127 résultats

AGHION (Philippe), Peter HOWITT.

Théorie de la croissance endogène.

P., Dunod, 2000, gr. in-8°, 750 pp, biblio, index, broché, très bon état (Coll. Théories économiques)

Domaine récent de l'analyse économique, la théorie de la croissance endogène étudie l'interaction entre le processus de production des innovations et les caractéristiques structurelles de l'économie et de la société, ainsi que la façon dont cette interaction se solde par une croissance économique, variable selon les pays. Ce puissant outil d'analyse de la croissance économique permet de développer des modèles flexibles reliant entre eux les rôles non seulement du progrès technique, de l'innovation et de la concurrence, mais aussi de l'accumulation du capital, de la croissance de la population active, du chômage, des problèmes écologiques, des structures de marché, de la répartition des revenus, de l'éducation et de la formation, du commerce international, des investissements publics ou privés... Ecrit par deux économistes de renommée internationale et publié par The MIT Press aux Etats-Unis, cet ouvrage est devenu rapidement l'ouvrage de référence dans son domaine. Il constitue en effet une véritable synthèse des aspects de la croissance endogène et sa richesse le destine à tous les étudiants en deuxième et troisième cycles de sciences économiques, auxquels il propose également des problèmes corrigés en fin de chaque chapitre. La collection "Théories économiques" présente des ouvrages sur l'origine et la formation de la théorie économique moderne. Ce sont, soit des essais originaux, soit des rééditions ou des traductions de textes de référence en économie.

AIRBEY (P., pseudonyme de Raymond BOISDÉ).

Commerce et lois sociales.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1940, in-8°, 142 pp, broché, bon état (Série "Notre Paix", II)

AIRBEY (P., pseudonyme de Raymond BOISDÉ).

Commerce et lois sociales.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1940, in-8°, 142 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état (Série "Notre Paix", II). Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

AIRBEY (P., pseudonyme de Raymond BOISDÉ).

Contrecommune.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1940, in-8°, 146 pp, broché, dos lég. abîmé, état correct (Série "Notre Paix", I)

AIRBEY (P., pseudonyme de Raymond BOISDÉ).

Contrecommune.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1940, in-8°, 146 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état (Série "Notre Paix", I). Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

AIRBEY (P., pseudonyme de Raymond BOISDÉ).

Paysans de l'avenir.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1940, in-8°, 123 pp, broché, bon état (Série "Notre Paix", III)

AIRBEY (P., pseudonyme de Raymond BOISDÉ).

Paysans de l'avenir.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1940, in-8°, 123 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état (Série "Notre Paix", III). Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

ALBERTINI (J.-M.).

Les mécanismes du sous-développement.

Editions Ouvrières, 1967, pt in-8°, 343 pp, biblio, index, reliure toile gris clair, pièce de titre de maroquin rouge

AME (Léon).

Etude économique sur les tarifs de douanes. 2e édition revue et augmentée.

Guillaumin, 1860, in-8°, viii-540 pp, broché, manque angulaire au 1er plat. L'ouvrage débute par un copieux historique sur le sujet qui va de Colbert à 1860. L'auteur était directeur des douanes à Bordeaux.

ARNAUNÉ (Auguste).

La Monnaie, le Crédit et le Change.

Félix Alcan, 1894, in-8°, iii-402 pp, index, reliure demi-percaline bleue, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre chagrin brun (rel. de l'époque), bon état

La circulation, ses instruments, son mécanisme. - Les systèmes de monnaies métalliques : le système monétaire de la France, l'Union latine, le système monétaire anglais, le système monétaire de l'Allemagne, le système monétaire des Etats-Unis, la monnaie de l'Indo-Chine. - Les systèmes de circulation fiduciaire.

AUSTRUY (Jacques).

Le Scandale du développement. Suivi de Commentaires par G. Leduc et L.-J. Lebret, et d'une Bibliographie analytique et critique par Guy Caire.

Marcel Rivière, 1965, in-8°, 535 pp, index, reliure toile bordeaux, pièce de titre de maroquin noir (rel. de l'époque), bon état (Coll. Bilans de la connaissance économique)

"C'est un livre d'une qualité tout à fait inhabituelle. Ecrire aujourd'hui sur le développement économique un ouvrage assez complet pour constituer, quoi qu'en dise l'auteur trop modeste (dans l'avant-propos), un authentique bilan des connaissances accumulées au cours des dernières décennies, et assez original pour bouleverser des conceptions bien établies, voilà le pari largement gagné par J. A. Le titre, qui prête à quelque équivoque, se trouve justifié dès le chapitre I : « ... Le développement est, à la réflexion, un scandale pour l'esprit et une exception historique, ce qui explique, sans doute, sa difficile traduction dans les termes de la théorie économique » (p. 21). Le développement, précise J.A. à la page 30, est « la conséquence d'une conjonction rare et imprévisible des circonstances ». (...) Le plan adopté est d'une parfaite clarté (en trois chapitres sont successivement étudiées la nature, la logique et la finalité du développement), les concepts utilisés sont rigoureusement définis et les problèmes sont posés avec le plus grand soin. Parmi les pages qui nous ont le plus fortement impressionné, citons notamment la section 1 du second chapitre où l'originalité de J. A. éclate à chaque ligne quand il recense les résistances au développement. (..) Ce qui frappe, à la lecture et à la relecture de ce livre, c'est son caractère infiniment stimulant. Un modèle du genre qu'on rêverait d'écrire ! Conformément à la règle adoptée dans cette collection, le texte principal est suivi d'intéressantes « Observations » signées de deux spécialistes de développement, le professeur Leduc et le R.P Lebret. Pour avoir tenté naguère d'établir une bibliographie analytique à la suite du texte de mon maître Pierre Dieterlen, je me crois autorisé à louer très particulièrement le remarquable travail effectué par Guy Caire : deux cents pages sont consacrées à la présentation et à l'analyse lucide de 161 ouvrages et articles. Au total, un livre que nous recommandons vivement aux lecteurs de la “Revue économique”." (Claude Zarka, Revue économique)

AUSTRUY (Jacques).

Le Scandale du développement. Suivi de Commentaires par G. Leduc et L.-J. Lebret, et d'une Bibliographie analytique et critique par Guy Caire.

Marcel Rivière, 1972, in-8°, 559 pp, nouvelle édition corrigée et mise à jour, index des sujets, index des noms cités, broché, bon état (Coll. Bilans de la connaissance économique)

"C'est un livre d'une qualité tout à fait inhabituelle. Ecrire aujourd'hui sur le développement économique un ouvrage assez complet pour constituer, quoi qu'en dise l'auteur trop modeste (dans l'avant-propos), un authentique bilan des connaissances accumulées au cours des dernières décennies, et assez original pour bouleverser des conceptions bien établies, voilà le pari largement gagné par J. A. Le titre, qui prête à quelque équivoque, se trouve justifié dès le chapitre I : « ... Le développement est, à la réflexion, un scandale pour l'esprit et une exception historique, ce qui explique, sans doute, sa difficile traduction dans les termes de la théorie économique » (p. 21). Le développement, précise J.A. à la page 30, est « la conséquence d'une conjonction rare et imprévisible des circonstances ». (...) Le plan adopté est d'une parfaite clarté (en trois chapitres sont successivement étudiées la nature, la logique et la finalité du développement), les concepts utilisés sont rigoureusement définis et les problèmes sont posés avec le plus grand soin. Parmi les pages qui nous ont le plus fortement impressionné, citons notamment la section 1 du second chapitre où l'originalité de J. A. éclate à chaque ligne quand il recense les résistances au développement. (..) Ce qui frappe, à la lecture et à la relecture de ce livre, c'est son caractère infiniment stimulant. Un modèle du genre qu'on rêverait d'écrire ! Conformément à la règle adoptée dans cette collection, le texte principal est suivi d'intéressantes « Observations » signées de deux spécialistes de développement, le professeur Leduc et le R.P Lebret. Pour avoir tenté naguère d'établir une bibliographie analytique à la suite du texte de mon maître Pierre Dieterlen, je me crois autorisé à louer très particulièrement le remarquable travail effectué par Guy Caire : deux cents pages sont consacrées à la présentation et à l'analyse lucide de 161 ouvrages et articles. Au total, un livre que nous recommandons vivement aux lecteurs de la “Revue économique”." (Claude Zarka, Revue économique)

AUSTRUY (Jacques).

Structure économique et civilisation. L'Egypte et le destin économique de l'Islam.

SEDES, 1960, gr. in-8°, xvii-366 pp, index, broché, bon état, envoi a.s.

BAIROCH (Paul).

Le Tiers-Monde dans l'impasse. Le démarrage économique du XVIIIe au XXe siècle.

Gallimard, 1971, in-12, 372 pp, biblio, reliure pleine toile écrue, pièce de titre chagrin vert (rel. de l'époque), très bon état

BAUDEAU (Abbé Nicolas).

Explication du tableau économique, à Mme de ***.

P., EDHIS, 1967, in-8°, 2ff et 172 pp, un tableau dépliant, broché, bon état. Réimpression de l’édition originale publiée à Paris, chez Delalain en 1776. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés sur papier vergé

L’analyse la plus claire, la plus complète du célèbre « Tableau Economique » de François Quesnay publié (gravé) en 1763. Ce dernier est reproduit en annexe.

BAUDIN (Pierre).

Le budget et le déficit.

P., Cornély, 1910, in-12, 248 pp, reliure postérieure demi-percaline rouge à coins (soulignures crayon, sinon bon état). L' "embarras" des finances publiques de la France, par un sénateur.

BEAUSOBRE (Louis de).

Nouvelles considérations sur les années climatériques, la longueur de la vie de l’homme, la propagation du genre humain, et la vraie puissance des états, considérée dans sa plus grande population.

P., EDHIS, 1973, in-12, 35 pp, tableaux hors texte, reliure skivertex marron de l’éditeur, bon état. Reprint de l’édition originale publiée à Paris en 1757. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés, d’après le seul exemplaire connu provenant de la bibliothèque d’Alfred Sauvy

Ouvrage démographique, d’une valeur exceptionnelle. L’auteur traite avec une clarté remarquable : d’espérance de vie, de natalité, de nuptialité et de politique démographique.

BELOFF (Nora).

Le Général dit non.

Plon, 1964, in-8°, 250 pp, traduit de l'anglais, broché, 2e plat lég. abîmé, état correct

Sur l'échec de l'entrée de la Grande-Bretagne dans l'Europe. L'auteur, correspondante de l'Observer, a occupé une place de premier plan lors des négociations du Marché Commun.

BLOCK (Maurice).

Statistique de la France comparée avec les divers pays de l'Europe. Tome II.

