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ANCIEN (Bernard).

Le Château et la seigneurie de Septmonts.

Chauny (Aisne), Imp. A. Baticle, 1966, in-8°, 28 pp, une illustration et un plan, une photo et un plan dépliant hors texte, broché, bon état

dans le tome XI (1965) des “Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne” (220 pp). – On trouve également dans ce volume les études suivantes : Situation économique de l'Aisne en l'An IX (1801-1802), par Th. Collart (15 pp) ; La geste des Roucy en Espagne, par S. Martinet (16 pp, illustrations) ; La Fontaine, apôtre de Quinquina en France au XVIIe siècle, par Roger Deruelle (9 pp) ; Thomas-Jean-Nicolas Vasse Saint-Ouen, ancien magistrat de la Révolution, député de Château-Thierry (1797-1800), par André Lorion (12 pp) ; La Fête-Dieu, Jacques de Troyes et l'école théologique de Laon, par S. Martinet (12 pp) ; Un abbé de Vauclair responsable de la Journée du guichet, par A. Dimier (4 pp) ; Le martyre des villages du Chemin des Dames, par R. Trochon de Lorière (11 pp) ; Histoire du prieuré Saint-Marcoul de Corbeny et de la guérison des Ecrouelles, par G. Dumas (9 pp) ; Le château de Bohain, par M. Briatte (19 pp) ; Jules Léandre Papillon (1844-1864), archéologue et lithographe vervinois, par Pierre Sautal (7 pp) ; Le jeu d'arc à Villers-Cotterêts, par Eugène Toupet (7 pp, une planche h.t.) ; La vie au château de Villers-Cotterêts à la fin du XVIIIe siècle, par M. Buffenoir (22 pp) ; L'exposition sur Villers-Cotterêts à la fin du XVIIIe siècle, par A. Moreau-Néret (6 pp) ; Quelques assiettes anciennes provenant du château de Villers-Cotterêts, par M. Frossard (2 pages + 2 photos h.t.) ; Les fouilles mérovingiennes de Louatre, par B. Madelenat (8 pp, avec figures).

BOREL d'HAUTERIVE (A.).

Armorial d'Artois et de Picardie. Généralités d'Amiens. Recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV, 1696-1710.

Marseille, Laffitte Reprints, 1981, gr. in-8°, viii-470 pp, armoiries en frontispice, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. de l'édition de Paris, 1866

1ère Partie : Armorial d'Artois et de Picardie. 2ème Partie : Nobiliaire de Flandre et d'Artois

CAIX de SAINT-AYMOUR (Vicomte Amédée de).

Notes et documents pour servir à l'histoire d'une famille picarde au Moyen-Age (XIe-XVIe siècles). La Maison de Caix, rameau mâle des Boves-Coucy.

P., Honoré Champion, 1895, gr. in-8°, viii-252-vi-ccxxxviii-83 pp, un tableau généalogique dépliant hors texte, qqs gravures dans le texte, index, broché, dos abîmé recollé, état correct (Saffroy III, 37737)

Collectif.

Paroles glanées dans nos campagnes. Récit à plusieurs voix en Picardie, 1930-1980.

Reflets Terre Oise, 2002, in-4°, 271 pp, préface de Michel Souplet, nombreuses illustrations et photos en noir et en couleurs, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état

Ces souvenirs et anecdotes d'hommes et de femmes picards, agrémentés de photographies et d'aquarelles, racontent un demi siècle d'histoire rurale en Picardie.

CURY (Marcel) et Georges RAILLIET.

Glossaire d'Archon, Rozoy-sur-Serre et Parfondeval (Aisne).

Amiens, Musée de Picardie, 1965, gr. in-8°, 105 pp, une carte dépliante hors texte, broché, bon état

"Important glossaire d'une région qui n'avait pas encore retenu l'attention des dialectologues. Le livre contient, au surplus, d'intéressantes considérations touchant aux causes de la disparition du vocabulaire rural (pp. 9-14) ainsi qu'à l'évolution actuelle de leur parler (pp. 14-15) ; cf. aussi la petite bibliographie de travaux folkloristiques de Georges Railliet à la p. 12." (Wartburg, Bibliographie des dictionnaires patois galloromans, 1550-1967)

DAVID (Edouard).

Mahiette ou ch'chef-d'oeuvre de ch'l'entailleux. Poème en vers Picards en en 26 chants. Préface de Robert Mallet, traduction de Maurice et Michel Crampon.

Amiens, Musée de Picardie, 1969, in-4°, 178 pp, texte en picard avec traduction française en regard, 14 illustrations originales hors texte de Xavier Caba, lexique, broché, jaquette illustrée, bon état

DOYEN (C.-L.).

Histoire de la ville de Beauvais, depuis le 14e siècle, pour faire suite à l'Histoire politique, morale et religieuse, de M. E. de La Fontaine.

