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ABADIE (Lieutenant-Colonel M.).

Ce qu'il faut savoir de l'Infanterie.

Charles-Lavauzelle, 1924, in-8°, 305 pp, broché, bon état

I. La composition, l'organisation et les moyens de l'infanterie ; II. L'infanterie dans le combat offensif ; III. L'infanterie dans le combat défensif.

ALEXANDRE (Arsène).

Histoire de la peinture militaire en France. Ouvrage orné de 71 gravures.

P., Henri Laurens, s.d. (1889), in-8°, 332 pp, 71 gravures dans le texte et à pleine page, reliure demi-basane fauve, dos à 4 nerfs filetés, pièce de titre chagrin carmin, tête doré, mention "Lycée Hoche (Versailles)" dorée au 1er plat (rel. de l'époque), coins émoussés, bon état (Bibliothèque d'histoire et d'art)

ALTMAYER (Général René).

Etudes de tactique générale.

Charles-Lavauzelle, 1936, gr. in-8°, 415 pp, qqs croquis, broché, état correct

Les grandes unités tactiques : la division et le corps d'armée ; Les éléments de la tactique ; La doctrine militaire allemande ; Le renseignement et la sûreté ; Les préliminaires de la bataille ; La bataille défensive ; La bataille offensive ; L'attaque et la manoeuvre d'aile.

AMBERT (Joachim).

Esquisses historiques, psychologiques et critiques de l'Armée française.

Panazol, Editions Lavauzelle, 2003, 2 vol. in-8°, 355-(7) et 400 pp, seconde édition, revue et augmentée par l'auteur, lithographies et vignettes sur bois de Ch. Aubry et de Karl Loeillot, 16 planches hors texte, reliures demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1837

Une suite d'historique par armes et grands corps d'Etat : Lanciers, Chasseurs, Houzards, Artillerie, Génie, Trains militaires, Gendarmerie, Ecoles. — "Philippe de Valois et Louis XI augmentèrent le nombre des étrangers qui faisaient partie de l'infanterie française. Les soldats étrangers étaient beaucoup mieux disciplinés que les nôtres, où il y avait, dit Brantôme, « de bons hommes, mais la plupart gens de sac et de corde, méchants garniments, échapez de la justice, et surtout force marquez de la fleur-de-lys sur l'espaulle, essorillez et qui cachoient les oreilles, à dire vray, par longs cheveux hérissez, barbes horribles, tant pour cette raison que pour se montrer effroyables à leurs ennemis »." (t. I, p. 136)

AMIC (Henri).

Les Vingt-huit jours d'un réserviste.

Calmann-Lévy, 1881, in-12, (8)-307 pp, broché, couv. illustrée (dessin de Bastien Lepage) lég. abîmée, état correct

ANDRÉ (Thomas).

Leyte, 1944. La reconquête des Philippines et la fin de la marine japonaise.

Socomer, 1994, gr. in-8°, 98 pp, 21 photos, 5 cartes, forces en présence, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Batailles de l'Histoire)

Avec l'étude de Thomas André (50 pages), on trouve trois autres articles : L'Europe maritime de 1588 à 1648 (Bernard Crochet, 12 pp, 5 ill.), Les cannonières de l'Empire (Pierre Dufour, 14 pp, 7 ill.), Les Phéniciens (Fabrice Léomy, 14 pp, 6 ill.).

Anonyme.

Avant la Bataille. Préface de Paul Deroulède.

P., A. Lévy et Cie, 1886, fort in-12, xxviii-502 pp, table analytique des matières, reliure demi-chagrin bleu-nuit, dos lisse orné de filets dorés, bon exemplaire bien relié à l'époque

Selon le Grand dictionnaire universel Larousse du XIXe siècle, l'auteur anonyme serait Paul Deroulède lui-même : "Depuis cette époque, M. Déroulède n'a écrit aucune poésie, et son bagage littéraire ne s'est accru que d'un ouvrage où, sous le titre significatif de Avant la bataille, il traite de l'organisation de notre armée (1886)." — Le livre est un vibrant appel à la revanche et un recensement des forces qui permettront à la France de vaincre l'Allemagne. – Sommaire : la Guerre, le Soldat, l'Officier, le Recrutement de l'Armée, l'Effectif et le budget, l'Organisation et l'instruction, le Service d'Etat-Major et le commandement, l'Infanterie, la Cavalerie et la remonte, l'Artillerie et l'armement, le Génie et les fortifications, la Gendarmerie et les prévôtés, l'Intendance et les services administratifs, le Service de Santé, Services et moyens de transport, de communication et de correspondance (train des équipages, chemins de fer, transports par eau, pontonniers, télégraphie, postes, aérostation, colombiers), les Effectifs de guerre, la Mobilisation, la Concentration et le déploiement stratégique, le Généralissime et son Etat-Major général, l'Armée navale, la Veillée des Armes.

Anonyme.

Résumé de quelques faits et gestes du 13e Régiment de Dragons au cours de près de deux siècles et demi d'histoire de France (1674-1918).

Melun, en dépôt à la Librairie d'Argences, s.d. (1933), in-12, 52 pp, broché, bon état. Rare

Anonyme.

Traité de la Guerre en Général, comprenant les Qualitez et les devoirs des Gens de Guerre, depuis le Général jusqu'au Soldat et des règles sur les principales opérations militaires, par un officier de distinction.

P., Editions Bossard, 1917, in-12, xx-207 pp, préface patriotique de l'éditeur, broché, couv. lég. piquée, bon état

Réimpression d'un texte de 1742

Anonyme – [Colonel Georges de Villebois-Mareuil].

Le maréchal de Moltke, par ***.

P., Librairie moderne, Maison Quantin, 1888, in-12, 270 pp, broché, couv. illustrée d'un portrait de Moltke, bon état. Peu courant

"Ecrivain remarquable, le colonel de Villebois-Mareuil publia dans le Correspondant et la Revue des deux Mondes des articles non signés qui portent la marque d'une claire intelligence et d'une solide érudition : Le général Boulanger, l'Armée russe et ses chefs, le maréchal de Moltke. etc."

ARBAUMONT (Jean d').

Historique des Télégraphistes coloniaux.

Peyronnet, 1955, gr. in-12, 202 pp, 31 planches de photos in fine, broché, bon état

Les Télégraphistes des Troupes de Marine ; La création de la Section des Télégraphistes Coloniaux et son évolution jusqu'en 1914 ; La guerre 1914-18 et l'évolution de la Section de 1914 à 1929. La transformation de la S.T.C. en compagnie et l'évolution jusqu'en 1939 ; La guerre 1939-45 ; 1945-1954 : Remise en ordre et extension ; Quelques jalons aux colonies : Indochine, Madagascar, A.O.F. ; Le premier Télégraphiste Colonial ; Le bombardement de Monrovia ; La radio au Sahara ; Les Télégraphistes coloniaux en Indochine de 1930 à 1947.

ARON (Raymond).

Le Grand Débat. Initiation à la stratégie atomique.

Calmann-Lévy, 1963, in-8°, 274 pp, broché, bon état

ARON (Raymond).

Paix et guerre entre les nations. 4e édition revue et corrigée.

Calmann-Lévy, 1966, fort in-8°, 794 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état, ex. du SP

Dissuasion, subversion, persuasion. Ce sont les trois concepts qui désignent les composantes principales des diplomaties-stratégies. Au terme de son enquête, Raymond Aron tente de définir la morale de l'action diplomatique, la stratégie qui donne la meilleure chance de sauver la paix sans sacrifier la liberté. Enfin, en un exercice de pensée utopique, il cherche les conditions de paix par la loi. En 1962, lorsque cet ouvrage paraît, ces conditions ne sont pas réalisées et la paix se résume à l'absence ou à la limitation des guerres. L'analyse de Raymond Aron prend place en pleine guerre froide et explicite les rapports de force qu'impose l'arme nucléaire détenue par quelques puissances militaires. C'est aussi une réflexion sur le devenir de l'humanité.

[Artillerie].

Le Livre du Gradé d'Artillerie à l'usage des élèves brigadiers, brigadiers et sous-officiers d'artillerie de campagne. Contenant toutes les matières nécessaires à l'exercice de leurs fonctions et conforme à tous les règlements parus jusqu'à ce jour. Edition pour 1918.

P. et Nancy, Librairie militaire Berger-Levrault, 1918, in-12, 946 pp, très nombreuses figures et croquis dans le texte, planches (armes, matériels, chevaux et harnachements), une planche de fanions en couleurs, 9 cartes en 2 couleurs in fine (Verdun, la Somme, le front français le 15 avril 1918, le front italien le 15 avril 1918, l'Europe en avril 1918, la région d'Amiens au 15 avril 1918, Dixmude - Ypres, Arras, la Champagne), reliure toilée rouge de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, 3 pt taches d'encre au 1er plat, bon état

"... Ceux-ci ont pour but de familiariser le canonnier avec son arme et de lui apprendre à éviter les mouvements nerveux (coup de doigt) qui dérangent le pointage et peuvent même produire des départs involontaires susceptibles de causer de graves accidents. Lorsque tous les tireurs sont en place, l'officier qui dirige le tir commande : Commencez le feu !"

[Artillerie].

Règlement de manoeuvre de l'artillerie. Deuxième série (Tir). Titre XI : Instruction générale sur le tir de l'artillerie anti-aérienne.

Charles-Lavauzelle, 1951, in-8°, xx-295 pp, nombreuses figures dans le texte, reliure cartonnée rouge de l'éditeur, bon état

ASTIER (Colonel Emmanuel Raoul d').

Le Lieutenant-général comte Defrance (vie militaire).

P., Champion, 1911, in-4°, 268 pp, un portait en frontispice et 11 planches de cartes et croquis hors texte, biblio, broché, couv. lég. salie, bon état. On joint une lettre autographe signée du comte Defrance, écrite à la plume sur une feuille 19 x 25 à en-tête "Empire Français" avec la gravure d'un aigle couronné (Niort, 10 juillet 1811)

Ouvrage tiré à 200 exemplaires numérotés seulement. — "Un pieux hommage à la mémoire d'un soldat du premier Empire, dont la carrière fut particulièrement brillante : ses premières armes à Valmy, puis en Suisse avec Masséna au passage de la Limmat; au commandement du 12e chasseurs, à l'armée du Rhin avec Moreau, à Marengo ; écuyer cavalcadour de l'Empereur en 1804, commandant de la brigade des carabiniers, à Friedland et à Wagram ; chargé de mission en Espagne pour annoncer à Joseph la naissance du roi de Rome ; dans la campagne de Russie, dans les charges sanglantes de la Moskova ; à Leipzig ; commandant de la division des gardes d'honneur en 1814 ; sous Louis XVIII, commandant de la première division militaire à Paris, enfin commandant de la division de cavalerie à Lunéville. Ce livre, fondé sur les documents des archives, est une contribution importante à cette série de biographies de généraux ou de soldats de l'Empire qui sont toujours fort goûtées." (E. Driault, Revue Historique, 1912)

ASTOUIN (Lieutenant-colonel).

Aigles, étendards et campagnes du Train des équipages militaires de 1807 à 1926. Aperçu historique.

Berger-Levrault, 1926, in-8°, xi-168 pp, préface du général Guillaumat, 20 pl. de photos hors texte, broché, bon état

I. Aigles et étendards du train des équipages militaires ; II. Campagnes du train des équipages - Espagne, Russie, Algérie, Crimée, Chine (1860), Tonkin (1884-1886), Chine (1900-1901), Madagascar, Maroc, Grande Guerre, Djebel druze et guerre du Riff.

AUPHAN (Amiral).

La Marine dans l'Histoire de France.

France-Empire, 1989, gr. in-8°, 278 pp, postface de l'Amiral Estival, broché, couv. illustrée par L. Haffner, bon état

BACHELOT (Bernard).

De Saigon à Alger (1951-1962). Désillusions d'un officier, marin et pilote.

L'Harmattan, 2007, gr. in-8°, 360 pp, 47 photos dans le texte, 7 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

« Le témoignage d'un officier de la Marine française sur deux conflits majeurs de la deuxième partie du XXe siècle : l'Indochine et l'Algérie ». — Le récit, vif et soutenu, s'ouvre en 1951 et se clôt en 1962. Il nous transporte sur deux terrains de conflits majeurs de la deuxième partie du XXe siècle l'Indochine et l'Algérie ; il éclaire une page d'histoire moderne et contribue au débat actuel sur le sujet. Ces mémoires – celles d'un officier de la Marine française, devenu pilote de chasse et officier d'appontage – tiennent de l'Histoire autant que de l'aventure. Aux récits souvent bouleversants de combats sur les fleuves d'Indochine et de missions aériennes périlleuses se mêlent l'histoire de l'installation d'une famille en Afrique du Nord au XIXe siècle et la chronique des événements politiques. Bernard Bachelot nous raconte la décolonisation de l'intérieur, avec les yeux d'un natif d'Algérie et le vécu d'un soldat. Il témoigne du traumatisme de militaires de carrière engagés dans des guerres cruelles qui ont abouti – en dépit parfois de victoires sur le terrain – à de tristes abandons. Il nous parle de pertes perte de la terre, des amis, des idéaux... perte de l'innocence. Sur le conflit militaire se greffe le conflit intérieur. La vie sur le terrain d'opération va de pair avec la vie intime et privée. On assiste à la fin des illusions et à la naissance d'une famille. La mort accidentelle d'un de ses enfants – point de départ du récit – incite l'auteur à revenir, près de quarante ans après les faits, sur cette période agitée et tragique. De Saigon à Alger est l'histoire d'un déracinement. L'émotion qui s'en dégage naît de la précision du témoignage et de la passion dans l'analyse. — Bernard Bachelot naît à Tizi-Ouzou (Algérie) en 1929. Il grandit à Alger, Mascara, Sidi-Bel-Abbès et Djidjelli. Élève de l'École Navale, officier en Indochine et en Algérie, il rejoint le civil en 1962, où il oeuvre notamment en faveur de la formation professionnelle et de l'emploi des personnes handicapées. Il publie en 2003, aux Éditions du Rocher, « Louis XIV en Algérie », un ouvrage remarqué (prix littéraire « Jean Pomier » et médaille de l'Académie de Marine), qui met à jour une page méconnue de l'histoire de France, et qui invite les historiens à réviser sensiblement leurs positions sur la période.

BACON (Jean).

Les Saigneurs de la guerre. Brève histoire de la guerre et de ceux qui la font.

