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ALIX (Pierre-Marie) et François BOIVIN.

Notice sur la commune de Sagy. Canton de Beaurepaire (Saône-et-Loire). I. Topographie, agriculture, population.

Marseille, Laffitte Reprints, 1982, in-8°, (10)-232 pp, 5 pl. d'illustrations hors texte et un plan dépliant in fine, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre carmin, titres dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Louhans, 1901

"... La première partie, objet de ce volume, est consacrée à la description topographique très détaillée de Sagy et de ses hameaux et à la mise en lumière des considérations relatives à l'état du sol, la division de la propriété, l'agriculture locale, le commerce..., ainsi qu'au patois du pays, « le patois guenard », au noms de lieux et de famille. Elle offre au lecteur un réel intérêt..." (Lucien Guillemaut, préface) — La seconde partie de cet ouvrage n'a jamais été publiée.

ARCELIN (Adrien).

Indicateur héraldique et généalogique du Mâconnais.

Marseille, Laffitte Reprints, 1976, in-8°, xxxi-487 pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. seulement de l'édition de Mâcon, 1865

Cet ouvrage donne, pour chaque famille : les armes, les fiefs, les origines, l'état généalogique, les alliances et les preuves. Avec le catalogue des échevins de Mâcon et le catalogue des gentilshommes qui ont tenu séance aux assemblées de la noblesse de Mâconnais. (Saffroy II, 19048)

BAILLY (Robert).

Histoire de la vigne et des grands vins des Côtes du Rhône. Tourisme à travers les vignobles.

Avignon, imprimerie F. Orta, 1978, in-4°, 202 pp, nombreuses photos en noir dans le texte, biblio, broché, bon état. Tiré à 850 exemplaires

BARTIER (John).

Charles le Téméraire.

Bruxelles, Charles Dessart, 1944, in-8°, 291 pp, édition originale, broché, papier jauni comme toujours, bon état. "Un règne bref - dix ans à peine - mais d'une importance capitale dans l'histoire de l'Occident : tel est celui de Charles le Téméraire." (préface)

BEAUBERNARD (Robert).

Montceau-les-Mines : un "laboratoire social" au XIXe siècle.

Avallon, Editions de Civry, 1981, in-8°, 316 pp, 76 gravures, portraits et cartes, broché, couv. illustrée à rabats, qqs rares marques au stylo, bon état

"Intéressante monographie. Après un historique de l'exploitation minière, le livre est surtout une chronique pittoresque et animée des temps forts de la saga locale : les exploits de la « bande noire », les grandes grèves de 1899 et 1901. Figure dominante, celle de Léonce Chagot, gérant de la Compagnie des mines, premier maire de la nouvelle commune, constructeur et maître de « Chagotville ». Il est situé dans la mouvance du christianisme social..." (Emile Goichot, Archives de sciences sociales des religions, 1982) — "Proche du Creusot, la ville de Montceau-les-Mines a toujours vécu dans l'ombre de sa célèbre voisine, et la dynastie des Chagot, qui y régna longtemps, a été éclipsée par la puissante famille des Schneider. Le livre que le docteur Beaubernard consacre à l'histoire des premières années de cette ville industrielle mal connue, dépasse largement le cadre strictement régional qu'il s'est fixé et prend valeur nationale, dans la mesure où nous assistons à la naissance d'une grande entreprise capitaliste et parallèlement à celle d'une cité ouvrière. Au XIXe siècle, Montceau-les-Mines fut un laboratoire social, comme le souligne le titre, à la fois pour le patronat et pour la classe ouvrière. D'un côté, le patronat s'y livre à une certaine expérimentation ; les fondateurs lancent l'entreprise capitaliste et pratiquent un paternalisme teinté de christianisme social, la génération des technocrates-productivistes arrive ensuite, qui quadrille la population pour la mieux mettre au travail. De l'autre côté, la classe ouvrière commence à se constituer en un groupe homogène et à réagir contre les attitudes patronales successives, avec la Bande noire, anarchiste, puis en fondant un syndicat qui anime des grèves longues et dures. La classe ouvrière montcellienne ne se forme que peu à peu. D'origine agricole, les premières générations de mineurs le demeurent un certain temps, combinant les deux activités : « Le mineur reste un cultivateur et s'absente sans vergogne pour les travaux des champs. » Paysan, l'ouvrier l'est aussi par son mode de vie, qui ne s'adapte que lentement aux mœurs de la société industrielle qui s'imposent dans sa région. « La population de Blanzy était une population essentiellement cosmopolite et flottante. Le monde des mineurs... était alors un monde qui incessamment se renouvellait et se déplaçait. » Comme dans beaucoup de bassins miniers, la main-d'œuvre de Montceau est instable et le patronat a du mal à enraciner et à former une classe ouvrière sur laquelle elle puisse compter pour assurer une production régulière. Mais petit à petit les mineurs deviennent un groupe social particulier, ils s'écartent de plus en plus de leurs origines rurales et de la totale dépendance, économique et morale, dans laquelle ils vivaient vis-à-vis de la compagnie. Après une période de gestation et de soumission, pendant laquelle les révoltes seront exceptionnelles, la classe ouvrière va réagir à la pression qu'exerce sur elle la compagnie. La Bande noire, qui fut responsable, entre 1882 et 1885, dans la région de Montceau, d'un certain nombre d'attentats dirigés contre les ingénieurs, les notables, les mouchards et les églises, est une société secrète d'inspiration anarchiste, qui regroupe une centaine de personnes dont beaucoup de mineurs. Décapitée, c'est dans sa mouvance que naît le syndicat, qui prend la relève dans la lutte contre la compagnie. Deux grandes grèves marquent ce tournant, 1899 et 1901. Celle de 1901 laisse de nombreuses familles dans une misère totale ; le syndicat se trouve incapable de leur venir en aide. Montceau portera longtemps les marques de cette défaite. Le livre de Beaubernard s'arrête au lendemain de la grève en 1901... Si l'auteur nous présente assez minutieusement les différents membres de la dynastie Chagot, nous n'apprenons pas grand-chose concernant les mentalités, les conditions de vie et de travail des ouvriers du bassin. Cet ouvrage n'en demeure pas moins riche d'informations sur une communauté méconnue. Signalons enfin la très importante iconographie sur Montceau-les-Mines et ses habitants, dont la variété constitue un des grands attraits de ce livre." (Diana Cooper-Richet, Esprit, 1983)

BEAUNE (Henri) et Jules d'ARBAUMONT.

La Noblesse aux Etats de Bourgogne de 1350 à 1789.

Dijon, Lamarche, 1864, in-4°, 4-xcii-350 pp, 99 planches lithographiées contenant chacune 4 blasons (sur 100, manque la dernière planche contenant un blason), biblio, index, reliure demi-basane fauve, dos à 4 petits nerfs filetés soulignés à froid, doubles filets et fleuron dorés, pièce de titre basane bordeaux (rel. de l'époque), un mors fendu et recollé, qqs rousseurs, état correct.Exemplaire enrichi d'une correspondance entre un acheteur et un libraire vendeur, et d'un ex-libris du photographe provençal Saint-Marcel Eysseric

Cet ouvrage est une réédition du "Catalogues et armoiries des gentilhommes... des Etats de Bourgogne" (Dijon, Durand, 1760), augmenté de notices historiques sur les familles citées et englobant la période 1350-1789. Tiré à 350 ex. seulement, ouvrage rare (Saffroy, II, 19044).

BENOIST d'ANTHENAY (Gérard).

Munois-en-Auxois. Mémoires d'une maison forte.

Editions Christian, 2000, in-8°, 137 pp, 3 tableaux généalogiques, broché, couv. illustrée, bon état

Gérard Benoist d'Anthenay est né à Munois pendant la dernière guerre. Durant son enfance, chaque été le ramène à sa maison de l'Auxois et au fil des années, il se passionne pour sa région. Devenu banquier à Paris et père de famille, il utilise son diplôme d'ingénieur agronome pour reprendre en même temps la gestion du domaine agricole. Ce qui lui a permis de commencer en 1979 à restaurer les bâtiments de la "ferme du château", maison forte de caractère, à cour carrée et pont-levis et il narre avec réalisme et humour les difficultés de restaurer un bâtiment aussi ancien, ainsi que la belle histoire d'amour entre la noble demeure et son propriétaire. Bâtie sur des fondations datant du XIe siècle, la maison servit d'abord de défense avancée à l'abbaye de Flavigny, avant de devenir la résidence des seigneurs de Munois. Reconnaissante, elle a un soir raconté à Gérard Benoist d'Anthenay l'histoire vécue depuis sa naissance : le temps de la féodalité, celui de la grandeur de la Bourgogne, de la Révolution, de la construction du chemin de fer sur ses terres, des guerres. Elle donne même des axes de réflexion pour l'avenir. C'est aussi l'occasion de dialogues entre la maison et son propriétaire sur les ancêtres de sa famille bourguignonne, qui n'a pas quitté le canton depuis seize générations. En toile de fond, la gracieuse silhouette de Marie d'Aussois, comtesse de Munois, erre dans l'ancienne salle du conseil, vêtue de sa robe de bal blanche.

