Il et elle.
Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, 1996, in-8°, 213 pp, broché, bon état
La dernière compagne de Serge Gainsbourg raconte ses années de vie commune avec le chanteur.
Maurice Chevalier. L'homme-légende de l'âge d'or du music-hall
Laffont, 1993, gr. in-8°, 368 pp, 24 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état
Thérésa, première idole de la chanson française (1837-1913).
La Fresnaye-sur-Chédouet, chez l'Auteur, 1981, in-8°, (10)-185-(12) pp, 34 gravures et photos sur 16 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée insolée, bande éditeur conservée, bon état
Emma Valladon, dite Thérésa, est une chanteuse de cabaret française. Surnommée par certains « la muse de la voyoucratie » et « la diva du ruisseau » en raison de ses origines modestes, elle est considérée comme l'une des artistes à qui l'on doit la naissance de l'Industrie du spectacle en France. À 19 ans, elle commence à se produire dans plusieurs café-concerts parisiens. Elle se fait connaître vers 1863 lorsqu'elle prend le nom de Thérésa. Elle devient alors une égérie parisienne. Elle se produit au Théâtre de la Porte-Saint-Martin et au cabaret L'Alcazar. Elle chante à la cour de Napoléon III et dans les cours européennes. Elle participe également à des opérettes d'Offenbach et se produit pour Gounod. Elle se produit également au théâtre, mais se fait apprécier surtout pour ses chansons populaires. Elle est comparée par certains à Sarah Bernhardt, qui se fit connaître à la même époque. Elle fut l'une des premières artistes à générer une agitation médiatique autour d'elle et fut précurseur des « produits dérivés ». C'est avec Thérésa qu'advinrent les premiers cachets mirifiques et que naquirent les rivalités entre producteurs.
Chansons de route (1er janvier - 31 août 1915). Refrains de guerre, 2ème série.
P., Librairie Payot et Cie, s.d. (1915), in-12, 300 pp, préface de Eugène Tardieu, un portrait photographique de l'auteur en frontispice et 113 dessins à la plume de Carlègle, reliure demi-basane mordorée, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
La Brie qui chante. Anthologie des poètes briards, depuis Thibaut de Champagne (1201) jusqu'à nos jours.
P., Edition de la Société des "Briards de Paris" ; Coulommiers, G. Bertier, s.d. (1925), fort in-8°, xiv-239 pp, avant-Propos de M. E. Blutel, inspecteur général de l'Instruction publique, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 30 ex. numérotés sur papier de Hollande (seuls grands papiers), envoi a.s. de E. Bidot. Rare, particulièrement en grand papier
Excellente anthologie présentant 66 poètes et chansonniers briards, comme Georges Renard (avec son poème « En l'honneur de la Brie ») ou Pierre Dupont, le « chansonnier de 1848 ». Pierre Dupont était né à Lyon, mais par hasard ; il était Briard. Provinais par son grand-père bourrelier à Provins, élevé à Lyon, revenait aux vacances à Provins ; c'est là qu'il connut les poètes Pierre Lebrun et Hégésippe Moreau. C'est à Lebrun que Dupont dut d'échapper à la conscription, c'est Lebrun qui fit couronner par l'Académie Française ses premiers vers et réussit à l'attacher à la rédaction du dictionnaire de l'Académie...
Monsieur Trenet. Biographie.
Plon, 2001, fort in-8°, 665 pp, 24 pl. de photos hors texte, illustrations de Cabu, documents et fac-similés, broché, couv. illustrée, bon état
Pour écrire cette véritable somme sur le Fou Chantant, Richard Cannavo a mené une gigantesque enquête de plusieurs années qui l'a mené de Narbonne à Perpignan et de La Varenne au Canet. De Johnny Hess, le compagnon des premiers pas du duo "Charles et Johnny", à Émile Hebey, son imprésario de toute une vie, de Mme Breton, son éditrice, à Guy Luypaerts, son pianiste des jours heureux, Richard Cannavo a rencontré des dizaines de témoins de sa vie et de sa prodigieuse carrière, et même des amis de son père, présents dans sa petite enfance ! Des témoins, hélas, aujourd'hui presque tous disparus. C'est aussi ce qui rend ce livre unique : il serait désormais impossible à refaire.
Trenet. Le siècle en liberté.
