The Eastern Alps including the Bavarian Higlands, Tyrol, Salzburg, Upper and Lower Austria, Styria, Carinthia, and Carniola. Handbook for travellers. Eleventh Edition, revised and augmented.
Leipzig, Baedeker, 1907, in-12, xxvi-574 pp, reliure percaline rouge souple de l'éditeur, tranches jaspées, qqs annotations stylo, état correct. Texte en anglais. MANQUE les cartes
Ce guide fut publié pour la première fois en 1879 et la dernière édition parut en 1911. Avec un vocabulaire des termes alpins.
Histoire des révolutions de l'empire d'Autriche, années 1848 et 1849.
P. et Lyon, Guyot Frères, 1853 2 vol. in-8°, cxiv-279 et 384 pp, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs filetés, titres et caissons dorés (rel. de l'époque), bon état
Par le baron Alphonse Victor Chrétien Balleydier, historien et homme de lettres (1810-1859). Son “Histoire des révolutions de l'empire d'Autriche” et son “Histoire de la guerre de Hongrie”, qui font encore autorité aujourd'hui, lui valurent les titres de Freiherr (baron) et d'historiographe de l'Empereur d'Autriche.
Mémoires du comte de Beust (1809-1885), ancien Chancelier de l'Empire d'Autriche-Hongrie. Trois quarts de siècle. Avec des notes inédites et une préface par Frédéric Kohn-Abrest. Tome I : 1806-1866.
P., Louis Westhausser, 1888, in-8°, xxxi-398 pp, un portrait gravé en frontispice et un fac-similé d'autographe, broché, couv. abîmée, dos absent recollé, papier jauni, état moyen. Peu courant
Tome I seul (sur 2). Le tome II couvre les années 1866-1885. — Importants mémoires pour l'histoire européenne sous la Monarchie de Juillet. — "Les mémoires de cet important personnage politique couvrent les années 1809-1885. Frédéric Ferdinand Beust, remplit successivement les fonctions de secrétaire d'Ambassade, chargé d'affaires à Munich, ambassadeur à Berlin, puis chancelier de l'Empire Austro-Hongrois. Ces mémoires concernent essentiellement la politique intérieure de l'Autriche-Hongrie et ses relations diplomatiques avec les autres puissances européennes et sont enrichis de correspondances et de discours prononcés par le Comte de Beust." (Bertier de Sauvigny, 115) — "Un ennemi personnel de Bismarck, un Saxon chassé par lui du pays qu'il dirigeait, un protestant bizarrement placé à la tête des affaires dans un Etat catholique." (Henry Contamine, L'Europe est derrière nous)
François-Joseph.
Fayard, 2006, fort in-8°, 766 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, 8 cartes, généalogie des Habsbourg-Lorraine, chronologie, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, état correct
François-Joseph n'est pas un bâtisseur d'empire – le sien s'effondre en 1918, deux ans après sa mort – et sa vie de souverain compte plus d'échecs politiques et de revers militaires que de succès. Pourtant, il entre dans la légende dès son vivant. Les malheurs personnels qui le frappent n'y sont pas étrangers : exécution de son frère Maximilien au Mexique, suicide de son fils Rodolphe à Mayerling, assassinat de sa femme Sissi. Mais François-Joseph, qui se définissait comme le "dernier monarque de la vieille école", incarne aussi, avec majesté, une certaine idée de la monarchie et du pouvoir. Il aura su maintenir envers et contre tout l'unité d'un empire de onze peuples, travaillés par de violentes forces centrifuges. Racontant soixante-huit années d'un règne d'abord autoritaire puis plus libéral, l'auteur révèle enfin pourquoi le destin de l'Europe est lié à celui de l'Autriche-Hongrie.
Rodolphe et Mayerling.
Fayard, 1989, gr. in-8°, 306 pp, 8 pl. de gravures hors texte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Le 5 février 1889, Vienne, drapée dans le deuil, déploie le faste des grandes funérailles. La capitale de la monarchie austro-hongroises pleure l'héritier de la Couronne, l'archiduc Rodolphe, qui, brisé par une longue série d'échecs politiques et miné par une maladie qu'il croit mortelle, s'est donné la mort dans son pavillon de chasse de Mayerling. Dans un premier communiqué, la Cour a avancé une attaque d'apoplexie comme cause de la mort. Mais, deux jours plus tard, revenant sur cette version, elle fait savoir que le prince héritier s'est suicidé dans un moment d'égarement mental. La nuit précédente, le cadavre d'une jeune femme, la baronne Mary Vetsera, découvert aux côtés de Rodolphe, a été transporté, dans le plus grand secret, de Mayerling à Heiligenkreuz, à quelques kilomètres de là, où il a été inhumé, à la dérobée, dans le cimetière paroissial. Jusqu'à la fin de la Monarchie, la Cour gardera un silence total sur la présence de Mary Vetsera à Mayerling. L'admettre serait revenu à reconnaître l'adultère et à accréditer la thèse qui faisait de Rodolphe l'assassin de sa maîtresse. Conséquence du souci que la dynastie ne soit pas compromise dans un scandale, ces flottements et ces silences l'atteignent pourtant par un effet de boomerang. Ils nourrissent le soupçon que la Cour cherche à cacher des secrets plus terribles. Avant même la célébration des obsèques, des rumeurs commencent de circuler à Vienne, reprises par les milieux diplomatiques, colportées par la presse étrangère. Ainsi lorsque les lourdes portes de la crypte des Capucins, l'ultime demeure des Habsbourg, s'ouvrent sur la dépouille de Rodolphe, le mythe s'est déjà emparé de l'histoire."
Assassinat du chancelier Dollfuss. Vienne, le 25 juillet 1934.
