Yamato. La Mission du Peuple Japonais.
Fayard, 1942, in-12, 338 pp, traduit de l'allemand, dates principales de l'histoire du Japon, biblio, broché, bon état
Le Japon moderne jugé par une Allemande. L'édition originale allemande date de 1936 : "Tandis que dans toutes les écoles japonaises, on enseigne l'histoire de l'Europe et du monde, l'Europe ne possède pas un seul ouvrage qui permette à un esprit curieux, non érudit en la matière, d'étudier l'histoire du Japon en toute confiance."
Art de l'objet japonais. Texte de Maria Lluïsa Borràs, photographies de Takeji Iwamiya.
Barcelone, Poligraph, 1969, in-8° carré, 72 pp, + 116 pl. hors texte en noir et en couleurs, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée. Texte en français, espagnol, anglais et allemand. Bel album, abondamment illustré
Midship en Chine (1922-1928).
France-Empire, 1977, pt in-8°, 285 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur, futur amiral, fut midship sur le croiseur Jules-Ferry, et fit deux campagnes en Chine de 1922 à 1928. Intéressant témoignage non dénué d'humour sur le climat des légations en Chine et sur le Japon. — "Ma première visite fut pour la Malicieuse, canonnière détachée par l'Indochine sur le Sikiang en attendant l'entrée en service prochaine de l'Argus et de la Vigilante en cours de montage à HongKong, où on les avait amenées de France par tronçons, sur des navires de charge. Ces petits navires avaient mission de faire respecter le pavillon français sur les trois rivières de Canton et de protéger notre concession. (...) Notre concession occupait, avec celle du Royaume Uni, la petite île de Shameen, proche du quartier commerçant, dont elle était séparée par un canal d'une douzaine de mètres, encombré de sampans où vivaient des centaines de familles chinoises. La nuit, aucun chinois n'était admis dans l'île, à l'exception des domestiques, et l'on évacuait les sampans. Mais, la véritable protection reposant sur les canonnières françaises, britanniques et américaines embossées dans le fleuve, tenant Shameen, la ville chinoise et les ponts, sous le feu de leur artillerie."
Un frac de Nessus. Hommes politiques et diplomates au décapage.
Rome, L'Alveare, 1951, fort in-8°, 1400 pp, 2 cartes en couleurs hors texte, broché, dos lég. sali, bon état. Peu courant
Mémoires de l'auteur, Ministre plénipotentiaire, de la veille de la Première Guerre mondiale à l'administration de Vichy : la Pologne, la Turquie, le Japon, l'Espagne, Vichy... Un ouvrage qui fit du bruit dans lequel l'auteur décrivait et jugeait la politique extérieure de la France depuis le début de la première guerre mondiale jusqu'au lendemain de la seconde... — Jean-Baptiste Barbier débute dans la carrière diplomatique en avril 1915. De fin 1919 à 1923, il est en poste à Madrid (pp 143-214), de mars 1924 à février 1930 à Varsovie (pp 215-351), puis est Conseiller à Stamboul (Istanbul) jusqu'en septembre 1934 (pp 353-494), Conseiller à Tokyo de décembre 1934 à juin 1936 (pp 495-586), puis d'août 1936 à avril 1937 Conseiller à Madrid (l'Ambassade ayant en fait reflué à San-Sebastian) et ensuite Chargé d'affaires à Valence, où il crée de toutes pièces un poste diplomatique (pp 587-722). Renvoyé à Tokyo comme Conseiller de septembre 1937 à mai 1938 (pp 759-837), il est, de juin 1938 à novembre 1939, Ambassadeur à Caboul (Kaboul) (pp 839-1030). Après une cure en Suisse, il arrive à Vichy en juillet 1940, mais doit à nouveau rejoindre la Suisse pour se faire soigner et y séjourne pendant toute la guerre ; en 1945, il est mis à la retraite anticipée par le Gouvernement provisoire pour s'être abstenu d'adhérer au Gouvernement d'Alger. — "Un diplomate de carrière, mis à la retraite en 1945, raconte sa vie et exprime infatigablement sa rancune contre la République, le Front populaire, les Juifs, les instituteurs et le service des Œuvres françaises à l'étranger..." (Revue française de science politique, 1955)
Ishiwara, l'homme qui déclencha la guerre.
Armand Colin, Arte Editions, 2012, in-8°, 252 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Qui est le général Ishiwara, cette figure hors du commun et romanesque dont la vie a marqué le destin du Japon en précipitant son pays dans la Seconde Guerre mondiale ? L’homme, issu d’une famille de samouraïs, se hisse rapidement au sommet de l’armée impériale et devient une figure incontournable du paysage intellectuel de l’extrême droite japonaise. Formé en Allemagne dans les années 1920, il revient au Japon fort des nouvelles théories de la Guerre totale. Aventurier politique, en rébellion ouverte contre l’establishment, il participe aux putschs qui contribuent à déstabiliser la démocratie, puis s’engage dans l’invasion de la Mandchourie en 1931. Oublié aujourd’hui, cet événement marque pourtant le début de la guerre qui va ravager la Chine et nourrir une idéologie fasciste et raciale au Japon, conduisant le pays à l’attaque contre les États-Unis en 1941.
Retour de la rivière Kwai. (Les survivants du Pont de la Rivière Kwai).
Pygmalion/Gérard Watelet, 1989, in-8°, 253 pp, 8 pl. de photos hors texte. Ce livre raconte la fin de l'authentique aventure des 2218 prisonniers de guerre alliés, qui ont construit le fameux « chemin de fer de la mort » aux confins de la Thaïlande et de la Birmanie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Japon depuis 1945.
Armand Colin, 1992, in-8°, 191 pp, glossaire, biblio, broché, surlignures stabilo et annotations crayon, bon état (Coll. Cursus)
A la fin du XIXe siècle, le Japon est la seule nation qui sache réagir à l'agression occidentale en se modernisant pour devenir à son tour colonisatrice. Vaincu et occupé en 1945, il est revenu au rang des premières puissances mondiales. Cet ouvrage retrace l'histoire de ce deuxième "miracle japonais" sous tous ses aspects que ce soit au plan économique, politique, social, culturel, ou international.
Le Nô japonais.
dans la Revue de Paris, 1927, gr. in-8°, 25 pp, broché
L'Extrême-Orient de 1840 à 1914. (Chine et Japon).
CDU, 1962, in-4°, 83 pp, texte dactylographié, biblio, broché, soulignures stylo, couv. tachée, défraîchi, état médiocre (Coll. Les cours de Sorbonne)
L'Extrême-Orient de 1840 à 1914. (Chine et Japon).
CDU, 1964, in-4°, 83 pp, texte dactylographié, biblio, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
La Machine de guerre japonaise.
Bruxelles, Elsevier Sequoia, 1978, in-4°, 256 pp, très nombreuses photos et illustrations en noir et en couleurs, 26 cartes retraçant les principales batailles du Pacifique, index, cart. éditeur, jaquette illustrée (lég. défraîchie), bon état
L'irresistible ascension, l'apogée puis l'écroulement de l'impérialisme nippon.
Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine. 3e série, tome I.
Milan, chez Charles Turati, 1844, in-8°, 578 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare
L'Isthme de Panama. L'isthme de Suez (Michel Chevalier) ; Du Royaume-Uni et du ministère Peel en 1843 (Duvergier de Hauranne) ; Les économistes de l'Institut : M. Rossi (François Vidal) ; Du projet de loi sur la réforme des prisons (Léon Faucher) ; Naples en 1843 (Paul de Musset) ; Le Japon et les Japonais (A. B. K.) ; L'Inde anglaise en 1843 ; La Chine ancienne et moderne, première partie (A. Jardot) ; Etudes sur les colonisations françaises : Canada, Acadie, Terre-Neuve, Baie d'Hudson, première partie (Emile Souvestre) ; Fra Bartolomeo (Alexandre Dumas) ; Charles Nodier (Sainte-Beuve) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)
La Chute du Japon.