Phébus, 2003, in-8°, 318 pp, avant-propos du général de Bollardière, notes, biblio, broché, couv. illustrée par Cabu, bon état

On a écrit à ce jour quelques millions de pages sur la guerre – et presque toujours « contre » la guerre. A de rares exceptions près, cette pieuse littérature fait bâiller – ou sourire, quand l'on sait son exemplaire inutilité. Jean Bacon, plutôt que d'ajouter sa pierre à cet édifice en trompe-l'oeil, a résolu de tourner ses armes contre la façade en carton peinte de si jolis mensonges. Il n'entend pas ici refaire l'histoire de la guerre ou des guerres, mais démolir plutôt, et de façon « fraîche et joyeuse » (tradition oblige), toute une littérature spécieuse qu'on nous a servie vingt siècles durant pour nous cacher ce que confusément chacun sait mais préfère taire : que tous les hommes, toutes les religions, toutes les nations, tous les partis politiques, tous les industriels (marchands de canons et de pansements confondus) chérissent furieusement la guerre : laquelle est d'évidence la seule drogue dont il n'a jamais été question que l'humaine engeance puisse se passer. Un ouvrage originellement publié au début des années 80, considéré aujourd'hui comme un classique. L'auteur en propose ici une édition entièrement refondue, qu'il estime définitive.

BACON-TACON (Comte Pierre de).

Manuel du jeune officier, ou essai sur la théorie militaire.

Panazol, Editions Lavauzelle, 2002, in-8°, (8)-256 pp, reliure demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1782 (P., Chez Alexandre Jombert)

Dans son avant-propos, l’auteur (1738-1817), futur rédacteur de nombreux textes pendant la Révolution, souligne l’avantage pour un officier d’apprendre de bonne heure le métier des armes et rappelle l’importance de la subordination qui est « l’âme de la guerre ». Le corps de son ouvrage s’appuie sur les propos du chevalier de Folard, du maréchal de Saxe ou du marquis de Quincy et prend pour exemple les actions militaires du prince Eugène de Savoie, du roi de Suède Charles XII (contre les Moscovites) ou du roi de Prusse. — "Je me suis procuré ce Manuel. J'ose avancer que depuis le livre de M. de Guibert, qui a valu à son les applaudissemens de toute l'Europe, il n'a point paru d'ouvrage qui, dans un aussi court espace, donnat plus de préceptes & un plus beau choix d'exemples sur la théorie de l'Art de la Guerre. Quoiqu'il semble au premier coup d'œil que l'Auteur n'ait pas prétendu faire un ouvrage très substantiel, & quoiqu'il s'adresse toujours aux commençans, son Manuel est pourtant rempli d'idées si nettes & de rapprochemens si heureux, qu'on peut dire que les vieux Officiers aimeront à s'y retrouver, comme les jennes à s'y instruire ; les souvenirs des vieillards étant toujours la leçon de la jeunesse. On voit dans le préambule un tableau raccourci de toutes les révolutions qu'a dû subir la Tactique avant d'être ce qu'elle est aujourd'hui ; & l'Auteur expose dans un raisonnement très-rapide tout ce qu'on peut dire sur le droit de la guerre ; il entre ensuite en matière par des définitions exactes & précises ; & prenant une Armée au sortir des quartiers d'hiver, il la conduit comme par la main pendant le cours d'une Campagne entière, la supposant dans toutes les circonstances où se sont trouvées les autres Armées tant anciennes que modernes. Ce Plan, comme on voit, embrasse tout. Les exemples y sont tirés de nos dernières guerres plutôt que de l'Histoire, & en sont bien plus frappans. Les préceptes sont toujours dans la bouche de quelque grand général, & la plupart sont encore vivans : enfin, l'Ouvrage de M. le Comte de Bacon, sous le titre modeste qu il porte, a mérité la protection de M. le Prince de Condé, qui en a accepté la dédicace ; & ce nom, qui nous a valu tant de victoires, est bien fait pour nous recommander un Livre sur l'Art de la Guerre." (Comte de Barruel, Mercure de France, 23 mars 1782)

BADSEY (Stephen).

Normandy 1944. Allied Landings and Breakout.

London, Osprey, 1990, gr. in-8°, 96 pp, 66 photos, 19 pl. d'illustrations et cartes en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais

BAIL (René).

L'Oranie 1954-1962.

Bayeux, Heimdal, 1987, in-4°, 96 pp, 184 photos en noir et en couleurs, 3 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état (39/45 Magazine - Guerres contemporaines hors série n° 1)

BAIL (René) et Jean MOULIN.

Les croiseurs De Grasse et Colbert.

Panazol, Editions Lavauzelle, 1984, in-4°, 106 pp, 130 photos, plans, biblio, reliure éditeur, gardes illustrées, sans la jaquette, bon état

BALDWIN (Ralph B.).

The Deadly Fuze: The Secret Weapon of World War II.

San Rafael, California, Presidio Press, 1980, in-8°, xxxii-332 pp, 50 photos et un dessin, 3 tableaux, annexes, index, reliure éditeur, jaquette illustrée (réparée avec du scotch), bon état. Texte en anglais

"Baldwin était membre de l'équipe du laboratoire de physique appliquée (APL) de l'université Johns Hopkins qui a mis au point et supervisé la mise en service de la « fusée à durée variable » (VT) pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces fusées de proximité, utilisées dans l'artillerie antiaérienne et antipersonnel, pouvaient détecter la présence de la cible et faire détonner l'explosif de l'obus à la distance optimale de celle-ci. Pendant les campagnes maritimes dans le Pacifique, les fusées VT ont amélioré la probabilité de tuer de chaque obus tiré contre les avions attaquants. Sur le théâtre européen, elles ont contribué à la défaite des bombes volantes allemandes V-1. Sur les deux théâtres, elles ont été utilisées avec un effet dévastateur pour tuer les troupes au sol en produisant des éclats d'obus à une altitude prédéterminée au-dessus des forces ennemies. Tout au long de la guerre, ni les Allemands ni les Japonais ne sont parvenus à comprendre la nature de ce dispositif terriblement efficace. Cet ouvrage intéressant et bien écrit sur un projet passionnant, est aussi une célébration du travail de l'équipe APL. Il deviendra vraisemblablement l'étude de base sur les fusées à durée variable. Baldwin nous fournit également un aperçu des efforts d'une démocratie mobilisée pour la guerre, et ses commentaires sur la recherche et le développement allemands (totalitaires) et américains (démocratiques) méritent d'être approfondis. "Deadly Fuze" est un ouvrage incontournable pour toute bibliothèque d'histoire militaire ou d'histoire des technologies et des sciences." (Edward C. Ezell, Military Affairs, 1981)

BALINCOURT (Commandant de).

Le Novik. Journal posthume du lieutenant de vaisseau André Pétrovitch Steer.

P., Challamel, 1913, pt in-8°, 180 pp, une photo de Steer et une carte dépliante hors texte, broché, couv. illustrée, dos recollé avec pt mque, bon état

Combats sous Port-Arthur. La trouée, la fuite, à Sakhaline. — "M. le comte de Balincourt nous restitue le très intéressant journal posthume du lieutenant de vaisseau André Pétrovitch Steer, Le Novik, cet émouvant vaisseau qui défendit les couleurs russes et que son douloureux destin a conduit à battre aujourd'hui pavillon japonais, ayant abdiqué jusqu à son nom pour prendre celui de « Sutsuya »." (Le Figaro, 1912)

BALLEYDIER (Alphonse).

Tales of Naval and Military Life. From the French of Alphonse Balleydier, etc.

London, New York, Burns & Oates, s.d. (v. 1875), in-12, 136-(12) pp, catalogue de l'éditeur in fine, reliure percaline bleue décorée de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, bon état (Granville Popular Library). Texte en anglais

Huit récits de Balleydier tirés des "Veillees maritimes" et des "Veillees militaires", plus deux autres nouvelles.

BARBEYRAC de SAINT-MAURICE (Général).

L'instruction des appelés des contingents annuels dans le service à court terme. Contribution à une méthode d'instruction.

Panazol, Editions Lavauzelle, 2004, in-8°, 169 pp, figures dans le teste, une pl. hors texte, reliure demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1928

Par le général de division Marie Paul Raoul Barbeyrac de Saint-Maurice (1881-1960), commandant de la 87e division d'infanterie d'Afrique de septembre 1939 au 25 mai 1940.

BARDANNE (Jean).

L'Allemagne et la guerre. La ligne Siegfried.

Les Oeuvres françaises, 1938, in-12, 126 pp, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP

"(...) La signification des manoeuvres inopinées et d'envergure qui se déroulent en Allemagne (15 août - 6 novembre 1938) est grave, sans aucun doute ; mais seule l'étude attentive des travaux de fortification actuellement en cours permet de dire ce qu'elles signifient exactement. Seule, elle peut nous éclairer sur l'heure et sur la direction de l'attaque allemande, comme sur la manière dont l'état-major compte couvrir cette attaque. D'où notre enquête..." (Liminaire)

BARDET de VILLENEUVE (P. P. A.).

Les Fonctions et les Devoirs des Officiers tant de l'infanterie que de la cavalerie.

Panazol, Editions Lavauzelle, 2002, in-8°, (20)-307 pp, une gravure en frontispice, un en-tête aux armes, 2 planches hors texte, reliure demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de La Haye, 1740

Réimpression de ce traité formant le premier tome du “Cours de la science militaire”, collection publiée entre 1740 et 1757 dont chaque volume traite d'un sujet différent. Destiné au futur officier d'Infanterie ou de Cavalerie, il traite à la fois des hommes, des combats et de la tactique. L'auteur était capitaine et ingénieur ordinaire du roi de Sicile, le futur Charles III d'Espagne, auquel est dédié l'ouvrage.

BARDI (Nello).

Des hommes simplement.

Editions La Bruyere, 1991, in-8°, 204 pp, broché, bon état

Mémoires de l'auteur (1932-1989), Italien légionnaire de 1949 à 1954 en Afrique du Nord et en Indochine, au sein de l'escadron L.V.T. (chars amphibies surnommés "Alligators") du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC).

BARJOT (Amiral).

Histoire de la guerre aéro-navale.

Flammarion, 1961, in-8°, 441 pp, 12 pl. de photos hors texte, 20 cartes, broché, couv. illustrée, bon état

"Disparu en 1960, après avoir rempli les plus hautes fonctions de commandement naval, l’amiral Barjot était un des plus ardents protagonistes de l’arme aéro-navale. On pourrait donc craindre, à priori, qu’il ne force la note lorsqu’il s’en fait l’historien. Mais il n’en est rien. Son livre vaut par la mesure en même temps que par la netteté des vues générales qui permettent, à l’aide d’un éclairage particulier, de mieux comprendre certains aspects militaires du conflit. Sans doute l’ouvrage ne concerne-t-il pas uniquement la seconde guerre mondiale. On négligera donc la dernière partie, consacrée à l’après-guerre ; mais on aurait tort de se désintéresser des premiers chapitres qui exposent les débuts de l’arme aéro-navale, ses premiers problèmes techniques (celui de l’appontement, par exemple, qui demeure toujours une préoccupation essentielle pour les porte-avions), les résistances que rencontre son utilisation. On notera ainsi la lenteur avec laquelle les diverses marines ont élaboré peu à peu une doctrine d’emploi des porte-avions. Le porte-avions devait cependant se révéler arme essentielle et bouleverser la stratégie navale, surtout en Méditerranée et dans le Pacifique. Déjà, dans la campagne de Norvège, le manque d’aérodromes coûta cher aux Alliés, qui ne disposaient pas d’assez de porte-avions pour pallier cette insuffisance. En Méditerranée, l’entrée en guerre de l’Italie et la capitulation française bouleversaient les prévisions de 1939 et mettaient la marine anglaise dans une situation tragique. Cependant, grâce à Malte, « île porte-avions », et à l’emploi des navires porte-avions, la Royal Navy parvint à maintenir les communications vitales entre Gibraltar et Alexandrie, jusqu’à l’intervention massive de la Luftwaffe en janvier 1941. Alors s’ouvrit la période la plus dramatique pour les Anglais, qui ne devait prendre fin qu’avec la bataille d’El-Alamein. Mais l’Axe dut peut-être son échec à ce qu’il laissa subsister Malte. En fait, la réduction de l’île était prévue comme une étape intermédiaire entre la prise de Tobrouk et une offensive contre le canal de Suez (opération Sonnenblume). Mais la chute de Tobrouk, dans des délais inespérés, encouragea Rommel à passer tout de suite à l’étape finale. L’état-major allemand négligea Malte et ce fut « l’erreur fatale ». On retrouve là une idée souvent soulignée : Hitler n’a pas compris l’importance du secteur stratégique méditerranéen. Mais c’est la guerre du Pacifique qui permet à l’auteur de mettre le mieux en lumière l’importance de l’arme aéro-navale. Ce sont les Japonais, et après eux les Américains, qui ont fait du porte-avions, encore jumelé au cuirassé en Méditerranée, une unité autonome dont l’emploi bouleverse la stratégie maritime. S’il y a encore des batailles au canon, comme dans les parages de Guadalcanal, les succès décisifs sont dus le plus souvent à l’action de l’aviation embarquée : c’est vrai à Pearl Harbor, mais aussi à Midway et aux Mariannes ; il est remarquable toutefois que, là encore, la stratégie ne s’est pas adaptée aussitôt aux nouvelles possibilités techniques. Bien que précurseurs, les Japonais ont commis de lourdes erreurs qu’ils devaient payer chèrement. La « force de choc » qu’ils avaient constituée remporta d’abord des succès étonnants ; en quelques mois, ils avaient détruit la flotte cuirassée américaine du Pacifique, cinq grands bâtiments anglais, et ils menaçaient à la fois l’Inde et l’Australie, le tout au prix d’une soixantaine d’avions. Mais ils n’avaient pas utilisé à fond leurs porte-avions et n’avaient pas détruit les porte-avions américains : ils avaient sous-estimé l’arme essentielle. Ajoutons à cela qu’ils commirent ensuite l’erreur de monter l’opération de débarquement à Midway sans renoncer à un projet antérieur visant l’Australie. Cela les obligea à disperser leurs forces. Ce fut encore une erreur fatale ; la marine et l’aviation japonaise ne se remirent jamais des suites de la bataille de Midway, où leur puissance fut réduite de 50 %, tandis que les pertes américaines n’étaient que de 20 %. Les Américains n’allaient pas tarder à prendre l’offensive. C’est l'offensive Nimitz qui devait faciliter singulièrement les succès de Mac Arthur. Elle est marquée par la bataille des Mariannes, dont l’auteur compare l’importance à celle de Tsoushima ou du Jutland, la bataille de Leyte et bientôt l’effondrement du Japon. Pour finir, l’auteur relève quelques chiffres qui lui paraissent témoigner de la supériorité de l’aviation embarquée. De 1941 à 1944, l’aviation embarquée américaine a détruit 12 268 avions nippons, dont près de la moitié (5 824) au sol ; elle n’a elle-même perdu que 451 appareils. Le rapport (27 pour 1) est bien supérieur à celui obtenu par l’armée de l’air (7 pour 1). Les résultats des bombardements ont été bien meilleurs, parce que les avions embarqués, plus petits et manœuvrant mieux, étaient moins vulnérables que les bombardiers terrestres, de gros tonnage. L’arme aéro-navale devait se montrer aussi efficace contre les sous-marins : elle a à son actif 43 % des sous-marins allemands coulés en mer." (J.-M. d’Hoop, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1962)

BARNETT (Correlli).