Hidalgo Editeur, 1989, fort in-8°, 653 pp, 24 pl. de photos hors texte, illustrations de Cabu, annexes, discographie, liste alphabétique des chansons, biblio, filmographie, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque celui qu’on appellera « le fou chantant » vient au monde, par un dimanche pluvieux du printemps 1913, la Belle Epoque touche à sa fin : l’écho des bals fastueux organisés aux quatre coins d’une Europe insouciante sera bientôt couvert par le grondement des canons de la « Grande Guerre ». Et, à l’image de la carrière de Trenet ; les lendemains de la planète vont être bouillonnants : ce sont les « Années folles », ultime éclat du mirage, le Front populaire et la guerre d’Espagne, orages prémonitoires, la Seconde Guerre mondiale et le temps des souffrances, et puis les années 50 et la frénésie du bonheur retrouvé, les années 60 et la folie yéyé, les années 70 et la crise universelle, enfin, les années 80, teintées de nostalgie. De son duo avec Johnny Hess en 1933 à sa carrière américaine, de la publication de son premier roman en 1939, à sa candidature à l’Académie française en 1983, de son premier récital à l’ABC en mars1938 à son triomphe au théâtre du Châtelet en décembre 1988, l’histoire de Charles Trenet se confond avec celle du pays, elle se fond dans le siècle. Le Fou chantant est autant l’âme du peuple français que sa voix la plus fidèle, il est le témoin de son temps et l’envers du miroir : à travers sa destinée prodigieuse, ce livre sans complaisance dessine à la fois le portrait d’un homme hors du commun, et la passionnante traversée d’un siècle de notre histoire.
La Chanson de Roland. Avec une traduction nouvelle, une introduction et des notes de Edmond Soufflet.
Angers, 1944, in-8°, lii-266 pp, 11 pl. hors texte, traces de scotch sur les gardes, cart. à coins
Histoire de Raoul de Cambrai et de Bernier, le bon chevalier. Chanson de geste du XIIe siècle.
Troesnes, Corps 9 Editions, 1986, in-8°, 245 pp, traduction par R. Berger et F. Suard, introduction historique de Michel Rouche, tableaux généalogiques, glossaire, table des noms propres, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Trésors littéraires médiévaux du Nord de la France)
Colonisation et répressions.
Les Indes savantes, 2015, gr. in-8°, 489 pp, 17 gravures et photos, 7 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état
28 études érudites. – Les colonisateurs ont souvent tenté de faire passer la répression des populations dominées comme un acte de police "normal", contrôlé ou prolongé par la meilleure des justices... Cela en vertu d'un pouvoir de violence qui serait la prérogative d'un Etat lui-même "normal"... C'est oublier que le pouvoir colonial est un "Etat d'exception". Si les modes d'exploitation et les fonctions dévolues aux indigènes évoluent au fil des décennies coloniales, ces évolutions s'opèrent dans un cadre qui, lui, ne bouge pas... et ne doit pas bouger : celui de la domination d'un peuple sur les autres ; c'est-à-dire, inéluctablement, celui de la violence faite par un peuple aux autres. On aura beau tourner la question coloniale en tous sens, on ne peut donc faire l'économie d'une de ses constantes, indissociable du maintien sous tutelle et en situation d'infériorité : la répression, brutale ou quotidienne, toujours en état de vigilance. Au fil des différents articles de cet ouvrage, les meilleurs spécialistes actuels des sociétés non-occidentales éclairent différents aspects de cette répression : la répression "brutale", les "régimes" et appareils répressifs, les procédures de neutralisation des individus - notamment les bagnes -, les tentatives d'étouffement des mouvements sociaux et de contrôle des opinions. Enfin, l'ouvrage se prolonge par l'examen de la question dans des situations coloniales contemporaines, au Bangladesh, au Tibet.
La Bolduc. La vie de Mary Travers (1894-1941).
Québec, Isaac-Dion Editeur, 1992, in-8°, 213 pp, 27 photos et 2 fac-similés, discographie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Mary Rose Anna Travers dite La Bolduc est une auteur-compositrice-interprète québécoise née le 4 juin 1894 à Newport et morte le 20 février 1941 à Montréal. Musicienne autodidacte, considérée comme la première « chansonnière » du Québec, elle a connu un succès phénoménal auprès du public québécois et la consécration par le biais du disque.
Villes, transports et déplacements au Maghreb. Actes du colloque organisé du 8 au 10 octobre 1992 à Paris.
