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AGULHON (Maurice).

La vie sociale en Provence intérieure au lendemain de la Révolution.

P., Société des études robespierristes, 1971, gr. in-8°, viii-534 pp, 9 cartes in fine, biblio, index, broché, couv. lég. salie, état correct

Ce livre est la publication partielle de la grande thèse soutenue en Sorbonne en 1969 , élément premier dans l'ordre logique, sinon dans celui de l'édition, de la démarche de l'historien qui faisait précéder son étude d'évolution dans le temps (Une ville ouvrière au temps du socialisme utopique. Toulon de 1815 à 1851, La République au village) d'une très longue description initiale de la Provence et de la société à la fin de l'Ancien régime : « la crise traversée par la société française à la charnière des 18e et 19e siècles est assez profonde pour mériter l'étude d'un nouvel exemple départemental, et peut-être l'essai d'une nouvelle approche ». Celui qui a consacré son oeuvre à la genèse de la sociabilité villageoise et à l'histoire de la république, ne se fait pas ici l'interprète de la crise révolutionnaire de 1789, mais cherche à en évaluer le bilan social. La thèse de l'auteur soutient que le renouvellement de la société « fut, à court terme assez faible, et que bien des effets de la Révolution sont des effets différés ».

AGULHON (Maurice).

Pénitents et francs-maçons de l'ancienne Provence. Essai sur la sociabilité méridionale.

Fayard, 1968, in-8°, 452 pp, une carte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'Histoire sans frontières). Edition originale

"Confréries de paroisse, confréries de métiers, confréries de pénitents : qu'elles soient gestionnaires, corporatives ou d'affinités électives, ces associations tissent la vie sociale de l'Ancien Régime dans la France du Midi. En évoquant leurs institutions mystiques et fraternelles, leur histoire faite de tradition et de turbulences, le livre de M. Agulhon fait revivre tout un monde de sociabilité méridionale, c'est-à-dire indissolublement urbaine et villageoise. Mais voici qu'au dernier tiers du XVIIIe siècle, les loges maçonniques, les cercles, les clubs, superposent leurs réseaux à ceux des vieilles confréries. La vie sociale emprunte des formes nouvelles, à la fois laïcisées et « francisées », mais fidèles aussi à la vieille tradition méridionale de sociabilité. M. Agulhon mesure ainsi, à travers mutations et rétrécissements, ce qui meurt et ce qui demeure d'un certain Midi dans l'histoire de France." (4e de couverture)

ALLÈGRE (Abbé A.).

Monographie de Beaumes-de-Venise (Vaucluse). Nouvelle édition augmentée d'un supplément par M. Pierre Blachon.

P., Léonce Laget, 1981, pt in-4°, (10)-xi-331 pp, 7 planches hors texte + 36 photos, cartes et plans sur 25 planches hors texte in fine, blasons dans le texte, reliure pleine toile écrue (lég. salie), dos lisse avec pièce de titre bleu-roi, fleuron et double filets dorés en tête et en queue, bon état

Réédition augmentée de cette importante et rare monographie parue pour la première fois en 1888 (Carpentras, H. Condamin; tirage à 300 exemplaires) : topographie et description, l'antiquité, Notre-Dame d'Aubune, l'église, le château, la commune, la seigneurie, les seigneurs, les prévôts et chanoines, Monseigneur de Vervins, pestes et choléra, la Révolution, Durban... Réimpression reliée de la nouvelle édition de 1967 (P., Léonce Laget, 500 exemplaires brochés), tirée également à 500 exemplaires

ARNAUD (Henri).

1789, l'Eglise de Marseille dans la tourmente.

Marseille, Chez l'auteur, 1988, in-8°, 232 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

BAEHREL (René).

Une croissance : la Basse-Provence rurale (fin XVIe siècle - 1789). Essai d'économie historique statistique. (Thèse).

Ecole pratique des hautes études / SEVPEN, 1961, fort et gr. in-8°, 842 pp, tableaux, biblio, index, broché, bon état, envoi a.s.

Parmi les grandes thèses d’histoire rurale française, La “Basse-Provence” de René Baehrel occupe une place à part : la première à poser comme tel et dans son ensemble le problème de la croissance dans les économies agricoles d’Ancien Régime, elle contestait vigoureusement le privilège accordé à tel ou tel indicateur chiffré – et d’abord aux prix et à la démographie – dont les historiens de l’époque établissaient alors les séries longues, et dont ils tendaient à exagérer l’importance. L’auteur propose aux chercheurs une démarche volontairement empirique, procédant par hypothèses et approximations successives. Une leçon de méthode fondée sur ce qui est à ses yeux l’enseignement principal de la statistique : raisonner juste avec des chiffres faux. Déroutante pour certains, cette leçon a influencé en profondeur le développement de la recherche en histoire rurale.

BARANI (Gustave).

Roquebrune Cap Martin. Son passé historique et légendaire.

Roquebrune, Chez l'auteur, 1965, in-8°, 189 pp, 9 pl. de photos en couleurs et 3 pl. de photos en noir hors texte, broché, bon état. Roquebrune et son Château.

BARATIER (Edouard)(dir.).

Histoire de la Provence.

Toulouse, Privat, 1969, gr. in-8° carré, 604 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte (dont 2 en couleurs), 8 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France)

Par Max Escalon de Fonton, Jean-Rémy Palanque, Edouard Baratier, Félix Reynaud, André Bourde, Michel Vovelle, Maurice Agulhon, Pierre Guiral et Louis Pierrein. — "Cet ouvrage, fruit d'un travail d'équipe, est remarquable par sa composition équilibrée puisque, sur 604 pages, 137 sont consacrées à la Préhistoire et à l'Antiquité, 118 au Moyen Age, 175 aux temps modernes et 165 à l'époque contemporaine. Chaque chapitre est suivi d'une copieuse orientation bibliographique ; le volume comporte une bonne table (grandes dates de l'histoire de Provence) et, dans les pages de gardes, une carte de la Provence dépouillée mais fort suggestive ; un index d'une vingtaine de pages (hommes et lieux de Provence) en fait un instrument de travail des plus commodes dont la consultation est rendue encore plus agréable par une typographie reposante pour les yeux, une illustration abondante et soignée, judicieusement choisie parmi des gravures et des documents d'époque. Le plan chronologique suivi replace dans un cadre plus vaste l'histoire de la Provence et en dégage, avec de netteté, les grandes lignes de force..." (R. J. Bernard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1973)

BARATIER (Edouard)(dir.).

Histoire de la Provence.

Toulouse, Privat, 1971, gr. in-8° carré, 604 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte (dont 2 en couleurs), 8 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, rhodoïd, bon état (Coll. Univers de la France)

Par Max Escalon de Fonton, Jean-Rémy Palanque, Edouard Baratier, Félix Reynaud, André Bourde, Michel Vovelle, Maurice Agulhon, Pierre Guiral et Louis Pierrein. — "Cet ouvrage, fruit d'un travail d'équipe, est remarquable par sa composition équilibrée puisque, sur 604 pages, 137 sont consacrées à la Préhistoire et à l'Antiquité, 118 au Moyen Age, 175 aux temps modernes et 165 à l'époque contemporaine. Chaque chapitre est suivi d'une copieuse orientation bibliographique ; le volume comporte une bonne table (grandes dates de l'histoire de Provence) et, dans les pages de gardes, une carte de la Provence dépouillée mais fort suggestive ; un index d'une vingtaine de pages (hommes et lieux de Provence) en fait un instrument de travail des plus commodes dont la consultation est rendue encore plus agréable par une typographie reposante pour les yeux, une illustration abondante et soignée, judicieusement choisie parmi des gravures et des documents d'époque. Le plan chronologique suivi replace dans un cadre plus vaste l'histoire de la Provence et en dégage, avec de netteté, les grandes lignes de force..." (R. J. Bernard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1973)

BARBERY (Bernard).

L'éphémère Seigneur de Caille.

Perrin, 1932, in-12, viii-270 pp, un portrait en frontispice, broché, bon état (Coll. Enigmes et drames judiciaires d'autrefois)

Histoire de Pierre Mège, ancien soldat des galères du roi, qui prétendit être le fils de Scipion Brun de Castellane, seigneur de Caille et de Rougon. La belle-soeur de Scipion intenta un procès à l'imposteur. Isaac, le fils de Scipion étant mort en 1696 à Vevey, les preuves de son décès furent constestées par le Parlement d'Aix car elles émanaient des autorités suisses protestantes. La Cour souveraine de Provence donna raison à l'imposteur en 1706 après un long procès, et ce dernier investit les biens de Manosque, de Rougon, de Caille et de Cadenet. Ce n'est qu'en 1712, après cassation du procès d'Aix, au Châtelet de Paris, que l'imposture fut officiellement reconnue.

BARRAL (Louis) et Suzanne SIMONE.

Préhistoire de la Côte d'Azur orientale.

Imprimerie nationale de Monaco, 1968, in-12, 136 pp, 24 figures dans le texte, une carte des sites préhistoriques de la Côte d'Azur orientale, broché, couv. illustrée, bon état

BASTET (Joseph).

Histoire de la ville et de la principauté d’Orange.

Orange, Impr. de Raphel fils, s.d. (1856), in-12, xi-310 pp, un frontispice et une planche gravée hors texte, reliure demi-toile orange-brique, dos lisse, pièce de titre acajou, couv. conservées (rel. moderne), bon état. Edition originale. Rare

"M. Bastet publia en 1837 un Essai historique sur les évéques d Orange, in 8°, dont les premiers matériaux avaient été réunis par le savant curé d'Orange, l'abbé Millet. Il complète aujourd'hui ses recherches par une sorte de précis historique et archéologique. Son histoire s'arrête à l'an 1731, au moment où la principauté est définitivement incorporée à la France et réunie à la province du Dauphiné. M. Bastet a consacré des chapitres intéressants aux institutions niunicipales, militaires, financières et judiciaires d'Orange. La partie archéologique, qui s'étend de la page 251 à la page 306, peut servir de guide au voyageur. L'auteur connait bien les lieux." (Revue des Sociétés Savantes de la France et de l'Étranger, Vol. 1, 1856) — Dans son histoire d'Orange, Joseph Bastet nous fait connaître une tradition orale selon laquelle le bourg de Châteauneuf-de-Gadagne près d'Avignon "fut conquis sur les Sarrasins par un Guillaume au Coeur-noir, compagnon du prince d'Orange".

BENEDIT (Gustave).

Œuvres complètes. Chichois, poèmes, contes et épîtres, en vers provençaux, mêlés de vers français.

Marseille, Barlatier-Feissat et Demonchy, 1853, 2 vol. in-12, 301 et 304-(1) pp, un portrait gravé de l'auteur en frontispice, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-basane bleu-nuit, dos lisse avec titres et fleurons dorés et faux-nerfs à froid (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe inf., un mors fendu sur 5 cm, bon état

Par le poète provençal d’inspiration marseillaise Gustave Bénédit (1802-1870). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages en vers français et provençaux, notamment la série de nouvelles autour du personnage de « Chichois ». Il fut élu en 1847 à l'Académie de Marseille. — "Vers 1840, les « nervis » sont, dans la presse et dans les jugements correctionnels, des ouvriers et des artisans tapageurs qui molestent les bourgeois et perturbent les réjouissances de la bonne société. Oubliés de la belle croissance libérale de la Monarchie de Juillet, ils révèlent l’existence d’antagonismes sociaux dans ce Marseille qui n’abrite pas encore de classe ouvrière particulièrement politisée. En cette même année 1840, Gustave Bénédit, professeur au conservatoire de Marseille et critique musical au Sémaphore, érige le nervi en personnage littéraire dans “Chichois vo lou nervi de Moussu Long” (“Chichois ou le nervi de Monsieur Long”). Il lui prête une mise recherchée mais outrancière, ainsi qu’un goût imparable pour l’indiscipline, le tapage et les plaisanteries douteuses. Le succès du portrait est tel, que le nervi devient bientôt un type marseillais incontournable. Ouvrier déviant, il n’est pas, jusqu’à la fin du Second Empire, un malfaiteur. Son personnage renvoie plutôt aux questionnements et aux inquiétudes identitaires polarisés sur l’idiome local, les usages, et les traditions, menacés par la modernité." (Laurence Montel, Marseille. Capitale du crime, 1820-1940) — "Les véritables titres de Bénédit à la notoriété sont ses poèmes en patois provençal : il a laissé dans ce genre de petits chefs-d'œuvre, notamment le Chichois, peinture spirituelle et exacte des mœurs populaires provençales." (François-Joseph Fétis et Arthur Pougin, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. 1878-1880)

BENOIT (Fernand).

La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires.

Avignon, Aubanel, 1978, in-8°, 390 pp, 45 illustrations et 5 cartes, 32 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, MANQUE un cahier (pp. 117-126), sinon bon état

"De longue date Fernand Benoit s'était intéressé au folklore. Dans cet ouvrage substantiel, il donne une véritable somme de « ces petits faits que l'histoire et l'archéologie considèrent comme des broutilles » et dont il a tiré un exposé parfaitement scientifique. Lui- même écrivait dans son Avant-Propos : « L'enquête d'ethnographie folklorique rejoint le travail de laboratoire historique et archéologique qui ordonne des faits humains ». Après quoi il développe tout ce qui touche au langage, à l'habitat, au mobilier, au costume, à l'alimentation, aux âges de la vie, au travail agricole, aux métiers de la terre et de la mer, aux croyances et aux légendes, aux jeux et aux arts. Abordant même l'analyse des mentalités, il caractérise le peuple provençal « où le noble est rustique et le paysan propriétaire » et discerne chez lui à la fois « sociabilité et esprit démocratique ». Ce livre fortement documenté et toujours concret est peut- être celle de ses œuvres à laquelle il tenait le plus ; on y retrouve à toutes les pages ses sentiments de traditionaliste mistralien." (Jean-Rémy Palanque)

BLOND (Georges).

