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ACHEN (Sven Tito)(éd.).

Genealogica & Heraldica. Report of the 14th International Congress of Genealogical and Heraldic Sciences in Copenhagen, 25.-29. August 1980.

Samfundet for Dansk Genealogi og Personalhistorie and Heraldisk Selskab, 1982, gr. in-8°, 432 pp, nombreuses illustrations, broché, bon état

43 études érudites : 11 en français (par Michel Pastoureau, Hervé Pinoteau, Rémi Mathieu...), 16 en anglais, 16 en allemand.

[ALBON, Marquise d'].

Les Olivier, échevins de Lyon. Tableaux généalogiques et filiation.

Lyon, Paul Legendre, 1904, in-plano (45 x 65), texte sur 2 colonnes, (6) ff., 74 coll., et 30 tableaux généalogiques hors-texte à double page ; cet armorial regroupe quelque 400 blasons gravés ; les 30 tableaux généalogiques, dont une grande partie sont à double page, sont tous imprimés en rouge et noir et montés sur onglets, reliure demi-toile chocolat, pièce de titre basane brune, bords des plats un peu abîmés, sinon bon état. RARISSIME ouvrage tiré à seulement 50 exemplaires numérotés à la presse

"Ouvrage composé de 37 pages de texte (liste générale de tous les noms de familles cités dans les tableaux généalogiques, avec leur blasons dessinés) et de trente tableaux généalogiques (la plupart sur double-page), traitant des familles Olivier, Brossier de Bessenay et de la Roullière, d'Albon, Talleyrand, Montmorency, Perrichon et Bollioud des Granges. Ouvrage fort rare." (Saffroy, III, 46856)

Almanach Royal.

Almanach Royal. Année M. DCC. LXVII. Présenté à sa majesté pour la première fois en 1699.

P., Le Breton, 1767, in-8° (190 x 117 mm), 535 pp, reliure plein veau, dos à 5 nerfs, titre, année et caissons fleuronnés dorés, doubles filets d'encadrement avec des fleurs de lys dans les angles et armes dorés au centre des plats, toutes tranches dorées (rel. de l'époque), dos, plats et coins frottés, coiffes arasées, bon état. Bon exemplaire très frais et sans rousseurs

ALMANACH ROYAL.

Almanach Royal et National pour l'An M DCCC XLIII, présenté à leurs Majestés et aux Princes et Princesses de la Famille Royale.

P., A. Guyot et Scribe, 1843, in-8°, 4ff.n.ch.-1111 pp, reliure plein veau raciné, dos lisse à triples filets et orné de fleurons, pièce de titre maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque), petit manque à la coiffe supérieure, coins émoussés, bon exemplaire.

ANCHEL (Robert) et Pierre-François CAILLÉ.

Histoire des décorations françaises contemporaines. Publiée sous la direction et avec une préface de Henri de Régnier, un avant-propos de Henry Rossignol, un avant-propos de Emile Moussat.

P., Javal et Bourdeaux, 1933, in-4°, (6)-iv-294 pp, un frontispice en couleur par Auguste Leroux et 14 planches en couleurs sous serpentes légendées, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, index, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs guillochés et soulignés à froid, titre doré, signet, couv. conservée (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état. Edition originale, un des 2000 ex. numérotés sur vélin du Marais

« Objet de vanité » ou « hochet de la République », les médailles et les décorations présentent déjà pour le Premier Consul en mai 1802, lors de la création de la Légion d’honneur, deux finalités qu’il va s’efforcer de combiner à l’usage. En associant l’insigne à un « objet de vanité », son histoire s’écrit tout d’abord sous les traits de la futilité et de l’ironie. Ainsi, l’étude des décorations a gardé un caractère confidentiel, réservé depuis la fin du XIXe siècle aux spécialistes de « phaléristique ». Cette « science » de l’érudition qui a trouvé sa place dans les rayons de bibliothèque entre la numismatique et l’héraldique, dont ce livre est un des grands classiques. (Bruno Dumons)

ANDLAUER (Irène) et Michel KRUCKER.

Lièpvre. Relevé de 3310 mariages de 1690 à 1892. Comprend également les mariages de la commune de L'Allemand-Rombach de 1690 à 1786.

Lièpvre, Association généalogique et Héraldique du Val de Lièpvre, 2001, in-4°, 309 pp, dactylographié, reliure spirale, bon état

ANDRAU (Marianne).

Famille royale à la mode de France. Une semaine à Louveciennes.

France-Empire, 1959, in-8°, 299 pp, 18 pl. de photos hors texte, généalogies, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

Peu de français, malgré la curiosité suscitée par la "famille royale de France", et les perpétuels reportages des journaux, savent exactement quelle est la personnalité privée ou politique du Comte de Paris. Ce livre répond à toutes ces questions. (...) Pour la première fois, ceux que passionne tout ce qui touche à nos princes pourront ici suivre heure par heure, le Comte de Paris, la Comtesse, et leurs enfants, , dans leur maison, à travers leur emploi du temps familier...

[Annuaire / Bottin mondain].

Bottin Mondain 2006. Tout Paris, toute la France. Annuaire des châteaux. Annuaire Ehret.

P., Société du Bottin Mondain, 2007, fort pt in-4° (17,5 x 25,5), 2063 pp, reliure toile éditeur, titres argentés au 1er plat et au dos, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état

Un Carnet d'adresses d'environ 44.000 entrées recensant plus de 220.000 personnes (grandes familles, décisionnaires, artistes, scientifiques, écrivains, etc.), plus de très nombreux renseignements et rubriques pratiques : savoir-vivre, protocole, châteaux, mariages, cérémonies, institutions et ordres, cultes, cercles et clubs, musées et théâtres (avec plans), instituts financiers, intéressant "Annuaire des châteaux, parcs et jardins" (80 pages), etc. — Paru pour la première fois en 1903, le Bottin Mondain réunissait dans sa liste mondaine 12 000 familles exclusivement parisiennes, sélectionnées de l'Annuaire du Commerce sur des critères de prestige social, prestige du nom ou de la fonction. C'était en outre, le premier bottin téléphonique recensant tous les abonnés "au fil". Au cours de la première moitié du siècle, la société éditrice – Didot Bottin – va absorber ses principaux concurrents : l'Annuaire des Châteaux et des Villégiatures (en 1937), le Tout Paris (en 1939), l'Annuaire Ehret (en 1950). Trois annuaires familiaux sont ainsi rachetés dont le dernier était exclusivement consacré à l'aristocratie française. Les listes sont fusionnées dans un seul annuaire : le Bottin Mondain. Ces rachats ont alors une double conséquence : un apport quantitatif de familles : de 12.000 familles à l'origine, le BM en regroupe 40.000 en 1952, réparties sur toute la France, et 44.000 en 2010 ; une modification de la composition sociale de la liste par l'arrivée importante de familles d'origine noble qui de 20 % de l'effectif total en 1914 s'élève à 40 % en 1952 et à 48 % environ depuis 1987. Le BM se présente comme l'annuaire d'un certain art de vivre, tant matériel que moral, où la famille demeure un point d'ancrage.

[Anonyme].

La Maison de France.

P., Techener, 1890, in-12, 34 pp, broché, couv. effrangée, mque le 2e plat, état correct. Peu courant

[Anonyme].

La Maison de France, son histoire généalogique.

P., Bray et Retaux, 1883, in-12, (2 ff.)-55 pp, broché, scotch au dos et sur la couv., état correct. Peu courant

"Au moment où disparaît le dernier descendant direct de la branche aînée des Bourbons de France, le dernier descendant direct de la branche aînée des Bourbons de France, le dernier des petits-fils français de Louis XIV, il convient de rappeler brièvement les origines et développements d'une dynastie qui régné durant huit siècles sur la France, de montrer d'un trait rapide la formation successive, sous un effort constant, de cette agglomération française, qui n'a été entamée que de nos jours, en un mot de donner une esquisse sommaire mais exacte, de ce grand spectacle que l'on pourrait appeler la formation de la France. Il n'en est guère de plus beaux dans toute l'histoire des peuples, il n'en est pas qui soit mieux fait pour solliciter l'attention de tout français digne de ce nom, pour réchauffer les coeurs et pour raviver le patriotisme..." (p. 1)

ARCELIN (Adrien).

Indicateur héraldique et généalogique du Mâconnais.

Marseille, Laffitte Reprints, 1976, in-8°, xxxi-487 pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Mâcon, 1865

Cet ouvrage donne, pour chaque famille : les armes, les fiefs, les origines, l'état généalogique, les alliances et les preuves. Avec le catalogue des échevins de Mâcon et le catalogue des gentilshommes qui ont tenu séance aux assemblées de la noblesse de Mâconnais. (Saffroy II, 19048)

AUBLET (Robert).

Nouveau guide de généalogie.

Rennes, Ouest-France, 1986, gr. in-8°, 189 pp, illustrations dont de nombreux fac-similés, sources, cart. illustré de l'éditeur, bon état

Généralités ; La généalogie ascendante ; La généalogie descendante ; La famille ; L'état civil depuis la Révolution ; L'état civil avant la Révolution , Cas particuliers de l'état civil ; La noblesse ; Les noms de famille, les changements de nom ; Les dépôts d'archives ; Les archives notariales ; Les archives militaires ; Document domaniaux et fiscaux... — Excellent manuel par le général Aublet (1913-2009), polytechnicien de la promotion 1933, il choisit de suivre la tradition familiale en embrassant la carrière militaire. Ses états de service lui permirent de recevoir maintes distinctions : officier de la Légion d'Honneur, il se vit également décerner la Croix de Guerre 1939-1945 et la Croix de la Valeur Militaire. Passionné de généalogie, il sera président du Centre d'entraide généalogique de France (C.E.G.F.) de 1991 à 1994.

AUVITY (Mgr François, vicaire général de Bourges).

Germigny-l'Exempt (Cher) et sa châtellenie.

Association des Amis de l'église de Germigny l'Exempt, 2005, in-8°, 450 pp, 26 planches hors texte, broché, couv. illustrée d'un dessin en noir représentant le portail roman de l'église de Germigny, bon état. Ouvrage couronné par l'Académie française (Saffroy II, 18004). Réimpression de l'édition de Paris, 1932

"Une importance politique déchue, une richesse économique accrue, voici comment peut se résumer l'histoire de la modeste commune rurale à laquelle Mgr Auvity a consacré une volumineuse monographie. Habité dès l'époque romaine, Germigny, dès le haut Moyen Age, se présente comme une petite ville érigée en châtellenie, défendue par un puissant donjon carré et une enceinte de remparts, possédant son châtelain, ses officiers municipaux et de juridiction, sa bourgeoisie jouissant d'anciennes franchises, sa coutume locale, ses juridictions : l'un de ses seigneurs, Aymon Vaire Vache, de la maison de Bourbon qui avait succédé à celle de Nevers dans la possession de Germigny, eut l'audace de tenir tête au souverain, en sorte que Louis le Gros dut se rendre sous ses murailles pour le réduire à l'obéissance ! (...) Confisqué avec les autres possessions du connétable de Bourbon après sa trahison, Germigny descend, dans l'histoire locale, du rang de ville à celui de village. La seigneurie est aliénée à des particuliers non résidants, au nombre desquels figurent les Babou, sortis d'une étude de notaire de Bourges et destinés à figurer parmi les ascendants des derniers Bourbons : Louis XV en plaisantait volontiers. La Révolution y est marquée, à la fin de 1793, par un mouvement de protestation qui s'élèvera dans toute la région contre la suppression du culte. Il y aurait peu à dire de Germigny dans les temps modernes si les progrès de la culture n'avaient transformé ses marécages en magnifiques pâturages : l'opulence des éleveurs contrebalancera facilement l'éclat honorifique des charges qui faisaient l'orgueil de leurs devanciers, bourgeois d'une ville murée. L'illustration, due au crayon de M. Hass, elle reproduit avec un art consommé les aspects pittoresques du village et de l'église." (P. Des Chaumes, Revue d'histoire de l'Église de France, 1932)

BARTILLAT (Christian de).

Histoire de la noblesse française. De 1789 à nos jours. 1. Les aristocrates, de la Révolution au Second Empire – 2. Les nobles, du Second Empire à la fin du XXe siècle.