L'Harmattan, 1996, gr. in-8°, 330 pp, cartes et tableaux, broché, couv. illustrée, bon état
Les Etats du Maghreb, dans les secteurs de l'urbanisation, de l'habitat et des transports, connaissent des crises graves de leurs modalités d'intervention et de régulation, qui s'expriment par les décalages croissants entre les objectifs affichés pour la satisfaction des besoins de citadins, et la réalité de leurs conditions d'habitat et de transports. Chercheurs de disciplines diverses (historiens, géographes, économistes, juristes, ingénieurs) et praticiens analysent ces décalages à travers les rapports dialectiques entre ville, mobilité et transports. Ils évaluent les solutions apportées, notamment dans le domaine des transports, les Etats (privatisation / libéralisation, attentisme...) ainsi que les initiatives des autres acteurs (opérateurs privés, activités informelles) et des usages (voiture, deux roues, marche à pied). — Table : Communication, transports et reseau urbain en Algerie (Bouziane Semmoud,12 p.) – La ville d'Alger face aux defis du transport urbain (Saib Musette,12 p.) – Impact des procedures de decision sur le developpement du Grand Tunis (Abdelkader Baouendi, 8 p.) – L'impact des transports sur les peripheries urbaines : l'exemple de Sfax (Mohamed Fakhfakh, 8 p.) – 'Levolution de la circulation routiere au Sahal de Sousse (1967-1987) (Ridha Lamine, 18 p.) – Dynamique urbaine et systeme de transport dans les principales villes algeriennes (Akli Ameziane, 12 p.) – Peripherie urbaine oranaise (Mustapha Chachoua, 14 p.) – Transport collectif et amenagement urbain a Fes (Mohammed Ameur, 8 p.) – Le financement des transports collectifs urbains en Tunisie (Salem Miladi,10 p.) – Horaires et réseaux, de la diligence à l’hydravion : note sur la révolution de l’espace-temps dans l’Algérie coloniale (1830-1954) (Omar Carlier, 22 p.) v Les echanges inter-maghrebins a travers "la piste imperiale" Nouakchott-Tindouf-Goulimine (1920-1950) (Ould El Hacen Moctar, 8 p.) – Peripheries des ville et transports peripheriques (Touria Zhiri-Oualalou, 18 p.) – La planification du systeme de transport. Cas de Tunis (Hedi Larbi, 8 p.) – Planification du transport urbain a Tunis (Jean-Louis Zentelin, 14 p.) – Les traminots dans la guerre d'Algerie (Anissa Bouayad, 12 p.) – La RSTA-ETUSA (Regie Syndicale des Transports Algerois) (entreprise des Transports Urbains et Suburbains d'Alger) : evolution de l'entreprise et syndicalisation des travailleurs 1962-1992 (Nora Benallegue, 18 p.) – Les transports collectifs urbains et peri-urbain dans une ville moyenne algerienne : le cas de Tlemcen (Sadreddine Daoud-Brikci, 10 p.) – Les cheminots de Tunisie a l'epoque coloniale (1909-1948) (Habib Belaid, 14 p.) – L'implantation syndicale dans les entreprises marocaines de transport urbain (Brahim Rachidi, 12 p.) – Logiques de mise en place des moyens de transport inter-, intra-, et peri-urbains dans les villes petites et moyennes d'Algerie de l'ere coloniale aux anneees 1980 (Andre Prenant, 34 p.) – Vie urbaine ou vie de village ? Appropriation de l'espace urbain et déplacements dans les grandes villes marocaines (Francoise Navez-Bouchanine, 16 p.) – Deplacement et transfert modal sur la ligne nord du metro de Tunis (Taoufik Boukhris, 24 p.).
Histoire chantée de la Première République, 1789 à 1799. Chants patriotiques, révolutionnaires et populaires.
P., Paul Schmidt, 1892, fort pt in-8°, viii-545 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs filetés, titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Rare
"Pour réunir tant de documents, l'auteur a fouillé avec patience dans les bibliothèques, il a compulsé les journaux du temps, les almanachs des muses, etc., et il offre aux lecteurs l'histoire en chansons. Tantôt sur un ton enjoué, tantôt sur un ton sévère, on chante partout ! Dans la rue, dans les festins, dans les théâtres, dans les réunions publiques, à la barre de la Convention, où Chenard et Narbonne, de la Comédie Italienne, chantent des couplets le 5 juillet 1793 ; à la tribune même, où, le 18 septembre de l'an II, les volontaires jurent d'expulser les despotes sur l'air « Du serin qui te fait envie » (.) puis on chante la Bastille, el les Droits de l'homme, et l'emprunt forcé, et les réquisitions et le divorce... on chante mème « La douce guillotine – Aux attraits séduisants ! » (.) Il est permis de croire qu'une fois la tourmente révolutionnaire passée, les souvenirs de cet ardent lyrisme n'ont pas toujours été agréables aux auteurs ; parmi les productions de ce genre, celles qui ont été imprimées ou gravées nous restent. Quant à celles qui étaient manuscrites, il en est beaucoup que l'on a pris soin de faire disparaître plus tard, et, dans la riche bibliothèque de l'Opéra, c'est le répertoire Républicain qui est le moins complet." (Ch. Nuitter, préface)
Connaissez-vous ce bon Monsieur de Béranger, ou Le bréviaire des vieux républicains.
Bloud et Gay, 1958, in-8°, 156 pp, un portrait gravé en frontispice, cart. éditeur, rhodoïd, bon état, envoi a.s. (Coll. Connaissez-vous ?)
Yvonne Printemps. Le doux parfum du péché.
Perrin, 1988, in-8°, 277 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Yvonne Printemps (1894-1977), figure multiple, de ses premiers pas au music-hall, dans de lestes revues dont les couplets le sont autant, à la gloire du théâtre et du cinéma. Le critique Jox de Brux déclare dans Comoedia : « Un rossignol ne fait pas le printemps affirme un proverbe. Par contre , mademoiselle Printemps fait très bien le rossignol. Quelle voix pure, cristalline, si joliment timbrée, si adroitement conduite ! » La petite Printemps est lancée...