Laffont, 1969, in-8°, 411 pp, 16 pl. de photos hors texte, 2 cartes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Récit très détaillé de la reddition du Japon en 1945. La puissante machine industrielle de l'Amérique était sûre de l'emporter. Les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki accélérèrent la fin. Non sans heurts. Certains officiers ne voulaient pas accepter la défaite. Beaucoup se suicidèrent. Récit très sérieusement documenté, d'un grand intérêt historique et humain, quelquefois gâché par une tournure d'esprit journalistique (le premier ministre avait mal au pied, l'hôtesse de l'avion était blonde, etc.)." (Revue des Deux Mondes, 1969)
Le cas Sorge.
Laffont, 1967, gr. in-8°, 415 pp, traduit de l'anglais, avant-propos de John Le Carré, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"La mise au point la plus complète. La figure de Richard Sorge, Allemand de mère russe, communiste affilié au Parti nazi, journaliste espion ayant transmis du Japon, pendant huit ans, des renseignements décisifs pour Moscou sur les politiques japonaise et allemande, se dégage, débarrassée de certaines légendes, à la lecture de ce livre bien documenté." (Revue française de science politique) — "Il a fallu attendre le livre de MM. Deakin et Storry pour que le doute, et sur l'action de Sorge et sur son trépas, ne fût plus de mise. Car en plus de 400 pages grand format, c'est un rapport, une besogne d'historiens ne laissant rien dans l'ombre que livrent au lecteur deux universitaires, l'un américain, l'autre professeur à Oxford qui, par un privilège spécial, purent consulter les archives de divers pays et obtenir communication des interrogatoires de Sorge et de ses collaborateurs par la justice nippone. Rapport d'autant plus probant qu'après vingt années de silence total, l'URSS revendiqua si officiellement Richard Sorge comme l'un des siens, que le 5 novembre 1964, le gouvernement de Moscou lui décerna, à titre posthume la distinction suprême de Héros de l'Union Soviétique..." (Paul Mousset, Revue des Deux Mondes, 1967)
Histoire de la civilisation. III. La Chine. – Le Japon.
Payot, 1947, in-8°, 382 pp, traduction de Charles Mourey, biblio, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Hideyoshi. Bâtisseur du Japon moderne.
Fayard, 1986, in-8°, 286 pp, 9 cartes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
1536 : la peur s'étend sur le Japon. Les anciennes structures administratives, centralisées à la chinoise, se sont diluées depuis déjà plus de quatre cents ans dans les liens mouvants d'une société de nature féodale. Fils de grandes familles mués en hobereaux et hommes forts érigés en chefs de lignées gouvernent les provinces : parfois utiles, actifs, gestionnaires, ils se révèlent désastreux lorsque les saisit la jalousie ou la haine de plus riche ou plus faible qu'eux. C'est à qui s'attribuera le champ, le village, le fort du voisin. A kyôto, la capitale, l'incertitude, la pauvreté et la désolation s'installent en tous lieux : même l'empereur règne sans avoir été consacré ; et le shôgun tremble, cherchant vainement protection. Tout excès, pourtant, engendre une réaction : l'ère de l'ordre a sonné. Hydeyoshi (1536-1598), d'humble origine, mais élevé par la chance et le génie au rang de chef suprême, va rendre au Japon, à travers mille et une batailles, la paix indispensable au progrès ; et recréer une unité qui le conduira à l'aube des temps modernes.
Du Signe au symbole. Introduction à la peinture de l'Extrême-Orient. (Chine, Corée, Japon).
Genève, Editions Famot, 1979, in-4°, 364 pp, 67 pl. hors texte en couleurs, 49 gravures dans le texte, biblio, index, reliure plein skivertex havane de l'éditeur, une illustration en médaillon au 1er plat, imprimé sur papier bouffant de luxe, bon état (Coll. Histoire universelle de la peinture)
La Chine, passé et présent.
Armand Colin, 1937, in-12, 213 pp, une carte, biblio, broché, état correct (Coll. Armand Colin)
L'honorable paix japonaise.
Grasset, 1938, in-12, 238 pp, biblio, broché, bon état
"... Quant au livre de M. J. Escarra, chacun en appréciera la composition, l'aisance, la lucidité. Son auteur ne nous cachera pas « que le pays chinois, jusqu'au jour où le gouvernement national fut consolidé, vécut pendant seize ans (1912-1928) dans la plus complète anarchie ». Il ne craindra pas d'évoquer une expérience parlementaire qui a sombré dans le ridicule ; un monde officiel lancé à corps perdu dans les intrigues et les combinaisons ; une immoralité qui a sévi à tous les degrés de la hiérarchie administrative ; des équipes qui ont vécu au jour le jour sous la dépendance des tou-kiun, des « Seigneurs de la guerre ». « Concussions, trahisons fiscales, dévastation des campagnes, il n'est pas de vices et de crimes qu'on n'ait pu reprocher à la plupart de ces militaires qui, bons pour la guerre civile, eussent été incapables de protéger leur pays contre une agression étrangère. » Seulement, M. Escarra ne se borne pas à ces constatations péjoratives : il fallait dire ces choses, ne fût-ce que pour mieux faire ressortir combien la Chine actuelle, en plein effort de reconstruction, mérite l'admiration. (...) Un excellent ouvrage." (Roger Lévy, Politique étrangère, 1938)
Mes voyages. La promenade d'Extrême-Orient.
Flammarion, 1924-1926, in-8°, 271 pp, nombreuses illustrations photographiques dans le texte, hors texte et en frontispice, reliure pleine toile bordeaux décorée de l'éditeur, titre et pagode dorés au 1er plat, dos lisse avec titre et illustration dorés, bon état
Relation des voyages de l'auteur en Indochine, en Chine et au Japon. Aujourd'hui, il suffit de monter dans un avion pour, une dizaine d'heures plus tard, descendre au cœur de l'Asie, à des milliers de kilomètres. Claude Farrère, au début du 20e siècle, emmène ses lecteurs en paquebot, pour une longue promenade en Extrême-Orient : de Marseille à Saïgon, de Hong-Kong à Canton, puis Shanghaï et Pékin pour se terminer au Japon. Un voyage au jour le jour, entrecoupé de descriptions de lieux dont les noms sont magiques et font rêver... — "Dans ces conférences faites à l'Université des Annales, on retrouve le brio, le talent de donner du relief et de l'intérêt à tout ce qu'il raconte, qui valent à M. Farrère son légitime succès auprès d'un immense public." (Revue des arts asiatiques, 1926)
La Vie quotidienne au Japon à l'époque des Samouraï, 1185-1603.
Hachette, 1968, in-8°, 264 pp, une carte, biblio, avec in fine la liste des Shôgun, régents et dictateurs, les périodes historiques du Japon, la table des mesures et des monnaies, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s. à Jean-François Revel
A partir du Xe siècle, le pouvoir échappe peu à peu à l'Empereur du Japon. Les seigneurs locaux ou chefs des clans guerroient sans cesse les uns contre les autres, entretenant un climat de guerre civile, tandis que la cour, tout imprégnée de culture chinoise, semble se désintéresser des affaires du pays. En 1191, le clan des Minamoto se rend maître des désordres et finit par s'imposer. A la mollesse et au luxe de la période précédente va succéder une ère rude et passionnée, empreinte d'idéal chevaleresque et de fidélité aux traditions. Travail, respect de la hiérarchie, culte de l'esprit national, sens du sacrifice et du devoir, tel est le nouveau cours. Tout Samouraï peut sabrer sur place, sans avertissement, quiconque ne s'y conforme pas... Le peuple trouve là une raison de vivre et d'espérer, perce qu'il peut ainsi se libérer de l'influence chinoise et se forger une âme. En outre, la doctrine bouddhique du Zen apparaît. Elle va donner à l'organisation des Samouraï un soutien mystique: dès lors, l'esprit japonais tend vers un ascétisme politique et religieux qui influencera très fortement les manifestations de l'art, de la pensée et de la vie quotidienne. Parfait connaisseur de cette époque "classique", Louis Frédéric montre quelle fut la vie du peuple japonais pendant ces cinq siècles, et comment les sentiments et les esprits se transformèrent jusqu'à établir une civilisation aussi originale que profonde.