Albin Michel, 1988-1991, 2 vol. gr. in-8°, 455 et 582 pp, bibliographie sélective, brochés, tranches lég. salies, bon état

Tome 1 : Ce livre est une grande première... Jamais, en effet, l'histoire de l'aristocratie française n'avait été racontée par elle-même, avec l'aide de ses propres témoignages. Histoire contemporaine des relations de la France et la noblesse, cet ouvrage apporte également une contribution importante à la connaissance d'un monde souvent méconnu dont certains, enclins à ne retenir que les caricatures, se font une idée fausse. Raconter l'histoire de France d'une autre manière et restituer le vrai visage de la "noble France" n'est qu'un des aspects de cette saga qui, partant du spectre sanglant de la guillotine, s'achève avec la débâcle de 1870. Sans rien négliger du contexte politique et analysant les grands courants de pensée de ces années tumultueuses, rehaussant son récit d'anecdotes, de traits et de mots dans une sorte d'anthologie de l'esprit français, Christian de Bartillat entretient avec talent la nostalgie de temps révolus. — Tome 2 : Après le premier volume de cette Histoire de la noblesse française qui a été couronné par le Prix Alfred de Vigny, le présent ouvrage traite de la période comprise entre le désastre de 1870 et nos jours. Aussi revêt-il un intérêt tout particulier. Christian de Bartillat y traite successivement du “drapeau déchiré”, du “triomphe des duchesses” dans les salons de la Belle Epoque, des “combats et des jeux” de la noblesse sous la IIIe République. Il nous fait traverser dans “du terroir à la terre” cette belle littérature qui va de Jean d’Ormesson à Pesquidoux et de La Varende à Saint-Exupéry. Son ouvrage prend des accents dramatiques lorsque, abordant les deux grands conflits mondiaux, il nous montre la noblesse de France aux premiers rangs de ceux qui furent sacrifiés pendant l'holocauste de 14-18, la guerre perdue de 39-40 et les années noires de l'Occupation où se déchaîne une terrible guerre civile. Engagée dans “le grand jeu de la mort”, la noblesse de France entend perpétuer des valeurs qui sont devenues le patrimoine commun de tout un peuple en dépit des aléas de l’actualité. C’est une des conclusions de ce livre qui constitue une approche originale, neuve et passionnante de l’histoire de la France.

BEAUNE (Henri) et Jules d'ARBAUMONT.

La Noblesse aux Etats de Bourgogne de 1350 à 1789.

Dijon, Lamarche, 1864, in-4°, 4-xcii-350 pp, 99 planches lithographiées contenant chacune 4 blasons (sur 100, manque la dernière planche contenant un blason), biblio, index, reliure demi-basane fauve, dos à 4 petits nerfs filetés soulignés à froid, doubles filets et fleuron dorés, pièce de titre basane bordeaux (rel. de l'époque), un mors fendu et recollé, qqs rousseurs, état correct.Exemplaire enrichi d'une correspondance entre un acheteur et un libraire vendeur, et d'un ex-libris du photographe provençal Saint-Marcel Eysseric

Cet ouvrage est une réédition du "Catalogues et armoiries des gentilhommes... des Etats de Bourgogne" (Dijon, Durand, 1760), augmenté de notices historiques sur les familles citées et englobant la période 1350-1789. Tiré à 350 ex. seulement, ouvrage rare (Saffroy, II, 19044).

BELLEVAL (Marquis René de).

Les Sceaux du Ponthieu.

P., Emile Lechevalier, 1896, gr. in-8°, vii-288 pp, 9 planches de sceaux hors texte, 134 gravures dans le texte, reliure demi-toile bordeaux, dos lisse, titres dorés, qqs rares rousseurs, bon état. Ouvrage tiré seulement à 300 ex. numérotés sur vergé de Hollande (Saffroy II, 31949)

Etude reprenant la description, avec mention des sources, de 772 sceaux du Ponthieu et du Vimeu avec notices descriptives et avec de nombreuses reproductions. — De Abbeville (commune d') à Yseu (Raoul, sire d').

BENOIST d'ANTHENAY (Gérard).

Munois-en-Auxois. Mémoires d'une maison forte.

Editions Christian, 2000, in-8°, 137 pp, 3 tableaux généalogiques, broché, couv. illustrée, bon état

Gérard Benoist d'Anthenay est né à Munois pendant la dernière guerre. Durant son enfance, chaque été le ramène à sa maison de l'Auxois et au fil des années, il se passionne pour sa région. Devenu banquier à Paris et père de famille, il utilise son diplôme d'ingénieur agronome pour reprendre en même temps la gestion du domaine agricole. Ce qui lui a permis de commencer en 1979 à restaurer les bâtiments de la "ferme du château", maison forte de caractère, à cour carrée et pont-levis et il narre avec réalisme et humour les difficultés de restaurer un bâtiment aussi ancien, ainsi que la belle histoire d'amour entre la noble demeure et son propriétaire. Bâtie sur des fondations datant du XIe siècle, la maison servit d'abord de défense avancée à l'abbaye de Flavigny, avant de devenir la résidence des seigneurs de Munois. Reconnaissante, elle a un soir raconté à Gérard Benoist d'Anthenay l'histoire vécue depuis sa naissance : le temps de la féodalité, celui de la grandeur de la Bourgogne, de la Révolution, de la construction du chemin de fer sur ses terres, des guerres. Elle donne même des axes de réflexion pour l'avenir. C'est aussi l'occasion de dialogues entre la maison et son propriétaire sur les ancêtres de sa famille bourguignonne, qui n'a pas quitté le canton depuis seize générations. En toile de fond, la gracieuse silhouette de Marie d'Aussois, comtesse de Munois, erre dans l'ancienne salle du conseil, vêtue de sa robe de bal blanche.

BERLIET.

Essai généalogique de la famille Berliet. Par Jérôme Reynaud et Jacques Vincent.

Lyon, Bibliothèque Généalogique Editions, 1999, in-8°, 16 pp, index des patronymes cités, broché, bon état

BERNOIS (Abbé Constant).

Histoire de Méréville et de ses seigneurs (Essonne). Edition du centenaire 1903-2003. Avec une biographie, une chronologie, un glossaire, un index par Pierre Saget.

Cholet, Editions Pays et Terroirs, 2003, in-8°, viii-249-149 pp, 18 gravures et portraits, broché, couv. illustrée, bon état (Saffroy II, 24370). Réimpression de l'édition de 1903, augmentée d'une biographie de l'auteur et de documents annexes, un des 270 ex. numérotés sur papier Velours, réservés aux souscripteurs

1903. Première édition de l'Histoire de Méréville et de ses seigneurs. Ce livre retrace l'évolution qui s'est produite durant le second millénaire sur ce territoire, composante du royaume de France dès 987 : le renouveau de la puissance locale, la modernisation de l'Etat royal depuis Henri IV, le pouvoir absolu avec Louis XIV, l'échec de réformes successives du XVIIIe siècle, refusées tant par la noblesse que par les bourgeois, qui ont ensemble conçu et théorisé la nouvelle force de pression, l'opinion, née des Lumières, et enfin la Révolution française. Au fil des pages, sur plus de cents terroirs, comme ceux de Glaire, de Saint-Lubin, de Méréville, de Saint-Père, mais aussi ceux d'Etampes, d'Orléans, de Paris, ce livre invite le lecteur à suivre la vie d'hommes et de femmes, illustres ou anonymes, petits et grands, gentilshommes et marchands, prévôts et curés, papes et rois, barons et laboureurs, et lui fera découvrir les coutumes et les lois qui régissaient leurs relations.

BERTRAND de LA GRASSIÈRE (Paul).

Messieurs de Monneron, Mousquetaires du Roi, et l'abbaye de Grandmont.

P., Chez l'Auteur, s.d. (1974), gr. in-8°, 210 pp, préface de Jean Daujat, 3 pl. d'illustrations hors texte (un bois représentant l'Abbaye de Grandmont, un portrait et un blason), sources, broché, bon état (Saffroy Supplément, 56690). Edition originale, un des exemplaires hors commerce sur vélin d'Arches (il y a eu 200 ex. numérotés sur vélin d’Arches)

Contribution à l'histoire de la Marche et du Limousin aux XVIIe et XVIIIe siècles, à travers l'histoire de l'Abbaye de Grandmont et des familles Monneron-La-Loüe, originaires de la Haute-Vienne. L'auteur analyse les conditions d'admission dans les troupes des mousquetaires du roi et révèle ainsi un point ignoré du droit nobiliaire.

BLANCHET.

Essai généalogique de la famille Blanchet. (Par Jacques Vincent).

Lyon, Les Chercheurs d'Ancêtres (Bibliothèque Généalogique Editions), 2000, in-8°, 40 pp, index des patronymes cités, broché, bon état

Blason.

Cours abrégé de blason, suivi d'une notice détaillée sur les ordres de chevalerie. A l'usage des maisons d'éducation.

P., Au bureau du journal des villes et des campagnes, des curés, des mairies, etc., 1840, in-12, 164 pp, 2 grandes planches dépliantes (représentant 73 blasons et couronnes), broché, couv. imprimée lég. salie, état correct. Saffroy, I, 2334 : "Cet ouvrage est une réimpression abrégée de l'ouvrage de J. Martin, Cours abrégé de blason, Paris, Pillet, 1824, les planches sont les mêmes."

BLONDEL (Paul).

Blondel et fils.

Chez l'auteur, 2001, in-8°, 447 pp, 178 photos, gravures et fac-similés, chronologie, reliure toile bleue de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état, envoi a.s.

Blondel et fils : cette manufacture de constructions mécaniques fondée en 1835, a cessé ses activités en 1942. Elle travaillait essentiellement pour l'industrie textile. — "L'histoire d’une famille et de la société de constructions mécaniques qu’elle a créée et dirigée pendant le dix-neuvième siècle et la première moitié du vingtième. De nombreuses illustrations (178 réparties sur les 448 pages de ce très beau livre relié) révèlent des aspects de la vie de famille : propriétés, premières voitures dans les années 1900, excursions et parties de chasse. Elles détaillent aussi les fabrications très variées de l’entreprise familiale et dévoilent les mécanismes des machines qu’elle a fournies aux industries du textile et du papier, en France et dans les pays voisins. On y trouve enfin une chronique de la municipalité de Déville-lès-Rouen, dont Albert Blondel fut conseiller municipal pendant trente-sept ans et maire à deux reprises, occasion de nombreuses anecdotes savoureuses sur les querelles et contraintes de la vie de la commune, qui ne paraissent pas démodées. Quelques dates émaillent ce témoignage de vie familiale, industrielle et municipale : 1690, André Blondel, agriculteur près de Fécamp en Normandie ; 1770, Jean Baptiste Blondel devient maréchal-ferrant et créateur d’outils ; 1835, naissance de l’entreprise à Déville-lès-Rouen grâce à Pierre Blondel, le “fondateur”, exemple de réussite industrielle sous la monarchie de Juillet ; 1904, dernier mandat de maire d’Albert Blondel ; 1914, mort d’André Blondel et épreuves de la Grande Guerre ; 1929 et la grande crise ; jusqu’en 1944, lorsque Léon Blondel dut se résoudre à vendre la société. Paul Blondel a su présenter cette histoire d’une manière très vivante et en un mot, passionnante." (La Jaune et la Rouge)

BLUCHE (François).

Les Pages de la Grande Ecurie. Tome I.

P., Les Cahiers Nobles, 1966, in-4°, (46) pp, broché, bon état. Edition originale tirée à 888 ex. numérotés (Les Cahiers Nobles, n° 28). (Saffroy, I, 6762)

Tome I seul (sur 3) : de Abzac à Curières de Castelnau.

BLUCHE (François).

Les Pages de la Grande Ecurie. Tome III.

P., Les Cahiers Nobles, 1966, in-4°, (46) pp, broché, bon état. Edition originale tirée à 888 ex. numérotés (Les Cahiers Nobles, n° 30). (Saffroy, I, 6762)

Tome III seul (sur 3) : de Machat de Pompadour à Yonques de Sepvret.

BOREL d'HAUTERIVE (A.).

Armorial d'Artois et de Picardie. Généralités d'Amiens. Recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV, 1696-1710.

Marseille, Laffitte Reprints, 1981, gr. in-8°, viii-470 pp, armoiries en frontispice, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. de l'édition de Paris, 1866

1ère Partie : Armorial d'Artois et de Picardie. 2ème Partie : Nobiliaire de Flandre et d'Artois

BORRICAND (René).

Malte. Histoire de l'Ordre souverain, militaire et hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, de Rhodes et de Malte.

Aix-en-Provence, Editions Borricand, 1981, pt in-4°, 211 pp, gravures, illustrations et fac-similés, plans, biblio, broché, couv. à rabats, bon état

Contient la chronologie des grands maîtres de l'Ordre souverain de Saint-Jean-de-Jérusalem des origines à nos jours, avec leurs Armes, la date de leur élection et de leur mort, le lieu de résidence.

BOURBON de PARME (Prince Sixte de).

Le Traité d'Utrecht et les lois fondamentales du Royaume. (Thèse).

Honoré Champion, 1914, gr. in-8°, vii-374 pp,pp, tableau généalogique, pièces justificatives, reliure demi-basane carmin, dos à 5 nerfs et doubles filets dorés, titres dorés (rel. de l'époque), plat de papier marbré lég. décollé sur le plat sup., intérieur sur beau papier de Hollande parfaitement propre, bon état. Edition originale, un des 300 exemplaires numérotés sur Hollande, seul tirage. Rare

Table : L'Héritage espagnol. La lutte pour le droit. Les lois fondamentales de la monarchie française. Du traité d'Utrecht à la constituante : la continuité de la tradition. Sixte de Bourbon, fixé à Paris depuis une dizaine d'années sur les instances de son père le duc de Parme, reçoit le 26 mai 1914 le titre de docteur en affirmant qu'un Bourbon est toujours français.

