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ALLIÈS (Albert-Paul).

Une ville d'Etats : Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles. – Molière à Pézenas.

Pézenas, “Les Amis de Pézenas”, 1973, in-4°, 395 pp, 231 illustrations de Georges Maury, Emile Beaume, Injalbert, Jeanniot, J. Sallez, L. Dellebecque, Bouvier, biblio, broché, bon état

"Ce fut Albert-Paul Alliés qui, avec son livre “Une ville d'Etats : Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles” (1908, réimprimé en 1963), reprit toutes les anecdotes émanant de Poitevin de Saint-Cristol, un érudit piscénois, au lendemain de la Révolution, pour faire de Pézenas le séjour préféré de Molière et la résidence somptueuse du prince de Conti." (C. E. J. Caldicott, “Les séjours de Molière en Languedoc”, Revue d'histoire littéraire de la France, 1987) — "Une intéressante contribution à l'histoire de Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles." (Revue des questions historiques)

ALRIC (Jorris).

L'Organisation de Résistance de l'Armée en Languedoc-Roussillon (R3).

Montpellier, Centre d'Histoire Militaire et d'Etudes, 1995, gr. in-8°, 132 pp, 22 pl. de photos hors texte, cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Etudes militaires)

Jorris Alric est né le 6 avril 1969 à Saint-Ouen (93). Il poursuit ses études à Montpellier. Lauréat du Concours National de la Résistance et de la Déportation en 1984, il est licencié d'histoire et titulaire d'un diplôme d'histoire régionale de l'Université Paul Valéry. Il obtient une mention très bien pour sa maîtrise consacrée à l'Organisation de Résistance de l'Armée en Languedoc-Roussillon. Soutenue en 1993, cette étude est fondée sur des sources du Service Historique de l'Armée de Terre et des Archives Nationales, et également sur de précieux fonds privés ainsi que d'irremplaçables témoignages. Cet ouvrage en est issu, et seule la première partie sur l'armée d'armistice a été fortement condensée.

ANGLADE (Joseph).

Les Troubadours de Toulouse.

Toulouse, Privat et P., Didier, 1928, in-12, 210 pp, 10 pl. planches hors texte, figures dans le texte, broché, papier jauni comme toujours, qqs rares marques au stylo en marges, bon état

BAILLY (Jacques-Augustin).

La Libération confisquée. Le Languedoc 1944-1945.

Albin Michel, 1993, gr. in-8°, 481 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Les années 1944-1945, chargées de toutes les espérances de la Libération furent également le théatre d'enjeux politiques considérables et de rivalités pour la conquête du pouvoir qui finirent par occulter les objectifs même de la Résistance. (...) Par un examen minutieux des faits et sans arrière-pensée partisane, Jacques-Augustin Bailly prouve que les excès de l'épuration ne furent pas seulement dus aux débordements populaires, mais que certains chefs de la Résistance en furent les promoteurs.

BAISSETTE (Gaston).

Ces grappes de ma vigne.

Julliard, 1975, gr. in-8°, 347 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état

"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.

BAISSETTE (Gaston).

Ces grappes de ma vigne.

Editeurs Français Réunis, 1956, in-12, 398 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés

"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.

BAISSETTE (Gaston).

Isabelle de la garrigue.

Julliard, 1968, in-8°, 314 pp, reliure toile éditeur, jaquette, très bon état. Edition originale sur papier courant

Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.

BAISSETTE (Gaston).

Le Vin de feu.

Julliard, 1974, gr. in-8°, 327 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)

Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.

BAISSETTE (Gaston).

L’Étang de l’Or.

Monaco, Editions Pastorelly, 1959, in-12, 292-(3) pp, broché, bon état

Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu. — Le 5 mars 1958, Marcel Pagnol écrit à Gaston Baissette, pour lui indiquer que son éditeur monégasque Pastorelly souhaite publier L’Étang de l’Or. En 1959, ce titre sortira avec le bandeau d’annonce: «Le livre que Marcel Pagnol a choisi pour vos vacances».

BAUMEL (Jean).

Les Danses populaires, les Farandoles, les Rondes, les Jeux Chorégraphiques et les Ballets du Languedoc méditerranéen.

P., La Grande Revue/Institut d'Etudes Occitanes, 1958, pt in-8°, 208 pp, 36 annotations musicales, 11 pl. hors texte, broché, bon état, envoi a.s. Peu courant.

BELPERRON (Pierre).

La Croisade contre les Albigeois et l'union du Languedoc à la France (1209-1249).

Plon, 1942, in-8°, 495 pp, 9 gravures h.t., 2 croquis, un tableau généalogique et une grande carte dépliante hors texte, index

"Un livre qui manquait, mais dont il est permis de regretter que l'auteur ait fait, et cela volontairement, un livre de lecture plutôt qu'un livre de science. D'une part, en effet, si M. Belperron est bien informé ; – et il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir non seulement les pages qu'il a consacrées aux sources de l'histoire de la Croisade, mais les chapitres très nourris qu'il a écrits sur ses origines, son développement, ses résultats – nous sommes obligés de le croire sur parole, car presque toujours les références manquent. D'autre part, il s'agit ici d'un livre à thèse, une thèse séduisante, mais qui ne recueillera certainement pas l'assentiment unanime. Pour M. Belperron, le programme de la papauté à l'égard de l'hérésie se résume dans le mot d'ordre “pax et fides” ; cet idéal d'ordre dans les choses et de discipline dans les âmes s'oppose à l'anarchie sociale, intellectuelle et religieuse des pays de langue d'oc aux XIIе et XIIIе siècles ; il se retrouve, au contraire, dans la France du Nord, aussi bien dans la dynastie capétienne de Louis VI à Philippe III que chez les seigneurs de l'Ile-de-France, comme Simon de Montfort, les uns et les autres bons catholiques, administrateurs consciencieux, accoutumés à la persévérance dans l'effort. L'annexion du Midi par les rois de Paris a été une étape nécessaire dans la formation de l'unité française. – Je suis loin de penser que tout allât pour le mieux dans les États du comte de Toulouse, mais je suis non moins convaincu que le souci de l'unité française ne préoccupait guère les Croisés. Guerre foncièrement religieuse, bras séculier mis au service des autorités inquisitoriales, il doit y avoir du vrai dans l'opinion traditionnelle que le livre de M. Belperron ne me paraît ébranler qu'en partie. Quoi qu'il en soit, il convient de souligner que M. Belperron s'efforce toujours de rester impartial, malgré son désir de présenter en bonne lumière les faits favorables à sa thèse – c'est ainsi .qu'il n'essaie pas de pallier l'atrocité des massacres ; il se contente de les expliquer par les mœurs du temps. Reconnaissons aussi qu'il abonde en aperçus ingénieux dont il faudra tenir compte, ne fût-ce que pour les discuter : par exemple, il réagit, avec raison, semble-t-il, contre la part exagérée donnée à l'aspect militaire de la Croisade, il insiste, également à bon droit, sur les éléments spirituels de l'affaire (continuité de vues des conciles méridionaux, importance des statuts de Pamiers, action administrative de la royauté et ď Alfonse de Poitiers). L'influence des croisades d'Orient, omise ou sous-estimée par les historiens modernes, est définie en termes brefs, mais précis. Les origines de l'Inquisition sont également restituées avec une grande clarté. L'ouvrage est complété par des généalogies simplifiées des familles royales de France, d'Angleterre, d'Aragon et des comtes de Toulouse, par une carte très complète, par des plans de Toulouse et de Muret, par des reproductions de photographies bien choisies, enfin par un index détaillé des personnes, des lieux et des matières. En somme, le livre le mieux au point actuellement sur la question, mais dont certaines conclusions tout au moins apparaissent comme discutables." (Ch. Samaran, Bibliothèque de l'École des chartes, 1942)

BOUGES (Thomas-Augustin).

Histoire ecclésiastique et civile de la ville et diocèse de Carcassonne, avec les pièces justificatives, et une notice ancienne et moderne de ce diocèse.

Marseille, Laffitte reprints, 1978, in-8°, xvi-664 pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre carmin, titres et blason dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Paris, 1741

Histoire de la cité de Carcassonne depuis l'Antiquité : les origines ; la succession de ses évêques de 589 à 1741 ; la suite de ses comtes de 812 à 1247, l'étendue de leurs États, leurs principales actions et leurs alliances (aux comtes de Barcellonne, aux rois d'Arragon, leur entrée dans la maison de Carcassonne et leur union à la couronne de France). Avec un catalogue des consuls de la ville depuis 1294.

BROQUELET (A.).

A travers nos provinces. Provence et Languedoc.

Garnier, 1928, pt in-8°, x-297 pp, préface de G. Lenotre., 98 photos, reliure toile éditeur, C. de bibl.

BRU (Henri).

La Révolution dans le Tarn, 1789-1799.

Albi, Centre départemental de documentation pédagogique du Tarn, 1989, gr. in-8°, 135 pp, 55 cartes gravures et fac-similés dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

CASTALDO (André).

L'Eglise d'Agde (Xe -XIIIe siècle).

PUF, 1970, gr. in-8°, viii-205 pp, 2 planches et 5 cartes hors texte, biblio, index, broché, bon état

CASTAN (Nicole).

Justice et répression en Languedoc à l'époque des Lumières. (Thèse).

Flammarion, 1980, in-8°, 313 pp, cartes et tableaux, biblio, broché, couv. à rabats, bon état

Thèse soutenue par Mme Nicole Castan, le 22 juin 1978, à l'Université de Toulouse-Le Mirail, devant un jury présidé par M. le doyen Jacques Godechot, et composé de MM. Albert Soboul, Pierre Chaunu, Jean Meyer et Bartolomé Bennassar. Unanime, le jury déclara Nicole Castan digne du doctorat es lettres, avec la mention très honorable. — "En cette fin du XVIIIe siècle, qu'espérer d'une justice criminelle qui ne pèse que pour 5 sols par habitant sur le budget de l'Etat, qui ne dispose d'aucune méthode de laboratoire pour interpréter les indices ne même de fichiers d'identité pour repérer les criminels, qui attend tout d'une observation directe, mais tardive, de ses petits juges et d'une sollicitation logique par l'interrogatoire ou l'audition des témoins ? Cette procédure a besoin de la relative faveur d'un public intéressé, mais elle reste assez redoutable par le manque de garanties qui entoure son instruction et la cruauté des peines qu'elle inflige pour dissuader petits et grands notables comme simples domiciliés, des excès de la vengeance privée ou de l'usurpation brutale . Elle rend la seule implication trop effrayante pour le sédentaire maître de quelques biens. Mais peut-elle faire face à une mobilité déferlante dans les dernières décennies du siècle parmi les désagrégations des communautés terriennes et la ruée des vagabonds en quête d'aventure ou d'emploi ? Telle est la question adressée par Nicole Castan à ce classique Midi des fortes structures juridiques, municipales et familiales. Elle y rencontre l'art traditionnel de régler les comptes sans offrir prise ni appel à la justice et les stratégies efficaces de l'investissement ou le l'obsession des tribunaux. Elle montre aussi une inertie et une diligence rigoureuses qui veulent contenir à peu de frais mais à grande peine les tensions de désordre, de désespoir et d'envie dans une société qui est restée sous la loi de l'héritage." — "Justice et répression. La justice de l'Ancien Régime est fréquemment absente. « Transiger à tout prix » est le premier commandement. La communauté, encore très soudée, est organisée pour se défendre elle-même. Le criminel qui lui appartient n'est pas dénoncé. L'arbitrage des entremetteurs naturels est souvent sollicité. L'origine sociale des entremetteurs est d'ailleurs pleine d'intérêt. L'arbitrage nobiliaire, observe Mme Castan, décline. « La puissance sociale de la noblesse change de base. Elle est fondée désormais tout autant sur la richesse que sur l'estime » (p. 31). On se fait très souvent justice soi-même. La communauté encourage, comprend et protège les justiciers. De même est ratifiée la vengeance d'un mari bafoué dans son honneur. Enfin la justice est invisible quand « l'exécution ne suit pas ». Le port d'armes est chose commune. Des tyranneaux de village terrorisent impunément. Sans parler du grand banditisme... (...) Mme Castan est une historienne sans préjugés. Elle ne cherche qu'une chose : comprendre le tout social, comprendre le corps politique dont tous les éléments sont solidaires. Il en résulte qu'elle jette une lumière très claire sur le tempérament de l'ancienne société française." (Jean de Viguerie, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1981) — "Nous avons aussi déjà rendu compte ici de la brillante soutenance de thèse de Mme Castan. On regrettera évidemment que les nécessités de l'édition aient amené l'auteur à publier son travail en deux ouvrages séparés, chez deux éditeurs différents. On n'en omettra pas pour autant l'importance de cette publication, car l'ensemble constitue, comme l'a souligné Pierre Chaunu, qui préface “Les criminels de Languedoc : Les exigences d'ordre et les voies du ressentiment dans une société pré-révolutionnaire (1750-1790)” (Toulouse, Publications de l'Université de Toulouse-Le Mirail, 1980), une œuvre « extrêmement originale et neuve » qui « pour la première fois a osé attaquer nettement de front toute la continuité du conflit ». Le premier des deux ouvrages s'intéresse plus précisément, comme le montre son titre, aux mécanismes judiciaires ; le second aux criminels et à la criminalité. Le talent de Madame Castan a réussi à faire non seulement qu'ils sont d'une lecture aisée et d'un intérêt sans cesse soutenu, mais encore qu'ils se complètent parfaitement. On peut sans crainte parler de chefs-d'œuvre car il n'est plus désormais d'étude de la criminalité à l'époque moderne qui puisse se faire sans les utiliser comme point de départ et comme référence permanente." (Jean-Pierre Poussou, Annales du Midi, 1982)

CASTAN (Nicole et Yves).