Toulon. Rien n'a pu les abattre : une épopée en France.

Presses de la Cité, 1967, in-8°, 443 pp, 2 cartes, biblio, cart. éditeur, bon état

L'histoire tumultueuse de la ville de Toulon et de ses bâtisseurs, des origines jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale.

BOISSIEU (Jean).

Quand Marseille tenait les clés de l'Orient (1871-1939).

Fayard, 1982, in-8°, 288 pp, 13 gravures, sources, index, broché, couv. illustrée, qqs rares rousseurs, bon état, envoi a.s.

"À travers portraits, anecdotes et notations pittoresques, Jean Boissieu esquisse l'évolution d'une cité qui, de 1871 à 1939, a pu rêver d'un grand rôle économique à jouer sur les deux rives de la Méditerranée, et, au-delà, vers l'Orient et l'Afrique noire. En même temps se coudoyaient dans ses rues et se brassaient dans ses quartiers populaires ou bourgeois les représentants de cent peuples divers. Avec ses nouveaux bassins, ses industries traditionnelles modernisées, sa Bourse, son P.L.M. et son canal de Suez, Marseille détenait-elle les clés de l'Orient ? Non sans doute, car sa bourgeoisie par bien des côtés sympathique, mais anachronique, ne disposait ni des capitaux, ni de l'infrastructure d'industries lourdes nécessaires. Et la crise aidant, « les clés glissèrent dans la mer », vers la fin des années trente. L'historien de l'Outre-Mer lira sans déplaisir ces pages alertes et y glanera quelques renseignements sur les huileries, les sucreries, les savonneries et la concurrence internationale combattue par les autorités coloniales françaises : Lyautey rompant des lances pour la primauté du sucre Saint-Louis au Maroc..." (Yves J. Saint-Martin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1984)

BOREL (Pierre).

La Riviera française.

Grenoble, P., Arthaud, 1950, gr. in-8° carré, 205 pp, 143 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte dépliante volante, broché, couv. rempliée illustrée par Lucien Jacques, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

"Cher Pierre Borel, je ne me guiderai plus sur la Côte que d'après votre livre charmant, où le texte se fait discret et pourtant essentiel." (Colette)

BOUYALA d'ARNAUD (André).

Evocation du vieux Marseille.

Editions de Minuit, 1990, in-8°, 445 pp, 34 gravures sur 20 pl. hors texte, 25 plans, index, broché, bon état

L'histoire des quartiers de la cité phocéenne et de leurs monuments, des origines au milieu du XIXe siècle, par le conservateur de la Bibliothèque municipale de Marseille (1894-1967), secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille depuis 1956. Histoire de Marseille ; sur les bords du Lacydon ; les quartiers détruits du vieux Marseille ; du clocher des Accoules à la place de Lenche ; de la place de Lenche à la Major par la ville haute et la Vieille Charité ; le quartier des Grands-Carmes ; la Canebière ; du cours Belsunce au cours du Chapitre et à l'Eglise des Chartreux ; de la place d'Aix au Lazaret et à la place d'Arenc ; le quartier construit à l'emplacement de l'Arsenal des galères ; le Quartier Paradis, Saint-Ferreol ; de la préfecture à la colline Puget ; autour du chemin de Rome ; de la place de Rome au château Borely ; le quartier de la Plaine ; Notre-Dame de la Garde ; le terroir marseillais.

BRION (Marcel).

La Provence.

Arthaud, 1960, gr. in-8°, 259 pp, 205 photos en héliogravure, index, broché, couv. illustrée par Yves Brayer, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

BROQUELET (A.).

A travers nos provinces. Provence et Languedoc.

Garnier, 1928, pt in-8°, x-297 pp, préface de G. Lenotre., 98 photos, reliure toile éditeur, C. de bibl.

BRUNI (René).

Crimes et mysteres en Provence. Tome 1 : le Lubéron.

La Motte d'Aigues, Cheminements Editions, 1992, in-8°, 207 pp, préface de Pierre Magnan, 19 photos, gravures et dessins, 2 fac-similés, broché, couv. illustrée, bon état

11 affaires judiciaires qui alimentèrent la chronique provençale au cours du XIXe siècle.

CARRIERE (Charles) et Michel GOURY.

Georges Roux, dit de Corse. L'étrange destin d'un armateur marseillais (1703-1792).

Marseille, Editions Jeanne Laffitte, 1990, gr. in-8°, 234 pp, 25 pl. d'illustrations hors texte (gravures, photos, cartes, fac-similés), 2 fac-similés dans le texte, pièces justificatives, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Excellent tableau de la société marseillaise du XVIIIe siècle. L'histoire de l'ascension d'un petit Vénitien devenu important notable de la ville de Marseille, ses fastes, son élévation au marquisat, puis sa chute et sa mort solitaire.

CHARBONNEAU (Nicolas).

Le Roman de Saint-Tropez.

Editions du Rocher, 2009, in-8°, 185 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état

Saint-Tropez est un lieu étonnant. Des années Barclay aux étés Bardot, il faut voir la foule bigarrée se presser sur les quais en été ! Mais le premier à faire sa connaissance, c'est Guy de Maupassant en 1887. Le poète, alors en croisière, fait escale dans le port. Quelques années plus tard, les peintres tels que Matisse et Picasso le suivent et prennent comme modèles ses ruelles étroites et colorées... Chaque période est ensuite marquée par des personnalités : les années 30 avec Marcel Pagnol, Jean Cocteau, Errol Flynn et Colette ; l'après-guerre, avec Boris Vian, Françoise Sagan ou encore Juliette Gréco ; les années 50, où commence le tournage du film “Et Dieu créa la femme” avec Brigitte Bardot, éternellement liée à Saint-Tropez ; et les années 60, avec Louis de Funès, Michel Galabru et Jean Lefebvre dans la fameuse série des “Gendarmes”. Aujourd'hui encore, Saint-Trop' fait rêver et c'est le seul endroit au monde où vous pouvez apercevoir à une même terrasse de café Bill Gates et Sharon Stone, Vanessa Paradis et Bruce Willis, Mike Tyson et Elton John. Saint-Tropez, c'est la capitale des rêves et des excès. C'est un décor de cinéma à ciel ouvert où chaque acteur joue sa partition. C'est la rencontre permanente de mondes très différents...

CHÉLINI (Jean), Félix REYNAUD, Madeleine VILLARD (dir.).

Dictionnaire des Marseillais.

Académie de Marseille, Diffusion Edisud, 2001, gr. in-8°, 368 pp, texte sur 2 colonnes, nombreux portraits, reliure pleine toile carmin de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, bon état

"A la différence d'un dictionnaire traditionnel toujours parisien, celui-ci est marseillais. A la différence du Who's who qui recense les personnalités vivantes, notre répertoire est réservé aux grands morts de notre histoire locale. Somme toute, c'est le Panthéon de Marseille !" (Jean Chélini, préface)

CLÉBERT (Jean-Paul).

La Provence de Mistral.

Aix-en-Provence, Edisud, 1980, in-4°, 113 pp, 101 photos et gravures d'époque, broché, couv. illustrée, bon état

CLÉBERT (Jean-Paul).

Provence antique. 1. Des origines à la conquête romaine. 2. L'époque gallo-romaine.

Laffont, 1976, 2 vol. gr. in-8°, 280 et 282 pp, 24 pl. de photos hors texte, 49 illustrations et cartes, notes, index, brochés, couv. illustrées à rabats, bon état

Complet — Jean-Paul Clébert, l'auteur de « Paris insolite », vit depuis dix ans dans le Luberon. À partir de là, il a exploré systématiquement les richesses archéologiques de la Provence à travers champs de fouille, musées secrets et monographies. Il a su retrouver la continuité historique de la Provence des premiers âges, depuis la plus lointaine préhistoire. Le livre que voici est le premier tome de ce voyage en des temps fabuleux, dont les traces et les bornes sont partout visibles à qui sait les chercher dans les garrigues, les grottes, les vallées encaissées. Au carrefour des grands courants – grec, latin, celte et ibère – la Provence se révèle, au cours de ces millénaires, comme un lieu privilégié, exemplaire, où s'élaborent et se fondent les civilisations les plus avancées. Quand Rome n'était encore qu'un village de paillottes au bord d'un marécage, les habitants des bords du Rhône buvaient déjà dans des coupes finement ornées. La France est née en Provence. C'est là qu'il faut aller la découvrir.

CLÉBERT (Jean-Paul).

Vivre en Provence. Luberon, pays d'Apt.

Tchou, 1978, gr. in-8°, 250 pp, 26 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'Ecole buissonnière). Edition originale

Un jour de 1956, Jean-Paul Clébert quitte Paris pour vivre à demeure en Haute-Provence, au coeur du Luberon et de la vallée d'Apt. L'un des premiers, il livre les secrets de ce pays sauvage et imprévu. Depuis, d'autres sont venus, des artistes, des artisans, des résidants secondaires. Les villages abandonnés se sont repeuplés, la vallée n'est plus ce qu'elle était il y a seulement vingt ans, le Luberon est devenu un lieu de prédilection pour l'intelligentsia parisienne, les communautés, les journaux de mode et les férus d'écologie. Les piscines ont poussé comme des champignons sous l'oeil des paysans. Le Luberon s'est réveille. Mais l'heure du pastis est si douce... Jean-Paul Clébert, à travers le récit de sa vie, nous livre la chronique douce-amère d'une région qui, le temps d'une génération, a su se transfigurer sans se renier. Vivre en Provence, c'est d'abord découvrir, explorer et rêver, c'est dénicher une maison, la retaper, et un jour allumer son premier feu de bois. C'est aussi résider toute l'année en supportant les solitudes de l'hiver. C'est avoir des enfants nés dans le pays, converser avec les autochtones, participer à la vie du village et s'y faire adopter. C'est revenir à une vie frugale, une économie domestique, une cuisine fidèle aux saisons. C'est faire pousser ses propres légumes, jouer aux boules, guetter le mistral et faire la sieste, c'est enfin travailler, peindre ou écrire, fabriquer, réparer des objets ou regarder le soleil se coucher. Vivre dans le Luberon, c'est peut-être se retirer ou se replier hors du monde, mais c'est aussi apprendre à mieux appréhender, à aimer cette terre millénaire pour mieux la transformer.

COINTAT (Michel).

Souvenirs de l'Uzège (1944-1950).

Nimes. Lacour, 1992, in-8°, 150 pp, broché, bon état, envoi a.s.

Collectif – FRÉGNAC (Claude) et Pierre FAUCHEUX.

Merveilles des châteaux de Provence.

Hachette Réalités, 1970, in-4°, 323 pp, préface du duc de Castries, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index des châteaux, liste des propriétaires, cartes anciennes in fine, imprimé sur papier hélio surfin 160g, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Basse Provence, Haute Provence et Lubéron, Comtat Venaissin, Comté de Nice, Corse, Languedoc méditerranéen. – Iconographie remarquable.

Collectif – GAY (Hubert), Yves GRAVA, Jean-Marie PAOLI, Anne-Marie VIGOUREUX.

Histoire de Fos-sur-Mer.

Aix, Edisud, 1977, gr. in-8°, 209 pp, préface de Maurice Agulhon, 6 pl. de photos hors texte, 11 cartes et croquis, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"Cette bulle de plomb, pendue à la charte qu'elle valide par une courte cordelette de chanvre tressé, authentifie l'acte le plus ancien, qui soit conservé par les archives communales de Martigues : le don en acapte d'une terre par les seigneurs de Fos (janvier 1226). Les figures qui ornent la bulle sont remarquables, à la fois par leur bon état de conservation et la finesse de leur gravure. À l'avers, le lion rampant, emblème de la maison seigneuriale de Fos, au revers, celui de la famille seigneuriale des Porcellet, le sanglier sur champ d'azur : il figure dans les armes parlantes de la commune actuelle. Ces deux symboles animaliers ont été choisis par les deux coseigneurs laïcs de Fos dans la faune des animaux sauvages et non domestiques ; ils soulignent, avec force, la valeur guerrière de l'un et l'autre lignage..."

Collectif – Nice Historique.

Les présidents du Conseil général des Alpes-Maritimes de 1861 à 1932. Pour une histoire du département.