Le Sort des armes. Etude sur le haut commandement pendant la Première Guerre mondiale.

Presses de la Cité, 1964, in-8°, 374 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, 41 cartes, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

En août septembre 1914, en moins d’un mois de campagne, l’armée impériale allemande est passée du Capitole à la Roche tarpéienne : victorieuse aux frontières, elle était défaite et contrainte à la retraite quinze jours plus tard. Outre des décisions malencontreuses de von Moltke, le chef d’état-major allemand, la raison principale réside dans l’absence totale de contact physique et de dialogue entre lui-même, confiné dans son état-major à Luxembourg, loin du front, et ses commandants d’armée. Même la décision cruciale de retraite a été prise par un de ses subordonnés, le lieutenant-colonel Hentsch, dépêché en catastrophe en inspection avec pleins pouvoirs dans les états-majors d’armées : c’est ce mauvais fonctionnement des états-majors allemands qu’explique Corelli Barnett, chroniqueur militaire britannique. Dans ce livre, l'auteur étudie le comportement des quatre grands chefs de la Première Guerre mondiale : Moltke et Luddendorf dans le camp allemand, l'amiral Jellicoe, commandant de la Grande Flotte, et le général Pétain, commandant en chef des armées françaises, dans le camp allié. Cela lui permet d'étudier tous les événements décisifs du conflit 1914-18 et d'en examiner les causes et les conséquences. Le livre est rempli d'aperçus nouveaux...

BARRIE-CURIEN (Viviane)(dir.).

Guerre et pouvoir en Europe au XVIIe siècle.

Henri Veyrier, 1991, gr. in-8°, 206 pp, 21 gravures, 3 cartes, broché, couv. illustrée, bon état

Ce livre approfondit le contexte et les enjeux des relations internationales dans l'Europe du XVIIe siècle. Il offre la première synthèse complète des rapports de force entre ces diverses puissances et leur vision des affrontements armés, de la guerre de Trente ans à la veille du règne de Pierre le Grand. 8 études érudites par V. Barrie-Curien, André Bérélowitch, Jean Béranger (la diplomatie impériale), Jean Chagnot (Ethique et pratique de la profession des armes chez les officiers français), Georges Dethan, Nicole Ferrier-Caverivière, Jean-François Pernot (Guerre de siège et places fortes), René Pillorget. Conclusion par Y.-M. Bercé.

BARTHELEMY (Capitaine H.).

Petites opérations de la Guerre. (Extrait du Cours d'art militaire).

Delagrave, 1875, in-8°, 381 pp, cart. demi-toile rouge à coins de l'éditeur, dos lisse avec titres et caissons dorés, qqs rousseurs éparses, bon état (Publication de la réunion des Officiers)

Tactique théorique des petites unités. Propriétés tactiques du terrain. Les petites unités tactiques en station. Les petites unités tactiques en marche. Les petites unités tactiques au combat. Les petites unités tactiques en détachement.

BARTHELEMY (Général).

L'Escadrille du Calao.

France-Empire, 1976, pt in-8°, 259 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

L'armée de l'Air n'a mis en œuvre que deux unités équipée d'hydravions : l'une d'elles était l’escadrille du Calao, créée par la Marine en 1930, puis cédée aux aviateurs en 1933, et qui devait avoir une fin tragique en mars 1945, au moment du coup de force japonais contre l'Indochine. Le Général Barthélemy, ancien lieutenant-pilote dans cette unité, retrace cette épopée.

BARTHELEMY (Général).

L'étrange race des hommes volants.

France-Empire, 1979, pt in-8°, 255 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

Souvenirs et anecdotes sur les aviateurs dans la première moitié du XXe siècle par le général Raymond Barthélémy, l'un des leurs.

BARTHELEMY (Général Raymond).

Histoire du transport aérien militaire français.

France-Empire, 1981, fort et gr. in-8°, 462 pp, 64 pl. de photos hors texte, cartes, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

BARTHÉLEMY (Hippolyte).

La Guerre. 1870-18..

P., Jules Rouff, s.d. (1888), 2 vol. in-4°, 1600 pp, pagination continue, nombreuses gravures et cartes, tableaux, 7 chromolithographies en couleurs hors texte, reliures pleine percaline olive, dos lisses, titres et filets dorés (rel. de l'époque), qqs pages froissées et lég. abîmées au tome I, bon état. Peu courant

Tomes I et II seuls (sur 3). Une description fouillée de l'armée française, dix-sept ans après la guerre et la défaite. — "La 37e série de la Guerre, par M. H. Barthélemy, vient de parailre. L'auteur y continue l'étude du système pénitentiaire dans l'armée, il nous montre le fonctionnement des conseils de guerre, des conseils de revision, des prévotés, etc. etc. Il passe ensuite aux conditions de l'avancement en temps de paix et en temps de guerre. Cinq gravures ornent le texte. Elles représentent Un pénitencier militaire, une prévoté, un concours de capitaines, une épreuve sur le terrain et une conférence sur le terrain à des sous-lieutenants de réserve." (Tunis-Journal, 15 août 1889)

BASSECHES (Nicolas).

L'Armée inconnue. Caractère et évolution de l'armée russe.

Lausanne, Marguerat, 1942, in-8°, 172 pp, traduit de l'allemand (“Die unbekannte Armee: wesen und Geschichte des russischen Heeres”), broché, bon état, envoi a.s. (en français)

Une histoire de l'armée soviétique. — "L'armée russe, car c'est d'elle qu'il s'agit, a fait et fait encore l'objet de vives controverses entre ses admirateurs et ses détracteurs, mais à défaut de données concrètes, il est assez malaisé de se former une opinion, tant sur sa valeur que sur son organisation. Ainsi que nous en informe l'auteur dans son introduction, une haute personnalité du Reich aurait déclaré, peu après l'ouverture des hostilités russo-allemandes, que la puissance combative et l'armement de l'armée russe avaient été une cause d'étonnement pour chacun. Les succès, incontestablement remportés par les Russes ces dernières semaines ne font qu'accroître cet étonnement, aussi le livre de Basseches, objectif et minutieusement documenté, vient vraiment à son heure. Il nous sort un peu de l'ignorance dans laquelle le gouvernement des Soviets lui-même – par un service de faux renseignements habilement organisé – s'était ingénié à plonger les observateurs étrangers les plus perspicaces. En quelque 160 pages d'une lecture facile, l'auteur retrace le caractère de cette armée et son évolution depuis sa création, au lendemain de la révolution bolchevique, jusqu'à nos jours. Il explique comment l'armée rouge, après bien des erreurs et des tâtonnements, est arrivée à constituer une puissante machine de guerre en se faisant l'héritière des traditions séculaires des anciennes armées des tzars, tout en se dégageant de tout ce que celles-ci avaient d'archaïque et de désuet. Les premiers chapitres de l'ouvrage, consacrés à une étude minutieuse des armées impériales russes depuis le XIe siècle jusqu'à la chute de l'ancien régime, laisse percer le mystère qui a présidé à l'évolution des forces armées de l'URSS avec lesquelles il faudra dorénavant compter quelle que soit l'issue de la lutte dans laquelle elles se trouvent actuellement engagées. Le souci d'objectivité observé par l'auteur chaque fois qu'il aborde le credo politique qui anime l'armée russe – et l'on ne saurait faire abstraction de cet élément en parlant de cette armée – enlève à cette étude tout caractère de propagande en faveur d'une idéologie que nous répudions. La lecture de ce livre se recommande tout particulièrement aux officiers, qui y trouveront non seulement maintes données du problème russe restées jusqu'ici inconnues, mais encore des enseignements utiles à l'exercice de leur commandement, l'armée russe, tout comme la nôtre, ne recrutant pas ses cadres parmi une caste, mais cherchant à attirer à elle les élites de toutes les classes de la population." (Revue militaire suisse, 1943)

BASSOT (Pierre).

Une Vie de "Malin". Mémoires d'un croiseur léger, 1931-1979.

Editions du Pen Duick, Editions Ouest-France, 1988, gr. in-8°, 247 pp, 32 pl. de photos hors texte, index des hommes du "Malin", qqs dates et éléments techniques, broché, couv. illustrée, bon état

Le "Malin" était l'un des six contre-torpilleurs de la Marine nationale française de la classe "Le Fantasque" ayant été construits dans les années 1930. Reclassé comme croiseur léger après modernisation en 1943 aux États-Unis, il faisait partie, avec ceux de sa classe, des navires les plus rapides du monde, pouvant atteindre et maintenir une vitesse de plus de 40 noeuds. Des six, il a été le premier lancé et le dernier rayé des listes. Avec quatre citations à l'ordre de l'armée de mer, il s'est particulièrement illustré lors de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à un abordage accidentel avec "Le Terrible" en décembre 1944. Réparé grâce à l'étrave de "L'Indomptable" sabordé à Toulon le 27 novembre 1942, placé en disponibilité armée, il a repris du service actif en 1951 et 1952 en Indochine. À l'issue de cette campagne, il a été désarmé et affecté, d'août 1952 à octobre 1956, à l'école navale de Lanvéoc-Poulmic près de Brest pour l'instruction des élèves officiers. Il a ensuite servi de ponton dans le port de Brest jusqu'à son retrait des listes de la Marine, le 3 février 1964. La coque, numérotée Q 359, a alors été utilisée comme brise-lames à l'embouchure du Scorff à Lorient puis vendue pour ferraillage en 1976 et démantelée. — 1931 : pose de la première tôle au Chantier de la Méditerranée à La Seyne. – 1933 – Lancement, premiers essais en mer. – 1936 : armement à Lorient, campagnes avec la Flotte de l’Atlantique. – 1940 : raid éclair dans le Skagerrak avec l’Indomptable et le Triomphant. En route pour Dakar. – 1942 : grand carénage à Casablanca. Atteint par un obus de 406 mm tiré par le cuirassé américain USS Massachusetts. – 1943 : réparation et modernisation à Boston. – 1944 : en division avec le Fantasque et le Terrible-Atlantique, Anzio, Naples, Adriatique, mer Egée. Débarquement de Provence. Collision au large de Naples avec le Terrible. – 1945 : réparation à La Ciotat. Reçoit l’étrave de l’Indomptable sabordé à Toulon. – 1946 : mission du temps de paix. – 1949 : mise en réserve à la base de Sidi Abdallah, en Tunisie, en compagnie de ses frères d’armes. – 1951 : escorte le porte-avions Arromanches en Indochine. – 1953 : sert à l’instruction des élèves officiers de l’École Navale à Lanvéoc Poulmic. – 1965 : sert de brise-flot devant la base des Fusiliers Marins à Lorient. – 1976 : la coque Q 359 est livrée aux ferrailleurs.

BAUDIN (Pierre).

L'Armée moderne et les Etats-Majors.

Flammarion, s.d. (1905), in-12, 268 pp, reliure demi-percaline rouge à coins, dos lisse avec fleuron et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire, couv. conservée (rel. de l'époque), manques à la pièce de titre, dos lég. frotté, bon état

I. L'Armée nationale ; II. L'Etat-Major ; III. Application ; La Marine allemande. Lettres de Kiel (juin-juillet 1904) — Par Pierre Baudin (1863-1917), député de la Seine, puis de l'Ain de 1898 à 1909, sénateur de l'Ain de 1909 à 1917, ministre des Travaux publics du 22 juin 1899 au 4 juin 1902, ministre de la Marine du 21 janvier 1913 au 9 décembre 1913. Dans la discussion du projet concernant les cadres et effectifs de l'armée (1908), il insiste sur l'urgente nécessité de créer de nouveaux régiments d'artillerie et d'exercer un contrôle efficace sur les dépenses militaires. Devenu sénateur de l'Ain en 1909, il intervient à nouveau en faveur du développement de l'artillerie. Réélu en 1912, il établit de nombreux et importants rapports, notamment sur l'organisation de l'aéronautique militaire, l'organisation des réserves de l'armée active et le projet relatif aux cadres et effectifs de l'infanterie. Ministre de la Marine en 1913, il s'attache à compléter les cadres de la marine et à accélérer les constructions navales, celles de sous-marins notamment. Atteint d'une grave maladie il meurt à Paris en cours de mandat, le 30 juillet 1917, âgé seulement de 54 ans. Pierre Baudin était également l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels : l'Histoire illustrée des révolutions (1899), Les forces perdues (1903), L'armée moderne et les états-majors (1905), L'alerte (1906), La préparation au service militaire (1907), l'Allemagne dans la Méditerranée (1907), La politique réaliste à l'extérieur (1908), Notre armée à l'oeuvre (1909), Le budget et le déficit (1910), Les journées du Bourget (1911), L'Empire allemand et l'Empereur... (Jean Jolly, Dictionnaire des Parlementaires français)

BAUNARD (Mgr).

Le général de Sonis (1825-1887). D'après ses papiers et sa correspondance.

P., Poussielgue, 1890, in-8°, xvi-555 pp, un portrait photo en frontispice, reliure demi-chagrin chocolat à coins, dos à 5 nerfs, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état

"... Nous sommes doublement heureux de rendre hommage à l'ouvrage si remarquable de Mgr Baunard, car on y trouve un récit circonstancié, fait sur les sources les plus authentiques, des opérations militaires qui s'accomplirent depuis la prise de possession, par le général, du commandement du 17e corps, jusqu'à la bataille de Loigny." (G. de B., Revue des Questions historiques) — "Pour savoir ce que fut, dans la plaine de Loigny, cette nuit tragique du 2 décembre 1870, il faut lire l’admirable volume de Mgr Baunard sur le général de Sonis. Se jetant, sous les balles, en pleine mêlée, l’abbé Theuré, par son intrépidité et son sang-froid, a sauvé la vie à plus de cinq cents blessés français et allemands qui allaient être massacrés dans l’effroyable désordre de ce combat de nuit. Le lendemain, il y avait plus de mille blessés dans son presbytère et dans son église. C’est là que M. le chirurgien-major Dujardin-Beaumetz établit son ambulance ; c’est là qu’assisté de M. de Belval, son aide-major, et de M. l’abbé Theuré, il coupa la jambe au général de Sonis. Avant l’opération, le général lui avait dit : « Tâchez de m’en laisser assez pour que je puisse encore servir la France. »..." (Ludovic Halévy, 1894) — Table : La Guadeloupe, la France, le collège (1825-1844) ; Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges (1844-1854) ; L'Algérie, la Kabylie (1854-1859) ; la campagne d'Italie (mai-août 1859) ; le Maroc (octobre 1859) ; Tenez, Laghouat, Saïda (1860) ; combat de Metlili, une expédition dans le désert (1865-1866) ; Laghouat, la vie chrétienne ; combat d'Aïn-Mahdi (1869) ; Aumale (1869-1870) ; l'armée de la Loire, Brou et Loigny (1870. Récit circonstancié des opérations militaires autour de Châteaudun et dans la journée de Loigny, quand le général de Sonis commandait le 17e corps) ; l'ambulance et le congé (1871) ; Rennes (1871-1874) ; Saint-Servan (1874-1880) ; Châteauroux, Limoges (1880-1883) ; Paris, l'éternité (1883-1887).