Beauvais, Moisand, Libraire-Editeur, 1842, 2 vol. in-8°, xcvi-299 et 496 pp, 3 planches lithographiées (sur 4, il manque une gravure au tome II) et un plan dépliant hors texte, brochés, couv. imprimées, dos recollés, bon état. Peu courant

"... Le titre que nous avons adopté, indique clairement notre sujet. C'est l'histoire de la ville et non pas celle du diocèse ou de la province, que nous avons voulu écrire. Notre but principal a été d'exposer les destinées de la commune de Beauvais, une des plus célèbres de l'ancienne France. L'histoire purement ecclésiastique n'a eu pour nous qu'un intérêt secondaire ; nous y avons bien fait quelques excursions, chose inévitable en parlant d'une localité où les corps religieux furent autrefois dépositaires d'un si grand pouvoir temporel ; mais nous ne l'avons fait qu'autant que l'exigeait l'histoire politique : de même nous ne nous sommes occupés d'histoire générale que pour expliquer ou lier entr'eux les évènemens locaux. Nous avons adopté trois grandes divisions : 1) Beauvais au moyen âge depuis 1300 (point de départ que nous assignait le terme des travaux de M. de La Fontaine) jusqu'en 1600 (période avec laquelle finit l'histoire active de nos anciennes villes) ; 2) Beauvais depuis 1600 jusqu'en 1789 ; 3) Beauvais pendant la Révolution. Nous avons placé en tête de la première époque une introduction réunissant les notions historiques et les textes que nous avons cru le plus propre à jeter quelque jour sur l'état intérieur de la ville, au moyen âge, sur son organisation sociale et politique, ses institutions, ses mœurs. La deuxième époque commence aussi par un tableau du même genre. Dans la troisième, pour laquelle nous avons pu profiter, outre les documens écrits des souvenirs et des conversations de quelques témoins oculaires des évènemens que nous avions à raconter, l'esquisse des institutions se mêle à l'histoire des faits. A la fin de chaque siècle, une section spéciale est consacrée aux monuments. L'ouvrage se termine par un chapitre complémentaire sur l état des sciences des lettres des arts du commerce et de l'industrie depuis le seizième siècle et sur les hommes remarquables que la ville a vu naître pendant cette époque..." (avant-propos)

FOSSIER (Robert)(dir.).

Histoire de la Picardie.

Toulouse, Privat, 1974 gr. in-8° carré, 458 pp, 18 pl. de gravures et photos hors texte, 46 cartes et illustrations dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, sans la jaquette, remplacée par une photocopie en couleurs, bon état (Coll. Univers de la France et des pays francophones)

Par Roger Agache, Pierre Deyon, A. Fiette, Robert Fossier, Pierre Gerbod, J. Godard. — "La collection « Univers de la France » s'est assigné comme tâche de renouveler les histoires provinciales dont il avait paru plusieurs séries avant la dernière guerre. Son propos est certainement d'atteindre tout le public cultivé d'une région quelconque par un récit dépourvu d'érudition critique comme d'abusifs détails ; mais aussi d'insérer dans un ouvrage de prime abord aisé des mises au point que l'on confierait aux membres d'une équipe d'historiens ou de géographes de profession, ainsi en mesure de traiter les sujets qu'ils connaissent le mieux. (...) Les « temps forts » de cette histoire ne sont pas toujours sensibles aux hommes du XXe siècle, volontiers convaincus de l'excellence de leur temps ; et le Picard d'aujourd'hui devra donc se rappeler ou apprendre que les grands moments de son histoire, les siècles où son pays a agi et non subi, sont la protohistoire, les siècles gallo-romains, le moyen âge central et l'époque de Louis XIV ; ni la Guerre de Cent ans, ni la Ligue, ni les chemins de fer ou les moissonneuses du XIXe siècle, moins encore les deux sanglants conflits du XXe siècle, ne sauraient prévaloir à rencontre..." (Robert Fossier)

FRUIT (Jean-Pierre).

Vexin normand ou Vexin parisien ? Contribution à l'étude géographique de l'espace rural. (Thèse).

PUF, 1974, gr. in-8° carré, 230 pp, 8 pl. de photos hors texte, 55 cartes dans le texte, une carte dépliante en couleurs in fine, 5 graphiques et 22 tableaux, sources, broché, jaquette illustrée (lég. piquée), bon état

Depuis des siècles, le cours de l'Epte marque la limite entre la Normandie et l'Ile-de-France. Actuellement encore, la rivière est frontière départementale et régionale. Quelle est pour les hommes d'aujourd'hui le sens de cette limite ? Le Vexin entre l'Epte et l'Andelle mérite-t-il son qualificatif de "normand" ? — "Cette thèse de troisième cycle de géographie apporte une quantité non négligeable d'informations, sous une forme claire et expressive ; elle est sans aucun doute le résultat de recherches d'une ampleur considérable. Le champ d'étude couvre en effet le groupe de régions agricoles INSEE dit Vexin normand, soit une centaine de communes situées au nord de la Seine et à l'ouest de l'Epte entre Gisors et Les Andelys." (Bernard Kayser, Etudes rurales, 1977)

HAMON (Maurice) et Dominique PERRIN.