Geishas, sumos et mandarins.
Bruxelles, Chez l'auteur, 1964, in-8°, 182 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Voyage au Japon.
Ou va la Chine ? Un travail de Sisyphe.
P., Editions Renée Lacoste & Cie, 1956, in-12, 204 pp, broché, bon état, envoi a.s. (“... Péril jaune ? Non ! Mais un épouvantable bilan blanc qui a engendré un terrible danger rouge.”)
"Le sort de la Chine est un des problèmes les plus passionnants de notre époque ; ne représente-t-elle pas le quart environ de la population de notre globe ? Devenu, par suite de la victoire de Mao Tse-Toung, une République populaire alliée à l’Union soviétique, ce pays est-il réellement communiste dans le sens soviétique et subordonné à l’autorité du Kremlin ? L’auteur ne le pense pas ; malgré les apparences et certaines déclarations officielles, la Chine de Mao Tse-Toung, contrairement à la plupart des Républiques populaires européennes, ne prend pas l’URSS pour modèle dans tous les domaines ; le régime chinois, dit communiste, est un mélange habile de marxisme, de vieil esprit communautaire chinois, de Taoïsme, de confucianisme..." (Le Monde diplomatique, 1956)
Histoire du Japon des origines à nos jours. Traduit de l'anglais par S. Jankélévitch.
Payot, 1933, in-8°, 448 pp, une carte sur double page, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Histoire de l'Asie. III : Le monde mongol, le Japon.
P., Crès & Cie, 1922, gr. in-8°, v-486 pp, 5 cartes dépliantes hors texte, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés couv. conservées (rel. de l'époque), dos lég. passé, bon état
Les empires mongols ; La Perse, l'Inde et la Chine modernes , Histoire du Japon. — "Voici, écrit de main de bon ouvrier, un ouvrage qui nous manquait. M. Grousset a, le premier, réussi à tirer de tous les travaux de détail accumulés par les orientalistes une vue d'ensemble vraiment suggestive de l'histoire de l'Asie depuis la plus haute antiquité jusqu'aux débuts de la colonisation moderne. Son livre se divise en trois grandes parties correspondant chacune à un volume. (...) Le tome III retrace l'histoire des empires mongols, de la Perse moderne, de l'Inde au temps de la domination musulmane et des Grands Mogols, de la Chine moderne et du Japon. Ce qui constitue l'originalité principale et le très grand mérite de ce vaste ouvrage, c'est le souci constant qui s'y affirme de réserver aux particularités de chacune des histoires envisagées une place infiniment moindre qu'aux faits d'ordre général qui permettent le mieux de rendre compte de l'évolution des empires asiatiques et des similitudes qu'on relève souvent entre les civilisations les plus éloignées dans l'espace..." (Louis Halphen, Bibliothèque de l'école des chartes, 1923)
Les Geishas, ou le monde des fleurs et des saules.
Arléa, 1988, in-8°, 224 pp, glossaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Peu d’Occidentaux sont parvenus à pénétrer et à comprendre le monde secret des geishas. Archétype de la féminité, gardiennes de la tradition ou prostituées de luxe ? Robert Guillain, qui a vécu quarante ans en Asie, répond à ces interrogations et nous livre sur le « monde des fleurs et des saules » un témoignage sans équivalent.
Histoire du Japon, des origines à nos jours.
Payot, 1926, in-8°, 306 pp, broché, bon état (Bibliothèque historique)
"Offrir au lecteur français une histoire du Japon écrite par un Japonais était une entreprise intéressante et il faut savoir gré à la maison Payot de l'avoir tentée. Ce livre au demeurant ne déçoit pas. Il contient un minimum de noms propres, très peu de dates : c'est dire que l'auteur ne cherche pas à nous offrir un résumé chronologique bourré de faits précis ; il préfère, et nous lui en savons gré, donner pour chaque époque un petit nombre d'idées générales, quelques vues d'ensemble sur l'évolution de la civilisation et de la société japonaise. En particulier on remarquera l'étude du mouvement d'idées qui au XVIIIe siècle et au début du XIXe a préparé la restauration de 1868 : par les Hollandais de Nagasaki les idées européennes se sont lentement infiltrées ; d'autre part, à partir de 1650, un mouvement nationaliste et légitimiste s'est fait jour parmi les lettrés japonais : réagissant contre l'influence chinoise, ils ont été amenés par l'étude du passé national à critiquer le shogunat. L'auteur cherche à faire sortir le Japon d'aujourd'hui du Japon d'autrefois..." (H.-I. Marrou, Revue d’Histoire Moderne, 1927)
Au Japon spectral.
Mercure de France, 1929, in-12, 277 pp, traduit de l'anglais par Marc Logé, broché, papier lég. jauni, état correct. Edition originale de la traduction française sur papier courant
Première édition française. — Sur le Japon et la culture japonaise. "Sur l'invitation de son ami ambassadeur du Japon, Hearn débarque à Yokohama en 1890 et trouve un emploi de journaliste pour la presse anglophone. Au Japon, Hearn fait la connaissance de la fille d'un samouraï, Koizumi Setsuko. Il l'épouse et prend en 1896 la citoyenneté japonaise et le nom de Koizumi Yakumo".
Kokoro. Au coeur de la vie japonaise.
P., Dujarric et Cie, s.d. (1906), in-12, 309 pp, traduit de l'anglais par Mme Léon Raynal, broché, couv. de relais des éditions Albin Michel, état correct
La Lumière vient de l'Orient. Essais de psychologie japonaise.
Mercure de France, 1926, in-12, 353 pp, traduit de l'anglais et préfacé par Marc Logé, mention de 4e édition, lexique des termes japonais employés, broché, qqs annotations crayon, état moyen
Le Songe d'un jour d'été (la Légende) ; Chez les étudiants de Kyûshu (Les Idées) ; A Hakata (la Croyance) ; A Propos de l'éternel féminin (le Sentiment) ; Fragments sur la vie et sur la mort (les Moeurs) ; Le Bouddha de Pierre (la Philosophie) ; Jiujutsu (la Défense nationale) ; Les Noces rouges (le double Suicide amoureux) ; Un Voeu exaucé (le Patriotisme) ; A Yokohama (la Religion) ; Yuko, un souvenir (le Loyalisme).
Promenade autour du monde, 1871.
Hachette, 1881, 2 vol. in-12, (4)-478 et (4)-501 pp, mention de septième édition, portrait de l'auteur et nombreuses gravures hors texte d'après les croquis et photographies de l'auteur, par Boulanger, Crépon, Férat, François, Marie, de Neuville, Sorrieux, reliure demi-basane rouge, dos lisses, titres et filets dorés (rel. de l'époque), bon état
Intéressant voyage aux Etats-Unis, au Japon et en Chine. Parti d’Irlande au printemps 1871, Hübner traversa l’Amérique de New York à San Francisco, puis rejoignit Yokohama, Yoshida, Hakoné, Yedo, Osaka, Kyoto (il fut l'un des premiers Occidentaux à pénétrer dans le palais impérial de Kyôto), Nagasaki, Shanghai, Pékin, Hongkong, Canton et Macao, pour terminer son voyage à Marseille en janvier 1872. Diplomate autrichien, Hübner représenta son pays en France à partir de 1849, puis en Italie de 1865 à 1868.
Promenade autour du monde, 1871.
Hachette, 1873, 2 vol. in-12, (4)-478 et (4)-501 pp, mention de deuxième édition, reliures demi-percaline verte, dos lisses orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, date en queue, pièce de titre basane havane, couv. conservées, (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état
Intéressant voyage aux Etats-Unis, au Japon et en Chine. Parti d’Irlande au printemps 1871, Hübner traversa l’Amérique de New York à San Francisco, puis rejoignit Yokohama, Yoshida, Hakoné, Yedo, Osaka, Kyoto (il fut l'un des premiers Occidentaux à pénétrer dans le palais impérial de Kyôto), Nagasaki, Shanghai, Pékin, Hongkong, Canton et Macao, pour terminer son voyage à Marseille en janvier 1872. Diplomate autrichien, Hübner représenta son pays en France à partir de 1849, puis en Italie de 1865 à 1868.