Ma Vie sur un air d'accordéon. Préface de Georges Brassens.
P., Michel Lafon, IGE, 1981, in-8°, 272 pp, 16 pl. de photographies en sépia hors texte, discographie, broché, couv. illustrée, bon état
Ami de Georges Brassens, d'André Verchuren et de Maurice André, Édouard Duleu (1909-2001) est l'un des principaux représentants accordéonistes de la seconde moitié du XXe siècle. Au cours de sa carrière, il totalise 140 albums, sept disques d'or et plus de 25 millions de disques vendus pour quelque mille morceaux enregistrés. — "Edouard est né dans le Nord. On n'y choisit ni son berceau ni sa destinée. Ici, le boulot fait partie des traditions ancestrales, aux côtés de la bière, des frites, des flonflons et des ducasses. Que le père Duleu soit monté à Paris, appelé pour y devenir pompier cela n'a, somme toute, rien d'extravagant. Il avait, naturellement emporté dans son maigre bagage, son piano à bretelles. C'est avec lui qu'il va aller au feu (de la rampe), affronter le public redoutable, se faire un nom dans les guinguettes, le music-hall et la chanson. De tous les pompiers des salles parisiennes, l'ami Edouard est le plus connu ! Il y a, bien entendu, de tout, parmi les paroissiens que le “métier” lui a fait rencontrer : des drôles et des prétentieux, des types attachants et des minables, des braves et des salauds, des cons et des autres. Si son bouquin vaut le détour, c'est peut-être aussi parce qu'il évoque une espèce en voie de disparition : celle pour qui la chansonnette était une manière d'artisanat ; parce qu'il concerne une époque où on avait encore le droit de choisir soi-même sa “Vedette” ou son artiste préféré. Edouard égrenne ainsi ses souvenirs avec gentillesse et bonne humeur, ce qui n'exclut pas la mélancolie. Il le fait sur un air d'accordéon." (Georges Brassens)
Piaf.
Laffont, 1969, gr. in-8°, 462 pp, 16 pl. de photos hors texte, reliure plein chagrin bleu pétrole, dos lisse avec titre et auteur dorés, titre en lettres blanches et photo de Piaf contrecollée au 1er plat, bon état. Edition originale
Piaf disparue n'a pas cessé d'occuper les mémoires et les cœurs ; elle a sa place dans l'histoire de la sensibilité française contemporaine ; on ne prononce pas son nom sans émotion. Mais qui était Piaf ? Non seulement la chanteuse, mais la femme, cette petite bonne femme de rien du tout qui a crié ses amours à la face du monde ? Un seul être a vraiment partagé la vie de Piaf, pendant trente ans : sa demi-sœur, Simone Berteaut. Simone avait treize ans et demi, Edith seize, quand elles chantaient ensemble dans les rues. Les nuits chez "Lulu de Montmartre", la mort de "Cécelle" (la gosse d'Edith), les débuts chez "Papa Leplée", le scandale, les amours tumultueuses, les triomphes, les chutes, l'alcool, la drogue, le perpétuel défi à la vie et à la mort – Simone Berteaut a tout vécu, tout connu. Elle raconte, avec une verve et une liberté extraordinaires. Et tout au long de ce livre, c'est bien Piaf tout entière qui revit sous nos yeux. — "Si admirable chanteuse que fût Edith Piaf, celle qui a écrit ce livre demeure à son niveau. Nous ne cessons d'aimer Piaf jusqu'à la fin." (François Mauriac) — "Livre étonnant, où passe le souffle de la vérité, à la fois pathétique et cocasse, d'un personnage qui semble sortir d'un roman de Zola." (Françoise Giroud) — "Piaf telle qu'elle fut, hallucinante de ressemblance. Un livre sans concessions, à la fois merveilleux et terrifiant." (Henri Jeanson) — "Quel roman saurait tenir en face de ce prodigieux feuilleton vécu ?" (François Nourrissier)
La vie pas toujours rose d'Edith Piaf.
Editions du Rocher, 2007, in-8°, 314 pp, 16 pl. de photos hors texte, annexes, discographie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
De ses amours d'un soir avec des macs rencontrés dans les bars à ses plus grandes histoires, souvent tragiques, comme avec Marcel Cerdan ; de ses virées nocturnes avec sa compagne de débauche "Momone" à ses sessions créatives intenses avec Marguerite Monnot, la vie d'Édith Piaf est un véritable roman. Son enfance dans les rues de Belleville, la mort de sa fille, celle de son grand amour, la maladie... Les amis les plus proches de Piaf – Charles Dumont, Francis Lai, Georges Moustaki – dévoilent, lors d'entretiens inédits, l'intimité douloureuse et émouvante de cette artiste immortelle. Le parcours chaotique et flamboyant de la plus grande chanteuse française.