BOUVIER (Jean).

Les Rothschild.

Fayard, 1967, in-8°, 349 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'histoire sans frontières)

Réédition améliorée et augmentée de deux chapitres nouveaux, un sur la branche anglaise des Rothschild dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'autre sur les Rothschild de Paris au XXe siècle, avec une mise au point sur leur situation actuelle. — "Le propos de l'auteur est moins d'écrire l'histoire de la famille Rothschild que de détenir, grâce à la chronique de la famille, « un moyen d'approche de l'histoire économique et sociale de notre époque » (p. 341). Si les appréciations sévères ne manquent pas, elles sont cependant toujours tempérées par le souci de tenir compte de l'esprit du temps et d'éviter donc tout jugement anachronique : « ...une fois exercée cette nécessaire vue critique, on doit prendre garde de ne pas mesurer les réalités du siècle passé à l'aune des nôtres. Si l'on juge que certains problèmes de notre temps sont parvenus à maturité, ils en étaient loin dans les années cinquante du XIXe siècle. On ne peut nier les œuvres du capitalisme conquérant inscrites sur le sol. » (p. 341). (...) Comme il convenait pour un livre devant être diffusé à la fois dans les milieux universitaires et dans un plus vaste public (ou est-ce simplement le reflet d'un caractère ?) le style marie dans l'ouvrage les paragraphes très « écrits », par exemple ceux relatifs à la vie sociale des Rothschild et les passages dans une langue familière («James ne fut jamais naturalisé français. Ses enfants, oui », p. 152). En attendant que l'accès aux archives des Rothschild anglaises permette de compléter nos vues, le livre de J. Bouvier fait le point de notre savoir actuel, abonde en aperçus larges et féconds et nous rend donc, en connaissances sur le sujet du moins, riche comme... Edmond de Rothschild." (Marcel Gillet, Revue du Nord, 1967) — "A travers le récit du singulier destin des cinq fils de Meyer-Amschel Rothschild et la chronique d'une maison dont la raison sociale évoque à merveille l'esprit du siècle dernier, c'est la « haute banque » efficace et secrète, politique et technicienne, si différente de nos sociétés de crédit, que l'auteur parvient à nous rendre présente." (Revue française de science politique)

BOUYER (Christian).

Dictionnaire des Reines de France.

Perrin, 1992, in-8°, 348 pp, portraits en noir dans le texte et à pleine page et en couleurs sur 24 pl. hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale

Un outil indispensable pour qui veut connaître l'histoire et la personnalité des 114 reines mérovingiennes, carolingiennes et capétiennes ayant régné sur la France. — De Basine, mère de Clovis, à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, femme de Louis-Philippe et dernière reine, que savons-nous des 114 souveraines qui furent les premières dames du royaume ? La loi salique, en 1328, a confirmé leur rôle d'épouse du roi. Mais si le trône leur était refusé, leur image symbolique fut immense, leurs privilèges étendus, et leur influence souvent majeure : par les terres qu'elles apportaient en dot à la couronne, les alliances politiques qu'elles contribuaient à créer, les héritiers qu'elles donnaient à la dynastie, leur participation aux réalisations culturelles ou religieuses ; et par leur relation directe avec le roi, officielle ou secrète, mais presque toujours déterminante. Certaines ont même dirigé l'Etat comme régentes. Christian Bouyer déroule une galerie de portraits – 43 mérovingiennes, 22 carolingiennes, 49 capétiennes – comme autant d'épisodes romanesques, vivants, émouvants, inatendus. Tableaux, illustrations, statistiques sur l'origine géographique des souveraines, sur la durée de leur mariage et leur fécondité complètent ce livre foisonnant, qui ressuscite des pans célèbres ou oubliés de l'histoire de France.

BROCHIER (André), Louis COLOMBANI, Yves SOULINGEAS.

Guide du généalogiste en Haute-Loire.

Le Puy, Archives départementales de la Haute-Loire, 1982, gr. in-8°, 221 pp, préface de Christian de Seauve, broché, bon état

"Il est inutile de souligner l'apport de la généalogie à l'histoire sociale et à la démographie historique. Le développement de guides du généalogiste est donc indispensable. Celui-ci est une réelle réussite. Les conseils et informations sont nombreux et bien venus ; l'ouvrage comporte en outre un inventaire des registres paroissiaux et d'état-civil, avec leurs cotes. Peut-être aurait-il fallu être plus disert quant à la bibliographie nécessaire pour traiter les archives fiscales ou notariales car, aujourd'hui, comme le montrent les auteurs, la généalogie ne saurait se limiter à la seule liste des ascendants ou descendants d'une même famille. C'est une mince réserve par rapport aux qualités de cet ouvrage." (Jean-Pierre Poussou, Annales du Midi, 1984)

BRUCOURT (Charles-François-Olivier-Rosette, chevalier de).

Essai sur l'éducation de la Noblesse.

P., Durand, 1747, 2 tomes en 1 fort vol. in-12, (2) ff.-367-(17) ff. et (4) ff.-xiv-(1) ff.-360-(14) ff. pp, reliure demi-veau havane, dos à 4 nerfs orné de fleurons et de filets dorés, tranches rouges (rel. de l'époque), bon exemplaire. Première édition

Traité éducatif à l'usage de la jeune noblesse et somme de toutes les connaissances qu'elle doit avoir. (Saffroy I, 7752). Originaire de la région de Valognes, le chevalier de Brucourt fondera la bibliothèque de la ville de Coutances. (Cioranescu 14272 ; Barbier II, 228)

BURNS (Michael).

Histoire d'une famille française : Les Dreyfus. L'émancipation, l'Affaire, Vichy.

Fayard, 1994, fort gr. in-8°, 700 pp, traduit de l'anglais, un tableau généalogique, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Selon Péguy, Alfred Dreyfus est devenu l'homme dont le monde a le plus répété le nom depuis la mort de Napoléon. Les innombrables livres et articles consacrés à l'Affaire ne retracent pourtant guère l'histoire de la famille, et en particulier du frère, Mathieu, qui a tant aidé à sauver le prisonnier d'une mort certaine à l'île du Diable. Alfred Dreyfus et sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs et sa belle-famille jouent un rôle trop grand pour qu'on ne les fasse pas sortir de l'ombre. Chacun d'entre eux fait partie intégrante de ce drame, mais l'histoire de la famille, avant comme après l'Affaire, est plus éclairante et plus remarquable encore en ce qu'elle est exemplaire de l'histoire des juifs en France. A travers la crise des années 1890 puis lors de ses résurgences dans les luttes idéologiques qui ont culminé avec le régime de Vichy, la famille Dreyfus n'a cessé d'affirmer les principes de citoyenneté et d'égalité auxquels elle doit de s'être assimilée. Le loyalisme qui a soutenu le prisonnier et les siens prend en effet sa source dans le décret de 1791 qui émancipa les juifs et qui, l'éducation et la prospérité aidant, finit par les persuader que la France était une nouvelle Terre promise. Jeune témoin de la guerre de 1870 qui arracha son Alsace natale à sa patrie, Alfred Dreyfus se sentit tenu par l'honneur de servir la nation en embrassant la carrière militaire. Ce même esprit et ce même sens du devoir animeront les membres de sa famille qui se battront en 1914-1918 dans les tranchées ou qui entreront dans les mouvements de la Résistance. — "Publié en 1991 en anglais, l'ouvrage de Michael Burns était attendu tant son approche est originale et intelligente. Écrire l'histoire d'une famille française, d'origine juive, suivie sur cinq générations, afin d'éliminer le caractère trop conjoncturel de la trajectoire d'Alfred, le protagoniste du drame, était l'ambition de l'auteur. D'Abraham Israël Dreyfus, mort en 1819, à Madeleine Lévy, la petite-fille du capitaine, assassinée à Auschwitz en 1944, c'est un grand pan de notre histoire nationale qui transparaît dans cette anti-saga rédigée par un historien américain spécialiste des luttes franco-françaises de la fin du siècle dernier. De l'arrière grand-père, boucher né à Rixheim, dans le Haut-Rhin, au polytechnicien affecté à l'état-major de l'armée après son passage à l'École de Guerre, un colporteur alsacien et un industriel prospère, Jacob puis Raphaël, ont préparé l'ascension sociale du plus célèbre des Dreyfus de France. Du colporteur au commissionnaire en tissus établi à Mulhouse, à cinq kilomètres du village natal, la gradation paraît presque naturelle, mais Raphaël Dreyfus ne s'arrêta pas en chemin et créa lui-même, en 1862, la filature de coton qui allait être à la source de la richesse familiale. La suite est davantage connue mais Michael Burns fournit les chiffres qui permettent d'apprécier le changement de condition sociale de cette famille. En investissant 300.000 F au départ (au moins 8 à 9 millions de francs 1995), le fondateur de la grande usine mulhousienne se hisse au niveau des plus performants de ses confrères, les Koechlin qui l'ont aidé notamment. Industriel alsacien reconnu et admis par ses pairs, il doit assurer l'éducation de ses sept enfants – deux étaient morts en bas âge –, dont Alfred, né le 9 octobre 1859 et le dernier. Comme Poincaré et tant d'Alsaciens-Lorrains de cette génération, l'enfant de onze ans restera marqué toute sa vie par l'entrée des Prussiens dans sa cité en 1870. Si Raphaël a choisi la France et Carpentras après la signature du traité de Francfort, son fils aîné, Jacques, veillera sur l'entreprise familiale. Mathieu, le frère chéri, optera également pour la voie des affaires, mais en fixant sa résidence à Bâle où le passage vers le Reich est aisé. Polytechnicien moyen, entré 182e sur 236 et sorti 128e, Alfred Dreyfus est promu capitaine en 1885, un an avant d'épouser la fille d'un diamantaire richissime – 50 millions de fortune en équivalent actuel – Lucie Hadamard, et d'entrer à l'École de Guerre (77e sur 81). Sorti 9e, il a démontré à sa manière l'extraordinaire capacité de ces Juifs français, parfaitement intégrés à la bonne société de leur temps, à réaliser, par leur acharnement à réussir, cette ascension sociale dont rêvent tant de Français de l'époque. La suite de la carrière de l'officier stagiaire à l'état-major était connue et, dans sa narration des péripéties de l'Affaire, Michael Burns n'apporte aucun élément neuf, ce qui n'était nullement son ambition. Il évite de s'appesantir sur les voyages semi-clandestins d'Alfred en Alsace, avant 1894, et ne signale pas les rapports secrets l'accusant, antérieurement à l'enquête du colonel Sandherr, d'être un espion à la solde de l'Allemagne. De même, il exagère probablement le succès bien réel de “La France juive”, qualifié de « plus grand best-seller » du siècle avec la “Vie de Jésus”, ce qui est faux dans les deux cas. C'est sur l'existence du condamné au bagne des îles du Salut que l'ouvrage se révèle, de loin, le témoignage le plus fidèle sur ces années d'exil. En historien rigoureux et scrupuleux, Burns ne manque pas de relever des détails majeurs. Ainsi révèle-t-il que Lucie adressa chaque mois un mandat de 500 F – 7 500 F 1995 au moins – à son mari et que celui-ci fut autorisé à utiliser cette « masse » pour améliorer son ordinaire. Les provisions achetées à Cayenne et les livres absorbent l'essentiel de ses revenus mais les colis expédiés par la maison Félix Potin améliorent singulièrement la nourriture de la geôle. Ses souffrances n'en furent pas moins grandes, mais il fallait un enquêteur aussi tenace que l'historien anglo-saxon pour oser utiliser ces renseignements sans que l'on ose l'accuser de nourrir la légende du « syndicat » juif corrupteur. On regrettera quelques erreurs qui trahissent une connaissance limitée de l'histoire de France. Ainsi Félix Faure aurait-il été le président de la République qui aurait battu tous les records de longévité à ce poste et le premier à aller jusqu'au bout de son mandat, ou encore la retraite du commandant Dreyfus aurait été arrêtée à 2 350 F par mois en 1906, ce qui aurait été énorme. De même, faire débuter l'Union sacrée en 1913 dès l'appel de Poincaré à Viviani pour former le gouvernement est-il osé et, bien entendu, absurde, mais on ne signale ces énormités que pour qu'elles disparaissent de la réédition d'un ouvrage destiné à durer. D'ailleurs la seconde partie de l'essai, après la grâce de 1899, est si riche que l'on oublie vite ces scories. On appréciera particulièrement les pages sur l'existence et les idées du capitaine entre 1900 et la Grande Guerre. Dans cette zone opaque que les biographes ont occultée ou méconnue, Michael Burns s'intéresse par exemple au refus du sionisme, du nationalisme juif, jugés utopiques par l'officier français. Il le montre lecteur averti des théories d'avant-garde, ami de Jaurès mais convaincu par Léon Bourgeois que le solidarisme permet aux élites de payer leur dette envers la société. Plus à gauche, quoique libéral, qu'on ne l'a dit et répété, Dreyfus refusera le socialisme mais acceptera le syndicalisme comme un mouvement naturel de la société industrielle avancée. Les passages consacrés à Mathieu Dreyfus qui dépensa un million – 15 millions 1995 – pour faire reconnaître l'innocence de son frère, à sa fille Magui qui épousa le fils de Joseph Reinach, Ado, tué à la guerre en 1914, sont excellents et souvent neufs puisque les descendants des deux familles alliées ont ouvert leurs archives à l'historien Michael Burns. Le militantisme de Marguerite au Redressement français d'Ernest Mercier situe nettement à droite cette branche de la famille, ce qui ne saurait surprendre les historiens du XXe siècle, lesquels savent que nombre d'héritiers de Gambetta aboutirent à la Fédération républicaine chère au cœur de Méline. Mariée au richissime « père » de l'industrie électrique française, Marguerite Dreyfus-Reinach ne s'écartait guère des modèles politiques familiaux et Mathieu, son père, approuvera l'anticégétisme viscéral du grand patron des années trente. Sans le savoir, il justifiait a posteriori les craintes de Jules Guesde et des anarchistes qui furent réticents à prendre la défense d'un galonné bourgeois et capitaliste et pour qui il fallut le “J'accuse” de Zola et les “Preuves” de Jaurès pour les convaindre d'oublier leurs préventions initiales. Alfred Dreyfus signa, lui, la pétition en faveur de Sacco et Vanzetti, en 1927, et il demeura jusqu'à sa mort, en 1935, hostile au sionisme, Français de confession israélite par choix raisonné, ce que l'auteur semble lui reprocher implicitement, quittant alors le territoire de l'historien pour celui du biographe partisan. Il insiste en revanche, à juste titre, sur la destinée de chacun des membres de la parentèle, sur le calvaire de Madeleine, enfermée à Drancy, déportée à Auschwitz, qui pesait 30 kg lors de son décès. Il évoque les autres Dreyfus qui émigrèrent aux États-Unis ou rejoignirent la France libre à Londres. Par cet éclairage exceptionnel sur l'histoire d'une famille française, d'origine juive, il offre au lecteur un recul qui fait de ce livre l'un des meilleurs écrits sur un sujet dont la bibliographie est considérable." (Jean-Yves Mollier, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1995)