P., Guillaumin, 1875, in-8°, vii-599 pp, 2e édition entièrement refondue, augmentée et mise à jour, tableaux, broché, couv. imprimée lég. abîmée avec pt mques, non coupé, état correct

Tome II seul (sur 2). — "C'est la 2e édition d'un ouvrage publié en 1860 et qui a obtenu de l'Académie des sciences le prix de statistique fondé par M. de Montyon. Mais comme l'auteur l'a entièrement refondu et très augmenté en le mettant à jour, c'est pour ainsi dire un nouveau travail qu'il offre au public en deux très-forts volumes, faisant partie de la Collection des économistes et publicistes contemporains, et constituant la statistique de la France la plus complète à beaucoup d'égards que nous ayons eue. Les faits recueillis dans ces deux volumes et les considérations dont ils sont l'objet se rapportent : au territoire, à la population, à l'administration, à là justice, aux cultes, à l'instruction publique, à la bienfaisance, aux institutions de prévoyance et aux assurances, aux finances publiques, à l'armée, à la marine, à l'agriculture, à l'industrie, au commerce, aux voies de communications, aux postes et aux télégraphes. Des chapitres spéciaux sont, en outre, consacrés aux diverses consommations, à la ville de Paris, à l'Algérie et aux colonies. Celui qui concerne Paris est très-étendu. Sous ces dénominations générales sont compris de nombreux sujets qu'il serait impossible de mentionner. C'est ainsi que l'on trouve dans le chapitre intitulé : Commerce ce qui est relatif à la navigation intérieure et maritime, aux monnaies, aux institutions de crédit, à la Banque de France et même aux octrois. Au commencement de chaque chapitre une note indique les diverses sources auxquelles les renseignements ont été puisés. L'auteur, on le voit, a compris dans son cadre toutes les parties d'une statistique complète. Il a condensé les documents, qu'il a élaborés dans un grand nombre de tableaux suivis d'explications, de rapprochements et de commentaires qui en rendent la lecture attachante. Il ne s'est pas contenté de présenter beaucoup de faits-, dans un ordre logique et avec toute la clarté désirable, il a souvent cherché à en tirer les conséquences, et c'est ainsi que, chemin faisant, il a pu signaler plusieurs erreurs généralement accréditées et présenter des raisons plus satisfaisantes sur les résultats économiques, financiers ou sociaux insuffisamment expliqués jusqu'à présent. L'ouvrage de M. Maurice Block se distingue encore par trois innovations heureuses : il ne se borne pas à donner l'état actuel de la France ; mais il remonte aux périodes antérieures, souvent même jusqu'au commencement du siècle, faisant ainsi le tableau des fait accomplis depuis la Révolution ; en second lieu il établit entre la France et les pays étrangers une comparaison qui donne beaucoup d'intérêt à ces relevés ; enfin il résume la législation administrative et s'en sert pour commenter les chiffres et donner les éclaircissements que je viens de signaler à l'Académie. A une époque de réorganisation politique, administrative et financière, comme celle que nous traversons, une statistique de la France est une oeuvre d'actualité et de grande utilité pour toutes les personnes qui, à un titre quelconque, s'occupent des affaires publiques et des questions sociales. M. Block s'est donc donné, très-à propos, la tache laborieuse de résoudre et de compléter son oeuvre d'il y a quelques années. Les travaux de cette nature nécessitent le dépouillement d'un grand nombre de documents officiels ou autres ; ils exigent des connaissances spéciales, beaucoup d'érudition, un travail long et opiniâtre, des soins minutieux et persévérants. Pour les mener à bonne fin, il faut avoir l'amour des chiffres et un genre de probité tout spécial indispensable aux statisticiens de bon aloi ; aussi n'en publie-t-on qu'à de rares intervalles, à peine un par génération. Heureux de reconnaître que la nouvelle publication de M. Maurice Block a été faite dans ces conditions, je crois pouvoir la signaler à l'Académie comme tout à fait digne de sa haute estime." (Joseph Garnier, Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, 1875)

BOISDÉ (Raymond).

Commerce et corporations - 1941. Suivi d'extraits du Parfait Négociant de Jacques Savary (1675).

Angoulême, Edition Libréaliste, 1941, in-8°, 286 pp, broché, bon état

BOISDÉ (Raymond).

Economie organisée - 1941.

Angoulême, Edition Libréaliste, 1941, in-8°, 131 pp, broché, bon état

BOISDÉ (Raymond).

Idées-Forces et idées fausses.

Editions SEPT (Société d'Editions Professionnelles et Techniques), 1948, in-8°, 149 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

BOISDÉ (Raymond).

Interférences techniques et politiques.

Les Editions Nouvelles, 1948, in-8°, 78 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos lisse, titre doré, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

BOISDÉ (Raymond).

Manifeste pour un travaillisme français, par Airbey [pseudonyme de Raymond Boisdé]. - De la suite dans les idées. Evolution de l'organisation professionnelle, par Raymond Boisdé.

Paris, Edition Libréaliste et Paris, Union économique et douanière européenne, s.d. et décembre 1943, in-8°, 61-37 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos lisse, titre doré (rel. de l'époque), dos abîmé et recollé, état correct. Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

BOISDÉ (Raymond).

Premiers états généraux du commerce. Paris 18-19-20 octobre 1948.

Edité par le Commissariat général, 1948, in-8°, 178 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

BOISDÉ (Raymond).

Programme d'action. Pour une politique novatrice de liberté, de justice et d'efficience. Cahier n° 1.

Editions ACTES (Action Civique, Technique, Economique et Sociale), août 1945, in-8°, 192 pp, broché, bon état

L'Action Civique, Technique, Economique et Sociale (ses initiales ACTES sont en même temps sa devise), s'est donné pour but d'étudier les questions économiques et sociales, de leur chercher les solutions modernes les plus pratiques et les plus efficaces et d'aider les techniciens de la politique à traduire celles-ci en actes. (Avant-propos)

BOISDÉ (Raymond).

Réalisme économique et social.

Angoulême, Edition Libréaliste, s.d., in-8°, 286 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à nerfs, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire de l'auteur, avec ses initiales en queue

BOISDÉ (Raymond).

Vers un régime social moderne ou le sens de l'histoire.

Sancerre, Société de Presse Berrichonne, 1960, in-8°, 47 pp, broché, bon état

BONNASSIEUX (Pierre).

Conseil de commerce et Bureau du commerce, 1700-1791. Inventaire analytique des procès-verbaux par Pierre Bonnassieux. Introduction et tables par Eugène Lelong.

Genève, Mégariotis, 1979, fort in-8°, lxxii-700 pp, texte sur deux colonnes, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Reprint de l'édition de 1900

Les tables analytiques occupent les pages 487 à 699. Une source absolument irremplacable pour l'histoire du commerce en France au XVIIIe siècle. "Le Conseil de commerce, dont le présent volume nous résume les procès-verbaux et nous fait connaître le personnel, fut créé par arrêt du Conseil d'Etat du 29 juin 1700. Il siégea pour la première fois le 29 novembre de la même année ; sa dernière séance est du 27 février 1791; un décret de l'Assemblée nationale, du 27 septembre 1791, le supprima. (...) Il comprenait des commissaires, conseillers d'État ou maîtres des requêtes; des intendants du commerce; des députés du commerce, délégués par les grandes villes commerçantes et industrielles du royaume ; des inspecteurs généraux des manufactures et du commerce ; un secrétaire et des académiciens et artistes. Le nombre des membres de ce Conseil ne fut pas fixé, mais varia pendant sa durée, comme aussi sa constitution même. Sa mission était d'examiner « toutes les propositions et mémoires qui y seroient envoyés, ensemble les difficultés qui y surviendroient concernant le commerce, tant de terre que de mer, au dedans et au dehors du royaume, et concernant les fabriques et manufactures, pour, sur le rapport qui en seroit fait à Sa Majesté des délibérations qui auroient été prises dans ledit Conseil de commerce, être par Elle pourvu ainsi qu'il appartiendroit. » II avait donc, comme on le voit, un rôle purement consultatif ; mais la très grande autorité qui s'attachait à la plupart de ses avis amenait le plus souvent le gouvernement à les traduire, soit en une ordonnance de l'intendant intéressé, soit en un arrêt du Conseil d'Etat. Quand il s'agissait d'intérêts particuliers, le Conseil avait l'habitude de se récuser ; « ces intérêts , » disent ses procès-verbaux, « n'ayant aucun rapport avec ceux du commerce. » Son domaine, d'ailleurs, même avec cette restriction, était très vaste, puisqu'il comprenait toutes les questions concernant les institutions commerciales, le commerce intérieur, le commerce extérieur et maritime, l'industrie. C'est par milliers que se chiffrent les avis donnés par lui sur les sujets qui lui furent soumis pendant le cours du XVIIIe siècle ; ils constituent un véritable répertoire de ] 'histoire industrielle et commerciale de la France pendant cette période. M. Bonnassieux, qui en avait commencé l'analyse, à laquelle le préparaient ses études antérieures sur cette histoire, n'a pas eu la satisfaction d'y mettre la dernière main; mais il a eu la bonne fortune de trouver un successeur digne de lui dans M. Eug. Lelong, qui a terminé l'introduction historique commencée et la table, aussi énorme de cette intéressante publication." (Joseph Vaesen, Bibliothèque de l'école des chartes, 1904)

BOREL (Paul).

Les trois révolutions du développement.

Editions Ouvrières, 1968, in-8°, 345 pp, biblio, reliure toile citron (lég. salie), pièce de titre de maroquin noir, envoi a.s.

BOURGUIN (Maurice).

Les Systèmes socialistes et l'évolution économique. Troisième édition revue et corrigée.

Armand Colin, 1907, in-8°, 542 pp, index alphabétique des auteurs cités et des matières traitées, broché, couverture légèrement défraîchie, dos scotché. 1ère Partie : Les théories. - Les systèmes de société socialiste. 2ème partie : Les faits. - L'évolution économique.

BRUNEAU (Philippe), Thierry CHOUVELON.

Ingénierie fiscale du patrimoine. Guide d'optimisation fiscale.

P., Editions EFE, 2000, gr. in-8°, xiv-526 pp, nouvelle édition 2000 enrichie et mise à jour, jurisprudence citée, biblio, index, broché, très bon état, envoi a.s. de Ph. Bruneau

L'optimisation fiscale tient une place croissante dans la gestion de patrimoine du fait de l'adoption continue par les pouvoirs publics de mesures aggravant la fiscalité qui pèse sur l'acquisition, la détention et la transmission d'actifs patrimoniaux. Fondé sur l'expérience de ses auteurs qui ont intégré la connaissance des règles fiscales et juridiques, ce guide d'optimisation fiscale a pour but de permettre à tous les gestionnaires de patrimoine, que ce soit à titre individuel ou professionnel : de limiter l'impact de l'imposition, de réduire les bases d'imposition, de différer le paiement de l'impôt. Dans cet ouvrage qui expose de façon pratique les modalités d'imposition et les différentes opportunités de réduction de la fiscalité, vous trouverez : une sélection des montages et options les plus efficaces, les atouts et les limites des différentes stratégies proposées. Confrontés à la pratique et analysant en détail les nouveautés de la dernière loi de finances, les auteurs apportent dans cette cinquième édition, enrichie et mise à jour, tous les éléments pour opérer les arbitrages les plus opportuns.

BUJAULT (Jacques).

Oeuvres de Jacques Bujault, laboureur à Chaloue, près Melle, recueillies et précédées d'une Introduction de Jules Rieffel, directeur de la Ferme-Modèle de Grand-Jouan, illustrées de 34 sujets gravés sur bois par Guillaumot, d'après les dessins de Gellé.