Fernandel, mon grand-père.
Jean-Pierre Taillandier, 2003, in-8°, 165 pp, 88 pl. de photos et documents hors texte en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
Suivez Vincent Fernandel dans la maison familiale des "Mille roses"... Découvrez l'esprit d'une famille pas comme les autres, des anecdotes jamais racontées, des histoires en coulisses inédites, des correspondances très privées et des cahiers photos qui révèlent un Fernandel que vous ne pouviez pas connaître. Vincent, son petit-fils, nous raconte aujourd'hui avec un bel accent tonique et un parler authentique de son Marseille, des histoires sur celui qui fut un artiste d'exception mais aussi un homme "ordinaire" à travers ses joies, ses peines, ses doutes, ses coups de gueule, ses amitiés de Pagnol à Guitry, de Gabin à Verneuil, en passant par Galabru et tant d'autres encore... Un ouvrage drôle, tendre et sincère. Tout simplement un mistral d'émotion et des plages de souvenirs.
La Chanson à Montmartre.
La Table Ronde, 1967, in-8°, 435 pp, préface de François Caradec, 16 pl. d'illustrations hors texte, index, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, bon état
Le Chat Noir – Montmartre libre. — Michel Herbert (1898-1978) serait le petit-fils d’un officier fédéré de la Commune de Paris. Son père serait né sur les barricades, place du Panthéon. Michel Herbert fut, en avril-juin 1919, journaliste au Titre censuré de Georges Anquetil, feuille communisante qui soutenait la Révolution russe. Selon Léo Campion il était alors libertaire et avait participé le 1er mai 1919 à la manifestation sur les grands boulevards « en brandissant un drapeau rouge et noir » aux cotés de Germain Delatousche. En 1920 il fondait le groupe (ou journal ?) Les Pieds dans le plat et commençait une carrière de chansonnier à Montmartre où il adhéra au groupe de chansonniers révolutionnaires La Muse Rouge. Initié à la franc-maçonnerie en 1932, il devint par la suite socialiste. Michel Herbert, fut après guerre le bibliothécaire de la SACEM et est l’auteur de l’ouvrage « La Chanson à Montmartre » – dans lequel il ne cite aucun de ses anciens camarades. (Dictionnaire international des militants anarchistes)
Shanties and Sailors' Songs. With drawings by the author.
London, Herbert Jenkins, 1969, gr. in-8°, x-243 pp, nombreuses chansons avec musique notée, 41 illustrations de l'auteur dans le texte, biblio, index, reliure toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état. Edition originale. Texte en anglais
Stanley James Hugill (1906-1992), est un chanteur britannique spécialisé dans le chant de marins, également peintre de marines. Ancien marin sur les bateaux à voile, il est connu comme the Last Working Shantyman ("le dernier chanteur de marine"). Après la disparition de son métier dans la marine à voile, il a dédié sa vie à l'étude et à l'histoire des chants de marins.
Shanties from the Seven Seas.
Mystic, Connecticut, Mystic Seaport Museum, 1994, gr. in-8°, xxiii-428 pp, nombreuses chansons avec musique notée, 15 illustrations, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
L'Anglais Stan Hugill (1906-1992), de Liverpool, était un des derniers représentants de la marine à voile : il a dédié sa vie à l'étude et à l'histoire des chants de marins. — "... Le 11 novembre 1929, le quatre-mâts barque “Garthpool” s'échoue, lors de son ultime voyage, sur un récif des îles du Cap-Vert. C'en est fini des long-courriers, cathédrales de toile. Sur les steamers, le bruit des moteurs viendra couvrir celui de la brise sur le foc et de l'eau fendue par l'étrave. Et les hommes désapprendront les hitchies, ces fins de phrases musicales glissées comme un large coup de vent, à mi-chemin entre le jodle suisse et le blues du sud des Etats-Unis. Au cap Vert, Stan est de la partie. Les hommes épuisés gagnent la rive. Il chante. Car, ni mousse ni capitaine, il occupe une fonction d'importance sur le navire : shantyman, meneur de chants. De ces shanties, ces chants de travail qui rythmaient la vie des grands bateaux à voile, Stan Hugill en connait des centaines. Il les a répertoriés, une fois à la retraite, dans quatre livres, dont “Shanties from the Seven Seas”, bible de tous les amateurs de chants de marins, où cinq cents thèmes recueillis auprès de compagnons de route irlandais, gallois, flamands, antillais, américains, suédois ou français sont présentés, commentés et livrés dans leurs diverses variantes." (Le Monde, 17 août 1989)
Songs of the Sea: The Tales and Tunes of Sailors and Sailing Ships.