CAIX de SAINT-AYMOUR (Vicomte Amédée de).

Notes et documents pour servir à l'histoire d'une famille picarde au Moyen-Age (XIe-XVIe siècles). La Maison de Caix, rameau mâle des Boves-Coucy.

P., Honoré Champion, 1895, gr. in-8°, viii-252-vi-ccxxxviii-83 pp, un tableau généalogique dépliant hors texte, qqs gravures dans le texte, index, broché, dos abîmé recollé, état correct (Saffroy III, 37737)

CARNOT.

Essai généalogique de la famille Carnot. (Par Jacques Vincent).

Lyon, Les Chercheurs d'Ancêtres (Bibliothèque Généalogique Editions), 2001, in-8°, 36 pp, index des patronymes cités, broché, bon état

(Carnot).

Patrie, probité, honneur. Une Famille républicaine. Les Carnot, 1753-1887, d'après les documents nouveaux et inédits. Par un député (Auguste Burdeau).

P., Librairie S. Pitrat, 1888, in-12, 322 pp, 3 portraits, broché, bon état

Le Grand Carnot (Lazare Carnot)). La seconde génération (Hippolyte Carnot). Le Président de la République (Sadi Carnot).

CASTELOT (André), Alain DECAUX, Pierre KOENIG.

Le Livre de la Famille impériale. L'histoire de la famille Bonaparte à travers les collections du Prince Napoléon, racontée par André Castelot, Alain Decaux et le général Kœnig.

Perrin, 1969, in-8° carré, 312 pp, préface de S.A.I. la princesse Napoléon, 350 illustrations dont 160 en couleurs, reliure skivertex fauve de l'editeur, bon état

Pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon, deux historiens et un ami du prince Napoléon ont entrepris de nous faire visiter les archives de la famille impériale. Les tableaux, les lettres, les photographies et les anecdotes sur les événements familiaux se succèdent comme dans un journal intime. — "Dans ce livre-album, M. Castelot s'est chargé du Premier Empire, et, de Joseph à Jérôme, on retrouve les traits, les anecdotes, le ton pénétré et la déférente attention aux manies, bons mots et petits travers de ses héros... Alain Decaux s'est laissé confier une tâche en apparence plus ingrate : celle d'illustrer et de commenter le Second Empire. En fait, le sujet est peut-être meilleur : si les foucades de Pauline font partie de la culture générale des Français, si les tristesses du roi de Rome ne sont plus ignorées des habitués du Châtelet, des personnages comme la princesse Mathilde et surtout le prince Napoléon-Jérôme, gardent une certaine fraîcheur et peuvent encore tenter un adroit chroniqueur. Le prince, surtout, le fameux "Plon-Plon", fils de Jérôme de Westphalie, grand-père de l'actuel chef de la famille, mérite bien le bref mais chaleureux chapitre que lui consacre "le Livre de la Famille impériale". Cet ancêtre des "gaullistes de gauche" avait le cœur bien placé et le mot prompt. À Thiers, qui dénonçait "la vile multitude", il savait riposter en évoquant les droits acquis par le peuple sur ceux qui prétendent le représenter. Jamais vil, plus prompt à rendre service qu'à revendiquer titres et emplois, ami de Renan, bienfaiteur de Musset, avocat du "royaume arabe" d'Algérie, c'est un des personnages les plus humains de cette galerie où les jalousies de clan et les voracités prébendières surgissent entre les lignes respectueuses des historiographes de la famille de celui que, dès la préface, on appelle "l'Ombre géante" – avec une majuscule, bien sûr. Le général Kœnig, quant à lui, s'est attaché à décrire le prétendant actuel, qu'il eut sous ses ordres pendant la guerre. Simple portrait, sans enflure ni vaine littérature, qu'accompagnent les monographies des autres membres de la famille des "napoléonides", et un plaisant album de famille. Ce troisième volet est complété par une interview du prince Napoléon recueillie par Alain Decaux." (Le Monde, 19 décembre 1969)

Centre polonais des recherches généalogiques.

Armorial généalogique de la noblesse polonaise. Tome I.

P., Editions du Dialogue, 1992, in-8°, 274 pp, illustrations et portraits, blasons dans le texte, broché, bon état

Seul volume paru.

CHAFFANJON (Arnaud).

La Fayette et sa descendance.

Berger-Levrault, 1976, pt in-4°, 327 pp, une peinture sur toile inédite en couleurs représentant La Fayette en frontispice, 14 portraits et gravures sur 6 pl. hors texte, 8 tableaux généalogiques, annuaire de la descendance de La Fayette, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état

La Fayette est à la fois, en lui-même, une institution et un phénomène social, dont le nom est l'un des plus connus du monde, sinon le plus prestigieux, parce qu'il est le symbole de la liberté pour tout un peuple, sinon pour tout un continent, voire pour le monde entier. Sa descendance, riche en hommes de valeur, donnera une pléïade d'hommes politiques : représentants du peuple, députés, sénateurs, ministres, conseillers généraux et maires, qui serviront la France à travers tous les régimes... — "Cet ouvrage exhaustif peut être considéré par sa richesse et sa clarté comme un modèle du genre. Il comporte d'abord une généalogie très complète des du Motier, maison d'origine chevaleresque, l'une des plus anciennes et des plus illustres d'Auvergne, depuis Pons Motier, seigneur de La Fayette, cité en l'an mil et père d'un Gilbert qui participa à la première croisade. Trois personnages brillent dans cette lignée d'un particulier éclat : un autre Gilbert qui fut comblé de faveurs par Charles VII et créé maréchal de France en 1420 ; Louise, sa descendante au septième degré, fille d'une Bourbon-Busset, qui inspira à Louis XIII un sentiment d'ailleurs partagé et, pour ne pas céder à une inclination coupable, prit le voile chez les religieuses de la Visitation ; Marie- Madeleine, comtesse de La Fayette, l'auteur de l'immortelle “Prìncesse de Cleves” dont l'unique petite-fille, avec laquelle s'éteignit la branche aînée, épousa en 1706 le duc de La Trémoille, et dont le fils avait substitué la branche cadette des Motier de Champetières, celle du général, aux nom et armes des La Fayette. Cette généalogie est suivie de celle de la maison de Noailles à laquelle appartenait l'épouse de Gilbert, Adrienne, l'une des filles du duc, puis de la filiation en ligne féminine de saint Louis jusqu'au héros de la guerre d'Indépendance, du tableau de ses seize quartiers, de l'héraldique de sa maison et de la généalogie de deux autres familles originaires de la même province mais dépourvues de tout lien du moins apparent avec les du Motier, les Calemard de La Fayette et les Alloues de La Fayette, aujourd'hui éteints. La seconde partie du livre est consacrée à la postérité de Gilbert et d'Adrienne, issue de leurs quatre enfants : Henriette, morte en bas âge, Anastasie, comtesse Charles de La Tour Maubourg, George-Washington, et Virginie, marquise de Lasteyrie. C'est parmi leurs très nombreux descendants que le jeu des alliances et le hasard des inégalités de fortune produiront ces saisissants contrastes qui donnent à de tels travaux leur intérêt psychosociologique. Ainsi, tandis que par les Perrone di San Martino, dont deux frères épousèrent deux sœurs La Tour Maubourg, et surtout par le mariage de l'une des filles avec un comte Rignon, Gilbert de La Fayette est maintenant l'ancêtre de princes Orsini, Pignatelli, Löwenstein-Wertheim-Rosenberg, d'archiducs de Habsbourg-Lorraine, de princes de Liechtenstein, de Prusse, d'Oettingen-Wallerstein, d'Orléans, Ruffo di Calabria et, depuis que Paola est devenue princesse de Liège, de Saxe-Cobourg-Gotha, la postérité de George-Washington est moins prestigieuse. Ses filles, qui seules firent souche, épousèrent l'une Adolphe Périer, (d'où Octavie mariée à Sigismond de Pourcet, baron de Sahune), la deuxième Maurice Bureaux de Pusy et la dernière le comte Gustave de Beaumont. Les Sahune et les Pusy furent autorisés à ajouter à leur patronyme le nom de La Fayette, les premiers par un décret de 1904, les seconds par un décret de 1928. L'auteur traite ensuite la question de la citoyenneté américaine de ses descendants. Gilbert, lors de son voyage triomphal aux Etats-Unis, reçut la nationalité de l'Etat de Maryland. Ce privilège fut étendu à ses héritiers mâles qui devinrent ainsi citoyens américians. Huit tableaux généalogiques, dont trois montrent les alliances des descendants de François II empereur d'Autriche, de Louis-Philippe et du roi Jérôme avec les siens, et la liste alphabétique – noms et adresses – de ces derniers, terminent ce travail considérable auquel ne manque pas la moindre date, et où chaque notice biographique, même sur des personnages secondaires, est particulièrement substantielle, travail qui a demandé à Arnaud Chaffanjon douze années de recherches." (Jacques de Ricaumont, Revue des Deux Mondes,

CHAFFANJON (Arnaud).

Le petit Gotha illustré.

P., SERG, 1968, in-8°, 606 pp, très nombreuses illustrations dans le texte (armoiries, blasons, photos), biblio, index, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, dos lisse, titres dorés au dos et sur le 1er plat, bon état

"Cet ouvrage est divisé en quatre parties : maisons royales, maisons autrefois royales, maisons ducales, princes médiatisés." (Saffroy, Supplément, 52952)

CHAFFANJON (Arnaud).

Les Grands Ordres de Chevalerie.

Editions Serg, 1977, gr. in-8°, 398 pp, préface du duc de Castries, très nombreuses illustrations dans le texte, 21 planches hors texte dont 9 dépliantes et 12 en couleurs, gardes illustrées, reliure simili-cuir carmin de l'éditeur, dos orné, croix de Malte et filet d'encadrement dorés sur les 2 plats et le dos, jaquette illustrée, bon état

Tome 1 (seul paru). Ce volume traite de trois Ordres français anciens – Saint-Michel, Saint-Esprit, Saint-Louis, trois modernes – Légion d'Honneur, Libération, Mérite ; et dix Ordres étrangers anciens – Malte, Saint-Sépulcre, etc... Iconographie particulièrement soignée (Saffroy V, 52454). Un tome II, annoncé, n'est jamais paru.

[CHANCEL].

Essai généalogique de la famille Chancel. Par Jacques Vincent.

Lyon, Bibliothèque Généalogique Editions, 2000, in-8°, 44 pp, index des patronymes cités, broché, bon état

CHARBONNEAU (Etienne).

Etienne Charbonneau, 1870-1945.