Vivre ensemble. Ordre et désordre en Languedoc (XVIIe-XVIIIe siècles).

Julliard, 1981, gr. in-12, 286 pp, 36 illustrations sur 16 pl. hors texte, sources, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)

Vivre ensemble : maison, famille, parenté, classe d'âge, communauté, territoire tissent les liens de la sociabilité provinciale d'Ancien Régime. Solidarités et hiérarchies, affrontements aussi y sont vécus selon des règles d'autant plus contraignantes qu'elles sont presque toujours tacites : elles fixent les rôles, le rang, les stratégies. Ainsi, au-delà du désordre des jours, un ordre plus profond s'impose à ces hommes dont la vie tout entière se passe sous le regard d'autrui, puisqu'il faut vivre là où l'on naît avec ce que l'on a reçu, avec les autres.

CASTEX (Robert).

Le Canal des Deux-Mers.

P., Cahiers bleus, Librairie Valois, 1931, in-12, 122 pp, un frontispice et une planche hors texte, table, broché, couv. lég. défraîchie, bon état

Le projet de Canal des deux mers ou Canal royal du Languedoc, un canal de grande taille entre la Garonne et la Méditerrannée.

CAZALS (Rémy).

La vie des Audois en 14-18. Documents choisis et présentés par Rémy Cazals.

Carcassonne, Service éducatif des Archives de l'Aude, s.d. (1987), in-4°, 15-(22) pp, 22 documents hors texte, index des noms de communes, texte et documents présentés en feuillets sous chemise cartonnée illustrée d'une reproduction de carte postale de 1914, bon état

Dossier réalisé à l'occasion du XXXIe concours de l'historien de demain, organisé par la Direction des Archives de France en 1984 sur le thème de la vie des Français en 1914-1918.

CENAC-MONCAUT (J.).

Aquitaine et Languedoc ou Histoire pittoresque de la Gaule méridionale. Illustrée de gravures, lettres ornées, culs de lampes et d'un grand nombre de vignettes, dessinées par nos meilleurs artistes.

P., Librairie Universelle, 1847, 2 vol. gr. in-8°, 536 et 632 pp, 9 gravures sur bois hors texte et nombreuses gravures et vignettes dans le texte, reliures demi-toile brique, dos lisses à fleuron, pièces de titre chagrin brun (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état

Par Justin Édouard Mathieu Cénac-Moncaut (1814-1871), écrivain et érudit, auteur d'ouvrages sur la Gascogne et les Pyrénées. Il est l'auteur d'un nombre considérable d'ouvrages, dont des « romans historiques et méridionaux », réunis sous le titre Aquitaine et Languedoc ; d'études historiques, géographiques, philologiques ; des publications de contes, dans un style ampoulé et moralisateur ; d'essais politiques : partisan d'idées libérales avant la révolution de février, il écrit des pamphlets anti-démocrates après la proclamation de la République.

CENAC-MONCAUT (J.).

Aquitaine et Languedoc ou Histoire pittoresque de la Gaule méridionale. Illustrée de gravures, lettres ornées, culs de lampes et d'un grand nombre de vignettes, dessinées par nos meilleurs artistes. Tome 1.

P., chez tous les libraires, et à la Librairie Universelle, 1847, gr. in-8°, 536 pp, 4 gravures sur bois hors texte et nombreuses gravures et vignettes dans le texte, reliure demi-basane verte, dos lisse, titre, tomaison et filets dorés, fleurons à froid (rel. de l'époque), bon état

Tome 1 seul (sur 2). — Par Justin Edouard Mathieu Cénac-Moncaut (1814-1871), écrivain et érudit, auteur d'ouvrages sur la Gascogne et les Pyrénées. Il est l'auteur d'un nombre considérable d'ouvrages, dont des « romans historiques et méridionaux », réunis sous le titre Aquitaine et Languedoc ; d'études historiques, géographiques, philologiques ; des publications de contes ; d'essais politiques : partisan d'idées libérales avant la révolution de février, il écrit des pamphlets anti-démocrates après la proclamation de la République.

CHALEIL (Léonce).

La Mémoire du village. Souvenirs recueillis par Max Chaleil.

Presses du Languedoc, 1989, in-8°, 383 pp, 4e édition revue et complétée, 28 photos, une carte, broché, couv. illustrée, bon état

La vie d'un village sur plus d'un siécle : Brignon dans le Gard, au travers des souvenirs de Léonce Chaleil, né en 1907, recueillis par son fils. — “La Mémoire du village” retrace, à travers l'histoire d'un homme et de ses aïeux, la vie d'un village sur plus d'un siècle ; siècle décisif qui a vu la civilisation traditionnelle disparaître au profit de la société industrielle et urbaine. Brignon, village du Languedoc, n'est ni une réserve à l'écart du monde ni un lieu touristique privilégié. Représentatif d'un pays où les traditions sont restées vivaces, il est, par-delà l'espace et le temps, ce miroir qui garde encore l'odeur des saisons et des grands travaux : labours, fenaisons, moissons, vendanges. Il nous convie aussi aux fêtes : sacrifice du cochon, Mardi gras, feux de la Saint-Jean, Nativité, foires et bals champêtres. Il nous confie enfin le savoir ancestral : recettes populaires, secrets, croyances, peurs, superstitions... Dans ce temps immobile défilent des figures aujourd'hui disparues : fileuses, cardeurs, tondeurs de moutons, charbonniers, ramoneurs, montreurs d'ours pyrénéens, bergers des hautes transhumances... Et les derniers artisans de l'époque du cheval-compagnon s'arrêtent un instant : le maréchal-ferrant fait sonner son enclume, le charron cercle ses roues et, devant son échoppe, le cordonnier bat la semelle... Ressuscitant le passé enfoui, le récit de Léonce Chaleil conjugue la chaleur du vécu à une sagesse voilée de mélancolie. Sa voix se confond ici avec la voix multiple du village, écho d'un monde où le temps renvoie l'homme à la terre et la vie à l'éternité.

CHALEIL (Léonce).

La Mémoire du village. Souvenirs recueillis par Max Chaleil.

Presses du Languedoc, 1983, gr. in-8°, 383 pp, 4e édition revue et complétée, une photo de Léonce Chaleil en frontispice, 19 photos sur 8 pl. hors texte, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

La vie d'un village sur plus d'un siécle : Brignon dans le Gard, au travers des souvenirs de Léonce Chaleil, né en 1907, recueillis par son fils. — “La Mémoire du village” retrace, à travers l'histoire d'un homme et de ses aïeux, la vie d'un village sur plus d'un siècle ; siècle décisif qui a vu la civilisation traditionnelle disparaître au profit de la société industrielle et urbaine. Brignon, village du Languedoc, n'est ni une réserve à l'écart du monde ni un lieu touristique privilégié. Représentatif d'un pays où les traditions sont restées vivaces, il est, par-delà l'espace et le temps, ce miroir qui garde encore l'odeur des saisons et des grands travaux : labours, fenaisons, moissons, vendanges. Il nous convie aussi aux fêtes : sacrifice du cochon, Mardi gras, feux de la Saint-Jean, Nativité, foires et bals champêtres. Il nous confie enfin le savoir ancestral : recettes populaires, secrets, croyances, peurs, superstitions... Dans ce temps immobile défilent des figures aujourd'hui disparues : fileuses, cardeurs, tondeurs de moutons, charbonniers, ramoneurs, montreurs d'ours pyrénéens, bergers des hautes transhumances... Et les derniers artisans de l'époque du cheval-compagnon s'arrêtent un instant : le maréchal-ferrant fait sonner son enclume, le charron cercle ses roues et, devant son échoppe, le cordonnier bat la semelle... Ressuscitant le passé enfoui, le récit de Léonce Chaleil conjugue la chaleur du vécu à une sagesse voilée de mélancolie. Sa voix se confond ici avec la voix multiple du village, écho d'un monde où le temps renvoie l'homme à la terre et la vie à l'éternité.

CHAMSON (André).

Languedoc méditerranéen. Présentation de A. Chamson, photographies de Gérald Maurois, notices géographiques, historiques et archéologiques du duc de Castries.

Hachette, 1956, in-8° carré, 126 pp, 61 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Albums des Guides Bleus), envoi a.s.

CHARUTY (Giordana).

Le couvent des fous. L'internement et ses usages en Languedoc aux XIXe et XXe siècles. (Thèse).

Flammarion, 1985, in-8°, 402 pp, sources et biblio

CHOLVY (Gérard)(dir.).

Histoire du Languedoc de 1900 à nos jours.

Toulouse, Privat, 1980, gr. in-8° carré, 413 pp, 145 photos, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Le passé présent)

Par Gérard Cholvy, Robert Laurent, Rolande Trempé, Bernard Vielzeuf, Henri Lerner, Jean-Marie Petit, Yves Bruand et Jacqueline Gachet. — "Comment, depuis l’aube de la « Belle Epoque », ce pays de tradition a-t-il su durer, souffrir et espérer ? À proche ou lointaine distance, les guerres et les invasions faisaient sentir leurs dévastations, alors qu’une érosion lente et à première vue irrémédiable du travail, des moyens de vivre, des mœurs comme des certitudes, s’accomplissait en terre languedocienne. Nombreux sont ceux qui, à travers les récits de leurs parents ou par leur propre souvenir peuvent témoigner de cette mutation de toute une société. Les affrontements politiques en traduisent l’ampleur, de même que les conflits sociaux et révolution de la vie culturelle et religieuse. De tout ce destin, non pas visiblement mouvementé mais néanmoins soumis à l’inexorable loi du changement, cet ouvrage nous apporte aujourd’hui pour la première fois la synthèse. Oeuvre d’une équipe d’historiens hautement qualifiés, ce beau volume démontre de manière émouvante ce que représente pour toute une population l’épreuve d’un passé précaire, d’un présent obscur et d’un avenir incertain. Rarement un ouvrage historique nous aura permis de suivre d’aussi près, dans son être et son devenir, l’existence d’un peuple : ses travaux, sa vie quotidienne, ses mœurs, ses croyances et ses mythes."

COINTAT (Michel).

Tresques en Languedoc ou l'histoire vivante dans le Midi.

France-Empire, 1979, gr. in-8°, 318 pp, notes, mesures anciennes, glossaire, sources, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

L'auteur fait renaître la vie provinciale dans un village de la Côte du Rhône, proche de Bagnols-sur-Cèze, à travers les différents visages qui ont fait l'histoire du Languedoc de l'Ancien Régime : le laboureur, l'artisan, le boucher, le ménager, le meunier, le notaire, les consuls, les chanoines, les femmes des champs, les gardes-terres, le maître chirurgien.

Collectif.

Droite et gauche de 1789 à nos jours en Languedoc-Roussillon.

Montpellier, Université Paul Valéry, 1975, gr. in-8°, 377 pp, cartes (dont 2 dépliantes hors texte), tableaux, broché, couv. illustrée, bon état

20 études érudites. — "Le Centre d'Histoire contemporaine du Languedoc méditerranéen-Roussillon (Université de Montpellier) publie les communications présentées au Colloque organisé sur ce thème en juin 1973. Trois thèmes principaux se retrouvent : les problèmes du vin, auxquels se rattache l'étude des structures économiques et sociales, sont abordés par L. Loubère, “Vins et politique en bas Languedoc (1848 à 1914)”, et par R. Pech qui analyse “Les thèmes économiques et sociaux du socialisme ferrouliste à Narbonne (1880-1914)”. L'étude des facteurs religieux dans la vie politique et sociale est l'objet d'articles importants, principalement celui de G. Cholvy, “Religion et politique en Languedoc méditerranéen et Roussillon”, qui met bien en évidence les persistances des antagonismes entre catholiques et protestants. Des études particulières portent plus précisément sur le monde protestant (celles de A. Encrevé et J. D. Roque). Les études de sociologie politique et électorale portent principalement sur la IIIe République : J. Sagnes étudie “Gauche marxiste et gauche jacobine en Biterrois en 1906” ; J. M. Gaillard analyse “La pénétration du socialisme dans le bassin houiller du Gard”. S'y rattachent une étude de R. Huard, “Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République”, et une autre de J. R. Maurin sur “La gauche en Lozère sous la IVe République”. R. Laurent, dans un article d'introduction, avait posé le problème : “Droite ou gauche en Languedoc. Mythe ou réalité” ; dans son étude, comme dans d'autres articles, apparaît, en arrière-plan, le radicalisme du XXe siècle ; un thème peut-être pour un prochain colloque de l'Université Paul-Valéry." (A. J. Tudesq, Revue Historique, 1977) — Table : I. Problèmes généraux : Allocution d'ouverture (A. Martel) ; Droite et gauche en Languedoc. Mythe ou réalité (R. Laurent) ; Vins et politique en Bas-Languedoc, 1848 à 1914 (L. Loubère) ; Religion et politique en Languedoc méditerranéen et Roussillon à l'époque contemporaine (G. Cholvy) – II. 1789-1848 : Traditions municipales et vie politique en 1789 (G. Fournier) ; Les magistrats héraultais et la Restauration, 1814-1815 (J.-C. Gegot) ; Une révélation ? Les luttes populaires dans le département de l'Hérault au début de la Monarchie de Juillet, 1830-1834 (S. Vila) – III. L'époque de la Seconde République : Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République (R. Huard) ; Protestantisme et politique. Les protestants du Midi en décembre 1851 (A. Encrevé) ; Contribution à la discussion (M. Agulhon) ; Positions et tendances politiques des protestants nimois au XIXe siècle (J.-D. Roque) – IV. Socialisme et syndicalisme : Gauche marxiste et Gauche jacobine en Biterrois à travers les campagnes de Marcel Cachin et Louis Lafferre en 1906 (J. Sagnes) ; Les thèmes économique et sociaux du Socialisme Ferrouliste à Narbonne, 1880-1914 (R. Pech) ; La pénétration du Socialisme dans le bassin houiller du Gard (J.-M. Gaillard) ; Le mouvement de grève de juin et juillet 1936 dans le Bas Languedoc méditerranéen (M. Caron-Leulliez) – V. Felibrige et Royalisme : Droite et Gauche dans l'entourage de Mistral (Cl. Goyard) ; A propos de cinq lettres inédites d'Albert Arnavielle à Charles Maurras (M. Lacave) ; La Gauche en Lozère sous la IVe République (J. R. Maurin) ; Une décennie électorale (1945-1956) dans le Gard. Matériaux de géographie électorale (Abbé H. Chambon) – Clôture du colloque (G. Cholvy).

