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ALIX (Pierre-Marie) et François BOIVIN.

Notice sur la commune de Sagy. Canton de Beaurepaire (Saône-et-Loire). I. Topographie, agriculture, population.

Marseille, Laffitte Reprints, 1982, in-8°, (10)-232 pp, 5 pl. d'illustrations hors texte et un plan dépliant in fine, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre carmin, titres dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Louhans, 1901

"... La première partie, objet de ce volume, est consacrée à la description topographique très détaillée de Sagy et de ses hameaux et à la mise en lumière des considérations relatives à l'état du sol, la division de la propriété, l'agriculture locale, le commerce..., ainsi qu'au patois du pays, « le patois guenard », au noms de lieux et de famille. Elle offre au lecteur un réel intérêt..." (Lucien Guillemaut, préface) — La seconde partie de cet ouvrage n'a jamais été publiée.

BESSON (André).

Les maquis de Franche-Comté.

France-Empire, 1978, pt in-8°, 292 pp, 16 pl. de cartes et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

Avec le Vercors, la Franche-Comté fut une des premières régions française où se constituèrent des maquis, durant la Seconde Guerre mondiale. Dès la fin 1942, des dizaines des jeunes hommes traqués par la Gestapo et la Milice, trouvèrent refuge dans les hameaux isolés du Haut-Pays et commencèrent une lutte sans merci contre l'occupant...

BRELOT (Claude) et G. Bordet.

Un équilibre dans la tension : économie et société Franc-comtoises traditionnelles (1789-1870).

Toulouse, Privat, s.d. (1977), gr. in-8°, 57 pp, paginé 351-407, biblio, broché, bon état. Tiré à part extrait de l' "Histoire de la Franche-Comté", envoi a.s. à Philippe Vigier

BRELOT (Claude-Isabelle) et Jean-Luc MAYAUD.

L'industrie en sabots. La taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs). Les conquêtes d'une ferme-atelier aux XIXe et XXe siècles.

P., J.-J. Pauvert aux Editions Garnier, 1982, gr. in-8°, 278 pp, préface de Louis Bergeron, 16 pl. de photos en couleurs hors texte, 72 photos, dessins et fac-similés dans le texte, 28 cartes et graphiques, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