Au coeur du XVIIIe siècle industriel. Condition ouvrière et tradition villageoise à Saint-Gobain.

Editions P.A.U., 1993, fort gr. in-8°, 759 pp, 8 planches de gravures hors texte, cartes, tableaux, biblio, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état (Prix Georges Goyau de l'Académie française 1994)

La naissance et le développement de la Manufacture royale des Glaces, dans le village picard de Saint-Gobain. Les études historiques du monde rural sous l'Ancien régime abondent, mais il en va tout autrement du monde industriel ou plutôt préindustriel. Difficultés d'obtenir des sources, nombre limité des projets industriels, utilisation erronée du modèle anglais ; les raisons en sont multiples. C'est tout l'intérêt de l’ouvrage de Maurice Hamon et Dominique Perrin que de nous livrer une vision résolument nouvelle de la France industrielle d'Ancien Régime. — "Cet ouvrage sur La Manufacture royale des Glaces de Saint-Gobain n'a pas l'ambition de faire l'histoire de l'entreprise, mais plutôt de replacer la manufacture et la vie de ses ouvriers dans leur environnement villageois et dans les conditions du développement de la grande industrie au 18e siècle. Le site de Saint-Gobain montre à quel point la dispersion géographique réelle des entreprises industrielles pouvait à l'époque recouvrir des concentrations caractéristiques : dans un village crédité de moins de 500 feux en 1788, la manufacture aurait employé jusqu'à 2000 ouvriers internes ou externes dans les années 80. Étude d'histoire sociale, le livre montre comment l'implantation au village de cette nouvelle entité, a transformé la vie et les mentalités, imposant sa logique, son pouvoir et ses privilèges. Cette histoire vivante s'appuie sur une documentation qui ne se limite pas aux archives déjà fort riches de l'entreprise, mais s'étend aux fonds locaux de l'état-civil, aux archives régionales de l'administration et de la justice." (Raymonde Monnier, Dix-Huitième Siècle)

LEBLOND (Victor).

L'Art et les artistes en Ile-de-France au XVIe siècle (Beauvais & Beauvaisis), d'après les minutes notariales.

P., Champion et Beauvais, Impr. départementale de l'Oise, 1921, gr. in-8°, 352 pp, 7 pl. en phototypies et 80 marques, signatures et monogrammes hors texte, broché, bon état

"Sous ce titre, L'art et les artistes en Ile-de-France au XVIe siècle, M. V. Leblond a publié une série de documents concernant les manifestations artistiques dans le Beauvaisis de 1547 à 1595, notamment les marchés conclus pour toute œuvre d’art, pour les constructions et décoration d'églises où d’habitations privées. Ces textes sont extraits de minutes notariales qui demeurent, on le sait, une des sources les plus précieuses de l’histoire locale. Ils nous révèlent l'intensité de la vie artistique dans. ce coin de l‘Ile de France et la publication en est faite avec beaucoup de méthode et de soin. M. V. Leblond a reproduit toutes les marques, signatures et monogrammes qu'il a pu rassembler et enrichi son intéressant volume de sept phototypies qui en augmentent la valeur artistique et documentaire." (Combes de Patris, Revue des Questions historiques, 1922)

LECAT (Marguerite).

Quand les laboureurs «courtisaient» la terre.

France-Empire, 1984, in-8°, 206 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Si 1900 m'était conté)

Mémoires : une petite fille habillée en garçon vit au début du XXe siècle dans une grande ferme isolée, située au sommet d'une falaise dominant l'embouchure de la Canche. Orpheline de mère, elle est élevée par son père et son oncle, et aussi par les domestiques de l'exploitation qui lui inculquent l'amour de la nature. A l'âge où les petites filles de son époque dorlotent des poupées, Marguerite apprend à traire les vaches, à régler une charrue, à affuter une lame, à aider au ferrage des chevaux... Un émouvant témoignage sur un milieu agricole disparu...

LOUANDRE (François-César).

Histoire du Comté de Ponthieu. Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789.

Cressé, Editions des Régionalismes, 2011, gr. in-8°, 253 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état

Constamment rééditée, et sans cesse améliorée entre 1834 et 1883, l'Histoire d'Abbeville de François-César Louandre dont le premier tome relate l'histoire du comté de Ponthieu, est le classique par excellence de la monographie régionale de cette portion bien spécifique du territoire de la Picardie. Des origines à la réunion définitive à la Couronne de France, toute l'histoire mouvementée du comté de Ponthieu et de sa capitale s'y trouve décrite minutieusement : fief héréditaire dès le VIIIe siècle, le comté de Ponthieu, après être passé successivement dans les maisons d'Alençon, de Castille, est cédé à l'Angleterre par le traité de Brétigny. Pour peu de temps, puisqu'il est reconquis dès 1369. Cédé un temps aux ducs de Bourgogne, il fait définitivement retour à la couronne sous Louis XI. — François-César Louandre (1786-1862), membre actif des sociétés savantes, conservateur des archives municipales puis bibliothécaire de la ville d'Abbeville, correspondant du Ministère pour les travaux historiques, s'est inlassablement consacré à la connaissance historique d'Abbeville et du Ponthieu.