BETTELHEIM (Charles) et Suzanne FRÈRE.

Une ville française moyenne, Auxerre en 1950. Etude de structure sociale et urbaine.

Armand Colin, 1950, gr. in-8°, 270 pp, préface de Lucien Febvre, 10 figures dans le texte, broché, couv. lég.défraîchie, bon état (Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques)

"Cette étude a recueilli sur une des premières villes, qui non loin de Paris échappe à l'attraction directe de la capitale, une moisson de faits et de chiffres qui jettent une lumière parfois toute nouvelle sur l'ensemble des activités urbaines : vie politique, artistique, intellectuelle et religieuse, loisirs, structure démographique, fonction économique, rôle administratif. N'est-il pas surprenant de constater par exemple que dans une de ces villes aux assises familiales solides, où "il ne se passe rien", un Auxerrois seulement, sur quatre est né à Auxerre, et qu'il n'en reste plus qu'un sur dix à la seconde génération ? C'est le mérite de ces livres patients de délaisser volontairement les avenues brillantes des synthèses et la pyrotechnie des idées pour s'attacher à tendre aux événements, aux mœurs, aux groupements humains, un miroir dont on est sur qu'il ne déformera rien..." (Le Monde, 1951) — "... Merci à Charles Bettelheim et à son équipe, non seulement de nous avoir mis sur la bonne voie, mais d'avoir tenté, à ses risques et périls, le vigoureux effort dont on va recueillir les fruits. On peut s'en nourrir. Ils sont sains. Et excitants pour l'esprit." (Lucien Febvre, Annales ESC)

BORGÉ (Jacques) et Nicolas VIASNOFF.

Archives de Bourgogne.

Editions Michèle Trinckvel, 1993, in-4°, 235 pp, préface d'Yvan Christ, environ 150 photographies en noir dans le texte et à pleine page, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Archives de la France)

A travers plus de cent cinquante photographies anciennes et des textes écrits vers la fin du XIXe siècle soigneusement sélectionnés, cet ouvrage vous fait pénétrer dans les arcanes d'un monde disparu. — "Ce bon bourguignon, c'est le fruit de ses vignes et c'est le lien permanent de sa puissance civilisatrice. Bourgogne, terre nourricière ! La voici, dans toute son humilité, telle qu'elle a été modelée pour nourrir, jour après jour, notre corps et notre cœur." (Yvan Christ) — Table : La terre ; La ville ; Le bois ; L'acier ; La vigne ; La table.

[Bourgogne].

Visages de la Bourgogne. Par Marie Bullier, Pierre de Saint Jacob, Pierre Quarré, Charles Oursel.

Horizons de France, 1942, gr. in-8° carré, 210 pp, 164 gravures et photos dans le texte et à pleine page, 18 pl. hors texte, dont 2 lithographies hors texte en noir et sanguine par Jean Moreau et 12 pl. de costumes, dont 6 en couleurs, 3 cartes dépliantes en 2 couleurs hors texte, 2 tableaux, tableau chronologique, reliure demi-basane naturelle mordorée, dos lisse, pièces de titre et de collection vertes, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Coll. Provinciales)

Géographie humaine de la Bourgogne (Marie Bullier) ; Histoire de la Bourgogne (Pierre de Saint Jacob) ; L'Art en Bourgogne (Pierre Quarré) ; La Bourgogne intellectuelle et littéraire (C. Oursel). — "On connaît cette belle collection, à laquelle tant de géographes distingués ont collaboré. On sait que chacun de ses volumes est une petite somme sur la province qu'il embrasse, somme richement illustrée et agréablement présentée...." (Jean Pitié, Norois) — "Ces volumes, bien que destinés à un large public, sont établis avec le souci d'en faire pour chaque province française une petite encyclopédie géographique, historique, artistique et littéraire. A chacun des volumes préparés par quatre auteurs spécialistes, un de nos confrères a apporté des fruits de son expérience..." (Emile-A. Van Moe, Bibliothèque de l'école des chartes)

[Bourgogne] – Collectif.

La Bourgogne.

Villeurbanne, Ateliers de constructions électrique de Delle, 1962, gr. in-8° carré, 111 pp, 63 photos, une carte volante, broché, couv. illustrée, bon état

BOUVIER (Abbé H.) et François Babay.

Histoire de Monéteau.

Auxerre, Imp. Moderne, 1983, in-8° à l'italienne, 91 pp, texte sur 2 colonnes, 24 pl. de photos imprimées en sépia (44 cartes postales anciennes) et un plan de Monéteau en 1894 dépliant hors texte, pièces justificatives, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de François Babay

Réédition du texte de 1897 de l'abbé Henri Bouvier, curé de Monéteau, commune rurale proche d'Auxerre, de 1892 à 1898, et membre de plusieurs sociétés savantes, augmenté d'un chapitre sur Monéteau au XXe siècle par François Babay, maire de Monéteau de 1965 à 1995.

BRION (Marcel).

Charles le Téméraire, Grand duc d'Occident.

Hachette, 1947, in-8°, 267 pp, broché, bon état

Charles le Téméraire (1433-1477) est longtemps passé pour un homme de guerre brutal, un peu borné, rêvant de plier l'Europe entière à sa loi. Ce fut, en réalité, un être attachant, homme d'Etat au plein sens du terme, parfait chevalier et, sans doute, le plus "moral" des princes de son temps. Comte de Charolais puis, en 1467, duc de Bourgogne, il sut pendant des années contrer les menées de son redoutable adversaire Louis XI, l' "universelle araigne". On put même croire, au début des années 1470, que Charles ferait des Etats bourguignons un ensemble territorial cohérent, situé au cœur de l'Europe occidentale, véritable puissance d'un saint Empire romain germanique dont le Téméraire recevrait la couronne. Mais cet attardé de l'âge féodal vivait dans des chimères, à une époque où les banquiers et les marchands commençaient à tenir le haut du pavé, où les réalités de la diplomatie prenaient le pas sur l'idéal chevaleresque. Charles se vouait en nouvel Alexandre, en nouveau Hannibal. il ne connut, en fait d'épopée, que deux déroutes humiliantes face aux Suisses, an fait de gloire, qu'une mort anonyme, de la main d'un simple chevalier, aux portes de Nancy.

CHERVET (Maurice).

Contes du Tastevin. (Côte d'Or et Saône-et-Loire).

Monaco, Editions du Rocher, 1955, gr. in-8°, 244 pp, broché, bon état (Coll. Folklore)

Contes ou légendes populaires de cette partie de la Bourgogne.

Collectif.

Les institutions ecclésiastiques. Franche-Comté et Pays de Montbéliard, Bourgogne - Suisse.