New York, McGraw-Hill Book Company, 1977, pt in-4°, 198 pp, nombreuses chansons avec musique notée, environ 250 illustrations dans le texte et à pleine page (8 en couleurs), glossaire, biblio, index des chants, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Table : Historical Introduction ; The Age of Sail and Songs, 1818-1920s ; Outward and Homeward Bound ; Sailors, Their Work, Grouses and Demise ; Ports, Harlots, Shanghaiing and Pressgangs ; Sailors' Girls: Faithful and Faithless ; Whalers, Fishermen, Smugglers and Pirates ; Danger and Violence; Ships (Factual and Otherwise) ; Sailors' Food and Drink ; Superstition, Customs and Pidgin. — “Songs of the Sea” is a history for sailors, for songsters, for anyone who is moved by the poetry of a tall ship under sail – moved to wonder. To wonder what life was really like for the men who sailed those lovelv ships when the only way to trade across the seven seas was to be blown across, or blown to glory...
Le Caf' Conc'.
Flammarion, 1966, in-12, 218 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. 1900 vécu), prière d'insérer joint
A la Belle époque, Paris comptait plus de 150 Cafés Concerts. Ce sont ces petites salles, presque toutes transformées ensuite en cinémas, que ce livre fait revivre ; les "années folles" de la chanson, auxquelles l'auteur, jeune journaliste à l'époque avant de devenir directeur de revue, a lui-même participé.
Le triomphe de la Marseillaise.
Plon, 1917, in-8°, xiv-286 pp, lettre-préface de S.A.R. Mgr le duc de Montpensier, 50 illustrations dans le texte et hors texte, index, reliure demi-toile bleue, dos lisse avec titres dorés, couv. illustrées conservées (rel. de l'époque), bon état
Kurt Cobain au Nirvana : meurtre ou suicide ? Un livre conçu par Frédéric Lepage.
Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, 1996, in-8°, 217 pp, (Coll. Lu sur Internet). Le leader du groupe rock Nirvana est mort d'une balle dans la tête en 1994. La police conclut au suicide mais un détective relance l'affaire et affirme qu'il a été assassiné. Sur le réseau Internet, les admirateurs de Cobain interviennent dans le débat et relancent la polémique.
La Môme Piaf.
Hachette, 1980, gr. in-8°, 370 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Grâce aux souvenirs inédits de Ginette Richer qui, pendant douze ans, est demeurée auprès de Piaf, Auguste Le Breton a pu camper la Môme en véritable héroïne. Une vie pure et scandaleuse, un martyre et une rigolade : les virées, l'alcool, le travail, les liaisons, la drogue, la souffrance...
Béranger. La chanson, la politique, la société.
Hachette, 1934, in-8°, 288 pp, un portrait en frontispice, broché, état correct (Coll. Figures du passé)
Biographie de Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier prolifique, qui eut un succès prodigieux à son époque. Après le retour de Louis XVIII en 1815, Béranger va exploiter les thèmes du respect de la liberté, de la haine de l’Ancien Régime, de la suprématie cléricale, du souvenir des gloires passées et de l’espoir d’une revanche. Alors que la presse n’est point libre, il renouvelle la chanson dont il fait une arme politique, un instrument de propagande : il attaque la Restauration et célèbre les gloires de la République et de l’Empire. C’est le temps de La Cocarde blanche et du Marquis de Carabas. Béranger apporte la poésie dont ont besoin ceux qui ont déserté la cause royale. Le cercle de ses amitiés s’élargit et on le voit dans de nombreux salons. Il accepte de collaborer à la Minerve avec Étienne de Jouy, Charles-Guillaume Étienne et Benjamin Constant. En 1820, le Vieux Drapeau est clandestinement répandu dans les casernes. Béranger devient vraiment la voix du peuple ou « l’homme-nation » comme le dira Lamartine. Son œuvre de poète pamphlétaire est déjà considérable : il a attaqué les magistrats dans Le Juge de Charenton, les députés dans Le Ventru, les prêtres et les jésuites partout. Ses chansons paraissent en deux volumes le 25 octobre 1821. En huit jours, les dix mille exemplaires sont vendus et l’imprimeur Firmin Didot prépare une nouvelle édition...
Les Hymnes et chansons de la Révolution. Aperçu général et catalogue avec notices historiques, analytiques et bibliographiques.