MARCQ (Michel) et Jean-Paul VISSE.

Enfin libres ! Le Nord-Pas-de-Calais, septembre 44-mai 45.

Lille, La Voix du Nord, 1994, gr. in-8°, 265 pp, préface de Maurice Schumann, 137 photos, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Septembre 1944. Sur les talons de l'armée allemande aux abois, les Alliés traversent le Nord Pas-de-Calais en bourrasque. Ce livre fait appel à de nombreux témoignages et documents d'archives.

MARTIN (Henri) et Paul-L. JACOB.

Histoire de Soissons, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours.

P., Office d'édition du livre d'histoire, 1996, fort in-8°, (2)-510-665-76-(1) pp, broché, couv. illustrée, bon état. Tirage limité

Réimpression en un fort volume des 2 tomes de l'édition de Soissons, Arnould, Paris, Sylvestre, 1837. Les auteurs retracent l'histoire de Soissons en s'appuyant sur des ouvrages mais aussi sur la tradition orale et l'archéologie. Le premier volume traitant de la période comprise entre le IVe siècle avant Jésus-Christ et l'an 1141 a été composé par Henri Martin. Paul L. Jacob a rédigé le second volume, qui retrace l'histoire de la ville entre 1141 et 1789. L'appendice situé à la fin du deuxième volume est de Henri Martin. — "On ne peut dissocier l'histoire de la France de celle de Soissons. Dans l'antiquité, le palais fortifié était situé à l'ouest de la ville : des fouilles ont révélé des statues, des tronçons de colonnes antiques, des marbres et des monnaies datant des premiers Romains. Dès le IIIe siècle, l'histoire s'accélère : le martyre des chrétiens Crépin et Crépiniens engendre la construction de nombreux monuments religieux. On connaît l'épopée de Clovis, son baptême avec 3 000 guerriers le 25 décembre 496. Jusqu'en 507, date à laquelle Clovis transféra la capitale à Paris, place plus centrale pour son royaume, Soissons demeura la ville royale des Francs. Les auteurs nous guident autour des remparts (au IXe siècle Bérald construit une porte et fonde la troisième enceinte pour remplacer les fortifications romaines), des châteaux, des églises et de l'abbaye. On assiste à la fondation de la commune entre 1116 et 1126, puis à sa reconstitution en 1341, après l'époque de la prévôté, au théâtre des guerres et de leurs atrocités, aux ravages de la peste noire (1348-1350), aux Jacqueries (1359), aux dévastations des Aventuriers (1521)... Mais l'histoire de Soissons se teinte aussi de miracles, de légendes (« entre Vaux et Berny, sont les trésors du roi Henri », disait un proverbe local), ou des souvenirs des enfants qu'étaient alors les jeunes rois de France partant pour le sacre à Reims (en octobre 1722, le jeune Louis XV marqua son passage par le déclenchement ludique de l'alarme du feu dans toute la ville). Les auteurs ont parfaitement réussi à remonter le temps, et l'histoire de Soissons et du Soissonnais apparaît avec précision, dans ce précieux ouvrage de référence, à nouveau à la disposition de tous les amoureux du passé." (Virginia Beaufils)

PIERRARD (Pierre).

La Vie quotidienne dans le Nord au XIXe siècle. Artois, Flandre, Hainaut, Picardie.