Nice, Acadèmia Nissarda, 2011, in-4°, 280 pp, 375 illustrations en noir et en couleurs (portraits, photos, cartes et documents), broché, couv. illustrée, bon état (Nice Historique, 2011 - n° 3-4)

Dix présidents ont assuré la direction du Conseil général durant cette période. Les personnalités sont très diverses: Louis Lubonis, le haut magistrat sarde qui se mit au service de l’Annexion ; le général Reille, petit-fils du maréchal Masséna, parti, aussitôt nommé, combattre les Prussiens ; l’Antibois Alexandre Gazan, polytechnicien et savant ; Antoine Maure, le Grassois promoteur de « l’union des deux rives » ; François Malausséna, maire de Nice avant et après l’Annexion ; Joseph Durandy, l’industriel italophile ; Maurice Rouvier, baron de la République opportuniste ; Flaminius Raiberti, restaurateur de la Marine nationale au lendemain de la Grande Guerre ; le bâtonnier Louis Gassin, grand avocat et grand philanthrope ; Joseph Bermond, le poète félibre, mémoire de l’assemblée départementale. Trois n’ont occupé cette fonction qu’une année (Reille, Gazan et Bermond), tous les autres ont dirigé le Conseil général pendant au moins trois ans. Raiberti a été élu à 15 reprises et Rouvier à 20. Cette diversité fait la richesse de l’institution. Il est d’ailleurs inutile de chercher à dresser un portrait-modèle. Qu’y a-t-il de commun par exemple entre Rouvier, 41 ans de carrière politique, dix fois ministre, et Joseph Bermond, maire de Valbonne et notaire de son état ? Parmi ces présidents on trouve des ministres, des parlementaires et de simples conseillers généraux, maires ou adjoints de leur commune. Les études qui suivent reflètent cette diversité. Pour les mieux connus, les députés et sénateurs - Lubonis, Malausséna, Rouvier et Raiberti -, les auteurs ont replacé leur activité au Conseil général dans le cours de leur vie politique. Pour les autres, il fallait d’abord faire sortir les personnages de l’ombre et dresser préalablement leur biographie. Six personnalités politiques sont ainsi mises en lumière : Reille, Gazan, Maure, Durandy, Gassin et Bermond. (Michel Bottin)

COLOMBE (Dr. Gabriel).

Le Palais des Papes d'Avignon.

P., Henri Laurens, 1927, pt in-8°, 120 pp, 3 plans, 49 gravures, biblio, broché, bon état (Coll. Petites monographies des grands édifices de la France)

Congrès Archéologique de France.

Avignon et Comtat-Venaissin.

P., Société française d'Archéologie, 1963, pt in-4°, 504 pp, nombreuses illustrations photographiques et plans, broché, 2e plat lég sali, bon état (CXXIe session, 1963)

De "Glanum" à l'Avignon du XVIIIe siècle (J. Vallery-Radot). Avignon : Eglise Notre-Dame des Doms au XIIe siècle (G. Barruol), Petit Palais (J. Vallery-Radot), Palais du Roure (H. Sigros), Chapelle Saint-Charles (E. Bonel ), Eglise de l'Oratoire (J. Vallery-Radot), Chapelle des Pénitents noirs (P. Lavedan), Hôtels particuliers XVIIe-XVIIIe siècle (P. Lavedan), Abbaye de Saint-Ruf (F. Benoît). Villeneuve-Lès-Avignon : Chartreuse du Val de bénédiction (J. Sonnier). Eglise Notre-Dame (Fr. Salet), Livrée de Pierre de Thury (F. Benoît), Abbaye Saint-André (R. Bacou), Fort Saint-André (E. Bonnel). Abbaye de Montfavet (F. Benoît). Châteaux des XVIIe-XVIIIe siècles, Barbentane et Lagoy (P. Lavedan). Château de Tarascon (S. Pressouyre). Saint-Laurent-des-Arbres (J. Vallery-Radot). Eglise Note-Dame de Mornas (J. Vallery-Radot). Eglise Saint-Quenin de Vaison (J. Vallery-Radot). Eglise Notre-Dame du Groseau (J. Vallery-Radot). Saint-Siffren de Carpentras (J. Thirion). Synagogues de Carpentras et de Cavaillon (P. Lavedan). Hôtel-Dieu de Carpentras (E. Bonnel). Pernes : Notre-Dame-de-Nazareth (G. Barruol), Peintures murales de la Tour Ferrande (P. Deschamps). Venasque (P.-A. Février). Abbaye de Senanque (M. Thibout). L'Isle-sur-Sorgue : Eglise (Fr. Souchal), Hôtel-Dieu (E. Bonnel). Notre-Dame de Cavaillon (J. Thirion). Notre-Dame d'Aubune (H. Sigros). Eglise de Saint-Andiol (H. Sigros). Noves (H. Sigros). Eglise Saint-Symphorien de Caumont (H. Sigros). Notre-Dame de Bonpas (J. Vallery-Radot).

Congrès Archéologique de France.

Pays d'Arles.

P., Société française d'Archéologie, 1979, pt in-4°, 534 pp, nombreuses illustrations photographiques et plans, broché, bon état (134e session, 1979)

Les fortifications d'Aigues-Mortes (B. Sournia). Développement urbain et grand commerce - Beaucaire, ville de foire (M. Contestin et O. Lombard). Fouilles du château de Beaucaire, 1971-1976 (M. Contestin). Hôtel de Ville de Beaucaire (S. Conard). Beaucaire. Notre-Dame des Pommiers (S. Conard). L'Abbaye de Saint-Roman de l'Aiguille (J. Roche). L'église Sainte-Marthe de Tarascon (Y. Esquieu). Un monastère de chanoines réguliers : Saint-Paul de Mausole (G. Giordanengo). La meunerie hydraulique de Barbegal (H.-P. Eydoux). Le château de l'Armellière (J. Boyer). L'Abbaye de Montmajour (E. Mognetti). L'église fortifiée des Saintes-Maries-de-la-Mer (X. Barral i Altet). Les Saintes-Maries-de-la-Mer, travaux et décor (J. Boyer). Sarcophages d'Arles (P.-A. Février). Saint-Trophime d'Arles (J. Thirion). Les prêcheurs d'Arles (B. Montagnes). L'Hôtel de Ville d'Arles (J. Boyer). Beaucaire : la frise de Notre-Dame-de-Pomier (J. Thirion).

CORVOL (Robert).

La Côte d'Azur à la Belle Epoque.

Fayard, 1958, in-8°, 218 pp, préface et couverture de Jean-Gabriel Domergue, broché, couv. illustrée, bon état

En une suite ininterrompue d'anecdotes, ce livre de Robert Corvol, préfacé par Jean-Gabriel Domergue, nous plonge dans l'atmosphère éblouissante et cocasse de ce qu'était la saison sur la Côte d'Azur avant la guerre de 1914. C'est un livre que voudront connaître les amoureux de la Côte d’Azur d'aujourd’hui. Ils en seront enchantés.

COSTE (Jean-Paul).

Aix-en-Provence et le pays d'Aix.

Edisud, 1981, gr. in-8°, 176 pp, 6e édition augmentée et mise à jour par Pierre Coste, nombreuses photos et plans, broché, couverture illustrée à rabats, un plan de la ville d'Aix dépliant hors texte, bon état

COURDURIE (Marcel) et Jean-Louis MIÈGE.

Histoire du commerce et de l'industrie de Marseille (XIXe-XXe siècles). Tome VI : Marseille colonial face à la crise de 1929.

Marseille, Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille, 1991, gr. in-8°, 512 pp, illustrations, biblio, broché, bon état

CUBELLS (Monique).

La Provence des Lumières. Les parlementaires d'Aix au XVIIIe siècle. (Thèse).

P., Maloine, 1984 gr. in-8°, 421 pp, préface de Michel Vovelle, 80 pl. de gravures, photos et documents hors texte (dont 16 en couleurs), 58 tableaux, cartes et graphiques, biblio, reliure pleine toile écrue de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Provence des lumières : à partir d'une région et plus spécialement d'une ville, Aix en Provence, avant tout ville de justice mais aussi ville d'Eglise et militaire se développent des conceptions nouvelles touchant la culture, la religion, les croyances, les idées. Au centre de cette étude : Messieurs les Parlementaires d'Aix, l'élite d'une ville, fléau de Provence, dit le proverbe, un groupe social en apparence uni, en fait d'une complexité rare. Imaginez des nobles, des seigneurs, qui perçoivent des droits seigneuriaux et qui détiennent des pouvoirs de contrainte et des monopoles économiques, à la fois agents de justice et agents politiques, confrontés à l'Epée, au pouvoir central, au mouvement des idées. Ils ont choisi leur camp : ils resteront fidèles aux formes traditionnelles, se méfieront de l'innovation, lutteront pour défendre leur classe. Mais en même temps ils rêvent d'indépendance, ils taquinent l'Eglise, ils s'attaquent indirectement à l'ordre qui les justifie, ils se brûlent les ailes aux changements en cours. La Révolution saura les mettre d'accord. Messieurs vivent sous nos yeux leur naissance, leur profession, leurs stratégies matrimoniales, leurs honneurs, leurs dignités, leurs convictions, mais aussi leurs contradictions et c'est tout l'art de Monique Cubells que d'avoir su évoquer et donner la vie à des idées telles que : la noblesse à la fin de l'Ancien Régime, les rapports de la Robe et de l'Epée, la Seigneurie et le Féodalisme, l'action des Parlements. Le présent ouvrage est une version allégée de la thèse de doctorat d'Etat de l'auteur, soutenue en décembre 1980 devant l'Université de Provence.

DESFORGES (Michel).

Les Lionnes de la Riviera.

Pygmalion, 2009, gr. in-8°, 239 pp, 8 pl. d'illustrations en couleurs, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

A leur façon d'arpenter le tapis rouge sous les palmiers frémissants, on reconnaît les Lionnes : être à l'aise est une grâce. Qu'elles soient Américaines comme Grace de Monaco ou Florence Gould, Russes comme Lydia Varsano, Italiennes comme Ljuba Rizzoli, Françaises comme Carven, Ultra Violet ou Béatrice Ephrussi de Rothschild, elles ont léoninement oeuvré à l'aura de la Riviera, à son art de vivre, à son chic si particulier. Souvent nées sous le signe du Lion - ou ascendant -, archiconnues ou moins connues, elles n'écoutent que leur courage et foncent. Ce livre permet d'en découvrir une quinzaine dans leur vie quotidienne et leurs extravagances, d'hier comme d'aujourd'hui.

DUCHENE (Rémi).

L'embarcadère des lettres. Marseille et les écrivains.

JCLattès, 2013, in-8°, 510 pp, biblio, notes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

Marseille et les écrivains (1900-1950). Ils sont tous passés par Marseille... Les voyageurs les plus célèbres comme Malraux et Camus ; les plus académiques, Gide et Valery ; les plus fameux poètes, Cocteau et Eluard ; les plus acharnés Larbaud, et Cendrars... Il y a aussi ceux que le hasard a conduit... Colette pour ses tournées de music-hall, Céline à la recherche d'un emploi, Beauvoir pour son premier poste de prof, Genet déserteur embastillé ; les refugiés aussi, Breton, Gracq, Char, Aragon... Et il ne faut pas oublier les locaux : Artaud, Cohen, Pagnol, Brauquier, les fondateurs des cahiers du Sud... et les voisins, Giono, Apollinaire... Ils ont admiré son port, jubilé de ses quartiers louches, découvert sa longue histoire et son cosmopolitisme. Rémi Duchêne, en se replongeant dans la vie et des œuvres de ces écrivains nous restitue ces rencontres entre les écrivains et la méditerranée.

ENCREVÉ (André).

L'évangélisation protestante dans la région marseillaise au milieu du XIXe siècle.

Mouton, 1976, gr. in-8°, 23 pp, paginé 125-147, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Cinq siècles de protestantisme à Marseille et en Provence. Actes du Colloque tenu à Marseille (Mai 1976)”, 1979, envoi a.s. à Philippe Vigier

"André Encrevé examine « L'évangélisation protestante dans la région marseillaise au milieu du XIXe siècle », c'est-à-dire entre 1840 et 1870. Il s'agit du prosélytisme à Marseille et dans la région allant jusqu'à Aix, Arles et même s'intéressant aux protestants disséminés du Var et aux étrangers en villégiature sur la Côte d'Azur." (Michel Reulos, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1979)

EYDOUX (Henri-Paul).

Promenades en Provence.

Balland, 1969, pt in-8°, 286 pp, nombreuses photographies sur 80 pl. hors texte, index, cartonnage éditeur illustré en couleurs, signet, rhodoïd, bien complet de la carte volante, bon état

FLOHIC – Collectif.

Le Patrimoine des Communes des Alpes-Maritimes.

P., Flohic Editions, 2000, 2 vol. gr. in-8°, 1077 pp, pagination continue, 4200 notices et 4200 photographies en couleurs dans le texte, cartes, index des communes, cartonnages illustrés éditeur, bon état

FORTOUL (Jean-Rémy).

Ubaye, la mémoire de mon pays. Les gens, les bêtes, les choses, le temps. – Lou mounde, las bestias, las causas, lou tens.

Barcelonnette-Mane, Sabença de la Valeia/Alpes de Lumière, 1995, in-8° carré (21 x 21), 244 pp, présentation de Pierre Coste et Claude Martel, broché, couv. illustrée, bon état (Les Alpes de Lumière, 117)

"A travers les mots d'une vallée alpine de langue provençale, on peut apprendre la façon ordinaire d'y vivre, de s'y organiser en famille et en société, d'y maîtriser l'espace, d'y produire, et même la façon de penser, de sentir et de concevoir le monde. Ce dictionnaire de l'Ubaye, écrit par un paysan passionné de savoir, peut donc s'utiliser comme l'encyclopédie d'un petit pays, ou comme une suite de courtes histoires du quotidien."