Alerte Kamikaze !
France-Empire, 1970 pt in-8°, 348 pp, traduit du japonais par le capitaine de vaisseau Andrieu d'Albas, 12 pl. de photos hors texte, 3 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état
Récit de l’épopée des 2.530 pilotes qui se sont sacrifiés au cours d’attaques-suicides. Par les deux plus proches collaborateurs de leur chef, l’amiral Onishi, dont le capitaine Nakajima, commandant du 1er corps Kamikaze. Le livre expose les circonstances dans lesquelles la tactique kamikaze a été conçue et mise en oeuvre et raconte les combats des pilotes qui se sont faits bombes volantes en une période désespérée de l'histoire de leur patrie. — "Le premier récit de source japonaise vient de paraître sur les attaques suicide par avions, auxquelles le Japon, acculé à la défaite, recourut dans la dernière phase de la guerre du Pacifique. Le Japon commença cette guerre avec une des plus belles aviations du monde et, peut-on dire, la plus efficace, tout au moins contre les objectifs navals. Mais les Etats-Unis se reprirent vite. La bataille de Midway, en juin 1942, anéantit pratiquement cette magnifique aviation embarquée, et celle de la mer des Philippines, en juin 1944, lui porta le coup final. Les routes maritimes étant coupées par les sous-marins américains, la pénurie d'essence, presque totale, empêcha de former de nouveaux pilotes. L'aviation japonaise ne pouvait plus espérer vaincre ses adversaires par des combats conventionnels. Mais il n'était pas nécessaire de disposer d'aviateurs très expérimentés pour écraser sur les navires ennemis des appareils bourrés d'explosifs. L'idée prit sa forme précise lors du débarquement des Américains aux Philippines. Elle fut exprimée par l'amiral Onishi, chargé de prendre le commandement de l'aviation dans cet archipel, et, étant donné la mentalité nippone, prit rapidement sa forme définitive. Elle devait trouver son application la plus développée au cours de la lutte pour Okinawa. 2.530 pilotes sacrifièrent ainsi leur vie, tous volontaires. Ils causèrent des pertes très sensibles à la flotte américaine, mais ne pouvaient plus arrêter le destin. Le présent livre expose la naissance et la réalisation de la nouvelle tactique, II a le grand mérite de nous faire pénétrer dans la mentalité, pour nous si étrange, de ces jeunes hommes qui coururent délibérément à la mort. Ce n'étaient ni des dieux ni des saints, disent les auteurs. Quels que soient nos sentiments sur cette forme de guerre, on ne peut pas ne pas être touché par la foi, par l'abnégation et par l'esprit poétique de ces pilotes de kamikazé, dont le livre nous donne de nombreux exemples." (R. Jouan, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1961)
Voyages en d'autres mondes. Récits japonais du XVIe siècle. Traduits et commentés par Jacqueline Pigeot et Kosugi Keiko, ave la collaboration de Satake Akihiro.
Editions Philippe Picquier / Bibliothèque Nationale, 1993, in-4°, 197 pp, belle iconographie en couleur et à pleine page, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Trois récits japonais anonymes du XVIe siècle : un des joyaux de la collection de romans japonais enluminés de la Bibliothèque nationale. Des contes populaires qui témoignent, dans le pathétique comme dans l'humour, dans le merveilleux comme dans l'édifiant, d'une égale candeur. — « Colonnes d'agate, poutres d'ambre, balustres de corail, voliges d'or, stores ornés de nacre à pendentifs de perles, portes de cristal... Palais où des effluves d'orchidée, de muse, de daphné se répandent éternellement sans jamais de cesse » : pays éternel qui « ne ressemble pas au monde humain. Y souffle la brise de l'immutabilité, de la félicité, du moi sans entraves et de la pureté ». Pays où l'on « ignore la souffrance de ne pas obtenir ce que l'on désire ». En ces mondes merveilleux, palais du dragon, pays éternel ou mont des Immortels... Les héros des cinq récits traduits ici-même, êtres de ce monde et êtres surnaturels, s'unissent, indifférents aux normes humaines, fous d'amour ; leur rencontre est « un face à face avec une lune limpide ». Les “Voyages en d'autres mondes” se proposent d'entraîner vers ces aventures le lecteur érudit, passionné de littérature japonaise, ainsi que l'amateur tenté par l'exotisme ; et avec eux maintes personnes que divertissent les contes, mythes et légendes.
Yakusa. La Mafia japonaise.
Philippe Picquier, 1990, in-8°, 446 pp, 27 photos, glossaire, broché, couv. illustrée. Bon état
Souvenirs de notre Tour du Monde.
Hachette, 1886, in-4°, (4) ff.-399 pp, 24 phototypies et 5 cartes hors texte, cartonnage vélin crème illustré de l'éditeur (premier plat signé A. Souze), tête dorée, un mors fendu sur 2 cm, bon état
Voyage en Extrême-Orient, dans l'Inde anglaise, Ceylan, la Cochinchine, Java, en Chine, au Japon et finalement en Amérique. Hugues Krafft (1853-1935) est un voyageur et photographe français. Il voyagea autour du monde et parcourut notamment le Japon en 1882-1883. Il nous a laissé de nombreuses photographies (environ 400) de qualité et une abondante correspondance écrite lors de son périple autour du monde. Les photographies de son tour du monde furent présentées aux Expositions Universelles de Bruxelles (1883), Toulouse (1884) et Anvers (1885), où il obtint la médaille de bronze.
La Vie au Japon.
Payot, 1936, in-8°, 261 pp, traduit de l'allemand, 24 photos de Werner Cohnitz sur 16 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. d'études, de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)
Edgar Lajtha est un journaliste hongrois né en 1910 à Budapest. Werner Cohnitz (1909-1952) est un célèbre photographe allemand. — "L'ouvrage de M. Lajtha est une tentative journalistique honnête de décrire ce qu'il a vu et ce qu'on lui a dit lors d'une récente visite du Japon. Les chapitres les plus intéressants du livre sont peut-être ceux qui traitent de sa visite dans le sud du Saghalien et des "usines flottantes". Son récit illustre également une caractéristique des relations internationales qui n'est en aucun cas exclusive au Japon ; là, comme dans beaucoup d'autres pays de nos jours, chaque visiteur étranger est un espion potentiel et donc dangereux ; mais chaque visiteur étranger représente quelque chose de plus en termes de fourniture de devises étrangères qui, dans de nombreux cas, font si cruellement défaut ; et les récits de M. Lajtha sur la manière soigneuse dont ses chemins ont été guidés et balisés, révèlent avec quel soin le Japon a considéré ce problème paradoxal. Le livre est illustré par d'excellentes photographies." (The Geographical Journal, 1937) — "Le livre de voyage d'Edgar Lajtha est une contribution très réjouissante à la connaissance du Japon." (Hans Joachim Schreiber, Osteuropa, 1938)
Ces voix qui nous viennent de la mer. La guerre vue par ceux qui la font et en meurent à vingt ans.