Balland, 1977, in-8°, 221 pp, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Crimes politiques)
La victime : Engelbert Dollfuss, Chancelier d'Autriche depuis 1932, patriote et fidèle catholique, il s'oppose à l'emprise nazie qui pèse sur son pays. Il y interdit même, en mars 1933, le parti national-socialiste. Par ailleurs, très lié aux conservateurs et ami de Mussolini, il combat violemment les socialistes et les milices ouvrières. – Le coupable : Otto Planetta, un ancien sous-officier manipulé par les nazis, abat Dollfuss, à Vienne, le 25 juillet 1934. Mais fort curieusement, l'attitude de Mussolini fait avorter le putsch. Dollfuss sera remplacé par le chancelier Schuschnigg. Deux ans plus tard, Mussolini s'allie à Hitler et, en 1938, l'Autriche est rattachée à l'Allemagne. C'est l'Anschluss.
Maurice Barrès. Biographie.
JCLattès, 1987 gr. in-8°, 558 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Nul mieux que Barrès n'aura incarné ce qu'on a appelé "l'esprit-fin-de-siècle". Boulangiste, anarchiste, anti-dreyfusard, nationaliste, il fut le maître à penser d'une génération. Contrairement à l'image réductrice qu'on nous en a souvent laissée, l'homme s'est révélé tout au long de sa vie d'une particulière complexité due à la richesse d'un tempérament qui a toujours cherché à demeurer un homme libre, titre d'un de ses livres de jeunesse. Cette biographie insiste sur de nombreux aspects méconnus de Barrès : son ascendance auvergnate à côté de sa filiation lorraine, son amitié avec Guaita, sa passion romantique de l'Orient, ses inclinations païennes, son combat en faveur de la restauration des églises, son action en faveur des laboratoires scientifiques... Ce portrait est une redécouverte insolite d'un écrivain qui fut une des gloires de son temps.
Souvenirs français dans le Tyrol.
Innsbruck, chez l'Auteur, 1948, gr. in-8°, 177 pp, préface de Pierre Voizard, 45 portraits, gravures et photos, notes, reliure demi-toile illustrée de l'éditeur, rare fragile jaquette illustrée conservée (très lég. abîmée), bon état. Peu courant
Prisonniers politiques dans la forteresse de Kufstein : Théroigne de Méricourt, Maret de Bassano – L'émigration et les princes de Bourbon – Souvenirs militaires : 1703, 1797, 1799, 1805, 1809 – Ecrivains et voyageurs : Montaigne, Montesquieu, Dolomieu, Mme de Staël, Michelet – Internés au château d'Itter d'Albert Lebrun, Daladier, Paul Reynaud, Weygand, Gamelin, Léon Jouhaux, François-Poncet, le colonel de La Rocque – Les alpinistes... — "Il nous apparaît important de parler d’un ouvrage visant à rappeler l’origine de l’amitié franco-autrichienne. Grâce à ce livre, les troupes d’occupation françaises voulaient s’assurer que les Autrichiens ne les perçoivent pas comme de méchants occupants, mais plutôt comme des amis. C’est Raoul de Broglie qui a rédigé ce livre intitulé “Souvenirs français dans le Tyrol”, dont 2000 exemplaires ont été imprimés, grâce aux fonds destinés à la propagande française en Autriche, ouvrage commandé en juillet 1945 par Pierre Voizard, le chef de la Mission de contrôle pour les provinces du Tyrol et du Vorarlberg. (...) La description de Raoul de Broglie des rapports entre le Tyrol et la France relevait davantage du fantasme que de la réalité. Les Français étaient beaucoup plus méfiants envers les Autrichiens que ne le laisse croire l’auteur et les Autrichiens n’ont jamais accepté la présence de l’occupant français sur leur territoire. Raoul de Broglie avait toutefois l’honnêteté de parler clairement des avantages que procurait à la France l’occupation de l’Autriche..." (Éric Dussault, “La politique culturelle de la France dans sa zone d’occupation en Autriche (Tyrol et VorarÏberg) et à Vienne entre 1945 et 1955”, 2005)
Le Précédent autrichien. Contribution à l'étude de la crise du mouvement socialiste (1932-1941).
Gallimard, 1956, in-8°, 564 pp, traduit de l'allemand par Pierre Klossowski, chronologie de 1932 à 1941, index, broché, couv. illustrée, bon état. Peu courant
"Un ancien dirigeant socialiste autrichien raconte ici de façon très minutieuse et presque au jour le jour, l'histoire des socialistes révolutionnaires en Autriche, depuis leur organisation après l'installation du régime autoritaire de Dollfuss en 1934, jusqu'à leur dissolution après l'Anschluss. (...) Le livre fournit en effet, à partir de l'exemple de l'Autriche, matière à nombreuses réflexions sur la crise presque inévitable qui menace un parti socialiste voulant rester démocratique. Le cas décrit peut n'avoir, comme l'auteur le reconnaît de bonne grâce, qu'une portée limitée ; les problèmes posés n'en sont pas moins de toute première importance, en même temps que de grande actualité. Le ton volontairement personnel adopté par l'auteur rend d'autant plus éloquent son témoignage. En appendice, tableau chronologique et index des noms de personnes." (Revue française de science politique)
L'Autriche-Hongrie, idee d'avenir. Permanences géopolitiques de l'Europe centrale et balkanique.
Desjonquères, 1991, in-8°, 190 pp, 8 cartes, broché, bon état
Traditions et souvenirs.
Flammarion, 1952, in-12, 231 pp, broché, bon état
Souvenirs d’ambassade du comte de Chambrun, de l'Académie française (1875-1952), consacrés pour une bonne part à sa mission à Rome, ses rapports étroits avec Mussolini, le Pacte à Quatre, les sanctions... qu'il est fort opportun de lire ou de relire. — "Volume de souvenirs d'un ambassadeur humaniste, appartenant à la grande tradition d'une époque où des gentilshommes, nourris de belles lettres, représentaient la France à l'extérieur et pouvaient joindre à leurs talents diplomatiques les grâces d'une éducation raffinée... Nous suivons Charles de Chambrun aux Etats-Unis, en Grèce, en Turquie, en Autriche, en Italie, nous entrons avec lui dans l'intimité de Mustapha Kémal et de Mussolini. Il s'agit là d'un tableau qui, sur la trame historique, ressuscite une Europe de transition à la veille d'être balayée par la guerre. Mais point d'exposé technique. C'est un récit vivant, émaillé d'anecdotes et de traits à la fois profonds et plaisants." (Hommes et mondes, 1952)
Sissi : Vie et destin d'Elisabeth d'Autriche (1837-1898).