Hachette, 1976, in-8°, 250 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"La région du Nord qui recouvre approximativement la Picardie, l’Artois, le Hainaut et la Flandre a connu, au XIXe siècle, une mutation économique sans précédent, avec ce qu’il est convenu d’appeler la première révolution industrielle : celle du charbon, de la machine à vapeur, du chemin de fer. Cependant, on ne peut dire que la vie quotidienne, pour la majorité des gens du Nord, soit alors fondamentalement bouleversée. Sans doute, la manufacture et la mine rompent avec les rythmes ancestraux, mais le travail à domicile reste largement pratiqué et dans les deux mille villages du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, la vie rurale se modifie peu. De plus, si l’économie s’emballe, elle n’entraîne pas la masse hors des limites de la pauvreté et si elle sécrète, tardivement, le « problème social », elle n’entame guère les mentalités. Riche ou misérable, la maison du Nord est toujours le refuge de familles nombreuses et accueillantes. La rue conserve son pittoresque. La civilisation, même marquée par un travail assujettissant, reste éminemment festive. Quant à la vie spirituelle, elle est comme autrefois le produit de l’indissociable alliance de la foi chrétienne et de la superstition, du goût de la vie et de la terreur de la mort." (4e de couverture) — "L'excellente collection consacrée par Hachette à la vie quotidienne vient de s'enrichir d'un volume traitant du Nord de la France pendant le XIXe siècle. Son auteur, Pierre Pierrard, avait déjà brossé, et fort bien, un tableau de la vie ouvrière à Lille sous le Second Empire dans une thèse publiée voici plus de dix ans. Dans le présent ouvrage, il évoque avec une chaleur communicative les "riches heures" de l'existence populaire dans les campagnes et les villes de la région du Nord comprenant en la circonstance les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme alors qu'intervient et se développe la première révolution industrielle. Rien n'échappe à l'érudition et à la perspicacité de P. Pierrard : les liens de la famille et la place de l'enfant, l'attrait de la maison, l'animation de la rue en temps ordinaire et lors des liesses collectives, les servitudes du travail à tous les niveaux sociaux, les loisirs au cabaret, les croyances associant la foi chrétienne et la superstition. Cet examen approfondi des mentalités d'hier par un historien particulièrement informé n'a pas seule valeur rétrospective ; il éclaire le présent dans une région marquée, plus que d'autres, par les pesanteurs sociologiques." (Firmin Lentacker, Hommes et Terres du Nord, 1977) — "Ce volume est probablement un de ceux qui apportent dans cette collection les renseignements les plus précis et les plus abondants sur l'histoire sociale d'une région qui, pendant longtemps, demeura la plus peuplée de France, le seul département du Nord dépassant encore celui de la Seine sous la Monarchie de Juillet. L'auteur a su aussi bien suivre les diverses étapes de la vie des hommes marquée, trop souvent dès l'origine, dans toutes les classes sociales, par une mortalité infantile aux chiffres hallucinants, que par un labeur acharné dans une am biance souvent pénible. Les nuances régionales ou locales sont soulignées avec soin, mettant fin aux généralisations abusives qui trop souvent d'hypothèses en généralisations hâtives, ont donné une fausse idée de l'infinie diversité de ces pays du Nord au sens large du terme. Et il y a plus que des nuances entre la Picardie et l'Artois, ou même dans la seule Flandre entre la plaine intérieure et le littoral. Même sur la côte, les différences sont sensibles entre les gens de Dunkerque et ceux de Boulogne. Le XIXe siècle est aussi celui où les progrès de l'industrie trans forment de façon spectaculaire une région longtemps demeurée vouée à l'agriculture et aux seules industries domestiques ou artisanales d'un textile traditionnel. L'essor des manufactures de coton, la crois sance vertigineuse du monde de la mine, gagnant des zones de plus en plus étendues des départements du Nord et du Pas-de-Calais firent de la région en quelques décennies, un des ensembles d'avant-garde de l'industrie française, avec tout ce que cela suppose de phénomènes d'adaptation des hommes aux nouvelles conditions de travail, et fait comprendre la place tenue dans la chronologie qui figure en fin de volume, par les étapes de cette évolution, de la création de la première filature moderne de coton à Esquermes, près de Lille en 1803 à l'introduction en 1878 de la moissonneuse-lieuse en Picardie, ou au sanglant premier mai de Fourmies en 1891. Une bibliographie complète ce volume qui rendra de réels services à tous ceux qu'intéressent les aspects sociaux de l'histoire de la France du XIXe siècle." (Jean Vidalenc, Revue d'histoire économique et sociale)

PIERRARD (Pierre).

La Vie quotidienne dans le Nord au XIXe siècle. Artois, Flandre, Hainaut, Picardie.