FÉVRIER (Paul-Albert).

La Méditerranée de Paul-Albert Février.

Rome, Ecole française - Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 1996, 2 vol. in-4°, xiv-1262 pp, pagination continue, avant-propos de Jean Guyon, nombreuses illustrations dans le texte et à pleine page, 2 dépliants, 4 index, brochés, couv. illustrées à rabats, bon état

"L'Université de Provence, l'École Française de Rome et la ville de Fréjus se sont associées pour éditer un double volume de “varia” de et en hommage à Paul-Albert Février décédé en 1991. Homme de culture et de curiosité, infatigable animateur dans le vaste domaine des recherches méditenanéennes, Paul- Albert Février laisse auprès de ceux qui l'ont approché le souvenir d'un homme d'une rare vivacité intellectuelle, d'un esprit critique redoutable, d'un interrogateur constant et novateur des sources et méthodes historiques et archéologiques. De l'oeuvre abondante et variée du maître, Jean Guyon et ses collaborateurs ont choisi de regrouper ici les textes les plus significatifs du point de vue de l'originalité du thème, de la méthodologie, des avancées de la réflexion. La Méditenanée occidentale y tient la place majeure comme il se doit, avec quatre têtes de chapitre : la société de l'Antiquité tardive, les villes, le Maghreb romain, la Provence et le midi méditerranéen. Près d'une cinquantaine d'articles sont reproduits tels quels avec leur pagination et mise en page originelle, mais doublés d'une pagination continue dans une structure thématique raisonnée, ce qui donne aux précieux et indispensables index des noms de lieux, de personnes, peuples, divinités, auteurs anciens et modernes, leur pleine efficacité et une vigueur renouvelée aux idées défendues." (Georges Raepsaet, L'antiquité classique, 2000) — Table : Avant-propos de Jean Guyon – Curriculum vitae et biographie de Paul-Albert Février – I. La société de l'antiquité tardive : Natale petri de cathedra ; A propos du repas funéraire: Culte et sociabilité. "In Christo Deo, pax et concordia sit convivio nostro" ; Le culte des morts dans les communautés chrétiennes durant le IIIe siècle ; A propos de la céramique de la Méditerranée occidentale (Ier-VIe siècle après J.-C.) ; Quelques aspects de la prière pour les morts ; Approches de fêtes chrétiennes (fin du IVe et Ve siècle) ; Histoire et exégèse. A propos de 1 Co ; Une approche de la conversion des élites au IVe siècle : le décor de la mort ; Vie et mort dans les Epigrammata Damasiana ; Baptistère, martyrs et reliques ; La mort chrétienne ; Une archéologie chrétienne pour 1986. – II. Les villes : archéologie, histoire et idéologie : Permanence et héritages de l'Antiquité dans la topographie des villes de l'Occident durant le Haut-Moyen-Age ; La ville et le "désert" (A propos de la vie religieuse aux IVe et Ve siècles) ; Baptistère et ville ; Towns in the Western Méditerranean ; Remarques sur le paysage d'une ville à la fin de l'antiquité : l'exemple d'Aquilée ; Image de la ville dans la chrétienté naissante ; Approches récentes du fait urbain dans les Gaules. – III. Le Maghreb romain : Remarques sur la céramique d'Afrique du Nord ; Notes sur le développement urbain en Afrique du Nord. Les exemples comparés de Djemila et de Setif ; Toujours le donatisme. A quand l'Afrique ? (Remarques sur l'Afrique à la fin de l'antiquité, à propos du livre de E. Tengström) ; Martyrs, polémiques et politique en Afrique (IVe, Ve siècles) ; Aux origines de l'occupation romaine dans les hautes plaines de Sétif ; Conditions économiques et sociales de la création artistique en Afrique à la fin de l'Antiquité ; L'art funéraire et les images des chefs indigènes dans la Kabylie antique ; Religion et domination dans l'Afrique romaine ; Le fait urbain dans le Maghreb antique ; Le Maure ambigu ou les pièges du discours ; Discours d'église et réalité historique dans les nouvelles Lettres d'Augustin ; La maison et la mer, réalité et imaginaire ; Le monde rural du Maghreb antique. Approche de l'historiographie du XIXe siècle ; L'Histoire Auguste et le Maghreb ; Tombes privilégiées en Maurétanie et Numidie ; Aux origines du christianisme en Maurétanie césarienne. – IV. La Provence et le Midi-Méditerranéen : Fêtes religieuses de l'ancien diocèse de Fréjus ; Notes sur les monastères provençaux à l'époque carolingienne ; Remarques sur la géographie historique des Alpes Méridionales ; Problèmes de l'habitat du Midi méditerranéen à la fin de l'antiquité et dans le haut Moyen-Age ; Sarcophages d'Arles ; La tradition apostolique des églises provençales ; Quelques remarques sur la notion de patrimoine ; Aux origines de quelques villes médiévales du Midi de la Gaule ; La pierre entre les Maures et l'Esterel. – 4 Index.

GAGLIOLO (Frédéric).

Drigo. Roman d'Esterel.

La Nef de Paris, s.d. (1956), in-12, 271 pp, broché, couv. rempliée illustrée par Camberoque, bon état (Coll. Terre et visages). Edition originale, ex. du SP

"Drigo est un paysan. On apprend qu'il a près de quarante ans. La fille lui dit qu'il fait plus jeune. Et il a un bien qu'un métayer gère. Autrement on ne sait pas très bien ce qu'il fait. Le livre est composé de morceaux de bravoure : la battue aux sangliers, l'écorçage des chênes, la partie de boule, la fête du village, l'incendie de l'Esterel. Un jour, dans une masure abandonnée, Drigo trouve un cahier dont le propriétaire avait commencé de décrire les secrets des astres et sur la porte de la maison il lit une inscription encore fraîche : " Mio amor bello ". Peu après il rencontre au même endroit un homme avec qui il se bat. Il le terrasse difficilement et l'autre le menace en lui disant que tout ne fait que commencer. En effet on assassine dans le village une vieille femme, puis deux vieillards qu'on retrouve pendus à leurs volets. La peur commence à s'établir..." (Robert Coiplet, Le Monde, 1957) — Roman d’une densité lyrique remarquable pour ce qui touche la vision, comme l’expression, des gens, des choses et des sites. Au gré des événements qui la jalonnent, et souvent la troublent, la vie d’un village est retracée en larges esquisses : battues aux sangliers, fête, incendie de forêt... Mais il s’agit bien d’un roman : nous assistons aux exploits et à la fin sans éclat de “Sicilia”, bandit obscur, mû par une sorte de sadisme de la violence, du meurtre, de la peur. Même dans les scènes les plus dramatiques, interviennent les magies et les incantations du soleil, des eaux, des rochers, des chants de cigales ou de grillons. Un vieux berger intègre sa philosophie bonhomme à la mystique de ces terres tourmentées. Comme toile de fond, la forêt, avec ses voix multiples, ses secrets toujours présents au cœur de l’homme. Jasmine, la fille de la forêt, incarne l’amour rustique, tendre, total, partagé aussi par Drigo. “Elle avait une ligne de corps, qui rappelait ce que devaient être les formes premières de la femme, au temps où elle était une femelle libre”. Pour finir, la mort des terres – après un immense incendie de forêt – et la mort quelque peu mystérieuse de Jasmine.

GALANTE (Pierre) et Annie Michel GALL.

Les Années américaines. La vie de château sur la Côte d'Azur, 1918-1940.

JCLattès, 1985, in-8°, 266 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

Cannes 1940, Gérald Spalding, officier américain vivant à Nice, s'apprête à rejoindre la légion étrangère afin de combattre pour la France. En attendant l'heure du départ il se souvient de ses vingt années vécues à Nice, dont il a fait sa seconde patrie. Défilent alors les noms illustres de ceux qu'il a cotoyés, et parfois aimés : le Commodore James Gordon Bennett qui, depuis Beaulieu-sur-mer ou de son somptueux yacht, dirigeait le New York Herald ; Henry et Mary Clews qui dépensèrent des centaines de milliers de dollars pour restaurer le château de la Napoule ; le cinéaste Rex Ingram et sa femme, la belle Alice Terry ; Isadora Duncan, superbe et pathétique ; Miss America et son mari fou et jaloux ; Frank Jay Gould, "roi des croupiers" ; à la colossale fortune... et aussi la mystérieuse Anna que Spalding jamais n'oubliera... Pour dresser l'inventaire de tant d'extravagances, de fastes, Pierre Galante et Annie Michel Gall se sont inspirés des carnets intimes de Gérald Spalding. On suit avec jubilation et nostalgie l'itinéraire de cet officier candide, modeste gladiateur jeté dans l'arène des stars dont il consigne les excentricités, recueille les confidences et nourrit les caprices – quand il ne se fait pas lui-même l'acteur des comédies ou des drames qui se jouent sous le regard effrayé ou complice du petit peuple de Nice.

GANDROT (Serge).

Du haut de l'Emperi. Promenades autour de Salon.

P., F. Lanore, 1963, in-8°, 126 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 plans hors texte, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état

Salon-de-Provence et ses environs. Le château de l'Empéri est un château fort construit au IXe siècle sur le rocher du Puech qui domine l’immense plaine de la Crau, à Salon-de-Provence. Ce château fut la résidence des archevêques d'Arles ainsi que des empereurs germaniques. C'est d'ailleurs de là qu'il tire son nom (Empèri signifiant empereur en occitan). Devenu, avec la Fontaine moussue et Nostradamus, le symbole de la ville, il attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs.

GELU (Victor).

Marseille au XIXe siècle. Texte établi et annoté par Lucien Gaillard et Jorgi Reboul.

Plon, 1971, in-8°, 410 pp, introduction de Pierre Guiral, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Civilisations et Mentalités)

"Les éditions Plon viennent de publier sous le titre "Marseille au XIXe siècle" les principaux extraits des "Mémoires" de Victor Gelu. Victor Gelu (1806-1885) était connu comme auteur de Chansons en provençal composées à partir de 1835, et publiées pour la première fois en 1840. Sa vie et son œuvre ont donc été souvent citées à juste titre pour combattre l'idée simpliste qui ferait dater de Roumanille, de Mistral et du Félibrige la « renaissance provençale ». De fait Gelu bénéficie d'une antériorité incontestable, et d'une originalité certaine. Marseillais, et non provençal de l'intérieur ; homme du peuple, et non pas bourgeois ; libéral, anticlérical, côtoyant la République et le socialisme, et non pas conservateur chrétien ; on voit tout ce qui l'a séparé des Félibres et qui explique (avec aussi son mauvais caractère et sa vanité) ses refus obstinés de rejoindre leur mouvement. (...) L'intérêt de ce texte est considérable. On regrette que Gelu ait borné lui-même son entreprise en rédigeant vers 1855/6 le récit de son enfance, de sa jeunesse et des débuts de sa maturité, à l'usage de son fils adolescent. Il n'a pas cru devoir aller plus loin. En dépit du titre choisi par l'éditeur, c'est donc seulement Marseille dans la première moitié du siècle qui est évoquée... Tels qu'ils sont, ces souvenirs, qui vont du déclin du Premier Empire à l'avènement du Second, sont, répétons-le, d'une grande richesse." (Maurice Agulhon, Annales ESC, 1973)

GRANGE (Sylvie).

Famille en Révolution. Les Jouve à Cavaillon, 1746-1938.

Cavaillon, Musée Calvet, 1989, 55 pp, 45 gravures et photos en noir et en couleurs, généalogie, index, broché, couv. à rabats, bon état

1. Introduction ; 2. Une lignée : les Jouve établis en Vaucluse ; 3. Le Destin : Jourdan et les Jouve ; 4. Actualité d'un bicentenaire : les Musées Jouve ; 5. Epilogue.

GRAS (Félix).

Les Rouges du Midi. Roman historique avec la traduction française – Li Rouge dou Miejour. Rouman istouri, emé la traducioun franceso.

Montpellier, Imp. Paul Déhan, 1953, in-8°, 489 pp, broché, non coupé, bon état. Ouvrage écrit en langue provençale avec la traduction française en regard

Le bataillon des Marseillais pendant la Révolution. — Par Félix Gras (1844-1901), juriste et poète de langue provençale, qui fut Capoulié du Félibrige à la suite de son beau-frère Joseph Roumanille. Son oeuvre majeure, Li Rouge dóu Miejour (Les Rouges du Midi), lui valut une réputation nationale et internationale. Publiée d'abord en feuilleton dans le journal Le Temps, son épopée révolutionnaire parut conjointement à New York et en Angleterre où elle fit l'admiration du premier ministre Gladstone en 1896. Traduit ensuite en suédois, son ouvrage fut publié en 1900 en français par l'éditeur de Victor Hugo. À côté du succès de librairie qu'elle provoqua, cette édition lui valut les foudres de Charles Maurras et les réserves de Frédéric Mistral qui dénonça « un carnaval et un bourbier politicien extraordinaires ». — 1792. L’ennemi est à nos portes, la patrie, en danger. Un bataillon de volontaires part de Marseille, traverse Avignon, et monte vers Paris, où il arrive au moment le plus sombre de la Révolution. Le 10 août, en quelques heures, les Rouges du Midi vont changer la face des événements et renverser « le tyran ». La République naîtra peu après et reprendra l’hymne que ces hommes valeureux emmenaient avec eux, et qui depuis porte leur nom : La Marseillaise. Voici l’histoire, racontée par lui-même, d’un des cinq cents fédérés de 92 : Pascalet. Ce jeune paysan du Comtat, qui va s’enrôler en Avignon dans le bataillon des Marseillais, espère bien, en renversant « le roi Capet », se venger du même coup du marquis d’Ambrun et de l’horrible Surto, son sbire, qui se sont juré de le perdre. Premier roman historique écrit en langue provençale, Les Rouges du Midi connurent un immense succès outre-Atlantique grâce à la traduction de Catharine A. Janvier (plus de cent mille exemplaires vendus, selon Frédéric Mistral). Il fut même adapté en ballet (Les Flammes de Paris) par les Soviétiques, dans les années 30 (et repris par le Bolchoï en 2008).