Imprimerie Nationale, 1904, gr. in-4°, xiv-1040 pp, qqs illustrations et partitions dans le texte, copieuses tables en fin d'ouvrage, reliure cartonnée à la bradel de l'éditeur, très bon état (Ville de Paris. Publications relatives à la Révolution française)
Ouvrage de référence, répertoriant 2337 compositions avec notices historiques, analytiques et bibliographiques, recueillies et transcrites par Constant Pierre. Table : prédilection du peuple pour la chanson ; nature, forme et but des chansons de la période révolutionnaire, sujets traités ; les airs ou timbres ; les hymnes ; les documents manuscrits ou imprimés ; les éditions musicales ; les sources bibliographiques ; les collections publiques et privées ; tables alphabétiques des hymnes et chants, des chansons populaires, des airs ou timbres, des auteurs... — "Outre un inventaire chronologique des hymnes et chansons, ce monument procure une bibliographie complète des recueils et imprimés, une préface considérable et tous les index souhaitables. C. Pierre a estimé à trois mille environ les chansons produites par la Révolution française, plus 177 "hymnes" destinés aux fêtes patriotiques. Cela fait en gros une chanson par jour entre 1789 et 1800, mais avec une évolution statistique très diverse : progression moyenne de 1789 à 1792 – de 116 à 325 chansons –, brusque accélération en 1793-1794 – 590 et 701 chansons –, chute brutale en 1795, et ensuite, malgré une reprise en 1795, déclin continu : de 137 chansons en 1795 à 25 en 1800. L'évolution est, on s'en doute, étroitement liée à la conjoncture politique : liberté créatrice de la Révolution, propagande chansonnière d'Etat sous la Convention, méfiance ensuite et contrôle accru jusqu'au 18 brumaire." (François Moureau, Stratégie chansonnière de la Révolution française, 1989)
Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française. Oeuvres de Gossec, Chérubini, Lesueur, Méhul, Catel, etc. Recueillies et transcrites par Constant Pierre.
Imprimerie Nationale, 1899, gr. in-4°, lxxx-584 pp, partitions dans le texte, copieuses tables en fin d'ouvrage, reliure cartonnée papier beige à la bradel de l'éditeur, très bon état (Ville de Paris. Publications relatives à la Révolution française)
"Cet important ouvrage fait partie de la série historique relative à la Révolution française, publiée par le conseil municipal de Paris. Ce volume est presque exclusivement consacré à la reproduction des partitions musicales. Dans son introduction l'auteur cite l'opinion de M. René Brancour : « Ce magnifique élan d'enthousiasme, ce renouveau grandiose dont la Révolution dota le monde, n'avait guère été étudié dans ce domaine spécial, si riche si intéressant. On se doutait peu, en général, de ce réveil musical – disons mieux – de cette naissance de la musique à la fois solennelle et populaire dont les fêtes publiques furent tout ensemble la cause et l'objet. Les cérémonies de l'antiquité grecque et romaine furent renouvelées sur notre sol, et les Chérubini, les Gossec, les Méhul, que l'on se borne trop souvent à admirer sans les connaître, composèrent des hymnes destinés à être exécutés par les masses chorales et orchestrales, véritablement imposants. » M. Constant Pierre rappelle encore que « c'est à la participation des artistes musiciens de la garde nationale parisienne aux fêtes et aux cérémonies publiques de la période révolutionnaire qu'est due la création du Conservatoire »." (Fr. Funck-Brentano, Revue des Questions historiques, 1900) — Le musicologue Constant Pierre (1855-1918), dont les travaux font toujours autorité, a recensées, recueillies et transcrites les musiques des principaux hymnes et chants de la Révolution française. Appartenant à cette grande génération de découvreurs à l’extrême fin du XIXe siècle et à l’aube du XXe, il a publié ces recueils qui restent toujours si précieux : Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française (1899) et Les Hymnes et chansons de la Révolution (1904).
Chansons chimériques.
P., Ollendorff, 1897, in-12, 235 pp, deuxième édition, reliure pleine toile verte, titres dorés au dos, couv. illustrée en couleurs d'après F. Gros conservée, papier jauni, bon état. Recueil de cinquante chansons, avec musique notée, écrites par le poète-chansonnier Xavier Privas (pseud. de Antoine-Paul Taravel, Lyon 1863-Paris 1927).
Les années 60. Rêves et révolutions.
Editions Didier Carpentier, 2009, in-4°, 238 pp, très nombreuses photos en noir et en couleurs, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Flamboyantes années 60 ! Inventives, allègres, colorées, mais aussi rigoristes, violentes, sombres. De feu et de sang. De guerre et de paix. De rires et de larmes. Armées et désarmées. Tout en paradoxes. Cet ouvrage se présente comme la biographie "enchantée" d'une génération qui, de la guerre d'Algérie à Mai 68, du déferlement du rock'n'roll à la conquête spatiale, de l'explosion de la jeunesse à la libération des moeurs, entra dans l'ère de la consommation tout en exprimant une certaine idée de liberté, d'insouciance, de modernité. La chanson sert de fil conducteur au récit. Brassens, Brel, Ferrat, Ferré, Bécaud, Piaf, Barbara côtoient Hallyday, Cloclo, Anthony, Adamo, Vartan, Hardy, Sheila, puis la période "post-yé-yé" emmenée par Polnareff, Dutronc, Clerc... On retrouve également, au fil des pages, les grands artistes internationaux, chanteurs et groupes, qui ont parallèlement accompagné les grands bouleversements idéologiques et sociaux de l'époque, exerçant une influence notoire sur l'évolution de la musique en général et de la chanson française en particulier. De nombreuses photographies et documents, très colorés, redonnent vie à ces années lumière.
Cinquante ans de chanson française. De Trenet à Bruel.