Solar, 1969, in-8°, 340 pp, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée., bon état
I. Ces voix qui nous viennent de la mer : la guerre de Chine, Pearl Harbor et les premiers jours de la guerre au Japon, la guerre dans le Pacifique, les Kamikazes ; II. Jeunes morts : l'apogée des dictatures, le grand tournant, l'écroulement, guerre de Corée et d'Indochine... — "Voyez les nouveaux poisons que la guerre nous prépare. Elle mélange cette fois dans son chaudron les conflits raciaux, les luttes tribales, religieuses ou idéologiques, la guerre civile et les explosions atomiques... les premières lettres de ce recueil viennent du Japon ; les autres ont été écrites par les étudiants de tous les pays qui s'affrontèrent au cours du conflit 1939-1945 ; tous sont morts. Toutes ces voix qui viennent de la guerre méritent d'être entendues..." — "Ces Voix qui nous viennent de la mer est un recueil de lettres écrites par des étudiants japonais au cours des combats en Chine ou dans le Pacifique, alors qu'ils se préparaient à s'envoler sur leurs avions-suicide pour aller se jeter contre un porte-avions américain, ou s'apprêtaient à monter dans leur torpille humaine. Tous les auteurs de ces lettres sont morts. Derrière ces testaments, tous à tour naïfs, brutaux ou poignants, la mort est toujours présente, et bien souvent ceux qui les écrivent portent déjà sa marque, la fleur de cerisier à trois feuilles, insigne des morts en sursis, des kamikazes. Ce n'est pas le Japon de Pierre Loti que nous révèle ce livre, mais un autre, beaucoup plus réel, où les geishas travaillent dans les usines de guerre, et que peuplent les trafiquants du marché noir, où l'on boit pour oublier la guerre, la police aux aguets, tandis que le kamikaze compte les heures qui le séparent de la mort, d'une mort qu'il sait vaine, car en lisant ces lettres on comprend que ce fameux code de l'honneur avait perdu tout son sens pour les jeunes Japonais." (Hommes et mondes, mai 1954)
Le Japon et ses morts. Ces voix qui nous viennent de la mer. Lettres recueillies, adaptées et présentées par Jean Lartéguy. Traduit du japonais en collaboration avec Suzanne Audrey et Ko Iwasé.
Gallimard, 1954, in-8°, 274 pp, broché, bon état (Coll. L'Air du temps). Très bon état.
La guerre de Chine. - Pearl Harbor et les premiers jours de la guerre au Japon. - La guerre dans le Pacifique. - Les Kamikazés. - Hiroshima et la défaite. — "Ces Voix qui nous viennent de la mer est un recueil de lettres écrites par des étudiants japonais au cours des combats en Chine ou dans le Pacifique, alors qu'ils se préparaient à s'envoler sur leurs avions-suicide pour aller se jeter contre un porte-avions américain, ou s'apprêtaient à monter dans leur torpille humaine. Tous les auteurs de ces lettres sont morts. Derrière ces testaments, tous à tour naïfs, brutaux ou poignants, la mort est toujours présente, et bien souvent ceux qui les écrivent portent déjà sa marque, la fleur de cerisier à trois feuilles, insigne des morts en sursis, des kamikazes. Ce n'est pas le Japon de Pierre Loti que nous révèle ce livre, mais un autre, beaucoup plus réel, où les geishas travaillent dans les usines de guerre, et que peuplent les trafiquants du marché noir, où l'on boit pour oublier la guerre, la police aux aguets, tandis que le kamikaze compte les heures qui le séparent de la mort, d'une mort qu'il sait vaine, car en lisant ces lettres on comprend que ce fameux code de l'honneur avait perdu tout son sens pour les jeunes Japonais." (Hommes et mondes, mai 1954)
Georges Labit, un globe-trotter toulousain, 1862-1899.
Editions Daniel Briand, 1994, in-8°, 319 pp, 91 gravures et photos, une carte, repères chronologiques, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Grand voyageur de la fin du XIXe siècle, Georges Labit rapporta des réflexions originales sur les pays parcourus, et des objets témoins d'autres civilisations, présentés dans le musée tout à fait insolite qu'il créa à Toulouse. – Il reste surtout connu pour avoir été un grand voyageur devant l’Eternel. Et si sa passion pour les voyages l’a conduit dans différentes parties du monde (Scandinavie, Europe centrale, Afrique du Nord, etc.), il fut, avec Émile Guimet, l’un des rares aventuriers français à avoir visité l’Extrême-Orient et notamment le Japon sous l’ère Meiji et en avoir rapporté suffisamment de souvenirs de valeur pour leur faire prendre place dans des musées qui portent leur nom. Et si le Musée Guimet de Paris est bel et bien le plus connu des musées français pour les arts asiatiques en général et l’art japonais en particulier, le Musée Georges Labit prouve lui aussi qu’un Toulousain s’intéressa grandement à ce pays mêlant déjà ancienneté, longue histoire et traditions à une modernité naissante et menée tambour battant. Un musée qui mérite incontestablement le détour pour la variété et la qualité de sa collection d’objets d’art asiatiques. Sa mort reste aujourd’hui encore un mystère. — "La rumeur populaire ne s’embarrasse pas de délicatesse. Et en février 1899, à Toulouse, pour expliquer la mort de Georges Labit, fils du très fortuné Antoine Labit, on murmure qu’une maîtresse éconduite lui a tout simplement « coupé… son nom ». Une thèse de l’émasculation, parfaitement fantaisiste, mais qui vient combler l’absence d’explication officielle sur la brusque disparition d’un homme de 37 ans, notable apprécié de ses concitoyens, dont le mariage devait être célébré quelques jours plus tard. Sa fin ne sera jamais élucidée. Après son enterrement, son père s’oppose à toute enquête... Fait encore plus étrange, dans les jours qui suivent les faits, aucune autorité officielle n’insistera pour tirer au clair les circonstances du décès. La rumeur, toujours elle, s’empare alors de l’affaire. Bientôt, dans la ville, les hypothèses vont se multiplier quant à la cause réelle du décès de Georges. Une d’entre elle affirme que Labit a été terrassé à l’angle de la rue Bayard d’un coup de flèche empoisonnée ! L’auteur du meurtre, prétendent des proches de la famille, serait un certain Georges Sicard, frère d’une maîtresse abandonnée. Une vendetta familiale sur fond de romance qui n’a jamais trouvé une quelconque confirmation. En revanche, peu de temps après la mort de Georges Labit, son père, Antoine, fouille consciencieusement les archives de son fils. Il en retire ou découpe de nombreux documents. Les archives de Georges sont aujourd’hui encore conservées et attestent de cet étrange comportement. Antoine voulait-il cacher quelque chose ? Ce quelque chose avait-il un rapport avec la mort de son fils ? Difficile de répondre. Mais, une chose est sûre : tout au long de sa courte existence, Georges a entretenu des rapports particulièrement conflictuels avec son puissant père. Une quinzaine d’années plus tôt, ce dernier a d’ailleurs intenté une action en justice pour mettre son fils sous tutelle. Antoine reproche à Georges ses dépenses : la loi va lui donner raison et totalement assujettir Georges au bon vouloir de son père. La part de fortune venant de sa mère décédée lui est confisquée et confiée à Antoine Labit… Sombre histoire familiale, révélatrice de l’autorité d’un père qui ne tolère aucune rivalité. Issu d’une lignée de commerçants, Antoine a débuté sa prodigieuse ascension dans un bazar de la rue Saint-Rome. Rapidement, son sens des affaires lui permet d’ouvrir un nouveau magasin, nettement plus vaste, à l’angle des rues Lafayette et Alsace- Lorraine. Intitulé « La Maison universelle », ce grand magasin devient en quelques années le commerce le plus fréquenté de la ville. On y trouve de tout et Antoine engrange d’importants bénéfices qu’il réinvestit dans l’édification d’un vaste patrimoine immobilier. Quand