Collectif.

Les Cathares en Occitanie. Par Robert Lafont, Jean Duvernoy, Michel Roquebert, Paul Labal et Philippe Martel.

Fayard, 1982, fort in-8°, 480 pp, 2 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

L'Eglise de Rome face au catharisme ; La religion cathare en Occitanie ; Le paysage et les hommes ; Catharisme et littérature occitane ; Les cathares et leurs historiens ; Bibliographie. — "L'hérésie dualiste dans l'Occident médiéval et plus particulièrement celle des cathares languedociens passionnent les historiens de notre temps et suscitent un grand intérêt du public. L'ouvrage Les cathares en Occitanie se veut une tentative d'approche du catharisme en tant que phénomène religieux et social, marquant profondément l'Église romaine et la société européenne entre le XIe et le XIVe s. L'ouvrage commence par le texte de P. Labal, intitulé « L'Église de Rome face au catharisme » (p. 11-204). L'intérêt du sujet et l'ampleur du travail de près de 200 pages auraient à eux seuls justifié une publication à part. Avec beaucoup de discernement et d'érudition, l'auteur y suit l'évolution du catharisme occitan qu'il place dans son contexte culturel, socio-politique et religieux. Dans la partie intitulée « La religion cathare en Occitanie » (p. 205-268), J. Duvernoy donne un aperçu sur les croyances et les pratiques religieuses cathares dans le midi de la France. L'auteur distingue deux sortes de dualisme chez les cathares occitans et il donne à leur Église des structures s'inspirant plutôt du monachisme chrétien. A partir des chroniques et des documents provenant de l'Inquisition, M. Roquebert ( « Le paysage et les hommes », p. 269-344) essaie de reconstituer la vie des personnes et des familles cathares ou sympathisants des cathares. Il donne une description très exhaustive de l'histoire de la forteresse de Montségur qui fut l'un des derniers refuges des cathares occitans. R. Lafont dans « Catharisme et littérature occitane » (p. 345-407) démontre l'absence de lien entre le catharisme et la poésie occitane de l'époque. Ph. Martel («Les cathares et leurs historiens», p. 409-483) évoque le sort qu'a réservé aux cathares l'historiographie du XIIIe s. à nos jours..." (Franjo Sanjek, Cahiers de civilisation médiévale, 1985)

Collectif – Cahiers de Fanjeaux. 11.

La religion populaire en Languedoc du XIIIe à la moitié du XIVe siècle.

Toulouse, Privat, 1976, gr. in-12, 472 pp, 6 pl. hors texte, index, broché, bon état (Cahiers de Fanjeaux. 11)

En 1975, le congrès qui se tient annuellement à Fanjeaux a consacré ses travaux à l'analyse de la religion populaire en Languedoc. — Un aspect du culte des saints : le châtiment divin aux XIe et XIIe siècles d'après la littérature hagiographique du Midi de la France (P.-A. Sigal) ; Miracles et mentalité religieuse populaire à Marseille au début du XIVe siècle (J. Paul) ; La religion populaire dans la France méridionale au XIVe siècle d'après les procès de canonisation (A. Vauchez) ; Variétés des croyances populaires au Comté de Foix au début du XIVe siècle d'après les enquêtes de Jacques Fournier (G. de Llobet) ; « Jeunes » et danse des chevaux de bois. Le folklore méridional dans la littérature des « exempla » (XIIle-XIVe siècles) (J.-C. Schmitt) ; Le traitement des « sources exemplaires » dans les sermons occitans, catalans, piémontais du XIIIe siècle (M. Zink) ; Les opuscules spirituels de Pierre Jean-Olivi et la piété des béguins de langue d'oc (R. Manselli) ; « Lo cavalier armat », texte provençal inédit, de P.-J. Olieu (texte de R. Manselli, traduction et présentation de M.-H. Vicaire) ; La catéchèse occitane ou catalane de Matfre Ermengaud et de Raymond Lulle (F.-R. Durieux) ; Quelques traces de religion populaire autour des frères mineurs de la province d'Aquitaine (H. Dedieu) ; Douceline et les autres (C. Carozzi) ; Pratiques funéraires et images de la mort à Marseille, en Avignon et dans le Comtat Venaissin (v. 1280-1350) (J. Chiffoleau) ; Mouvements populaires et confrérie du Saint-Esprit à Marseille au seuil du XIIIe siècle (P. Amargier) ; La confrérie Notre-Dame de Fanjeaux et son développement au Moyen Age. Edition du texte provençal des statuts (A. Ramière de Fortanier) ; Les confréries du Corpus Christi dans le monde rural pendant la première moitié du XIVe siècle (Y. Dossat) ; L'encadrement paroissial : rigueur et insuffisance (G. Devailly) ; L'interdiction canonique des messes nocturnes (H. Gilles) ; Conclusion (A. Vauchez).

Collectif – Cahiers de Fanjeaux. 2.

Vaudois languedociens et Pauvres catholiques.

Toulouse, Privat, 1967, gr. in-12, 307 pp, 2 cartes (dont une dépliante), 7 planches hors texte, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état (Cahiers de Fanjeaux, 2)

Par C.-M. Higounet, M. Mollat, E. Delaruelle, J. Gonnet, K.-V. Selge, M.-H. Vicaire, G.-M. de Llobet, Y. Dossat. — "Treize contributions de huit auteurs dessinent, pour le grand public cultivé, le visage de la valdésie médiévale." (Archives des sciences sociales des religions, 1968) — "Les conférences de la deuxième session d'histoire religieuse du Midi de la France aux XIIe et XIIIe siècles, qui a tenu ses assises à Fanjeaux du 26 au 30 juillet 1966, sont publiées dans ce deuxième cahier de Fanjeaux. Le thème choisi a été traité par un éventail de conférenciers tel que le lecteur qui attendait une confrontation de points de vue, n'est pas déçu. Ceux-ci s'affrontent, se corroborent ou s'opposent selon, qu'il s'agit d'auteurs catholiques – voire dominicains – ou de protestants comme K. V. Selge. Le plan du recueil est simple : une première partie situe le « milieu général », la seconde traite de Vaudès et des Vaudois, la troisième concerne les Pauvres catholiques de Durand de Osca. En conclusion, conférence de Y. Dossat sur Jean Guiraud, dont on célébrait le centenaire. Du « milieu social et économique languedocien vers 1200 » présenté par le Pr. Higounet, la conclusion est à retenir. Elle éclaire le climat où évoluent en Languedoc ces « hérétiques ? ». (...) Ces contributions, d'un intérêt certain, une carte et un index font de cet ouvrage un utile instrument pour tous ceux que préoccupent les hétérodoxies médiévales, en leur fournissant l'occasion de prendre conscience des incertitudes qui subsistent et des problèmes posés." (M. R. Mayeux, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1968)

Collectif – Cahiers de Fanjeaux. 31.

Livres et bibliothèques (XIIIe-XVe siècle).

Toulouse, Privat, 1996, gr. in-12, 565 pp, 43 planches hors texte (dont 4 en couleurs), index, broché, jaquette illustrée, bon état (Cahiers de Fanjeaux. 31)

On a coutume d'opposer la richesse des bibliothèques de la France du Nord à la pauvreté des bibliothèques méridionales. Il est vrai que le Languedoc n'a pas compté de bibliothèques royales ou princières, mais il a abrité un temps sur ses marches la bibliothèque pontificale, dont des épaves furent longtemps conservées à Toulouse. Les livres étaient plutôt gardés dans les bibliothèques monastiques et canoniales, et il subsiste encore quelques fonds non négligeables, mais peu étudiés. A côté des grandes bibliothèques ecclésiastiques existaient aussi des collections plus modestes, celles des universitaires, des simples prêtres, des notaires et hommes de loi, des consulats, voire même des hérétiques, les livres d'usage. Quels étaient ces livres, que sait-on d'eux, quelle était la place des livres enluminés dans ces collections, quand et comment ces bibliothèques ont-elles disparu..., toutes ces questions et quelques autres ont été abordées au cours du XXXIe colloque de Fanjeaux. — Par Marie-Humbert Vicaire, Jean-Loup Lemaître, Jacques Verger, Marie-Henriette Jullien de Pommerol, Matthieu Desachy, Noël Coulet...

Collectif – Cahiers de Fanjeaux. 6.

Le Credo, la Morale et l'Inquisition.

Toulouse, Privat, 1971, gr. in-12, 435 pp, 7 pl. hors texte, 4 tableaux et cartes, index, broché, couv. à rabats, bon état (Cahiers de Fanjeaux. 6)

CONTRASTY (Jean).

La Chartreuse de Toulouse. Sa chapelle, aujourd'hui Saint-Pierre.

Toulouse, impr. Andrau et Laporte, 1933, gr. in-8°, 84 pp, 12 pl. de gravures hors texte, dont une dépliante, broché, bon état. Rare

"En 1567, les Huguenots, s'étant rendus maîtres de la ville de Castres, se hâtèrent de mettre la main sur la chartreuse voisine de Notre-Dame de Belvèze, plus connue sous le nom de chartreuse de Castres. Comme la dictature huguenote s'affermissait, les Chartreux durent songer à s'installer ailleurs. Ils achetèrent à Toulouse, dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Cuisines, les bâtiments de l'ancien collège de Moissac, dont disposait alors le cardinal de Guise en qualité d'abbé commendataire de Moissac. Ils s'y installèrent en 1571 et ne tardèrent pas à agrandir leur domaine. Bientôt même, ils dressèrent le plan d'une très belle chartreuse, la plus belle du royaume, dira-t-on plus tard. Ce plan fut exécuté peu à peu dans le cours des XVIIe et XVIIIe siècles. De ce magnifique monastère, peu de chose subsiste aujourd'hui : le portail d'entrée, le corridor d'accès, quelques pans de mur du grand cloître et une habitation convertie en presbytère après la Révolution. Par contre, l'église, édifiée au début du XVIIe siècle, est restée presque intacte : elle a la forme d'une croix grecque avec l'autel au centre. C'est aujourd'hui l'église paroissiale de Saint-Pierre. M. le chanoine Contrasty a eu le bonheur de découvrir, dans une étude de notaire, les divers baux à besogne qui permettent de suivre les travaux de construction et d'embellissement entrepris par les Chartreux pendant les XVIIe et XVIIIe siècles. Grâce à ces documents, il a pu combler bien des lacunes dans l'histoire de la chartreuse de Toulouse, préciser des dates, révéler le nom des artistes qui ont construit, orné et meublé le monastère et la chapelle : c'est dire l'intérêt que présente cette brochure pour l'histoire de l'architecture et des arts à Toulouse. L'ouvrage est orné de plusieurs gravures hors texte, dont une vue cavalière de la chartreuse de l'année 1687." (E. Griffe, Revue d'histoire de l'Église de France, 1934)

DEVIC (Dom Claude) et Dom Joseph VAISSETTE.

Histoire générale de Languedoc. Annotée, augmentée et révisée par Edward Barry, Camille Chabaneau, Eugène Germer-Durand, Emile Mabille, Paul Meyer, Auguste Molinier, Ernest Roschach. Tome VI.