[Angers], E. Charbonneau, 1990, gr. in-8°, 364 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 cartes, tableaux généalogiques (familles Charbonneau, Caillière, Poilièvre, Lemanceau), fac-similés en annexes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

Par le petit-fils de Etienne Charbonneau, qui porte le même nom que son grand-père. Les faits sont racontés ici comme ils ont été vécus, ce qui fait le charme de ce livre sans parti-pris et donne sa dimension humaine au héros, descendant d'un ami de Danton, qui épouse un jour de janvier 1900 la descendante d'un Chouan tué à Loiré au combat contre les bleus... — Au XIXe siècle, l'appellation "champagne de Saumur" est courante, mais elle est interdite par la loi de 1908 qui protège les vins de terroir (alors que les grandes firmes champenoises achètent couramment du vin dans le Saumurois). La dénomination de "vin mousseux" est la plus habituelle ; la marque "Saumur Brut" n'est déposée qu'en 1936. Une vingtaine de maisons fonctionnent dans l'agglomération saumuroise en 1912. Parmi elles, Armand-Jules Lecluse, fils d'un bottier-cordonnier de la rue Saint-Jean, associé un temps avec Amiot, s'installe à l'écart des autres maisons dans les caves du Bois-Brard, louées en 1871 à Baptiste Fouquet. En 1901, l'affaire est reprise par Etienne Charbonneau et son ami Emmanuel Lehou. Elle est prospère jusqu'en 1922 et décline ensuite... On en lira l'intéressante étude détaillée pp. 230-255.

CHASSANT (Alphonse) et Henri TAUSIN.

Dictionnaire des devises historiques et héraldiques avec figures et une table alphabétique des noms.

P., J.-B. Dumoulin, 1878, 2 vol. in-12, 754 pp, pagination continue, 5 planches de figures hors texte à la fin du premier volume, reliures pleine toile carmin, dos lisses avec titres et tomaisons dorés et filets à froid, encadrements à froid sur les plats, bon état

Il manque le 3ème volume contenant l'Introduction et la Table alphabétique des noms, et le Supplément (2 vol.) paru en 1895 chez Lechevalier. "Livre très rare" (Saffroy I, 2526). — "Les devises et les cris de guerre ont été fort peu étudiés. Or, ils sont, comme d'autres éléments para-héraldiques, d'un grand secours pour les identifications. Bien que le travail de Chassant et Tausin ne soit malheureusement pas exhaustif, c'est certainement le plus complet paru à ce jour et, partant, le plus utile à l'archéologue et à l'historien..." (Jean-Bernard de Vaivre, Bulletin Monumental)

CLARK (Hugh).

An Introduction to Heraldry, with nearly one thousand illustrations. 18th edition revised and corrected by J. R. Planché, Somerset Herald of Arms.

Wakefield, Tabard Press, Rowman & Littlefield, 1974, gr. in-12, viii-279 pp, un frontispice gravé et près de 1000 illustrations en noir sur 45 planches hors texte, figures dans le texte, reliure percaline rouge de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais

Etude abondamment illustrée, contenant l'origine des différents blasons, un dictionnaire d'héraldique, les règles pour la création des blasons, etc.

Collectif.

L'Annuaire des familles. Généalogies Nord–Pas-de-Calais, 1987.

Hellemmes-Lille, Ravet-Anceau, 1987, pt in-4°, xxxii-1584 pp, préface de Louis Leprince-Ringuet, reliure toile vert olive de l'éditeur, bon état. On joint le supplément d'Erratum (plaquette agraphée de 72 pages, au même format, publiée en décembre 1987)

Edité régulièrement depuis 1912, l’Annuaire des Familles est devenu en France et en Europe, l’ouvrage de référence des familles originaires du Nord qui ont compté dans l’histoire, la vie économique et culturelle de cette région. Ce livre permet en effet au lecteur de retrouver les racines, le tronc, les branches et les rameaux de la plupart des « grandes familles », présentées avec leurs ascendances, leurs descendances et leurs alliances, démontrant l’existence d’affinités innombrables entre elles comme de liens richement tissés au cours des ans.

Collectif.

L'Art et la vie au Moyen Age à travers les blasons et les sceaux.

P., Archives de France, 1950, gr. in-8°, 144 pp, avant-propos de Charles Braibant, 8 planches en couleurs et 36 gravures en noir sur 24 pl. hors texte, broché, couv. bon état (Saffroy I, 2419).

Très intéressant Catalogue de l'exposition internationale organisée au Palais Soubise en 1950 par la direction des Archives de France. — "... M. de la Trollière, p. 81 et ss. étudie les Transports médiévaux d'après les sceaux en insistant sur l'armure du cavalier, sur la forme du heaume ou de l'armet, sur la parure ou l'armure du cheval : la housse ou le caparaçon, nous dit-on, apparaît en 1203 sur un sceau de la maison de Montmorency..." (Jean Babelon, Revue numismatique, 1963)

Collectif.

Les Trésors des églises de France.

P., Caisse Nationale des Monuments Historiques, 1965, gr. in-8° carré, xxxii-464-(240)-(13) pp, longue introduction historique par Jean Taralon, 8 planches en couleurs et 254 planches reproduites en héliogravure hors texte, 878 objets classés par région décrits avec notices (par Jean Taralon, Georges Costa, Pierre-Marie Auzas, François Enaud et Jean Feray), index des communes, notes complémentaires, index des départements, broché, couv. illustrée, bon état

Catalogue de l'exposition au Musée des Arts décoratifs, Paris, 1965. Préparée pendant une quinzaine d'années au cours d'enquêtes et de restaurations réalisées par les Monuments historiques, précédée par des campagnes (1952-1953) en Languedoc méditerranéen et au Roussillon suivies d'expositions régionales, la présentation d'ensemble "les Trésors des églises de France" a le caractère d'un rassemblement d'orfèvrerie religieuse tout à fait exceptionnel. Cette exposition a révélé au grand public la richesse de l’orfèvrerie et des objets religieux conservés dans les trésors et les sacristies.

Collectif.

Notice biographique-nécrologique de M. le Comte de Villeneuve-Esclapon.

Fontenay-le-Comte, Imp. Lussaud, 1912, gr. in-8°, 11 pp, un portrait photo en frontispice, broché, bon état

Notice réalisée à l'occasion du décès prématuré (36 ans) de Romée de Villeneuve-Esclapon (1876-1912), avocat et homme politique vendéen.

Collectif – FRÉGNAC (Claude).

Merveilles des châteaux de Normandie.

Hachette Réalités, 1966, in-4°, 336 pp, préface de Michel de Saint-Pierre, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index des châteaux, liste des propriétaires, une carte ancienne de la province sur double page, imprimé sur papier hélio surfin 160g, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée et réparée avec du scotch), bon état

Pays de Caux et Pays de Bray, Bocage normand, Cotentin, Vexin, Pays d'Ouche et Perche, Pays d'Auge et Bessin. – Iconographie remarquable.

Collectif – FRÉGNAC (Claude) et Pierre FAUCHEUX.

Merveilles des châteaux de Languedoc et de Guyenne.

Hachette Réalités, 1967, in-4°, 333 pp, préface du duc de Lévis Mirepoix, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index des châteaux, liste des propriétaires, une carte ancienne de la province sur double page, imprimé sur papier hélio surfin 160g, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état

Saintonge, Angoumois, Périgord, Guyenne, Gascogne, Navarre, Béarn, Comtés de Foix, de Toulouse et du Roussillon. – Iconographie remarquable.

Collectif – FRÉGNAC (Claude) et Pierre FAUCHEUX.

Merveilles des châteaux de l'Ile-de-France.

Hachette Réalités, 1963, in-4°, 323 pp, préface de Wladimir d'Ormesson, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index des châteaux, imprimé sur papier hélio surfin 160g, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée et réparée avec du scotch), tranche tachée, état correct

Gâtinais, Vexin, Hurepoix, Valois, Ile-de-France, Mantois, Beauce, Brie française, Brie champenoise. – Iconographie remarquable.

Collectif – FRÉGNAC (Claude) et Pierre FAUCHEUX.

Merveilles des châteaux de Provence.

Hachette Réalités, 1970, in-4°, 323 pp, préface du duc de Castries, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index des châteaux, liste des propriétaires, cartes anciennes in fine, imprimé sur papier hélio surfin 160g, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Basse Provence, Haute Provence et Lubéron, Comtat Venaissin, Comté de Nice, Corse, Languedoc méditerranéen. – Iconographie remarquable.

Collectif – FRÉGNAC (Claude) et Pierre FAUCHEUX.

Merveilles des châteaux du Val de Loire.

Hachette Réalités, 1964, in-4°, 335 pp, préface du duc de Brissac, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index des châteaux, liste des propriétaires, une carte ancienne de la province sur double page, imprimé sur papier hélio surfin 160g, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Orléanais, Touraine, Anjou, Maine, Thouarsais et Champagne berrichonne. – Iconographie remarquable.

Collectif – MAISON (Françoise) et Elisabeth CAUDE (dir.).

La Pourpre et l'exil. L'Aiglon (1811-1832) et le Prince impérial (1856-1879).

Editions de la Réunion des musées nationaux, 2004, gr. in-8°, 295 pp, 178 portraits, illustrations et photos, la plupart en couleurs, chronologies, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Tous deux porphyrogénètes, tous deux fils et héritiers d'un empereur régnant qui avait su forcer le destin et conquérir son trône, Napoléon, François, Joseph, Charles (1811-1832), fils de Napoléon Ier et de Marie-Louise, et Napoléon, Eugène, Louis, Jean, Joseph (1856-1879), fils de Napoléon III et d'Eugénie, ont connu, l'un comme l'autre, les années d'exaltation et d'espérance avant de terminer une vie assombrie par la chute du régime qui les avait vu naître, par l'exil imposé, par la lancinante interrogation sur leur propre destinée. La pourpre, ce fut pour l'un, très éphémère Napoléon II, en 1814, trois courtes années à la Cour de son père, pour l'autre, tout aussi théorique Napoléon IV, en 1873, une jeunesse passée comme héritier du trône, avant que la catastrophe ne le forçât à l'exil. — Ce luxueux catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition La Pourpre et l'exil au Musée national du château de Compiègne du 25 novembre 2004 au 7 mars 2005.

COLLEVILLE (Ludovic, comte de) et François SAINT-CHRISTO.

Les Ordres du Roi. Répertoire général contenant les noms et qualités de tous les chevaliers des Ordres royaux militaires et chevaleresques ayant existé en France de 1099 à 1830 (d'après les brevets originaux des Archives nationales) avec une histoire des Ordres du Saint-Esprit, de Saint-Michel, de Saint-Louis, etc.

P., Jouve & Cie, s.d. (1925), fort in-8° carré, xxxviii-711 pp, texte sur deux colonnes, table onomastique, reliure percaline bleue de l'éditeur (percaline défraîchie avec mors partiellement fendus, trace de mouillure ancienne au dos), intérieur propre et solide, état correct. Ex-libris gravé Bibliothèque du comte de Bondy

Historique et répertoire de tous les chevaliers de Saint-Michel, du Saint-Esprit, de Saint-Louis et du Mérite militaire et de Saint-Lazare, classés par promotion. Environ 6.000 noms. Rare première édition. — "Listes chronologiques par promotion avec une table alphabétique de noms. Cet ouvrage est malheureusement fort incomplet et la plupart des personnes ne sont pas identifiées. Malgré ces défauts, ce répertoire est indispensable à consulter." (Saffroy I, 3844)

COSTON (Henry).

Dictionnaire des dynasties bourgeoises et du monde des affaires.

Editions Alain Moreau, 1975, gr. in-8°, 599 pp, 24 pl. de photos et documents hors texte, nombreux tableaux généalogiques, qqs gravures et fac-similés, reliure toile rouge de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état

"Coston publie en 1975 son grand oeuvre, le “Dictionnaire des dynasties bourgeoises et du monde des affaires”, une reconstitution méticuleuse des entrelacs familiaux du monde de l'argent. Fondé sur une grosse documentation, mais bourré d'approximations, c'est un pamphlet haineux. Son fanatisme apparaît d'autant plus insupportable qu'il est fortement coloré d'antisémitisme." (Jean Garrigues, “Les patrons et la politique : 150 ans de liaisons dangereuses”, 2011)

COUTANT de SAISSEVAL (Guy).

La Légitimité monarchique en France. Le droit royal historique.

P., Éditions de la Seule France, 1959, in-12, 40-(5) pp, 2 tableaux généalogiques hors texte, broché, bon état

Cet ouvrage rappelle comment au fil des siècles le droit dynastique français s’est établi et quels sont les principes et les bases de la dévolution de la couronne de France.

CROQUEZ (Albert).

Roubaix, les Seigneurs et la Seigneurie, d'après des documents inédits.

Lille, Raoust, 1931, in-4°, xxvi-390 pp, 6 fac-similés, bandeaux, culs-de-lampe sur bois, 2 annexes, index, broché, couverture rempliée, rousseurs, bon état. Ouvrage tiré à 287 exemplaires numérotés seulement, celui-ci un des 250 ex. sur vélin de Rives (n° 104)

Saffroy, 22178 : "Ouvrage rare".

CRÉQUY (Renée-Charlotte-Victoire de Froullay de Tessé, marquise de).

Souvenirs de la marquise de Créquy de 1710 à 1803.