Georges naît en 1862, il est déjà un des hommes les plus riches de Toulouse. Ses affaires dépassent le cadre de la cité. Connu à Paris, il en profite pour envoyer Georges parfaire ses études auprès d’un négociant en 1881. Le jeune homme a 19 ans et mène une vie de fils prodigue qui lui vaut sa mise sous tutelle. Une relation orageuse s’installe alors avec son père. Georges part quelques temps plus tard à Vienne pour parfaire son apprentissage du commerce. Trois ans plus tard, il rentre à Toulouse. Les relations avec Antoine se sont améliorées. Celui-ci consent à le charger d’une mission de prospection commerciale. Désormais, Georges parcourra le monde pour ramener au « Magasin Universel » des produits de tous les pays. En quelques années, il écume l’Europe, La Laponie, L’Afrique du Nord, la Chine, le Japon. Fasciné par les contrées qu’il traverse, le commerçant devient ethnologue. En plus des produits pour le magasin familial, il ramène des centaines de témoignages et d’objets des peuples qu’il visite. Ses connaissances l’amènent à devenir correspondant de la prestigieuse Société géographique de Toulouse. Il collabore à divers journaux et publie des reportages et des photographies sur ses voyages. Les années passent entre affaires et voyages. Devenu un notable toulousain, il est en 1894 le représentant de la ville de Toulouse aux funérailles du tsar de Russie, Alexandre III. En 1893, il inaugure un musée, financé par son père. L’endroit est dédié aux nombreux objets ramenés de ses voyages. Dans le même temps, peu à peu, son père consent à lui donner une part plus importante dans la gestion de ses affaires. Georges annonce même à un père réjoui son intention de se marier. L’époque des crises semble définitivement passée. A quelques jours de son mariage, le drame survient. Antoine restera inconsolable de la perte de son fils. Peut-être pour préserver l’honneur de sa mémoire, il ne souhaita pas que les causes de sa mort soient rendues publiques. Le mystère reste entier." (Philippe HUGON, « La Dépêche » 23 août 2001) — Le livre nous éclaire de façon très intéressante et parfois même amusante sur ce qu’était le Japon de cette époque ainsi que sur la présence étrangère. Ou du moins de ce que Georges Labit et son compagnon de voyage, un certain M. de Montreuil, en ont perçu. En voici un extrait : « Le port de Yokohama. – La traversée bord du Djemnah s’achève à Yokohama, le vaste entrepôt commercial de l’Empire. Le paysage est moins riant qu’à Kobé et la concession à l’air d’une banale ville de province anglaise, avec ses maisons blanchies à la chaux. Les riches hôtels américains qui n’ont rien emprunté au Japon, les magasins semblables à ceux de Londres ou de New-York et d’affreux bars où l’on débite du gin, whisky, cocktails, font oublier aux voyageurs l’éloignement de l’Occident. La livre sterling, aussi universelle que la langue anglaise, est acceptée dans tout le Japon, alors que la monnaie française s’échange uniquement à Yokohama contre des yens japonais, et encore, à un change très défavorable. La ville se divise en quatre parties principales : la ville européenne au bord de la mer, le Bluff sur la colline, la ville chinoise et la ville japonaise. Le Yokohama européen compte cinq mille habitants. Les plus nombreux sont les Anglais, dans le haut commerce et la banque, concurrencés par les Américains du nord et loin derrière, on recense seulement quatre-vingt cinq Français, en comptant le personnel du consulat et de l’agence des Messageries Maritimes. Chaque communauté forme une société avec ses intérêts à part. Depuis l’ouverture des ports du Japon, les commerçants et banquiers occidentaux qui ont fait fortune se sont fait construire de superbes maisons de plaisance sur la riante colline du Bluff – quartier qui est à Yokohama ce que Saint-John’s Wood est à Londres et Passy à Paris – où flottent des pavillons de différentes nationalités. Les Chinois sont aussi nombreux que tous les étrangers réunis. Ils ont des emplois de caissier ou de comptable dans les grandes maisons de commerce et de crédit ou font « la petite banque, le petit négoce » en vendant meilleur marché que les Européens. Comme toutes les villes chinoises, leur quartier, fait d’un amas de constructions mal bâties, se sent de loin… Ce centre pestilentiel regorge de maisons de jeux et de bouges fréquentés par la population interlope de Yokohama et par les marins de passage. La ville japonaise, très étendue, contraste par la propreté de ses belles rues bordées de maisons de bois sans la moindre peinture, « de vrais joujoux de chalets suisses » aux vitres en papier translucide. Dans la journée, on fait coulisser les unes sur les autres leurs façades légères en sapin, de sorte que l’on voit tout ce qui se passe à l’intérieur. Extrêmement inflammables, ces habitations sont à la merci de la moindre étincelle capable de réduire en cendre tout un quartier. En 1876, douze mille incendies ont anéanti près de quarante cinq mille maisons dans le pays. Les bâtiments qui échappent aux incendies risquent d’être démolies par les tremblements de terre si fréquents au Japon. C’est pourquoi il est rare qu’un Japonais naisse, vive et meure sous le même toit, sauf à la campagne où l’on trouve encore des constructions anciennes. »
Le Chemin de ronde. Promenade autour de la terre, 1906-1916.
P., Librairie Le François, 1947, in-12, 318 pp, préfaces de Gabriel Hanotaux et du docteur Fiessinger, broché, bon état, envoi a.s.
Souvenirs de voyage du docteur Albert Le Play, ancien chef de clinique du Pr. Dieulafoy et petit-fils de l'illustre Frédéric Le Play, précurseur de la sociologie. On a d'abord les notes d'un long voyage effectué de novembre 1906 à juin 1907. L'auteur débute son récit à Stamboul, la côte d'Asie Mineure, l'Egypte, la Nubie, les Indes, l'Indo-Chine, la côte d'Annam, le Tonkin, la Chine, le Japon. Il termine son voyage par les Etats-Unis (les abattoirs de Chicago...) (pp. 15-211), puis une soirée à Tanger, le Gada de Debdou, qqs impressions de la guerre (Dixmude au début de 1915, Bucarest à la fin de 1916, le 16 décembre 1916 à Petrograd, lors de l'assassinat de Raspoutine, que l'auteur, alors sur les lieux, a failli voir de ses yeux...). Avec en épilogue les souvenirs de l'auteur sur l'Exode tragique de juin 1940 (pp. 253-316).
Le Japon.
Editions Sirey, 1966, in-8° carré, x-621 pp, 26 cartes (dont une dépliante), biblio, glossaire, index, reliure toile rouge éditeur, rhodoïd, bon état (Coll. L'histoire du XXe siècle)
"En partant des documents japonais mis désormais à la disposition des chercheurs, l'auteur, ancien directeur de l'Institut Franco-Japonais de Tokyo, trace un tableau extrêmement complet de l'évolution japonaise." (Politique étrangère, 1968)
Extrême-Orient et Pacifique.
Armand Colin, 1935, in-12, 220 pp, 5 cartes, biblio, broché, état correct (Coll. Armand Colin)
Les Samouraï.
Balland, 1972, in-8°, 387 pp, 56 pl. de gravures et photos hors texte, annexe (périodes historiques du Japon), biblio, reliure skivertex éditeur
Histoire moderne des Chinois, des Japonnois, des Indiens, des Persans, des Arabes, des Turcs, des Grecs, des Africains, des Russiens et des Américains. Nouvelle édition, revue et corrigée.
P., Veuve Desaint, 1775, 21 vol. in-12, reliures plein veau moucheté époque, dos à 4 nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre de cuir rouge, tranches jaspées, qqs menus défauts sans gravité, bon exemplaire sans rousseurs
L'Art japonais. Ouvrage orné de 30 figures dans le texte et de 11 planches hors texte.
P., Librairie d'art R. Ducher, s.d. (1930), in-8°, 64 pp, reliure demi-toile crème, dos lisse titré (rek. de l'époque), bon état (Coll. La Grammaire des styles)
L'Epopée kamikaze.