P., Félix Malteste, 1845, in-8°, xx-520 pp, un portrait gravé de l'auteur en frontispice, 31 planches gravées sur bois hors texte et vignettes en culs-de-lampes gravés par Guillaumot d'après les dessins de Gellé, reliure demi-basane noire, dos lisse avec titre et doubles filets dorés (rel. de l'époque), coiffe sup. abîmée, plats et coupes frottés, qqs rares rousseurs, bon état. Edition originale

Bon exemplaire de cet ouvrage d'« agriculture populaire ». Successivement libraire-imprimeur, puis avocat à Melle, Bujault (1771-1842) s'installe finalement comme propriétaire-agriculteur. Humaniste éclairé, il chercha à améliorer le bien-être matériel de ses concitoyens, Il diffuse les innovations agricoles, introduit l'usage des prairies artificielles, et publie de petits almanachs populaires dans lesquels, tout en parlant d'agriculture, il enseigne aux hommes à se conduire avec sagesse. Conseiller général, il est député des Deux-Sèvres pendant les Cent-Jours, en 1815, puis à nouveau de 1822 à 1824, siégeant avec les libéraux. Les Oeuvres de Bujault ici rassemblées se terminent par le "Guide des Comices", résumé et application de tous ses préceptes agricoles.

BUSINO (Giovanni).

L'Italia di Vilfredo Pareto. Economia e società in un carteggio del 1873-1923.

Milano, Banca Commerciale Italiana, 1989, fort gr. in-8°, 849 pp, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette, bon état (Coll. Studi e ricerche di storia economica italiana nell'età del Risorgimento). Texte en italien

CARMOY (Guy de).

Fortune de l'Europe.

Domat, 1953, in-8°, 402 pp, 4 cartes et 8 tableaux hors texte, index, broché, sans la jaquette, bon état

"Ce livre est un essai de présentation, sous une forme simplifiée et synthétique, des données fondamentales de l'Europe d'aujourd'hui." (Avant-propos) — "Une expérience consommée des questions financières et une pratique confirmée des problèmes économiques européens désignaient particulièrement G. de Carmoy pour la rédaction d'un tel ouvrage. On ne s'étonnera pas que la question politique soit moins sûre que certains développements économiques et que, notamment, telle appréciation sur la lucidité des Américains ou sur la possibilité de « soumettre enfin aux Etats-Unis un plan coordonné d'expansion » soit plus contestable que les données statistiques sur le relèvement économique de l'Allemagne. Un chapitre est consacré à la population et à l'emploi. Le problème est correctement posé, et la solution antimalthusienne, ou du moins progressiste, expressément évoquée. Il eût été utile, sans doute, de mettre plus en évidence l'existence de problèmes économiques – et même démographiques – eurafricains. Ils s'imposent en effet avec une intensité suffisante par la force des contrastes, indépendamment de tout préjugé de caractère politique. Lecture facile et instructive." (Alfred Sauvy, Population, 1953)

[CARRA, Jean-Louis].

M. de Calonne tout entier, tel qu'il s'est comporté dans l'administration des finances, dans son commissariat en Bretagne, etc., etc. Avec une analyse de la requête au roi, et de la réponse à l'écrit de M. Necker. Ouvrage critique, politique et moral.

Bruxelles, 1788, in-8°, viii-370-36 pp, avec 36 pp de pièces justificatives in fine, reliure demi-vélin, dos lisse avec titre et année écrits en noir, tranches rouges, bon état. Edition originale

Rédacteur, avec Louis-Sébastien Mercier, des "Annales Patriotiques", quotidien qui eut un immense succès et exerça une grande influence politique, auteur du célèbre et sulfureux "Système de la raison...", Jean-Louis Carra donne, ici, une des meilleures critiques de l'administration financière de Calonne.

CHADEAU (Emmanuel).

Les Inspecteurs des Finances au XIXe siècle (1850-1914). Profil social et rôle économique.

Economica, 1986, gr. in-8°, 184 pp, 20 tableaux, 3 cartes, sources et biblio, notices biographiques individuelles, index nominatif, broché, bon état, envoi a.s.

Hier : Caillaux. Aujourd'hui : Giscard d'Estaing, Rocard et d'autres inspecteurs des Finances au premier plan de la politique. Comment quelques poignées de fonctionnaires proches des ministres, chargés de faire "la police générale" d'une administration qui était, au XIXe siècle, en transition entre la fonction publique d'Ancien régime réglée par la vénalité et la protection, et celle d'un Etat Moderne, stable et réglementée, sont-ils, entre 1850 et 1914, devenus le symbole même d'une "Elite" organisée et efficace ? Au point d'être demandés par les grandes sociétés privées en quête de dirigeants, par les politiciens parlementaires en mal d'experts, par des ministères "techniques" dépensiers mais sous-équipés. Dans cette spectaculaire évolution, nul "complot" de groupe cimenté à l'image d'une secte ou d'une confrérie mais une grande influence des études (l'inspection fut le premier Corps civil à recruter par concours), et, plus largement, la dynamique des besoins d'un pays sous-équipé en personnel qualifié de haut niveau. Face aux incessantes luttes civiles et politiques, le service public put paraître comme un modèle d'Ordre, de Régularité, de Pérennité.

CHALMIN (Philippe) et Yves JÉGOUREL (dir;).

Les Marchés mondiaux. CyclOpe 2019. Les illusions perdues.

Economica, 2019, pt in-4°, xxi-845 pp, nombreux tableaux, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Prix éditeur 139 €)

En quelques mois, l'euphorie a cédé la place à l'anxiété : anxiété face au ralentissement de la croissance économique mondiale, face à la crise de certaines économies émergentes, face aux doutes à propos de la Chine ou de l'Inde. Anxiété aussi face aux incertitudes géopolitiques et commerciales, face à cette nouvelle logique de conflits dans laquelle se sont engagés les Etats-Unis de Donald Trump. Anxiété, doutes aussi quant au désordre d'une mondialisation sans gouvernance si ce n'est celle des rapports de force. C'est bien le temps des "Illusions perdues", pour reprendre le titre de l'oeuvre de Balzac, qui résume bien la problématique du rapport Cyclope 2019 et que le lecteur retrouvera au fil des analyses consacrées aux grands marchés de la planète, au monde des commodités au sens le plus large qui reste une des meilleures clés de lecture des tensions géopolitiques mondiales. Rédigé depuis 1986 par une équipe d'une soixantaine d'experts sous la direction de Philippe Chalmin (Université de Paris-Dauphine) et d'Yves Jégourel (Université de Bordeaux), publié en français, anglais et chinois, Cyclope (rapport sur les Cycles et les Orientations des Produits et des Echanges) propose une vision exhaustive des marchés mondiaux, de l'ananas au zirconium, de l'art au marché du sport !

CHASSERY (Edmond).

Les illusions de l'Amérique en matière de crédit. De 1914 à l'expérience Roosevelt.

Librairie technique et économique, 1937, gr. in-8°, 307 pp, biblio, broché, bon état, envoi a.s. (nom du destinataire effacé)

COBDEN (Richard).

Ligue contre les lois-céréales et discours politiques.

Guillaumin, s.d. (1891), pt in-12, xxii-304 pp, un portrait gravé de Cobden en frontispice, introduction de Léon Say, biblio, reliure percaline tabac éditeur, papier lég. jauni, bon état (Coll. Petite bibliothèque économique)

Recueil des principaux discours, lettres et interventions de 1836 à 1864.

Collectif.

Villages désertés et histoire économique, XIe - XVIIIe siècle.

P., SEVPEN, 1965, fort gr. in-8°, 619 pp, préface de Fernand Braudel, nombreuses planches de photos hors texte, cartes, plans, figures, biblio, broché, traces de scotch sur les gardes, état correct

I. Problèmes de méthode : Démographie et villages désertés (G. Duby), Géographie et villages désertés (M. Roncayolo), Archéologie et villages désertés (P. Courbin), Photographie aérienne et villages désertés (R. Chevallier), Sources écrites et villages désertés (J.-M. Pesez), Habitats ruinés et noms de lieux (J. Monfrin). II. Le cas français : Le cas français, vue d'ensemble (J.-M. Pesez et E. Le Roy Ladurie), Villeneuves et bastides désertées (Ch. Higounet), Désertions rurales dans la France médiévale (J. Glenisson et J. Misraki), Archéologie et villages désertés en Provence (G. Démians d'Archimbaud), Le village déserté de Montaigut, rapport de fouilles (W. Hensel, A. Nadolski, et autres), Le village déserté de Saint-Jean-L-Froid (W. Hensel, K. Dabrowski, et autres). III. Explorations : Villages désertés en Grèce (H. Antoniadis-Bibicou), Villages désertés en Italie (CH. Klapisch-Zuber et J. Day), Villages désertés en Espagne (N. Cabrillana). IV. Bilans : Désertions rurales, bilan de la recherche allemande (W. Abel), Villages désertés, bilan de la recherche anglaise (M. Beresford), Villages désertés, bilan de la recherche en Norvège et en Suède (H. Bjorkvik), Villages désertés, bilan de la recherche polonaise (A. Gieysztor), Villages désertés, bilan de la recherche danoise (T. Ramskou).

Collectif – A. Siegfried et autres.

L'Economie dirigée. Conférences organisées par la Société des anciens élèves de l'Ecole libre des sciences politiques.

Félix Alcan, 1934, in-12, 304 pp, reliure demi-basane aubergine, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre doré (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état

Un « dossier » sur les expériences récentes d'économie dirigée aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie et en URSS. Par André Siegfried, M. de Marcilly, P. Ernest-Picard, Louis Marlio, Paul Reynaud, Emmanuel de Monick, M. Hermant, Georges Roumilhac, Paul Devinat, C.-J. Gignoux.

Collectif – CHEVALIER (Michel), Prosper Duvergier de Hauranne, François Vidal, etc.

Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine. 3e série, tome I.

Milan, chez Charles Turati, 1844, in-8°, 578 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare

L'Isthme de Panama. L'isthme de Suez (Michel Chevalier) ; Du Royaume-Uni et du ministère Peel en 1843 (Duvergier de Hauranne) ; Les économistes de l'Institut : M. Rossi (François Vidal) ; Du projet de loi sur la réforme des prisons (Léon Faucher) ; Naples en 1843 (Paul de Musset) ; Le Japon et les Japonais (A. B. K.) ; L'Inde anglaise en 1843 ; La Chine ancienne et moderne, première partie (A. Jardot) ; Etudes sur les colonisations françaises : Canada, Acadie, Terre-Neuve, Baie d'Hudson, première partie (Emile Souvestre) ; Fra Bartolomeo (Alexandre Dumas) ; Charles Nodier (Sainte-Beuve) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)

Collectif – SCHOELCHER (Victor), François Vidal, A. Cochut, etc.

Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine. 2e série, tome II.

Milan, chez Charles Turati, 1843, in-8°, 768 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare

Révolution d'Haïti (Victor Schoelcher) ; De la société coloniale : Abolition de l'esclavage (A. Cochut) ; Les économistes de l'Institut : M. Blanqui (François Vidal) ; Léopold Ranke (Pascal Duprat) ; Le cardinal de Richelieu (L. de Carné) ; Voyageurs modernes : M. Laplace (Xavier Marmier) ; L'état social de l'Espagne (Ramon de La Sagra) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)

Collectif – VIDAL (François), Alexandre Dumas, George Sand, etc.

Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine. 3e série, tome II.

Milan, chez Charles Turati, 1844, in-8°, 576 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare

Lutte du capital et du travail dans l'agriculture. De la rente de la terre (François Vidal) ; De la justice distributive. Etudes sur le principe de la répartition, première partie (François Vidal) ; La Turquie sous Abdul-Medjid. Smyrne (Alexis de Valon) ; Etudes sur l'histoire politique de l'Irlande depuis 1776 jusqu'en 1809 (C.-F. Audley) ; L'Irlande et ses maîtres (O. N.) ; L'Irlande en 1844 (O. N.) ; Politique coloniale de l'Angleterre. Conquête du Scinde. Guerre contre l'état de Gwalior (E. Forcade) ; Titien Vecelli (Alexandre Dumas) ; Les trois soeurs (George Sand) ; Historiens contemporains : MM. Guizot, De Barante, Michelet, Aug. Thierry (Ad. J.) ; Vie de Rancé, par M. de Chateaubriand (Sainte-Beuve) ; Etudes sur les colonisations françaises : Canada, Acadie, Terre-Neuve, Baie d'Hudson, suite et fin (Emile Souvestre) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)

[CONDORCET (J.-A.-N. de Caritat, marquis de)].

Vie de M. Turgot.

Londres [Paris], 1786, in-8°, 287 pp, reliure demi-veau brun, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre basane noire (rel. moderne, très bon état

Bel exemplaire sans rousseurs dans une sobre reliure moderne imitation d'une reliure du XVIIIe siècle. Cet ouvrage et celui de Dupont de Nemours (publié en 1782) sont les deux principales biographies contemporaines du grand homme d'Etat français, économiste et réformateur des finances. Le livre est aussi important car il contient un passage où Condorcet discute les diverses méthodes mathématiques par lesquelles les taxations indirectes pourraient être remplacées par une fiscalité directe et les effets d'un tel changement. (Theocharis, Early Development in Mathematical Economics, p. 65)

CORTEANO (André, ancien rapporteur général du budget roumain).

L'Évolution de l'État. Étude des lois psychologiques de la vie sociale et économique.

Payot, 1933, in-8°, 232 pp, préface de Lucien Romier, reliure demi-basane brun foncé, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque signée Lilié), C. de bibl., bon état (Coll. Bibliothèque politique et économique)

"Intéressante dissertation d'ordre sociologique, pleine d'idées curieuses, présentée par un auteur possédant une culture économique sérieuse, sinon approfondie. L'idée dominant tout le livre, c'est que l'Etat ne peut être dans une société quelconque que l'instrument d'une classe dirigeante ; la Russie soviétique elle-même serait soumise, et plus que d'autres pays, à cette « loi ». L'Etat évolue donc seulement en ce sens que les classes dirigeantes ne sont pas toujours les mêmes, et que chacune à son tour prend l'autorité, et surtout l'utilise suivant certains procédés qui lui sont particuliers. Le haut capitalisme a mis l'Etat entre les mains des commerçants. Le capitalisme d'aujourd'hui se transforme. La production étant de plus en plus assurée par des machines, l'esclavage des ouvriers n'est plus nécessaire, et ceux-ci parviennent peu à peu à “l'anoblissement”, c'est-à-dire constituent peu à peu une classe dirigeante, demi-oisive (hauts salaires, assurance-chômage, législation sociale édictée à son profit, etc.). Mais l'accès des ouvriers au pouvoir pose des problèmes nouveaux, celui de la limitation de leur nombre (les élites reconnues ne peuvent pas être trop nombreuses), celui de la surproduction agricole, etc. Pour les résoudre, l'auteur souhaite la constitution progressive d'un “Etat supranational”. Le point de départ de ce livre pourra paraître un peu simpliste (l'Etat n'est pas qu'un instrument de classe) ; la soudure entre l'exposé historique et la conclusion (l'appel à l'Etat supranational pour résoudre toutes les difficultés) mal établie. Le livre reste pourtant fort intéressant dans son ensemble." (E. James, Revue d'économie politique, 1934)

[CRUCE (Emeric, Parisien ou Emeri de LACROIX)].

Le nouveau Cynée. Ou discours des occasions et des moyens d’establir une paix générale et la liberté du commerce par tout le monde.

P., EDHIS, 1976, in-8°, 6-226-16 pp, reliure simili-cuir chocolat de l'éditeur, bon état. Tirage limité à 150 exemplaires numérotés seulement. Réimpression de l’édition originale de 1623, rarissime et dont on ne connait que quelques exemplaires

Un des plus importants et des plus novateurs ouvrages d’économie et de philosophie politique du XVIIe siècle. On ne sait pas grand chose de l’auteur et on ne peut que regretter de ne pas connaître mieux cet homme extraordinaire, qui developpa, sur certains points, des idées libérales si avancées que l’espérance, pour certaines, de les voir réalisées semble encore aujourd’hui une illusion généreuse. La glorification du travail manuel et du commerce, le désarmement général, l’établissement d’un tribunal européen peuvent sembler utopiques, mais il fallait avoir un bien grand sentiment de l’intérêt public et de la dignité humaine pour concevoir de tels projets en 1623.

DAUPHIN-MEUNIER (Achille).

L'économie allemande contemporaine.

P., Fernand Sorlot, 1942, in-8°, 202 pp, broché, bon état

"M. Dauphin-Meunier dresse un tableau saisissant de la décomposition économique de l'Allemagne en 1931. Les plans quadriennaux assurent la reprise des affaires ; mais toute une réorganisation s'effectue en même temps dans le domaine agricole par la corporation alimentaire et l'institution de majorats, dans le domaine industriel par la formation de groupes et de chambres professionnels sur le plan économique, par la mise en vigueur de la Charte du travail sur le plan social, tandis que le Front du Travail assure une éducation nationale-socialiste. Enfin l'auteur étudie le financement de la reprise et de la guerre. Cet exposé est clair, grâce à l'absence de termes techniques. Le nouveau système ne constitue pas une antithèse du capitalisme libéral : il stimule l'initiative privée, affirme la responsabilité du chef d'entreprise et la légitimité d'un profit limité. Mais les marchés sont contrôlés, les prix fixés par voie d'autorité, les organismes sociaux et économiques placés sous la direction de l'État. Les ouvriers ne sont plus des prolétaires, mais des associés du chef d'entreprise. Ainsi le nouveau système exploite moins « la force de travail humaine que les possibilités de la nature... Ce capitalisme est communautaire » (p. 199). La clef de voûte de l'édifice national-socialiste est la subordination des intérêts privés à l'intérêt général ; cet intérêt général, que saint Thomas appellerait le « bien commun », comporte aussi la restauration des valeurs spirituelles et le maintien de la liberté humaine." (Georges de Lussac, revue Études, 1945)

FAURE (Edgar).

La Banqueroute de Law. 17 juillet 1720.

Gallimard, 1977, fort in-8°, (6)-742 pp, 31 gravures hors texte, chronologie, biblio, index, broché, rhodoïd, bon état (Coll. Trente journées qui ont fait la France), ex. du SP, envoi a.s.

"Edgar Faure vient de publier une stimulante histoire du « Système ». Certes l'émeute de la rue Vivienne ne mérite pas d'être inscrite parmi les grands événements de l'histoire, mais c'est la date que l'on peut assigner à l'échec de la nouvelle monnaie. A partir de ce jour, la banque mettant fin à la convertibilité de ses billets, commencèrent le déclin et l'agonie d'une entreprise à laquelle la démission du Contrôle général, le 9 décembre, puis la fuite, mirent fin quelques mois plus tard. Notre connaissance de l'expérience de Law, en dépit de plusieurs centaines de mémoires et de monographies, en dépit des oeuvres majeures de Forbonnais (1758), de Levasseur (1854) et Luthy (1959), demeure imparfaite et confuse. E. Faure nous apporte non seulement une heureuse synthèse, mais encore toute une série d'aperçus nouveaux, d'hypothèses pertinentes et de résultats inédits. (...) Ajoutons que la bibliographie critique qui figure en fin de volume et qui est due à P. Harsin, un des meilleurs connaisseurs de l'histoire des finances et des doctrines économiques, contribue aussi au plaisir, à l'intérêt de la lecture et de la découverte." (Pierre Deyon, Annales ESC, 1979)

FAURE (Edgar).

La Banqueroute de Law. 17 juillet 1720.

Gallimard, 1977, fort in-8°, (6)-742 pp, 31 gravures hors texte, chronologie, biblio, index, broché, rhodoïd, bande éditeur conservée, bon état (Coll. Trente journées qui ont fait la France), envoi a.s. à l'écrivain de science-fiction et de romans policiers Gilles-Maurice Dumoulin, dit Vic St Val

"Edgar Faure vient de publier une stimulante histoire du « Système ». Certes l'émeute de la rue Vivienne ne mérite pas d'être inscrite parmi les grands événements de l'histoire, mais c'est la date que l'on peut assigner à l'échec de la nouvelle monnaie. A partir de ce jour, la banque mettant fin à la convertibilité de ses billets, commencèrent le déclin et l'agonie d'une entreprise à laquelle la démission du Contrôle général, le 9 décembre, puis la fuite, mirent fin quelques mois plus tard. Notre connaissance de l'expérience de Law, en dépit de plusieurs centaines de mémoires et de monographies, en dépit des oeuvres majeures de Forbonnais (1758), de Levasseur (1854) et Luthy (1959), demeure imparfaite et confuse. E. Faure nous apporte non seulement une heureuse synthèse, mais encore toute une série d'aperçus nouveaux, d'hypothèses pertinentes et de résultats inédits. (...) Ajoutons que la bibliographie critique qui figure en fin de volume et qui est due à P. Harsin, un des meilleurs connaisseurs de l'histoire des finances et des doctrines économiques, contribue aussi au plaisir, à l'intérêt de la lecture et de la découverte." (Pierre Deyon, Annales ESC, 1979)

FOIGNET (René).

Manuel élémentaire d'économie politique. Edition revue, considérablement augmentée et mise au courant des théories les plus récentes.

P., Arthur Rousseau, 1914-1919, 2 vol. in-12, 428 et 508 pp, index, reliures demi-basane vermillon de l'époque, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs annotations crayon et stylo, bon état

Exemplaire de la septième édition (1919) pour le tome I, de la sixième édition (1914) pour le tome II (éditions identiques).

FOURNIER de FLAIX (E.).

La Réforme de l'impôt en France. Les théories fiscales et les impôts en France et en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. Tome I (seul paru).