"Au milieu du XIXe siècle, entre 1848 et 1853, le capitalisme fait brusquement irruption dans le petit village comtois de Nans-sous-Sainte-Anne, dans le Doubs. Il a le visage de Théodore Amet, négociant et banquier de Besançon lié aux nouvelles organisations de crédit qui se constituent alors, et la forme d'une société par actions destinée à mettre en valeur les équipements artisanaux locaux : moulins, forges, faïencerie, taillanderie. Un ambitieux projet de développement du potentiel artisanal, soutenu par les techniciens et représentants de l'administration, financé par les capitaux locaux et la banque, semble devoir faire surgir la grande, industrie des ateliers artisanaux du village (l'usine projetée emploiera une centaine d'ouvriers). Mais, en 1853, la faillite du banquier Amet sonne le glas de ces projets : le démarrage industriel n'aura pas lieu. Au contraire, l'artisanat rural va croître à Nans jusqu'au-delà du milieu du XXe siècle. C'est donc l'histoire du « dynamisme séculaire [...] d'un artisanat rural » épanoui en « proto-industrialisation » qu'analyse le livre de Cl. I. Brelot et J.-L. Mayaud. (...) Il semble bien que l'originalité de la Franche-Comté réside en ce que, mis à part le pays de Montbéliard et le territoire de Belfort où s'est installée une industrie concentrée et urbanisée, les formes de la proto-industrialisation ont conservé un dynamisme conquérant durant tout le XIXe siècle et ont survécu tardivement au XXe siècle..." (Pierre Goujon, Etudes rurales, 1984) — "Cette étude de cas s'attache à faire ressortir les particularités de l'évolution de l'une de ces nombreuses petites entreprises rurales nichées dans ces «vallées industrielles» qui jalonnent la Franche-Comté. L'histoire des entreprises a négligé les ateliers ruraux et leur rôle dans le processus d'industrialisation et ce beau travail, fruit d'une vaste collaboration, comble une lacune de taille en mettant en évidence les étapes et les moyens de ce lent passage de l'atelier artisanal à l'usine proto-industrielle. Dans sa préface, Louis Bergeron souligne l'apport de ce travail à la thèse de la proto-industrialisation triomphante en Franche-Comté au XIXe siècle, de ce «modèle conquérant de la ferme-atelier» qui s'est révélé mieux adapté aux conditions locales du développement que la grande industrie capitaliste. La première partie présente la lente insertion locale de la taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne de la fin du XVIIIe siecle à 1880 et le rôle déterminant des forces hydrauliques, des ressources forestières et de la migration professionnelle d'ouvriers spécialisés. Les conditions du développement de la ferme-atelier sont analysées en détail d'autant plus qu'elles vont de pair avec la dérive des grands projets capitalistes relatifs à la region. La réussite de l'atelier familial atteste ainsi clairement le dynamisme de la proto-industrialisation. La seconde partie traite du succès et de l'essor de la taillanderie de 1880 à 1914 au prix de nombreuses améliorations touchant tous les domaines techniques, l'organisation du travail et surtout une profonde transformation des méthodes commerciales, dont la réussite se mesure à la conquête de nouveaux marchés, qui absorbe une production en pleine croissance. Entre 1900 et 1914, la taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne livre annuellement 20 000 faux et 10 000 outils taillants, soit le vingtième de la production française. Le réseau commercial dépasse largement le cadre régional pour s'étendre aux départements voisins. La troisième partie, de loin la plus originale vu l'absence traditionnelle de sources en la matière, aborde avec une rare maîtrise l'anthropologie patronale et ouvrière. Les petits patrons omniprésents sont bien campés comme est finement dessinée la trame de toutes leurs activités économiques, sociales et politiques. Utilisant les méthodes récentes de la biographie sociale collective, C.-I. Brelot et J.-L. Mayaud brossent un tableau saisissant de l'insertion d'un milieu proprement ouvrier dans une société villageoise. L'évolution des effectifs, l'origine et les conditions de recrutement, le travail quotidien, les qualifications, la hiérarchie des salaires et la mobilité de la main d'oeuvre sont successivement examinés avec des précisions remarquables. La typologie ouvrière qui se dégage de ces longues et patientes enquêtes personnelles pourra servir de modèle. La IVe partie couvre la période de 1914 à 1967. La rupture de la Première Guerre mondiale est nette, la taillanderie voit sa production réduite de moitié et les trois frères adoptent une politique malthusienne. La crise du début des années vingt, aggravée par la sécheresse qui tarit les sources d'énergie, fige l'entreprise dans une politique défensive, les perspectives s'assombrissent et l'insecurité déroute les patrons. Les lois sociales du Front populaire suivies par le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale vont accentuer le déclin de la taillanderie minée par des circonstances familiales : « l'amenuisement de la famille Philibert à la quatrième génération est peut-être la cause essentielle de la disparition de l'entreprise ... l'impossibilité d'une relève avait rendu inutile le dynamisme des générations antérieures ». Cette superbe monographie sort largement du cadre franc-comtois en rejoignant les perspectives économiques et sociales de l'histoire régionale et celles de l'histoire nationale, parties à la découverte de toutes ces activités artisanales rurales dispersées au fil de l'eau. Ces nouvelles recherches sur le terrain sont appelées à nuancer considérablement l'imagerie traditionnelle des grandes usines urbaines en réhabilitant le rôle de ces innombrables petites et moyennes entreprises. L'ouvrage est truffé de cartes, graphiques, croquis, tableaux statistiques et autres plans. L'inconographie, comptant de nombreuses photographies en couleur, est soigneusement commentée, ce qui permet au lecteur de se familiariser avec un domaine, une région et un métier. Ce beau livre pourrait inspirer tous les chercheurs qui oeuvrent dans l'un ou l'autre domaine du patrimoine industriel." (François Jéquier, Revue suisse d'histoire, 1984)

CLERC (Edouard).

Histoire des Etats Généraux et des libertés publiques en Franche-Comté.