Editions Privat et Claude Tchou, 2004, fort gr. in-8°, notes bibliographiques, reliure cartonnée de l'éditeur, bon état (Bibliothèque des Introuvables)

Réimpression soignée de la nouvelle édition de Toulouse, E. Privat, publiée entre 1872 et 1905. — "Une des meilleures histoire particulière de nos provinces" (Brunet, V-1029), parue pour la première fois en 1730-1745 en 5 volumes in-folio. — Monumentale histoire du Languedoc écrite par des Bénédictins de Saint-Maur. Les 12 premiers tomes de cette édition reprennent – en les corrigeant et en les complétant – les 5 volumes in-folio de l'édition originale de 1730-1745. Les tomes XIII et XIV sont la continuation de l'Histoire du Languedoc depuis la mort de Louis XIII jusqu'en 1790, par Ernest Roschach. Le tome XV est un Recueil des Inscriptions antiques de la Province du Languedoc, par divers auteurs. Un tome XVI a paru en 1904 écrit aussi par Ernest Roschach qui a pour titre : Histoire graphique de l'Ancienne Province de Languedoc. — "Ce qui constitue l'intérêt exceptionnel de cet ouvrage, ce sont les notes et les pièces justificatives." (Saffroy II, 26378)

FABRE (Daniel) et Ch. CAMBEROQUE.

La Fête en Languedoc. Regards sur le Carnaval aujourd'hui. Texte de Daniel Fabre. Photographies de Charles Camberoque.

Toulouse, Privat, 1977, gr. in-8° carré, 211 pp, 78 pl. de photos hors texte, 16 illustrations dans le texte, lexique carnavalesque, bibliographie générale, sources par chapitre, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état

FABRE (Daniel) et Jacques LACROIX.

La vie quotidienne des paysans du Languedoc au XIXe siècle.

Hachette, 1974, in-8°, 479 pp, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

"Cet ouvrage sort singulièrement du cadre habituel de la collection des «Vies quotidiennes ». D. Fabre et J. Lacroix ont eu l'ambition de réaliser tout autre chose qu'un tableau de la vie individuelle, familiale ou sociale dans les campagnes du Languedoc au XIXe siècle. Même si cela est parfaitement réussi, ce livre est d'abord celui de deux ethnologues compétents et militants, qui veulent faire triompher une « conception nouvelle, anti-monopoliste du savoir des sociétés » (pp. 8-9). Ils revendiquent le droit à une «anthropologie autochtone » qui soit capable d'analyser, de l'intérieur en quelque sorte, le phénomène de la domination des minorités culturelles nationales par un pouvoir central, ethnocentrique, et de jeter les bases d'un épanouissement de la personnalité culturelle occitane. (...) La conséquence méthodologique de cette conception, c'est l'alliance, le va-et-vient incessant entre la recherche historique classique et l'enquête ethnographique sur le terrain. Et c'est là que réside la plus grande originalité et la plus grande richesse de cet ouvrage. Analyse serrée des documents historiques, officiels (rapports de régents, ou d'instituteurs...), mais surtout familiaux ou intimes (tels que les rares autobiographies de paysans, les cahiers de secrets des guérisseurs...), dépouillement des travaux ethnographiques réalisés par des historiens, géographes ou « folkloristes » antérieurs, enquêtes minutieuses menées sur place par les deux auteurs, attention particulière portée à la tradition orale et notamment à la littérature orale languedocienne... tout concourt à faire de cette entreprise, même si elle est limitée au Languedoc, la première tentative pour saisir dans sa globalité la réalité culturelle des pays d'Oc. (...) L'intérêt majeur de cet ouvrage, si richement documenté et si intelligemment conçu, est de nous taire comprendre la personnalité culturelle des pays d'Oc dans son devenir historique, c'est-à-dire dans les tensions et les conflits engendrés par l'histoire." (Jean-Claude Bouvier, Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, 1976)

FERLUS (Jacques).

Autour de Montségur. De l'Histoire ou des histoires ?

Perpignan, Chez l'auteur, 1960, in-8°, 147 pp, broché, bon état

FONTVIEILLE (Jean-Roger).

Paure Miejour. Pauvre Midi. La révolte des vignerons 1907-1977.

Editions de la Courtille, 1977, in-folio, 158 pp, nombreux documents et photos reproduits, dont la collection complète du Journal Le Tocsin, bibliographie viticole méridionale, chronologie de l'année 1907, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couv. lég. abîmé, sinon bon état. Peu courant

FOURCASSIÉ (Jean).

Une ville à l'époque romantique : Toulouse. Trente ans de vie française. (1820-1850 environ).

Plon, 1953, in-12, ii-310 pp, broché, couv. lég. défraîchie, bon état (Coll. Civilisations d'hier et d'aujourd'hui)

Une description de la vie quotidienne à Toulouse, vers 1830, à l’aide de documents originaux : l’aspect pittoresque des rues, les traits des conditions, des métiers, des opinions. Ce tableau anecdotique et piquant laisse apparaître l’aspect “villageois” que garde encore au début du 19e siècle une grande ville de province. J. Fourcassié était professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse. — "Ce tableau de la vie à Toulouse sous la Monarchie censitaire qui ne veut pas être de la « littérature » s'efforce de rassembler le plus grand nombre possible de faits précis et concrets, tirés en particulier des journaux locaux, quotidiens ou hebdomadaires, mais aussi des rapports de police, de la correspondance des préfets, etc. Cette méthode nous vaut des détails authentiques et souvent savoureux sur le prix de la vie comme sur les distractions des Toulousains, sur les péripéties des luttes politiques comme sur les hommes de lettres ou les journalistes de la ville. Un contact direct avec une capitale de province particulièrement vivante et colorée." (Revue française de science politique, 1953)

FRÊCHE (Georges et Geneviève).

Les Prix des grains, des vins et des légumes à Toulouse (1486-1868). Extraits des mercuriales, suivis d'une bibliographie d'histoire des prix.

PUF, 1967, gr. in-8°, vii-178 pp, préface de Robert Besnier, 16 graphiques, une figure et 3 cartes, broché, qqs soul. crayon, bon état

"Une telle publication était fort souhaitable ; elle répond parfaitement à l'intérêt porté à l'histoire des prix depuis de longues années. Ces mercuriales toulousaines ainsi mises à la portée de tous les historiens de l'économie retiendront d'autant mieux l'attention qu'elles sont plus riches, plus étendues (cinq siècles pour les céréales, trois siècles pour le vin) que les précieuses mercuriales parisiennes déjà éditées, et d'une remarquable continuité. Ces archives posent en fait deux ordres de problèmes successivement, car pour en tirer un excellent instrument de travail, il faut trancher un certain nombre de questions (métrologie et surtout influences des variations monétaires) avant d'aborder l'analyse de l'évolution des prix en elle-même. Les éditeurs des mercuriales toulousaines le montrent dans une introduction complète et précise en justifiant leur méthode de présentation. Les auteurs sont amenés d'autre part, si l'analyse des séries de prix n'est pas leur but présent, à éclairer les conditions du marché à travers cette longue période historique et par là rencontrent d'autres problèmes fort importants : l'introduction du maïs dans la région du Sud-Ouest, le développement du commerce du blé et l'influence dans ce domaine de la construction du canal du Midi, le développement de la viticulture dans cette région à partir du XVIe siècle, etc. Cette large introduction aborde ainsi l'ensemble des problèmes alimentaires sous l'Ancien Régime à propos de l'évolution toulousaine. L'ouvrage témoigne enfin d'un louable effort de bibliographie qui pourra offrir un utile point de départ à ceux qu'intéressent les recherches d'histoire des prix." (Jean Hilaire, Revue économique, 1968)

GENEVRAY (Pierre).

L'Administration et la vie ecclésiastiques dans le grand diocèse de Toulouse (Ariège, Haute-Garonne, arrondissement de Castelsarrasin) pendant les dernières années de l'Empire et sous la Restauration. (Thèse).

Toulouse, Privat ; P., Didier, 1941, gr. in-8°, 723 pp, biblio, index, broché, non coupé, couv. lég. salie, bon état (Bibliothèque méridionale, 2e série, tome 30). Edition originale

"M. P. Genevray nous donne sur l'administration et la vie ecclésiastiques pendant les dernières années de l'Empire et sous la Restauration une étude solide et compacte, appuyée sur un dépouillement minutieux des archives – nationales, départementales et diocésaines, – des journaux contemporains et des documents administratifs. (...) Un gros volume, d'une érudition très sûre,écrit dans une langue dépouillée et sobre, fort agréable à lire." (Louis Villat, Revue d'histoire de l'Église de France, 1943)

GLISES de LA RIVIÈRE (René).

Roquecezière. Haut lieu du Rouergue. Son passé.

Villefranche-de-Rouergue, Imprimerie Salingardes, 1968, in-8°, 118 pp, 12 pl. d'illustrations et photos hors texte, broché, bon état

GODECHOT (Jacques)(dir.).

La Révolution de 1848 à Toulouse et dans la Haute-Garonne.

Toulouse, Préfecture de la Haute-Garonne, 1948, gr. in-8°, 414 pp, 9 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, bon état

Etudes de Yvette Bergeron, Antonin Cayré, Pierre Genevray, Simone Henry, René Lamarque, Jeanne Lesparre, Pierre Paul. — "Le Centenaire de la Révolution de 1848 a donné l'occasion de cette belle publication, qui permet de vérifier, dans un cas précis et sur le plan local, la justesse des appréciations portées, dans des ouvrages généraux, sur l'attitude de l'Église à cette époque critique. Le grand mérite de l'ouvrage à cet égard est de s'interdire toute synthèse et d'apporter seulement des faits. Il est composé d'études distinctes, la plupart tirées de diplômes d'Histoire, dont l'intérêt essentiel consiste dans le dépouillement des archives et le contact continuel avec les textes ; l'objectivité a été poussée si loin que, dans ce recueil où plusieurs travaux chevauchent l'un sur l'autre, on trouvera des interprétations différentes du même événement ou du même personnage." (E. Delaruelle, Revue d'histoire de l'Église de France, 1950)

HUARD (Raymond)(dir.).

Histoire de Nîmes.

Aix-en-Provence, Edisud, 1982, gr. in-8°, 419 pp, nombreuses gravures et photos en noir et en couleurs, dans le texte et hors texte, plans, importante bibliographie, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

"Ouvrage de référence pour les chercheurs et moyen d'information pour le grand public, cette histoire de Nîmes luxueusement illustrée a le mérite de montrer le dernier état des travaux. La présentation typographique facilite une lecture indispensable pour tous ceux qui s'intéressent au Languedoc." (Roland Andréani, Annales du Midi, 1984) — Contributions de Xavier Gutherz (la Préhistoire) ; Michel Py (la Protohistoire) ; Jean-Luc Fiches et Pierre Garmy (l'époque gallo-romaine) ; Philippe Martel (l'époque médiévale) ; Robert Sauzet (les aspects religieux de l'époque moderne, XVIe-XVIIIe siècles) ; Line Teisseyre-Sallmann (l'époque moderne, XVIe-XVIIIe siècle : vie économique, culturelle et sociale) ; Anne-Marie Duport (la Révolution et le 1er Empire) ; Raymond Huart (le XIXe siècle) ; Robert Ferras et Jean-Paul Volle (la période contemporaine depuis 1918).

HUARD (Raymond) et Claire TORREILLES (éd.).

Du protestantisme au socialisme : un quarante-huitard occitan. Ecrits et pamphlets de Pierre-Germain Encontre.

Toulouse, Privat, 1984, in-8°, 268 pp, édition bilingue français-occitan, bibliographie et sources, broché, bon état (Coll. Résurgences)

"Il s'agit de P.-G. Encontre (1809-1853), d'abord auteur d'ouvrages de controverses religieuses qui témoignent d'une mentalité de protestant semi-rationaliste, il ouvre à Nîmes, en 1847, une librairie « militante ». La Seconde République le radicalise. Il se situe désormais dans l'extrême-gauche socialiste et ouvrière, anime des clubs, organise des banquets politiques, écrit des chansons qui forment un « véritable petit manuel républicain ». Au moment du coup d'Etat du 2 décembre, il prépare, avec quelques autres, une insurrection à Nîmes qui est décommandée au dernier moment. Arrêté, déporté en Algérie, il ne tarde pas à y mourir. Les auteurs donnent un récit alerte de sa vieainsi qu'une sélection judicieuse (en édition bilingue) de ses écrits et pamphlets." (Jean Baubérot, Archives de sciences sociales des religions, 1983)

JACQUEMAY (Claude).

En Lauragais sous la Révolution et l'Empire : Bram.

Bram, Chez l'Auteur, 1986, gr. in-8°, 430 pp, nombreuses gravures et photos, une carte dépliante hors texte, broché, bon état

LACAVE (Michel et Mireille).

Bourgeois et marchands en Provence et en Languedoc.

Aubanel, 1977, in-8°, 300 pp, 8 pl. de documents hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

LACAVE (Mireille) et Jean SAGNES.

L'Hérault d'autrefois.

Roanne, Editions Horvath, 1983, gr. in-8°, 159 pp, environ 200 photographies anciennes reproduites, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

“L'Hérault d'autrefois” devrait être un ouvrage à lire aussi bien qu'à feuilleter. Parmi les quelques deux cents documents sélectionnés par Jean Sagnes et Mireille Lacave, certains sont rares, quelques uns originaux, la plupart inédits. Ils apportent à l'observateur attentif l'inépuisable épaisseur du vécu quotidien : scènes de rues, scènes de famille, manifestations et fêtes. Intéressés par l'histoire urbaine, la transformation des villes traduisant des modèles culturels, l'histoire des mentalités et celle des courants socio-politiques qui traversent cette société méridionale à une époque déterminante pour la compréhension de notre monde contemporain, les auteurs ont tenté de mettre en ordre le puzzle que constituent les nombreuses sources. Informations et anecdotes alternent qui viennent aiguillonner la curiosité du lecteur. Précieuses et riches images évocatrices d'un proche passé révolu, que Jean Sagnes et Mireille Lacave ont su rassembler et qu'ils nous proposent pour un retour aux sources...