Les Belles Lettres/Annales Littéraires de l'Université de Besançon, 1964, gr. in-8°, iii-342 pp, cartes (dont une dépliante), broché, bon état (Cahiers d'Etudes comtoises, 6)

Actes du Congrès des Sociétés savantes de Franche-Comté et de la Société pour l'Histoire du Droit et des Institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, Besancon, 18, 19 et 20 octobre 1963. 19 études érudites : I. Franche-Comté et Pays de Montbéliard : Les anabaptistes de la région de Belfort-Montbéliard avant la Révolution française (R. Boigeol) ; Les familiarités en Franche-Comté et spécialement dans le département du Jura (J. Brelot) ; Anciens usages et coutumes liturgiques de l'abbaye de Luxeuil (G. Cugnier) ; Une institution interconfessionnelle : le Simultaneum, dans l'ancienne seigneurie d'Héricourt, du XVIe au XIXe siècle (J.-M. Debard) ; La restauration de la vie canoniale à Besançon au XIe siècle (B. de Vregille) ; L'évolution des collégiales en Franche-Comté au Moyen Age : Saint-Anatoile de Salins (J.-L. Gay) ; Clergé réfractaire et clergé constitutionnel en Haute-Saône pendant la Révolution (J. Girardot) ; Le Consistoire, tribunal moral et ecclésiastique dans la seigneurie d'Etobon (P. Lovy) ; Le ministère dans les pays comtois et romand au XVIIe siècle (R. Stauffenegger) ; L'émigration du clergé et l'évangélisation des fidèles dans le département du Mont-Terrible (J. Suratteau) ; Les églises comtoises à plan central des XVIIe et XVIIIe siècles (R. Tournier) ; Les rapports entre la justice séculière et la justice ecclésiastique dans le comté de Bourgogne pendant la première moitié du XVIe siècle (G. Chevrier). - II. Bourgogne : Le mépart dans les églises bourguignonnes (R. Folz) ; Les privilèges épiscopaux de l'église de Losne (Côte-d'Or) (J. Marilier) ; La congrégation de Saint-Germain-en-Brionnais : l'évêque Aganon d'Autun et le renouveau de la vie commune au XIe siècle (J. Richard) ; Tentative d'érection d'un siège épiscopal à la Sainte-Chapelle de Dijon en 1630 (F. Vignier). - III. Suisse : Survivance et transformation des institutions canoniques après la Réforme dans le pays de Neuchâtel (F. Clerc) ; L'élection du curé de Fribourg (B. de Vevey) ;L'avouerie du lac de Joux (L. Wettstein).

Collectif – BOUAT Christiane, Léonce Bouat, Claude Delasselle, Jean-Paul Delor, François Genreau, Francine Rolley.

Les Paysans de l'Yonne pendant la Révolution.

Venoy, Société d'études et de recherches historiques "Paysans 89", 1990, gr. in-8°, 360 pp, 9 planches en couleurs, dont 3 cartes, 2 cartes en noir, 40 gravures et fac-similés, tableaux, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, qqs marques au crayon sur 9 pages, bon état

"Un ouvrage qui, à la suite de Georges Lefebvre, privilégie un groupe social, de loin le plus important à l'époque, en recherchant quelles furent les réactions paysannes aux profondes mutations créées par la Révolution. L'Yonne, comme la plupart des départements français à la fin du XVIIIe siècle, était avant tout un département rural. Les revendications paysannes qui s'exprimaient dans les cahiers de doléances ont-elles vraiment été écoutées ? N'y a-t-il pas eu décalage entre la pensée des acteurs de la Révolution, instigateurs des lois, et la volonté des campagnes ? L'Yonne connut la Grande Peur de l'été 1789 ; l'abolition seulement partielle des droits féodaux a entraîné des conflits avec le seigneur ou avec la nation. Les paysans icaunais ont su nuancer, par leur résistance passive plus que par la violence, l'application stricte des lois. Le conservatisme des campagnes, lié souvent à la pauvreté, s'opposait ainsi à la vision idéaliste des Révolutionnaires. On saura gré aux auteurs de ce livre d'avoir rendu aux paysans icaunais la place qui leur revenait dans les événements révolutionnaires." (Line Skorka, directrice des Archives départementales de l'Yonne)

Collectif – [Bourgogne].

Dijon. Cadre naturel, Histoire, Art, Littérature, Traditions populaires, Economie et société.

P., Christine Bonneton, Editions du Bien Public, 1989, gr. in-8°, 320 pp, très nombreuses gravures et photos en noir dans le texte, et sur 32 pages en couleurs, plans, biblio, index, reliure cartonnée bleue de l'éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état

Introduction (Jean Richard), Dijon et son cadre naturel (Jean-Bernard Charrier), Dijon dans l'histoire (Martine Chauney-Bouillot), Les lettres dijonnaises (François Moureau), La vie musicale (Francis Claudon), Dijon, ville d'art et d'artistes (Catherine Gras), Dijon pittoresque ou la vie quotidienne à Dijon (Madeleine Blondel), Dijon, ville d'avenir (Robert Chapuis).

Collectif – THEVENOT (Christian)(dir.).

Bourgogne ancienne.

P., Jean-Pierre Delville, 1985, in-4°, 253 pp, 380 photos en couleurs dans le texte, 2 cartes et 3 figures, glossaire, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terres de souvenance)

La vie passée des origines au Moyen Age d'une région riche en souvenirs historiques. Cet ouvrage exceptionnel regroupe une série de textes destinés au grand public, écrits par les plus grands archéologues, historiens, folkloristes et auteurs bourguignons. Ils sont présentés par Christian Thevenot, fils du grand archéologue Emile Thevenot. Ces textes retracent la vie des temps passés depuis les Origines jusqu'au Moyen Age en passant par l'Age du Bronze, l'Age du Fer, époques brillantes de la civilisation et de l'indépendance gauloises ; la guerre des Gaules qui commence avec la migration gauloise des Helvètes et se termine par le sacrifice de l'arverne Vercingétorix ; l'époque gallo-romaine dont les révoltes alternent avec les périodes de paix ; les invasions germaniques et les premiers temps du christianisme ; l'époque romane des premiers bâtisseurs d'églises, toutes périodes très mal connues et que cet ouvrage vous fera découvrir. Dans l'index, il répertorie 125 sites bourguignons et décrit leurs richesses archéologiques, il cite plus de 570 localités... Textes de Christian Thevenot, Albert Colombet, Jean Drouillet, René Goguey, Joël Le Gall, Paul Mallet, Jean Marilier, Jean Noché, Raymond Oursel, Joseph Paquet, Françoise Vignier, etc.

Collectif – [Val de Saône].

Association bourguignonne des sociétés savantes, cinquantième congrès, Mâcon 25-27 mai 1979. Actes du congrès, II : Val de Saône.

Mâcon, Academie de Mâcon, 1980, gr. in-8°, 245 pp, 16 pl. de figures, broché, bon état

22 études érudites dont : Esquisse d'une étude archéologique des sites de la Saône (L. Bonnamour) ; Établissements gallo-romains du Val de Saône ; Philippe de Hochberg seigneur du Val de Saône (M. Ropiteau) ; Belleville au temps des guerres de religion (M. Méras) ; Notes sur les moulins à nefs à Chalon et à Mâcon du XVe au XVIIIe siècles (M. Chauney) ; Diligences et coches de Saône de Lyon à Auxonne à la fin de l'Ancien Régime (F. Vignier) ; Naissance des quais de Chalon‐sur‐Saône (23 mars 1739) (A. Bailly) ; La construction du port fluvial de Chalon‐sur‐Saône dans la première moitié du XXe siècle (M. Verpeaux) ; La foret de Saint-Léger. Exploitation et commercialisation, 1756-1762 (A. Brosselin) ; Le patrimoine d'un parlementaire dijonnais en Bresse sous le règne de Louis XIV (P. Ponsot) ; Histoire des chemins de fer du Haut-Beaujolais (E. Magnien) ; etc. Le premier volume des Actes de ce congrès est consacré aux "Quatrièmes journées européennes d’études lamartiniennes", le second au Val de Saône.

COMMEAUX (Charles).

Histoire des Bourguignons. Première partie : Des origines à la fin du règne des ducs.

Fernand Nathan, 1977, in-8°, 158 pp, 32 illustrations, 5 cartes, généalogies, broché, couv. à rabats, bon état

DUBOIS (Henri).

Charles le Téméraire.