Laffont, 1970, gr. in-8°, 390 pp, 28 photos sur 16 pl. hors texte, 5 cartes, 15 illustrations (profils d'avions, uniformes, croquis) dans le texte et à pleine page, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La guerre du Pacifique a si peu concerné l'Europe que l'on ne retient généralement de ce gigantesque conflit que certains noms prestigieux ou souvent répétés, tels que Pearl Harbour, Midway, Leyte et Hiroshima. Peu d'Européens connaissent les mobiles profonds et surtout la mentalité de ce peuple japonais poussé à cette étonnante expansion. C'est sans doute dans L'épopée kamikaze qu'apparaissent le mieux ces caractères si surprenants, que l'on comprend assez mal en Occident. Bernard Millot a su, grâce à ses patientes recherches et à ses correspondants au Japon, discerner les origines profondes de cette exaltation patriotico-mystique qui conduisit beaucoup de Japonais à accepter, puis à rechercher la mort héroïque pour la plus grande gloire de l'Empereur, symbole sacré de l'Etat. Le phénomène kamikaze est exposé ici avec rigueur et précision, mais aussi avec beaucoup d'humanité. L'auteur déroule le film des événements auxquels les volontaires de la mort participèrent. Il nous livre également le cheminement psychologique, l'évolution progressive du comportement nippon jusqu'à sa manifestation concrète et spectaculaire que représentent les attaques-suicides. Plus de cinquante illustrations, photos, cartes, schémas et plans achèvent de faire de cet ouvrage clair et très accessible, une synthèse neuve et vivante d'un épisode fascinant de la guerre.
Vers l'élimination des armes nucléaires.
Tokyo, Japan Press Service, 1985, in-8°, 519 pp, traduit du japonais, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette (lég. frottée), bon état. Peu courant
Par Kenji Miyamoto (1908-2007), Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste Japonais de 1958 à 1977.
Japon. Texte et photographies de P. Mousset.
Hachette, 1958, in-8° carré, 126 pp, 64 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, une carte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s. (Coll. Les Albums des Guides Bleus)
Paul Mousset est un journaliste né en 1907. Apres des études de droit et de lettres, il travaille au cabinet civil du maréchal Lyautey en 1929. Puis, il devient grand reporter et voyage aux Etats-Unis et dans le Pacifique. Il reçoit, en 1941, le prix Renaudot pour son récit de guerre “Quand le temps travaillait pour nous”, témoignage sur la "Drôle de guerre". Après la guerre, il redeviendra journaliste envoyé spécial en Extrême Orient, il connaît très bien les Philippines, le Japon, la Corée, l'Indochine.
L'esprit des nations. Cultures et géopolitique.
Odile Jacob, 2002, in-8°, 305 pp, biblio, index. Très bon état
Le Japon moderne. Son évolution.
P., Ernest Flammarion, 1909, in-12, 404 pp, reliure demi-basane cerise, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), bon état (Bibliothèque de philosophie scientifique)
"M. Naudeau vint au Japon « avec les vaincus » de la bataille de Moukden ; et pourtant, en dépit des circonstances qui l'y amenaient, dès qu'il vit le Japon, nous dit-il, il l'aima. Il venait de le voir à l'œuvre en Mandchourie ; il voulut l'étudier, étudier surtout dans ses origines et ses aspects divers, ce qui l'avait le plus frappé, « la bravoure japonaise ». C'est le titre du premier livre de son ouvrage, de beaucoup de plus développé. Le second, sorte de hors d'œuvre, raconte les échauffourées de septembre 1905 ; le troisième et le quatrième, avec « la question sociale » et « la femme japonaise », reprennent l'étude du Japon moderne ; et le cinquième, « visions et réflexions », ramène quelques descriptions ne se reliant pas intimement au sujet de l'ouvrage, et se termine par des vues auxquelles l'auteur ne veut donner que le caractère d'hypothèses. M. N. écrit sans idée préconçue ; il a vu et il cherche en toute sincérité à se rendre compte, à s'expliquer à lui-même et aux autres ce qu'il a vu. Il ne craint pas de rapporter des faits en apparence contradictoires et d'avouer même son embarras. Il ne cache pas les défauts et les faiblesses du caractère japonais, mais il en sait aussi les beaux côtés. (...) Il faut donc féliciter M. N. de son équité tout autant que de sa sincérité. Sa récompense est d'avoir fait un livre non seulement intéressant, mais sérieux et utile, de beaucoup supérieur à ce que donne la majorité des voyageurs et dont la lecture laisse somme toute une impression exacte. (...) En résumé, cet ouvrage représente un effort sincère et le plus souvent heureux, pour comprendre et faire connaître certains traits du caractère japonais et de l'évolution du Japon moderne." (N. Péri, Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, 1909)
Le Japon.
P., Odé, 1954, fort in-12, 412 pp, nombreuses illustrations et cartes en couleurs, index, cart. gris-beige éditeur avec titres dorés au 1er plat et au dos, gardes illustrées en couleurs, jaquette illustrée en couleurs, état correct (Coll. Le monde en couleurs)
Préface de Georges Duhamel. Textes de Madeleine Paul-David, Marcel Giuglaris, Jean-Pierre Hauchecorne, Paul Mousset, René Sieffert, Kikou Yamata. Illustrations de Albert Brenet, Jacquemot, Jacques Liozu, Beuville.
Reminiscences. Vol. I.
New York, Henry Holt, 1918, in-8°, xii-438 pp, un portrait de l'auteur en frontispice, 34 gravures et photos sur 25 pl. hors texte (une en couleurs) et dans le texte et 4 cartes hors texte dont 2 dépliantes (la Corse, l'Arizona, le Japon), reliure pleine toile marron de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Texte en anglais
Tome I seul (sur 2) — Pumpelly (1837-1923) est un géologue et un explorateur qui travailla en Arizona, au Japon, en Chine, en Asie Centrale, en Sibérie, etc. Il fut professeur de géologie à Harvard de 1866 à 1875. Dans ce premier volume de ses mémoires, il raconte ses jeunes années, ses études et ses voyages en Europe (l'Allemagne et la France, la Corse, l'Autriche), son retour aux Etats-Unis et son travail sur les mines d'Arizona, la terreur apache, son voyage sur l'île de Yesso au Japon de 1861 à 1863, puis la Chine, Shangaï et Pékin...
Engaged Buddhism: Buddhist Liberation Movements in Asia.
Albany, State University of New York Press, 1996, gr. in-8°, xii-446 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
La Question d'Extrême-Orient, 1840-1940.
Hachette, 1946, in-8°, 442 pp, une carte dépliante hors texte, index, reliure bradel papier crème, dos lisse orné de doubles filets dorés, pièce de titre chagrin vert, papier jauni comme toujours, bon état
"M. Pierre Renouvin, membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, présente, dans un gros livre fortement documenté, La question d'Extrême-Orient de 1840 à 1940. Ce n'est pas une histoire de ces pays de Mousson, si riches et si peuplés, mais plutôt la péripéties de la lutte par la diplomatie et par les armes entre blancs et jaunes, Nippons surtout, pour conquérir cet important marché. Jusqu'à la fin du XIXe siècle les grandes puissances européennes et les États-Unis dominaient la situation. Mais à partir des premières années du XXe, le Japon, venu depuis une quarantaine d'années à la civilisation moderne, pose sa candidature, prétend éliminer ses concurrents et devenir « l'âme dirigeante de l'Asie ». Pendant un demi-siècle il va connaître des succès fulgurants, soumettre une grande partie du Pacifique, menacer même l'Australie. Mais la défaite est venue ; le Japon a succombé sous les coups principalement des Etats-Unis, et pour l'instant l'Extrême-Orient va dépendre de l'accord ou de l'antagonisme des deux plus grandes puissances du monde, les États-Unis et la Russie." (Louis Jacob, Revue du Nord, 1947)
Samouraï, les armes et l'esprit du guerrier japonais.