Genève, Mégariotis, 1979, in-8°, 566 pp, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Reprint de l'édition Guillaumin de 1885

"Cependant le plus étonnant fut que les adversaires de l'impôt sur le revenu l'accusèrent à la fois d'être l'introducteur de la révolution socialiste et une réincarnation de l'Ancien Régime. En effet, tous les intervenants dans ce débat, de quelque côté qu'ils se situent, ont profondément enraciné leur argumentation dans des analyses historiques. Outre les références aux systèmes fiscaux anciens qui abondent dans les discours parlementaires, la production bibliographique relative à la fiscalité et plus généralement aux finances de l'Ancien Régime fait un bond spectaculaire pour concentrer dans les années 1870 à 1920, l'essentiel de la littérature sur ce sujet (...) En 1885, Fournier de Flaix, dans son ouvrage 'La réforme de l'impôt en France aux 17e et 18e siècles', indique clairement que le but de son entreprise est de préparer à la réforme par l'analyse des précédents historiques..." (Mireille Touzery, Les origines de l'impôt sur le revenu en France : de la monarchie aux républicains radicaux, XVIIIe-XIXe siècles, 1997)

FRANCK (Louis R.).

Les Etapes de l'économie fasciste italienne. Du corporatisme à l'économie de guerre.

P., Editions du Centre polytechnicien d’Etudes économiques, 1939, gr. in-8°, 282 pp, broché, lég. défraîchi, bon état. On joint 3 coupures de presse de 1942 sur l'économie italienne et un tiré à part sur "La situation sociale, économique et financière de l'Italie" (Actualités et documents, 1938, 8 pp)

"Au cours des cinq dernières années, le gouvernement fasciste a dû abandonner l'illusion de créer un État corporatif en faveur d'une économie de guerre drastique basée sur l'autarcie italienne. L'auteur, déjà distingué pour ses solides travaux sur l'économie et la politique italiennes, reconstruit les étapes qui ont permis ce changement. Son récit se fonde presque entièrement sur des statistiques fascistes, qu'il cite abondamment." (Robert Gale Woolbert, Foreign Affairs, Jan 1940) — "M. R, Franck est un des meilleurs connaisseurs de l'Italie contemporaine. Dès 1934, il s'intéressait aux aspects économiques du régime fasciste et publiait un livre remarquable sur les doctrines et les réalités économiques et sociales de ce régime. (...) Son analyse tend à démontrer que dans l'économie fasciste, tout se tient, que cette économie est équilibrée, qu'elle est stable, à condition que la dictature subsiste et s'affirme de plus en plus dans le nouvel impérialisme. Dépourvu de phraséologie politicienne, admirablement documenté, soucieux en même temps et du sort de l'Italie et de l'avenir du monde, le livre de M. L. R. Franck constitue une belle œuvre de science et de sympathie humaine." (Georges Bourgin, Politique étrangère, 1939)

GAETE (Duc de).

Notice historique sur les finances de la France (de l'an 8 - 1800 - au 1er avril 1814).

P., Imprimerie d'Ange Clo, 1818, in-8°, 8-240 pp, cartonnage plein papier bleu de l'époque, dos lisse avec titres et larges filets dorés, plats très frottés, intérieur propre et sans rousseurs, bon état. Edition originale

Martin-Michel-Charles Gaudin, duc de Gaëte fut ministre des finances de 1799 à 1814, puis gouverneur de la Banque de France. — "M. le duc de Gaëte ne parle que de choses qu'il a vues et auxquelles il a prit part. Son livre est certainement le plus intéressant à consulter sur les finances de l'Empire." (Blanqui dans : Coquelin et Guillaumin, “Dictionnaire d'Economie politique”, I/816)

GANNAGÉ (Elias).

Economie du développement. Préface de François Perroux.

PUF, 1962, in-8°, xi-352 pp, biblio, index, reliure demi-toile verte, pièce de titre de maroquin noir (Coll. Théoria)

GAUDIN (Martin-Michel-Charles, duc de Gaëte).

Mémoires, souvenirs, opinions et écrits du duc de Gaëte, ancien ministre des Finances, ex-député, gouverneur de la Banque de France. Suivi du Supplément aux Mémoires et Souvenirs de M. Gaudin, duc de Gaëte.

Armand Colin, 1926, 3 vol. in-8°, viii-336, 599 et 331 pp, brochés, bon état

Réimpression en fac-similé tirée à 1100 ex. numérotés des très rares et très importants mémoires du ministre des finances de Napoléon (P., Baudouin, 1826 pour les tomes I et II, P., Imp. de Goetschy, 1834, pour le troisième volume de “Supplément”). — Cet ouvrage traite presque exclusivement des finances. Martin Michel Charles Gaudin, duc de Gaëte (1756-1841), entra à l'âge de dix-sept ans dans les bureaux des contributions publiques, et fut mis à la tête d'une division de ce service lors du premier ministère de Necker ; nommé, en 1791, l'un des six administrateurs de la Trésorerie nationale, il démissionna lors de la Terreur mais accepta le portefeuille des finances après le 18 brumaire, qu'il conservera jusqu'à la chute de l'Empire. Il réorganisera totalement l'administration du système des finances : reprise de l'opération du cadastre décrétée par l'Assemblée constituante, création de la Cour des comptes, établissement d'un nouveau systême fiscal. Gaudin est le remarquable auteur du système moderne de l'administration des finances. N'étant pas un homme de parti, Louis XVIII lui donna la direction de la Banque de France en 1820, il y restera jusqu'en 1834. — "Ces mémoires sont d'une grande importance pour l'histoire des finances impériales." (Tulard, 600) — Publié en 1826, le premier tome de cet ouvrage est de la plus saisissante actualité. On y voit comment le ministre de Bonaparte, puis de Napoléon, empereur, sut dénouer une crise aussi grave que celle que nous traversons aujourd'hui ; dans le tome second, on trouvera maintes suggestions fécondes du célèbre financier sur la caisse d'amortissement, le monopole des tabacs, etc. ; le troisième et dernier volume, d'un intérêt plus vif encore que les précédents, contient le récit anecdotique du duc de la collaboration du duc de Gaëte avec l'Empereur, et, en appendice, une note encore inédite sur la Banque de France, de la plus vivante actualité. (L'Editeur)

GELEDAN (Alain)(dir.).

Les mutations de l'économie mondiale 1975-1991.

Le Monde Editions, 1990, in-8°, 358 pp, index. Très bon état

GEMAHLING (Paul).

Les grands économistes. Textes et commentaires.

Sirey, 1925, in-8°, xi-330 pp, index des noms, index des doctrines

GIDE (Charles) et Charles RIST.

Histoire des doctrines économiques depuis les physiocrates jusqu'à nos jours, cinquième édition revue et corrigée, éd. 1926, nouveau tirage 1929.

P., Librairie du Recueil Sirey, 1929 in-8°, xvi-814 pp, index, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec pièce de titre basane vermillon, fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), bon état

"En mai 1909 a paru à la Librairie Larose et Ténin, à Paris, une Histoire des doctrines économiques depuis les physiocrates jusqu'à nos jours, qui nous semble d'une importance peu courante", écrivait Léon Walras en 1910 pour saluer la publication de cet ouvrage. Un siècle plus tard, le livre garde, entière, cette importance peu courante, qui en fit la figure de référence de tous les manuels d'histoire de la pensée économique publiés depuis lors. Charles Gide et Charles Rist y développent une vision ouverte de l'économie politique comme doctrine, qui replace l'analyse économique au coeur d'une réflexion plus générale sur la société. C'est dans ce dialogue renoué entre le savant et le politique que se constitue le fil rouge d'une histoire toujours en train de s'écrire.

GILDER (George).

Richesse et pauvreté.

Albin Michel, 1981, gr. in-8°, 364 pp, traduit de l'américain, notes, biblio, index, broché, bon état

"Nouveau catéchisme d'économie politique, best-seller inattendu, voici le livre dont le président Reagan a distribué quantité d'exemplaires autour de lui et dont le directeur de la C.I.A. déclare qu'il va servir d'inspiration et de guide à la nouvelle administration." (4e de couverture) — Pour Gilder, "le système réussit et se développe par la place qu'il accorde à la créativité héroïque des entrepreneurs", il fustige "l'assistanat" de la protection sociale car "l'aiguillon de la pauvreté est la chose la plus nécessaire aux pauvres" et les économistes "obsédés par la redistribution". Pour Gilder, la réussite est une question de volonté : "La motivation décidera du succès ou de l'échec des entreprises ou des nations" et "la question cruciale est celle de la qualité et de la quantité d’investissement des riches". Sa conclusion : "il ne fait aucun doute que nos impôts sur le capital et l'investissement doivent être réduits très largement". — "Les économistes de l'offre ont eu une certaine influence sur les conseillers économiques de Reagan, de sorte qu'on a aussi appelé cette école la "reaganomique". Ils ont réhabilité la loi de Say – ou loi des débouchés –, formulée en 1803, en vertu de laquelle l'offre crée sa demande. Ainsi, toute épargne trouve-t-elle automatiquement son chemin dans l'investissement. Or, comme ce sont les riches qui épargnent, il faut réviser la fiscalité de manière à cesser de pénaliser les hauts revenus. George Gilder, l'un des chefs de file de ce courant de pensée, a publié un livre intitulé “Richesse et pauvreté” (1981), dont on a dit que c'était le livre de chevet de Reagan. On y trouve, entre autres, l'idée selon laquelle, pour réformer la fiscalité, il faut abolir les transferts sociaux qui servent à entretenir déviants et prodigues. C'est la remise à jour des thèses des adversaires des lois sur les pauvres en Angleterre qui, au XVIIIe et au début du XIXe siècle, insistaient sur l'importance de l'aiguillon de la faim pour stimuler les paresseux. Gilder appelle, par ailleurs, à un retour aux valeurs familiales traditionnelles fondées sur la supériorité de l'homme et le retour de la femme au foyer. L'économie de l'offre illustre bien la coexistence entre le libéralisme économique et le conservatisme moral." (Gilles Dostaler, Les chemins sinueux de la pensée économique libérale, 2009)

GISCARD d'ESTAING (Edmond).

La Maladie du monde. Essai de pathologie monétaire.