LAMOUZÈLE (Edmond).

Essai sur l'administration de la ville de Toulouse à la fin de l'Ancien Régime (1783-1790).

P., Giard et Brière, 1910, gr. in-8°, 138 pp, broché, dos lég. abîmé, bon état

"C'est un travail très solide que cette étude de M. Lamouzèle sur l'administration de la capitale du Languedoc à la fin de l'Ancien Régime d'après les procès-verbaux du Conseil général, du Conseil politique et des commissions. On y voit « comment et avec quel soin du bien public une grande ville de province était administrée à la veille de la Révolution ». Dans cette heureuse ville, le patrimoine municipal était géré avec sagesse, l'assistance publique organisée avec un grand esprit d'humanité, l'instruction publique et les beaux-arts protégés avec intelligence. Les détails curieux ne manquent pas. Ainsi, les « boulangeries de charité », organisées par la municipalité toulousaine en 1788, nous annoncent les boulangeries de 1793, où sera distribué le pain de la « fraternité », à Bourges, á Lyon par exemple. L'esprit pratique et ferme de ces bourgeois toulousains ne les rendait pas hostiles aux réformes qui s'imposaient. « Ils avaient un certain libéralisme économique, dit M. Lamouzèle. Ils souhaitaient de voir disparaître les entraves si funestes au développement du commerce et de l'industrie et ils réfrénaient de leur mieux les empiétement et les abus des corps de métiers. » C'est donc dans un esprit favorable aux derniers Capitouls que l'auteur a écrit son livre." (Edmond Campagnac, Annales révolutionnaires, 1910)

LAPEYRE (Claude) et Alain ROQUE.

Béziers pas à pas. Ses rues, ses allées, ses monuments.

Horvath, 1984, pt in-4°, 255 pp, 118 gravures, photos et plans, texte sur 2 colonnes, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état

Ce "dictionnaire des rues" révèle l'intimité de la ville, ses particularités, ses monuments, son histoire, et traduit l'évolution culturelle et sociale de ses habitants ainsi que leur quête passionnée de leurs racines vivantes.

LAURENT (Robert) et Geneviève GAVIGNAUD.

La Révolution française dans le Languedoc méditerranéen, 1789-1799.

Toulouse, Privat, 1987, gr. in-8°, 352 pp, 59 gravures, fac-similés et cartes, chronologie, biographies, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, ex. numéroté sur vélin spécial Alfan Ventoux à l'intention des souscripteurs, bon état (Coll. Histoire provinciale de la Révolution française)

Dix ans de turbulences révolutionnaires ont particulièrement affecté la sensibilité du Languedoc méditerranéen : les passions se sont entrechoquées, plaines contre montagnes, villes contre campagnes, protestants contre catholiques, terroristes contre aristocrates...

LE ROY LADURIE (Emmanuel).

Le Voyage de Thomas Platter, 1595-1599. Le siècle des Platter II.

GLM/Fayard, 2000, gr. in-8°, 703 pp, 12 pl. de gravures hors texte, 4 cartes, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état

On n'a pas oublié l'extraordinaire réussite sociale et intellectuelle de Thomas Platter (dit le Vieux, 1499-1582), mendiant et berger des montagnes suisses devenu imprimeur et professeur, notable de la ville de Bâle, non plus que celle de son fils Felix (1536-1614), étudiant à Montpellier, grand médecin et collectionneur. Emmanuel Le Roy Ladurie a conté leurs aventures et leurs pérégrinations dans “Le Mendiant et le Professeur”. À son tour, le même Felix offre un demi-siècle plus tard à son jeune frère Thomas (1574-1628) de semblables études à Montpellier et un voyage d'initiation dans le sud et l'ouest de la France, le nord de l'Espagne (ainsi que les Pays-Bas et l'Angleterre), comme lui-même l'avait fait et raconté au temps du roi Henri II. Thomas II Platter a reçu une éducation soignée et une véritable culture ; tout au long de son itinéraire, le futur médecin, excellent latiniste et bon connaisseur des Écritures, se tourne avec un égal intérêt vers l'histoire et les lettres, vers la botanique et les monuments, vers le droit et la toponymie, vers les paysages et l'économie tant rurale qu'urbaine ; les hommes, avec leurs coutumes et leurs usages particuliers d'un lieu à un autre, le passionnent plus encore. Réformé et fier de l'être, citoyen de l'une des citadelles du protestantisme européen, il est d'une ouverture d'esprit surprenante pour son époque : sa modération envers les "papistes", son admiration (feutrée) pour les collèges jésuites et sa bienveillance pour les façons de vivre des Juifs d'Avignon, sa francophilie (presque constante), son regard quasi ethnologique sur les populations rencontrées, bref son absence générale de préjugés donnent au texte qu'il rédigera quelques années plus tard une liberté de ton unique ; il réunit aussi une considérable somme d'informations et d'observations sur la France d'Henri IV (les ruines morales et matérielles de trente ans de guerres religieuses et civiles sont bien visibles). La relation du périple est d'une richesse, d'une finesse et d'une saveur telles qu'Emmanuel Le Roy Ladurie a cette fois préféré donner la parole à son héros au moyen de la traduction intégrale du texte du voyage en France du Sud et en Catalogne (traduction effectuée en commun avec Francine-Dominique Liechtenhan). En incomparable spécialiste des sociétés méridionales et en analyste de l'Etat moderne, il introduit cette oeuvre et l'éclaire de notes et de commentaires abondants où trouvent à s'exercer ses talents d'historien à l'universelle curiosité. La biographie de Thomas le Vieux et celle de Felix, le récit de Thomas le jeune forment un panorama sans équivalent sur tout le XVIe et les débuts du XVIIe siècle en France et en Europe – ce second volume le prouve à l'envi –, et c'est à bon droit que l'on peut parler de « siècle des Platter », pour désigner les accomplissements de cette illustre famille bâloise.

LE ROY LADURIE (Emmanuel).

Montaillou, village occitan de 1294 à 1324.

Gallimard, 1979, fort in-8°, 642 pp, 2 pl. hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état (Coll. Bibliothèque des histoires)

Montaillou : petit village de montagnards et de bergers en haute Ariège, à 1300 mètres d'altitude. En 1320, Jacques Fournier, évêque de Pamiers, plus tard pape d'Avignon, y déploie ses talents d'inquisiteur. Maigret avant la lettre, Jacques Fournier finit par déterrer tous les secrets du village. Rien n'échappe à cet évêque fureteur, ni les vies intimes, ni les drames de l'existence quotidienne. En s'appuyant sur cet extraordinaire document de Jacques Fournier, sorte de roman vrai du petit peuple du XIVe siècle, Emmanuel Le Roy Ladurie retrace la vie des habitants de ce village de Haute-Ariège, imprégné de catharisme, et démontre ainsi la possibilité d‘une histoire totale.

LE STANG (Anne).

Histoire de Toulouse illustrée.

Le Pérégrinateur, 2006, gr. in-8°, 221 pp, plus de 250 gravures et photos en noir et en couleurs, index, sources bibliographiques, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Toulouse semble avoir toujours rayonné de façon singulière. Grande cité romaine, elle devient la capitale du royaume des Wisigoths puis du royaume d’Aquitaine. Siège d’une principauté féodale, la ville s’affranchit du pouvoir de ses comtes grâce aux capitouls. Intégrée à la Couronne, elle devient une capitale administrative et judiciaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Restée à l’écart de la révolution industrielle, l’ancienne "capitale du Languedoc" se réveille au XXe siècle et se lance dans la conquête de l’air et de l’espace. elle s’affirme aujourd’hui comme une métropole d’envergure européenne.

LYONS (Martyn).

Révolution et Terreur à Toulouse.

Toulouse, Privat, 1980, gr. in-8°, 281 pp, 4 plans et cartes, biblio, index, broché, état correct

LÉVIS MIREPOIX (Duc de).

Haut Languedoc. Présentation du duc de Lévis Mirepoix, photographies de Gérald Maurois, notices géographiques, historiques et archéologiques de Jean Girou.

Hachette, 1956, in-8° carré, 127 pp, 60 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s. (Coll. Les Albums des Guides Bleus)

MARTEL (Philippe).

Les cathares et l'Histoire. Le drame cathare devant ses historiens (1820-1992). Préface de Michel Roquebert.

Toulouse, Privat, 2002, in-8°, 203 pp, biblio, index

MARTEL (Philippe)(dir.).

L'Invention du Midi. Représentations du Sud pendant la période révolutionnaire. Dossier préparé par Philippe Martel.

Aix-en-Provence, Edisud, 1987, gr. in-8° carré, 206 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Amiras / Repères occitans)

12 études érudites. "L'ouvrage suit un ordre de présentation chronologique, avant, pendant, après la Révolution. Les articles de Régis Bertrand et de René Merle mettent en place les conditions d'emploi du patois à l'époque des Lumières, et lient ces conditions au développement de l'intérêt pour l'ethnologie, dérivé du succès obtenu par l'anthropologie (Chavannes, 1768). Les études de Michel Peronnet, Alain Alcouffe, Georges Founder, J.-P. Damaggio et Bernard Traimond soulignent les luttes et les discussions qui, non seulement, informent la situation politique, mais aussi modèlent le contenu des vocables attachés à la représentation des notions et des événements, tel le praxème 'Midi'. L'article de Jacques Guilhaumou, appuyé sur la stricte méthodologie de l'analyse de discours, montre comment se constitue l'ethnotype du Marseillais, autour de 1793, et présente une judicieuse interprétation de la première partie d'un discours prononcé par Marc Antoine Julien, commissaire des guerres, au club des jacobins, le 30 août de cette année. Dans la dernière section de l'ouvrage, qui présente le devenir de la Révolution au début du XIXe siècle, les articles de Guy Latry, Philippe Gardy, Philippe Martel, Pierre Lagarde insistent essentiellement sur la mythologie qui s'édifie alors au travers de personnages plus ou moins célèbres et imaginaires (Millin, Cantegril), et des types (gavach) ou des représentations fantasmatiques d'une Arcadie alpine du sud, légendaire, dont l'influence se suit à la trace jusqu'à nos jours les plus contemporains. Il revient à H. Boyer de rédiger quelques mots pour ne pas conclure, certes, mais qui tirent très clairement l'enseignement de la diffusion d'une dénomination : le Midi, étiquette géographique, linguistique et ethnotypique, qui porte la preuve des opérations de classement, discrimination et ségrégation dont le territoire national a fait l'objet au moment même où l'on en clamait le plus haut l'unité. Des textes qui, en somme, n'ont rien perdu aujourd'hui de leur actualité et de leur intérêt par delà les enjeux de l'Histoire." (Jacques-Philippe Saint-Gérand, Romantisme, 1989)

MAURIN (Jules).

Armée, Guerre, Société : soldats languedociens (1889-1919).

Publications de la Sorbonne, 1982, gr. in-8°, 750 pp, 52 figures, sources et biblio, broché, bon état. Édition originale

Parmi les travaux importants sur l'histoire de la Grande Guerre figurent assurément les recherches menées par Jules Maurin. Aujourd'hui encore, sa thèse d'État consacrée aux combattants languedociens demeure un jalon incontournable dans l'historiographie de la Première Guerre mondiale. Bien que celle-ci soit fondée en grande partie sur des sources sérielles – les registres matricules notamment – Jules Maurin s'est aussi appuyé sur un certain nombre de témoignages lorsqu'il s'est agi d'éclairer le moral des combattants, leur rapport à la discipline, leur sentiment national, etc. Témoignages écrits, mais pas seulement, car Jules Maurin est également l'un des derniers historiens à avoir pu interroger malgré leur âge avancé d'anciens Poilus survivants. — "... La période intéressant l’étude est déterminée par les 31 classes qui de 1889 à 1919 ont été appelées à servir entre août 1914 et novembre 1919. Dans la première partie, les sources font l’objet d’une présentation critique. (...) La seconde partie est quant à elle consacrée à l’étude des hommes, conscrits puis soldats encasernés, et de l’environnement où ils ont grandi. Arrive ensuite celle des mobilisés, de « l’homme quelconque vêtu en soldat » de Paul Valéry, du citoyen-soldat, du combattant vivant la guerre ou y mourant ; mais du coup, et par contraste, surgissent ceux qui s’en tirent, les planqués « de tout poil »... Cette troisième partie est intitulée La Guerre vécue. La quatrième partie, La Guerre perçue est consacrée plus précisément à l’impact de la guerre sur les mentalités. Après la guerre telle qu’elle fut vécue, voici la guerre telle qu’elle fut perçue et ressentie. Cette thèse veut allier sans cesse les réalités sociales et militaires. Trente ans après sa soutenance, son approche multidimensionnelle, historique, sociologique, anthropologique demeure d’une grande modernité ; témoigne aussi de celle-ci son recours précoce aux ressources de la statistique et de l’informatique ou encore l’exploitation des témoignages et l’enquête orale réalisée avant la disparition des derniers poilus languedociens." (Frédéric Rousseau, Combats. Hommage à Jules Maurin, 2010)

MEAUX (Vicomte de).

Les Etats et l'administration du Languedoc, spécialement sous Louis XIV. (Tiré à part).