Genève-P., Minerva, 1987, in-4°, 181 pp, 278 gravures et photos en couleurs, reliure toile éditeur, gardes illustrées, jaquette illustrée, bon état
Très beau livre illustré.
Vienne 1880-1938. L'Apocalypse joyeuse.
P., Editions du Centre Georges Pompidou, 1986, in-4°, 767 pp, 810 illustrations en noir et en couleurs, biographies, glossaire, Who's Who viennois, biblio, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état. Edition originale
Une exposition marquante du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, « Vienne, naissance d’un siècle, 1880-1938 ». Les temps étaient alors à la célébration inquiète des fins de siècle, à l’interrogation perturbée sur la vitalité artistique d’époques plus troublées. La vieille Europe centrale et tout particulièrement la « double monarchie » – l’Empire austro-hongrois – suscitaient une fascination effervescente. — Table : Sissi ou la vulnérabilité (E.M. Cioran) ; Le flambeau d'Ewald (Claudio Magris) ; La Vienne de Freud (Bruno Bettelheim) ; Une modernité sceptique (Jean Clair) ; Entre rêve et réalité (Robert Waissenberger) ; De la scène publique à l'espace privé (Carl E. Schorske) ; La mort dans la peinture autrichienne (Werner Hoffmann) ; Hans Makart (Werner Hoffmann) ; Anton Romako (Gerbert Frodl) ; Les rêveurs dionysiaques (William Mc Grath) ; Les mécènes de la Sécession (Bernard Michel) ; Gustav Klimt (Werner Hoffmann) ; Otto Wagner. De la ″libre reconnaissance″ à l'art de construire (Peter Haiko) ; La ville blanche ″au Steinhof″ à Vienne. Architecture et maladie mentale (Peter Haiko, Harald Leupold-Löwenthal, Mara Reissberger) ; Adolf Loos et le ″Kulturgefälle″ est-ouest (Eduard Sekler) ; La Wiener Werkstätte 1903-1913. le paradis terrestre et le chemin de la ruine (Peter Vergo) ; L' âge d'or du graphisme viennois (Michael Pabst) ; La voie industrielle (Karl Mang) ; La mise en scène de théâtre (Wolfgang Greisenegger) ; Richard Teschner marionnettiste (Jarmila Weissenböck) ; La naissance de la théorie de l'art (Günter Metken) ; Souvenirs de collaborationa avec Ernst Kris (Ernst Gombrich) ; Sociologie et utopie d'un art autonome (Michael Pollak) ; Egon Schiele (Jane Kallir) ; La Vienne d'Arnold Schönberg (Jane Kallir) ; Arnold Schönberg et Richard Gerstl (Jane Kallir) ; Oscar Kokoschka (Serge Sabarsky) ; Choix de lettres (Oskar Kokoschka) ; Les maisons de Loos ou l'espace en projet (Françoise Very) ; La maison de Wittgenstein (Bernhard Leitner) ; Passe-impasse et manque (Pierre Boulez) ; Paul Poiret à Vienne, Emilie Flöge à Paris (Wolfgang Georg Fischer) ; La Sécession et Auguste Rodin, 1897-1905 (Daniele Gutmann) ; Les années parisiennes d'Adolf Loos, 1922-1928 (Yvonne Brunhammer) ; Politique communale à Vienne la rouge (Wolfgang Maderthaner) ; L' utopie construite. Le logement à Vienne la rouge, 1919-1934 (Sokratis Dimitriou) ; L' Ecole des arts appliqués du musée autrichien d'art et d'industrie (Gabriele Koller) ; Une modernité optimiste : la voie abstraite (Dieter Bogner) ; Cinéma : le chemin de Vienne (William Karl Guerin) ; La fin d'une république : les années trente (Michel Cullin) ; Enst Jünger, Alfred Kubin : extraits de correspondance (Henri Plard) ; Fugue de la mort (Paul Celan).
La Désagrégation de la monarchie austro-hongroise, 1900-1918.
Bucarest, Editions de l'Académie de la République socialiste de Roumanie, 1965, gr. in-8°, 291 pp, notes, broché, bon état (Bibliotheca Histórica Romaniae, 1)
Communications présentées à la Conférence des historiens du 4 au 9 mai 1964 de Budapest.
L'Autriche.
Grenoble, P., Arthaud, 1946, gr. in-8° carré, 196 pp, 167 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte dépliante volante, broché, couv. rempliée illustrée par Samivel, bon état (Coll. Les Beaux Pays)
"Félix Austria..., disait-on jadis. Qui songerait à le dire aujourd'hui ? Mais quand M. Albert Dauzat a pour la dernière fois parcouru « l'Autriche » et quand il a écrit son livre, c'était avant le coup de force hitlérien, et c'est encore une Autriche, sinon libre de toute crainte, du moins indépendante, qu'il a peinte, avec son visage à elle, telle que l'ont faite ses paysages, son histoire, sa civilisation, son caractère propre et sa vie. (...) Ce ne sont pas seulement des paysages qu'a vus et qu'a peints dans ce livre M. Dauzat, il a vu des hommes ; il a même distingué deux races, la blonde et la brune ; il a vu de l'histoire, la plus lointaine et la plus proche ; il a constaté que « le traité de Saint-Germain a désarticulé le Tyrol... et séparé des populations qui vivaient en communion depuis des siècles ». Dans ces paysages, dans cette histoire de l'Autriche, il a vu une atmosphère tranquille, un peuple accueillant, bon enfant, prenant les choses par le bon côté, laborieux aussi. une Autriche qui voulait vivre et s'était remise au travail. Ainsi ce beau livre de voyage est en même temps un livre de pensée, auquel les événements viennent d'ajouter une émouvante sympathie." (Charles Baussan, La Croix, 25 septembre 1938)
Zita de Habsbourg. Mémoires d'un empire disparu.