BAUNARD (Mgr Louis).

Le Général de Sonis (1825-1887), d'après ses papiers et sa correspondance.

P., ancienne librairie Poussielgue, J. de Gigord, éditeur, 1914, in-8°, xv-576 pp, un portrait photo en frontispice, reliure demi-basane fauve à coins, tête dorée (rel. de l'époque), dos manquant, sinon bon état

"... Nous sommes doublement heureux de rendre hommage à l'ouvrage si remarquable de Mgr Baunard, car on y trouve un récit circonstancié, fait sur les sources les plus authentiques, des opérations militaires qui s'accomplirent depuis la prise de possession, par le général, du commandement du 17e corps, jusqu'à la bataille de Loigny." (G. de B., Revue des Questions historiques) — "Pour savoir ce que fut, dans la plaine de Loigny, cette nuit tragique du 2 décembre 1870, il faut lire l’admirable volume de Mgr Baunard sur le général de Sonis. Se jetant, sous les balles, en pleine mêlée, l’abbé Theuré, par son intrépidité et son sang-froid, a sauvé la vie à plus de cinq cents blessés français et allemands qui allaient être massacrés dans l’effroyable désordre de ce combat de nuit. Le lendemain, il y avait plus de mille blessés dans son presbytère et dans son église. C’est là que M. le chirurgien-major Dujardin-Beaumetz établit son ambulance ; c’est là qu’assisté de M. de Belval, son aide-major, et de M. l’abbé Theuré, il coupa la jambe au général de Sonis. Avant l’opération, le général lui avait dit : « Tâchez de m’en laisser assez pour que je puisse encore servir la France. »..." (Ludovic Halévy, 1894) — Table : La Guadeloupe, la France, le collège (1825-1844) ; Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges (1844-1854) ; L'Algérie, la Kabylie (1854-1859) ; la campagne d'Italie (mai-août 1859) ; le Maroc (octobre 1859) ; Tenez, Laghouat, Saïda (1860) ; combat de Metlili, une expédition dans le désert (1865-1866) ; Laghouat, la vie chrétienne ; combat d'Aïn-Mahdi (1869) ; Aumale (1869-1870) ; l'armée de la Loire, Brou et Loigny (1870. Récit circonstancié des opérations militaires autour de Châteaudun et dans la journée de Loigny, quand le général de Sonis commandait le 17e corps) ; l'ambulance et le congé (1871) ; Rennes (1871-1874) ; Saint-Servan (1874-1880) ; Châteauroux, Limoges (1880-1883) ; Paris, l'éternité (1883-1887).

BEAUPÈRE (Bernard).

Histoire du Prytanée national militaire.

Charles-Lavauzelle, 1985, in-4°, 283 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, reliure simili-cuir vert bouteille de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, sans la jaquette, bon état. Edition originale, un des 4000 ex. numérotés sur papier couché

[BEAUVAIS DU PREAU, Charles-Théodore].

Précis historique de la révolution de l'Amérique espagnole.

Panckoucke, 1818, 2 vol. in-8°, (8)-384-192 pp, 3 cartes dépliantes (capitainerie générale de Caracas, partie de l'Amérique du Sud, Mexique) et un portrait gravé de Thaddeus Kosciuszko hors texte, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-veau glacé carmin, dos lisse orné en long, titres dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), petit manque de papier p. 121-122 affectant quelques lettres, sinon bel exemplaire fort bien relié à l'époque. Peu courant (Hatin, 554)

Cahiers des “Annales des faits et des sciences militaires, faisant suite aux Victoires et conquêtes des Français de 1792 à 1815” parus de janvier à juin 1818, contenant le “Précis historique de la révolution de l'Amérique espagnole, de 1808 à 1818” – ces deux volumes comprenant également le 'Précis de l'histoire de l'Art militaire' par M. de Carrion-Nisas (de Homère jusqu'à la décadence de la milice romaine) ; une analyse du Naufrage de la frégate la Méduse, par M. Parizot ; la 'Relation de l'expédition du Portugal, faite en 1807 et 1808', par le lieutenant-général Thiébault ; une Notice biographique sur le général polonais Kosciuszko, par A. Jullien ; la Relation de l'épidémie qui a régné à Mayence pendant les mois de décembre 1813 et le premier trimestre de 1814, par le docteur Laurent ; etc.

BEAUVOIR (Roger de).

Album Annuaire de l'Armée Française, (13e année) 1901.

Plon, 1902, in-4°, 96 pp, nombreuses gravures et cartes, cartonnage illustré de l'éditeur, dos toilé lég. abîmé, bon état

BECKER (Capitaine G.).

La Bataille. Conduite stratégique, exécution tactique.

Berger-Levrault, 1912, in-8°, xvii-238 pp, 8 cartes dépliantes volantes hors texte (Wagram, Bautzen, Sadowa, Saint-Privat, Liao-Yang, Cha-ho, Moukden, frontière franco-allemande) et 6 croquis (combat de Modder-River, combat de Maggersfontein, bataille de Colenso, procédé d'infiltration, combat d'Elandslaagte, combat de Tarigou), biblio, broché, bon état

BELOT (Amiral R. de) et André REUSSNER.

La Puissance navale dans l'Histoire. III : De 1914 à 1959.

P., Editions Maritimes et d'Outre-Mer, 1971, in-8°, 409 pp, cartes, biblio, index, reliure pleine percaline éditeur, bon état

I. La première guerre mondiale ; II. D'une guerre à l'autre, 1919-1939 ; III. La deuxième guerre mondiale. "Etude de stratégie navale. L'arrière-plan de politique générale est surtout intéressant dans le chapitre intitulé « La stratégie initiale » au début de la guerre de 1914 et dans celui qui est consacré aux rapports entre la politique internationale et la puissance navale : l'auteur y critique les décisions de la Conférence de Washington et étudie la politique navale des grandes puissances entre les deux guerres en fonction de leurs nécessités dans les divers conflits possibles. R. de B. et A. R. évoquent également les problèmes navals de l'O.T.A.N. dont une faiblesse incontestable leur paraît être son caractère de pacte militaire régional." (Revue française de science politique)

BELOT (Contre-amiral R. de).

La Guerre aéronavale du Pacifique (1941-1945).

Payot, 1957, in-8°, 204 pp, 28 croquis, biblio, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)

"Précieuse synthèse qui ne se limite pas à un simple récit chronologique des opérations. Les facteurs qui expliquent les succès puis les défaites japonaises sont soigneusement analysés ainsi que l'évolution de la tactique et de la stratégie aéronavales." (Bulletin critique du livre français)

BENITEZ-JOHANNOT (Purissima) & Jean Paul BARBIER.

Shields: Africa, Southeast Asia, and Oceania. From the Collections of the Barbier-Mueller Museum.

Munich, Prestel, 2000, in-4°, 255 pp, introduction by Alain-Michel Boyer, un frontispice, 100 illustrations en couleurs à pleine page, 230 illustrations en noir et blanc dans le texte, 21 cartes, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais

Ce livre présente une centaine de boucliers d'Afrique, d'Asie du Sud-Est et d'Océanie, choisis dans les collections du musée Barbier-Mueller. Depuis l'antiquité, les utilisations du bouclier sont variées : arme défensive plus rarement offensive, parure ou objet rituel chargé de valeurs symboliques. De la mythologie au "primitivisme" en passant par la littérature et la peinture, il aura été le support privilégié d'une multitude de signes, d'emblèmes et de décors. Des notices, relatives à chaque bouclier, précisent leur origine géographique localisée au moyen de cartes, puis recensent leur appartenance ethnique et leur fonction. De nombreuses reproductions en couleur ainsi que des dessins inédits de la face interne révèlent l'extraordinaire qualité esthétique de ces boucliers, d'autre part montrés "en situation" à l'aide de photographies prises sur le terrain. — "Since ancient times the shield has had a variety of uses whether as a defensive (or more rarely offensive) weapon, or as a ritual object invested with symbolic meanings. The authors reveal the shields' ethnic derivation and function. Illustrated with over 100 full-color photographs, as well as many drawings and historical pictures of individual shields in their original context, this book provides essential reading for collectors, students, and researchers, as well as for the general public interested in this little-known area of ethnographic art."

BEN MOHAMED (Djamel) et Carlo ZAGLIA.

Véhicules d'incendie des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône.

La Seyne-sur-mer, Editions Carlo Zaglia, 2015, in-4°, 287 pp, 405 photos en couleurs, 3 cartes sur double page, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. Des camions et des hommes)

Un ouvrage exceptionnel sur les Soldats du Feu à travers la vie, les activités et le matériel roulant des sapeurs-pompiers des Bouches du Rhône. Au fil des chapitres, on apprend l’histoire des véhicules des soldats du feu, accompagnée de photos de leur évolution, on découvre aussi tous les types de véhicules utilisés aujourd’hui, avec un descriptif du type de mission ou de situation dans lesquels tel ou tel engin est utilisé, les différentes menaces justement auxquelles il est possible de faire face entre un feu domestique, un feu naturel, un feu industriel, etc. Enfin, le recueil s’achève sur une liste de tous les types de véhicules utilisés depuis les années 80 pour la lutte contre le feu dans le département, les marques, les modèles, la date et le lieu de la 1ère mise en circulation et même leurs plaques d’immatriculation ! Le service d’incendie des Bouches-du-Rhône, l'un des premiers Sdis de France, protège la population du département de tous les risques qui existent. Pour remplir ses missions de secours, le parc automobile du Sdis 13 est l’un des plus complets et des plus modernes de France, avec des choix technologiques hors du commun. Découvrez dans ce livre tous les véhicules du «13 », des fourgons aux échelles et des véhicules légers aux engins spéciaux, sans oublier l'importante force de frappe contre les feux de forêt !

BERGOT (Erwan).

Bigeard.

Perrin, 1988, fort in-8°, 586 pp, 48 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

Il y a un style, un vocabulaire, une légende Bigeard. Les Français connaissent sa haute stature, la malice de son regard bleu, ses formules à l'emporte-pièce, ses réparties qui font mouche. Mais l'homme est-il à l'image de ce guerrier dont la seule devise était : "durer" ? Nul n'était plus qualifié qu'Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d'exception dont la notoriété a pris naissance en 1952 quand la presse découvrit le jeune commandant Bigeard. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d'Etat, député, où qu'il soit, la renommée l'accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était "Bruno". Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n'a jamais rien renié, ni les combats qu'il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les conditions qui ont fait de lui, sous l'écharpe de député, un élu pas comme les autres...

BERGOT (Erwan).

Bir Hakeim (Février - Juin 1942).

Presses de la Cité, 1989, gr. in-8°, 309 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Troupes de choc)

Rassemblant documents et témoignages, parfois inédits, Erwan Bergot a voulu aller au-delà du simple récit de cette bataille de quatorze jours, qui pesa d'un poids très lourd sur la suite de la campagne de Libye et permit, quelques mois plus tard, l'éclatante victoire d'El Alamein. Il a voulu surtout parler des combattants, cette poignée d'irréductibles venus de tous les coins du monde pour effacer la honte de la désastreuse campagne de juin 1940 : légionnaires de Narvik, Marsouins de l'Oubangui, artilleurs de Dunkerque, d'Indochine ou de Madagascar, marins d'Angleterre, sans oublier ces Tahitiens ou ces Néo-Calédoniens ralliés du lointain Pacifique. Bir-Hakeim, une page d'héroïsme dont de Gaulle disait : "C'est un rocher que les vagues du temps ne peuvent détruire jamais. C'est, pour toujours, un défi lancé à ceux qui doutent de la France".

BERGOT (Erwan).

Gendarmes au combat. Indochine, 1945-1955.

Presses de la Cité, 1994, in-8°, 269 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, annexes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Troupes de choc)

14000 gendarmes ont servi pendant la guerre d'Indochine (un peu moins nombreux que la Légion étrangère, mais beaucoup plus que n'importe quelle autre formation, Paras y compris). Les gendarmes ont tenu des milliers de postes isolés, sans liaisons et bien souvent sans armements lourds, près de 700 d'entre eux y ont laissé leur vie. — "Erwan Bergot, ancien officier parachutiste de la Légion, rescapé de Diên Bien Phu, passé à l'écriture, a déjà produit une liste impressionnante de volumes où il raconte ses militaires, mais aussi celles des autres et pas seulement en Indochine. Sa plume semble intarissable. Mais s'il évoque, il juge également en technicien. Cet ouvrage est intéressant dans la mesure où il apporte des informations souvent reléguées dans l'ombre. Dans une première partie, c'est encore la guerre japonaise qui est au centre du sujet. En 1945, il y avait dans l'Indochine française une poignée de gendarmes isolés, commandant des gardes autochtones et naturellement surveillés de près par les Nippons. Après la surprise du coup de force du 9 mars, certains ont tout tenté pour continuer la lutte et atteindre l'ennemi. Beaucoup sont morts. Les prisonniers ont vécu un véritable calvaire. Là aussi, les survivants furent mal compris par les autorités et les troupes venues pour rétablir la présence française. D'où une amertume bien compréhensible. Les deuxième et troisième parties sont consacrées à l'action des trois légions de marche de la Garde républicaine, constituées dès 1947 pour renforcer un corps expéditionnaire qui faisait flèche de tout bois. Ces unités, formées de volontaires, mais aussi de requis désignés un peu au hasard, ne disposèrent pendant longtemps que d'un équipement et d'un armement hétéroclites, récupérés sur toutes les armées et tous les stocks du monde libre. Les gendarmes, par définition, vivent mêlés à la population dont ils apprennent l'intimité. Mais peut-être était-ce une vue de l'esprit que d'appliquer ce principe dans un pays si différent pour eux et dont la civilisation leur était totalement étrangère. Pourtant beaucoup de gradés et de gardes, isolés seuls ou à quelques-uns, jetés en enfants perdus sur une terre inconnue et sans préparation spéciale, ont réussi à se faire admettre, respecter et même aimer par des populations coincées entre les exigences de l'ordre postcolonial et celles plus cruelles du Viêt Minh. L'auteur relate les épisodes les plus évocateurs de ce travail ingrat, les fatigues, les douleurs, les sacrifices suprêmes, sans oublier ceux que la Garde encadrait, volontaires vietnamiens, surtout catholiques, khmers et laotiens, minorités nung et thai, qui dans la majorité des cas ont lutté et sont morts fidèles à leurs cadres. Il était bon de rappeler ces souffrances et ces sacrifices, qui malgré les apparences ne furent pas vains. Une série d'annexes rassemble les textes officiels sur ce que fut le rôle de la en Indochine de 1945 à 1955, sans omettre la liste des morts." (Pierre L. Lamant, Revue française d'histoire d'Outre-Mer, 1988)

BERGOT (Erwan).

La 2ème D.B.