Fayard/GLM, 2004, in-8°, 544 pp, généalogie, une carte, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état

"La vie du duc Charles et la fin inattendue de l’État bourguignon continuent de hanter l’imaginaire des historiens, ainsi que le prouve le dernier livre d’H. Dubois. Ce travail, qui témoigne d’une grande familiarité des sources et de la volumineuse bibliographie bourguignonne, offre sans conteste une excellente synthèse des connaissances actuelles." (Laurent Vissière, Bibliothèque de l'École des chartes, 2005) — "Charles de Bourgogne a été vaincu et tué, et son grand dessein s'est effondré avec lui. Mais la tâche qu'il s'était assignée était démesurée et il fut bien, en s'y attaquant, téméraire. L'idée de construire entre France et Empire un Etat d'un nouveau type, souverain et indépendant, ayant pour assise territoriale un nouveau royaume constitué de toutes pièces, était d'une telle nouveauté qu'elle ne pouvait que heurter les traditions et les conservatismes. Le roi de France ne pouvait l'accepter, occupé qu'il était à établir son autorité sur les princes et à les mettre au pas, attendant d'eux, au-delà de la loyauté vassalique, une obéissance de sujets. À ses yeux, le duc de Bourgogne était le vassal félon qui s'était soustrait à l'hommage et aux obligations en découlant. En même temps, chaque fois que Charles s'est consacré à l'Empire en tournant le dos à la France, il a pris un risque. Il a cru pouvoir s'y implanter profondément, a pu songer y acquérir la couronne de roi des Romains le destinant à la dignité impériale, mais il s'est mépris sur la situation. Les obstacles à son grand dessein étaient immenses. Son comportement ne fut pas de nature à les amoindrir. Il a cru à la guerre comme moyen politique et, surtout, il a cru à la bataille comme moyen de décision. Ce prince cultivé, musicien, amateur des auteurs antiques et homme de goût en matière d'art se montra impitoyable et brutal jusqu'à la férocité. Appliquant sa propre conception, qu'il valait mieux être redouté que dédaigné, il s'est ingénié à répandre la terreur. Mais, à trop vouloir être redouté, on se rend détestable." (4e de couverture)

DUMONT (François).

Une session des Etats de Bourgogne. La "Tenue" de 1718.

Dijon, Imprimerie Bernigaud & Privat, 1935, gr. in-8°, 164 pp, index, broché, non coupé, bon état, envoi a.s.

EVRARD (Sébastien).

Gabelous et contrebandiers. Histoire des fermiers généraux de Dijon (1760-1780).

L'Harmattan, 2016, gr. in-8°, 271 pp, une carte et 2 illustrations dans le texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mémoires des Douanes)

En exhumant un Registre du personnel de la direction des Fermes de Dijon, l'auteur retrace, entre 1760 et 1780, la vie méconnue de centaine d'agents au service du doit et de l'impôt. Ces derniers servaient un système protecteur (la retraite fait son apparition dès 1768), parfois très rémunérateur, mais qui s'avère aussi, sous certains aspects, une machine à broyer les hommes, tant le régime des sanctions que met en place la Ferme est d'une efficacité redoutable. En définitive, la Ferme présente un aspect mitigé : c'est certes un débouché professionnel et un tremplin social, pour ceux qui sont capables d'en admettre les règles du jeu

FOURREY (Abbé René).

La Cathédrale d'Auxerre. Essai iconographique.

Auxerre, Librairie Maurice Staub, 1931, gr. in-8°, 82 pp, illustrations de G. Boizot, broché, discret C. de bibl., bon état. Edition originale tirée à 500 ex. seulement, un des 350 ex. numérotés sur Bouffant, envoi a.s.

La cathédrale d'Auxerre et son enseignement ; La cathédrale, miroir de la science ; La cathédrale et la nature ; La cathédrale et la vertu ; La cathédrale et l'Ancien Testament ; La cathédrale et l'Evangile ; La cathédrale et la “Légende dorée” ; La cathédrale et le Culte de la Vierge ; La cathédrale, l'Apocalypse et les fins dernières.

FOURREY (Abbé René).

Les Verrières historiées de la Cathédrale d'Auxerre (XIIIe siècle).

Auxerre, Librairie Maurice Staub, s.d. (1930), gr. in-8°, 110 pp, 8 planches hors texte, broché, couv. illustrée, discret C. de bibl., bon état. Edition originale, tirage à 150 exemplaire numérotés seulement (25 sur Hollande crème, 25 sur Hollande blanc et 100 sur Ronsard crème), celui-ci un des exemplaires d'auteur non numéroté sur Hollande crème, bel envoi a.s.

GASPAROTTO (Laure)(dir.).

Maison Louis Latour. En Bourgogne depuis 1797.

Beaune (Côte-d'Or), Louis Latour, 1997, in-4°, 207 pp, préface de Michael Broadbent, recherches historiques Laure Gasparotto, 88 pl. en couleurs de fac-similés, courriers, affiches, cartes des vins, menus, photos d'époque, etc., broché, bon état, exemplaire signé par Louis Latour, avec un carton ex-dono imprimé

Ouvrage publié à l'occasion des 200 ans de la Maison Louis Latour, avec une très riche iconographie : Des débuts prometteurs ; Les relations commerciales après la chute de Napoléon ; Louis Latour s'agrandit ; La Bourgogne ne change pas ; Un marché mondial en 1860 ; La vie commerciale au jour le jour ; Louis Latour et le "Métier du Vin" ; Le tournant du siècle ; Le rêve américain ; Le menu des Grands ; Les Latour en rétrospective.

GERBIER (Mlle A.).

Marie de Bourgogne.

Tours, Alfred Mame et fils, 1865 in-8°, (4)-235 pp, 3e édition, une gravure en frontispice, cart. toile violine, dos lisse avec titre et ornements dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré au 1er plat, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état

Marie de Bourgogne (1457-1482) est la fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477) et d'Isabelle de Bourbon (1437-1465). En 1477, après la mort de son père à Nancy, au cours d'une bataille contre le duc de Lorraine René II, elle épousa Maximilien Ier de Habsbourg (1459-1519), futur empereur du Saint Empire Germanique, et lui apporta en dot les Pays-Bas bourguignons (l'actuel Benelux et le nord de la France), la Franche-Comté (comté de Bourgogne) et la titulature du Duché de Bourgogne.

GRIVOT (Denis).

La Sculpture du XIIe siècle de la cathédrale d'Autun.

Colmar-Ingersheim, Editions SAEP, 1990, in-8° carré, 100 pp, 35 photos en noir et en couleurs, illustrations dans le texte, cart. illustré de l'éditeur, bon état

GRIVOT (Denis) et George ZARNECKI.

Gislebertus, sculpteur d'Autun.

Editions Trianon, 1960, in-4°, 162 pp, préface de Paul Deschamps, abondante iconographie photographique : 98 planches imprimées en héliogravure (3 planches dépliantes), dont de nombreuses photos à pleine page ou sur double page, 10 plans et 5 figures, notes, index, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, sans la jaquette, bon état

Etude détaillée des sculptures romanes de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun (XIIe siècle) et hommage à leur auteur Gislebert ou Gislebertus, l'un des plus importants sculpteurs connus de l'art roman. — "D'admirables photos de M. Gérard Franceschi, accompagnées d'un texte de premier intérêt dû à la collaboration de MM. Denis Grivot, maître de chapelle de la cathédrale d'Autun, et George Zarnecki, professeur à l'Université de Londres et spécialiste bien connu de la sculpture romane, tel est le livre récemment publié à la gloire de « Gislebertus » qui a signé le célèbre tympan du Jugement dernier à Saint-Lazare d'Autun. Selon les auteurs, Gislebertus n'a pas seulement sculpté le tympan et le linteau du Jugement dernier, mais presque tout le décor de l'église Saint-Lazare... Que toute la sculpture d'Autun soit marquée d'une unité de style qui fait défaut à celle de Vézelay, que ce soit là le sceau de la forte personnalité de Gislebertus, on ne peut guère refuser cette évidence après avoir lu un livre dont l'éloquence est persuasive. Il me semble pourtant que la thèse soutenue ici appelle quelques corrections de détail.... Tel qu'il apparaît là, Gislebertus est un artiste qui cherche l'expression jusqu'à l'outrance et atteint parfois à « une tension presque insoutenable ». Virtuose de la composition, il en déjoue toutes les difficultés et les tourne au profit de l'effet dramatique, témoin le diable à la silhouette en crochet, qui enfourne les réprouvés dans la chaudière infernale. (...) Ce qui demeure acquis, car la thèse très nouvelle de MM. Grivot et Zarnecki me paraît sur ce point définitive, c'est que Gislebertus a dirigé de bout en bout le chantier de sculpture de Saint-Lazare d'Autun. Il est présent presque partout..." (Francis Salet, Bulletin Monumental, 1961)

[Guides noirs] – BOUSSEL (Patrice).

Guide de la Bourgogne et du Lyonnais mystérieux.

Editions Tchou-Princesse, 1978, fort in-8° oblong, 599 pp, nombreuses illustrations en noir dans le texte, biblio, reliure toile noire de l'éditeur, vignette polychrome et titre doré au 1er plat, titre doré au dos, bon état (Coll. Les Guides noirs)

La Bourgogne, région où « un démon peut à tout instant surgir, où les fées font la cuisine, où les lutins pansent les chevaux, où vole la vouivre, où des trésors sont cachés sous des pierres qui vivent à certaines dates » ! Un « Guide noir » pour nous ouvrir l'accès à cet univers hermétique.