Hachette, 1987, in-8°, 250 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"La région du Nord qui recouvre approximativement la Picardie, l’Artois, le Hainaut et la Flandre a connu, au XIXe siècle, une mutation économique sans précédent, avec ce qu’il est convenu d’appeler la première révolution industrielle : celle du charbon, de la machine à vapeur, du chemin de fer. Cependant, on ne peut dire que la vie quotidienne, pour la majorité des gens du Nord, soit alors fondamentalement bouleversée. Sans doute, la manufacture et la mine rompent avec les rythmes ancestraux, mais le travail à domicile reste largement pratiqué et dans les deux mille villages du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, la vie rurale se modifie peu. De plus, si l’économie s’emballe, elle n’entraîne pas la masse hors des limites de la pauvreté et si elle sécrète, tardivement, le « problème social », elle n’entame guère les mentalités. Riche ou misérable, la maison du Nord est toujours le refuge de familles nombreuses et accueillantes. La rue conserve son pittoresque. La civilisation, même marquée par un travail assujettissant, reste éminemment festive. Quant à la vie spirituelle, elle est comme autrefois le produit de l’indissociable alliance de la foi chrétienne et de la superstition, du goût de la vie et de la terreur de la mort." (4e de couverture) — "L'excellente collection consacrée par Hachette à la vie quotidienne vient de s'enrichir d'un volume traitant du Nord de la France pendant le XIXe siècle. Son auteur, Pierre Pierrard, avait déjà brossé, et fort bien, un tableau de la vie ouvrière à Lille sous le Second Empire dans une thèse publiée voici plus de dix ans. Dans le présent ouvrage, il évoque avec une chaleur communicative les "riches heures" de l'existence populaire dans les campagnes et les villes de la région du Nord comprenant en la circonstance les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme alors qu'intervient et se développe la première révolution industrielle. Rien n'échappe à l'érudition et à la perspicacité de P. Pierrard : les liens de la famille et la place de l'enfant, l'attrait de la maison, l'animation de la rue en temps ordinaire et lors des liesses collectives, les servitudes du travail à tous les niveaux sociaux, les loisirs au cabaret, les croyances associant la foi chrétienne et la superstition. Cet examen approfondi des mentalités d'hier par un historien particulièrement informé n'a pas seule valeur rétrospective ; il éclaire le présent dans une région marquée, plus que d'autres, par les pesanteurs sociologiques." (Firmin Lentacker, Hommes et Terres du Nord, 1977) — "Ce volume est probablement un de ceux qui apportent dans cette collection les renseignements les plus précis et les plus abondants sur l'histoire sociale d'une région qui, pendant longtemps, demeura la plus peuplée de France, le seul département du Nord dépassant encore celui de la Seine sous la Monarchie de Juillet. L'auteur a su aussi bien suivre les diverses étapes de la vie des hommes marquée, trop souvent dès l'origine, dans toutes les classes sociales, par une mortalité infantile aux chiffres hallucinants, que par un labeur acharné dans une am biance souvent pénible. Les nuances régionales ou locales sont soulignées avec soin, mettant fin aux généralisations abusives qui trop souvent d'hypothèses en généralisations hâtives, ont donné une fausse idée de l'infinie diversité de ces pays du Nord au sens large du terme. Et il y a plus que des nuances entre la Picardie et l'Artois, ou même dans la seule Flandre entre la plaine intérieure et le littoral. Même sur la côte, les différences sont sensibles entre les gens de Dunkerque et ceux de Boulogne. Le XIXe siècle est aussi celui où les progrès de l'industrie trans forment de façon spectaculaire une région longtemps demeurée vouée à l'agriculture et aux seules industries domestiques ou artisanales d'un textile traditionnel. L'essor des manufactures de coton, la croissance vertigineuse du monde de la mine, gagnant des zones de plus en plus étendues des départements du Nord et du Pas-de-Calais firent de la région en quelques décennies, un des ensembles d'avant-garde de l'industrie française, avec tout ce que cela suppose de phénomènes d'adaptation des hommes aux nouvelles conditions de travail, et fait comprendre la place tenue dans la chronologie qui figure en fin de volume, par les étapes de cette évolution, de la création de la première filature moderne de coton à Esquermes, près de Lille en 1803 à l'introduction en 1878 de la moissonneuse-lieuse en Picardie, ou au sanglant premier mai de Fourmies en 1891. Une bibliographie complète ce volume qui rendra de réels services à tous ceux qu'intéressent les aspects sociaux de l'histoire de la France du XIXe siècle." (Jean Vidalenc, Revue d'histoire économique et sociale)

PLION (Albert).

L'instruction publique à Compiègne avant la Révolution. Histoire du collège de Compiègne, depuis son origine jusqu'en 1790.

Compiègne, Gustave Dumont, 1891, gr. in-8°, 334 pp, un plan dépliant hors texte, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs surlignés à froid et fleurons, couv. conservée, dos lég. passé, bonl état, envoi A.S. à Ernest Dupuy, Inspecteur Général de l'Instruction Publique.

RENET (Pierre-César).

Beauvais et le Beauvaisis dans les temps modernes. Epoque de Louis XI et de Charles le Téméraire (1461-1483). Siège de Beauvais. - Jeanne-Hachette.

Beauvais, Imprimerie Professionnelle, 1898, in-8°, 640 pp, 8 pl. de gravures hors texte, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. et dos conservés, bon état. Bel exemplaire. Rare

"Sans nul doute, M. l'abbé Renet, qui depuis si longtemps étudie les annales du Beauvaisis, était des mieux préparés et des plus qualifiés pour écrire ce livre. Il l'a fait avec une science indiscutable à laquelle je me plais à rendre un sincère hommage. Toutes les sources d'informations il les a connues, à toutes il a puisé copieusement, et je ne vois pas trop quelles pièces importantes on pourrait signaler qui n'aient pas été utilisées par lui. Il est donc certain que, des nombreux travaux publiés sur les relations de Louis XI avec la ville de Beauvais et sur le fameux siège de 1472, le sien est, à l'heure actuelle, le plus complet et le plus documenté. (.) Un livre écrit avec une très grande sincérité, une science très réelle et des informations très sûres et très nombreuses." (L.-H. Labande, Bibliothèque de l'école des chartes, 1900)

RÉMY (Gilbert Renault, dit le Colonel).

Histoires de Picardie, d'Artois, de Hainaut et de Flandre (Somme, Pas-de-Calais, Nord, Belgique).