Presses de la Cité, 1980, gr. in-8°, 288 pp, préface du général Massu, 16 pl. de photos hors texte, annexes, sources, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Troupes de choc)

La 2ème D.B.: division de légende des Forces Françaises Libres (F.F.L.). On se souvient que le colonel Leclerc avait rallié très tôt les F.F.L. Parallèlement au destin de la 1ère Division de la France Libre, engagée aux côtés des Britanniques, la 2ème Division Blindée allait constituer une grande division de combat bâtie dès la reconquête de l’Afrique du Nord française par les Alliés. De fait, cette grande unité allait faire son chemin durant la campagne de 1944 puis de 1945 dans l’ordre de bataille de l’Armée américaine. Son historique gaulliste, la personnalité de son chef charismatique, Leclerc, allaient évidemment l’éloigner du Corps Expéditionnaire français en Italie d’un Juin ou de la 1ère Armée française d’un De Lattre avec lesquels les relations n’étaient guère les meilleures compte tenu des parcours différents de tous ces supérieurs. Si la 2ème D.B. ne fait pas partie des unités d'assaut lors du D-Day, sa campagne de Normandie fut talentueuse et éprouvante, elle s'achèvera par l'entrée des premières unités gaullistes dans Paris libéré. On retrouvera également la 2ème D.B. dans l'offensive sur l'Alsace où Leclerc pourra tenir son serment de Koufra. L'aventure se terminera par la prise du Nid d'Aigle d'Hitler à Berchtesgaden en mai 1945.

BERGOT (Erwan).

La Coloniale, du Rif au Tchad (1925-1980).

Presses de la Cité, 1982, in-8°, 267 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, broché, bon état

Faits d'armes des troupes coloniales : la Guerre du Rif (1924-25), en Mauritanie (1932), en France (mai 1940), en Indochine (juin-septembre 1940), au Fezzan (Libye) (janvier 1941), à Bir Hakeim (décembre 1941), en France (1944), en Indochine (1945-54), en Algérie (1956), au Tchad (1968-1980). "Assiégé depuis soixante et un jours par plus de deux mille dissidents rifains, le petit poste de Beni-Derkoul, au Maroc, subit son vingtième assaut. Les quelques survivants, une dizaine de tirailleurs sénégalais commandés par un jeune sous-lieutenant de vingt-trois ans, Pol Lapeyre, se battent dans les barbelés, dans les ruines des bâtiments. Soudain, une boule de feu monte dans le ciel. Pol Lapeyre a préféré se faire sauter plutôt que de se rendre. Son sacrifice est compris : l'opinion publique de France accepte l'envoi de renforts, réclamés en vain par Lyautey. Dans moins d'un an, Abd el Krim, l'indomptable chef des Rifains, fera sa soumission. Tel est le premier chapitre du livre consacré à "la Coloniale", que Lyautey appelait "l'arme de tous les héroïsmes et de toutes les obligations". L'auteur nous entraîne dans les pays des héritiers des Gallieni, des Marchand, des Mangin : Le Cocq, Gufflet, Aubinière, Diégo-Brosset. De la Mauritanie à Madagascar, en passant par l'Indochine ou, plus récemment, par le Liban ou le Tchad, c'est une épopée, glorieuse ou tragique. Des jours sombres de 1940 à la chevauchée de la France Libre, que seuls la Coloniale et l'Empire ont rendue possible, toute notre histoire défile ainsi. Et quand viennent les temps difficiles, l'Indochine et l'Algérie, les Marsouins sont encore là, présents, tout comme ils le sont, soldats de la paix, au Tchad et au Liban."

BERGOT (Erwan).

La Guerre des appelés en Algérie, 1956-1962.

France Loisirs, 1981, gr. in-8°, 282 pp, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

Février 1956 : dans le cadre des renforts promis par Guy Mollet à l'Algérie, les premiers "Disponibles" quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l'auteur nous entraîne à Oran, à Bône, en Kabylie, dans des fermes qu'il faut aménager, des postes qu'il faut construire, en bordure des forêts, des montagnes où, insaisissable, rôde le Rebelle. Peu à peu pourtant, les "Appelés" apprennent à dominer leur peur, à "crapahuter" comme leur adversaire, à nouer contact avec la population. Et ils se prennent d'amour pour ce pays rude, sauvage, difficile. Voici la "Bataille d'Alger". Vue du bled, elle prend une autre dimension : sur place, avec leurs pauvres moyens, les "naufragés du Quadrillage" font face à la grève, à l'insurrection. Voici le 13 mai, vécu de loin, à travers les transistors, depuis le bled, en Oranie ou en Kabylie ; vécu de près, en contact étroit avec les habitants des mechtas, des douars, des villages. Si les "Barricades" de 1960, le "Putsch" de 1961 ne les atteignent qu'étouffés par la distance, ils leur montrent que la fin de l'Algérie française est proche. Après avoir cru à la victoire en participant aux grandes opérations "Challe", ils se résignent au départ. L'auteur, qui les a vus vivre, souffrir, être tristes ou gais, a voulu rendre hommage à tous ces Appelés qui avaient vingt ans, et qui étaient fiers.

BERGOT (Erwan).

La Légion.

Balland, 1972, in-8°, 341 pp, préface de Otto de Habsbourg, 60 pl. de gravures et photos hors texte, annexes (Etat des campagnes, historique de la Légion, récit officiel de Camerone), biblio, reliure skivertex éditeur, bon état

BERGOT (Erwan).

La Légion au combat. Narvik, Bir-Hakeim, Diên Biên Phu. La 13e demi-brigade de Légion étrangère.

Presses de la Cité, 1978, gr. in-8°, 317 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Troupes de choc)

« Juin 1940. Alors que la France, écrasée par les chars de la Wehrmacht, s'écroule, vaincue, en quelques semaines, bien loin dans le Nord, près du Cercle Polaire, une jeune unité de Légion étrangère remporte à Narvik, en Norvège, la seule victoire terrestre de la campagne 39/42. Curieuse unité que cette 13e demi-brigade – DBLE – créée dans les premiers jours de 1940 : composée d'Espagnols républicains, d'Italiens antifascistes ou d'Allemands antinazis, elle met un point d'honneur à ne rien faire comme les autres. Politiquement motivée, lorsque l'armistice est signé, le 23 juin 1940, elle refuse, seule ou presque, la défaite et s'engage, la première, sous l'étendard de la France Libre du général de Gaulle, dont elle reste longtemps la principale unité constituée. Commence alors, pour la 13e, un long périple africain qui la mène, deux ans plus tard, le 10 juin 1942, à Bir-Hakeim. Bataille fameuse où des soldats étrangers restituent à la France occupée un peu de sa dignité oubliée. Douze années après, en Indochine, décorée de l'Ordre de la Libération, la 13e demi-brigade de la Légion étrangère sombre, à Dien Bien Phu, dans la plus gigantesque bataille de l'après-guerre. Submergée par les troupes de Giap, les légionnaires choisissent de mourir plutôt que de se rendre, fidèles à leur devise : "more majorum", "à l'exemple de nos anciens". Narvik, Bir-Hakeim, Diên Biên Phu, trois combats menés pour la gloire de la Légion, pour l'honneur du pays, dans l'esprit de sacrifice hérité de Camerone. » (présentation de l’éditeur)

BERGOT (Erwan).

Les Cadets de la France Libre.

Presses de la Cité, 1978, gr. in-8°, 247 pp, préface de Pierre Lefranc, 16 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Troupes de choc)

14 juin 1940. Paris est tombé. Les Panzers allemands se ruent à la curée. Tout semble perdu et pourtant, depuis les côtes de France, des jeunes garçons dont les plus jeunes n'ont pas 14 ans s'embarquent pour l'Angleterre, répondant à l'appel d'un général inconnu. Trop jeunes pour faire des soldats, ces gamins sont d'abord rassemblés en une école qui prendra le nom d'Ecole des Cadets de la France Libre. Au premier noyau s'ajoutent d'autres irréductibles, arrivant de tous les coins du monde. Certains s'évadent de France occupée, traversant la Manche en canoë canadien, ou franchissant les Pyrénées au prix de difficultés inouïes. Certains connaissent, adolescents, le bagne concentrationnaire... Tous souhaitent participer aux combats pour la Libération de la Patrie. Ce seront les Cadets.

BERMUDEZ Jr (Joseph S.).

North Korean Special Forces.

Jane's Information Group, 1988, in-8°, viii-182 pp, 32 photos, nombreuses figures, cartes et croquis, annexes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais

BERNARD (Gilles) et Gérard LACHAUX.

Waterloo. Les reliques.

P., Histoire et Collections, 2005, in-4°, 128 pp, texte sur 2 colonnes, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs dans le texte et à pleine page (gravures, planches d'uniformes, cartes), biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état

"Waterloo, morne plaine..." Ces trois mots résonnent encore à la mémoire des Français. Par-delà les écrits de Victor Hugo, c'est pour eux le souvenir précis d'une défaite plutôt que celui d'une bataille et selon les opinions, le point final d'une fantastique épopée ou d'un terrible despotisme. Les preuves authentiques de la bataille, il fallait les chercher aux sources. A presque deux siècles d'intervalle, les seuls indices concrets, à nos yeux, étaient les objets qui avaient réellement "fait" Waterloo. Curieusement, après tant de publications sur le sujet, personne ne semblait s'y être vraiment intéressé. Pourtant, leur capital émotionnel demeure toujours intact, du célébrissime chapeau de Napoléon au bouton d'uniforme du plus obscur des fusiliers d'infanterie.

BERTHAUT (Colonel).

Les ingénieurs géographes militaires (1624-1831). Etude historique.

Impr. du service géographique, 1902, 2 vol. in-4°, xvi-467 et x-526 pp, 96 planches hors texte, biblio, index, reliures percaline bleue, dos lisses avec titres et filets dorés, bon état. Rare

BERTHAUT (Général).

Principes de stratégie. Etude sur la conduite des armées.

Librairie militaire de J. Dumaine, L. Baudoin & Cie, Successeurs, 1881, in-8°, 447 pp, reliure demi-basane acajou, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé et lég. frotté, bon état

Un ouvrage de stratégie précurseur. La stratégie en tant que science à la Belle Epoque. Sans l'Atlas de 32 cartes, plans et croquis. "L’ouvrage, "reflet de la pensée militaire après la guerre de 1870-1871, se base sur les analyses des guerres napoléoniennes, les campagnes de Frédéric II de Prusse et les analyses de Jomini" (Guide bibliographique sommaire d’histoire militaire et coloniale française). Il illustre le passage de la méthode historique à la méthode rationnelle, qui a caractérisé les ouvrages des auteurs militaires de la fin du XIXe siècle. Précurseur par la nature de son objet et par la méthode suivie, l’ouvrage du général Berthaut l’est également par son contenu : défense du concept de nation armée, organisation de la réserve, importance accordée au chemin de fer, fin de l’adoption de la défensive pour la recherche de la bataille décisive, emploi de l’artillerie et emploi “interarmes”, prépondérance de l’instruction dans la préparation de la guerre..." (Rodolphe Hardy, La place du général Berthaut dans la renaissance de la pensée militaire après le désastre de 1870, Stratégique, 2010) — Après la défaite de 1870, alors que la nation tout entière s'interroge sur ses causes, à commencer par les intellectuels comme Hippolyte Taine, auteur des “Origines de la France contemporaine” (1876-1896) et Ernest Renan, auteur de “la Réforme intellectuelle et morale” (1871), l'Ecole supérieure de guerre est particulièrement active dans sa tentative de réformer les mentalités chez les officiers. Les militaires de haut rang réfléchissent, publient des articles dans les nouvelles revues spécialisées qui se créent et dirigent des études. Le général Lewal, avec “la Réforme de l'armée” (1871), le général Berthaut, avec ses “Principes de stratégie” (1881), le colonel Derregacaix avec “La guerre moderne” (1885) et le colonel Maillard avec “Eléments de la guerre” (1891) tentent de repenser la guerre et le rôle de l'armée dans la nation, à l'image de leurs collègues d'outre-Rhin von der Goltz et von Bernhardi. La redécouverte de la stratégie ne se fait qu'à la toute fin de l'après-guerre, avec en France, après le premier essai du général Berthaut (“Principes de stratégie”), le livre du méconnu lieutenant-colonel Antoine Grouard (“Stratégie : objet, enseignement, tactique”, 1895) et celui, très célèbre, du général Ferdinand Foch (“Des principes de la guerre”, 1903 ; “La conduite de la guerre”, 1904). (Hervé Couteau-Bégarie) — "Major de sortie de sa promotion de Saint-Cyr en 1837, puis major de l’École d’état-major en 1840, le lieutenant Berthaut, du corps d’état-major, sert en Afrique de 1842 à 1846. II y sera cité à deux reprises. De retour en France, il servira à l’état-major de la place de Paris en 1848. Dès 1854, le chef d’escadron Berthaut est affecté à la brigade topographique et participe à la campagne d’Orient jusqu’en 1856. Il deviendra, en 1858, aide de camp du maréchal Canrobert. Chef d’état-major de la 4e division, il participera à la campagne d’Italie en 1859. Sous-chef d’état-major du 3e corps d’armée (chef d’état-major) de 1859 à 1867, promu colonel en 1864, il est nommé secrétaire du comité d’état-major en 1867, chef d’état-major de la 2e division de la Garde en 1868, puis commandant en second de la garde mobile de la Seine en 1869. Nommé brigadier en 1870, il devient commandant la 1re brigade de la 2e division du 12e corps d’armée, puis commandant les gardes mobiles de la Seine. Il participe alors au siège de Paris, où il commande une brigade active (combats de la presqu’île de Gennevilliers, batailles de Villiers, Drancy et Buzenval). Divisionnaire en décembre 1870, il est nommé commandant supérieur de Saint-Denis en mars 1871, puis chef de la 2e division du 2e corps d’armée de l’armée de Paris. Après le siège, le général Berthaut part commander à Cherbourg, avant de prendre la tête de la 1re division du 4e corps d’armée de l’armée de Versailles. Nommé président de la commission d’organisation de l’armée territoriale en 1872, il deviendra ensuite inspecteur général du 7e arrondissement de 1872 à 1873, puis chef des 11e puis 10e divisions en 1873. Ministre de la Guerre du 15 août 1876 à novembre 1877, il commandera le 18e corps d’armée de mars 1878 à mars 1879. Nommé président du conseil de perfectionnement de l’école militaire en 1879, il sera membre du comité d’état-major en mars 1880." (Rodolphe Hardy, Stratégique, 2010)

BERTIN (Général Pierre).

Le Fantassin de France.

Ministère de la Défense, Atelier d'impressions de l'Armée, 1976, in-4°, 261 pp, plus de 400 figures, gravures et photos en noir dans le texte, planches hors texte en couleurs (reproductions d'aquarelles de J. Defline), lexique, sources et biblio, imprimé sur papier couché brillant, reliure demi-skivertex crème de l'éditeur, gardes illustrées, couverture illustrée, bon état. Edition originale

Le fantassin depuis les Gaulois jusqu'à nos jours. La première édition de cet ouvrage n'a eu qu'une diffusion limitée au milieu militaire. Il sera réédité en 1988.

BERTIN (Général Pierre).