Genève, Mégariotis, s.d. (1978), 2 tomes reliés en un seul fort vol. in-8°, 420-464 pp, reliure simili-cuir caramel de l'éditeur, pièce de titre havane, titres dorés au 1er plat, bon état (réimpression de l'édition de Besançon, 1882)

"Suivant M. Clerc, les états remontent, en Franche-Comté, à Philippe le Hardi, fils du roi Jean, lequel fut duc de Bourgogne en 1364 et comte de Bourgogne vingt ans plus tard. ... M. Clerc croit pouvoir fixer à l'année 1384 la première réunion des états de Franche-Comté. L'auteur a écrit l'histoire des états de cette province depuis 1384 jusqu'à leur abolition en 1674 : il étudie leur rôle politique, session par session ... Les états de Franche-Comté, qui jouèrent, dans diverses circonstances, un rôle considérable, ont eu, jusqu'en 1662, le droit de voter et d'asseoir sur la province des impositions pour faire face aux besoins locaux." (Paul Viollet, Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 1886)

Collectif.

Actualité de Cl. N. Ledoux. Son oeuvre en Franche-Comté : les Salines royales d'Arc-et-Senans.

S.l.n.n. (Centre International de Réflexion sur le futur), 1970, gr. in-8°, 44 pp, 15 pl. de gravures et plans hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Á la frontière entre le Doubs et le Jura, le sel jaillit de la terre et la façonne depuis des siècles. Hier à l’origine d’une industrie florissante, il nous a laissé un patrimoine riche : les Salines royales d’Arc-et-Senans à l’architecture fascinante, signée Claude-Nicolas Ledoux. Brochure réalisée en septembre 1970 à l'occasion de l'ouverture du Centre International de Réflexion sur le Futur (Fondation Cl. N. Ledoux) dans les Salines de Chaux d Arc-et-Senans.

Collectif.

Les institutions ecclésiastiques. Franche-Comté et Pays de Montbéliard, Bourgogne - Suisse.

Les Belles Lettres/Annales Littéraires de l'Université de Besançon, 1964, gr. in-8°, iii-342 pp, cartes (dont une dépliante), broché, bon état (Cahiers d'Etudes comtoises, 6)

Actes du Congrès des Sociétés savantes de Franche-Comté et de la Société pour l'Histoire du Droit et des Institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, Besancon, 18, 19 et 20 octobre 1963. 19 études érudites : I. Franche-Comté et Pays de Montbéliard : Les anabaptistes de la région de Belfort-Montbéliard avant la Révolution française (R. Boigeol) ; Les familiarités en Franche-Comté et spécialement dans le département du Jura (J. Brelot) ; Anciens usages et coutumes liturgiques de l'abbaye de Luxeuil (G. Cugnier) ; Une institution interconfessionnelle : le Simultaneum, dans l'ancienne seigneurie d'Héricourt, du XVIe au XIXe siècle (J.-M. Debard) ; La restauration de la vie canoniale à Besançon au XIe siècle (B. de Vregille) ; L'évolution des collégiales en Franche-Comté au Moyen Age : Saint-Anatoile de Salins (J.-L. Gay) ; Clergé réfractaire et clergé constitutionnel en Haute-Saône pendant la Révolution (J. Girardot) ; Le Consistoire, tribunal moral et ecclésiastique dans la seigneurie d'Etobon (P. Lovy) ; Le ministère dans les pays comtois et romand au XVIIe siècle (R. Stauffenegger) ; L'émigration du clergé et l'évangélisation des fidèles dans le département du Mont-Terrible (J. Suratteau) ; Les églises comtoises à plan central des XVIIe et XVIIIe siècles (R. Tournier) ; Les rapports entre la justice séculière et la justice ecclésiastique dans le comté de Bourgogne pendant la première moitié du XVIe siècle (G. Chevrier). - II. Bourgogne : Le mépart dans les églises bourguignonnes (R. Folz) ; Les privilèges épiscopaux de l'église de Losne (Côte-d'Or) (J. Marilier) ; La congrégation de Saint-Germain-en-Brionnais : l'évêque Aganon d'Autun et le renouveau de la vie commune au XIe siècle (J. Richard) ; Tentative d'érection d'un siège épiscopal à la Sainte-Chapelle de Dijon en 1630 (F. Vignier). - III. Suisse : Survivance et transformation des institutions canoniques après la Réforme dans le pays de Neuchâtel (F. Clerc) ; L'élection du curé de Fribourg (B. de Vevey) ;L'avouerie du lac de Joux (L. Wettstein).