P., Jules Tallandier, 1933, in-8°, 192 pp, broché, bon état (Collection du Temps présent)

"Cet ouvrage a pour sous-titre "Essai de pathologie monétaire" et c'est bien mieux qu'un essai : un exposé complet des troubles monétaires d'après-guerre et des systèmes idéologiques qui les facilitent, fort bien charpenté et si clair que l'homme de la rue est admis à comprendre des maux dont il lui est réservé seulement d'être la victime, et non l'observateur. M. d'Estaing appartient à l'école libérale orthodoxe, et il a des traits acérés pour les thèmes et les belles imaginations de l'économie dirigée. Mais ce n'est non plus une adhésion figée au libéralisme qui l'inspire : il a le souci d'en renouveler et d'en mettre au point les méthodes." (Le Figaro, 1934) — "Le titre est justifié. Le monde souffre d'une maladie monétaire. M. E. G. d'E. regarde les systèmes monétaires comme vivants, irréductibles à des formes mathématiques et statistiques. Ce n'est pas qu'il nie l'existence de « normes », mais il nous croit incapables, au moins jusqu'à présent, de les préciser. Nous ne pouvons, prétend-il, que les reconnaître au passage, dans la pénombre. Cette incapacité serait due à ce fait que les phénomènes monétaires sont « extraordinairement récents » ; ils obéissent à des lois, mais l'emploi des monnaies est commandé par notre volonté qui les soumet aux incertitudes de notre connaissance. N'accusons donc pas les instruments de la circulation or, monnaie, crédit ; prenons-nous-en à l'usage qu'en fait « notre intelligence ou notre sottise ». Telle est la base des développements de ce livre clair, exact et actuel. Peut-être les historiens penseront-ils que les phénomènes monétaires ne sont pas aussi récents qu'ils le paraissent, les philosophes prétendront-ils que l'insuffisance de notre entendement se révèle dans tous les domaines, les économistes refuseront-ils de pousser le raisonnement de M. E. G. d'E. au point de nier la possibilité d'établir certaines définitions (par exemple les mots d'inflation et de déflation ne sauraient, d'après l'auteur, prétendre, à aucune rigueur, ils désigneraient des « tendances » et non des « états »). Mais ces réserves sont elles-mêmes fort discutables et le volume se lit avec un intérêt soutenu qui est la meilleure des justifications. M. E. G. d'E. est déjà bien connu du grand public, grâce aux nombreux articles qu'il a publiés dans des revues, et nous retrouvons ici ses remarquables qualités d'exposition. Les principaux facteurs de l'économie moderne sont mis en relief et étudiés sous des titres suggestifs La révolution du chèque, la sarabande monétaire et l'immobilité des véhicules, la révocation du consentement mutuel en matière monétaire. L'auteur insiste avec raison sur le rôle de la confiance qui s'analyse en une série d'exigences nationales et internationales, capables de déterminer un consentement universel, et qui ne consiste nullement dans une foi aveugle que les hommes d'Etat pourraient susciter par des appels grandiloquents au public ou des reproches aux capitalistes effrayés. Il souligne le caractère artificiel du crédit sans oublier les services que celui-ci a rendus. Il stigmatise le cynisme avec lequel les Etats suspendent délibérément le service de leur dette extérieure et montre comment cette attitude « criminelle » détruit l'économie mondiale." (Louis Baudin, Revue d'économie politique, 1934)

GOETZ-GIREY (Robert).

Les Syndicats ouvriers allemands après la Guerre. Idéologies et réalités. (Thèse).

Domat-Montchrestien, 1936, gr. in-8°, xxxii-314 pp, préface de François Perroux, biblio, broché, qqs rousseurs éparses, bon état

GOMEL (Charles).

Histoire financière de l'Assemblée Constituante. Tome I : 1789.

P., Guillaumin et Cie, 1896, in-8°, (4)-xxxv-565 pp, reliure demi-maroquin rouge, dos à 5 nerfs, titres dorés, coiffes frottées, bon état. Edition originale. Tome I seul (sur 2). Rare.

GUDIN de LA BRENELLERIE (Paul-Philippe).

Supplément au Contrat Social, applicable particulièrement aux grandes nations.

P., Maradan, 1792, in-12, xii-404 pp, reliure pleine basane marbrée, dos lisse avec fleurons et filets dorés, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), mors fendus recollés, coiffe sup. manquante, mais bon exemplaire très frais et sans rousseurs néanmoins

"Le plus grand problème de la politique, c'est de trouver le moyen de n'avoir dans un Etat ni gens désoeuvrés, ni gens sans propriété." — "On a regardé comme une hardiesse, d'avoir intitulé cet ouvrage “Supplément au Contrat Social” ; on a cru y voir la prétention de lutter contre Rousseau de talent et de style, tandis que celle de l'auteur n'a été que de suppléer à ce que ce grand philosophe n'avait pas pu dire dans son temps. On n'a pas pris garde que tout ce qu'on écrit de nos jours sur la législation, n'est qu'un Supplément au Contrat Social, quoiqu'il n'en porte pas le titre. Si Rousseau avait pu tout dire, on n'aurait plus rien à y ajouter. Au reste, si le titre de cet ouvrage a excité contre lui un examen sévere, c'est en faire assez l'éloge que de dire qu'il s'est montré capable de le soutenir. On voit que M. Gudin a profondément médité l'ouvrage de Rousseau, qu'il était digne de le commenter et d'y suppléer." (Mercure de France, 1791) — Cet ouvrage contient d'importants chapitres sur la démographie en France, avec de nombreuses données statistiques sur la population de Paris, Lyon et Bordeaux, de 1709 à 1789. (INED, 2181 (qui analyse longuement le livre) ; Conlon, Ouvrages français relatifs à Jean-Jacques Rousseau, 1751-1799, 861 ; Einaudi, 2787 ; Martin & Walter, 15893)

INGRAM (John Kells).

Esquisse d'une histoire de l'économie politique.

P., Revue Positiviste Internationale, 1907, in-8°, ii-286 pp, traduit de l'anglais, notice bibliographique, index, reliure pleine toile bordeaux, dos lisse avec titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état

Par l'historien, économiste et poète irlandais John Kells Ingram (1823-1907), l'un des premiers historiens à s'intéresser à l'histoire des théories économiques du passé et à leur évolution.

JEANNENEY (Jean-Marcel).

Forces et faiblesses de l'économie française, 1945-1959. Seconde édition revue et augmentée.

Armand Colin, 1959, in-8°, 363 pp, 107 graphiques et cartes, broché, jaquette, bon état

JOUVENEL (Bertrand de).

Napoléon et l'économie dirigée. Le blocus continental.

P. et Bruxelles, Editions de la Toison d'or, 1942, in-8°, xiii-417 pp, avertissement bibliographique en début d'ouvrage, broché, papier lég. jauni, bon état

"M. Bertrand de Jouvenel nous a dotés d'un livre d'ensemble sur le blocus continental en remontant à ses origines. Il sera fort utile et met d'ailleurs en oeuvre des documents inédits." (G. Lefebvre, Revue Historique, 1946) — "Le dernier ouvrage de M. de Jouvenel est consacré à l'étude de la rivalité économique franco-anglaise de Colbert jusqu'à la campagne de Russie. Le but poursuivi n'était pas d'interdire à l'Angleterre l'importation, mais de supprimer l'exportation des produits de ses colonies et des articles manufacturés. Ainsi son commerce eût été ruiné... Colbert, puis la Convention et l'Empire ont à cette fin prohibé l'entrée des produits anglais. Ces prohibitions ont été étendues à l'Europe par les décrets de Berlin et de Milan et appliquées même aux marchandises anglaises sous pavillon neutre. Elles ont privé l'Europe des exportations anglaises et américaines en produils manufacturés et en denrées coloniales : sucre, indigo, café, coton... Cette disette, aussi bien que la contrebande, ont provoqué l'achat direct à l'ennemi anglais des produits nécessaires, achat réservé aux importateurs français, tandis que le blocus continental était toujours appliqué à l'Europe. Au principe de ruiner l'Angleterre, Napoléon « substituait un autre principe qui était de vivre en face de l'Angleterre aux dépens du continent européen » (p. 417), prétention qui devait susciter la coalition générale de 1813. L'étude de M. de Jouvenel est à la fois très claire et très documentée..." (Georges de Lussac, Etudes, 1943)

KORNAI (János).

La transformation économique postsocialiste. Dilemmes et décisions.

P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2001, gr. in-8°, 299 pp, biblio, index, broché, bon état

L’ouvrage réunit une dizaine d’articles, publiés entre 1993 et 2000, par l’un des grands économistes de notre époque, J. Kornai. Traduits collectivement à partir de l’anglais, ils sont précédés d’une étude présentant l’évolution de la pensée, très critique et atypique, de l’auteur, depuis la rédaction de sa thèse en 1955 jusqu’à 1984. Les textes rassemblés, fondés sur l’étude de la situation et des données de la Hongrie, abordent tous les aspects du processus de transformation d’une économie de type socialiste à celle de type capitaliste : durcissement de la contrainte budgétaire, resserrement de la discipline financière, disparition de la pénurie, réforme du système de protection sociale… L’auteur analyse ces multiples facettes à partir du “paradigme systémique” et d’une approche économique élargie aux sciences sociales (histoire, science politique, sociologie et psychologie). L’ampleur de la réflexion déborde néanmoins le cas hongrois et peut éclairer les réalités auxquelles sont confrontées les économies de l’Europe centrale et orientale.

KULA (Witold).

Théorie économique du système féodal. Pour un modèle de l'économie polonaise, 16e-18e siècles.

P. et La Haye, Mouton, 1970, gr. in-8°, xii-173 pp, préface de Fernand Braudel, traduit du polonais, édition revue et augmentée, notes, broché, couv. illustrée, qqs annotations stylo, état correct

"C'est un livre bien intéressant et curieux que nous offre l'historien polonais Witold Kula, dans une traduction revisée et même augmentée par l'auteur. Kula nous apporte d'abord une excellente étude sur l'histoire économique et sociale de la Pologne moderne. Reposant sur une attentive et érudite recherche en matière de prix, ce livre veut aussi nous donner un modèle de l'économie féodale. (...) Pour construire son modèle, Witold Kula a regroupé de manière extrêmement suggestive tous les éléments dont on peut disposer sur l'histoire économique de la Pologne du XVIe au XVIIIe siècle, utilisant aussi bien les bilans de domaines seigneuriaux que le mouvement des prix, n'hésitant pas, fort judicieusement d'ailleurs, à utiliser des traités économiques du XVIIIe siècle aussi bien que des romans. Il montre, dans une série de démonstrations fort intéressantes, que si le domaine, du point de vue du seigneur, est rentable, le déficit n'en existe pas moins à l'issue d'une analyse comptable tenant compte du coût du travail. Il suggère également les liens qui peuvent exister entre domaine seigneurial et exploitation paysanne en régime de corvée. Il recherche les corrélations entre récolte et commercialisation en comparant l'élasticité de la récolte et de la vente dans une réserve de la région de Poznan et les liens entre récolte et prix élargissant avec beaucoup de sagacité les premiers résultats obtenus avant lui par C. E. Labrousse." (François G. Dreyfus, Bibliothèque de l'Ecole des chartes, 1973).

[LACOMBE de PREZEL, Honoré].

Les Progrès du commerce.

Amsterdam et P., chez Augustin-Martin Lottin, 1760, in-12, xii-336 pp, reliure plein veau raciné, dos lisse à caissons ornés, pièce de titre basane brune, coupes filetées (rel. de l'époque), annotations crayon sur les gardes, bon état. Edition originale. Rare

Par Honoré Lacombe de Prezel (1725-1790), cette histoire du commerce contient quelques principes économiques. Deux parties dans cet ouvrage : la première est consacrée au commerce dans l'Antiquité et à l'époque contemporaine ; la seconde concerne les diverses branches de la production, les banques et les manufactures.

LANGE (Oskar).

Leçons d'économétrie. Traduit du polonais par Anna Posner.

P., Gauthier-Villars, et Varsovie, PWN-Editions scientifiques de Pologne, , 1970, gr. in-8°, xii-425 pp, biblio, index des noms, index des matières, reliure pleine toile brique de l'éditeur, titres imprimés en blanc et noir au 1er plat et au dos, bon état

Traduction faite d'après les éditions polonaises publiées sous les titres : Wstep do ekonometrii (2e édition), et : Teoria reprodukcij i akumulacji (2e édition)).

LASSERRE (Georges).

Les Obstacles au développement du mouvement coopératif. (Thèse).