S.l. (Le Puy), s.d. (1856), in-8°, 33 pp, paginé 274-306, broché, couv. muette, bon état (Tiré à part du Congrès scientifique de France, 22e session tenue au Puy en septembre 1855)

MESURET (Robert).

Les Peintures murales du Sud-Ouest de la France (du XIe au XVIe siècle). Languedoc, Catalogne septentrionale, Guyenne, Gascogne, Comté de Foix.

Picard, 1967, in-4°, 300 pp, 57 figures, 40 planches hors texte, 112 illustrations, 4 cartes, broché, bon état

MOLINIER (Alain).

Une Paroisse du bas Languedoc : Sérignan, 1650-1792.

Montpellier, Impr. Déhan, 1968, gr. in-8°, viii-216 pp, préface de Louis Dermigny, nombreux graphiques et tableaux dans le texte. importante biblio, broché, bon état (Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, t. XII)

MOULIS (Adelin).

Montségur et le drame Cathare. Avant, pendant, après la tragédie.

Verniolle, chez l'auteur, 1973, in-8°, 154 pp, 13 planches hors texte, 3 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Par Adelin Moulis (1896-1996), historien et folkloriste, il a rédigé des ouvrages d'érudition sur l'Ariège et recueilli de nombreux contes traditionnels de ce département. — "Comme déclaration préliminaire, l'auteur précise qu'il est né au hameau de Fauché, commune de Fougax-et-Barrineuf, tout à côté de Montségur (3 km 600 à vol d'oiseau) : les parcelles de terre de la propriété familiale jouxtent les terrains de la commune de Montségur. Depuis sa plus tendre enfance il a eu sous les yeux le squelette grisâtre de la forteresse. Il connaît les lieux pour les avoir parcourus en tout sens : non seulement les flancs de la vaste pyramide rocheuse, ou pog de Montségur, mais aussi tout le pays environnant, depuis Bélesta, à l'est, jusqu'à Lapeyregade, à l'ouest ; depuis Lavelanet et Péreilhe, au nord, jusqu'aux sommets de Tabe, au sud ; il a escaladé plusieurs fois le Mont Fourcat (2004 m), le pic du Han (2074m), le pic de Saint-Barthélémy (2348 m), le pic de Soularac (2 368 m), le signal de la Frau (1910 m), etc." (Avant-propos) — Table : Dans la nuit des temps et des cavernes ; Les premiers habitants ; Les origines ; La Croisade contre les Albigeois ; Les sièges de Montségur ; Après le drame ; Toponymie, topographie, étymologie ; Le massif de Tabe. Pics de Soularac et de Saint-Barthélemy.

MOURET (Félix).

Sulpice Sévère à Primuliac.

P., Alphonse Picard & Fils, 1907, gr. in-8°, 234-(1) pp, 15 planches hors texte, dont une carte en couleurs, et une carte ancienne dépliante, broché, bon état

A la fin du IVe siècle, Sulpice Sévère fonda l'un des premiers monastères de la Gaule à Primuliac ; pour l'auteur, ce lieu n'est autre que le tumulus de St Bauzille- d'Esclatian, près de Béziers, aujourd'hui détruit. Ouvrage couronné par la Société Archéologique, Scientifique et Littéraire de Béziers, illustré de plans, de cartes et de nombreuses gravures. Accompagné de documents inédits tirés des archives.

NELLI (René).

La Vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle.

Hachette, 1976, in-8°, 297 pp, index des principaux personnages, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"Historien du phénomène cathare René Nelli présente ici en une large fresque ce que fut la vie de tous les jours de ces célèbres «hérétiques » languedociens. Enquête passionnante, fondée sur les travaux les plus récents (nous pensons en particulier aux Cahiers de Fanjeaux) ce livre apparaît comme une réussite à tout point de vue. L'évolution historique des Cathares imposait un plan binaire dont R. Nelli tire très habilement parti. Une première partie est consacrée à la période du catharisme triomphant, c'est-à-dire du milieu du XIIe siècle au début du XIIIe siècle. La seconde partie examine l'époque du catharisme persécuté..." (J. M. Mehl, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1970) — Le catharisme s'inscrit dans le mouvement de rénovation évangélique qui s'est manifesté dans toute la Chrétienté aux XIIe et XIIIe siècles. L'Inquisition comme les chevaliers du roi de France l'ont combattu par la parole et par les armes. Doctrine hérétique, il professait l'existence de deux principes antagonistes, inégaux en valeur, mais également éternels, et défendait l'idée que le monde était l'œuvre du Diable. Voilà, sans aucun doute, ce qui a marqué le plus nettement les mentalités et les comportements des Occitans du XIIIe siècle. Il en résulte que la vie quotidienne des cathares fut loin de coïncider avec celle de l' "homme quelconque" du Moyen Age. René Nelli propose dans ce livre une sorte de film de la vie des cathares languedociens de 1200 à 1350, dans les comtés de Toulouse et de Foix et dans les quatre vicomtés de Trencavel (Carcassonne, Béziers, Albi et Nîmes). En effet, c'est dans ces régions, qui furent le principal théâtre de la fameuse "Croisade contre les Albigeois", que l'on saisit le mieux dans leur continuité historique l'existence, le déclin et la tragédie du catharisme.

NELLI (René).

La Vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle.

Hachette, 1969, in-8°, 297 pp, index des principaux personnages, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

"Historien du phénomène cathare René Nelli présente ici en une large fresque ce que fut la vie de tous les jours de ces célèbres «hérétiques » languedociens. Enquête passionnante, fondée sur les travaux les plus récents (nous pensons en particulier aux Cahiers de Fanjeaux) ce livre apparaît comme une réussite à tout point de vue. L'évolution historique des Cathares imposait un plan binaire dont R. Nelli tire très habilement parti. Une première partie est consacrée à la période du catha-risme triomphant, c'est-à-dire du milieu du XIIe siècle au début du XIIIe siècle. La seconde partie examine l'époque du catharisme persécuté..." (J. M. Mehl, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1970) — Le catharisme s'inscrit dans le mouvement de rénovation évangélique qui s'est manifesté dans toute la Chrétienté aux XIIe et XIIIe siècles. L'Inquisition comme les chevaliers du roi de France l'ont combattu par la parole et par les armes. Doctrine hérétique, il professait l'existence de deux principes antagonistes, inégaux en valeur, mais également éternels, et défendait l'idée que le monde était l'œuvre du Diable. Voilà, sans aucun doute, ce qui a marqué le plus nettement les mentalités et les comportements des Occitans du XIIIe siècle. Il en résulte que la vie quotidienne des cathares fut loin de coïncider avec celle de l' "homme quelconque" du Moyen Age. René Nelli propose dans ce livre une sorte de film de la vie des cathares languedociens de 1200 à 1350, dans les comtés de Toulouse et de Foix et dans les quatre vicomtés de Trencavel (Carcassonne, Béziers, Albi et Nîmes). En effet, c'est dans ces régions, qui furent le principal théâtre de la fameuse "Croisade contre les Albigeois", que l'on saisit le mieux dans leur continuité historique l'existence, le déclin et la tragédie du catharisme.

NELLI (René).

Le Languedoc et le comté de Foix. Le Roussillon.

Gallimard, 1958, in-8°, 374 pp, 64 illustrations et figures, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état (Les Provinces françaises). Edition originale

NELLI (René).

Les Cathares ou l'éternel combat.

Grasset, 1972, in-8° oblong, 287 pp, 8 gravures, biblio, glossaire des principaux termes du catharisme, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes, sous la direction de Louis Pauwels)

Cet essai de René Nelli s'inspire d'un propos tout nouveau. Il s'agit pour le spécialiste du catharisme de replacer une petite hérésie du XIIIe siècle dans le grand courant philosophique anti-romain, qui n'a jamais cessé de se manifester en Europe, du Moyen Age jusqu'à nos jours. Le catharisme n'est pas seulement inséparable du manichéisme ancien et du bogomilisme, il a aussi partie liée avec tous les dualismes qui luttent à la fois contre une société injuste et absurde et contre l'ordre métaphysique traditionnel sur lequel elle prétend se fonder. L'étude des doctrines qui ont fait leur apparition, en France et en Italie, tout de suite après l'extinction du catharisme occitan, et de leurs prolongements jusqu'au XVIIIe siècle, conduit aux mouvements dualistes européens d'aujourd'hui : la gnose reconstituée par René Guénon en 1909, l'anthroposophie de Rudolf Steiner, le néo-catharisme de Déodat Roché et le pseudo-catharisme nazi suscité par Otto Rahn. Bien que ce livre soit destiné au grand public cultivé, il n'en verse pas moins au dossier de l'hérésie des éléments neufs et de première main... — "Dans une série destinée au grand public et consacrée à l'« Histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes », il était impossible que ne figure pas en France un livre sur les cathares, et il est naturel que l'auteur en ait été René Nelli, défenseur convaincu – et ce n'est pas d'aujourd'hui – de la thèse selon laquelle les cathares ne constituent qu'un épisode d'un aspect, autrement long et compliqué, de la culture européenne, celui du dualisme, qui s'étend depuis Mani et le manichéisme jusqu'à nos jours. Par amour pour cette thèse, comme aussi bien pour répondre aux exigences du grand public, R. Nelli a engagé tout l'effort de sa vaste culture, allant de l'histoire religieuse à l'histoire littéraire, à mettre en évidence la continuité, ainsi que la consistance spirituelle du dualisme ; mais il se trouve également contraint à traiter avec désinvolture et de manière souvent approximative les faits historiques..." (Raoul Manselli, Cahiers de civilisation médiévale, 1974)

NIEL (Fernand).

Albigeois et Cathares.

PUF, 1970, in-12, 125 pp, biblio (Coll. Que Sais-Je ?)

PECH (Rémy).

Entreprise viticole et capitalisme en Languedoc-Roussillon. Du phylloxera aux crises de mévente. (Thèse).

Toulouse, Université de Toulouse - Le Mirail, 1975, gr. in-8°, 580 pp, 12 pl. de photos hors texte, nombreux tableaux, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

"Malgré son caractère apparemment spécialisé, l'ouvrage intéressera, croyons-nous, des catégories de lecteurs bien diverses : Tous les ruralistes évidemment d'abord, car peu de milieux ruraux ont été analysés avec cette précision, à laquelle contribuent à la fois le maniement professionnel des sources documentaires et l'intimité avec le pays. Les économistes aussi, à qui est présenté un cas original et complexe de domination capitaliste coexistant avec une concentration foncière incomplète. Tous les historiens enfin qui, ayant en mémoire l'ampleur exceptionnelle au XXe siècle, du mouvement des vignerons de 1907, devront désormais recourir à Rémy Pech pour en mieux comprendre l'arrière-plan socio-économique." (Maurice Agulhon)

PEZET (Maurice).

Le Dieu aux pommes d'or ou Héraklès en Occident. Provence, Languedoc, Espagne méditerranéenne, Maroc.

Seghers, 1978, in-8°, 230 pp, 24 pl. de photos hors texte, 4 cartes, broché, couv. illustrée, bon état

Grâce à la légende d'Héraklès, le dieu aux pommes d'or, l'auteur nous fait découvrir l'hellénisation de la Gaule méridionale.

PUECH (Dr Albert).

Une ville au temps jadis, ou Nîmes à la fin du XVIe siècle, d'après le compois de 1592 et des documents inédits ; étudié au point de vue de la démographie dans ses rapports avec l'histoire.

Nîmes, Grimaud, Gervais-Bedot, Catélan, 1884, fort in-8°, 568 pp, reliure pleine toile bordeaux à la bradel, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, 1er plat de couv. conservé, dos lég. frotté, bon état. Ouvrage rare, tiré à 105 ex. seulement

Quartiers, rues, maisons et faubourgs ; Impôts, capage, cabal, présage, cotisation ; De l'état des personnes : Gouverneur, clergé, magistrature, officiers du domaine ; Gentilhommes, avocats ; Bourgeois, marchands, médecins, apothicaires et chirurgiens ; Praticiens, greffiers, notaires ; Arts et métiers : apprentissage, corporations, drapiers, chaussetiers, tondeurs de drap, teinturiers, tailleurs, cordonniers, curatiers, tanneurs, meuniers, boulangers, cardeurs, tisserands, bouchers, hôtes, rotisseurs, etc., etc. ; Laboureurs, jardiniers et professions se rattachant à l'agriculture : industrie de la soie ; Instruction ; écoles, collèges, librairies, imprimeurs ; Prix et distribution des logements, mobilier, vêtements, alimentation, divertissements ; La famille au point de vue social et démographique, dernières volontés, funérailles. – Appendice (pp. 503-566) : rues et places de Nîmes en 1592 ; architecture, âge des maisons, bourgeoisie et commerce, hommes de loi, Inventaire d'un armurier, les Traucat jardiniers, boutique d'un brodeur, livres et libraires, index des impressions de 1578 à 1607, prix des loyers d'artisans, vêtements, prix des céréales et du vin, paupérisme : hôpital, léproserie.

PÈNE (J.-L.).

La Conquête du Languedoc. Essai de critique et d'histoire.

Chez l'auteur et Nice, impr. Gimello, 1957, gr. in-8°, vii-335 pp, broché, bon état, envoi a.s.