DEFRASNE (Jean).

Histoire d'une ville, Besançon. Le temps retrouvé.

Besançon, Cêtre, 1990, gr. in-8° carré, 188 pp, préface de Robert Schwint, 95 gravures et photos, 3 plans, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Besançon, au centre de la Franche-Comté, au coeur de l'Europe, ville capitale, riche d'art et d'histoire, est encore mal connue. Ce livre retrace l’histoire et les problèmes de la ville depuis la Vesontio gallo-romaine. Il évoque, la métropole religieuse, la ville libre fière de ses franchises, la place-forte conquise par le grand roi, la ville de l'horlogerie où s'affirme une tradition de qualité, mais fait aussi une large part aux années Minjoz qui ont vu l'expansion de la ville de Palente à Planoise.

DUTRIEZ (Robert).

Besançon, ville fortifiée. De Vauban à Séré de Rivières.

Besançon, Cêtre, 1981, gr. in-8° carré, 152 pp, nombreuses illustrations dans le texte (photos, croquis, gravures), broché, jaquette illustrée, bon état

« Vocation militaire de Besançon ». Depuis Jules César jusqu'à la première guerre mondiale, cette expression définit parfaitement la physionomie de la cité bisontine dont les caratéristiques du site ont, dès le Haut Moyen Age, suscité l'érection de remparts urbains puis de forts détachés. Près d'un millénaire de travaux successifs. Mais pour le grand public une construction fait négliger le reste des vestiges fortifiés : la Citadelle ; un nom éclipse tous les autres : Vauban. Et pourtant la plus grande partie des fortifications encore visibles fut édifiée durant la seconde moitié du XIXe siècle, sous la direction d'un général presque inconnu de nos jours : Séré de Rivières. Oeuvre titanesque qui, à l'occasion de son centenaire, mériterait d'être tirée d'un regrettable oubli...

FIETIER (Roland).

Recherches sur la banlieue de Besançon au Moyen Age.

Annales littéraires de l'Université de Besançon ; Les Belles Lettres, 1973, gr. in-8°, 232 pp, une pl. dépliante hors texte, 8 cartes et croquis, biblio, dictionnaire topographique du territoire de Besançon à l'époque médiévale, broché, bon état

FIETIER (Roland), Pierre GRESSER, René LOCATELLI et Pierre MONAT.

Recherches sur les droits paroissiaux en Franche-Comté au Moyen Age.

Annales littéraires de l'Université de Besançon ; Les Belles Lettres, 1976, gr. in-8°, 344 pp, 3 tableaux et 4 cartes hors texte, biblio, index, broché, bon état

FONVILLE (Robert).

Un général jacobin de la Révolution et de l'Empire : Claude-Ignace-François Michaud. (Thèse).

P., Les Belles Lettres, Annales littéraires de l'université de Besançon, 1978, fort in-8°, vii-601 pp, un portrait, notes, broché, bon état. Texte dactylographié

"La biographie du général Michaud a été présentée comme thèse de doctorat d'Etat à l'Université de Besançon par Robert Fonville, conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes. Le général Michaud était bien oublié, néanmoins l'auteur a trouvé beaucoup de renseignements sur lui aux archives de la guerre et dans les papiers de la famille. Né à La Chaux-Neuve (Doubs) en 1751, Michaud fut d'abord soldat aux chasseurs du Gévaudan, en 1780. Comme Davout, il fut élu lieutenant-colonel d'un bataillon de volontaires en 1791. Comme Davout, Michaud devint vite général, et en l'an II combattit à l'armée du Rhin, qu'il commanda même à titre provisoire. Mais la s'arrêtent les ressemblances. Michaud n'arriva en effet jamais à un commandement important. Sous le Directoire, il servit à l'armée d'Angleterre, qu'il commanda encore par intérim. Pendant l'Empire il commanda enfin la petite armée de Hollande, puis servit à Magdebourg et à Dantzig. L'auteur estime que ce sont les idées « jacobines » de Michaud qui entravèrent sa carrière. II manquait aussi d'esprit d'intrigue..." (Jacques Godechot, Revue historique, 1981)

GENOLIN (L. E.) et L. ALLOING.