P., Critérion, 1991, fort in-8°, 454 pp, préface de François Fejtö, 16 pl. de photos hors texte, notes, broché, couv. illustrée, bon état
« Le présent récit est l'histoire dont j'ai été le témoin direct ou, pour les événements antérieurs, l'histoire que m'a transmise ma famille. » Ainsi commence l'impératrice Zita, lorsqu'elle confie ses souvenirs à Erich Feigl. Quelle vie haute en couleur pour cette princesse Bourbon-Parme devenue Habsbourg par son mariage, mais qui fut surtout européenne ! Ses racines et l'histoire souvent douloureuse de sa famille lui feront éprouver très tôt la stupidité des nationalismes et la fragilité du pouvoir. Elle n'en seconde pas moins avec ardeur son époux, l'archiduc Charles et futur empereur : à ses côtés elle parcourra l'empire jusqu'au fin fond de la Galicie, partageant la vie – peu confortable – de garnison. Pendant la Première Guerre, ses visites au front et dans les hôpitaux lui montreront de près la misère des soldats et du peuple : « Ce fut un enfer de feu roulant, de faim et de rats, de rats affreux et effrayants, se souvient-elle horrifiée... Il était évident que nous devions conclure la paix. Etait-ce si difficile à comprendre ? » La destruction de l'empire, les vaines tentatives de restauration, l'exil à Madère puis la mort de l'empereur : autant d'épreuves que dut affronter avec foi et courage cette incontestable grande dame. Infatigablement, elle lutta – pour survivre d'abord, seule avec ses huit enfants – puis pour assurer un avenir à l'Autriche, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, aux USA, par la rencontre de Roosevelt, en collaboration avec ses fils Otto, Robert et Félix, tandis que deux autres de ses fils ouvraient un maquis dans le Tyrol occupé et que son frère Xavier était déporté à Dachau. En guise de remerciements, dès la libération de l'Autriche en 1945, les socialistes revenus au pouvoir remirent en vigueur la loi d'exil frappant les Habsbourg... Elle avait été levée par Schuschnig et Dolfuss et promptement rétablie par les nazis après 1938. Elle reverra enfin sa patrie en 1982 ; lors de ses différents voyages et de ses obsèques grandioses en 1989, les foules lui réservent une réception triomphale. Pourquoi ? Peut-être ont-elles pensé que le monde formaliste, suranné et honnête de l'impératrice n'était pas aussi ridicule et injuste qu'on le leur avait dit. A l'Europe de demain, condamnée à s'unir ou à périr, la vieille Autriche-Hongrie, tuée par des aveugles, n'aurait-elle pas un ou deux conseils à donner ?
Un Habsbourg révolutionnaire : Joseph II. Portrait d'un despote éclairé.
Plon, 1953, in-8°, 356 pp, 8 gravures hors texte et une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grands papiers)
Le portrait de celui qui fut par excellence le souverain des Lumières. Joseph II (1741-1790), roi de Hongrie, d'Autriche et des Romains à vingt-trois ans en 1764, élu empereur d'Allemagne l'année suivante, visite ses Etats, puis l'Italie, la Prusse, la Russie et surtout Paris en 1777. En compagnie de sa soeur Marie-Antoinette, il découvre la cour la plus brillante de l'époque. C'est là qu'il définit les principes de son action politique : le despotisme éclairé. Durant son règne, il abolit le servage et met en chantier une réforme fiscale. Il promulgue un édit de tolérance, instaure le mariage civil, cantonne l'autorité du pape au dogme, sécularise la moitié des couvents et assure aux juifs une paix religieuse et sociale. Menacé par la Prusse et l'Empire ottoman, il tient son empire par la force de sa poigne et le conduit, jusqu'à sa mort en 1790, à être le seul concurrent – pacifique –de la France, laissant un héritage riche et contrasté. Une biographie magistrale.
Goethe. Un homme face à la vie. Essai de biographie intérieure. Première partie : La jeunesse (1749-1775).
Aubier, 1947 in-8°, 559 pp, index, broché, bon état
Une biographie intérieure du poète, qui nous conduit jusqu'en 1775, à l’arrivée à Weimar, où Albert Fuchs cherche à appréhender le « fait humain », accorde une « large place à la vie profonde de la personnalité créatrice » ; ce qui le fascine, ce n’était pas tant le poète et l'écrivain, le penseur et le savant, c’est «Gœthe homme », «un homme face à la vie ». — "Disons dès maintenant que c'est un livre bien pensé et bien écrit ; les qualités de l'auteur : clarté, goût, esprit de synthèse, nous les retrouvons toutes dans cette étude. La préface est à la fois une justification nuancée de son ouvrage et une analyse serrée de l'humanité goethéenne et de son actualité. La lecture de la préface nous apprend la signification que donne l'auteur à cet « essai de biographie intérieure ». Nous y lisons notamment que ce travail n'a pas essentiellement en vue Goethe poète et écrivain, ni Goethe penseur et savant, administrateur ou politique, mais Goethe homme. Sans doute les diverses activités trouveront la place qui leur est due ; mais elle leur sera assignée sous l'angle de la vie vécue (p. 8). Le point de vue est intéressant sinon nouveau, et M. F. l'exploite avec infiniment de perspicacité. (...) Signalons pour terminer que l'on s'oriente facilement dans cet excellent ouvrage grâce à deux index : l'un des matières, l'autre des ouvrages de Goethe." (Simon Schreiber, Revue belge de philologie et d'histoire, 1950) — Albert Fuchs (1896-1983) fut d’abord libraire-imprimeur à Saverne ; en 1920 la comtesse de Pange et F. Baldensperger l’engagèrent à faire des études d’allemand ; reçu premier à l’agrégation en 1924 ; professeur aux lycées de Quimper (1925-1928) et Nancy (1928-1935). Thèse d’État en 1934 et, la même année, professeur à l’Université de Strasbourg. En 1939 lieutenant-interprète au Centre de contre-espionnage à Paris. De 1940 à 1943 professeur à l’Université de Clermont-Ferrand (suite au repli de l’Université de Strasbourg). Début 1944, arrêté avec sa femme par la Gestapo, internés, lui au camp de concentration de Ravensbrück, elle à Dachau ; libérés le 10 et le 30 mai 1945. A repris sa chaire à Strasbourg, qu’il occupa jusqu’à sa retraite (1966).