Perrin, 1970, in-8°, 338 pp, 24 photos sur 16 pl. hors texte, 10 cartes, un fac-similé, reliure skivertex havane de l'éditeur, titres en blanc au 1er plat et au dos, bon état (« La Ligne de démarcation »)

Agé de trente-six ans, Gilbert Renault s’embarque le 18 juin 1940 à bord d’un chalutier qui, échappant de justesse à l’emprise de la Wehrmacht, le transporte de Lorient au Verdon, d’où un cargo suédois le conduit en Angleterre. Volontaire pour une mission secrète en France occupée, il quitte la Grande-Bretagne dès le 10 août, avec mission de surveiller les mouvements de l’ennemi tout le long de la côte atlantique. Le réseau qu’il crée sous le nom de Confrérie Notre-Dame couvre, dix-huit mois plus tard, l’ensemble de la France occupée et la Belgique. Sans cesse pourchassé par l’Abwehr et la Gestapo, celui qui est devenu « Rémy » devra à l’héroïsme de ses camarades qui, sous la torture, dans les camps de déportation ou au poteau d’exécution, refuseront de le livrer, de n’être jamais pris. Et c’est sous l’uniforme qu’après le débarquement il reviendra participer à la libération de sa Bretagne natale. De lui, le général de Gaulle a écrit : « Notre Rémy fut des premiers, parce qu’il est des meilleurs. Et c’est pourquoi, après tout ce qu’il a fait – qui est si grand ! – il sait qu’il reste tant à faire. » Il restait entre autres choses, à écrire l’histoire de ceux qui souffrirent et moururent au service de la France.

SAINCIR (Abbé Jules).

Le Diocèse de Soissons.

Evreux, Imprimerie Hérissey, 1935-1936, 2 vol. in-8°, xxxv-397 et vii-579 pp, une carte dépliante hors texte, annexes, biblio, brochés, bon état. Rare

Tome I : Des origines au XVIIIe siècle. Tome II : Du XVIIIe siècle à nos jours. "Les deux volumes dans lesquels M. Jules Saincir retrace les annales du diocèse de Soissons, présentent d'incontestables mérites. Bien écrits, ils se lisent avec plaisir; appuyés sur la bibliographie du sujet, ils présentent de sérieuses garanties d'exactitude ; l'histoire générale y éclaire l'histoire particulière sans l'éclipser ; enfin les jugements de l'auteur dans les questions controversées sont marquées au coin d'une sage modération. A bien des égards cet ouvrage est estimable et attirera les justes éloges de ses lecteurs. Ils seront captivés par ce récit, surtout lorsqu'avec le XVIIe, avec le XIXe siècle, il revêt plus d'ampleur et plus d'originalité. (.) il faut redire tout ce qu'un lecteur curieux aura à puiser dans ce très riche et très sincère répertoire de la vie diocésaine." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé)

SEURVAT (Louis).

Lexique Picard du sud-amiénois (région d'Ailly-sur-Noye). Préface de Robert Loriot.

Amiens, Musée de Picardie, 1968, gr. in-8°, 55 pp, broché, bon état

VASSEUR (André-Georges).

Boulogne 1944 : Jusqu'au dernier.

Presses de la Cité, 1969, in-8°, 281 pp, 16 pl. de photos hors texte, 5 cartes, biblio, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée, bon état

Etude détaillée de la bataille pour la libération de Boulogne, en septembre 1944. L'ouvrage valut à l'auteur les félicitations personnelles du général de Gaulle. — "Après la bataille de Normandie et la libération de Paris, fin août 1944, les armées alliées, qui avaient poussé des pointes jusqu'aux frontières de la Hollande et de la Ruhr, se trouvaient paralysées faute d'un ravitaillement suffisant pour alimenter leur progression ultérieure. Bien qu'elles eussent tout balayé sur leur passage, elles avaient délibérément contourné les ports de la Manche, – dont Boulogne, Calais et Dunkerque en particulier, – afin de ne pas s'embourber dans des batailles de siège retardatrices. Mais, l'Allemagne n'ayant pas mis bas les armes à la fin de l'été 1944, comme on l'avait espéré, il fallait à tout prix que les Alliés s'emparent alors d'un port assez important pour pouvoir assurer leur ravitaillement, surtout en carburant. Or, le premier port choisi à cette fin fut Boulogne. Et cette tâche vitale fut confiée à l'Armée canadienne. (...) Avant de retracer, heure par heure, cette "bataille de six jours", l'auteur explique le rôle important que joua Boulogne dans la stratégie allemande de 1940 à 1944. D'abord destinée à l'opération Lion-de-Mer (invasion projetée de l'Angleterre, qui fut remise sine die par Hitler lui-même à l'automne de 1940), Boulogne servit de port aux navires allemands jusqu'en 1944, notamment au Sheinhorst et au Gneisenau lorsqu'ils durent fuir Brest et Lorient. Mais Boulogne devint surtout une forteresse quasi inexpugnable à partir de l'intérieur des terres, avec ses abris bétonnés, ses bunkers et ses batteries d'artillerie lourdes, que ses défenseurs avaient juré de défendre jusqu'au dernier. (...) Grâce à une consultation méthodique et scrupuleuse de toutes les sources possibles, allemandes, anglaises et canadiennes, l'auteur présente sans aucun doute l'exposé le plus complet de cet épisode vital de la Seconde Guerre mondiale." (Jacques Gouin, Revue d'histoire de l'Amérique française, 1969)

VATOUT (Jean).