P., H.-L. Delloye, 1842, 10 vol. in-12, viii-248, 243, 242, 226, 252, 264, 240, 243, 248 et 239 pp, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée, 10 frontispices gravés (9 portraits et une planche héraldique), pièces justificatives, reliures demi-veau glacé noir, dos lisses ornés, titres et tomaisons dorés, qqs rousseurs, bon état. Exemplaire finement relié à l'époque

Rédigés par Maurice Cousin de Courchamps, les souvenirs de l'amie de J.-J. Rousseau qui tint un salon où elle accueillit les principales personnalités de son temps. Portraits gravés de Victoire de Froullay (marquise de Créquy), de Marie de la Vieufville (marquise de Parabère), du Maréchal de Richelieu, de Madame Necker, de Louis Marie de Bourbon (duc de Penthièvre), de Louis Marquis de Faucourt, de Marie Antoinette, reine de France, de Marie Joséphine Louise de Savoie (comtesse de Provence) et de M. A. Charlotte Corday d'Armont, en frontispices des tomes 1 à 9. Le 10e volume, avec une planche héraldique en frontispice, contient "L'état général de la noblesse de France avant la Révolution de 1789. Curieux travail de l'auteur sur l'origine et les illustrations des principales familles du royaume (au nombre de 746 familles). Suivi de Pièces justificatives, anciens autographes inédits et autres documents généalogiques ou nobiliaires, extraits des archives de la maison de Créquy". (Fierro, n° 373. Quérard, I, 806-807. Saffroy I-6996)

CUER (Georges), Christian Rochet et Jean-Louis Vauchez.

Nouveau guide du généalogiste et du biographe dans le Jura.

Montmorot, Archives départementales du Jura, 1999, gr. in-8°, 640 pp, annexes, index, broché, couv. illustrée, bon état

Publié en 1999 par les Archives départementales du Jura, cet ouvrage contient le répertoire par localités des registres paroissiaux et d'état civil, ainsi que de précieuses indications pour bien débuter votre généalogie jurassienne. Par Jean-Louis Vauchez et Christian Rochet, sous la direction de Georges Cuer, Directeur des Archives départementales du Jura.

CUSSANS (John E.).

The Handbook of Heraldry, with Instructions for Tracing Pedigrees and Deciphering Ancient Mss.; Also, rules for the Appointment of Liveries, etc. etc. Illustrated with 350 plates and woodcuts.

London, John Camden Hotten, 1869, pt in-8°, (xi)-348-20 pp, un frontispice en couleurs, une planche en couleurs, 350 blasons et figures dans le texte, index, catalogue de l'éditeur in fine (20 pp), reliure percaline bleue décorée de l'éditeur, titres et fleuron dorés au dos, 1er plat représentant un chevalier en rouge et or, encadrements à froid sur lers plats, bon état. Edition originale. Texte en anglais

DEBRETT'S.

Peerage, Baronetage, Knightage and Companionage. Comprising information concerning all Persons bearing Hereditary or Courtesy Titles, Companions of all the various Orders, and the Collateral Branches of all Peers and Baronets. Royal Edition. Personally Revised by the Nobility.

London, Dean & Son, 1890, très fort in-8°, xxiv-848- 828-84 pp, 1400 blasons gravées, reliure toile rouge, dos et premier plat très ornés, tranches dorées, coiffe sup. abîmée avec manques, sinon bon état (xxiv pp : préface et préliminaires, 848 pp : illustrated peerage, 828 pp : illustrated Baronetage, Knightage and Companionage, 84 pp : publicités).

DECAUX (Alain).

L'abdication.

Perrin, 1995, gr. in-8°, 339 pp, sources, broché, couv. illustrée, bon état

L'abdication du roi Edward VIII, en décembre 1936, secoua le monde entier. La grande presse internationale se montra à l'affût de la moindre information sur ce cas unique : un roi préférant perdre son trône plutôt que de renoncer à la femme qu'il aimait. Ce qui fut publié à l'époque – et postérieurement – véhicula plus d'inexactitudes, voire d'inventions délibérées, que de réalités. La vérité se trouvait dans des archives qui demeurèrent secrètes pendant plus de quarante ans : celles de l'ancien roi d'Angleterre, devenu duc de Windsor. Alain Decaux fut le premier historien à être autorisé, dès 1977, à les explorer...

DEDET (Joséphine).

Géraldine, reine des Albanais.

P., Critérion, 1996, gr. in-8°, 387 pp, 16 pl. de photos hors texte, 3 tableaux généalogiques, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Avec l'arrivée de Géraldine Apponyi à la cour de Tirana en 1938, le glamour et la modernité entrent en Albanie. De mère américaine et de père hongrois, de confession catholique et apparentée à toutes les familles royales de la vieille Europe, la "Rose blanche de Hongrie" tombe sous le charme du petit Etat des Balkans et de Zog 1er, son souverain musulman. Si la rencontre a été arrangée, le coup de foudre surprend la jeune comtesse et le roi dès le premier regard, dès le premier bal. Mais, un an plus tard, c'est le drame : l'Italie fasciste envahit l'Albanie et, tandis qu'elle vient de mettre au monde le prince héritier Leka, la reine doit fuir. Commence alors pour elle une vie d'errance, plus de soixante années d'exil qui ne prendront fin qu'en 2002, lorsque Géraldine rentrera triomphalement dans une Albanie délivrée du communisme. De l'Empire austro-hongrois à la montée du nazisme, de la guerre froide à la chute du mur de Berlin, Géraldine, reine des Albanais est une superbe fresque historique où l'épopée lumineuse et tragique de l'héroïne se confond avec celle d'une Europe à jamais disparue.

DEDET (Joséphine).

Géraldine, reine des Albanais.

Belfond, 2016, gr. in-8°, 355 pp, préface d'Eric Faye, 16 pl. de photos hors texte, 3 tableaux généalogiques, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Avec l'arrivée de Géraldine Apponyi à la cour de Tirana en 1938, le glamour et la modernité entrent en Albanie. De mère américaine et de père hongrois, de confession catholique et apparentée à toutes les familles royales de la vieille Europe, la "Rose blanche de Hongrie" tombe sous le charme du petit Etat des Balkans et de Zog 1er, son souverain musulman. Si la rencontre a été arrangée, le coup de foudre surprend la jeune comtesse et le roi dès le premier regard, dès le premier bal. Mais, un an plus tard, c'est le drame : l'Italie fasciste envahit l'Albanie et, tandis qu'elle vient de mettre au monde le prince héritier Leka, la reine doit fuir. Commence alors pour elle une vie d'errance, plus de soixante années d'exil qui ne prendront fin qu'en 2002, lorsque Géraldine rentrera triomphalement dans une Albanie délivrée du communisme. De l'Empire austro-hongrois à la montée du nazisme, de la guerre froide à la chute du mur de Berlin, Géraldine, reine des Albanais est une superbe fresque historique où l'épopée lumineuse et tragique de l'héroïne se confond avec celle d'une Europe à jamais disparue.

DELAIGUE (Maurice).

Les Dupuis de Montgrésin et Pontarmé. Histoire d'une réussite familiale (XVIIIe - XXe siècle).

Chez l'Auteur, s.d. (1998), in-4°, 64 pp, broché, couv. illustrée, bon état

DELAVENNE (André)(dir.).

Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne.

Paris, Editions S.G.A.F., 1954-1955, 2 vol. gr. in-4° (32 x 24,8 cm), 446-(1) et 445 pp, préface du duc de Brissac, brochés, couv. rempliées, dos du tome 2 recollé avec manque, intérieurs solides et propres, bon état. Ex-libris Dominique Labarre de Raillicourt

Cet ouvrage est le seul donnant des généalogies complètes de familles de pure bourgeoisie. Soit trois cents familles reconnues bourgeoises au dix-huitième siècle et demeurées telles. On y croise des noms tels que Carnot, Casimir-Périer, Darblay, Denfert-Rochereau, Durand-Ruel, Firmin-Didot, De Gaulle, Halévy, Lattre de Tassigny, Lyautey, Peugeot, etc. "Soigneusement vérifié... on peut le considérer comme un ouvrage de base." (Saffroy, III, 34361) — "On pourrait s’étonner que la publication de cet ouvrage n’ait pas été entreprise plus tôt. En effet depuis la fin du XVIIIe siècle la bourgeoisie a joué en France un rôle prépondérant dans le domaine économique et social, et à certaines périodes aussi au point de vue politique. Il s’agit bien entendu de ce qu’on est convenu d’appeler la grande bourgeoisie..." (Le Monde diplomatique, 1955)

DELAY (Jean).

Avant Mémoire, tome I et II : D'une minute à l'autre (Paris, 1555-1736).

Gallimard, 1979-1980, 2 vol. in-8°, 300 et 312 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 60 fac-similés, brochés, jaquettes illustrées, bon état

L'histoire sociale d'une famille, suivie à Paris pendant trois siècles dans ses rapports avec son temps, forme l'objet de ces “avant-mémoires”. Elle commence au Paris des derniers Valois et finit au Paris d'Haussmann. Remontant le cours du passé, l'auteur a retrouvé dans la capitale la présence de sa lignée maternelle pendant dix générations successives. La première partie, qui comprend deux volumes, a pour titre “D'une minute à l'autre” parce que les recherches ont eu pour base le Minutier central de la rue Vieille-du-Temple. Mais un acte notarié reste lettre morte s'il n'est intégré dans son contexte local, social, historique. C'est en retrouvant à travers mémoires, chroniques, journaux, correspondances, archives publiques et privées, la vie du quartier, du métier, de la maison, la trame des événements quotidiens dont est tissée l'histoire, que ces textes inanimés deviennent les jalons d'une quête. — L'intérêt historique d'une monographie familiale de longue durée est de rencontrer une suite de témoins des temps révolus. Les exemples réunis montrent la mobilité sociale d'un échantillon de population parisienne plongeant ses racines dans le peuple et accédant à différents niveaux de la bourgeoisie. C'est ici une socio-biographie, complémentaire par son objet et ses méthodes de la psycho-biographie telle que Jean Delay l'avait précédemment définie dans son étude sur “La Jeunesse d'André Gide”.

DELLEY de BLANCMESNIL (Comte Alphonse de).

Notice sur quelques anciens titres, suivie de Considérations sur les Salles des Croisades au musée de Versailles.

P., Delaroque Ainé, 1866, in-4°, xlvii-537 pp, un plan dépliant hors texte, 2 planches d'armoiries en noir, reliure demi-chagrin brique, dos à 5 nerfs filetés (reliure de l'époque), bon exemplaire. Saffroy I, 3641.

DENAIS (Joseph).

Armorial général de l'Anjou, d'après les titres et les manuscrits de la Bibliothèque nationale, des bibliothèques d'Angers, d'Orléans, de la Flèche, etc., les monuments anciens, les tableaux, les tombeaux, les vitraux, les sceaux, les médailles, les archives, etc.

Angers, Germain et Grassin, 1885, 3 vol. gr. in-8°, xxxvi-494, 436 et 451 pp, 56 planches de blasons en noir (la planche 44 n'existe pas), table des devises, sources, reliures demi-percaline bleue, couv. conservées, rousseurs, bon exemplaire

"Ouvrage peu commun." (Saffroy II, 16625)

DENAVIT.

Essai généalogique de la famille Denavit. Par Jacques Vincent.

Lyon, Bibliothèque Généalogique Editions, 2000, in-8°, 32 pp, index des patronymes cités, broché, bon état

DENISE (Jean-Paul).

Rôle de Taille de Chalons en Champagne pour 1516.

Reims, Centre généalogique de Champagne, 1985, in-4°, 16 pp, broché, bon état. Tiré à 100 exemplaires.

DES CARS (Jean).

La saga des Habsbourg. Du saint Empire à l'Union européenne.

Perrin, 2010, in-8°, 514 pp, 12 pl. de gravures en couleurs hors texte, généalogie, index, broché, couv. illustrée, bon état

C'est dans un canton suisse qu'a commencé, au XIe siècle, la prodigieuse destinée d'une dynastie exceptionnelle, qui prend son essor en 1273, lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Le 11 novembre 1918, son descendant Charles Ier signe à Schönbrunn sa renonciation à la couronne impériale d'Autriche. De l'un à l'autre, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l'Europe. Leur disparition marque l'écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur et d'identité européenne.

DESCHEEMAEKER (Jacques).

Les Titres de noblesse en France et dans les pays étrangers.

P., Les Cahiers Nobles, 1958, 2 vol. in-4°, (48) et (52) pp, brochés, bon état. Edition originale tirée à 666 ex. numérotés (Les Cahiers Nobles n°12 et 13). (Saffroy, I, 6762)

Une mise au point sur la question des titres nobiliaires : I. Histoire des titres de noblesse depuis l'Ancien Régime jusqu'à la IVe République. ; II. La noblesse et les titres en 1957. Liste intégrale des investitures au sceau de France depuis le 1er janvier 1908 jusqu'à la fin 1957 (complément à Révérend). ; III. Situation de la noblesse et des titres nobiliaires dans plus de 70 pays.

DESJOYAUX.