Le Fantassin de France.

Vincennes, Service Historique de l'Armée de Terre, 1988, gr. in-4°, 294 pp, très nombreuses illustrations dans le texte et hors texte en noir et en couleurs, reliure simili-cuir vermillon de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, tranches dorées, jaquette illustrée, bon état

Deuxième édition mise à jour, conçue et réalisée par Philippe Cart-Tanneur et tirée à 5100 exemplaires. Celui-ci un des exemplaires numérotés et nominatifs. La première édition (1976) a eu une diffusion limitée au milieu militaire.

BERTOLINO (Jean).

Vietnam sanglant. Au Sud et au Nord du 17e parallèle, 1967-1968.

Stock, 1968, in-8°, 226 pp, 28 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Témoins de notre temps)

Avec les G.I's dans le Delta. Saïgon, lupanar de l'Asie. Hanoï entre deux raids. La bataille du riz. La civilisation du Bambou. — Jean Bertolino, grand reporter indépendant, prix Albert Londres 1967 pour ses séries d'articles sur Macao et Hong-Kong, le Cambodge et le Vietnam du Sud, est l'un des rares journalistes à avoir séjourné plusieurs mois au Sud et au Nord du 17e parallèle en 1967. Il a vécu au coeur du conflit et a dressé dans ce livre « Les rizières sanglantes » le constat précis de ce qu'il a vu et entendu. Son témoignage dévoile un aspect méconnu de la guerre. On y découvre ce que furent les grandes opérations de « terre brûlée ». On pénètre dans les mystères de cette « guerre populaire »qui, tout au long d'une année décisive, a tenu en échec le plus grand et le plus puissant corps expéditionnaire qui ait jamais existé. Au moment où, plus que jamais, le conflit vietnamien occupe la première place dans l'Actualité, et où pour la première fois depuis l'engagement militaire des Américains des espoirs de paix se dessinent, il est important de savoir ce que fut la guerre du Vietnam durant l'année qui vient de s'écouler et les causes réelles qui ont provoqué le revirement brutal du Président Johnson. Illustré de photographies saisissantes, prises sur place par l'auteur loi.nième, le livre vivant, passionné et lucide de Jean Bertolino vient à son heure. (4e de couverture)

BEUCLER (Jean-Jacques).

Quatre années chez les Viets.

Lettres du Monde, 1977, in-8°, 94 pp, préface d'Edgar Faure, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Edition originale. On joint une carte de visite de l'auteur

Edition originale de ces souvenirs terrifiants du Camp n°1. L'expérience de l'auteur, lieutenant au 3ème Tabor Marocain qui, ayant été aéroporté à Cao Bang en octobre 1950, fut fait prisonnier lors du désastre le la RC4, au cours duquel son unité fut engloutie. Il témoigne de sa détention au fameux Camp n°1. Beucler (1923-1999) est engagé volontaire fin décembre 1942 au Maroc. Sorti Major de sa promotion de l'Ecole de Cherchell, il fait les Campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne avec les Tirailleurs Marocains. En 1949, il embarque pour l'Indochine. Jean Lartéguy le dépeindra dans "Les Centurions" sous les traits du Lieutenant Marindelle, Jean Pouget, dans "Le Manifeste du Camp n° 1", sous ceux de Leyneux et, probablement, le Père Albert Stihlé, dans "Le Prêtre et le Commissaire" sous ceux du Lieutenant Grandperrin. Revenu en France, il devient industriel dès 1955 et est élu maire de Corbenay en Haute-Saône, en 1966. De 1968 à 1981, il est député, d'abord comme non-inscrit, puis sous les étiquettes de centriste, réformateur et enfin UDF. En 1977-1978, il est Secrétaire d'Etat à la Défense puis aux Anciens Combattants. Président du Comité d'Entente des Anciens d'Indochine, c'est lui qui, le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Georges Boudarel participe, déclenche l' "Affaire Boudarel" en apostrophant l'historien, maître de conférences à Jussieu, ancien commissaire politique du Viêt-Minh au Camp 113, qui a entretemps pris des positions fort critiques à l'égard du régime de Hanoï.

BIGEARD (Colonel Marcel) et Marc FLAMENT.

Piste sans fin...

La Pensée Moderne, 1963, in-4°, 94 pp, 86 photos, cartonnage pleine toile crème de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Photographies de Marc Flament, textes du colonel Bigeard. — La carrière photographique du sergent-chef Marc Flament au cours de la guerre d’Algérie est très riche. Il devient un véritable photographe immergé au sein des unités qu’il accompagne entre 1956 et 1961. Une dimension nouvelle est donnée à sa pratique après sa rencontre avec le colonel Bigeard dont il devient le photographe attitré à partir de 1957. Il l’accompagne de 1957 à 1960, tout d’abord au sein du 3e RPC (1957-1958), puis dans les secteurs opérationnels de Saïda et d’Aïn Sefra (1959-1960).

BIGEARD (Général).

De la brousse à la jungle.

Hachette/Carrère, 1994, in-8°, 286 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

"... La Haute Région tonkinoise et le pays Thaï vont me prendre par les tripes pour ne plus me lâcher (...) En avant pour les arrières viets. Pendant quatre mois, chaque semaine, une sortie de deux à trois jours au minimum, 80 km parcourus sur des pistes taillées au coupe-coupe dans les montagnes qui enserrent la route coloniale 41. Suis un vrai fauve, increvable. Mes pieds comme des griffes s’accrochent dans les pistes boueuses. Pas question de chaussures. Torse nu, carabine en bandoulière, grenades à la ceinture, serviette sur la tête, je suis un super Viet. Pareil pour mes hommes. Nos coups minutieusement préparés sont toujours payants. Constamment sur le terrain, on sympathise avec la population. Pour eux, nous ne sommes pas des conquérants, mais des libérateurs..." — "Dans cet ouvrage, je retrace mon parcours de baroudeur, depuis mes champs de bataille militaires à ceux de l'arène politique. Le passage “de la Brousse à la Jungle”. – “La Brousse” : Je raconte tout d'abord mes trente années de "brousse" depuis ma jeunesse à Toul, mon premier combat, suivi du baptême du feu en 39, les groupes francs, le parachutage en Ariège, puis l'Indo et l'Algérie, jusqu'à la fin de la piste avec mon commandement dans l'océan Indien, et enfin Bordeaux, commandant la 4e région militaire. – “La Jungle” : Puis vient la "jungle". Ministre, un monde à part, la tournée des popotes, le Pacifique, l'Arabie Saoudite... Député, l'Assemblée Nationale, la Chine, les États-Unis, l'Afrique... Mai 1981, réagir, sauver l'armée, chez les Paras à Beyrouth, député sous la cohabitation... La jungle... Il y en a marre. Je me remets, seul, au service de mon pays, jusqu'à mon dernier souffle."

BIGEARD (Général).

De la brousse à la jungle. (Mémoires).

Editions du Rocher, 2002, in-8°, 286 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

"Dans cet ouvrage, je retrace mon parcours de baroudeur, depuis mes champs de bataille militaires à ceux de l'arène politique. Le passage “de la Brousse à la Jungle”. – “La Brousse” : Je raconte tout d'abord mes trente années de "brousse" depuis ma jeunesse à Toul, mon premier combat, suivi du baptême du feu en 39, les groupes francs, le parachutage en Ariège, puis l'Indo et l'Algérie, jusqu'à la fin de la piste avec mon commandement dans l'océan Indien, et enfin Bordeaux, commandant la 4e région militaire. – “La Jungle” : Puis vient la "jungle". Ministre, un monde à part, la tournée des popotes, le Pacifique, l'Arabie Saoudite... Député, l'Assemblée Nationale, la Chine, les États-Unis, l'Afrique... Mai 1981, réagir, sauver l'armée, chez les Paras à Beyrouth, député sous la cohabitation... La jungle... Il y en a marre. Je me remets, seul, au service de mon pays, jusqu'à mon dernier souffle. " Ce livre du général Bigeard, écrit dans un style clair, direct, avec le franc-parler qu'on lui connaît, est un message d'espoir au service de la France. La présente réédition, avec une nouvelle préface du général, constitue une œuvre de collection que tous ses lecteurs se doivent de posséder.

BIGEARD (Général).

Le siècle des Héros.

P., Edition°1, 2000, gr. in-8°, 282 pp, broché, couv. illustrée, bon état

Né en 1916 à Toul, non loin des terribles champs de bataille de la Grande Guerre, le général Bigeard est un témoin privilégié de notre siècle. Avec la passion et la fougue qu'on lui connaît, il revient sur le siècle écoulé, retraçant le destin des hommes qui ont fait la France d'aujourd'hui. De Lyautey, promoteur d'un empire colonial éclairé, aux combattants de l'effroyable Première Guerre mondiale ; de Leclerc et sa célèbre 2e division blindée à Patton et ses colts à crosse de nacre ; des héroïques résistants de l'ombre, à de Lattre, le roi Jean ; de Clemenceau, le Père la Victoire, à de Gaulle, le visionnaire ; du soldat largué sur Diên-Biên-Phu à l'appelé envoyé dans les Aurès, Bigeard évoque ces héros, célèbres ou anonymes, qui ont lutté pour la France.

BIGEARD (Général).

Pour une parcelle de gloire.

Plon, 1975, fort in-8°, 480 pp, 32 pl. de photos hors texte, 13 cartes, index des noms cités, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale

"Bigeard n'a guère quitté l'Indochine depuis qu'il y est venu avec Leclerc en octobre 1945. Commandant d'une compagnie isolée, il a vécu au pays thaï, dressé des bataillons à subsister et à combattre comme l'ennemi dont il a analysé et copié les méthodes. Les civilités ne sont pas son fort. Né pour commander, ne sachant ni feindre ni composer, jaloux de tout ce qu'il possède, il n'aime pas obéir et, comme il rue si les ordres qu'on lui donne lui semblent idiots, ses chefs ont des ennuis avec lui ; mais lancé seul au milieu des périls, il exige toujours tout de lui-même et des autres. C'est un gagneur. Il a fait sien le mot de Calonne : "Si c'est possible, c'est fait ; impossible, cela se fera." A trente-sept ans, il a l'innocence et la dureté des purs. Sa douceur cache une furieuse impatience ; son masque peut soudain s'illuminer sous la colère et la rage, son regard bleu prendre le sombre éclat de l'acier. Huit ans de combats presque ininterrompus lui ont donné une mystique de l'Armée, des camarades, de la mort. Par une sorte de flirt avec le danger, il ne porte jamais d'armes sur lui au combat et répète sans cesse aux siens, avec la familiarité du tutoiement parachutiste auquel il ne manque que le mot "frère" pour devenir religieux : "Apprends à regarder la mort en face. Tu es fait pour mourir. Tu vas où l'on meurt..." Ses hommes l'aiment, beaucoup de ses compagnons le trouvent insupportable, l'ennemi le craint, les gouvernements ne savent comment l'employer." (Jules Roy) — Les mémoires de l'officier français le plus médiatique de l'après-guerre : l'infanterie de forteresse en 1939-40, la captivité, l'évasion en 1941, le parachutage en 1944, les maquis et la libération de l'Ariège, l'Indochine dès octobre 1945, le 3ème Bataillon Thaï, le commandement du Bataillon de Marche Indochinois, le 6ème Bataillon Para, l'épopée de la "colonne Bigeard" en 1952, les opérations au Laos et au Tonkin, le parachutage avec le tout premier groupe sur Dien-Bien-Phu où il combat jusqu'à la fin, la captivité, l'Algérie à partir d'octobre 1955, où, colonel, il commande le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes (1956-58) puis est chef opérationnel jusqu'à ce qu'il soit renvoyé en France en février 1960, le commandement du 6e Régiment Inter-Armes d'Outre-Mer en République Centrafricaine puis de la 25e Brigade de Parachutistes et de la 20e Brigade Aéroportée (1964-68), général de brigade en 1967, puis affecté à Dakar (1968-70) et à Madagascar (1971-73) et promu général de division.

BIGOT (Charles).

Gloires et souvenirs militaires, 1792-1871.

Hachette, 1894, in-4°, viii-272 pp, 24 planches hors texte en couleurs, en-têtes et culs-de-lampe gravés par MM. Rougeron et Vignerot, d'après les aquarelles de MM. Alfred Pavis, Le Blant, Delort et Maurice Orange, la couverture et les 4 frontispices ont été exécutés par les mêmes graveurs, d’après les compositions et les aquarelles de M. A. Giraldon, reliure demi-veau blond à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre bleu-nuit, , plats de percaline bleu-nuit ornés d'un décor doré et polychrome, titre doré dans un cartouche rouge, tête dorée, gardes peignées, charnières intérieures renforcées, couvertures papier illustrées en couleurs (reliure de l’éditeur), imprimé sur papier couché, bon état. Edition originale

Belle édition illustrée. “D’après les mémoires du Cannonier Bricard, du Maréchal Bugeaud, du Capitaine Coignet, d’Amédée Delorme, du Timonier Ducor, du Général Ducrot, de Maurice Dupin, du lieutenant général Duc de Fezenzac, du Sergent Fricasse, de l’Abbé Lanusse, du Général de Marbot, du Maréchal Marmont duc de Raguse, de Charles Mismer, du Colonel de Montagnac, de Napoléon Ier, du Maréchal de Saint-Arnaud, du Comte Philippe de Ségur, du Général de Sonis, du Colonel Vigo-Roussillon.”

BILLOTTE (Pierre).

Le Temps du choix.

Laffont, 1950, in-12, 246 pp, broché, bon état, bande éditeur conservée

Ancien chef d'état-major du Général de Gaulle, le Général Pierre Billotte, expert militaire auprès de l'ONU, nous trace un dramatique exposé de la situation mondiale. L'incertitude des Occidentaux, l'implacable rigueur des Russes ont contribué à casser le monde en deux... — "Le général Billotte, après avoir démissionné de l'armée, vient d'exposer dans son livre “Le Temps du Choix” sa conception de l'armée française comme un élément de la coalition atlantique plutôt que de la défense nationale. Le général se refuse à limiter la défense atlantique à des ententes militaires. II n'a pas de peine à démontrer que la guerre moderne met en jeu l'ensemble des ressources d'une coalition, qu'il est par conséquent insuffisant de la préparer par des ententes purement militaires. Pour lui le Pacte Atlantique n'est qu'un « tout premier pas », qui serait inutile s'il n'acheminait vers une stratégie commune élaborée à l'echelle d'un consortium tripartite USA - Commonwealth - Europe, « stratégie commune dirigée effectivement à l'échelon mondial par les puissances y ayant des intérêts mondiaux », c'est-à-dire USA et Commonwealth britannique, « commandée aux échelons régionaux par les puissances y ayant la préponderance » – c'est-à-dire, je suppose, France, Allemagne, Japon, etc. Cette conception, d'ailleurs fort différente sinon contraire à celle du général de Gaulle, se trouve fatalement au terme de l'intention manifestée du côté français par Robert Schuman de « démilitariser le Pacte Atlantique » et des suggestions américaines tendant à la création d'un « Conseil Supérieur de la Guerre Froide ». Outre qu'elle laisse subsister une charge financière écrasante pour l'Europe, elle implique pour réaliser l'homogénéité totale du bloc, une « intégration » non seulement militaire, mais économique et politique..." (Jean-Marie Domenach, revue Esprit, mai 1950) — "... Parmi les grandes études de stratégie générale de cette période, on signalera, parmi les plus suggestives, celles du Général L.M. Chassin, de B.H. Liddell Hart et du Général P. Billotte." (R. Girardet, Problèmes militaires contemporains : État des travaux, 1960)

BLANCHARD de MEISENDORF (Baron).