Il est heureux qu'il y ait encore des amateurs, au vrai sens du terme, pour cultiver de grands sujets historiques. Il faut savoir gré à l'auteur d'avoir essayé de l'aborder avec sérénité et de s'être gardé de ce néocatharisme, sans doute intéressant comme attitude spirituelle, mais irritant dans son attitude historique, qui est de mode dans la littérature méridionaliste. « La conquête du Languedoc » est un livre à thèses. La thèse principale est que l'importance numérique de l'hérésie albigeoise a été grossie arbitrairement, avant et après la croisade, pour justifier l'opération de conquête. La densité de l'albigéisme était très faible, pense l'auteur ; au XIIe siècle, on ne peut citer que des foyers isolés ; au début du XIIIe, on parle dans les conciles provinciaux de « plusieurs » hérétiques ; la liste des hérétiques de Béziers massacrés en 1209 ne comprend que 222 noms ; au milieu du XIIIe siècle, les groupes pourchassés par l'Inquisition ne dépassent pas la centaine. On ne saurait, estime-t-il, dans ces conditions, admettre une relation « réelle » de cause à effet entre l'hérésie et la guerre albigeoise. Les princes méridionaux, Raimond VI en tête, ont été accusés d'hérésie quoiqu'Innocent III ait retiré lui-même cette accusation contre le comte de Toulouse ; c'était le prétexte nécessaire pour justifier leur spoliation. Mais sur cette thèse s'en greffe une seconde, plus curieuse : la collusion d'un groupe de Cisterciens, de Simon de Montfort et du roi de France pour, en quelque sorte, forcer la décision du pape. M. Pène a raison de voir dans Arnaud Amalric un des principaux promoteurs du drame, sinon le principal. C'est bien un personnage de haute ambition dont les machinations avec Foulques de Marseille, Guy des Vaux-de-Cernay et d'autres de ses créatures ont été animées par des fins très temporelles. Arnaud et ses amis ont été attentifs, pour réussir, à jouer la carte capétienne et favorisèrent l'intervention de Simon de Montfort qui ne fut, en somme, de son coté, que l'exécuteur des desseins de la royauté. Mais pour forcer la main au pape, il fallait un acte irréparable : ce fut l'assassinat du légat, Pierre de Castelnau. Or, st l'accusation de complicité a été lancée, avec insistance, et pour cause, contre le comte de Toulouse, l'assassin véritable n'a jamais été identifié : qui donc a armé le bras de celui-ci, sinon ceux qui avaient un intérêt au déchaînement de la « croisade » spoliatrice, suggère la lecture de M. Pène qui semble, sur ce point, n'avoir pas osé plus clairement aller jusqu'au bout de aon raisonnement. Le récit des événements et un long épilogue n'apportent ensuite qu'une mise au point et des considérations assez générales sur la fin du particularisme méridional. Mais qu'on ne s'y trompe pas, les chapitres liminaires de cette « thèse » ne sauront rester indifférents. On ne pourra jamais, bien sûr, chiffrer avec exactitude la densité de l'hérésie ; mais, sans doute, avec notre auteur, faut-il revenir à l'opinion d'Auguste Molinier qui estimait que ses partisans ne formaient, en Languedoc, qu'une « infime minorité » ; en tout cas, c'est dans cette voie qu'il faut réorienter cette étude. Les exagérations des auteurs contemporains n'ont été que propagande intéressée. Quant au rôle tortueux d'Arnaud Amalric et de ses séides, même s'il se présente un peu, à la lecture, sous un jour de roman policier, on ne saurait non plus négliger d'y chercher la charnière des événements de 1208-1209... (Ch. Higounet, Annales du Midi, 1958)

RIPERT (Émile).

La Côte Vermeille et le Languedoc méditerranéen.

Grenoble, P., Arthaud, 1948, gr. in-8° carré, 201 pp, 175 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte dépliante volante, broché, couv. rempliée illustrée par J. Guiran, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

"Aux Côtes d'Azur, d'Argent, d'Emeraude... il faut, paraît-il, ajouter la Côte Vermeille. En réalité, ce qualificatif n'est guère mérité que par une toute petite partie des rivages qui bordent le Golfe du Lion : rouges escarpements des Pyrénées orientales dévalant vers Collioures et Port-Vendres. Le reste, fait de cordons de sable isolant des lagunes et des étangs, nous paraît échapper à toute désignation louangeuse... Et nous en dirons autant des plaines roussillonnaises ou languedociennes qui s'étalent de la Salanque à la Camargue, sans arbres, sans ombre, uniformément vêtues de vignobles fort monotones. Il faut aller loin de la côte pour trouver les beaux paysages qui composent au plat pays un cadre beaucoup plus séduisant que le tableau lui-même. Il est vrai que, dans ce plat pays, d'illustres cités jalonnèrent, depuis l'époque romaine, les routes qui mènent de la vallée du Rhône et de l'Italie vers l'Aquitaine et l'Espagne et conservent de leur passé assez d'attachants souvenirs pour que leur visite s'impose à quiconque veut connaître quelques-unes des plus authentiques « merveilles » de notre France. Le livre de M. Ripert, fort joliment écrit, abondamment et précieusement illustré, sera, pour ces visiteurs, le meilleur guide qui se puisse souhaiter." (E. Granger, La Quinzaine critique des livres et des revues)

ROQUEBERT (Michel).

L'Epopée cathare.

Toulouse, Privat, 1989-1990, 4 forts vol. gr. in-8°, 595, 487, 530 et 512 pp, 56 pl. de photos hors texte, 47 cartes et plans, 12 tableaux généalogiques, biblio, index, reliures pleine toile noire de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état

Il y a près de huit siècles, à l'instigation du pape Innocent III, le fer et le feu s'abattaient sur les terres qui allaient constituer plus tard la province du Languedoc... — 1. L'Invasion, 1198-1212 ; 2. Muret ou la dépossession, 1213-1216 ; 3. Le Lys et la Croix, 1216-1229 ; 4. Mourir à Montségur, 1230-1244.

ROQUEBERT (Michel).

L'Epopée cathare. 2. Muret ou la dépossession, 1213-1216.

Toulouse, Privat, 1979, fort gr. in-8°, 487 pp, 16 pl. de photos hors texte, 13 cartes et plans, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état

En 1213, la bataille de Muret consacre la victoire du Nord sur le Sud-Ouest, des croisés commandés par Simon de Montfort sur le comte de Toulouse et le roi d'Aragon, de Rome sur les cathares. L'épée a provisoirement vaincu la parole. Tournant capital de cette première croisade contre les Albigeois, Muret inaugure le démembrement de la puissance occitane.

ROQUEBERT (Michel).

L'Epopée cathare. 4. Mourir à Montségur, 1230-1244.

Toulouse, Privat, 1989, fort gr. in-8°, 512 pp, 8 pl. de photos hors texte, 12 tableaux généalogiques, 7 cartes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale, un des 7000 ex. numérotés sur vélin spécial Alfan Ventoux réservés aux souscripteurs

750 ans après les événements, Montségur parle encore à notre imaginaire. La légende et l'histoire ont entremêlé leurs fils ; une poignée d' "hérétiques" qui défient des années durant les deux plus grandes puissances de leur temps, l'Eglise romaine et le roi de France ; dix mois d'un siège en altitude qui s'acheva un matin de mars 1244, dans les cendres d'un immense bûcher collectif ; les dossiers de l'Inquisition conservant les données d'un combat dont la question centrale reste toujours d'actualité : comment le mal peut-il apparaître dans un monde créé par un Dieu en principe infiniment bon ? La réponse cathare était fascinante, mais aussi redoutable pour les rois de France que pour Rome. C'est l'histoire d'une geste pathétique et folle, ici magistralement racontée en se fondant uniquement sur les sources du temps.

ROUX-PERINO (Julie).

Les Cathares.

Vic-en-Bigorre, MSM, 2000, gr. in-8°, 320 pp, textes rédigés avec la collaboration de Julie Roux-Perino ; Conseil historique : Anne Brenon, nombreuses illustrations en couleurs, une carte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. In Situ)

Aux premiers siècles de notre ère, le dogme chrétien s'élabore peu à peu. Ceux qui s'en écartent, les hérétiques, sont exclus de l'Eglise, voire combattus par les pouvoirs temporels. Au XIIe siècle, aux quatre coins de l'Europe, un christianisme dualiste, le catharisme, interpelle nombre de croyants soucieux de mieux observer les préceptes évangéliques. Son implantation en Occitanie inquiète les pouvoirs ecclésiastiques. En 1208, le pape Innocent III lance un appel à la croisade contre ces Albigeois. Pendant plus d'un siècle, tragédies et malheurs vont s'abattre sur un Languedoc qui sera réuni au royaume de France, en 1271, et d'où l'hérésie cathare apparaîtra totalement extirpée, en 1321. – L'itinéraire dans le temps qu'invite à suivre ce titre de la collection In Situ permet de mieux connaître les hérésies médiévales et, en particulier, le catharisme, les hommes qui y ont adhéré et ceux qui les ont combattus. Ce tronçon d'histoire est jalonné d'événements et de drames mais aussi de sites et de monuments qui en conservent toute la mémoire.

SAGNES (Jean).

Politique et syndicalisme en Languedoc. L'Hérault durant l'entre-deux-guerres. (Thèse).

Montpellier, Centre d'histoire contemporaine du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Université Paul Valéry, 1986, gr. in-8°, 524 pp, 15 cartes et graphiques, notes, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"L'Hérault est un bon exemple, à condition de se souvenir qu'il n'est nullement représentatif de notre pays. « Premier département viticole de France, (il) a été le laboratoire où se sont préparés les programmes viticoles des partis et syndicats ouvriers » (p. 447), durant l'entre-deux-guerres. Les salariés agricoles y sont en effet fort nombreux, le socialisme domine, mené par Edouard Barthe qui donne son nom à la loi du 4 juillet 1931 sur le statut du vin. Mais les affrontements sont également fréquents, le Parti communiste s'implante difficilement, « les » syndicalismes se disputent la clientèle, qu'ils soient chrétiens ou qu'ils ne le soient point. Cet ouvrage est une somme fouillée, longuement travaillée, avec une abondante bibliographie, des annexes statistiques sur le nombre des salariés, les différentes élections et des cartes fort bien conçues." (Revue française de science politique, 1988) — "Le Var, le Gard, l'Hérault. Avant, après la Grande guerre. La cartographie historique de ces départements du Midi rouge dont Jean Sagnes avait déjà contribué à nous faire découvrir les secrets (“Le Midi rouge”, 1981) s'enrichit d'un nouveau chapitre. Son héros c'est toujours l'Hérault, ce département somme toute moyen – 500.000 habitants, guère plus, même aux heures les plus hautes –, où la forte immigration compense seule le vieillissement autochtone, où la vigne et Édouard Barthe règnent toujours, où la population urbaine reste particulièrement élevée. Rien de bien nouveau, semble-t-il, par rapport à l'avant-guerre. Les jeux seraient-ils faits, entièrement, dès avant 1914, comme c'est le cas si souvent en France ? Pour sa thèse d'État dont l'essentiel nous est ici livré, Jean Sagnes a conduit une enquête minutieuse fondée sur le dépouillement des sources classiques, nationales et départementales : au centre la presse, d'autant plus riche que, dans le Midi, au xxe siècle, les personnes et les ambitions semblent compter autant, sinon plus, que les idées et les intérêts. La SFIO, le PCF, le mouvement syndical, il les suit séparément jusqu'au livre IV consacré aux mutations politiques et syndicales à l'heure du Front populaire, jusqu'à sa conclusion générale où il répond, de façon positive, à la question posée dans son introduction. Oui, fût-ce à l'heure des scissions, et Dieu sait qu'en Hérault, une des terres d'élection des néo-socialistes, celles-ci ne se sont pas bornées aux ruptures de 1920, fût-ce à l'heure où, autour de la Jeune République et de Paul Boulet, le maire de Montpellier, les forces catholiques échappent à la chape du légitimisme et commencent à s'insérer dans la gauche, « il y a bien un mouvement ouvrier durant l'entre-deux-guerres » : dans ses diverses composantes on décèle en effet « les mêmes zones d'élection géographique, les mêmes motivations, la même conscience d'appartenance et le même sens donné à l'existence ». Une affirmation dont on mesurera l'importance, historique et ... politique..." (Madeleine Rebérioux, Le Mouvement social, 1988)

SAUZET (Robert).

Contre-Réforme et Réforme catholique en Bas-Languedoc. Le diocèse de Nîmes au XVIIe siècle. (Thèse).

