez favorable à la Réforme, et les détails fournis sur la révocation de l'Édit de Nantes présentent un curieux intérêt. Certains autres consacrés aux affaires militaires, à une époque où la guerre sévissait partout sans interruption, aux récoltes de blé et aux disettes seront consultés avec fruit. Tout ce qui concerne les canaux d'Orléans a été très clairement exposé. (...) Cet important ouvrage apporte une très utile contribution à l'histoire administrative et économique de l'ancienne France." (Léon Mirot, Bibliothèque de l'école des chartes, 1913)
Coutumes de Beauvaisis. Texte critique publié avec une introduction, un glossaire et une table analytique par Am. Salmon. Suivi d'un commentaire historique et juridique par Georges Hubrecht.
Picard, 1970-1974, 3 vol. in-8°, xlv-512, 553 et 280 pp, glossaire, table analytique, biblio, brochés, bon état. Réimpression de l'édition Salmon de 1899-1900 (2 volumes), suivie d'un Commentaire historique et juridique par Georges Hubrecht (280 pp)
La meilleure édition du coutumier français le plus complet et le mieux conçu du XIIIe siècle, précieux au surplus pour les aperçus qu'il donne sur la société de l'époque, où Philippe de Beaumanoir expose non seulement le droit du Bauvaisis, mais aussi les principes fondamentaux du droit privé de son temps. Une première édition avait été établie par Thaumas de la Thaumassière en 1690, une seconde par le comte Beugnot en 1842. — "A l'occasion de la réimpression des Coutumes de Beauvaisis de Ph. de Beaumanoir, éditées en 1899-1900 par A. Salmon (Paris. A. et J. Picard, 1970, 2 vol.), M. G. Hubrecht y ajoute un tome III. En fait, il s'agit plutôt d'un résumé de l'œuvre de B., qui à ce titre pourra rendre des services à ceux auxquels le français du XIIIe siècle n'est pas familier. La lecture de l'ouvrage de M. H. facilitera, pour beaucoup, l'approche de l'œuvre de Beaumanoir." (Ph. Godding, Revue belge de philologie et d'histoire)
Notes sur la prise du château de Rouen par Ricarville en 1432.
Rouen, Imprimerie de A. Péron, s.d. (1857), in-8°, 38 pp, broché, couv. muette (couv. défraîchie, manques au dos)
Extrait du Précis de l'Académie Impériale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, année 1855-1856.
L'église bénédictine de La Charité-sur-Loire, « fille ainée de Cluny ». Etude archéologique. Ornée d'un dessin de Camille Cipra, de nombreuses reproductions photographiques et de deux plans de l'Église et du Prieuré.
La Charité-sur-Loire, Delayance, 1929, in-8°, 301 pp, 16 pl. de photos et 2 plans dépliants hors texte, 7 dessins en culs-de-lampe (bestiaire de l'abside), broché, imprimé sur beau papier, bon état
"L'ancienne abbatiale de la Charité est encore aujourd'hui, malgré de cruelles mutilations et le déplorable lotissement de ses parties ruinées, un monument de premier ordre qui méritait l'étude approfondie que vient de lui consacrer M. le Dr P. Beaussart." (Jean Vallery-Radot, Revue d'histoire de l'Église de France, 1930)
Le Livre des Droiz et des Commandemens d'office de justice, publié d'après le manuscrit inédit de la bibliothèque de l'Arsenal par C. J. Beautemps-Beaupré.
P., Durand, 1865, 2 vol. gr. in-8°, 430 et 415 pp, table alphabétique et analytique des matières, reliures demi-basane naturelle, dos lisses, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. frottés, qqs rousseurs, bon état
Recueil de la jurisprudence des cours du Poitou dans la seconde moitié du XIVe siècle.