Essai généalogique de la famille Desjoyaux. (Par Jacques Vincent).

Lyon, Les Chercheurs d'Ancêtres (Bibliothèque Généalogique Editions), 2000, in-8°, 20 pp, index des patronymes cités, broché, bon état

DESORMEAUX (Joseph-L. Ripault).

Histoire de la maison de Bourbon.

P., Imprimerie Royale, 1772-1788, 5 vol. in-4°, (2)-556, (1)-662, 675, (2)-586 et (1)-646 pp, une dédicace et 5 fleurons sur les titres dessinés par Chaffard, 9 portraits hors texte (sur 14) dessinés par Fragonard, Le Monnier et Vincent, gravés par Gaucher et Miger, 22 vignettes par Moreau, gravées par Bradel, Moreau et Prévost et 21 culs-de-lampe par Chaffard, un très grand tableau généalogique dépliant hors texte, reliures plein veau marbré, dos à 5 nerfs guillochés et caissons dorés très ornés, encadrements dorés sur les plats, coupes filetées, tranches dorées (rel. de l'époque), bon exemplaire, très frais. Edition originale. Manque le frontispice et 5 portraits

Rare réunion des cinq volumes de cette histoire de la Maison de Bourbon qui se signale par la qualité de ses illustrations. Désormeaux était l'historiographe officiel du prince de Bourbon Condé. Le cinquième volume parut en 1788 et les événements de 1789 ne permirent pas la publication d'un dernier volume prévu. (Saffroy, I, 10994)

DESSERT (Daniel).

Les Montmorency. Mille ans au service des rois de France.

Flammarion, 2015, in-8°, 330 pp, 8 pl. d'illustrations en couleurs hors texte, annexes, tableaux généalogiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Quelle famille ! Avec six connétables, treize maréchaux de France, cette illustre lignée s'honore de noms aussi prestigieux qu'Anne de Montmorency, le prince de Condé, Turenne ou encore le maréchal de Luxembourg. Ministres, grands capitaines, ducs et pairs de France, ces fidèles serviteurs de la Couronne ont joué un rôle de premier plan dans l'histoire de France. Daniel Dessert raconte ici l'étonnante destinée de ce lignage hors norme qui parvient à se maintenir au pouvoir près de mille ans, mu par un véritable instinct politique combiné à des mariages toujours plus habiles et consanguins. Chaque union apporte son lustre, assoit la puissance Montmorency. Témoins de leur splendeur à son apogée, les somptueuses demeures d'Ecouen et de Chantilly... Mais comme toute famille, elle est traversée de profondes disputes et nourrit en son sein de mauvais éléments, à l'instar de Gilles de Rais. Parfois même, l'orgueil de l'un des membres les couvre d'opprobre. Ainsi Henri II est condamné à mort pour avoir défié Richelieu. Mais à chaque fois, après chaque défaite, le sursaut. C'est leur force qui les rend unique. Leur chute n'est plus loin à la veille de la Révolution. La fin des Montmorency concordera avec l'avènement du pouvoir républicain, comme si leur lignage ne pouvait survivre à un régime qu'ils avaient soutenu depuis des temps immémoriaux.

DIESBACH (Ghislain de).

Aix-Marseille 1949-1955.

Chez l'Auteur, Presses de la Simped, 1981, in-8°, 175 pp, broché, bon état. Tiré à 500 exemplaire hors commerce

"Pour ses cinquante ans, Ghislain de Diesbach avait hésité entre donner une grande fête (mais l'époque n'est plus aux fêtes...) ou s'offrir la publication, « aux dépens de l'auteur », comme on disait si joliment autrefois, de ses souvenirs de jeunesse – des années où il était lycéen à Marseille et étudiant à Aix-en-Provence. C'est finalement ce dernier parti qu'il a adopté, pour son plaisir sans doute, mais surtout pour celui de ses lecteurs. « J'avais dix-sept ans et je venais du Nord lorsqu'un matin d'avril 1949, après une nuit passée en chemin de fer, je découvris du haut de l'escalier de la gare Saint-Charles un des aspects de Marseille ... Je fus d'abord conquis par cette ville avant de songer à la conquérir » : ainsi commence ce livre délicieux qui raconte un apprentissage de la mondanité. S'il est fasciné par les personnes âgées (« Aucun vieillard jouissant d'un nom, d'une réputation ou d'une certaine fortune, écrit-il plaisamment, ne pouvait se vanter de mourir sans m'avoir vu »), s'il est également attiré par l'histoire (« moins par vocation de chartiste que par goût des grands de ce monde »), c'est parce qu'il a une passion pour les ébats mondains qui le pousse à parcourir une centaine de kilomètres sur sa moto pour un déjeuner ou une simple visite. On peut dire qu'il élève la mondanité à la dignité de l'un des beaux-arts. Marseille qu'il doit quitter pour Aix, où il poursuit des études de droit, ou pour Dax, où ses parents habitent, devient son « côté de Guermantes ». Marseille ne cessera jamais de l'enchanter, parce que le patriciat, qui constitue l'élément éminent de la société, y conserve ses privilèges et notamment une nuée de serviteurs comme dans la Case de l'oncle Tom ; mais il est riche aussi en figures pittoresques dont se délecte l'auteur. Ceux que Ghislain de Diesbach préfère entre tous sont les mondains humanistes – tels que lui, car il a déjà l'ambition d'écrire : on le voit dans ces pages s'essayant, comme le jeune Proust, à composer un roman et se désespérant de n'y pas parvenir. Il lit beaucoup – presque autant qu'il sort – et, dès qu'il en a l'occasion, se précipite chez des écrivains, Ferdinand Bac, Giono, La Varende, Marguerite Yourcenar. Cet « Apostolat d'un petit frère des riches », ainsi que le livre devait s'appeler, contient des portraits à la Saint-Simon et maintes notations psychologiques. Il est non seulement savoureux mais écrit à la perfection. Nul doute que, lorsque l'historien de Necker et de l'émigration publiera intégralement ses Mémoires, ce sera son chef-d'œuvre." (Jacques de Ricaumont, La Nouvelle Revue des Deux Mondes, 1982)

DIESBACH (Ghislain de).

Les Secrets du Gotha.

Julliard, 1964, in-8°, 429 pp, 16 pl. de photos hors texte, 22 tableaux généalogiques sous pochette in fine, reliure pleine toile havane, dos lisse, pièce de titre chagrin havane, couv. illustrée et dos conservés, bon état

L'Almanach de Gotha, appelé simplement le Gotha, fut, entre 1763 et 1944, le guide de référence de la haute noblesse et des familles royales européennes. A partir de cette nomenclature, Ghislain de Diesbach brosse avec verve et finesse l'histoire de dix-sept maisons royales, princières ou ducales, qui ont régné sur une vingtaine de pays européens. Il privilégie les portraits, raconte les secrets, rivalités, grandeurs et petitesses des souverains et de leurs familles illustres ou oubliées qui ont fait l'Europe. L'humour omniprésent se conjugue avec la richesse des informations et la saveur des anecdotes pour offrir une histoire dynastique du vieux continent.

DIESBACH (Ghislain de).

Vieille Angleterre de ma jeunesse.

Chez l'Auteur, 1999, in-8°, 182 pp, broché, bon état. Tiré à 300 exemplaire hors commerce

À l'été 1955, Ghislain de Diesbach de Belleroche, né en 1931, découvre l'Angleterre. Un réel coup de foudre qui ne le quittera plus, revenant assidûment chaque année jusqu'en 1965, puis assistant à la métamorphose de ce pays qu'il avait tant sublimé... Les villages et les jardins du sud de l'Angleterre vont exercer une impression durable sur le jeune homme lorsqu'il débarque à Brighton dans les années 1950. Venu apprendre la langue, l'étudiant provincial est conquis par les paysages et par l'esprit suranné des Anglais qu'il rencontre. Cinquante ans plus tard, écrivain accompli et historien reconnu, Ghislain de Diesbach revisite son passé et parcourt en esprit ces routes de campagne qui cachent toujours une demeure de charme. Les portes des maisons et des salons s'ouvrent et, d'une plume amusée et bienveillante, Diesbach livre une galerie de portraits des Anglais qu'il a connus : artistes, écrivains, propriétaires terriens ou membres de la gentry. De Nancy Mitford à Violet Trefusis, des œuvres du poète Denton Welch aux figures de la communauté anglaise de Paris, l'auteur garde la nostalgie de ses voyages et de ses rencontres avec l'âme et la culture d'une certaine Angleterre qui a définitivement vécu. Ghislain de Diesbach (1931-2023) est l'auteur d'une œuvre importante (nouvelles et biographies), couronnée de nombreux prix.

DODU (Gaston).

Les Valois. Histoire d'une Maison royale (1328-1589).

Hachette, 1934, gr. in-8°, xvi-473 pp, un tableau généalogique dépliant hors texte, biblio, index, reliure demi-basane noire, dos à 4 nerfs, titres dorés, couv. conservée, bel exemplaire (Saffroy, 10655)

DUGAST ROUILLE (Docteur M.).

Les Maisons souveraines de l'Autriche. Babenberg, Habsbourg, (Habsbourg d'Espagne), Habsbourg-Lorraine, (Lorraine).

P., Chez l'Auteur, 1967, in-4°, 368 pp, 32 pl. hors texte, biblio, un tableau généalogique des empereurs de la Maison de Habsbourg, tiré à 692 ex., broché, bon état

DUGAST ROUILLÉ (Dr. Michel).

Le Nobiliaire de France (actuel).

Nantes, Chez l'Auteur , 1972-1973, 2 vol. gr. in-8°, 1427 pp, pagination continue, reliures d'éditeur, bon état. Peu courant (Saffroy Supplément, 55174).

DUMOULIN (Maurice).

Les ancêtres d'Alfred de Musset, d'après des documents inédits.

P., Emile-Paul, 1911, in-12, 196 pp, 8 gravures hors texte et un tableau généalogique dépliant in fine, index, broché, bon état (Saffroy III, 46420)

L'origine des Musset ; Le père et la mère d'Alfred de Musset ; Victor de Musset, homme de lettres ; Alfred de Musset et ses parents ; etc. — "Un livre rempli de choses curieuses et inédites sur les ancêtres d'Alfred de Musset. Une tradition de famille, recueillie par Paul de Musset dans la biographie de son frère. veut que la fauiille du poète soit originaire du duché de Bar. Près de Bar-le-Duc, en effet, se trouve le village de Mussey, qui a donné son nom à une famille de Mussey dont on trouve des représentants dans l'armée que commandait Jeanne d'Arc. La même tradition vent qu'après la bataille de Patay, pour les récompenser de la bravoure qu'ils avaient témoignée, on leur donna des terres dans le pays de Vendômois et ils y auraient fait souche de la maison de Musset. Il n'y a qu'un obstacle la véracité de cette tradition – obstacle capital en matière d'histoire nobiliaire – c'est que la famille lorraine de Mussey a des armes différentes de la famille vendômoise de Musset. Il est beaucoup plus probable que les Musset, qui tireraient leur nom du nom bas-latin d'un oiseau de proie, sorte d'épervier, “Muscetus”, d'où, par corruption et adoucissement, on a fait émouchet, sorlirent de la masse obscure du peuple et s'élevèrent peu à peu à la bourgeoisie. Leurs armoiries, lorsqu'ils en eurent, semblent fortifier cette hypothèse onomastique, car elles étaient : “d'azur à un épervier d'or, chaperonné, Iongé et perché de gueules”..."

DURAZZO (Prince Alexis d'Anjou, duc de).

Moi, Alexis, arrière-petit-fils du Tsar.

Fayard, 1982, gr. in-8°, 382 pp, 12 pl. de photos hors texte, 16 pp de fac-similés en annexe, broché, couv. illustrée, bon état

L'auteur prétend que les filles du Tsar et la Tsarine n'auraient pas été exécutées à Iékaterinbourg et auraient survécu, et qu'il serait le petit-fils de la grande-duchesse Marie, et aurait été reconnu héritier des Romanov par les Obrénovitch... — Alexis Durazzo s'appelait en réalité Alexis Brimeyer, un citoyen belge connu pour avoir usurpé de nombreux titres européens. Il s'est ainsi proclamé prince d'Anjou Durazzo (par son père) et prince Romanov-Dolgorouky par ses « grands-parents » : Maria Nicolaïevna (troisième fille de Nicolas II) et Nicolas Dolgorouky (prince Dolgorouky). Or, comme Maria, Nicolas Dolgorouky a été exécuté par les bolcheviques lors de la révolution. En 1992, Alexis Brimeyer s'est également proclamé héritier du trône de Serbie. Il décède à Madrid, en 1995. Au final, ce « petit-fils » de Maria n'était sans doute qu'un mystificateur. Pourtant, quelques historiens le reconnaissent encore comme un descendant de Nicolas II.

EXELMANS du CREST de VILLENEUVE (Françoise).

Histoire d'une famille (1550-1965).