Boulogne-Billancourt, Du May, 2005, in-4° carré, 144 pp, traduit de l'anglais, très nombreuses photos en noir et en couleurs d'armes et armures japonaises, glossaire, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
La définition du Samouraï, l'armure, l'histoire des sabres japonais, le sabre de samouraï, les lances, l'archerie, les armes à feu du samouraï. — Depuis plus de mille ans, l'histoire du Japon est presque indissociable de celle de l'élite militaire des samouraïs. De tout temps, les armes et les armures des samouraïs ont été autant admirées pour leur efficacité redoutable que pour la beauté des formes qui les rendent très recherchées dans le monde entier. Cet armement n'est plus en usage depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et leur attrait est donc devenu plus esthétique que fonctionnel. Quelques pièces parvinrent jusqu'en Occident dès le 17e siècle, le plus souvent offertes en présent à de hautes personnalités. Ce ne fut cependant que pendant la deuxième moitié du 19e siècle que les objets venant du Japon connurent un grand succès en Europe, alors que, sur place, les samouraïs continuaient de porter au quotidien leurs armes traditionnelles. A cette époque, quelques collectionneurs parvinrent à réunir des inventaires exceptionnels de ces armes "exotiques" issues de ce pays "petit et si lointain". Malheureusement, la plupart de ces grandes collections ont été dispersées, mais des clubs se sont formés depuis pour perpétuer les arcanes de cet art unique au monde. La vogue des arts martiaux ou Budo a conquis un grand nombre de pratiquants dans le monde entier, dépassant l'inspiration d'origine du bushido, "la voie du guerrier". Ces pratiques comprennent le maniement d'armes comme le sabre japonais dans le iaido ou le kendo. L'étude des armes japonaises traditionnelles, et en particulier celle des sabres, représente une activité culturelle de première importance en plus d'une connaissance pratique des techniques et des matières. Cet ouvrage s'adresse à ceux qui souhaitent aborder ce sujet en aidant les amateurs de technique et les esthètes à entrer dans un univers méconnu qui est bien plus qu'une évocation romantique d'un passé militaire prestigieux.
Le plus long jour du Japon.
Trévise/Paris-Match, 1970, in-8°, 284 pp, 8 pl. de photos hors texte, une carte, broché, bon état
La capitulation du Japon en août 1945.
Les Sectes bouddhiques japonaises. Histoire, Doctrines philosophiques, Textes, Les sanctuaires. Précédé de deux lettres adressées aux auteurs par MM. Les bonzes H. Ui et H. Ono.
P., Editions G. Crès, 1930, gr. in-8°, xviii-347 pp, 95 photographies dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, manque au dos, sinon bon état
Véritable inventaire des grandes sectes japonaises, dont les ramifications et les croisements entre bouddhisme et shintoisme s'avère des plus complexes. Les principes de base de chaque mouvance sont analysés et on y retrouve des extraits de textes canoniques. Ouvrage très complet, agréablement illustré, réalisé avec la collaboration de Kuni Matsuo et de plusieurs prêtres et professeurs bouddhistes.
Histoire du Japon moderne.
Fayard, 1963, in-8°, 290 pp, traduit de l'anglais, une carte, broché, couv. lég. défraîchie, qqs rares soulignures crayon, bon état
"Cette histoire du Japon est surtout l'histoire de la rencontre du Japon traditionnel avec le monde occidental (seuls deux chapitres sont consacrés au Japon d'avant le XIXe siècle). Premier pays asiatique à lutter contre l'Ouest avec les armes de l'Ouest, le Japon, après sa défaite devant les Etats-Unis, a dû renoncer à être une puissance militaire." (Revue française de science politique, 1964)
La Mort qui tomba du ciel. Hiroshima : 6 août 1945.
Belfond, 1978, gr. in-8°, 316 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, broché, bon état
L'Empire du Soleil Levant. Gloire et chute, 1936-1945.
Calmann-Lévy, 1972, gr. in-8°, 345 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes, broché, bon état
L'originalité du livre de Toland est d'être écrit du point de vue japonais. L'auteur a bénéficié de l'aide de sa femme, japonaise. — "Ce livre est surtout un récit vivant des principaux épisodes de la guerre du Pacifique destiné à un large public. L'auteur a puisé une information sérieuse dans les archives japonaises et américaines ainsi que dans les témoignages des principaux acteurs et simples survivants du drame. Partant de la mutinerie du 26 février 1936, l'ouvrage relate rapidement l'extension de la conquête japonaise en Chine et l'évolution politique qui conduit à l'attaque sur Pearl Harbour. La conquête des Philippines par l'armée japonaise, les combats de Guadalcanal et des Mariannes, la bataille du golfe de Leyte, la défense des Ryukyu, la destruction d'Hiroshima et de Nagasaki, et la capitulation du Japon sont décrits avec détail, dans un style sobre et évocateur. Si les événements politiques occupent moins de place que les opérations militaires, J. Toland a eu néanmoins le souci d'en présenter la trame. Il souligne, à juste titre, comment le panasiatisme que propageait le Japon rencontrait certaines aspirations profondes des peuples d'Asie orientale, et combien la guerre menée par les États-Unis en Europe contre une nation occidentale et sa conception nazie différait de celle entreprise par eux en Asie, qui n'était pas seulement une lutte contre une nation agressive se battant pour survivre en tant que puissance moderne, mais « un combat idéologique contre un continent entier ». L'analyse demeure certes limitée ; cependant, la qualité du récit, la sûreté de l'information et la pondération des jugements confèrent à cet ouvrage une réelle utilité pour un sujet sur lequel la bibliographie en français est particulièrement indigente." (Marianne Bastid-Bruguière, Revue française d'histoire d'Outre-Mer, 1974)
Où va le Japon ?
Tournai, Casterman, 1960, in-8°, 273 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Eglise vivante)
Divergences capitales entre l'Est et l'Ouest ; L'Est regarde l'Ouest ; La mentalité japonaise ; La femme japonaise ; Le monde universitaire au Japon ; Problèmes économiques et sociaux ; L'Asie regarde le christianisme ; La mission chrétienne en Orient.
L'Asie orientale du milieu du XIXe siècle à nos jours.
Armand Colin, 1993, gr. in-8°, 408 pp, 14 cartes, tableaux, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U), envoi a.s.
Grâce à Nora Wang, nous disposons désormais d'un très bon instrument de travail. Notre collègue a écrit un manuel clair, avec une documentation à jour et en conduisant son exposé jusqu'aujourd'hui. (...) Cette bonne synthèse permet de mesurer le chemin parcouru dans la connaissance et le traitement de « la question d'Extrême-Orient » depuis l'ouvrage classique de P. Renouvin. Elle souligne les apports des historiens français, spécialistes de la région... (Pierre Brocheux, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1995) — "L'Asie orientale correspond pour l'essentiel au vaste espace de diffusion de la culture chinoise, dont la rencontre progressive, au cours des siècles, avec les différents ensembles nationaux, a conduit à l'émergence, du Japon à la péninsule indochinoise, de civilisations originales. De l' "ouverture" de la Chine, au lendemain de la guerre de l'opium, à la fin du XXe siècle, les relations de cet ensemble avec le monde européen et Nord-américain, le rythme d'une modernisation qui, partout, a supposé une certaine victoire des "occidentalistes" sur les forces de conservation, la colonisation et les luttes émancipatrices, les aspirations expansionnistes des plus avancées, le heurt des grandes idéologies, l'affrontement des puissances et des blocs, ont produit des bouleversements d'une ampleur exceptionnelle, mais sans jamais effacer les fondements culturels nationaux. L' "Orient extrême" d'aujourd'hui vit ainsi l'heure d'une grande revanche économique sur les anciennes hégémonies, sans exclure une participation croissante au règlement des affaires mondiales. Cet ouvrage prend en compte l'ensemble de ces grands problèmes. Il entend apporter aux étudiants d'Histoire et à leurs maîtres, aux spécialistes, aux politiques, aux économistes, une information parfaitement à jour sur un monde fascinant, souvent redouté aussi que la recherche historique récente, particulièrement en Asie, permet de mieux comprendre." (4e de couverture)
Le Japon d'aujourd'hui. Etudes sociales.
Armand Colin, 1910, in-12, ix-364 pp, broché, couv. lég. salie, dos creusé, état correct
Le pays japonais ; Croquis de villes ; Oppositions et adaptations sociales ; Le développement économique ; La concurrence japonaise ; L'enseignement ; La femme au Japon ; La France au Japon.
Le Déferlement japonais.
Time-Life Books, 1980, in-4°, 208 pp, traduit de l'anglais, très nombreuses photographies en noir et en couleurs, cartes, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. La Deuxième Guerre mondiale)
De Pearl Harbor à Midway.