GRASSI (Marie-Claire).

La mémoire d'Escragnolles, 1718-1792.

Editions du Rocher, 1994, in-8°, 257 pp, broché, couv. illustrée, bon état

En marge des canons, des drapeaux, des émeutes, ces lettres constituent un extraordinaire témoignage sur la mentalité et la sensibilté d'une noblesse provinciale sous l'Ancien Régime. De 1718-1792, au coeur de la Provence, dans le pays de Grasse, elles tissent la vie de trois générations. Antoine Robert d'Escragnolles, gentilhomme campagnard, qui vit des revenus de sa seigneurie, son fils Alexandre, la jeune héritière que son père lui a donné en mariage... — Née en 1942, Marie-Claire Grassi, maître de conférences à l'université de Nice, docteur de troisième cycle en histoire et docteur d'Etat en langue et littérature françaises, travaille sur le genre épistolaire. Elle est l'auteur de nombreuses publications en France et à l'étranger.

GROS (Albert).

Caumont sur Durance. Essai d'histoire locale.

Cavaillon (Vaucluse), Imprimerie Mistral, 1976, gr. in-8°, 287 pp, un plan en frontispice et 2 pl. d'illustrations hors texte, généalogies, glossaire, biblio, broché, bon état

"Caumont, bourg dans le Comtat Venaissin, diocèse de Cavaillon... Cette paroisse est située à quelque distance de la rive droite de la Durance, à deux lieues à l'ouest de Cavaillon, deux lieues à l'est d'Avignon, quatre lieues au sud-ouest de Carpentras..." (Abbé d'Expilly, 1764)

GUIRAL (Pierre).

Libération de Marseille.

Hachette, 1974, gr. in-8°, 222 pp, préface de Gaston Defferre, 8 pl. de photos hors texte, 3 carte, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La Libération de la France). On joint un menu de l'association "Rhin et Danube" pour le 25e anniversaire de la libération de Marseille

GUIRAUD (Jean-Michel).

La vie intellectuelle et artistique à Marseille à l'époque de Vichy et sous l'occupation, 1940-1944. (Thèse).

Marseille, Editions Jeanne Laffitte, 1998, gr. in-8°, 356 pp, 60 photos et documents sur 36 pl. hors texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Ouvrage fondé sur la thèse de doctorat d'histoire de 3e cycle de l'auteur soutenue à l'université de Provence en 1981, “La Vie intellectuelle et artistique à Marseille au temps du maréchal Pétain”. — "Bien charpenté et bien rédigé, étayé sur les meilleures archives écrites et orales, ce livre savant et plaisant est une belle « première » : voici la seule monographie régionale fiable sur une histoire encore en friche, celle de la culture au quotidien dans la France des années noires. C'est à l'évidence la défaite et la débâcle de 1940, nous dit J.-M. Guiraud, qui précipitèrent au bord de la Méditerranée tant de grands noms de la pensée et de l'art, dans un brouhaha d'excitation mondaine (le salon de la comtesse Pastré à Montredon est joliment croqué) et d'inquiétude. Mais la ville de Marcel Pagnol, d'Yves Montand et de Robert Laffont fut mieux qu'un hall brillant : elle avait amassé avant la guerre un capital culturel dont les “Cahiers du Sud” de Jean Ballard et la compagnie théâtrale du « Rideau gris » furent les valeurs les plus sûres. Le miracle se produisit donc, dans une brève osmose du cosmopolite et de l'indigène, avec cette fusion un brin artificielle des réfugiés dans une structure culturelle d'accueil. L'effervescence sera brève et, dès avant l'invasion de la zone « nono » en 1942, l'exil, la dispersion ou le découragement auront ruiné cette agitation prometteuse. Puis Marseille sombrera dans la guerre, l'occupation et les restrictions sévères : la culture passera après la survie. Et, à voir la faiblesse de son activité culturelle après la Libération, il est clair que Paris a pris dès longtemps sa revanche centralisatrice : la montée à Paris de l'éditeur Robert Laffont a valeur de symbole, tandis que les Cahiers du Sud périclitent. Mais cette histoire d'une éphémère décentralisation laissera des traces. Et, au passage, J.-M. Guiraud a révélé au prisme de la culture mille aspects très neufs d'une histoire de la guerre. Grâce lui en soit rendue. Et puisse-t-il avoir beaucoup d'émules dans d'autres régions françaises !" (Jean-Pierre Rioux, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1989)

HALLAYS (André).

En flânant à travers la France. Provence.

Perrin, 1912, in-8°, (8)-364 pp, 6 gravures hors texte, index, broché, bon état. Edition originale

Grignan ; La descente du Rhône et Orange ; Arles ; Aix - Montrieux et Valbelle ; Brignoles et La Celle ; Le Thoronet ; Lérins ; Fréjus ; Grasse ; Vence ; Vallée de la Durance ; Fontaine-l'Evêque et Riez ; Digne.

HUMBERT (Général Jacques).

Embrun et l'Embrunais à travers l'histoire.

Gap, Société d'Etudes des Hautes-Alpes, 1972, gr. in-8°, 508 pp, préface d'Emile Escallier, 41 illustrations dont 4 hors texte, 10 croquis, bibliographie et index, broché, couv. illustrée en couleurs, rhodoïd, bon état

Des origines à l'expulsion des Arabes (972) ; De l'expulsion des Arabes au transport du Dauphiné à la France (1349) ; Du transport du Dauphiné à l'Edit de Nantes ; De l'Edit de Nantes au Consulat ; Du Consulat à nos jours.

IANCU (Danièle et Carol).

Les Juifs du Midi. Une histoire millénaire.

Avignon, Barthélemy, 1995, gr. in-8°, 351 pp, 32 pl. de photos hors texte, qqs documents, photos et cartes dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"La première image forte qui vient à l'esprit du profane lorsqu'il se penche sur le destin des Juifs du Midi est probablement celle des Juifs du pape, tolérés dans le Comtat Venaissin du XVIe siècle à la fin de l'Ancien Régime. Or c'est précisément cette idée reçue que corrigent D. et C. Iancu, dont l'un des apports majeurs est de ressusciter l'histoire de toute une communauté dans un espace géographique dilaté – le Comtat Venaissin naturellement, mais aussi le Languedoc et la Provence – et dans une très longue durée. Leur ouvrage rappelle en effet que la présence juive est attestée à Narbonne au VIIe siècle, et il s'achève, après le cauchemar de la seconde guerre mondiale, sur la renaissance des communautés juives, consécutive à l'arrivée des populations originaires d'Afrique du Nord. (...) Le livre montre de façon convaincante que le Languedoc, terre d'accueil au XIIe siècle pour les Juifs andalous, et que la Provence, lieu de refuge aux XIIIe, XIVe et XVe siècles pour les Juifs français, catalans et espagnols, furent des foyers culturels intenses, favorisant des échanges intellectuels féconds, dont l'éclat rejaillit sur l'ensemble du Midi. Cependant le Midi ne fut pas seulement terre d'accueil pour les Juifs pourchassés en Europe. Il fut aussi malheureusement, lui aussi, un lieu de persécutions pour les communautés israélites qui y étaient installées, parfois depuis fort longtemps. L'autre versant de ce livre, beaucoup plus tragique, s'attache à rappeler que l'histoire des Juifs du Midi constitue aussi une succession de cruelles vexations : expulsions du Languedoc prononcées contre eux en 1306, 1322 et 1394, et de Provence en 1500 et 1501, accompagnées de la confiscation et de la vente de leurs biens. Désormais, et jusqu'en 1791, le Comtat Venaissin, enclave pontificale, demeura leur ultime asile en ce Midi de la France qui s'était rétréci comme peau de chagrin..." (Christian Amalvi, Bibliothèque de l'école des chartes, 1996)

JACQUET (Charles).

Histoire de Puget-Théniers, moult noble cité et ancienne.

Editions Serre, 1981, gr. in-8°, xvi-235 pp, préface de Louis Cappatti, illustré de bois originaux de la doctoresse Jacquet, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Coll. Les Régionales). Réimpression de l'édition de Nice, 1942

La seule monographie sur cette petite ville qui fut sous-préfecture jusqu'en 1926. Puget-Théniers (Lo Puget Tenier en occitan provençal, Poggetto Tenieri en italien) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes. La position stratégique sur le passage du Var place Puget-Théniers au milieu des affrontements armés entre le royaume de France et l’Empire. Elle lui bénéficie aussi, puisqu'une foire et un péage y étaient établis. Puget-Théniers fut une sous-préfecture des Alpes-Maritimes de 1860 à 1926. C'était alors l'une des sous-préfectures les moins peuplées de France.

JEANCARD (Robert).

Les seigneuries d'Outre-Siagne, de la Reine Jeanne à François 1er.

Cannes, Robaudy, 1952, pt in-8°, 294 pp, préface de H. Dhumez, dessins à la plume de Marthe Jeancard et de l’auteur, une carte sur double page et 19 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale numérotée sur velin teinté alfa

Concerne la région couverte par les vigueries de Grasse et de Saint-Paul. — "La région étudiée par M. R. Jeancard, sous le nom d'outre-Siagne, correspond à l'actuel arrondissement de Grasse et plus précisément à la frange côtière qui s'étend entre la Siagne à l'Ouest, le Var à l'Est et les Préalpes au Nord. Ce pays qui forme une unité géographique incontestable a un passé tout à fait digne d'intérêt. Au cours des deux derniers siècles du Moyen Age, cette région, marche orientale de la Provence, depuis l'annexion des vigueries de Nice et de Puget-Théniers aux terres de la Maison de Savoie, à la fin du XIVe siècle, est la seule partie de la grande baillie d'outre-Siagne, confiée par le comte Raymond Bérenger V, à son fidèle Romée de Villeneuve, qui soit restée provençale. Cette bande littorale, de 30 km de long sur 15 de large, avait une importance stratégique et économique considérable. Au Moyen Age elle comptait deux évêchés : Vence et Antibes, une puissante et riche abbaye : Lérins et ses nombreux prieurés, une grande ville commerçante : Grasse (qui, au début du XIVe siècle, avait autant de feux qu'Aix) et deux grandes maisons féodales : les Grasse et les Villeneuve. M. Jeancard a fort bien retracé la courbe d'évolution de ce pays de la mort du roi Robert à l'avènement de François Ier. (...) M. Robert Jeancard, dont la famille est d'Outre-Siagne depuis plusieurs siècles, a réussi à nous présenter un tableau vivant et nuancé de son pays à la fin du Moyen-Age." (Edouard Baratier, Provence historique, 1952) — La Siagne est un fleuve arrosant les départements des Alpes-Maritimes et du Var , en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et qui matérialise partiellement la limite entre ces deux départements. — "Comprend une partie documentaire et bibliographique de 120 pp." (Saffroy, 32694)

KLEINCLAUSZ (Arthur).

La Provence.

Hachette, 1930, gr. in-8°, 123 pp, 172 gravures, reliure pleine percaline verte, titres au 1er plat et au dos (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Pays d'art)

"Ce volume de la collection des Pays d'art qui offre la Provence au grand public est tout à fait réussi et digne de son auteur. Les photogravures sont excellentes ; les illustrations sont bien choisies et leur classement chronologique fait passer devant nos yeux, en une succession pleine d'enseignements et d'attrait, l'essentiel et le plus typique de ce que l'art architectural et l'ornementation qui l'accompagne ont laissé à la Provence, depuis l'antiquité jusqu'à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Une sobre introduction éclaire et précise le sens général de ce défilé. Les courtes légendes des figures situent bien chaque monument dans son époque et dans l'art, et fournissent presque toujours d'utiles indications de date. Cet album procure notamment la juste impression de la beauté, de l'harmonie et de la richesse de l'art roman provençal, – et, par contre, de l'insignifiance du gothique dans la même région. De l'architecture civile des XVIIe et XVIIIe siècles, il donne une idée presque suffisante. Les vingt dernières pages du volume forment un sommaire appendice consacré aux musées d'Aix, d'Arles, d'Avignon et de Marseille." (Raoul Busquet, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1931)

LACAVE (Michel et Mireille).

Bourgeois et marchands en Provence et en Languedoc.

Aubanel, 1977, in-8°, 300 pp, 8 pl. de documents hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

LA PRADELLE (Michèle de).

Les Vendredis de Carpentras. Faire son marché en Provence ou ailleurs.