HOMMEL (Luc).

Marie de Bourgogne ou le grand héritage.

Plon, 1945, gr. in-8°, 368 pp, 8 gravures, une grande carte et un tableau synoptique dépliants hors texte, chronologie bourguignonne, biblio, broché, bon état

Marie de Bourgogne (1457-1482) est la fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477) et d'Isabelle de Bourbon (1437-1465). En 1477, après la mort de son père à Nancy, au cours d'une bataille contre le duc de Lorraine René II, elle épousa Maximilien Ier de Habsbourg (1459-1519), futur empereur du Saint Empire Germanique, et lui apporta en dot les Pays-Bas bourguignons (l'actuel Benelux et le nord de la France), la Franche-Comté (comté de Bourgogne) et la titulature du Duché de Bourgogne.

HUGUENIN (Pierre).

La Bourgogne, le Morvan, la Bresse.

Grenoble, P., Arthaud, 1942, in-8° carré, 198 pp, 228 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte volante, broché, couv. rempliée illustrée par André Maire, bon état (Coll. Les Beaux Pays)

L'on doit savoir gré à la Maison Arthaud, de Grenoble, de continuer la publication de ses intéressantes monographies régionales : toutes s'inspirent d'un remarquable souci de présentation; texte et gravures jointes contribuent également à donner une idée nette, précise, exacte, des richesses artistiques de chacune de nos provinces françaises; elles aident puissamment à perpétuer un régionalisme intelligent et fécond, en voie de disparition malheureusement trop rapide; ces caractères même d'une collection, qui vise à être chaque jour plus complète, qui s'applique déjà à des régions aussi diverses que la Savoie, l'Alsace, la Corse, la Normandie, la Bretagne, l'Auvergne ou le Bas-Languedoc, explique l'intérêt qu'elle présente pour l'étude de l'histoire locale, inscrite au programme des exercices pratiques des classes de Seconde de nos Lycées et collèges. Le volume consacré par M. Pierre Huguenin à la Bourgogne répond pleinement au dessein poursuivi : adorné d'une artistique couverture, il retrace tout d'abord en une courte et substantielle préface les phases de l'histoire bourguignonne; puis c'est la description de la Bourgogne proprement dite et de ses multiples annexes, Morvan, Auxois, plaine de Saône, Bresse, Charolais, Maçonnais. Dans un pays aussi chargé d'histoire, nombreux étaient les trésors d'art à rappeler; M. Huguenin a su mettre chacun d'eux en pleine lumière, avec un tact et un goût très sûrs : Vézelay et sa magnifique église, Sens et sa cathédrale, Dijon avec ses multiples monuments, l'église de Brou, proche de Bourg-en-Bresse, sont tour à tour ainsi décrits avec soin. En somme, un très beau livre, que nos élèves eux-mêmes feuilleteront et liront avec vif intérêt. (Bulletin de la Société des professeurs d'histoire)

HUMBERT (Françoise).

Les Finances municipales de Dijon du milieu du XIVe siècle à 1477. (Thèse).

P., Les Belles Lettres, 1961, gr. in-8°, 278 pp, 5 tableaux, dont 3 dépliants en fin d'ouvrage, biblio, index, broché, bon état (Publications de l'Université de Dijon, XXIII)

"Cet ouvrage qui a été, dans l'origine, une thèse de l'Ecole des chartes, soutenue il y a quelque cinq ans, porte sur un sujet que les belles archives de Dijon justifient amplement. Cette ville qui possède dans son dépôt départemental les magnifiques comptes des deux premiers ducs de la maison de Valois, conserve dans ses archives municipales une incomparable série financière. C'est là que Mlle Humbert a puisé l'idée de sa thèse en même temps que son cadre chronologique et son plan. Car c'est au « milieu du XIVe siècle » que débute la principale collection des comptes et cette époque concorde avec l'avènement d'une dynastie qui donna un rayonnement nouveau à sa capitale. (...) Cette étude est poussée avec soin et précision." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1962) — "Qu'ils complètent les procès verbaux de délibérations communales ou qu'ils suppléent à leur absence, les registres de comptes municipaux constituent une des sources capitales de l'histoire urbaine dans toutes ses dimensions. C'est un des mérites de l'étude que Françoise Humbert consacre aux finances de Dijon au Bas Moyen-Age que d'avoir tenu, avant d'aborder les aspects plus techniques et fiscaux de son sujet, à esquisser les autres possibilités d'exploitation de ses documents. Les premières pages de son travail apportent ainsi, plus qu'une simple mise en situation, une contribution non négligeable à l'histoire urbaine de Dijon, au triple plan de la démographie, de la sociologie et des institutions. (...) Le même souci d'ouvrir l'histoire financière sur l'histoire sociale marque la première partie du livre : L'organisation administrative des finances. Tout autant qu'à étudier les techniques de la comptabilité l'auteur s'y attache à préciser l'origine sociale des gens de finance. (...) Dijon n'est pas une ville quelconque, mais le « chief de toutes les aultres villes du duchié de Bourgogne », et cette situation éminente dans le duché pèse sur ses finances. L'étude des dépenses, qui constitue la dernière partie de l'ouvrage, fait apparaître cet autre caractère original. (...) Un jeu important de pièces justificatives complète et illustre ce livre sobre et précis, riche de faits et de sens." (Noël Coulet, Annales ESC, 1964)

JOBERT (Philippe)(dir.).

Les Patrons du Second Empire (2). Bourgogne.

Picard/Editions Cénomane, 1991, gr. in-8°, 259 pp, préface de Pierre Lévêque, 16 pl. de gravures et photos hors texte, cartes, sources et biblio, 2 index, broché, bon état (Institut d'histoire moderne et contemporaine - CNRS)

Région par région, cette collection apporte un éclairage original sur une époque clé du développement économique français à travers ses agents essentiels : les entrepreneurs. — Que de bouleversements économiques dans la Bourgogne du Second Empire, en particulier sous les coups de la révolution ferroviaire ! Tandis que la vénérable métallurgie au bois est condamnée à disparaître ou à se reconvertir, de nombreuses activités connaissent au contraire un essor spéctaculaire : industrie lourde, petite industrie, négoce, grands domaines agricoles. Ces réussites ont été l’œuvre de personnages souvent fort mal connus, d’origines variées, à la tête d'entreprises de tailles très inégales. Il y a loin d’Eugène Schneider, le roi du Creusot, à la plupart des entrepreneurs, restés de rang modeste, et aux propriétaires agronomes. C’est ce foisonnement qui rend à la fois indispensable et passionnante l'étude des patrons bourgignons pendant une période décisive de l’histoire économique française.

LANDRY (C.-F.).

Le Téméraire, dernier duc de Bourgogne.

Lausanne, Editions Rencontre, 1966, fort in-12, 387 pp, un portrait de Charles le Téméraire à 27 ans (1460) en frontispice, reliure simili-cuir carmin de l'éditeur, bon état

"L'auteur n'a pas voulu faire œuvre de biographe ; mais, s' étant fait une idée de la personnalité du duc Charles (en qui il reconnaît des traits qui lui paraissent ceux d'un « Jurassien »), il suit l'élaboration de cette personnalité, en donnant sans doute trop d'ampleur aux dissentiments qui opposèrent Philippe le Bon à Isabelle de Portugal." (Jean Richard, Revue d'histoire de l'Église de France, 1968)

LANDRY (Charles-François).

Charles, dernier Duc de Bourgogne.

Lausanne, Clairefontaine, 1960, gr. in-8°, 428 pp, 7 pl. de gravures hors texte, broché, couv. rempliée, bon état. Edition originale numérotée sur alfa

"L'auteur n'a pas voulu faire œuvre de biographe ; mais, s' étant fait une idée de la personnalité du duc Charles (en qui il reconnaît des traits qui lui paraissent ceux d'un « Jurassien »), il suit l'élaboration de cette personnalité, en donnant sans doute trop d'ampleur aux dissentiments qui opposèrent Philippe le Bon à Isabelle de Portugal." (Jean Richard, Revue d'histoire de l'Église de France, 1968)

LE CAM (Anne).

Charles le Téméraire. Un homme et son rêve.