La France sous les armes (Frankreich unter den Waffen). Traduit de l'allemand par le lieutenant-colonel Hennebert, chevalier de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie.

P., Librairie Illustrée, s.d. (1887), in-12, 396 pp, broché, rousseurs éparses, bon état

"« La France sous les armes » n'est autre chose qu'une anthologie d'extraits d'ouvrages techniques, d'articles de journaux ou de revues, de mémoires ou souvenirs historiques, de discours parlementaires, etc. C'est un résumé synthétique de ce que les Allemands ont dit ou publié, depuis quinze ans, sur la situation militaire de la France. Ce livre est signé Baron Blanchard de Meisendorf, général-major, mais ce n'est là qu'un nom d'emprunt, lequel nom ne figure point sur l'Etat du Corps des officiers allemands." (Avis au lecteur) — Extrait de la table des matières : La Revanche ; Guerre ou paix ; La reine des nations ; Hommes et chevaux ; Matériel de guerre ;Les combattants ; Expressions diplomatiques ; Châteaux de cartes ; Les communications ; Les cadres ; Stratèges et tacticiens (rivalités de généraux, circonstances atténuantes, les généraux français d'aujourd'hui, mode de recrutement) ; Institutions militaires ; La prochaine guerre.

BLOCH-MORHANGE (Jacques).

La Stratégie des fusées.

Plon, 1958, gr. in-8° carré, 190 pp, postface de l'ancien chef d'Etat-major de l'Armée de l'Air Paul Gérardot, 2 cartes sur double page et 5 cartes volantes dépliantes hors texte in fine, broché, bon état (Coll.Les documents de Tribune libre)

"Dossier sur les divers aspects de la stratégie contemporaine (contenant des documents, des articles, des cartes, etc.) présenté et commenté par un spécialiste des problèmes militaires. Accessible aux non-spécialistes, le livre de J. B.-M. cherche à démontrer que l'hypothèse même d'une troisième guerre mondiale est devenue absurde." (Revue française de science politique, 1958)

BLOND (Georges).

La Légion étrangère.

Stock, 1964, in-8°, 427 pp, 17 cartes, broché, une tache au bas du 1er plat de couverture et au bord des 6 premiers feuillets, état correct

Un classique de l'histoire militaire. L'histoire de la Légion étrangère, c'est à la fois le plus extraordinaire récit d'aventures et un siècle et demi d'histoire de France. Des têtes brûlées, des grands seigneurs décavés, des enfants perdus du malheur, d'anciens officiers redevenus troupiers ont servi sous un nom d'emprunt dans ce corps militaire à nul autre pareil. Une légende de la Légion s'est élaborée. La réalité est plus intéressante que toute invention. La Légion étrangère a participé à tous les combats sur le sol national et ailleurs en Europe, de la guerre de 1870 aux deux guerres mondiales, de Narvik au Danube. Elle a été au cœur de l'entreprise coloniale, de l'Afrique noire à l'Algérie. La Légion étrangère a peu à peu changé de visage. Les successeurs des aventuriers du début sont désormais des spécialistes utilisant les armes les plus sophistiquées. Et cependant, l'esprit de corps et la tradition y sont maintenus comme un culte. Rien ne ressemble à la Légion. — "Fresque épique retraçant la geste de la Légion de 1831 à 1962 : si le style et la construction de cet ouvrage en font avant tout un livre d'aventures, l'ampleur de la documentation en fait aussi un livre d'histoire, où l'on retrouvera, dépouillée de la légende, une évocation du climat humain de cette troupe exceptionnelle." (Revue française de science politique, 1965)

BLOND (Georges).

La Légion étrangère.

Ottawa (Canada), Le Cercle du Livre de France, Stock, 1965, in-8°, 427 pp, 17 cartes, broché, bon état. Rare édition canadienne

Un classique de l'histoire militaire. L'histoire de la Légion étrangère, c'est à la fois le plus extraordinaire récit d'aventures et un siècle et demi d'histoire de France. Des têtes brûlées, des grands seigneurs décavés, des enfants perdus du malheur, d'anciens officiers redevenus troupiers ont servi sous un nom d'emprunt dans ce corps militaire à nul autre pareil. Une légende de la Légion s'est élaborée. La réalité est plus intéressante que toute invention. La Légion étrangère a participé à tous les combats sur le sol national et ailleurs en Europe, de la guerre de 1870 aux deux guerres mondiales, de Narvik au Danube. Elle a été au cœur de l'entreprise coloniale, de l'Afrique noire à l'Algérie. La Légion étrangère a peu à peu changé de visage. Les successeurs des aventuriers du début sont désormais des spécialistes utilisant les armes les plus sophistiquées. Et cependant, l'esprit de corps et la tradition y sont maintenus comme un culte. Rien ne ressemble à la Légion. — "Fresque épique retraçant la geste de la Légion de 1831 à 1962 : si le style et la construction de cet ouvrage en font avant tout un livre d'aventures, l'ampleur de la documentation en fait aussi un livre d'histoire, où l'on retrouvera, dépouillée de la légende, une évocation du climat humain de cette troupe exceptionnelle." (Revue française de science politique, 1965)

BODARD (Lucien).

La Guerre d'Indochine : II. L'humiliation.

Gallimard, 1965, fort in-8°, 603 pp, 8 cartes, broché, couv. à rabats, bon état

L'auteur fut correspondant de guerre en Indochine de 1949 à 1951. Dans ce deuxième volume (sur 3), après une description de la vie quotidienne à Saïgon, Bodard parle des premiers combats, de 1946 à 1949, visant à reconquérir la Cochinchine puis le Tonkin. I. Saigon, le moteur de la guerre ; II. L'illusion de la victoire ; III. Les calcaires de Dong-Khé.

BODARD (Lucien).

La Guerre d'Indochine : II. L'humiliation.

Gallimard, 1965, fort in-8°, 603 pp, 8 cartes, broché, couv. à rabats, état correct (Coll. L'Air du temps). Edition originale (il n'est pas mentionné de grands papiers), ex. du SP, sympathique envoi a.s. (« A Michèle, tellement amie que parfois j'abuse, non pas d'elle, mais de sa bonté »

L'auteur fut correspondant de guerre en Indochine de 1949 à 1951. Après une description de la vie quotidienne à Saïgon, Bodard parle des premiers combats, de 1946 à 1949, visant à reconquérir la Cochinchine puis le Tonkin. Sommaire : Saigon, le moteur de la guerre ; L'illusion de la victoire ; Les calcaires de Dong-Khé.

BOGDANOVITCH (Général Eugène).

La Bataille de Navarin (1827), d'après des documents inédits des Archives impériales russes. Traduit du russe sous la direction de Napoléon Ney.

P., Charpentier, 1887, in-12, viii-374 pp, un plan replié hors texte en fin d'ouvrage, reliure demi-basane lie-de-vin, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé et lég. frotté, bon état. Première édition française (Atabey, 122), l'édition originale en russe date de 1877

La bataille de Navarin est une bataille navale qui s'est déroulée le 20 octobre 1827, dans la baie de Navarin (ouest du Péloponnèse) entre la flotte ottomane et une flotte franco-russo-britannique dans le cadre de l'intervention de ces trois puissances lors de la guerre d'indépendance grecque. À l'issue des combats, la défaite ottomane est totale. La bataille de Navarin est considérée comme la dernière grande bataille navale de la marine à voile, avant l'avènement des navires à vapeur, des cuirassés et des obus, mais aussi comme une étape décisive vers l'indépendance de la Grèce et comme l'une des premières « interventions sous un prétexte humanitaire » de l'histoire. Par le traité de Londres du 6 juillet 1827, la France, le Royaume-Uni et la Russie étaient convenus d'intervenir entre les belligérants de la guerre d'indépendance grecque pour faire cesser les « effusions de sang ». Une flotte tripartite, commandée par Edward Codrington, Henri de Rigny et Login Van Geiden fut envoyée dans ce but. Après avoir réussi à empêcher divers affrontements, les amiraux décidèrent de faire une démonstration de force dans la baie de Navarin où se trouvait la flotte ottomane, composée de navires égyptiens, turcs, tunisiens et algériens. Celle-ci était ancrée dans une disposition destinée à impressionner la flotte des puissances qu'elle attendait. Des coups de feu tirés d'un navire ottoman, avant que tout ordre ait été donné en ce sens, entraînèrent une bataille qui n'était projetée par aucun des deux adversaires. Malgré leur infériorité numérique, les navires des puissances étaient largement supérieurs à leurs adversaires. Dans un combat qui se déroula pratiquement à l'ancre et à bout portant, leurs artilleurs firent des ravages dans la flotte ottomane. Les plus petits navires de la flotte des puissances, qui ne s'ancrèrent pas, remplirent avec succès leur mission de neutraliser les brûlots, l'arme ottomane la plus redoutable, ce qui aida à la victoire finale. Sans perdre un seul navire, mais après avoir subi d'importants dégâts, la flotte franco-russo-britannique détruisit une soixantaine de navires ottomano-égyptiens, provoquant un véritable carnage...

BOISSONNET (C., sous-intendant militaire).

Le Luxembourg français.

Charles-Lavauzelle, s.d. (1895), in-8°, 30 pp, broché, bon état. Peu courant

Tiré à part extrait de la “Revue Militaire Universelle”.

BONIFACE (Pascal).

Repenser la dissuasion nucléaire.

Editions de l'Aube, 1997, in-8°, 210 pp, annexes, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, soulignures stylo, bon état (Coll. Stratégie)

La possession de l'arme nucléaire est de moins en moins légitime aux yeux de l'opinion publique mondiale. Conférences diplomatiques, groupes d'experts, forums associatifs, organes juridico-politiques sont autant de lieux démultipliés où s'instruit le procès de l'arme nucléaire, désormais diabolisée. La France, qui connaît depuis presque quarante ans une "histoire d'amour" avec la dissuasion nucléaire, pourra-t-elle longtemps résister à cette vague de fond ? Devra-t-elle renoncer à ce qui lui a assuré sécurité et puissance ? Quel rôle jouera à l'avenir la dissuasion nucléaire ? La France doit-elle redéfinir sa doctrine de dissuasion, et comment ? Quel est l'avenir du consensus français sur ce sujet, du lien entre le nucléaire français et la défense européenne, et l'attitude de la France face au désarmement ? Quels sont les scénarios envisagés par les autres puissances nucléaires ? Autant de questions capitales auxquelles Pascal Boniface répond de façon claire et argumentée. Un livre qui fait le point sur des défis que la France doit relever.

BONNECARRÈRE (Paul).

Par le sang versé. La Légion étrangère en Indochine.

Fayard, 1968, in-8°, 459 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Ecrite à partir des journaux de marche des unités de la Légion et des témoignages d'une centaine de légionnaires survivants, l'action de la Légion étrangère pendant la guerre d'Indochine : par exemple la poursuite d’Ho Chi Minh dans la jungle du Sud-Tonkin ; l’odyssée du train blindé ; l’enfer de la RC 4 ; la vie des postes perdus à la frontière de Chine ; la mort du 3e Régiment Etranger à Cao-Bang. — "Récit de la vie et des combats des Légionnaires d'Indochine." (Ruscio, La guerre "francaise" d'Indochine 1945-54)

BOUCHER (Colonel Arthur).

La France victorieuse dans la guerre de demain. III. L'Allemagne en péril. Etude stratégique.

Berger-Levrault, 1914, in-8°, ix-193 pp, 6 cartes et croquis, broché, couv. lég. salie, état correct

Une étude stratégique et prophétique (écrite en 1913) sur les possibilités de la France de vaincre l'Allemagne en cas de conflit militaire.

BOUCHER (Colonel Arthur).

La France victorieuse dans la guerre de demain. II. L'Offensive contre l'Allemagne. Etude stratégique.

Berger-Levrault, 1911, in-8°, 70 pp, 3 cartes dont une dépliante hors texte, broché, couv. défraîchie, état correct

"L'Offensive contre l'Allemagne, tel est le titre d'une deuxième brochure du colonel Arthur Boucher qui vient suivre le succès de son étude « La France victorieuse dans la guerre de demain. » L'auteur y fait une comparaison très juste entre les forces de l'Allemagne et celles de la France. Il y met particulièrement en relief la supériorité morale qui résulterait pour nous de la mauvaise querelle que nous ont cherchée nos voisins. Je ne veux point faire une analyse de l'étude du colonel Arthur Boucher : j'éviterai surtout, malgré les observations intéressantes qui pourraient s'en dégager, de parler de l'exécution de son offensive française, en raison de son caractère trop technique. J'en retiendrai seulement deux points qu'il importe de mettre en lumière : l'éventualité de la violation de la Belgique par les opérations allemandes et l'idée générale de l'offensive française..." (Général Cherfils, Le Gaulois, 1912) — "Dans cette nouvelle étude, le colonel Arthur Boucher, auteur de ta France victorieuse, démontre que si les Allemands voulaient violer la neutralité de la Belgique, ils iraient sûrement au-devant d'un désastre." (Le Figaro, 1911)

BOUCHERIE (Commandant M.).

Les Rapports du Haut Commandement et du Pouvoir Civil dans une démocratie.

Charles-Lavauzelle, 1915, in-8°, 185 pp, 21 croquis des opérations militaires, broché, couv. lég. abîmée avec pt manques sinon bon état, envoi a.s.

L'auteur étudie les rapports du haut commandement et du pouvoir civil dans une démocratie à la lumière de l'exemple de la guerre de Sécession américaine.

BOUTARIC (Edgard).

Institutions militaires de la France avant les armées permanentes. Suivies d'un aperçu des principaux changements survenus jusqu'à nos jours dans la formation de l'armée.

Genève, Mégariotis, 1978, fort in-8°, viii-499 pp, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Reprint de l'édition de 1863

Un livre qui abonde en documents par un jeune archiviste, Edgard Boutaric (1829-1877), spécialiste des institutions médiévales du royaume de France. Sommaire : Gaulois, armée romaine en Gaule, Francs ; Mérovingiens et Carlovingiens ; Féodalité ; L'armée royale de Hugues Capet à Charles VII ; De Charles VII à la fin du seizième siècle. Essai d'établissement d'une armée permanente ; Conclusion : L'armée sous Louis XIV. L'armée de l'avènement de Louis XV à 1789. Du recrutement forcé sous l'Ancien Régime. Comment et pourquoi la conscription a été établie en France.