Suicide de l'Autriche. La tragédie de l'Europe centrale.
P., Union Latines d'Editions, 1940, in-8°, 348 pp, traduit de l'anglais (“Fallen Bastions”), 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Achevé d'imprimer le 1er janvier 1940, réservé aux souscripteurs de la collection “Guerre 39. Les documents européens de la guerre européenne” et non mis dans le commerce
George Eric Rowe Gedye (1890-1970), journaliste anglais, était correspondant du Daily Telegraph et du New York Times en Europe centrale de 1929 à 1939. En 1934, il aida le jeune Kim Philby à sauver des combattants républicains viennois. Trois jours après l'Anschluss, il fut expulsé par la Gestapo comme étranger indésirable. Après un court séjour à Londres, il se fixa à Prague, où il écrivit son livre le plus célèbre, “The Fallen Bastions”, dans lequel il attaquait violemment la politique d'apaisement britannique envers Hitler. Le livre retrace jour après jour les péripéties du drame qui livra l’Autriche et l’Europe danubienne à l’emprise hitlérienne.
Suicide de l'Autriche. La tragédie de l'Europe centrale.
P., Union Latines d'Editions, 1940, in-8°, 348 pp, traduit de l'anglais (“Fallen Bastions”), 8 pl. de photos hors texte, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre basane carmin, couv. et jaquette conservées, bon état. Achevé d'imprimer le 1er janvier 1940, réservé aux souscripteurs de la collection “Guerre 39. Les documents européens de la guerre européenne” et non mis dans le commerce
George Eric Rowe Gedye (1890-1970), journaliste anglais, était correspondant du Daily Telegraph et du New York Times en Europe centrale de 1929 à 1939. En 1934, il aida le jeune Kim Philby à sauver des combattants républicains viennois. Trois jours après l'Anschluss, il fut expulsé par la Gestapo comme étranger indésirable. Après un court séjour à Londres, il se fixa à Prague, où il écrivit son livre le plus célèbre, “The Fallen Bastions”, dans lequel il attaquait violemment la politique d'apaisement britannique envers Hitler. Le livre retrace jour après jour les péripéties du drame qui livra l’Autriche et l’Europe danubienne à l’emprise hitlérienne.
Histoire des régiments nationaux des Pays-Bas au service d’Autriche.
Bruxelles, Librairie Européenne C. Muquardt, 1877, in-8°, xix-420 pp, annexes, index des noms, broché, dos lég. abîmé, bon état. On joint un portrait gravé de l'auteur, avec fac-similé de sa signature
Guerre de Sept ans ; Guerre pour l'élection de Bavière ; Révolution brabançonne ; Campagne de 1792 contre la France ; Campagne de 1793 contre la France ; Campagne de 1794 contre la France ; Campagne de 1795 contre la France ; Campagne de 1796 contre la France ; Campagne de 1797 contre la France ; Campagne de 1799 contre la France – 1ère période ; Campagne de 1799 contre la France – 2e période ; Campagne de 1800 à 1801 contre la France ; Annexes. — La Révolution brabançonne éclata le 24 octobre 1789 et les troupes belges refoulèrent les Autrichiens au-delà de la Meuse jusqu'à Saint-Hubert. Mais ceux-ci, commandés par de Bender, reprirent graduellement du terrain à partir du 1er janvier 1790, ils ne franchirent cependant la Meuse que le 24 novembre et reconquirent ensuite en peu de jours le reste des Pays-Bas méridionaux...
La Toison d'Or. Histoire de François-Joseph et d'Elisabeth d'Autriche.
Payot, 1937, in-8°, 274 pp, traduit de l'anglais par Maurice Soulié, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Waldheim, les années obscures.
Plon, 1988, gr. in-8°, 306 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, sources d'archives, notes, broché, bon état
Le président de la République autrichienne, ancien secrétaire général des Nations unies, est-il un criminel de guerre ? Malgré ses dénégations répétées, il est acquis que Waldheim a menti – ne serait-ce que par omission. Sa biographie officielle a été tronquée, afin d'effacer un certain passé. Sa carrière militaire ne s'est pas terminée par une blessure sur le front russe en décembre 1941. Dès 1942, le lieutenant Waldheim se trouvait dans les Balkans. Même s'il n'a pas participé personnellement aux pires exactions commises par l'occupant – suppression de villages entiers, expédition de milliers de soldats italiens désarmés dans les camps de travail du IIIe Reich, exécution et déportation de Juifs et de Yougoslaves – Waldheim a su et il s'est tu. Comment a-t-il pu, après la guerre, échapper au filtre des commissions de dénazification pour entreprendre une carrière de diplomate, avant d'accéder à la charge suprême en Autriche ? Quelles complicités, à l'étranger et dans son pays, ont permis cette conspiration du silence ? Au moment où l'affaire Waldheim rebondit, l'auteur a rassemblé les pièces du puzzle, remontant jusqu'à la jeunesse et à l'enfance de Kurt Waldheim. Son enquête rigoureuse, la plus complète à ce jour, fait déjà autorité pour éclairer les "années obscures" de l'homme qui se voulait sans passé...
L'Autriche-Hongrie et la Russie devant la question d'Orient.
dans le Correspondant, 1908, gr. in-8°, 31 pp, broché, état correct
On trouve dans le même numéro des études sur : La Confédération générale du Travail : l'organisation, les troupes, l'état-major, le budget (Henri de Larègle), Le mariage de Lamartine (Léon Séché), Un prince allemand au service de la France : Bernard de Saxe-Weimar (Mis Costa de Beauregard), Une séparation de corps au XVIIe siècle : Hortense Mancini (2e et dernière partie) (Jules de Glouvet), etc.
De la Révolution à l'annexion : l'Autriche de 1918 à 1938. (Thèse complémentaire).