Ozoir-La-Ferrière, Editions In Fine, 1992, gr. in-8°, 446 pp, une carte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, pt traces d'humidité sans gravité au bord des plats, bon état, envoi a.s. à Jean Favier

Quatre générations de ducs Valois de Bourgogne ont constitué, entre France et Empire germanique, une entité politique pouvant rivaliser avec n'importe quel pays d'Europe. En ce XVe siècle s'achevait le Moyen Age, à l'horizon montaient les lumières de la Renaissance. Un monde croulait, celui des grandes principautés : Bourgogne, Bretagne jetaient leurs derniers feux. Un autre s'édifiait, celui de la monarchie absolue, du règne sans partage d'un souverain. Entre ces deux époques se dresse la haute figure de Charles le Téméraire. On l'a trop dépeint – son nom l'indique – comme un être d'une ambition démesurée, propos qu'il convient de nuancer. Les principautés se fondaient toutes dans le domaine royal. Pour soustraire ses territoires à ce destin, le duc Charles tenta de les ériger en royaume, et convoita même la couronne impériale. Ombrageux, opiniâtre, il tenta un tragique quitte ou double : ou rester duc face à deux suzerains, ou devenir roi, concurrent des deux autres. Louis XI mit dix ans à le vaincre ; il y parvint en coalisant les puissances européennes. Trois générations plus tard, la Bourgogne des Valois n'était plus qu'un souvenir entretenu avec ferveur par un prestigieux descendant : Charles Quint, arrière-petit-fils du Téméraire, gouvernerait un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais.

LECAT (Jean-Philippe).

Quand flamboyait la Toison d'or.

Fayard, 1982, in-8°, 398 pp, repères chronologiques, un tableau généalogique, une carte des Etats de Bourgogne hors texte, biblio, broché, bon état

De 1360 à 1482, le règne des quatre ducs de Bourgogne, Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles de Bourgogne.

LECLERC (Eugène).

Chalon-sur-Saône avant la guerre de 1914-1918. Aspects de la vie économique.

Chalon-sur-Saône, Société d'histoire et d'archéologie, 1987, gr. in-8°, 106 pp, 44 illustrations et photos dont 2 cartes, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, tome 54)

LEMARIGNIER (Jean-François).

Recherches sur l'hommage en marche et les frontières féodales.

Lille, Bibliothèque universitaire, 1945, xx-192 pp, reproduction d'une carte ancienne et 2 cartes dépliantes hors texte, notes, index, reliure demi-toile écrue, dos lisse, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), qqs annotations crayon, bon état (Travaux et Mémoires de l'Université de Lille, nouvelle série, Droit et Lettres, fasc. XXIV), envoi a.s. au professeur Roger Dion

L'hommage en marche, c'est-à-dire l'hommage prêté sur la frontière de deux fiefs et qui était réservé à certains hauts vassaux, a été signalé autrefois par Brussel. M. F. Lot a consacré à cette forme exceptionnelle, mais très curieuse, de l'hommage plusieurs pages pleines de vues pénétrantes dans son livre intitulé : Fidèles ou vassaux ? L'étude de M. Lemarignier se présente comme une analyse juridique approfondie de tous les cas qu'il a pu recueillir dans deux régions particulières, en Normandie et sur les confins de la Champagne-Bourgogne. Il y examine successivement un double problème : celui de la marche et celui de l'hommage proprement dit. Son beau travail démontre que l'hommage en marche a toujours été une forme supérieure de l'hommage. Le vassal qui le prêtait était un trop grand personnage pour aller le porter sur la terre de son seigneur ; peut-être, pour des raisons de politique intérieure ou de défiance légitime, le vassal ne tenait-il pas à s'y aventurer. Bien souvent lié à l'idée de paix, renforcé peu à peu par la coutume, cet hommage finit par être considéré comme un véritable privilège et, sous cette forme, il a trouvé place en droit féodal classique. L'argumentation de M. Lemarignier est absolument péremptoire et elle vaut pour la Normandie comme pour la Champagne. Œuvre d'un historien et d'un juriste, cette étude frayera la voie aux chercheurs. (Ch. Perrat, Bibliothèque de l'École des chartes, 1946)

LOUIS (René).

Recherches archéologiques dans la région de Vézelay (Yonne).

PUF, 1944, in-4°, 76 pp, 53 photos et figures, broché, bon état. Peu courant

Le « Champ d'urnes » des Fontaines-Salées (Yonne) et la civilisation des « Champ d'urnes » en Bourgogne. – Les fouilles des Fontaines-Salées en 1942 : les thermes, le « temple de source » et les puits à cuvelage de bois.

LUCAS (Philippe).

La Rumeur minière ou Le travail retravaillé.

Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1985, in-8°, 168 pp, 6 croquis hors texte, biblio, broché, bon état

Le bassin minier de Montceau-les-Mines et sa reconversion. Montceau-les-Mines (en bourguignon-morvandiau Montciau loo moignes) est une commune française qui fait partie de la métropole Rhin-Rhône, elle est située dans le département de Saône-et-Loire.

MICHOUD (Jean).

Godefroy de Leusse, archéologue et bienfaiteur public.

Lyon, Lardanchet, 1952, in-12, 404 pp, préface du général Weygand, un portrait en frontispice et 4 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Prix de l’Académie française 1953)

"L’Académie française a toujours été attentive à ce qu’on dénomme la « Littérature régionaliste », c’est-à-dire aux livres des originaires d’une région qui en évoquent l’histoire, les coutumes et légendes, les monuments, vestiges de son passé, les curieuses figures, la poésie. C’est pourquoi elle décerne un Prix Montyon à la biographie de Godefroy de Leusse, archéologue et historien, par M. Jean Michoud. Il raconte la vie et les travaux de ce membre actif et laborieux de son Académie provinciale. À travers une immense œuvre de bonté, de charité, Leusse multiplia au sein de cette Compagnie les Mémoires sur les traditions, les architectures d’une contrée riche en beaux édifices séculaires. Après avoir fait courageusement son devoir en 1914-18 sur les champs de bataille, trop âgé pour combattre dans la dernière guerre, il ne cessa, jusqu’à la complète libération, de soutenir moralement et matériellement, plus encore que d’habitude, les vieillards, les femmes, les enfants qui souffraient dans l’angoisse ou le malheur. Et c’est d’une manière bien attachante que M. Jean Michoud fait revivre cet homme de savoir et de grand cœur." (Georges Lecomte, Secrétaire perpétuel de l'Académie française, 1953)

OURSEL (Charles).

L'Art de Bourgogne.

Arthaud, 1953, gr. in-8°, 251 pp, 253 héliogravures sur 152 planches hors texte, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bien complet de la carte volante, bon état

"Aucune entreprise ne mérite, certes, plus de louanges que celle-ci. Une histoire de l'art bourguignon, oeuvre de l'éminént spécialiste qu'est notre confrère M. Charles Oursel, ne pouvait que susciter l'intérêt de tous les amateurs d'art. En fait, l'ouvrage comble une lacune, car une pareille synthèse, embrassant l'activité bourguignonne depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours, n'avait jamais été tentée. La réussite est complète : une présentation très soignée, une illustration de premier ordre, judicieusement groupée par grandes planches au milieu de chaque chapitre, font de ce livre un livre de luxe. Le texte de M. Oursel lui confère la valeur scientifique dont les belles publications tendent, hélas ! à manquer de plus en plus. (...) M. Oursel a choisi judicieusement le titre de l'ouvrage, l'expression « art de Bourgogne » lui permettant d'étudier toutes les œuvres aujourd'hui conservées sur le sol de la province, qu'elles représentent ou non l'art autochtone du terroir. Car la Bourgogne, carrefour de routes et de civilisations, a reçu de tous côtés, mais a mis sa marque sur tout ce qu'elle a emprunté. Ni Tournus, ni Cluny, ni Notre-Dame de Dijon ne sont inventions bourguignonnes, non plus que Sluter et Broederlam ne sont Bourguignons. Pourtant, ces noms sont ceux-là même dont la Bourgogne a tiré gloire, à juste titre. Les chapitres sur l'art roman comptent, naturellement, parmi les plus remarquables, puisque M. Oursel nous a déjà donné une synthèse sur ce sujet. (...) Tout ce que l'auteur écrit de Cluny est excellent. (...) On lira aussi avec beaucoup d'intérêt le chapitre qui a trait à la peinture murale en Bourgogne. (...) Ce que l'auteur écrit de l'art gothique n'est pas moins excellent et son information apparaît sans défaut. L'architecture gothique bourguignonne nous est présentée sous son véritable visage (...) Les chapitres sur l'art en Bourgogne sous les ducs Valois sont eux aussi très documentés. (...) Enfin, on pourrait s'étendre sur les passages très importants du livre de M. Oursel concernant la Renaissance et la personne de Hugues Sambin, sur l'art classique à Dijon, dont on connaît trop peu les admirables hôtels. Ainsi se clôt le cycle magnifique de l'art bourguignon dont l'ouvrage de notre confrère montre que, tout au long des siècles, il n'a guère connu de périodes de déclin." (Francis Salet, Bibliothèque de l'école des chartes)

OURSEL (Charles).