Dison, Presses G. Lelotte, [Chez l'auteur], 1972, in-12 carré, 78 pp, broché, armes et devise des du Crest en couv., bon état. Ouvrage tiré à 500 ex. (celui-ci non numéroté). Rare

FAROCHON (Paul-Augustin).

Les Chevaliers de Rhodes et de Malte. (Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem). Chroniques et récits.

Tours, Alfred Mame et Fils, 1893, in-4°, 400 pp, 21 illustrations hors texte dont un frontispice et 12 dans le texte, dessinées par Freeman, Karl Girardet, F. Lix, L. Mouchot, gravées par F. Méaulle, 8 cartes et plans, biblio, joli cartonnage polychrome de l’éditeur de pleine percaline rouge (or, argent, noir et bleu nuit), dos et 1er plat richement décoré d’une plaque signée A. Souze fils, représentant d’un côté un chevalier hospitalier étendard à la main et de l’autre un guerrier sarrazin tenant un cimeterre, tranches dorées, 2e plat frotté, gardes recollées, qqs rousseurs, bon état

Au premier plat, composition néo-classique polychrome, à l'or et au palladium, à gauche un chevalier en armure, brandissant un étendard, le pied posé sur le cadavre d'un ennemi, à droite un Sarrazin portant casque, bouclier et cimeterre, au centre débris de muraille, trophée d'armes (lances, bouclier, haches, gerbe, cadavre), au second plan incendie et fumées, derrière chaque personnage, colonne autour de laquelle sont enroulés des rubans portant les noms des grands maîtres de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (avant l'établissement à Rhodes : Gérard, Raymond Dupuis, de Villaret ; à Rhodes : Villeneuve, [Goz]on, Villiers de L'Isle-Adam ; à Malte : de Savignac, de la Sangle, La Valette, de La Cassière, de H...), en haut au centre, monogramme de Jésus IHS (lettres entrelacées au centre d'une couronne d'épines sur une croix de Saint Louis rayonnante), de part et d'autre, blasons à la croix de Jérusalem. Au second plat, encadrement de motifs géométriques. (...) Le livre relate l'histoire de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis sa fondation à Jérusalem par le frère Gérard en 1080 jusqu'au siège de Malte par les Turcs en 1565. (Le Plat Historié, 2014) — Cette chronique des chevaliers de Malte ressuscite l'histoire mouvementée de leur ordre combattant, celui des Frères de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. L'ouvrage se divise en trois parties, l'Orient, Rhodes et Malte. L'histoire commence par la fondation de l'Ordre en Terre Sainte avant la prise de Jérusalem, et son rôle au cours des Croisades. Chassé d'Orient après la chute d'Acre, l'Ordre se replie sur Rhodes et poursuit la lutte contre les assauts turcs jusqu'à la chute de l'île qui le repousse vers un nouvel exil, Malte. Cette dernière partie retrace les nombreux combats en Méditerranée et achève le récit de cette épopée par le grand siège de l'île par la flotte turque en 1565.

FAUCON (Abbé).

Intérieur d’un château normand au XIXe siècle.

Caen, Le Gost-Clérisse, 1873, in-8°, xxiv-150-(28) pp, une gravure du château, appendice, imprimé sur vergé, catalogue de livres sur la Normandie in fine (1874, 28 pp), broché, couv. très lég. salie, bon état. Rare

Sur le château de Saint-Georges-d'Aunay, arr. de Dives (Calvados) et les familles de Moges, de Broglie-Revel et de Nicolaï.

FAUVELET DU TOC (Antoine).

Histoire des secrétaires d'Estat, contenant l'origine, le progrès et l'établissement de leurs charges, avec les éloges, les armes, blasons et généalogies de tous ceux qui les ont possédées jusqu'à présent.

P., Charles de Sercy, 1668, in-4°, illustré de 36 représentations de blasons et armoiries, d'une belle vignette à la page de titre, de lettrines, bandeaux et de culs-de-lampe, reliure plein veau moucheté, dos à 5 nerfs, caissons ornés et titres dorés, coupes guillochées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), trace de mouillure ancienne angulaire, un mors fendu sur 10 cm, état correct (Saffroy, I, 12974)

Contient de nombreuses biographies, la plupart d'entre elles concernant des familles célèbres du XVIIe siècle. Volume peu commun. Il est recherché par les généalogistes et les curieux à cause de son importance pour l'étude de la diplomatie sous Louis XIV.

FERNÁNDEZ MONTAÑA (José).

Los Covarrubias, familia cristiana, de sabios, amiga de Dios.

Madrid, Hijos de Gregorio del Amo, 1935, in-12, 172 pp, broché, bon état. Texte en espagnol

Prêtre connu sous le nom de Père Montaña, l'auteur était juriste, linguiste, historien et confesseur de la reine María Cristina.

FINFE DE BUSSY (A. de).

La fin d'une race. Raoul de Coucy-Vervins, seigneur de Poilcourt.

P., Auguste Picard, 1914, gr. in-8°, vii-140 pp, pièces justificatives, index des noms, broché, bon état

"Dans cette notice, M. de Finfe de Bussy a raconté la vie d'un puîné des seigneurs de Vervins, cadets de la maison de Coucy. Ce personnage, Raoul de Coucy, né vers 1500, mort en 1562, servit d'abord les Guises, puis le roi et devint fauconnier de François Ier. L'auteur s'est attaché surtout à démontrer que Raoul de Coucy n'avait pas laissé de postérité légitime. Il pense que Louis de Coucy, fils de Raoul et auteur d'une branche qui a subsisté jusqu'au commencement du XIXe siècle, était un bâtard. Le principal des arguments invoqués en faveur de cette thèse se tire du fait que Louis n'a pas recueilli l'héritage paternel, qui est allé à des collatéraux. S'il a tenu, après Raoul, la seigneurie de Poilcourt, c'est en vertu d'une donation “propter nuptias”. Le raisonnement paraît convaincant. Il est vrai qu'un fils légitime pouvait être déshérité par son père ; mais l'exhérédation n'était permise que dans des cas exceptionnels." (Max Prinet, Bibliothèque de l'École des chartes, 1916)

FORAN de SAINT-BAR (Thomas).

Portrait d'un roi , Pierre II de Yougoslavie.

Serg, 1973, pt in-4°, 220 pp, 2 portraits en couleurs contrecollés, 150 photos, généalogies, biblio, reliure simili-cuir bleu éditeur avec blason doré sur le 1er plat, jaquette illustrée, bon état

FOUVEZ (Charles).

Le Mystère Weygand. Etude d'un dossier historique au XIXe siècle.

La Table Ronde, 1967, in-8°, 234 pp, 4 pl. de gravures, photos et fac-similés hors texte, biblio, broché, couv. à rabats, bon état

L'énigme qui entoure la naissance du collaborateur de Foch en 1914-18, devenu lui-même généralissime des forces alliées au cours des combats de mai-juin 1940. Le mérite principal du livre est d'avoir tenté de faire le point des hypothèses les plus communément retenues au sujet de la naissance et des premières années du futur généralissime. L'auteur fait définitivement justice de la version « Weygand, fils de l'impératrice Charlotte ». L'ouvrage fourmille de renseignements et constitue, comme l'indique son sous-titre, une « étude d'un dossier historique au XIXe siècle». Le livre, écrit de manière agréable, est divisé en une vingtaine de chapitres qui correspondent grosso modo à divers aspects ou, si l'on veut, aux différentes manières de cerner le problème et de tenter de l'éclairer. L'hypothèse centrale du livre de Ch. Fouvez, même si elle s'entoure de nuances, de précautions, voire de points d'interrogation et de suspension, est que Weygand serait le fils du roi Leopold II. (Albert Duchesne, Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1970)

FROIDEFOND (Alfred de).

Armorial de la noblesse du Périgord.

Périgueux, Imp. Dupont et Cie, 1858, in-8°, (128) pp, ouvrage illustré d'un frontispice gravé ainsi que de 570 blasons, reliure demi-basane chocolat, dos lisse avec titre, filets guillochés et palette dorés en queue (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état. Rare

FROISSARD (M.) et Mme BRAILLON.

Villers Les Pots (Côte d'Or). Arrondissement de Dijon, Canton d'Auxonne. Tables et relevés des mariages et des décès 1698 - 1792.

Clamart, Gerco, 1998, in-4°, 5-7-7-43-23 pp, une carte, dactylographié bon état

FÉLIX (Joël).

Les magistrats du Parlement de Paris (1771-1790). Dictionnaire biographique et généalogique.

P., Sédopols, 1990, in-8°, 240 pp, sources et biblio, index, broché, qqs rares annotations crayon et stylo, bon état

Dictionnaire biographique et généalogique des magistrats du parlement de Paris entrés en charge entre 1771 et 1789. Les notices sont précédées par deux études du parlement de Paris à des moments très critiques de son histoire. La première est consacrée aux magistrats du parlement Maupéou. La seconde concerne les destins des magistrats du parlement de Paris à partir de 1789.

GAZEAU de VAUTIBAULT (Théodore-Paul).

Les d'Orléans au tribunal de l'histoire (1649-1815). Edition complète en 7 volumes.

P., Daragon, 1908, 7 vol. pt in-8°, (xviii)-396, 334, 358, 360, 353, 358 et 346 pp, brochés, qqs dos abîmés et recollés, état correct. Rare (Saffroy, I, 11506b)

"... “Les d'Orléans au tribunal de l'histoire” sont avant tout une oeuvre de sincérité et de vérité historique, où l'on pourra recueillir tous les faits qui y sont consignés pour l'éternelle honte d'une famille princière, qui est l'opprobe de la France et qu'un de nos adversaires politiques, M. de Lourdoueix, a marquée lui-même de cette flétrissure ineffaçable : « Si vous pouviez voir les flots de sang que cette famille a fait verser, les désolations et les ruines qu'elle a causées, vous diriez avec nous qu'aucun fléau de l'humanité n'a produit de plus grands ravages. » Cette histoire consiste simplement en une longue et gigantesque exposition de faits, narrés sans prétention, mais méthodiquement groupés et présentés avec une netteté que nous nous sommes efforcé de rendre lumineuse..." (Préface) —Table : Tome I. Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, chef de la Maison d'Orléans (1640-1701) ; Le Régent, fils de Philippe d'Orléans (1674-1723). – II. Le Régent ; Louis d'Orléans-Sainte-Geneviève (1703-1752). – III. Philippe-Louis d'Orléans, dit le Gros-Philippe (1725-1785). – IV. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (1ère partie). – V. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (2e partie). – VI. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (3e partie). – VII. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (4e partie) ; Louis-Philippe, sa vie de 1793 à 1830.

GILLON (Marcel).

Essai sur les origines espagnoles de la famille Logre.

Chez l'Auteur, s.d., in-4°, 42 pp, dactylographiées, agrafé, bon état. Etude à usage personnel non mise dans le commerce.

GIVELET (Charles).

Armorial des Lieutenants des habitants de Reims, précédé de recherches sur les Armoiries de cette ville et suivi de documents sur ces magistrats et leurs fonctions.

Marseille, Laffitte Reprints, 1978, in-8°, 272 pp, un frontispice et 3 planches de blasons hors texte, 95 reproductions d'armoiries dans le texte, bandeaux et culs-de-lampe, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, titres et blason dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Reims, 1887 (Saffroy II, 20338)

"A la tête de l'administration municipale de Reims on trouve, depuis le milieu du XIVe siècle, sous le titre de “Lieutenant des habitants”, un personnage pris indifféremment dans la noblesse ou dans la bourgeoisie et qui jouit de l'autorité la plus étendue, car il exerce, comme chef du corps de ville, les fonctions de gouverneur de la ville et faubourgs de Reims, de colonel de la milice bourgeoise, de colonel de la compagnie des arquebusiers et de maire de la ville. On comprend l'importance du rôle joué par ces magistrats et l'utilité de la publication que vient de leur consacrer l'un des plus consciencieux érudits champenois. Prenant pour prétexte un Armorial dressé à la fin du siècle dernier par un médecin rémois, Raussin, M. Ch. Givelet, après avoir avec grand soin révisé la liste qui devait servir de base à ses recherches, nous donne une courte notice biographique sur chacun des lieutenants qui se sont succédés depuis Remy de Broyes en 1347, jusqu'au maréchal de camp, François-Joseph Souyn, de 1785 à 1790. En même temps, sans vouloir refaire une histoire municipale de Reims, il a pris soin de signaler les actes les plus importants de ces administrateurs. Comment étaient-ils nommés, quels étaient leurs droits et leurs attributions, quel était même le cérémonial de leurs funérailles, telles sont autant de questions que résout M. Givelet, dans de courtes notices placées à la fin du volume. En tête, se trouve une étude sur les armoiries de la ville de Reims et sur leurs transformations, depuis le premier rinceau figuré sur un sceau des échevins en 1277, jusqu'aux blasons officiels concédés par Napoléon Ier et Louis XVIII. Cette dissertation est accompagnée de deux planches, nous montrant, d'après les monuments originaux, les différents types des armes de Reims. Pour les blasons des lieutenants, M. Givelet les a placés en tête de chaque article, suivis de la description historique des armoiries." (Bulletin Monumental, 1887)