PUF, 1971, gr. in-8°, 419 pp, suivies de 24 pages de documents, 7 tableaux statistiques, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état
"Le récent ouvrage de Félix Kreissler a, pour les Français qui ignorent l'allemand, le grand mérite de combler une lacune : pour la première fois est publié dans notre langue un exposé qui ne néglige aucun fait essentiel de l'histoire de la première République autrichienne, que ce soit sur le plan politique, économique, social ou culturel..." (Jean Sigmann, Annales ESC, 1974) — "Le livre de Félix Kreissler se situe dans la bonne tradition de l'école historique autrichienne : une solide étude chronologique, reposant sur l'exploitation de documents imprimés." (Annales ESC, 1974)
La Prise de conscience de la nation autrichienne. (Thèse).
PUF, 1980, 2 vol. gr. in-8°, 985 pp, documents en annexes, biblio, index, brochés, bon état
L'Anschluss ; L'Ostmark ; Les exilés ; La résistance ; Le traité d'Etat de 1955 ; L'émergence d'une conscience nationale autrichienne. — Tome I : 1. Anschluss et désintégration de l'Autriche (février 1938 - septembre 1939) ; 2. Un pays sans nom sous la guerre (1939-1945) : L'Autriche sous le commissaire du Reich, La résistance intérieure et ses motivations, les exilés... ; Tome II : 3. Situation et actualité de la nation autrichienne (années cruciales : 1945 - 1955 - 1978).
La Prise de conscience de la nation autrichienne. Tome I : 1938-1945. (Thèse).
PUF, 1980, gr. in-8°, 482 pp, broché, jaquette illustrée, bon état
Tome I seul (sur 2) contenant les 1ère et 2ème parties : 1. Anschluss et désintégration de l'Autriche (février 1938 - septembre 1939) ; 2. Un pays sans nom sous la guerre (1939-1945) : L'Autriche sous le commissaire du Reich, La résistance intérieure et ses motivations, les exilés... Le tome II contient la 3ème partie qui traite de la nation autrichienne de 1945 à 1978.
Mon passé : Le drame de Meyerling.
P., Emile-Paul Frères, 1936, in-12, 290 pp, nouvelle édition, traduit par la comtesse Jean de Ségonzac, broché, bon état
Par la comtesse Marie Larisch (née Baronne de Wallersee), nièce de l'impératrice Elisabeth d'Autriche et fille du duc Louis de Bavière. La comtesse Marie, fille du duc Louis de Bavière, qui était, en cette qualité, reçue dans l'intimité de la cour impériale d'Autriche, avait joué un certain rôle dans la liaison de l'archiduc Rodolphe avec la jeune baronne de Vetsera. Après le drame de Meyerling, la comtesse avait dù quitter la cour et l'Autriche. — "Ce livre fut, lors de son apparition [en 1914], sévèrement prohibé dans tous les pays de langue allemande. Il souleva d'âpres protestations, non pas contre la réalité des faits, mais contre le rôle que l'auteur s'y attribuait. Nous le publions comme un récit historique, sans rien y changer. Il est le lever de rideau de cette tragédie des Habsbourgs qui a mis l'univers à feu et à sang..." (Comtesse Jean de Ségonzac)
Du Danube à la Sprée. Profils hongrois, silhouettes germaniques.
Aurillac, Imprimerie Moderne, 1909, fort gr. in-12, 687 pp, broché, bon état
Récit de voyage par un des plus grands défenseurs de la culture auvergnate. Wurtemberg ; Bavière ; Salzbourg ; Pozsony ; Budapest ; Physionomie générale de la Hongrie ; Vienne ; Prague, Saxe - Dresde ; Weimar ; Berlin ; Postdam.
Court and Diplomacy in Austria and Germany : What I know.
London, T. Fisher Unwin, 1918, in-8°, 287 pp, 8 planches de photos hors texte (y compris le frontispice), reliure de l'éditeur pleine toile moutarde, titres en noir au 1er plat et au dos, tranches lég. piquées, bon état. Texte en anglais
"Les souvenirs de la comtesse Leutrum resteront parmi les plus probants témoignages qui nous fassent connaître l'état d'âme de l'Autriche pendant l'époque de l'avant-guerre et celui de l'Allemagne au début des hostilités. L'auteur s'exprime aussi nettement que le permettent les convenances de sa situation. D'ailleurs, Hongroise par son père et par son mari, elle garde pour la vieille et sainte Russie de sa famille maternelle une affection presque mystique ; mais, comme elle écrivait son livre au printemps de 1917, avant l'avènement de Lénine, elle se berçait d'espérances qui se dissipent aujourd'hui. (...) De 1903 à 1906, après la mort de sa mère, la jeune fille entra, sur le désir de son père, dans la maison du généralissime de l'armée autrichienne, l'archiduc Frédéric , et de sa femme, Isabelle d'Autriche. Elle succédait à la comtesse Aerenthal et occupait la position tenue peu auparavant par la comtesse Chotek, dont le mariage avec l'héritier du trône, l'archiduc François-Ferdinand, avait été la suite obligée d'une liaison trop tôt découverte. L'auteur évite les indiscrétions scandaleuses, si abondantes qu'elles puissent être, sur la cour de Vienne, estimant peu délicat de desservir les gens dont on a partagé en sous-ordre l'intimité. Elle excepte toutefois de cette réserve les conversations politiques qui appartiennent à l'histoire et qui déjà révélaient des intentions destinées à se traduire en actes sanglants. Le comte Aerenthal y figure avec un cynisme parfait ; d'avance, il traçait le programme machiavélique à suivre pour attirer la Russie dans le piège : entreprise difficile, concluait l'archiduc Frédéric, tant cette puissance se montrait débonnaire. La guerre trouva la comtesse Leutrum, veuve après une courte séparation de corps, réfugiée chez des parents de son mari à Munich ; c'est de là que, après des péripéties intéressantes, accompagnées de notations curieuses, elle put gagner la Hollande pour s'y établir au milieu d'amis qui avaient conservé le souvenir de sa famille, afin d'y attendre et obtenir sa rentrée dans la nationalité russe..." (R. de Kérallain, Revue Historique, 1919)
Fragments de l'histoire de ma vie. Publiés par Félicien Leuridant. Tome II.