Fayard, 1995, gr. in-8°, 374 pp, un plan, broché, couv. illustrée, bon état

Chaque vendredi matin, le centre de Carpentras accueille son marché forain. Ici comme ailleurs, l'impression dominante est celle d'un inextricable chaos : dédales de ruelles et de places envahies par la foule, plaisant fouillis des étals, profusion de victuailles, mélange des odeurs, brouhaha général dont émerge parfois le boniment d'un camelot... En fait, comme tous ses semblables des bourgs et villes de France, le marché de Carpentras est un monde à part et quiconque y participe, forain ou chaland, en accepte implicitement les règles. Tenter de les comprendre, mettre au jour les ressorts de cette sociabilité où s'abolissent les hiérarchies ordinaires, revient à décrire les multiples relations qui se nouent au marché, tant autour des étals qu'au hasard du parcours. C'est donc à une course folle que Michèle de La Pradelle convie son lecteur. En compagnie des habitués et des clients de passage, il est invité à tâter ici l'épaisseur d'un tissu, à soupeser un peu plus loin un melon, à goûter une olive, à extraire une chemise d'un tas de vêtements, tout cela sous le regard des autres, au milieu des commentaires, des plaisanteries et des fausses confidences. Pour réaliser finalement que dans ce moment de fête, par le double effet du talent des uns et du désir des autres, s'échange beaucoup d'illusion, et que si chacun prend tant de plaisir à rejouer la fable de l'égalité des conditions, c'est afin d'oublier l'espace d'un matin la société inégalitaire dont nous sommes, la semaine durant, les acteurs finalement consentants. Michèle de La Pradelle est maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Centre d'anthropologie des mondes contemporains).

LARTILLEUX (Henri).

La Provence romaine.

Le Centurion, 1954, in-12, 96 pp, 52 photos, une carte et un plan, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Plaisir du Voyage)

LEPOTIER (Amiral).

Marseille-Fos et le Grand Delta.

France-Empire, 1976, pt in-8°, 475 pp, 12 pl. de photos hors texte, cartes, éditeur, jaquette illustrée, bon état

Adolphe Lepotier (1898-1978) devient matelot de la Marine nationale en 1917. Deux ans plus tard, il accède au grade d'enseigne de vaisseau. En juin 1938, il est promu capitaine de corvette et nommé commandant du torpilleur Trombe. Le 3 juillet 1940, il parvient à s'échapper lors de la bataille de Mers el-Kébir (Algérie). Il est promu capitaine de frégate en mars 1943 et nommé commandant du torpilleur Tempête avec lequel il participe à la libération de la Corse. Il est promu contre-amiral en 1952 et nommé major général à Brest l'année suivante. Il quitte la Marine nationale en 1954. Il se fit l’historien de combats sur mer, de nos ports de guerre, Brest, porte océane ou Toulon, porte du Levant...

LE ROY (Max).

La Provence romaine. Introduction à l'archéologie de la Narbonnaise.

Editions Dupont, 1990, in-12, 155 pp, 86 illustrations, broché, bon état

LOEW (M.-R.).

Les Dockers de Marseille. Analyse type d'un complexe. Préface de Gustave Thibon. Deuxième édition revue et augmentée.

L'Arbresle (Rhône), Economie et Humanisme, 1945, gr. in-8°, x-108-(3) pp, 21 graphiques, tableaux statistiques et plans des logements ouvriers, dont une carte et un plan dépliants hors texte, documents en annexe, broché, couv. lég. défraîchie, bon état. Etude très précise des conditions d'embauche et de l'origine des dockers marseillais, de leurs conditions de travail et de logement, analyse historique des causes de la "déchéance" du docker : "Des portefaix aux dockers". Seconde édition revue et augmentée d'un chapitre sur "Marseille 1945", de cette étude écrite en 1943. Préface de Gustave Thibon : "un témoignage à une réalité humaine vécue et pâtie à plein corps."

LOMÉNIE (Louis de).

Les Mirabeau. Nouvelles études sur la société française au XVIIIe siècle.

P., E. Dentu, 1889-1892, 5 forts vol. in-8°, viii-488,660,x-734,513 et 506 pp, pièces justificatives, reliures demi-chagrin lie-de-vin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaisons dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos uniformément passés, pas de rousseurs, bon état (Grand Prix Gobert de l'Académie française 1892), ex-libris de Jocas

Complet. — L'ouvrage de référence sur Mirabeau et sa famille. Bien complet de la rare deuxième partie (tomes III, IV et V) qui manque souvent. — "On sait que les dernières années de M. de Loménie ont été consacrées presque exclusivement au grand travail qu'il avait entrepris sur la famille de Mirabeau Un ami lui avait confié la totalité des manuscrits si riches et si intéressants, recueillis sur cette famille par M. Lucas de Montigny. Il avait complété et contrôlé des documents par des recherches patientes, et c'est seulement après de longues années d'élaboration qu'ils était déterminé à faire connaître au public le fruit de ses études. Les volumes I et II ne constituent que la première partie du livre de M. de Loménie ; la seconde partie, celle qui concerne particulièrement le grand orateur, a été interrompue par la mort du regretté académicien, mais elle est dans un état d'achèvement suffisant pour permettre à sa famille de la publier. – Les deux premiers volumes sont donc destinés à avoir une suite. Aucun sujet ne pouvait d'ailleurs mieux servir son auteur. Tous les membres de cette famille de Mirabeau ont été des personnages d'une rare originalité, très propres à faire ressortir les contrastes du siècle qui a précédé la Révolution. M. de Loménie les fait revivre tous d'abord, l'aïeul de Mirabeau, le marquis Jean-Antoine, vieux guerrier mutilé à la bataille de Cassano, la terreur, mais en même temps la vénération de ses enfants et de ses vassaux ; son fils, “l'Ami des hommes”, qui représente, comme l'a dit M. de Tocqueville, l'invasion de la démocratie dans une tête féodale, à la fois imbu des préjugés d'un grand seigneur d'autrefois et des préoccupations philanthropiques d'un utopiste du dix-huitième siècle ; ses nombreux ouvrages sont oubliés, mais ses lettres offrent un caractère d'énergie primesautier sous des formes archaïques, qui rappelle la manière de Saint-Simon ; son frère le bailli, une des figures les plus nobles et les plus attrayantes qu'on puisse imaginer... M. de Loménie fait également apparaître la mère du grand orateur, triste personne assurément, mais qu'il importe de connaître pour expliquer son fils et excuser son mari ; il raconte cette lutte implacable entre les deux époux, qui a défrayé la malignité des contemporains, les scandales et les pamphlets injurieux contre lesquels le marquis de Mirabeau a eu le tort de se défendre à coups de lettres de cachet ; le rôle singulier de son fils, le futur orateur, sans cesse occupé à exciter ses parents l'un contre l'autre, pour tirer profit de leur division. Le grand charme du livre de M. de Loménie, c'est sa variété. A côté d'études approfondies sur l'état social au dix-huitième siècle, il renferme des chapitres tout à fait piquants. On peut citer comme tels les récits de la jeunesse du marquis, de ses débuts à l'armée et au parterre tumultueux de la Comédie-Française, de son mariage, de ses démêlés avec sa femme, et des descentes de la marquise dans l'hôtel de son mari, alors que les deux époux étaient séparés de fait et non encore de droit. On connaît maintenant la femme qui donna le jour à Mirabeau ; on sait à quelle guerre domestique le tribun fut mêlé, on pourrait dire dès son enfance (...) l'homme qui a eu pour père ce gentillâtre parleur et cette mère affolée, âpre à l'argent, devait forcément devenir l'avocat corruptible d'une cause embrouillée ; ce fut la Révolution qu'il défendit. Mirabeau fut le plus grand orateur de son temps..." (Philippe Gille, La Bataille littéraire, 2e série, 1890)

MARCHETTI (François).

Explication des usages et coutumes des Marseillais.

Marseille, Laffitte reprints, 1980, in-8°, (12)-453-(1) pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, titres dorés au dos et au 1er plat, bon état. Réimpression de l'édition de 1683, tirée à 400 exemplaires seulement

Tome I contenant les coutumes sacrées. Ce volume contenant les coutumes sacrées est complet. Un second tome, sur les coutumes profanes, n'a jamais été publié et est resté à l'état de manuscrit. C'est dans l'ouvrage de François Marchetti que l'on trouve la plus ancienne référence aux Treize desserts de Noël.

MARGUERITTE (Michel) et Michel PERONNET.

La Révolution dans le Var.

Le Coteau, Editions Horvath, 1989, gr. in-8°, 144 pp, 90 gravures, 4 fac-similés, 6 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

[Marseille].

Marseille en Révolution.

P., Editions Rivages & Marseille, Musées de Marseille, 1989, gr. in-4°, 261 pp, illustrations, chronologie, broché, état correct

Catalogue d'exposition, ce livre propose des textes inédits et un choix de 314 oeuvres, pièces et documents. Avant-propos de Michel Vovelle.

MAUCLAIR (Camille).

La Provence.

Grenoble, P., Arthaud, 1944, gr. in-8° carré, 199 pp, 199 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte volante, broché, couv. rempliée illustrée par Paul Biret, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

MORAND (Jean-Louis).

Gordes, notes d'histoire.

Gordes, Hotel de Ville, 1987, in-4°, 383 pp, préface de Maurice Chabert, nombreuses illustrations : photos, gravures et cartes postales anciennes, biblio, broché, jaquette illustrée, bon état

L'histoire de ce village provençal et de ses monuments, des origines à 1945 (aspects économiques, généalogie, droits seigneuriaux et organisation municipale, rapports avec les moines de Sénanque, etc.). — "Gordes est sans conteste l’un des plus spectaculaires villages de la Provence, campé à quatre cents mètres de hauteur sur un promontoire dominant la vallée du Calavon. Depuis le centre du bourg, judicieusement perché sur une éminence, les maisons s’étagent à flanc de montagne en un véritable défi à l’équilibre. Par endroits pointent d’impressionnantes saillies de roc, témoins du caractère rude, stratégique et têtu de ce site. C’est tout en haut, autour du château, que bat le coeur du bourg, dans cet univers de belles ruelles en calades protégées des ardeurs du soleil par de hautes bâtisses assez austères. Elevé en 1525 par Bertrand Raimbaud de Simiane (1513-1578) sur l’emplacement d’une forteresse d’origine médiévale du XIIe siècle, l’actuel château a les caractéristiques d’un édifice défensif. De grosses tours rondes couronnées de mâchicoulis flanquent ses angles tandis qu’une terrasse destinée à accueillir l’artillerie coiffe le corps de bâtiment principal... Après avoir accueilli jusqu’en 1996, un musée consacré aux oeuvres de Vasarely, le château abrite désormais la mairie. Dans la rue de l’église se cachent les caves du palais Saint-firmin, un vaste ensemble de salles troglodytiques aménagées au fil des siècles, qui réunissent citernes, escaliers souterrains, moulins à huile, un magnifique four à pain, etc. Le site, classé monument historique depuis 1998, forme un réseau de 18 mètres de dénivelé sur sept niveaux. Peutêtre y croiserez-vous le propriétaire des lieux, Jean-Louis Morand, auteur de "Gordes, notes d’histoire" sur l’histoire du village qu’il connaît si bien..." (Détours en France Hors-série, juin 2016) — Dans cette monographie, 4 pages sont consacrées à la chapelle des Pénitents Blancs avec une reproduction photographique. Cette confrérie a été supprimée en 1856 par le curé de Gordes : "Je trouvais établie en arrivant dans la paroisse, une confrérie de Pénitents Blancs. J'examinais de près cette agrégation d'hommes... la plus grande irrégularité régnait... sauf quelques rares exceptions, ces pénitents ne remplissaient même pas leur devoir pascal..."

MOULINAS (René).

Histoire de la Révolution d'Avignon.

Aubanel, 1986, gr. in-8°, 390 pp, 24 pl. de gravures et documents hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

MOULINAS (René).

Industrie, conjoncture et fiscalité. La fabrique de soieries d'Avignon et les privilèges de régnicoles des habitants de cette ville à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe.

Sl.n.n. (P., Ophrys), s.d. (1971), gr. in-8°, 84 pp, paginé 55-136, 3 tableaux, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Études d'histoire provençale”, 1971, envoi a.s.

PALANQUE (Jean-Rémy)(dir.).

Le diocèse de Marseille.

P., Letouzey & Ané, 1967, pt in-8°, 337 pp, 5 cartes à pleine page in fine, biblio, index, broché, bon état (Histoire des diocèses de France)

"Le premier volume de l'Histoire des diocèses de France, tout en demeurant dans la tradition d'une chronologie exacte, adopte cette nouvelle conception d'une histoire vivante, qui embrasse tous les aspects de la structure et de la vie du peuple chrétien. Temps anciens, qui couvrent le premier millénaire ; Moyen âge prolongé jusqu'à 1481 ; Temps modernes, arrêtés seulement à 1801 ; Époque contemporaine qu'il fallait bien suspendre en 1966, ces divisions larges ont permis des développements aérés et homogènes. Après Lyon, Marseille fut peut-être la première ville de la Gaule à posséder un siège episcopal, mais le premier évêque dont on sache le nom est Oresius, qui signa les actes du concile d'Arles, en 314, et le premier évêque sur qui nous ayons d'abondantes informations est Proculus (380-c. 430), à qui le Concile de Turin décerne le titre personnel et viager de primat de la province de Narbonnaise Seconde. Autoritaire et batailleur, il entra en conflit avec Patrocle, métropolitain d'Arles et Rome dut intervenir. Sous son pontificat s'éleva la première cathédrale et Cassien fonda le monastère de Saint-Victor, qui partage avec Lérins la direction du monachisme provençal..." (G. Le Bras, Revue d'histoire de l'Église de France, 1969) — "... Ce livre est aussi un modèle de clarté et de brièveté : au lieu de l'in-quarto encombré d'un pesant appareil de notes qu'aurait pu légitimer un si vaste sujet, nous avons un ouvrage élégant, accessible à tout lecteur cultivé ou simplement curieux de bonne histoire, élégance qui n'exclut nullement la rigueur scientifique : en fin de volume, une bibliographie sur l'histoire de Marseille, des cartes du diocèse aux trois étapes des XIIIe, XVIIIe et de la pratique contemporaine, des évêques et des saints permettent de prolonger la recherche et font de ce livre un instrument de travail maniable et indispensable." (J. Gadille, Revue Historique, 1969)

PANICACCI (Jean-Louis).

Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945. Un département dans la tourmente. (Thèse).

Nice, Editions Serre, 1989, gr. in-8°, 399 pp, 40 pl. de photos hors texte, qqs cartes, fac-similés et photos dans le texte, annexes, chronologie, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"L'auteur nous donne aujourd'hui, à l'intention du grand public, les conclusions de la thèse d'Etat qu'il a soutenue en 1986 : un panorama de six années qui ont profondément marqué ce département, synonyme de joie de vivre avant-guerre malgré les menaces italiennes qui pesaient sur lui, et qui sort finalement du conflit fortement frappé matériellement et sur le plan humain. J.-L. Panicacci a su fort bien mettre en valeur ce qui a fait de ce département un cas particulier en zone sud : l'armistice de juin 1940 en fait un territoire démilitarisé et partiellement occupé (Menton) pendant deux années, avant qu'il ne soit plongé dans deux occupations étrangères, la plus lourde ayant été l'allemande. Dans ce contexte, la question de l'annexion à l'Italie fasciste a lourdement pesé dans la balance, et déterminé des comportements très différents de part et d'autre de novembre 1942. L'auteur a eu raison de souligner le profond changement qui se produit dans les mentalités avant et après l'arrivée, temporaire, de l'occupant italien : d'abord, tout le prouve (désir de s'affirmer par-dessus tout terre française et maréchaliste ?), les Alpes-Maritimes se donnent sans vergogne aucune, notables et gouvernés, à la Révolution nationale au point de mériter le titre, alors envié, de « fille aînée » du régime, et de laboratoire des forces musclées du pays. Les désillusions tragiques viendront ensuite, ne dessillant pas seulement les yeux du maire et de l'évêque de Nice, mais clivant fortement les engagements des « Azuréens » : la Résistance en sort solide et déterminée (cf. ses pertes dans la lutte clandestine) et le petit monde des activistes et des dénonciateurs de la collaboration plus discrédité encore. On conçoit dès lors que l'épuration ait été agitée (J.-L. Panicacci remet les montres à l'heure cependant et dans un sens italophobe). Les historiens liront avec beaucoup d'intérêt cet ouvrage qui apporte, sur un département typique de zone sud, un éclairage que seul un connaisseur averti pouvait donner." (Claude Lévy, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1990)

PEZET (Maurice).

La Provence des rebelles. Révoltes populaires du XVIIe siècle à nos jours.

Seghers, 1980, in-8°, 254 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, index, cart. éd., sans la jaquette (Coll. Mémoire vive)

PEZET (Maurice).

Le Dieu aux pommes d'or ou Héraklès en Occident. Provence, Languedoc, Espagne méditerranéenne, Maroc.

Seghers, 1978, in-8°, 230 pp, 24 pl. de photos hors texte, 4 cartes, broché, couv. illustrée, bon état

Grâce à la légende d'Héraklès, le dieu aux pommes d'or, l'auteur nous fait découvrir l'hellénisation de la Gaule méridionale.

PILLORGET (René).

Le Passage de Christine de Suède à Marseille (1656), d'après une source inédite.

Marseille, 1975, gr. in-8°, 17 pp, paginé 259-275, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Provence historique”, 1962

Extrait des Mémoires d'Antoine de Félix.

Provence historique - Collectif.

Autour des Ordres Mendiants.

Marseille, Fédération historique de Provence, 2005, in-8°, 116 pp, 5 ill., carte et et plan, broché, bon état (Provence historique, tome LV, fascicule 219)

L'expansion d'un ordre mendiant originaire de Provence : les frères sachets (Isabelle Rava-Cordier) ; Ordres mendiants et développement urbain à Nice (Luc Thévenon) ; L'affaire Jean Grassi ou la vocation contrainte d'un dominicain de Tarascon, 1544-1553 (Martin Morard) ; La bourdigue de Berre. Le procès entre la ville de Berre et les dominicains de Saint-Maximin du XVe siècle au XVIIe siècle (Gérard Castel) ; L'orfèvre Jean de la Planteya et le chapitre de Saint-Sauveur d'Aix. Deux prix-faits de 1501 et 1509 (Noël Coulet).

Provence historique - Collectif.

Cent cinquantenaire de 1848.

Marseille, Fédération historique de Provence, 1998, in-8°, 137 pp, broché, bon état (Provence historique, tome XLVIII, fascicule 194)

La tradition révolutionnaire en 1848 (Christine Peyrard) ; La tradition républicaine de la Grande Révolution dans la naissance du mouvement démocratique italien (Antonio de Francesco) ; « Comment naissent les révolutions ? » à l'épreuve du cinquantenaire. Le voyage d'Ernest Labrousse en Révolution (Michel Vovelle) ; « La République au village » : quoi de neuf ? (Maurice Agulhon) ; Les élites économiques et la Seconde République : le cas d'un grand port de commerce, Marseille (Roland Caty et Eliane Richard) ; Les élites économiques et la Révolution de 1848 : l'exemple de la chambre de commerce de Toulon (Ivan Kharaba) ; Elements de bibliographie méridionale sur 1848 et la Seconde République (Christine Peyrard) ; Les divers aspects d'une mission scientifique au XVIIe siècle. Le voyage du père Feuillée, astronome marseillais, aux îles des Antilles (Michel Froeschlé).

Provence historique - Collectif.

Economie et société, XVIIe-XIXe siècles.

Marseille, Fédération historique de Provence, 2000, in-8°, 116 pp, 2 cartes, tableaux, broché, bon état (Provence historique, tome L, fascicule 200)

La régie de la boucherie d'Aix-en-Provence au milieu du XVIIe siècle (Steve Tremblay) ; Evolution de la structure socio-professionnelle des villages du Sud-Est de la France, 1595-1866 (Wayne W. Snyder et Nathalie M. Ostroot) ; La digue à la mer ou les mésaventures de l'Etat en Camargue (Sigolène Pailhes) ; Templiers et hospitaliers en France méridionale, XIIe-XIIIe siècles. A propos d'un ouvrage récent (Damien Carraz).

Provence historique - Collectif.

Enjeux spaciaux et technologiques de l'industrie marseillaise au XIXe siècle.

Marseille, Fédération historique de Provence, 2001, in-8°, 120 pp, une carte, tableaux, broché, bon état (Provence historique, tome LI, fascicule 204)

Marseille-Barcelone, 1847-1881 : les chemins de l'innovation et des échanges : le cas de l'« España industrial » (Gracia Dorel-Ferré) ; L'industrie marseillaise de la soude face aux enjeux de la seconde révolution industrielle (Xavier Daumalin) ; Marseille et la sidérurgie : les hauts-fourneaux de Saint-Louis, 1855-1905 (Olivier Raveux) ; Les savonneries de Nyons au XVIIe siècle (Alexandre Vernin) ; La bergerie impériale d'Arles et l'introduction des mérinos en Provence (Eric Teyssier) ; Augustin Fabre collaborateur involontaire de l'« Histoire de la Révolution » de Charles Lourde ? (Régis Bertrand) ; Helladius fut-il évêque d'Arles ? Quelques réflexions sur la lettre "Ignotus quidem tibi facie" de Prosper d'Aquitaine à Augustin (Paul André Jacob).

Provence historique - Collectif.

Les usages politiques des conflits urbains (France méridionale - Italie, XVe-XIXe siècles).

Marseille, Fédération historique de Provence, 2000, in-8°, 142 pp, une carte, broché, bon état (Provence historique, tome L, fascicule 202)

Violences et pouvoirs dans l'espace italien, XVe-XVIe siècles (Wolfgang Kaiser et Olivier Rouchon) ; Réformes municipales et luttes politiques à Marseille au tournant du XVe au XVIe siècle (Christian Maurel) ; Les pratiques politiques à Marseille au milieu du XVIIe siècle (Monique Cubells) ; Conflictualité urbaine et mise en visibilité des femmes dans l'espace politique provençal et comtadin de l'Ancien Régime à la Révolution française (Martine Lapied) ; Résonances urbaines des conflits de pêche en Provence, XVIIe-XIXe siècles (Gilbert Buti) ; Les émeutes de Santa Giulia à Livourne. Conflits locaux et résistance au despotisme éclairé dans l'Italie de la fin du XVIIIe siècle (Samuel Fettah) ; Un discours en provençal à Gardanne (Bouches-du-Rhône) pendant la période révolutionnaire (Régis Bertrand) ; La lutte contre l'insurrection de décembre 1851 : un titre à la Légion d'honneur ? L'exemple vauclusien (Pierre Simoni).

Provence historique - Collectif.

Légendes et récit de l'histoire.

Marseille, Fédération historique de Provence, 2000, in-8°, 155 pp, 8 illustrations dans le texte, broché, bon état (Provence historique, tome XLIX, fascicule 198)

La construction d'un récit hagiographique : l'exemple de Saint Aigulphe (Delphine Planavergne) ; Légende, histoire et commémoration : autour du IVe centenaire de l'édit de Nantes (Céline Borello) ; Le légendaire provençal de Gaspard de Besse (Caroline Jouval) ; Alfred Roux : un déserteur cévenol de la Première Guerre mondiale entre histoire, légende et littérature (Pierre Laurence) ; Le légendaire "Sarrasin". A propos des enquêtes inédites de Charles Jostein dans les Alpes et le Dauphiné (Karine-Larissa Basset) ; Mistral et les revenants : sur une anecdote de 'Memori e raconte' (Régis Bertrand).

Provence historique - Collectif.

Mélanges.

Marseille, Fédération historique de Provence, 2000, in-8°, 118 pp, 14 illustrations, broché, bon état (Provence historique, tome L, fascicule 199)

Une oeuvre de Jean Guiramand retrouvée au Musée Granet d'Aix-en-Provence : le portail de la chapelle Saint-Yves de Notre-Dame de Consolation, 1518-1542 (Christine Gallissot-Ortuno) ; Les jardins d'Aix aux XVIIe et XVIIIe siècle : l'exemple du quartier Mazarin (Mireille Nys) ; La Provence dans les récits de deux voyageurs allemands, XVIIe - XIXe siècles (Josef Smets) ; La Sainte Baume de la Révolution au retour des dominicains (Augustin Laffray) ; Les policiers marseillais et le Front populaire (Simon Kitson).

Provence historique - Collectif.

Prix-faits, archives et patrimoine.

Marseille, Fédération historique de Provence, 2001, in-8°, 116 pp, 25 illustrations, broché, bon état (Provence historique, tome LI, fascicule 203)

Dessins et prix-faits à Marseille et à Aix, 1685-1785 (Emilie Riffidal-Motte) ; Le « portraict » d'une poupe de galère, Marseille 1543 (Philippe Rigaud) ; Architecture et urbanisme à Aix-en-Provence à l'époque classique. Les hôtels de Lacépède et de Michaelis du Bignosc (Jean Boyer) ; Paroisse et pénitents au Revest-les-Eaux : l'espace religieux remodelé, 1673-1681 (Geneviève Bresc-Bautier) ; Un lieu de mémoire, le 25 de la rue Thubaneau à Marseille (Georges Reynaud et Régis Bertrand) ; Le commerce de la statuaire de marbre entre Gênes et la Provence : mécénat et dévotion à l'âge baroque (Francesca Fabbri) ; Illusions et jeux d'optique dans la peinture aixoise des XVIIe et XVIIIe siècles (Pascal Julien).

Provence historique - Collectif.

Soigner et protéger en Provence du Moyen Age à nous jours (1).

Marseille, Fédération historique de Provence, 2005, in-8°, 156 pp, 8 figures, plans et photos, broché, bon état (Provence historique, tome LV, fascicule 221)

Les bâtiments de l'Hôtel-Dieu de Marseille, XVIe-XIXe siècle (Francine Valette et Régis Bertrand) ; Jacques de la roque et son hôpital. Vie quotidienne des malades pendant leur séjour (Maud Payan) ; L'hôpital de Saint-Etienne-les-Orgues (Gisèle Roche-Galopini) ; Montperrin. De l'asile d'aliénés à l'hôpital psychiatrique, 1909-1939 (Myriam Dakhlaoui) ; Les transformations de la médecine gratuite dans les Alpes-Maritimes, 1862-1909 (Emilie Didier) ; L'Exposition de grossesse en Provence orientale au XVIIIe siècle : entre prévention de l'abandon d'enfant et répression de l'infanticide (Marie-José Benedetti) ; Marins provençaux et scorbut. Vaincre la « peste de mer » à Toulon au XVIIIe siècle (Gilbert Buti) ; La découverte d'un risque sanitaire lié à l'alimentation: fièvre typhoïde et consommation de coquillages en Méditerranée du milieu du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale (Daniel Faget).