Le Château de Compiègne, son histoire et sa description. Souvenirs historiques.

P., Didier, 1852, in-8°, 612 pp, un frontispice gravé, reliure demi-chagrin vert, dos lisse avec caissons ornés, filets et titres dorés, filet doré sur les plats (rel. de l'époque), qqs rousseurs, C. de bibl., dos lég. passé, bon état

"Les historiens et les historiens d’art du XIXe, et de la première moitié du XXe siècle tels que Jean Vatout qui a publié en 1852 “Le château de Compiègne, son histoire et sa description”, Jean Joseph François Pellassy de l’Ousle en 1862 “Histoire du Palais de Compiègne” et Pierre Quentin-Bauchart dans ses “Chroniques du château de Compiègne” publié en 1932, retracent pour le règne de Louis XV les grands événements historiques qui ont eu lieu et qui ont marqués la construction du château. Ainsi l’historiographie retient principalement la reconstruction du château avec l’adoption du « Grand dessein » de l’architecte Ange-Jacques Gabriel. Les auteurs s’attachent à citer en particulier deux événements liés à la vie du Dauphin à Compiègne: la mise en place d’un camp militaire en 1739 par Louis XV et le début de sa maladie qui se déclare durant le séjour de 1765 et qui entraîne sa mort au mois de décembre au château de Fontainebleau..." (Emilie Szymski, Les appartements du Dauphin Louis-Ferdinand, fils de Louis XV et de la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe au château de Compiègne (1737-1766), 2014) — Jean Vatout était historiographe, académicien, premier bibliothécaire du Roi Louis Philippe. Serviteur toujours fidèle de ce Prince, il le suivit dans son exil et mourut au château de Claremont le 3 octobre 1848 à l'âge de 57 ans. Il a utilisé, lorsqu'il écrivait avec Sophie Gay, le pseudonyme collectif de baron Pergami.

VERARD (René).

Histoire d'un journal : Le Courrier Picard - 1944 - Bataille pour un titre.

Amiens, Publications René Vérard, 1989, in-8°, 223 pp, 32 pl. de documents hors texte, annexes, biographie des personnages, index, broché, bon état

Histoire d'un journal, bataille pour un titre, la presse dans tous ses états : déchaînée, mobilisée, prisonnière, l'affaire du « Courrier » d'Amiens, réglements de comptes et succession de titres, etc.

VERNIER (Abbé Arthur).

Histoire du canton de Coucy-le-Château, comprenant l'histoire particulière des bourgs, villages et hameaux qui le composent.

Office d'édition du livre d'histoire, 1994, in-8°, ix-410 pp, 6 pl. de gravures hors texte, 11 illustrations dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Monographies des villes et villages de France). Réimpression de l'édition de 1876

WAILLY (Jacques de) et Maurice CRAMPON.

Le Folklore de Picardie (Somme, Oise, Aisne).

Amiens, Musée de Picardie, 1968, gr. in-8°, 414 pp, 104 illustrations, 8 cartes hors texte, biblio, broché, très bon état

WISCART (Jean-Marie)(dir.).

Les Patrons du Second Empire (10). Picardie.

Picard/Editions Cénomane, 2007, gr. in-8°, 178 pp, 31 gravures et photos sur 20 pl. hors texte, cartes, sources et biblio, index, broché, bon état (Institut d'histoire moderne et contemporaine - CNRS)

Région par région, cette collection apporte un éclairage original sur une époque clé du développement économique français à travers ses agents essentiels : les entrepreneurs. — Une cinquantaine de notices biographiques pour comprendre comment la Picardie, région sans richesse minière, s'est maintenue, au XIXe siècle, dans le peloton de tête de l'industrie et de l'agriculture françaises. C'est là l'oeuvre de ces capitaines d'industrie et de ces grands agriculteurs agronomes dont le rayonnement, dans l'entreprise comme dans la vie publique, atteint son apogée sous le Second Empire. Ce livre offre au lecteur curieux du destin des hommes une histoire «incarnée» dans l'itinéraire de grands entrepreneurs connus tels Jean-Baptiste Godin ou Eugène Cosserat. Mais qui connaît aujourd'hui Henri Bertin, Hector Legru ou Antoine Fouquier d'Hérouël, les «maîtres du sucre», ou Albert Toulet, l'un des pères français de la machine-outil ? Des hommes souvent durs aux autres comme ils le sont à eux-mêmes, discrets et opiniâtres comme la plupart des Picards. Il ne s'adresse pas aux seuls universitaires mais tout autant au grand public qui y découvre la diversité des itinéraires personnels et familiaux et, à travers une riche iconographie, les traces encore visibles du patrimoine picard du monde du travail et du savoir-faire séculaire de notre région. Le volume est le dixième de la collection Les patrons du Second Empire dirigée par Dominique Barjot. Il s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme de recherche lancé par l'Institut d'histoire moderne et contemporaine (IHMC) du CNRS et poursuivi par le Centre Roland Mousnier de l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et par le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT) de l'Université de Haute-Alsace.