Plon, 1928, in-8°, 426 pp, 2 portraits et un fac-similé hors texte, index, pt trace de mouillure en marge des premiers feuillets, qqs rousseurs
Tome II seul (sur 2). Chapitres sur Napoléon à Vienne en 1805, la guerre de 1809, le mariage de Marie-Louise, le désastre français de 1812 vu de Vienne, etc. — "Excellent témoignage sur la société de Vienne au temps de l'Empereur François." (Tulard, 905).
Préjugés et Fantaisies militaires ; avec étude par le lieutenant général baron de Heusch. Edition du Centenaire.
Bruxelles, Bibliomania, 1914, 2 vol. gr. in-8°, (4)-li-162 et (4)-ii-150 pp, deux portraits en frontispices, deux volumes reliés en un volume simili-cuir noir, dos lisse, titres, filets et fleuron argentés, bon état, ex-libris Jean-Jacques Pattyn
"Feld-maréchal des armées de l’Empereur et membre du conseil aulique, Charles-Joseph, prince de Ligne (1735-1814), fut un brillant militaire et diplomate au service de l’Autriche. Il adorait les femmes, les reines en particulier (Marie Antoinette, Catherine II). Curieux, cultivé, raffiné, il se créa des contacts avec les grands esprits de son temps (Voltaire, Rousseau...) et les aventuriers. Il protégea Casanova, qui lui fournit des renseignements sur Bonneval. Les sources biographiques habituelles permettent de connaître l’histoire de sa vie, et la critique militaire acide de Bardin (Dictionnaire des auteurs militaires) le contenu du livre. Les “Fantaisies” sont une suite de réflexions sensées sur l’art militaire, les “Préjugés” un programme de réformes de l’armée autrichienne ; le tout est écrit sur un ton badin, détaché, léger, spirituel..." (Jean-Pierre Salzmann, Histoire militaire & Stratégie n° 30, 2013)
Le Livre de l'Autriche.
Vienne, Imprimerie nationale d'Autriche, s.d. (v. 1960), in-8°, xxxi-544 pp, 3e édition revue, traduction francaise par Léon Van Vassenhove, très nombreuses illustrations en couleurs (reproductions architecturales, cartes et plans, paysage, évocation figurative, mode, costumes régionaux), reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
L'Autriche à l'aube du XXe siècle.
P., Au Mémorial Diplomatique à la Libr. A. Eichler, 1904, in-12, vii-175 pp, préface de M. d'Estournelles de Constant, broché, couv. défraîchie, état correct, envoi a.s.
Le système gouvernemental en Autriche : hier et aujourd'hui ; L'administration politique de l'Autriche ; La politique commerciale de l'Autriche ; La Caisse d'épargne postale ; L'economie politique de l'Autriche ; Le port de Trieste, ses origines et son développement ; Les chemins de fer ; L'enseignement professionnel ; L'enseignement commercial ; L'État actuel de la législation sociale en Autriche ; L'État-mécène.
En Ethiopie. Harrar, la ville emmurée.
dans La Revue universelle, 15 juin 1935, gr. in-8°, 20 pp, broché, bon état
On trouve dans le même numéro des articles de Thierry Maulnier sur “Les Incertitudes du National-Socialisme” (9 pp), de Paul Dubois sur “James Joyce, Irlandais” (27 pp), la dernière partie du récit de la comtesse de Dreux-Brézé : “Deux mois chez les Nazis d'Autriche” (14 pp), etc.
Souvenirs d'enfance et de jeunesse (Geschehenes, Gesehenes, Erlebtes) (1845-1863). Suivi de : Souvenirs de la princesse Pauline de Metternich (1859-1871).
Plon, 1922-1924, 2 vol. in-12, lii-270 et xxviii-250 pp, 1er volume traduit de l'allemand par Mme H. Pernot, 2e volume écrit directement en français, préfaces et notes de Marcel Dunan, 4 portraits hors texte, brochés, dos consolidé avec un film transparent autocollant au 1er volume, dos proprement restauré au second, bon état, envoi a.s. de la traductrice au 1er volume
Petite-fille du fameux chancelier, épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, la Princesse Pauline de Metternich fait rapidement la conquête de l'Empereur Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie. Elle évolue dans ce milieu de la cour en triomphatrice, grâce à son esprit, son affabilité et aussi son élégance qui créa la mode à Paris. La charmante princesse, « la jolie laide » comme l'appelaient ses amis, fait revivre dans ses Souvenirs toute une époque et un milieu... Tout est noté, les rencontres avec les princes et les princesses de la cour, les écrivains, les compositeurs (elle a une réeelle affection pour Wagner). Erudite et avide d'apprendre, elle organisa des salons littéraires qui eurent un réel succès. Elle raconte les scandales, comment faire évoluer le protocole à la cours, etc. Pauline n'a pas son pareil pour rire des défauts de ses contemporaines. Le souvenir d'un voyage sur la “Mouette”, bateau impérial reste dans les mémoires et surtout comment ces dames n'arrivaient pas à supporter les voyages en train pour aller à Compiègne ou Fontainebleau... — La princesse Pauline de Metternich, belle-fille et petite-fille du chancelier, écrit dans ses mémoires {Souvenirs d'enfance et de jeunesse, p. 31), en parlant du séjour du chancelier à Bruxelles : « Le roi Léopold de Belgique appartenait aux visiteurs les plus assidus et venait volontiers chercher conseil auprès du prince de Metternich. On sait qu'il était considéré comme le médiateur de tous les Cabinets. Grand-père affirmait qu'il était un des meilleurs diplomates qu'il ait rencontrés. Très circonspect, très prudent et rusé à l'extrême ». — "La princesse Pauline de Metternich, petite-fille et belle-fille du célèbre chancelier, avait épousé son propre oncle, Richard de Metternich, qui fut ambassadeur d'Autriche à Paris de 1859 à 1871. A la cour de Napoléon III et dans la haute société parisienne, la princesse se rendit célèbre par son esprit de conversation, son enjouement, sa vivacité. Elle vécut longtemps. Elle est morte le 28 septembre 1921. Elle a laissé, en français, des souvenirs que M. Marcel Dunan vient de publier. Ces