L'Art de Bourgogne.

Arthaud, 1958, gr. in-8°, 253 pp, 254 héliogravures hors texte, biblio, reliure pleine toile grège illustrée de l'éditeur, plats ornés, rhodoïd, bien complet de la carte volante, bon état

"Aucune entreprise ne mérite, certes, plus de louanges que celle-ci. Une histoire de l'art bourguignon, oeuvre de l'éminént spécialiste qu'est notre confrère M. Charles Oursel, ne pouvait que susciter l'intérêt de tous les amateurs d'art. En fait, l'ouvrage comble une lacune, car une pareille synthèse, embrassant l'activité bourguignonne depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours, n'avait jamais été tentée. La réussite est complète : une présentation très soignée, une illustration de premier ordre, judicieusement groupée par grandes planches au milieu de chaque chapitre, font de ce livre un livre de luxe. Le texte de M. Oursel lui confère la valeur scientifique dont les belles publications tendent, hélas ! à manquer de plus en plus. (...) M. Oursel a choisi judicieusement le titre de l'ouvrage, l'expression « art de Bourgogne » lui permettant d'étudier toutes les œuvres aujourd'hui conservées sur le sol de la province, qu'elles représentent ou non l'art autochtone du terroir. Car la Bourgogne, carrefour de routes et de civilisations, a reçu de tous côtés, mais a mis sa marque sur tout ce qu'elle a emprunté. Ni Tournus, ni Cluny, ni Notre-Dame de Dijon ne sont inventions bourguignonnes, non plus que Sluter et Broederlam ne sont Bourguignons. Pourtant, ces noms sont ceux-là même dont la Bourgogne a tiré gloire, à juste titre. Les chapitres sur l'art roman comptent, naturellement, parmi les plus remarquables, puisque M. Oursel nous a déjà donné une synthèse sur ce sujet. (...) Tout ce que l'auteur écrit de Cluny est excellent. La chronologie de la grande église est exactement définie d'après les fouilles de M. K. J. Conant. (...) On lira aussi avec beaucoup d'intérêt le chapitre qui a trait à la peinture murale en Bourgogne. (...) Ce que l'auteur écrit de l'art gothique n'est pas moins excellent et son information apparaît sans défaut. L'architecture gothique bourguignonne nous est présentée sous son véritable visage (...) Les chapitres sur l'art en Bourgogne sous les ducs Valois sont eux aussi très documentés, d'après les travaux les plus récents (...) Enfin, on pourrait s'étendre sur les passages très importants du livre de M. Oursel concernant la Renaissance et la personne de Hugues Sambin, sur l'art classique à Dijon, dont on connaît trop peu les admirables hôtels. Ainsi se clôt le cycle magnifique de l'art bourguignon dont l'ouvrage de notre confrère montre que, tout au long des siècles, il n'a guère connu de périodes de déclin." (Francis Salet, Bibliothèque de l'école des chartes)

PALADILHE (Dominique).

Les Très riches heures de Bourgogne.

Perrin, 1971, in-8°, 385 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 5 cartes et plans, 5 tableaux généalogiques, reliure skivertex éditeur, rhodoïd, bon état

PIGNARD-PÉGUET (Maurice).

Histoire générale illustrée des départements depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours : Histoire de l'Yonne, avec un précis de l'histoire de la Troisième République jusqu'au 14 juillet 1912. Histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux - Archéologie, généalogies, biographies.

P., Librairie de l'Histoire générale illustrée des départements, 1913, fort in-4°, viii-xxxiii-1020 pp, une carte dépliante et 283 illustrations hors texte, reliure pleine percaline verte décorée de l'éditeur, décor floral en noir et encadrement à froid au 1er plat, titres dorés au 1er plat et au dos, très bon état. Très rare

PINGAUD (Marie-Claude).

Paysans en Bourgogne. Les gens de Minot.

Flammarion, 1978, in-8°, 300 pp, une carte et 10 photographies, biblio, index, broché, bon état (Bibliothèque d'ethnologie historique)

Etude des structures agraires et des modes de production, depuis 150 ans, dans une commune du Châtillonnais. — "Un livre plein de savoir et de saveur." (Daniel Fabre, Études rurales, 1979)

PORÉE (Charles).

Cahiers des Curés et des Communautés ecclésiastiques du bailliage d'Auxerre pour les Etats Généraux de 1789. Département de l'Yonne.

Auxerre, Impr. L'Universelle, 1927, gr. in-8°, clxxxviii-407 pp, broché, bon état (Coll. de documents inédits sur l'Histoire économique de la Révolution française publiés par le Ministère de l'Instruction publique)

"Les curés, trop éloignés du chef-lieu du bailliage pour se rendre en personne à l'assemblée électorale du clergé, eurent le droit de s'y faire représenter par des procureurs auxquels ils remirent, avec leurs pouvoirs, des instructions et mémoires. La plupart de ces « cahiers » des curés n'ayant pas été déposés dans des dépôts publics sont aujourd'hui perdus. M. Porée a été assez heureux pour retrouver ceux du bailliage d'Auxerre. Sa publication – extrêmement soignée comme toutes celles qui portent sa signature – est d'un intérêt de premier ordre pour la connaissance non seulement des vœux et des sentiments réels du clergé à la veille de la Révolution, mais encore de sa situation économique comme du mécanisme compliqué des institutions ecclésiastiques. M. Porée a dressé, paroisse par paroisse, l'état des revenus des cures du diocèse comprises dans le bailliagé (dîmes de diverses natures, biens-fonds, rentes, fondations, casuel, portion congrue, etc.), et il a commenté ce tableau, avec la méthode critique et l'impartialité foncière qui font l'admiration de tous ceux qui lisent ses beaux travaux. Il en résulte que pour les 151 paroisses envisagées, le revenu net total ne se montait qu'à 140.000 livres, pas 1.000 livres en moyenne par cure. Mais ce revenu était en outre très inégalement réparti. Un gros décimateur possédait 2.500 livres de revenus, 14 curés approchaient ou dépassaient 1.500 livres, 12 autres 1.000 ou 1.200, mais la grande majorité, soit 123, n'avaient pas 1.000 livres, la plupart devaient se contenter de 5 à 700 livres. Il y on avait 17 qui n'avaient pas 500 livres. Or, le clergé régulier, le clergé oisif, – dont M. Porée dresse aussi avec une précision parfaite l'état des revenus, établissement par établissement, – contrastait par sa richesse avec la misère du clergé paroissial Les 11 abbayes et 2 prieurés avouaient 193.985 livres de revenus déclarés, sur lesquels 7 abbés et 2 prieurs commendataires prélevaient pour eux seuls 112.488 livres. Ces statistiques ne sont-elles pas une justification du tableau que les écrivains contemporains nous ont tracé du clergé de leur temps ? Elles éclairent d'une vive lumière les vœux des curés, leurs projets de réforme et aussi la campagne électorale qu'ils menèrent contre l'évêque et le haut clergé. Sur tous ces points, M. Porée est d'une précision qui contentera les plus difficiles. Dans le diocèse d'Auxerre les curés ne réussirent pas à empêcher l'élection de l'évêque qui passa à une voix de majorité absolue. M. Porée nous dit, par le détail, à la suite de quelles manœuvres curieuses ils échouèrent. L'introduction de 133 pages qu'il a mise au recueil des cahiers est pleine d'enseignement pour l'histoire générale." (Albert Mathiez, Annales historiques de la Révolution française, 1927) — "On ne s'étonnera pas que la publication de M. Porée soit très satisfaisante, tant on est accoutumé à louer toutes celles qu'il nous donne, Son introduction contient une étude minutieuse de la situation économique du clergé dans le bailliage d'Auxerre, à l'aide du pouillé de 1781 et des déclarations de revenus de l'époque révolutionnaire ; les données numériques ont été réunies en tableaux, On dira seulement ici que la grande majorité des curés n'avaient pas 1.000 livres de revenu tandis que les réguliers étaient riches et enviés : deux curés au moins ne voient aucun inconvénient à leur disparition. La publication de ces cahiers constitue par elle-même une nouveauté de grand intérêt, iIs sont en effet fort rares, parce qu'ils n'étaient pas à proprement parler des documents officiels et n'ont pas été conservés comme tels ainsi que les cahiers de paroisses. 166 curés ont comparu ou ont été représentés à Auxerre ; M. P. a retrouvé 48 cahiers ; mais tous les curés n’en ont pas rédigé et plusieurs cahiers sont collectifs : les 48 cahiers publiés représentent probablement les vœux de 87 curés. M. P. leur à adjoint les cahiers de 14 communautés ecclésiastiques parmi lesquels dominent ceux des chapitres et de chanoines. M. P. dit avec raison que c'est la première fois que pareils documents sont publiés en corps." (G. Lefebvre, Revue d'histoire moderne, 1929)

PORÉE (Charles).