REBOUL (Robert).

Biographie et bibliographie de l'arrondissement de Grasse.

Marseille, Laffitte Reprints, 1978, in-8°, 335 pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre carmin, titres dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 300 exemplaires seulement de l'édition de Grasse, 1887.

"Ce travail contient : les hommes remarquables et les auteurs nés dans l'arrondissement de Grasse ; ceux qui y sont étrangers par leur naissance, mais qui y ont vécu ou occupé des dignités, et la description de leurs ouvrages. Présenté sous la forme alphabétique des localités, on trouvera sous chaque nom géographique, les sujets qui l'intéressent." (Avant-propos)

REMACLE (André).

T'occupe pas, tu creuses. Chronique de Fos.

P., Editeurs Français Réunis, 1979, in-8°, 222-(6) pp, broché, jaquette illustrée, bon état.

Aux confins de la Crau et de de la Camargue, une aventure du XXe siècle... Miracle ou mirage ? Des milliers d'hommes, venus de partout, ont partagé cette aventure dans les conditions les plus invraisemblables. Ils sont présents dans cette suite de récits qui disent l'histoire de Fos vécue par les travailleurs de la Construction. Un livre étonnant, détonnant et authentique !

REVAL (Gabrielle).

La Côte d'Azur.

Grenoble, P., Arthaud, 1938, gr. in-8° carré, 200 pp, 175 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, index, broché, couv. rempliée illustrée par G.-A. Mossa, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

"Beau pays parmi « les beaux pays », la Côte d'Azur devait tenter un éditeur d'art comme Arthaud. Mais il était difficile de trouver pour le décrire un auteur suffisamment courageux. Il y a réussi. Mme Gabrielle Réval, qui a déjà un beau passé littéraire, a encore le mérite d'habiter une partie de l'année un des plus beaux coins de la Côte. C'est avec amour qu'elle a su décrire les enchantements des villes, du littoral, des montagnes, qu'elle nous promène des ruelles de Nice aux pinèdes de Juan-les-Pins, des gorges du Loup aux escarpements des îles d'Hyères, des stalles de Saint-Maximin aux jardins embaumés de Grasse." (Revue d'histoire de la pharmacie, 1934)

Revue Le Souvenir Napoléonien.

Napoléon et la Provence, 1ère partie (dir. Guy Godlewski). Le Souvenir Napoléonien n° 260.

Société d'Histoire Napoléonienne, 1971, in-4°, 32 pp, 18 gravures, broché, bon état

Bonaparte au siège de Toulon (Raoul Brunon), Bonaparte à Nice (Charles Pomaret), Désirée Clary (Guy Godlewski), etc.

RIBBE (Charles de).

Une famille au XVIe siècle, d'après des documents originaux.

Tours, Alfred Mame, 1879, in-12, 220 pp, troisième édition complétement refondue et très augmentée, broché, bon état

Sur la famille du Laurens au XVIe siècle, à Arles en Provence (Saffroy III, 43741). — Edition du manuscrit 843 de la Bibliothèque publique d'Aix, daté de 1631 et intitulé : "Généalogie de Messieurs du Laurens, descrite par moy Jeanne du Laurens, veufve à M. Gleyse, & couchée nayvement en ces termes." En 1635, quatre ans et demi après la rédaction de ses souvenirs de famille, Jeanne du Laurens mourut à l'âge de 72 ans. Elle était née à Arles le 1er mai 1563. En 1631, alors âgée de soixante-huit ans, Jeanne du Laurens entreprit de rédiger le manuscrit relatant l’histoire de sa famille, publié seulement en 1866 par Charles de Ribbes sous le titre “Une famille au XVIe siècle”. Ce livre de raison est unique par sa naïveté et son authenticité et ces mémoires très significatifs sur la société arlésienne du XVIe siècle.

RICARD (Georges).

Marseille-sur-Fos ou la conquête de l'Ouest. Histoire du commerce et de l'industrie de Marseille, XIXe-XXe siècles. Tome III.

Marseille, Chambre de Commerce et d'Industrie, 1989, gr. in-8°, 300 pp, 52 photos et cartes, nombreux tableaux, annexes, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état

L'histoire et le bilan de l'expansion du port de Marseille vers le golfe de Fos de 1974 à 1989. — "George Ricard, l'ancien Secrétaire Général de la Chambre de Commerce, nous relate l'histoire de cette grande idée marseillaise et de ce grand aménagement national que fut Fos-sur-Mer. Avec compétence, mais aussi avec distance et mesure, l'auteur nous explique les étapes, les réussites, les erreurs du nouvel avatar du port de Marseille. L'ouvrage qu'il faut lire à tête reposée, est le meilleur qu'on puisse trouver sur ce thème si brûlant." (B. Barbier, Méditerranée, 1991)

ROBICHON (Jacques).

Le Débarquement de Provence. 15 août 1944.

Laffont, 1962, gr. in-8°, 373 pp, 32 pl. de photos et 5 cartes hors texte, sources, index, reliure demi-chagrin vermillon, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état (Coll. Ce jour-là). Bel exemplaire

15 août 1944 : soixante-dix jours après le jour J en Normandie, les plages de Provence sont en flammes. Aux côtés des Alliés, des soldats français font irruption sur le rivage, libérant leur propre sol, s'emparant de Toulon et de Marseille pour remonter la vallée du Rhône à la rencontre des divisions débarquées dans la Manche. Le débarquement de Provence, complémentaire de celui du 6 juin, répondait à un but précis : enfermer dans une solide tenaille le plus grand nombre possible d'Allemands en France, avant la ruée des armées d'Eisenhower en direction de l'Allemagne. Par une chaude et brumeuse journée d'été, 100 000 Américains, Français, Canadiens et Anglais abordèrent la côte de Provence, à Cavalaire, Sainte-Maxime et Saint-Raphaël, pour allumer aux flancs des collines des Maures et de l'Esterel cette guerre sous les pins, dans un décor où précisément on ne l'imagine pas : les palmiers se balançant dans le ciel bleu d'août dans l'intarissable grésillement de milliers de cigales. Comme dans Jour en Afrique et Le Corps expéditionnaire français en Italie, Jacques Robichon fait revivre les événements du 15 août 1944 par le maximum d'acteurs et de témoins, soldats et marins alliés, généraux et combattants allemands, civils et résistants français du Jour J-Provence. Tour à tour, le lecteur pénètre dans les coulisses de la conférence de Téhéran, au QG d'Hitler en Prusse-Orientale, chez le général Wiese à Avignon, à l'état-major de la 19e armée allemande. Il se trouve à bord du SG-21 qui, le premier, signala l'armada alliée au large de Saint-Tropez, et saute avec les parachutistes du général Frederick autour de Draguignan ; il participe à l'assaut de la falaise du cap Nègre avec les commandos d'Afrique, ainsi qu'à la sanglante odyssée du Groupe naval d'assaut français près du Trayas, et aux combats des îles d'Hyères, précédant de quelques heures les débarquement à Cavalaire et à Pampelonne, à la Nartelle et à Val d'Esquières, au Dramont et à Anthéor, tandis qu'à deux cents kilomètres de là se déroule la dramatique course contre la montre des chars de la 11e Panzer pour traverser le Rhône. Jacques Robichon retrace l'émouvante arrivée des divisions françaises du général de Lattre de Tassigny sur le sol natal, la capitulation de l'amiral Ruhfus à Toulon et celle du général Schaefer à Marseille, la rencontre historique du 12 septembre 1944, près de Dijon, des premiers soldats alliés venus de Normandie et de Provence, ainsi que bien d'autres épisodes, histoires de mort, d'amour et d'héroïsme.

ROULAND (Norbert).

Le Conseil municipal marseillais et sa politique de la IIe à la IIIe République, 1848-1875. (Thèse).

Aix-en-Provence, Edisud, 1974, gr. in-8°, 408 pp, tableaux et schémas, sources, biblio, broché, bon état

"A partir des délibérations des conseils municipaux marseillais de 1848 à 1875, N. R. analyse le pouvoir des édiles au niveau à la fois des rapports entre la population marseillaise et ses représentants et à celui des liens entre la politique municipale et la politique du pouvoir central. Distinguant les périodes de crise – révolution de 1848, Commune – des périodes « normales », N. R. montre que les fluctuations du pouvoir exercé par les édiles marseillaises dépendent très largement de la cohésion du pouvoir central : la force ou même seulement la stabilité de ce dernier limitent efficacement les aspirations constantes à la décentralisation politique de la population de Marseille. Bien que consacrée à la fin du 19e siècle, cette analyse qui s'appuie sur une documentation très riche constitue une référence importante pour non seulement les historiens mais aussi pour ceux qu'intéresse l'étude des rapports qu'entretiennent actuellement les collectivités locales et l'Etat." (Revue française de science politique, 1977)

SEIGNOLLE (Claude).

Le Folklore de la Provence.

Maisonneuve et Larose, 1980, gr. in-8°, 435 pp, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Contributions au folklore des provinces de France, 7)

"Il suffit de lire le véritable mémorial construit par Claude Seignolle au folklore de Provence pour découvrir l’épaisseur, presque impénétrable, de l’âme provençale, la complexité de ses traditions, les significations mystérieuses de ses fêtes et de ses rites. Et la Provence devient alors l’une de ces terres du Sud, chargées d’histoire, où la mythologie s’enracine dans la culture populaire. Le mérite de Claude Seignolle, c’est d’avoir, avec la minutie d’un archiviste collectionneur, la passion d’un entomologiste et l’humanité d’un homme fraternel, proche des Provençaux, amoureux de leur mode de vie et de leur paysage, relevé et ordonné, autour des principaux moments de la vie, – de la naissance à la mort –, les gestes, les paroles, les cérémonies, les croyances, les peurs et les joies qui constituent Le Folklore de la Provence. Et à lire Seignolle, on saisit mieux pourquoi de Mistral à Daudet, de Pagnol à Giono, la Provence a été la terre nourricière de tant d’écrivains. L’humus de leurs œuvres est là, dans cette histoire pétrie dans la pâte humaine qu’est le folklore." (Max Gallo)

SIGALAS (Pierre-André).

La vie à Grasse en 1650.

Grasse, Arts et Lettres, 1964, in-8°, 157-(4) pp, 4 pl. hors texte, notes, biblio, broché, bon état

"Un ouvrage axé sur les aspects économiques, que M. Sigalas, juge au Tribunal de Grande instance de Grasse, a consacré à la vie dans sa ville au milieu du XVIIe siècle. Il a assis son étude sur d'abondants dépouillements d'archives : archives notariales, fonds de l'évêché et du chapitre de Grasse aux Archives des Alpes-Maritimes, fonds des Archives municipales de Grasse, Archives nationales, Archives des Bouches-du-Rhône, et trois fonds d'archives privées. C'est dire que le tableau qu'il trace de l'activité économique et de la vie sociale à Grasse « en 1650 » est d'une précision et d'une sûreté remarquables, apportant la preuve de tout ce qu'une judicieuse exploitation des sources archivistiques peut permettre dans ce domaine." (La Gazette des archives, 1974) — "Des sources si riches de la petite ville de Grasse, M. Sigalas a tiré un petit livre alerte, que la comparaison avec d'autres travaux (ainsi que ceux de M. Goubert) rend souvent suggestif. Il y étudie successivement : la population (société et démographie), le travail et la production, les richesses. Il remarque en particulier le recours constant et général au crédit, et, constatant qu'il s'accompagne d'un intense effort de thésaurisation, conclut qu'il n'y faut pas voir le signe de la rareté de la monnaie. En bref, une étude fort intéressante. L'ouvrage est joliment illustré, mais on eût souhaité un plan de la ville." (Philippe Wolff, Annales du Midi, 1965)

TEISSIER (Léon).

La Grande Dot Provençale. (Dante, Purgatoire, 20-61).

Bordeaux, Edition de la Revue Méridionale, 1923 gr. in-8°, 87-(5) pp, tables systématiques des noms cités, broché, bon état. Peu courant

Le voyage de Dante en France. – Dante et nos théologiens. – Dante et les troubadours. – Quelques pages d'histoire d'après Dante. — "Le grand Poète y est étudié avec un soin et une sagacité rares par rapport à ce qu'il pense et écrit du Midi. C'est de la quintessence d'histoire et de littérature, et ce travail est attrayant au possible. C'est une importante contribution à la critique historique et littéraire. Tous ceux que l'altissime poète captive, tous ceux qui cherchent dans son oeuvre géniale les traces de l'influence qu'exerça sur lui notre Midi, féliciteront Léon Teissier comme il le mérite et applaudiront au succès que ne manquera pas d'obtenir son livre dans les milieux de haute culture latine." (Frédéric Mistral neveu, dans l'Eclair, 1923)

TREMAUD (Hélène).

Les Joutes provençales.

P., Maisonneuve et Larose, 1970, gr. in-8°, 38 pp, 10 photos sur 4 planches hors texte, 5 croquis dans le texte, broché, bon état

Aire de repartition ; Organisation des sociétés ; Techniques ; Tournois ; Historique sommaire. — Etude extraite de « Arts et Traditions Populaires », année 18, n° 4 (1970). L'auteur était Conservateur au Musée des arts et traditions populaires.