Sirey, 1927, gr. in-8°, xii-269 pp, biblio, broché, état correct, envoi a.s. Peu courant

"On a parfois fait reproche à ceux qui ont la charge d'enseigner la science économique de ne pas donner une place suffisante aux questions coopératives. Mais c'est que, abstraction faite du travail excellent mais déjà ancien de Georges Lasserre, sur Les Obstacles au développement du mouvement coopératif, il n'existait que peu d'ouvrages vraiment scientifiques en ce domaine." (Jean Marchal, Revue économique, 1959)

LAURAT (Lucien).

Où en est l'économie française ? 1944-1954.

Ed. “Presse et Travail”, 1954, in-8°, 32 pp, numéro double 47-48 (spécial) de “L'Ouvrier libre”

LAVOISIER (Antoine-Laurent).

Statistique agricole et projets de réformes.

Guillaumin, s.d. (1894), pt in-12, lvi-186 pp, un portrait gravé de Lavoisier en frontispice, notice biographique d'Edouard Grimaux et introduction de Georges Schelle, biblio, reliure percaline tabac éditeur, papier lég. jauni, bon état (Coll. Petite bibliothèque économique)

Recueil et extraits des principaux textes économiques de Lavoisier publiés dans la "Petite bibliothèque économique française et étrangère" de Guillaumin. (Duveen & Klickstein, n° 693).

LEBOUTTE (René).

Reconversion de la main-d'oeuvre et transition démographique. Les bassins industriels en aval de Liège, XVIIe-XXe siècles. (Thèse).

Les Belles Lettres, 1988, gr. in-8°, 519-11 pp, 2 cartes, sources, biblio, graphiques, tableaux, reliure plein cuir bleu de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, médaillon doré au 1er plat, bon état

LE MENÉ (Marc).

L'Economie médiévale.

PUF, 1977, in-8°, 229 pp, biblio, broché, bon état (Coll. l'Historien)

LEONTIEFF (Wassily).

Essais d'économiques. Traduit par Marc Savona.

Calmann-Lévy, 1974, in-8°, 316 pp, broché, couv. à rabats, bon état

Philosophie économique. La méthodologie "input output". De quelques problèmes de méthode en analyse économique.

LEROY-BEAULIEU (Paul).

Traité théorique et pratique d'économie politique.

P., Guillaumin, 1896, 4 vol. in-8°, x-793, 652, 694 et 810 pp, deuxième édition, reliures demi-basane lie-de-vin, dos lisses avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passés, manque la page de titre du tome II, bon état (Coll. des Economistes et publicistes contemporains)

Bon exemplaire du volumineux “Traité théorique et pratique d'économie politique” de l'économiste malthusien et libéral, Paul Leroy-Beaulieu (1843-1916). — "... C'est, semble-t-il, au cours des années 1890-1895 que la pensée démographique de Leroy-Beaulieu se cristallise. Depuis le début du siècle, pour la première fois en temps de paix, le solde des naissances et des décès est négatif, de façon significative, pour trois années consécutives (1890, 1891, 1892) et à nouveau en 1895. La question de la population est désormais au centre de sa réflexion, et il n'a de cesse d'attirer l'attention sur la gravité de la situation et l'urgence des remèdes. Le “Traité théorique et pratique d'économie politique”, qui paraît en novembre 1895, contient de longs développements consacrés à la population..." (Georges Tapinos, Paul Leroy-Beaulieu et la question de la population, 1999)

LEVY-JACQUEMIN (Jacques).

Grandeur ou décadence du Plan Marshall, le carrefour de demain. Préface de Maurice Schumann.

P., Rivière, 1948, in-8°, 77 pp, broché, bon état

LOEB (Paul).

Le Budget de l'entreprise.

PUF, 1956, 2 vol. in-8°, viii-640 pp, pagination continue, brochés, bon état. Tome 1 : Ventes, approvisionnements, production. - Tome 2 : Frais de production, coûts, investissements, trésorerie, problèmes d'ensemble, problèmes humains.

LOUIS-LUCAS (Pierre).

Un plan de paix générale et de liberté du commerce au XVIIe siècle. Le Nouveau Cynée d’Eméric Crucé (1623). (Thèse).

Librairie du Recueil Sirey, 1919, in-8°, ii-194 pp, broché, déchirure sur le premier plat de couverture réparé avec du scotch, sinon bon état. Rare

LOUVET (Louis).

Curiosités de l'économie politique.

P., A. Delahays, 1861, in-12, (8)-440 pp, table analytique, reliure demi-veau glacé havane à coins, dos à 5 nerfs guillochés, caissons à froid et doubles filets dorés, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état (Einaudi, 3521)

"Parmi les questions de l'économie politique, nous avons surtout choisi les questions d'économie sociale." (Préface). Histoire de l'économie politique ; Utopies ; Communisme ; Esclavage ; Corporations ; Compagnonnage ; Socialisme ; Saint-Simonisme ; Ateliers nationaux ; Associations ouvrières ; Paupérisme ; Misère ; Mendicité ; Taxe des pauvres ; Assistance, bienfaisance, charité ; etc.

MALLET (Robert).

Nécessités d'un retour à la terre. Etude d'économie comparée.

P., Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1941, in-8°, 283 pp, biblio, broché, traces de papier collant sur les gardes, bon état

"Robert Mallet entame sa démonstration par l'affirmation d'une « surindustrialisation au XIXe siècle » (p. 41), surproduction qui a entraîné la crise de 1929 et la nécessité économique d'un retour à la terre dans le monde entier. Il distingue nécessité économique, nécessité politique et nécessité morale, mais pour lui, la première est la plus importante : « La nécessité économique d'un retour à la terre est donc une nécessité de base, commune à toutes les nations, elle peut en être le seul fondement (...). A cette nécessité peuvent s'en ajouter d'autres, d'ordre moral ou politique ». De toute façon elles conduisent inéluctablement à une action économique sans laquelle ces buts ne pourraient être atteints ». Comme Victor Boret, il considère le retour à la terre impossible. L'hérédité paysanne se défait plus vite qu'elle ne s'acquiert, une classe rurale se détruit plus facilement qu'elle ne se crée. « En règle générale, il faut admettre que ceux qui ont abandonné la terre sont à jamais perdus pour elle, car il est vain de replanter un arbre déraciné quand il est mûr » (p. 256). La solution est ailleurs : disperser les industries dans les campagnes, fixer ceux qui ne sont pas encore partis, etc. Les vicissitudes des guerres entraînent donc une certitude et même plusieurs : les agriculteurs doivent être nombreux ; loin de les chasser, la modernisation poussera à leur maintien, qui est possible, alors que leur retour est une utopie. (...) Après toutes les assertions sur la primauté de la nécessité économique, Robert Mallet en vient, à propos de la France de 1941, à parler d'une nécessité économique temporaire » pour subsister et d'une « nécessité morale permanente » (p. 242-243), car on a aussi besoin de nourriture spirituelle..." (Isabel Boussard, “Les arguments économiques en faveur du retour à la terre dans le discours agrarien”, 1988)

MALTHUS (Thomas Robert).

Principes d'économie politique, considérés sous le rapport de leur application pratique. Traduits de l'anglais par M. F. S. Constancio.

P., J.-P. Aillaud, 1820, 2 vol. in-8°, xxxii-501 et 452 pp, brochés, couvertures muettes de l'époque, bon état. Edition originale (Goldsmiths, 22768 ; Kress, C.576 ; manque à Einaudi)

Première édition française, publiée l’année de l’originale anglaise. Le nom de Malthus est invariablement lié à celui de population, et surtout du rapport entre population et production. Pourtant, dans les Principes d'économie politique, il complète l'étude de l'évolution de la population pour celle plus générale de l'ensemble de l'économie des nations. Exposé complet des doctrines de l'économie politique, cet ouvrage examine les formes et les mesures de la valeur, la nature de la richesse et la productivité du travail et les règles qui gouvernent l'offre et la demande. Il aborde également l'étude de la rente de la terre, les salaires du travail, les profits du capital, et finit par démontrer comment les choses issues de l'action de ces trois instruments de production se distribuent entre les individus et les nations. Longtemps critiqué, les "Principes" de Malthus ont été réhabilités par Keynes, qui a souligné l’importance d’un des rares auteurs classiques à avoir mis en valeur le rôle de la demande et de l’investissement dans la croissance économique.

MALTHUS (Thomas Robert).

Principles of Political Economy considered with a view to their practical application.

London, John Murray, 1820, in-8°, vi-601 pp, reliure plein maroquin acajou, titre doré au 1er plat, dos à 5 nerfs soulignés de filets dorés, titre, auteur et fleurons dorés, roulette en tête, palette en queue (rel. postérieure), trace d'humidité ancienne en marge des derniers feuillets, bon état. Edition originale. Texte en anglais

Edition originale. — "Malthus a conçu et publié cet ouvrage pour établir sa propre position par rapport à celle de Ricardo, avec qui il avait eu un débat permanent sur la nature du travail, de la demande et du profit. Dans ses "Principles of Political Economy", Malthus proposait d'investir dans le travail public et le luxe privé comme moyen d'augmenter la demande effective, et donc comme palliatif à la détresse économique. La nation, pensait-il, doit équilibrer le pouvoir de produire et la volonté de consommer." (Dictionary of Scientific Biography) — "Les “Principles” n'ont eu qu'un impact limité à l'époque et ont été sévèrement critiqués par J. R. McCulloch et Ricardo ; ce dernier a rédigé des notes critiques détaillées. Mais plus récemment, ils ont bénéficié d'une plus grande reconnaissance, en grande partie grâce aux commentaires de J. M. Keynes dans les années 1930. Keynes soutenait que la théorie de la demande effective de Malthus fournissait une explication scientifique du chômage et que la domination centenaire de Ricardo sur Malthus avait été un désastre pour le progrès de l'économie. Keynes pensait que si la science économique avait suivi Malthus plutôt que Ricardo, le monde serait beaucoup plus sage et plus riche." (Oxford Dictionary of National Biography)

MANDEL (Ernest).

La formation de la pensée économique de Karl Marx, de 1843 jusqu'à la rédaction du "Capital". Etude génétique.

Maspero, 1967, in-8°, 213 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)

MANKOV (A. G.).

Le Mouvement des prix dans l'Etat Russe du XVIe siècle.

P., SEVPEN, 1957, gr. in-8°, 302 pp, traduit du russe, 50 tableaux, broché, couv. lég. défraîchie, C. de bibl., état correct

I : Les prix des produits de l'agriculture et des industries dans l'Etat russe du XVIe siècle : Les prix des céréales ; Les prix du bétail, de la viande et des produits laitiers ; Les prix des produits des industries ; Les prix du sel ; II : Les prix des produits des métiers : Les prix des métaux et des ouvrages métalliques ; Les prix des tissus, des vêtements et des articles de cuir.

MARCHAL (André).

La Pensée économique en France depuis 1945.