La Cathédrale d'Auxerre.

Auxerre, Imprimerie l'Universelle , s.d. (1920), in-8°, 23 pp, 3 pl. de photos hors texte, couv. illustrée, bon état

Conférence faite le 11 juin 1919 par M. Charles Porée, Archiviste de l'Yonne, lors de la constitution de la Société des amis de la cathédrale d'Auxerre, suivie d'une description sommaire des sculptures et des vitraux

POULAINE (Abbé François).

Un village avallonnais (Voutenay) sous l'Ancien Régime et la Révolution.

La Chapelle-Montligeon, Imprimerie-Librairie de Montligeon, 1907, in-12, vi-37 pp, broché, couv. muette, bon état

Etude sur un village bourguignon (Voutenay-sur-Cure, dans l'Yonne, au sud d'Auxerre) dans les dernières années de l'Ancien Régime à partir des registres des délibérations communales conservés dans les archives de la mairie. — "Il y a à Voutenay même un antiquaire qui, depuis plusieurs années, explore avec zèle les environs du village ; c’est le curé de la paroisse, M. l’abbé Poulaine. Il a formé au presbytère une petite collection d’objets antiques recueillis principalement sur la colline dite de Cora. Cette collection comprend un médaillier et un assez grand nombre de terres cuites, vases, lampes et figurines diverses. M. l’abbé Poulaine a déjà consigné dans quelques publications personnelles les résultats de ses recherches." (Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France)

RIANDEY (Paul).

L'Organisation financière de la Bourgogne sous Philippe le Hardi et Chartes de l'abbaye de Saint-Étienne de 1280 à 1285. (Thèse).

Genève, Mégariotis, 1981, in-8°, xi-196-163 pp, biblio, index, reliure toile verte de l'éditeur, bon état (réimpression de l'édition de Dijon, 1908)

Table : I. Les finances avant Philippe le Hardi. II. Les finances sous Philippe le Hardi. Les comptes de la rectte particulière. III. Les comptes de la recette générale. IV. La chambre des comptes. Appendice : Jean sans Peur et la Chambe des comptes. 2e partie. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Etienne de Dijon : Chartes des années 1280 à 1286.

SAINT JACOB (Pierre de).

Documents relatifs à la communauté villageoise en Bourgogne, du milieu du XVIIe siècle à la Révolution. (Thèse complémentaire).

Dijon, Impr. Bernigaud, 1962, gr. in-8°, xxxii-157 pp, biblio, broché, qqs annotations stylo, bon état

SAINT-JACOB (Pierre de).

Les Paysans de la Bourgogne du Nord au dernier siècle de l'Ancien Régime. (Thèse).

Association d'Histoire des Sociétés Rurales/Editions Universitaires de Dijon, 1995, gr. in-8°, lxviii-643 pp, préface de Jean-Marc Moriceau, biblio, pièces justificatives, index, une carte volante, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état

"Les Paysans de la Bourgogne du nord au dernier siècle de l'Ancien Régime, de Pierre Saint Jacob (1906-1960), constituent un ouvrage classique, dont le sujet avait été accepté par Marc Bloch et dont certaines orientations sont toujours actuelles. Au-delà du tableau d'une singularité régionale, il démontre la dynamique de la société rurale bourguignonne et ses résistances aux changements impulsés de l'extérieur. Les liens entre les sources, l'espace et les problèmes historiques généraux sont constamment affirmés dans cette thèse longuement mûrie. La profonde connaissance documentaire, la qualité de l'écriture et la variété des perspectives ouvertes par Pierre Saint Jacob confèrent à son œuvre un fort pouvoir de suggestion. La préface qui introduit cette réédition la replace dans son contexte scientifique et en dégage les prolongements. Une bibliographie récapitulative des travaux de l'auteur trace la route exemplaire d'une vie consacrée à l'histoire."

SAUNIER-SEÏTÉ (Alice).

Les Courtenay. Destin d'une illustre famille bourguignonne.

France-Empire, 1998, gr. in-8°, 253 pp, généalogies, blasons, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Le destin oublié d'une branche capétienne, tragique et dérisoire, à travers des personnages parfois glorieux mais qui restèrent en quelque sorte en marge de l'histoire...

SCHELLE (Klaus).

Charles le Téméraire. La Bourgogne entre les lys de France et l'aigle de l'Empire.

Fayard, 1979, fort in-8°, 485 pp, traduit de l'allemand, 16 pl. d'illustrations en couleurs hors texte, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Entre 1361 et 1477, quatre générations de ducs de Bourgogne vont tenter de reconstituer l'ancien royaume de Lotharingie : Philippe le Hardi, rendu puissant par son mariage avec Marguerite de Flandres ; Jean sans Peur, dont l'assassinat par des Armagnacs consacrera la rupture avec la maison de France ; Philippe le Bon, grand-duc d'Occident, fondateur de l'ordre de la Toison d'Or, qui, au traité d'Arras en 1435, arrachera au roi de France la Picardie et les principales villes de la Somme ; Charles le Téméraire, enfin, qui, obsédé par le désir de transformer son duché en royaume, dilapidera le sang de ses hommes, l'or de ses coffres, et en trois batailles perdues (Grandson, Morat, Nancy) mènera la maison de Bourgogne à sa ruine. De ce prince, que la postérité a principalement jugé à travers ses démêlés - en fait un duel à mort - avec son cousin Louis XI, Klaus Schelle a brossé un portrait nuancé. Certes, il décrit les fastes de la cour de Bourgogne (festins au cours desquels on servait des pâtés d'où jaillissaient des musiciens, une naine, un géant, cérémonies qui éblouirent les contemporains les plus blasés), les spectaculaires campagnes guerrières du duc, mais, surtout, il s'attache à saisir une époque dans sa complexité : ainsi le "carrousel européen", pertinente analyse des intrigues quasi inextricables de la politique du temps ; ainsi le chapitre consacré à Jacqueline de Bavière, récit d'une destinée colorée ; ainsi la comparaison entre les moeurs guerrières des Suisses et celles des Lombards...

VINCENOT (Henri).

La Vie quotidienne des paysans bourguignons au temps de Lamartine.

Hachette, 1978, fort in-8°, 448 pp, sources et biblio, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état

Entre 1800 et 1900 vont se succéder en France, à un rythme ahurissant, l'Empire, la Restauration, les Révolutions, les Républiques et surtout les premiers soubresauts du progrès technique. Mais pendant que se dérouleront ces événements et souvent même avec une grande indifférence à leur égard, le peuple des campagnes bourguignonnes va continuer à vivre les derniers jours de la civilisation traditionnelle. Henri Vincenot décrit la vie journalière de ses ancêtres, artisans-menuisiers, cultivateurs, vignerons, tisserands de village, forgerons. Ses sources sont les récits directs, à peine corrigés par l'érudition, des derniers survivants de ce qu'il appelle « la civilisation lente », dans une province dont la forte personnalité éclate à chaque page. « Tout ce que je raconte dans ce livre, précise-t-il, je l'ai entendu tomber de la bouche de ceux qui ont connu cette vie du XIXe siècle. C'est vous dire que ce récit est tout simplement une glane de soixante-cinq ans de pérégrinations ».