P., Vander-Oyez et Louvain, Nauwelaerts, 1979, gr. in-8°, 527 pp, nombreux tableaux, cartes, graphiques, 3 portraits et une carte dépliante hors texte, biblio, index, broché, bon état

"Dans les dernières lignes de son livre, Robert Sauzet évoque « la lente maturation de (sa) réflexion dans la lumière tamisée du Val de Loire de Rabelais et d'Amyraut », plus précisément en Touraine. Cela pourrait justifier le compte-rendu dans cette revue d'un livre consacré au Bas-Languedoc. En fait, au-delà de cette raison circonstancielle, la valeur exemplaire de la démarche suivie et du résultat obtenu, bien au-delà des limites du diocèse de Nîmes, constitue une justification suffisante. Contre-Réforme et Réforme catholique : depuis les travaux de Jean Delumeau, le sens respectif de ces deux expressions ne devrait plus prêter à aucune confusion. Face au défi protestant, la réaction de l'Eglise romaine a revêtu le double aspect, d'importance variable selon les temps et les lieux, de contre-attaque, doctrinale, voire même violente, et d'efforts réformateurs originaux. Précisément, le diocèse de Nîmes constituait un excellent champ d'observation pour tenter de démêler l'existence de ces deux courants. (...) Ainsi, parti d'une étude précise et circonscrite dans le temps, Robert Sauzet débouche sur une meilleure compréhension des réalités les plus contemporaines. Ajoutons qu'il présente ses résultats sous la forme d'un récit d'une écriture fluide et qui se lit constamment avec plaisir, et qu'enfin il conte cette histoire « pleine de bruit et de fureur » sans se départir d'une sérénité qui n'est jamais indifférence." (François Lebrun, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1981)

Société d'Agriculture du département de l'Hérault.

Recueil des Bulletins publiés par la Société d'Agriculture du département de l'Hérault. Première année. Bulletins I-VII (15 juillet, 15 août, 15 septembre, 15 octobre, 15 novembre, 15 décembre 1807, 15 janvier 1808) – XII (15 juin 1808) – Seconde année. Bulletin XIX (15 janvier 1809) – Première année. Bulletins VIII-IX (15 février, 15 mars 1808) – Cinquième année. Bulletins VII (15 janvier 1812) – Septième année. Bulletins de mars, avril, mai, juin, août, septembre, octobre, novembre, décembre 1820.

Montpellier, Veuve Tournel et Fils, 1807-1820, in-8°, (505) pp, 8 tableaux dépliants, tables des 12 premiers Bulletins (Première année 1807-1808) et de la Septième année (1820), reliure demi-basane verte, dos lisse avec titre (Société d'Agriculture du département de l'Hérault), filets dorés, tomaison (I) et date (1807 à 1820), tranches jaunes (rel. de l'époque), bulletin d'août 1820 (16 pp) abîmé (manque au bas des feuillets avec perte de qqs mots), sinon bon état

Intéressant recueil factice des premiers numéros des Bulletins publiés par la Société d'Agriculture du département de l'Hérault. Etudes sur la position du département, son étendue, la nature de son sol et de ses différentes productions (40 pp) ; sur la culture du Triticum compositum, vulgairement appelé blé de miracle ; sur le chaulage des blés ; sur le cotonnier herbacé et la manière de le cultiver ; sur le genêt ; sur la fécondité des mulets, l'existence des jumarts, le vomissement des moutons, l'accouplement des buffles avec les vaches ; sur la pluie tombée à Montpelier en 1807 (avec tableau) ; sur les moyens de créer et de propager une race indigène de chevaux et mulets dans ce département ; sur les jachères ; sur la petite-vérole (picote ou clavelée) chez les bêtes à laine ; sur le temps le plus propre pour tailler la vigne ; sur la fabrication des huiles d'olive ; sur l'emploi des pommes de terre pour l'engrais des bestiaux ; etc.

THOMAS (François et Marthe).

Le Vivarais.

Grenoble, P., Arthaud, 1947, gr. in-8° carré, 200 pp, 157 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte dépliante volante, broché, couv. rempliée illustrée par E. Bouillière, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

TOPENTCHAROV (Vladimir).

Boulgres et Cathares. Deux brasiers, une même flamme.

Seghers, 1971, pt in-8°, 205 pp, broché, couv. illustrée, bon état

VATTIER D'AMBROYSE (V.).

Le Littoral de la France. Côtes languedociennes, du Cap Cerbère à Marseille.

P., Sanard et Derangeon, 1892, gr. in-8°, 410 pp, nombreuses illustrations de Caussin et Karl gravées sur bois dans le texte et hors texte, une carte dépliante, broché, couv. illustrée lég. piquée, bon état (ouvrage deux fois couronné par l'Académie française)

"Un ouvrage dont nous avons loué les précédents volumes : “le Littoral de la France”, par M. V. Vattier d'Ambroyse. Aussi bien n'est-ce pas, à proprement parler, un récit de voyage, mais plutôt un vrai livre de géographie descriptive, pittoresque, historique, riche de renseignemens qu'on chercherait vainement ailleurs, et, nous l'avons déjà dit, abondamment et ingénieusement illustré. C'est “du Cap Cerbère à Marseille” que M. Vattier d'Ambroyse nous promène." (Revue des Deux Mondes)

VIOLLET-LE-DUC (Eugène).

La Cité de Carcassonne (Aude).

P., Editions Albert Morancé, s.d. (v. 1920), in-8°, 84 pp, 15e édition, 16 figures et plans dans le texte et à pleine page, broché, papier jauni, bon état

WOLFF (Philippe).

Commerces et marchands de Toulouse (vers 1350 - vers 1450). (Thèse).

Plon, 1954, fort in-8°, xxxi-710 pp, 9 pl. d'illustrations hors texte, 18 cartes et 19 graphiques, sources et biblio, 3 index, petit glossaire, broché, bon état

"Alors un très bon livre ? – Certes. Un très bon livre et, j'ajoute, une heureuse contribution à l'histoire du Languedoc au XIVe siècle. La capacité de travail de Philippe Wolff est égale à la masse de documents qu'il devait mettre en œuvre. Il a donc possédé et dominé avec élégance toute une mer de papiers. Le lecteur est prévenu que, sur la masse des questions qu'énumère la table, il trouvera dans l'ouvrage de Ph. Wolff les informations les plus minutieusement précises et documentées qu'il puisse désirer. Notes abondantes, tableaux extrêmement bien dressés et en nombre relativement considérable, graphiques et courbes, à la fin du livre, qui éclairent maints problèmes vitaux ; il n'y a pas de problème sur l'histoire urbaine du XIVe siècle en France qui ne trouve dans ces pages denses et nourries des éléments de solution en nombre et authentiques..." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1956) — "... Les chapitres, si neufs et si nourris, de Philippe Wolff, sur les prix et sur les monnaies, nous paraissent capables d'éclairer même l'évolution d'autres régions éloignées de celles qu'il a étudiées. Son travail est un apport capital à l'histoire économique et sociale de la fin du Moyen Age." (Michel Mollat, Revue du Nord, 1955) — Table : Note sur les poids et mesures employés à Toulouse aux XIVe et XVe s. – 1) Les conditions générales : Le passé ; La guerre ; Les Toulousains et leur ville. – 2) Directions et objets du commerce toulousain : Les relations lointaines de Toulouse ; L'alimentation ; Les étoffes et leurs matières premières ; Produits industriels divers. – 3) : Les moyens d'échange : Problèmes monétaires ; Le crédit ; Les évolutions des prix (les prix des biens, les évolutions des prix, les prix des services). – 4) : Les techniques : Les transports ; Les associations ; La pratique des affaires. – 5) : Les hommes : Les marchands dans la cité ; Destins individuels ; Problèmes humains. – Conclusion.

WOLFF (Philippe).

Regards sur le Midi médiéval.

Toulouse, Privat, 1978, gr. in-8°, 539 pp, une photo de l'auteur en frontispice, bibliographie des travaux de Ph. Wolff, reliure cartonnée de l'éditeur, coins et coupes lég. frottés, bon état

33 études érudites : 1. A travers le Midi médiéval (L'Aquitaine et ses marges sous Charlemagne, Le commerce entre Flandre et Languedoc au XIVe siècle, Les luttes sociales dans les villes du Midi du XIIIe au XVe siècle) ; 2. Toulouse, l'économie des métiers (Les hôtelleries toulousaines au Moyen Age, Les bouchers de Toulouse du XIIe au XVe siècle, Recherches sur les médecins de Toulouse aux XIVe et XVe siècles, etc.) ; 3. Toulouse, la société toulousaine (La noblesse toulousaine, Relâchement moral et superstitions populaires à Toulouse au milieu au XVe siècle, etc.) ; 4. Quercy, Rouergue, Albigeois (L'histoire médiévale de Montauban, Vivre en temps de peste, etc.) ; 5. Languedoc, Comminges, Pays de Foix (Fortunes et genres de vie dans les villages du Toulousain aux XIVe et XVe siècles, La draperie en Languedoc du XIIe au début du XVIIe siècle, etc.) ; 6. La Catalogne (Finances et vie urbaine: Barcelone et Toulouse au début de XVe siècle, Le pogrom de 1391 en Espagne, etc.)

WOLFF (Philippe)(dir.).

Histoire de Toulouse.

Toulouse, Privat, 1978, gr. in-8° carré, 548 pp, 32 pl. de photos et gravures hors texte, 22 plans et figures, index, reliure pleine toile ocre éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France)

Par Michel Labrousse, Philippe Wolff, Marcel Durliat, Bartolomé Bennassar, Bruno Tollon, Jacques Godechot.

WOLFF (Philippe)(dir.).

Histoire du Languedoc.

Toulouse, Privat, 1967, gr. in-8° carré, 540 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte, 27 cartes et figures dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France)

Par Louis-René Nougier, Hubert Gallet de Santerre, Philippe Wolff, Emmanuel Le Roy Ladurie, Louis Dermigny, Jean Sentou, Roger Brunet. — "Décédé le 3 septembre 2001, le grand médiéviste Philippe Wolff abritait sa studieuse retraite dans la république d'Andorre. Né en 1913 à Montmorency, il avait été élu à l'Académie en 1973. Professeur d'histoire du Moyen Âge à l'Université de Toulouse durant vingt-huit ans, spécialiste d'histoire économique et culturelle dans la lignée de Marc Bloch, il démontra l'importance des études d'histoire régionale solidement documentées, comme en témoignent sa grande Histoire du Languedoc et le soin vigilant avec lequel il dirigea longtemps les Annales du Midi..." (Jean-Pierre Babelon, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2001)

WOLFF (Philippe)(dir.).

Les Toulousains dans l'histoire.

Toulouse, Privat, 1984, gr. in-8°, 446 pp, 70 gravures et photos, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, imprimé sur bouffant couché Alfan, bon état (Coll. Les hommes dans l'histoire), envoi a.s. de Ph. Wolff

Sept études sur Toulouse et ses habitants : en 1208 (la république toulousaine), en 1463 (le grand incendie), en 1562 (la guerre civile), vers 1650 (au temps de Goudouli), en 1788 (douceurs et menaces de l'Ancien Régime), en 1838 (Toulouse romantique), en 1900 (la « Belle Epoque » ?), suivi d'un dictionnaire de quelques 600 Toulousains célébres, de la Gaule romaine à nos jours. — "La première partie du livre, à la manière d'une équipe de journalistes travaillant sur le terrain, situe les Toulousains dans leur contexte historique : que ce soit le grand incendie de 1463 ou la « Belle Epoque ». Le 18e siècle est abordé dans un chapitre intitulé : « 1788 — Douceurs et menaces de l'Ancien Régime ». Dans cet instantané de la vie toulousaine à la veille de la Révolution, l'A. décrit concrètement l'aristocratie fortunée et cultivée, la vitalité du clergé, une population souvent misérable, un christianisme populaire, une économie sous-développée et une bourgeoisie éclairée. La deuxième partie est constituée par plus de 600 notices biographiques depuis le poète Auguste Abadie à la famille Ysalguier ; le 18e siècle présente son lot de Toulousains célèbres tels le sculpteur Marc Arcis, le libraire Jean Florent Baour, l'écrivain Pierre Rousseau dit « Rousseau de Toulouse »... Aucun Toulousain ne peut désormais ignorer la vie et l'apport personnel de ceux «qui ont fait Toulouse »." (Daniel Ségala, Dix-Huitième Siècle, 1985)

YCART (Roger).

Cintegabelle. Un village dans l'histoire.

Cintegabelle, chez l'auteur, 1998, in-4°, (6)-300 pp, 27 photos, 11 fac-similés, 4 sceaux et blasons, 5 cartes et plans, chronologie, sources, mouillure sur les 70 dernières pages, envoi a.s.

[Zodiaque] – DURLIAT (Marcel).

Haut-Languedoc roman.

La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1978, gr. in-8°, 344 pp, 155 héliogravures et 3 pl. en couleurs hors texte, très nombreux plans, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (la Nuit des Temps, 49)

Nous avions déjà, dans la collection « Zodiaque », un Languedoc roman de Jacques Lugand, Jean Nougaret et Robert Saint-Jean ; il était centré sur le Languedoc méditerranéen. Le Haut-Languedoc est celui du Toulousain et de l'Albigeois – étendus jusqu'à Saint-Antonin, Varen et Lasplanques qui n'avaient pas trouvé place dans le Rouergue roman. Que le choix de Marcel Durliat s'imposât pour la rédaction de ce volume n'est que trop évident ; que les éditeurs de la Pierre-qui-Vire fussent d'emblée assurés d'un texte de premier ordre ne l'est pas moins. L'illustration ayant par ailleurs la qualité à laquelle cette collection nous a accoutumés, la réussite est assurément exemplaire. (Francis Salet, Bulletin monumental, 1979)

[Zodiaque] – LUGAND (Jacques), Jean NOUGARET et Robert SAINT-JEAN.

Languedoc roman.

La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1975, gr. in-8°, 421 pp, 158 héliogravures et 4 pl. en couleurs hors texte, très nombreux plans, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, étui carton, bon état (la Nuit des Temps, 43)