L'Archipel, 1992, gr. in-8°, 444 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Raconter un demi-siècle de chansons en France, c'est évoquer cinq décennies d'histoire de ce pays. Ce livre est une synthèse des courants apparus depuis Trenet. L'auteur dirige depuis 20 ans la collection Poésie et chansons chez Seghers, et à produit des séries d'émissions sur France-Culture. — "Depuis la fin de la seconde Guerre mondiale, la chanson française a connu des transformations et des évolutions a la fois attendues et surprenantes. L'expression "chanson française" regroupe une variété de styles, d'artistes et de répertoires qui ont souvent subi des influences venues d'autres pays. Lucien Rioux nous parle de tous les styles et de leurs interprètes : de Saint-Germain-des-Prés et ses cabarets et boîtes où ont debuté les plus grands des années cinquante, au début des années soixante et à la "génération Teppaz" qui marquera un déchirement entre le monde des jeunes et celui des adultes dans les productions populaires. Les chanteurs seront classés par leur appartenance générationnelle : on parlera des yéyés ou des chanteurs sérieux. Plus tard viendront les chanteurs défendant ouvertement une idéologie politique (Montand, Jean Ferrat) ou culturelle issue de France (les chanteurs "bretons" comme Glenmor, Stivell ou Servat, les "occitans" comme Marti ou Verdier, etc.) ou de pays francophones (les canadiens Leclerc et Charleboix, le cadjin Richards, etc.) ou bien encore un style personnel ou iconoclaste (Gainsbourg, Higelin, etc.). Les années soixante-dix et quatre-vingt verront I'arrivée de nouveaux styles. Sardou s'attirera des critiques pour ses paroles parfois trop "réactionnaires" ; Sheller et Catherine Lara exploiteront la veine post-soixante-huitarde ; Souchon, Voulzy et Jonasz seront vus comme chanteurs à regrets, optimistes ou annonciateurs du "new age". Renaud et Lavilliers laisseront leur empreinte sur la fin des années soixante-dix... Les artistes français des cinquante dernières années ont été bien trop nombreux pour être tous recensés ici mais reconnaissons à Rioux sa grande connaissance et la justesse de ses choix lorsqu'il illustre de quelques lignes le répertoire d'un chanteur ou d'une chanteuse dont les couplets nous ont enchantés mais qui, les années passées, ne sont plus ni entendus ni diffusés. L'index aidera grandement à trouver les renseignements concernant un artiste particulier ou une interprète remarquée." (André J. M.Prévos, The French Review)
Renaud, bouquin d'enfer.
Ed. du Rocher, 2002, in-8°, 216 pp, 4 pl. de photos hors texte
“Le temps n'est plus de la bohème”.
Stock / Kian, 1991, gr. in-8°, 347 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Edith Piaf, Simone Signoret, Jeanne Moreau, Juliette Gréco et aussi Francis Carco, Louis Jouvet, Joseph Kessel, Jean Renoir, Robert Hossein, Jacques Brel et Georges Brassens... Telles sont parmi d'autres, les grandes figures du Paris évoquées par l'auteur. Jean Serge fut directeur du théâtre des Bouffes du Nord, pionnier de la radio d'après-guerre, journaliste, il a aussi dirigé pendant vingt ans le service "Promotion et Spectacles" d'Europe 1. A l'inverse de tant de livres de souvenirs, celui-ci fait découvrir des aspects méconnus des grands artistes de ce siècle rencontrés par l'auteur et ne met pas en avant la personnalité de ce dernier. On y croise aussi Antonin Artaud, Jean Genet, Michel Simon, Léo Ferré, etc., tels que Jean Serge les a perçu en travaillant à leurs cotés. Une promenade passionnante dans le XXe siècle artistique.
Brassens. Auprès de son arbre.
Lefrancq, 1998, in-8°, 352 pp, préface de Bernard Clavel, broché, couv. illustrée, bon état
"Indégommable... S'il n'avait pas cassé sa pipe, il serait toujours là", disait Gainsbourg de Brassens. Après sa mort, et pour conjurer l'affreux bourdon, André Tillieu (son ami dit "le Belge") se mit à coucher sur papier la vie du copain disparu telle que celui-ci la lui avait contée, par bribes, lors de leurs multiples rencontres. Il évoque sa façon d'être, son souci de l'amitié, son amour du verbe ainsi que les ambiances parisiennes, bretonnes ou campagnardes. "Ni biographie ni étude critique, un ouvrage venu du coeur", selon Bernard Clavel.
Maurice Chevalier.
Editions Didier Carpentier, 2002, in-4°, 256 pp, préfacé par Roland Faure, José Artur, Jacques Pessis, Pascal Sevran, illustré de plus de 850 photos, documents et fac-similés en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, repères biographiques, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Les Géants de la chanson)
Pour le trentième anniversaire de la mort de Maurice Chevalier (1888-1972), le lecteur est convié à un parcours photographique dans la vie et la carrière de l'artiste.