PUF, 1953, in-8°, viii-240 pp, biblio, index, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Bibliothèque de la science économique)

"C'est une heureuse idée qu'a eue M. Marchal de faire revivre la pensée économique en France, et d'en rassembler les récentes manifestations. Cette mise en ordre, d'apparence facile, est en fait une entreprise très délicate dont M. a tiré le meilleur parti et qui rendra les plus précieux services. On notera en particulier le conflit de « l'économisme » et du sociologisme et les progrès des recherches sur le comportement. Quelque peu oublié par la doctrine libérale, l'homme reprend une place essentielle dans les débats." (Alfred Sauvy, Population, 1953) — "Dans l'avant-propos de l'ouvrage qu'il vient de faire paraître sous ce titre, le professeur André Marchal exprime la crainte d'être accusé « d'erreurs grossières, d'omissions, de parti pris, d'incompréhension, de confusionisme et de modernisme ». Abordant, ce qui est plus délicat encore que l'actualité des faits, celle de la pensée, l'auteur s'exposait à bien des périls ; il a su triompher de tous. Son analyse – et ceci ne surprendra point ceux qui ont lu ses précédentes oeuvres – n'omet rien d'essentiel ; elle est claire, concise, impartiale. C'est dire qu'il n'est pas question de la résumer..." (Pierre Dieterlen, Revue économique, 1953)

MASSA (E.-H.).

Pourquoi la crise ? Théorie rationnelle des crises économiques.

Rivière, 1932, in-8°, 195 pp,

MEULEAU (Marc).

Des Pionniers en Extrême-Orient. Histoire de la Banque de l'Indochine, 1875-1975.

Fayard, 1991, fort gr. in-8°, 646 pp, préfaces de Maurice Lévy-Leboyer et d'Antoine Jeancourt-Galignani, 8 pl. de photos hors texte, 6 cartes, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état

Certes, ce livre parle de finances et de financiers – et d'économie bien sûr –, mais c'est aussi une aventure étonnante qu'il raconte : celle de pionniers d'un grand dévouement, celle d'hommes dont l'audace a permis à la France d'écrire une page d'histoire coloniale qu'elle peut revendiquer sans honte, voire avec fierté. Seul de son espèce, l'établissement qui fut connu durant un siècle sous le nom de Banque de l'Indochine a reçu de l'Etat le privilège de battre monnaie en Cochinchine et dans les comptoirs français de l'Inde – c'est même essentiellement pour cela qu'il a été créé. On comprend aisément que ses activités de banque commerciale s'en soient trouvées grandement facilitées en Extrême-Orient. En développement rapide, la Banque de l'Indochine s'aventura ensuite en Chine, où elle fit pénétrer le capital français, puis dans le Pacifique et en Afrique... Implantée dans des colonies qui manquaient cruellement de fonds, c'est elle qui assura l'essentiel de la mise en valeur de contrées aussi diverses que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie, Djibouti. De 1929 à 1939, en dépit de la Grande Dépression, elle tint littéralement l'Indochine à bout de bras – en retour, elle retirait de sa position de substantiels profits. Mais la guerre, l'occupation par les Japonais puis la lutte du Vietminh et la défaite française devaient la contraindre à une douloureuse et difficile reconversion. En 1975, elle fusionna avec la Banque de Suez et de l'Union des Mines, filiale de la Compagnie financière de Suez, pour devenir la Banque Indosuez, laquelle demeure fidèle à cette tradition de présence outre-mer (mais c'est là une autre histoire). Lorsqu'il relate – à l'aide d'une documentation inédite provenant des archives de l'établissement – les réalisations concrètes d'une institution financière, lorsqu'il dépeint la vie d'hommes de caractère et d'intelligence, lorsqu'il met en évidence le poids des facteurs économiques et/ou financiers dans la vie des individus et des nations, l'historien enrichit et modifie en profondeur l'intelligence de phénomènes et d'événements tenus pour strictement politiques. Il administre la preuve, s'il en était encore besoin, que l'histoire est totale.

MOGENET (Maurice)(dir.).

Un siècle d'économie française (1863-1963) : le Crédit Lyonnais.

Montrouge, Imprimerie Draeger frères, pour le Crédit Lyonnais, 1963, pt in-4°, 243 pp, nombreuses gravures et photos, 11 pl. en couleurs hors texte, certaines dépliantes, cart. éditeur, couv. rempliée, bon état. Edition originale sur vélin pur fil des papeteries de Renage, sous emboîtage

"... Qu'on nous permette enfin de signaler un ouvrage de circonstance, mais de belle venue, paru en 1963 en l'honneur du centenaire du Crédit Lyonnais. Luxueusement présenté, ce livre a été rédigé par M. Maurice Mogenet, Directeur des Études Financières au Crédit Lyonnais. Il surclasse tous les travaux du genre « histoire d'entreprise » rédigés sous les auspices des entreprises elles-mêmes. Et particulièrement les histoires de banques françaises. En fait, l'essor du Crédit Lyonnais est replacé dans l'histoire économique générale – ce qui nous vaut par exemple des pages non dénuées d'intérêt sur l'économie française entre les deux guerres mondiales. On relèvera comme significatifs les passages consacrés à l'exportation des capitaux avant 1914 (pp. 104-107), point sensible, on s'en doute. Aujourd'hui encore ceux qui furent les grands déverseurs des épargnes françaises vers les emprunts russes – ou autres – éprouvent le besoin de présenter leur défense ; la ligne en a été, en fait, depuis longtemps établie : c'est l'excédent de la balance des paiements qui rendait nécessaire l'exportation des capitaux ; les emprunts de l'étranger en France servaient en partie à payer du matériel industriel français ; bien d'autres causes que les prêts du dehors expliquent, enfin la relative lenteur du développement de l'appareil de production national. L'industrie française n'a pas été soumise « à une sorte de rationnement dans le domaine financier » (p. 105). Ces considérations ne sont certes pas à écarter. Elles demanderaient certainement à être étudiées sérieusement. Mais une chose est sûre : quand on regarde le phénomène de l'exportation du capital du côté de ceux qui en étaient les initiateurs, les contrôleurs, et les bénéficiaires, on s'aperçoit bien qu'ils ne pensaient pas plus loin que leur intérêt immédiat. Quand un emprunt russe paraissait devoir être rentable, l'affaire était faite. Comment, d'ailleurs, en aurait-il pu être autrement ? Les banquiers, dans leurs activités quotidiennes, n'ont jamais eu grand souci de l'équilibre de la balance des paiements." (Jean Bouvier, Annales ESC, 1966)

MOLINARI (Gustave de).

Lettres sur la Russie. Nouvelle édition entièrement refondue.

P., Dentu, 1877, in-12, xvi-404 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état

Notes de voyage de Gustave de Molinari (1819-1912), ce propagateur passionné de la liberté économique, sur la Russie et les réformes du gouvernement d'Alexandre II. — "Sur l'émigration des Tatars de Crimée dans la Dobrogea, voir p. 200. Dans le dernier chapitre une description pittoresque de Constantinople avant la guerre suscitée par la Russie. Une vue d'Athènes. C'est un des meilleurs livres de voyage de l'époque." (N. Iorga, Revue historique du sud-est européen, 1937) — "[Molinari] a parcouru la Russie vers 1860, époque où peu d'Occidentaux s'y risquaient et il est retourné à plusieurs reprises. Il a fait diverses traversées de l'Atlantique, est allé trois fois aux États-Unis, autant au Canada, il a visité la Martinique et Panama. Il s'est promené en Europe dans tous les sens. Il a publié en partie ses impressions de voyage dans des lettres au “Journal des Débats”, qui ont été reproduites dans plusieurs volumes dont la lecture, très attrayante, est pleine d'enseignements." (Yves Guyot, Journal des économistes, 1912)

OSSADTCHAÏA (I.).

De Keynes à la synthèse néo-classique. Etude critique.

Moscou, Editions du Progrès, 1975, in-12, 318 pp, traduit du russe, reliure toile éditeur, jaquette, qqs rares soulignures stylo, bon état

PERRET (Bernard) et Guy ROUSTANG.

L'Economie contre la société. Affronter la crise de l'intégration sociale et culturelle.

Seuil, 1993, in-8°, 275 pp, broché, bon état (Coll. Esprit)

PERROUX (François).

Autarcie et expansion. Empire ou empires ?

P., Librairie de Médicis, 1940, in-12, 67 pp, broché, qqs soulignures stylo, état correct

PERROUX (François).

Indépendance de la nation.

UGE, 1971, in-12, 312 pp, broché, bon état (Coll. 10/18). La page de titre donne le titre complet : « Indépendance » de l'économie nationale et interdépendances des nations.

PETERSEN (William).

Malthus. Le premier anti-malthusien.

Dunod, 1980, in-8°, 270 pp, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie, importante bibliographie, broché, un portrait de Malthus en couv., bon état

"Pour Petersen, Malthus est un père fondateur c'est-à-dire un prétexte pour défendre des thèses démographiques, économiques et sociales ultralibérales. Petersen brosse donc assez rapidement le portrait de Malthus et de son époque, l'Angleterre des coalitions contre Napoléon. Le fait dominant lui paraît moins être la révolution industrielle que la révolution culturelle, cette « laïcisation » qui petit à petit retire à la religion, puis à la morale qu'elle sous-tendait, tout pouvoir d'expliquer le bas monde. A cet égard, la vie de Malthus est exemplaire puisqu'il la commence comme prêtre de l'église anglicane et l'achève comme professeur d'économie politique dans un collège laïc. Son œuvre aussi porte la marque de cette « professionnalisation » qui apparaît alors dans les sciences sociales." (Hervé Le Bras, Population, 1980)

PHILIP (André).

Histoire des faits économiques et sociaux de 1800 à nos jours. Tome I.

P., Aubier-Montaigne, 1963, pt in-8°, 383 pp, broché, qqs soulignures crayon (et stylo sur 4 pages), bon état

Tome I seul (sur 2) : un examen de la révolution industrielle et de la formation du capitalisme libéral de 1800 à la crise mondiale de 1930. — "L'Histoire des faits économiques et sociaux de 1800 à nos jours, écrite par le Pr André Philip, se présente sous la forme de deux volumes consacrés à l'examen successif de la révolution industrielle et de la formation du capitalisme libéral, puis de l'économie des grandes unités au XXe siècle. Le point de vue choisi pour l'exposition des problèmes est celui de la nation (au XIXe siècle) et des groupements de nations (au XXe siècle). L'exposé de l'évolution des faits économiques n'est jamais séparé de celui des transformations sociales qu'elle entraîne. On trouvera en particulier dans les deux volumes du Pr Philip une histoire succincte mais très dense du mouvement ouvrier depuis deux siècles. (...) Les deux volumes n'intéresseront pas seulement les étudiants en histoire économique ; ils devraient constituer pour un public beaucoup plus large un ouvrage de référence sur l'ensemble des problèmes économiques du monde contemporain." (André Decouflé, Tiers-Monde, 1964)

PINAUD (Pierre-François).

Les Receveurs généraux des Finances, 1790-1865. Etude historique, répertoires nominatif et territorial.

Genève, Droz, 1990, in-8°, 251 pp, préface de Michel Bruguière, broché, bon état

L'ouvrage retrace l'évolution administrative de ces "Préfets financiers" qui forment un puissant lobby de fonctionnaires financiers. Une série de 461 notices biographiques figure en seconde partie du volume, ainsi qu'un répertoire par départements de la France.