BOWMAN (Gerald).

La Guerre dans les airs.

Presses de la Cité, 1957, in-8°, 316 pp, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette, bon état

Une remarquable synthèse de la guerre aérienne. – La première partie est consacrée à la naissance de l'arme aérienne vers 1917, puis à son développement au cours de l'entre deux guerres et jusqu'à la bataille de Londres, où elle arrive à l'âge adulte. Ensuite, à travers la bataille de Malte, les raids sur les côtes de l'Europe occupée, le pilonnage des zones industrielles d'Allemagne, la bataille du désert, la guerre d'Italie et le débarquement de Normandie, l'auteur met en valeur l'immense valeur stratégique de la suprématie aérienne. La troisième partie, consacrée aux armes aériennes nouvelles, va du V1 à la bombe atomique et aux fusées téléguidées...

BOYER (Général Pierre-François-Xavier).

Historique de ma vie. Tome I : Précis des événements auxquels j'ai pris part (1792-1836). Tome II : Journal des événements arrivés en Algérie et plus particulièrement à la division d'Oran (depuis juillet 1830 jusqu'en juillet 1848).

La Vouivre, 1999, 2 vol. in-8° carrés, xvi-241 et 255 pp, édition de Jacqueline Le Gallic-Holleaux et de Didier Paineau, texte sur 2 colonnes, 3 gravures dans le texte, 8 pl. hors texte et 8 cartes (pour le T. I), une gravure dans le texte, 3 pl. hors texte et 4 cartes (pour le T. II), index, brochés, bon état

De 1792 à 1848, Pierre Boyer participe aux campagnes de la Révolution et à celles de l’Empire. Il poursuit sa carrière militaire en Algérie, au temps de la conquête. Jeune officier, en Belgique puis en Catalogne, il participe aux campagnes victorieuses de la République. Il gravit rapidement les grades militaires. Après l’avènement de Bonaparte, il part en Italie, puis en Egypte. Échappant à la capture, il est choisi pour participer à la reconquête de la colonie de Saint-Domingue. Il est capturé à son retour par un navire anglais. Prisonnier, il résiste à sa façon, et finit par être échangé contre un officier anglais. Il retourne dans le tourbillon de l’Empire : l’Allemagne en 1806, la conférence d’Erfurt, le Portugal, l’Espagne. En 1813 il lutte contre les partisans, puis est refoulé avec le roi Joseph. La France est envahie, Napoléon a besoin de vétérans et rappelle Boyer en 1814. En 1815, il reprend du service puis est mis à la retraite. Après un long exil, Boyer continue sa destinée militaire, il repart en Egypte entraîner les soldats de Méhémet-Ali. Il revient en France et joue un rôle dans la chute de Charles X. Louis-Philippe l’envoie en Algérie. Boyer combat à Médéa puis est nommé gouverneur d’Oran. C’est lui qui, le premier, entreprend l’aménagement de la baie de Mers-el-Kébir, pour contre balancer le Gibraltar anglais. Rappelé en France, il ne cesse de suivre par le menu et de raconter l’impitoyable guerre contre Abd-el-Kader. Il arrête son récit en 1848, après la capture de l’émir et l’achèvement des installations de Mers-el-Kébir.

BRACK (Antoine Fortuné de).

Avant-postes de cavalerie légère. Souvenirs, par F. de Brack, général de cavalerie. Septième édition avec une biographie de l'auteur par le lieutenant Prodhomme.

P. et Nancy, Chapelot, 1912, pt in-12, lxxxiii-366 pp, reliure pleine percaline gris-bleue de l'éditeur, dos lisse avec titres et fleuron, titres en noir au plat supérieur, reliure très lég. salie, bon état (Tulard 220).

Excellent traité de cavalerie militaire, entrecoupé de souvenirs des campagnes napoléoniennes. L'originale de ce curieux ouvrage parut en 1831, et aucune de ses rééditions n'est vraiment commune : il s'agit à la fois d'un catéchisme complet à l'usage du cavalier en campagne, expliquant tout par questions et réponses ; et d'un livre de souvenirs, puisque chaque démonstration est appuyée sur les anecdotes des campagnes de l'Empire auxquelles l'auteur a participé sous les généraux Lasalle, Pajol et Colbert (1809 en Autriche, 1812 en Russie, 1813 en Saxe, 1814 en France). Ce texte toujours considéré par les historiens du cheval et de la cavalerie comme un des plus complets sur le sujet. Outre les considérations purement militaires, on y trouve une foule de détails inhabituels sur la monte et l'utilisation des chevaux ainsi que sur leurs soins en campagne.

BRANTÔME (Pierre de Bourdeille, abbé de).

Discours sur les Colonels de l'infanterie de France. Edition critique avec introduction, notes, glossaire, chronologie et index par Etienne Vaucheret.

P., Vrin, et Montréal, Editions Cosmos, 1973, gr. in-8°, 424 pp, préface par V.-L. Saulnier, 5 gravures et un fac-similé, biblio, broché, bon état

"Le Discours sur les colonels de l'infanterie de France dont l'édition critique parue en 1973 a été établie par Etienne Vaucheret est d'un grand intérêt pour qui veut comprendre la pensée politique de Brantôme au moment où dans sa retraite forcée il fait le bilan d'une existence dont les aventures coïncident avec les tumultes du siècle : accord parfait qui fait de Brantôme un témoin brisé, au sens propre et au sens figuré, mais tellement lucide ! Or, cette clairvoyance nous paraît toute entière dictée par son expérience de Gentilhomme-soldat : c'est elle qui éveille en lui le politique, qui modèle son jugement et détermine sa conduite. Le fait militaire est l'élément décisif de son comportement au même titre que le fait religieux l'est, à la même époque, pour ceux qui furent ses contemporains, voire ses amis ou ses compagnons d'armes. Mais, autant l'engagement religieux suppose à un moment donné rupture et désobéissance, autant le sentiment d'appartenance à un ordre nobiliaire militaire oblige à la fidélité et à l'obéissance, même contraintes. Cette référence à une continuité qui donne à Brantôme une assurance face aux vicissitudes du temps et qui lui permet de surmonter les moments difficiles de son existence, fait de lui à la fois un héritier de l'époque médiévale et un précurseur de ce qu'il est convenu d'appeler l'âge d'or de l'absolutisme monarchique." (Anne-Marie Cocula)

BRESILLON (Jean-Pierre).

Crapahut.

Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie (F.N.A.C.A.), 1984, in-8°, 296 pp, broché, jaquette illustrée, bon état

"Le Crapahut, c’est le fait de se déplace sur un terrain de combat. Pour les soldats d’Algérie, crapahuter, c’est participer à une opération." Souvenirs romancés sur la guerre d'Algérie, par le vice-président départemental de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d'Algérie de Saône-et-Loire, qui précise que tous les noms propres, en particulier les noms des Musulmans, certains noms de lieux et les cotes militaires ont été changés.

BROSSMANN (Jean-Philippe).

Mémoires d'un soldat-ordonnance, 1854-1872.

P., Flammarion, s.d. (1899), in-12, xv-330 pp, broché, bon état. Peu courant

"M. J.-Ph. Brossmann est l'auteur des “Mémoires d'un soldat-ordonnance, 1854-1872”. Le commandant P... les présente au public dans une préface d'une bonne humeur dont il semble qu'on retrouve des traces dans les autres parties du volume. Quoi qu'il en soit, que la plume de l'auteur ait écrit seule ou qu'elle était surveillée par quelqu'un de ses chefs, le récit est agréable et savoureux. Il embrasse les campagnes du second empire, de la Crimée à la guerre franco-allemande, et donne sur l'état d'esprit du troupier d'alors des renseignements précieux. C'est à ce point de vue une lecture réconfortante et saine et les jeunes soldats de maintenant apprendront avec plaisir et profit en la lisant quelle fut la vie, quelles furent les joies et les peines de leurs camarades d'autrefois." (Paul Bonnefon, Souvenirs et mémoires, recueil mensuel, 1899) — "Brossmann, soldat au 1er Bataillon de chasseurs à pied, s'embarqua pour la Crimée au 43e de Ligne. Bonne relation de l'existence du soldat à travers les principales campagnes militaires : la Crimée, l'Italie, le Mexique et la guerre de 1870." (Bourachot, 71). L'ouvrage juxtapose les souvenirs de Brossmann et les notes qu'il a prises pendant le siège de Metz. D'après Lorentz (Catalogue général de la librairie française, t. 15, p. 978), J.-Ph. Brossmann serait un pseudonyme de P.-A. Veling, également auteur de l'introduction signée Commandant P***.

BRUNON (Jean et Raoul).

Les Mameluks d'Egypte. Les Mameluks de la Garde Impériale.

Marseille, Collection Raoul et Jean Brunon, s.d. (1963), gr. in-4°, 78 pp, 47 illustrations en 29 planches hors texte dont 5 en couleurs, 88 dessins, gravures et lettrines, biblio, en feuilles sous chemise, couvertures rempliées, 1er plat illust (mque la fin)

Ouvrage tiré sur vergé gothique de Prioux (exemplaire n° 711). Reproductions d'époque par Vivant Denon, Dutertre, Redouté, Cécile, Duplessis-Berthaut, Swebach, Carle Vernet. Description de l'armement, du harnachement et de l'habillement.

BRÉHÉRET (Yves).

Les Cosaques.

Balland, 1972, gr. in-8°, 366 pp, 52 pl. de gravures et photos hors texte, annexes (chronologies, tzars de Russie, lexique, grades...), biblio, imprimé sur beau papier couché, reliure skivertex vert olive de l'éditeur, titre doré au dos, titre et motif doré au 1er plat, bon état (Coll. Les corps d’élite, dirigée par Dominique Venner)

Avril 1945. Hourré ! Les nagaikas fouettent les flancs des chevaux. Dressés sur leurs étriers, les cosaques de Von Pannwitz lancent la dernière grande charge de cavalerie de l'histoire sur la rivière Dave, en Croatie. Leur fabuleux destin, commencé dix siècles plus tôt, s'achève-t-il le 31 mai 1945 dans la vallée de Lintz ? Ou bien se sont-ils une fois de plus fondus dans le brouillard des steppes ; les cavaliers blancs de l'ataman Koulakov, avec les Rouges de Boudionny et les rôdeurs noirs de Makhno ? Les premiers cosaques font refluer la Horde d'or tatare au XIVe siècle, chevaliers zaporogues au crâne rasé ou fils du Don paisible, ils avaient pris le nom des oies sauvages pour en faire leur symbole d'hommes libres. Fiers et cruels, ils ont bivouaqué sur les Champs-Elysées, conquis la Sibérie et poussé jusqu'en Alaska. Les premiers mots de l'enfant cosaque étaient pour dire "cheval", et "fier". Ils mouraient debout, prétendant que leurs étoiles étaient plus brillantes que les autres. Les frontières de l'empire étaient sur la selle de leurs chevaux. Ils avaient imposé en 1613 Michael Michaelovitch Romanov comme tsar de Russie et, tour à tour fidèles ou révoltés, ils devaient suivre le destin de cette lignée jusqu'à sa chute, en 1917. Le vieil espoir d'indépendance revint alors, mais le rêve fou allait être brisé. (L'éditeur)

BUCHHEIT (Gert).

Deux conceptions stratégiques. Guerre de destruction ou guerre d'usure.

Payot, 1943, in-8°, 204 pp, 6 croquis hors texte, in-8, broché (dos bruni, sinon bon état)

BURCHETT (Wilfred).

J'ai visité les zones libérées du Sud-Vietnam.

Hanoï, éditions en langues étrangères, 1964, pt in-8°, 168 pp, 8 pl. de photos hors texte, annexes, broché, jaquette illustrée, bon état. Peu courant

Par un journaliste communiste australien (1911-1983) installé au Nord-Vietnam depuis octobre 1954, le tout premier reportage fait par un non-Vietnamien dans les zones contrôlées par le Front National de Libération du Sud-Vietnam (FNLSV). En annexe, des interviews par l'auteur de Nguyen Huu Tho (Président du FNLSV), de Hô Chi Minh (13 avril 1964) et du général Vo Nguyen Giap (même date), ainsi qu'une lettre de Hô Chi Minh au mensuel mexicain "Minority of One" (24 avril 1964). — Wilfred Burchett (1911-1983) était un journaliste communiste australien. Issu d'une famille pauvre, il dut quitter l'école assez tôt pour gagner sa vie et s'affilia au Parti Communiste. En 1936, il émigra à Londres, où il travailla dans une agence de voyage spécialisée dans l' émigration des juifs allemands vers la Palestine et les Etats-Unis. En 1938, il épousa une réfugiée juive allemande dont il divorça en 1948. Il commença sa carrière de journaliste en 1940. Après un reportage sur la révolte de la Nouvelle-Calédonie contre les autorités de Vichy, il fut engagé par le "Daily Express", pour lequel il couvrit la guerre en Chine et en Birmanie puis la Campagne de MacArthur. Il fut le tout premier journaliste occidental à pénétrer à Hiroshima après sa destruction par la bombe atomique. Son reportage, ne cachant rien du désastre humanitaire que celle-ci provoqua, lui valut l'hostilité de l'armée et de la presse américaines et il lui fut interdit de remettre les pieds au Japon. Devenu Britannique, il travailla ensuite trois ans en Grèce et à Berlin pour son journal, puis pour le "Times" de Londres en Europe orientale, où il couvrit les procès du Cardinal Mindszenty et de László Rajk en Hongrie et les purges staliniennes en Bulgarie, reprenant à son compte les accusations contre les accusés. En 1951, il passa six mois en Chine pour "L'Humanité" puis couvrit en Corée du Nord les négociations à Panmunjom. Il y visita les camps de prisonniers de guerre, y interviewant notamment le général américain William F. Dean, qui, dans son autobiographie, lui exprima sa reconnaissance pour son aide et les informations qu'il lui apportait. En 1956, il arriva à Moscou comme correspondant du "National Guardian", un journal radical de gauche américain. Il y resta six ans, nombre de ses articles étant repris dans le "Daily Express" et le "Financial Times". En 1963, dans une lettre à son père, il lui confia qu'il estimait que les Chinois avaient "100 % raison" dans leur controverse avec l'Union Soviétique. Durant les années suivantes, il publia de nombreux ouvrages et articles sur la Guerre du Vietnam vue depuis le Nord-Vietnam et sur la Révolution Culturelle chinoise. En 1975-1976, il soutint le régime Khmer Rouge au Cambodge mais, après avoir visité des camps de réfugiés cambodgiens en 1978, il réalisa son erreur et condamna le régime de Pol Pot. Ayant perdu son passeport britannique en 1955, l'Australie et le Royaume-Uni refusèrent de lui en fournir un nouveau ; il voyagea longtemps avec un laissez-passer vietnamien puis avec un passeport cubain et ne put de ce fait assister à l'enterrement de son père. Ce n'est qu'en 1972 que l'Australie lui octroya un nouveau passeport. En 1982, il s'installa en Bulgarie, patrie de sa seconde épouse, où il mourut.