Histoire de Champfromier (Ain).

Nieuwkoop, Miland Publishers, 1986, in-8°, xxi-263 pp, 17 pl. de gravures et photos hors texte, broché, couv. illustrée, trace de pliure sans gravité au 2e plat, bon état

HUOT-PLEUROUX (Paul).

Le Recrutement sacerdotal dans le Diocèse de Besançon de 1801 à 1960. (Thèse).

Besançon, chez l'auteur, 1966, gr. in-8°, 516 pp, biblio, index, broché, discret C. de bibl., bon état. Sans le volume d'annexe de 31 graphiques et 44 cartes

"Il convient dès l'abord de souligner la nouveauté de la thèse de M. Huot-Pleuroux. Nous sommes en présence du premier grand travail de recherche consacré à l'étude du recrutement sacerdotal publié à ce jour. L'ouvrage se divise en deux parties ; dans la première, l'auteur étudie le mouvement des ordinations de 1800 à 1960. Dans la seconde, consacrée à l'origine géographique du clergé, l'auteur essaie d'établir des corrélations entre le mouvement des ordinations et la démographie, l'économie, la vie politique, l'enseignement, la vitalité chrétienne enfin. (...) Un ouvrage remarquable." (Dominique Julia, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1967)

LANG (P.-Emile).

La Réforme au Pays de Montbéliard.

Montauban, J. Vidallet, 1872, gr. in-8°, 76 pp, broché, trace de mouillure ancienne, état correct. Rare

À l’invitation du comte de Montbéliard, Georges Ier de Wurtemberg, Guillaume Farel prêcha la réforme à la population montbéliardaise, qui était réformée, dans l’année 1524-1525. Son empreinte est encore assez visible dans le pays de Montbéliard. Selon la légende, il aurait prêché sur une étale appelée pierre à poissons, situé sur la place Denfert, et qui est aujourd’hui le plus ancien monument de cette ville.

LERAT (Lucien) et Hélène WALTER.

Besançon antique.

Imprimerie Nationale, 1990, in-8°, 138 pp, nombreuse illustrations en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Guides archéologiques de la France)

MATHEY (René).

Rougemont-le-Château autrefois, 1900-1914.

Chez l'Auteur, s.d. (1986), in-4°, (2)-133-(4) pp, texte polycopié, 133 illustrations (photos, croquis, fac-similés, cartes et plans) dont 3 en couleurs contrecollées, broché, dos muet, bon état

MAUER (André et Robert).

Promenade dans Besançon sous le Second Empire.

Besançon, Cêtre, 1977, gr. in-8°, 85 pp, 69 illustrations dont 60 des plus anciennes photographies de Besançon, broché, couv. illustrée, bon état

MAYAUD (Jean-Luc).

La Franche-Comté au XIXe siècle.

Wettolsheim, Editions Mars et Mercure, 1979, in-8° carré (20 x 21,5), 169 pp, 28 pl. d'illustrations en couleurs hors texte et 38 illustrations en noir dans le texte (la plupart pleine page), biblio, reliure percaline bleu nuit de l'éditeur avec blason doré au centre du premier plat, bon état

Tome VII de l'Histoire de la Franche-Comté, sous la direction de Jean Courtieu.

RENARD (Louis).

Le Pays de Montbéliard.

Montbéliard, Librairie Rayot-Depoutot, 1958, pt in-4°, 231 pp, préface d'André Parrot, 59 pl. de photos hors texte (6 en couleurs), 28 illustrations, 8 plans d'itinéraires, références, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

"Une synthèse de nombreux travaux antérieurs qui rassemble beaucoup de faits épars sur les comtes de Montbéliard, la seigneurerie d'Héricourt, les anciennes institutions, l'évolution économique, surtout récente, d'Audincourt et de Valentigney. Beaucoup de détails pittoresques." (Annales)

SOLNON (Jean-François).

Quand la Franche-Comté était espagnole.

Fayard, 1983, in-8°, 312 pp, chronologie, biblio, une carte hors texte, un tableau généalogique des Habsbourg, broché, bon état, envoi a.s. à un célèbre historien

La Franche-Comté eut son Grand Siècle au XVIe siècle, sous les Habsbourg, princes de la maison d'Autriche et rois d'Espagne. Ce n'est là qu'un petit territoire, un pays isolé, minuscule parcelle d'un gigantesque empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Sa grandeur est ailleurs. Chère au coeur de Charles Quint, elle a conservé ses traditions et ses libertés, elle a su résister à la centralisation et à l'unification. Réserve de diplomates et de capitaines, elle a fourni à ses maîtres une élite de fonctionnaires internationaux dont les Granvelle sont les plus nobles figures. Terre de fidélité, elle a refusé le protestantisme, mais ses habitants, catholiques fervents, ont aussi, en hommes de leur temps, cru aux diables et aux sorcières. Longtemps la paix lui a assuré une tranquille prospérité. Elle a fait vivre ses vignerons du bon pays, ses défricheurs de la montagne, ses ouvriers des forges et des salines. Mais dans la première moitié du XVIIe siècle, elle n'a pas échappé à la guerre de Trente Ans qui, avec son cortège de famines et d'épidémies, a décimé sa population, ruiné son économie, sonné le glas de son « siècle d'or ».

TOURNIER (René).

Les Eglises comtoises. Leur architecture des origines au XVIIIe siècle. Préface de Lucien Febvre. (Thèse).

Picard, 1954, in-4°, 448 pp, illustré de 10 cartes, de 82 plans, de 26 figures dans le texte et de 72 planches hors texte, index, exemplaire numéroté sur alfa, broché, qqs rares rousseurs, bon état

TURREL (Denise).

Bourg en Bresse au XVIe siècle. Les hommes et la ville.

P., Société de Démographie historique, 1986, in-8°, 290 pp, préface de Pierre Goubert, 14 illustrations, 24 figures, 55 tableaux, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (3e cahier des Annales de Démographie historique)

"Le troisième cahier des A.DJH. reproduit l'essentiel de la thèse de Troisième cycle soutenue en 1980 par Denise Turrel. Le travail de D. Turrel est important. Il ajoute à notre connaissance du XVIe siècle, non seulement sur le plan de la démographie, mais également sur ceux de l'histoire urbaine et des rapports entre ville et campagne. Trois parties : la ville, le siècle, les hommes (ou plutôt la famille). L'ouvrage commence par une présentation de Bourg-en-Bresse, une petite ville – mille feux au plus haut de la courbe – comme le réseau urbain en comptait tant. L'originalité est ici la présence de la citadelle, construite à partir de 1569, démolie après 1612, et de sa garnison, fort nombreuse puisqu'elle atteint le millier d'hommes au moment de la guerre de Savoie. Une présence lourde, et qui n'est pas sans conséquences démographiques : un taux élevé d'illégitimité (6,5 % entre 1596 et 1601, dont une partie, il est vrai, revient à des ruraux venus en ville), mais surtout un bon nombre de mariages avec des filles de Bourg, suivis souvent d'une intégration sociale ; un tiers des soldats ayant convolé se fixent à Bourg en changeant de métier... Grâce au terrier et aux rôles fiscaux, D. Turrel procède à une bonne analyse socio-professionnelle de la population. On est frappé par l'importance numérique des milieux judiciaires : 15 à 20 % des feux, et souvent à la fois les plus aisés et les plus nombreux (un peu plus d'enfants et des domestiques). D. Turrel aborde les problèmes de mentalités à propos de la transmission des prénoms et d'une curieuse coutume, celle des vœux de baptême... Après les travaux de Guy Cabourdin, d'Alain Croix, de Jean-Marc Moriceau, l'ouvrage de Denise Turrel permet d'y voir un peu plus clair dans la démographie du XVIe siècle." (Jean Jacquart, Annales de Démographie historique, 1989)