pages, dans le goût du XVIIIe siècle et du prince de Ligne, sont charmantes. Observatrice intelligente et sans méchanceté, la princesse de Metternich a tracé, au jour le jour, un tableau de la cour de Napoléon III, en forme d'anecdotes, qui ont toutes un air de vérité. On sent que ce sont de loyales impressions et instantanées. L'auteur voit en beau, par amitié. Mais il suffit d'effacer en esprit certaines épithètes laudatives pour s'apercevoir que c'est un témoignage aussi impartial qu'il était possible de l'attendre d'un tel témoin. Ce livre a donc une valeur historique. C'est une contribution à l'histoire politique du Second Empire, et aussi à l'histoire morale de la société officielle et polie à cette époque. Lecture amusante, et qu'on ne peut quitter quand on l'a commencée. Le ton devient plus grave à la fin. C'est la déclaration de guerre, c'est la guerre, c'est la chute de l'empire, c'est la fuite de l'impératrice, que la princesse raconte après tant d'autres, mais avec quelques détails nouveaux. Sur la confiance en la victoire que la princesse vit alors, sinon chez Napoléon III lui-même, du moins dans son entourage, sur cette confiance qu'elle ne partageait pas, elle donne des détails qu'aujourd'hui on ne peut lire sans mélancolie. Si Napoléon Ill avait des illusions, il les perdit dès le combat de Forbach. L'impératrice Eugénie montra à M. de Metternich, le mari de la princesse Pauline, une dépêche que t'empereur lui adressa de Forbach, et dans laquelle il lui disait « Rien n'est prêt. Nous n'avons pas suffisamment de troupes. Je nous considère d'avance comme perdus. » Cette dépêche est-elle authentique ? L'a-t-on retrouvée depuis ? Je n'ai pas eu le temps de le rechercher. Mais il est bien probable qu'aux premiers échecs Napoléon III considéra la situation comme désespérée. La princesse a assisté à l'effondrement moral qui précéda l'effondrement physique du régime impérial. Ses souvenirs ne sont pas seulement intéressants et amusant : ils sont utiles, et M. Marcel Dunan a rendu service à l'histoire en les publiant." (A. Aulard, La Révolution française, revue historique, 1923) — "Ces importants souvenirs de l'épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, sont primordiaux, notamment pour mieux connaître la vie à la Cour impériale : le couple faisait partie du cercle d'amis de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie." (Bourachot, 285)
Histoire de la politique autrichienne depuis Marie-Thérèse.
P., Dentu, 1861, in-8°, xv-529 pp, broché, couv. factice où le 1er plat de couv. original a été collé, qqs rousseurs éparses, bon état
"L'histoire du règne des deux fils de MarieThérèse, Joseph II et Léopold, forme le principal sujet du nouveau volume de M. Michiels. L'auteur a remué beaucoup de documents et amassé des faits instructifs. Son livre renferme assez de quoi intéresser utilement les lecteurs qui veulent surtout être amusés ; et le lecteur réfléchi y prendra de son côté une idée nette de cette époque de l'histoire des pays autrichiens où le despotisme était toujours le principe du gouvernement. Il est visible que malgré sa sympathie déclarée pour Joseph II, M. Michiels a été plus d'une fois embarrassé de juger son gouvernement. Dans la lutte de Joseph II avec la Hongrie et la Belgique, on voit d'une part un prince honnête homme, qui veut le bien, mais qui l'impose de force et par acte de bon plaisir ; de l'autre, deux peuples qui opposent à leur roi ou à leur suzerain le droit qu'ils ont toujours eu de se gouverner eux-mêmes, mais qui n'usent des institutions libres que pour défendre obstinément des préjugés et des abus odieux (par exemple, la torture et l'inégalité des cultes). Pour qui se prononcer ? Dans l'insurrection belge, il est vrai on découvre de si misérables mobiles, des intrigues si tristes des caractères si mesquins et Joseph II rencontre des adversaires si intéressés et si perfides, qu'on oublie sans trop de peine cette Constitution de Brabant, jadis noblement défendue contre l'Espagne par les protestans du seizième siècle. (...) Au moment où éclata la Révolution française, dont il partageait sur tant de points et les principes salutaires et les erreurs, il disait amèrement à M. de Ségur « Une folie générale s'est emparée des peuples ; ceux du Brabant se révoltent parce que j'ai voulu leur donner ce que votre nation demande à grands cris. » Tous ses chagrins d'honnête homme sont dans ce mot. On serait tenté de dire, quand on en pèse bien le sens, qu'il n'y a pas eu de destinée royale plus triste que celle de Joseph II, si l'on ne se souvenait à temps de sa sœur. Il faut convenir en tout cas que la fortune n'a guère aimé les enfans de Marie-Thérèse et qu'il ne leur a pas servi de beaucoup d'être bons et humains..." (Journal des Débats politiques et littéraires, 1861)
Histoire secrète du Gouvernement autrichien. Troisième édition, augmentée de plusieurs chapitres.
P., Dentu, 1861, in-8°, vii-450 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
« Première histoire d'Autriche. Ecrite d'après des documents authentiques. » — "... Telles sont les sources diverses auxquelles j'ai puisé. Elles m'ont fourni une histoire vraiment secrête du gouvernement autrichien, de son ambition déloyale, de ses pernicieux manèges et de sa violence hypocrite. Mon œuvre ne contient pas une phrase, ni même un seul membre de phrase, qui ne soit appuyé sur une preuve. Le cabinet de Vienne le sait bien, car ses scribes n’ayant pu me réfuter, il a pris, en 1857, la mesure grossière d'interdire dans toute la monarchie le journal “Le Siècle”, où mon livre paraissait en articles, constatant par cette maladresse l'exactitude de mes renseignements et la fidélité de mes récits. Lorsqu'ils eurent été publiés en volume, la même mesure frappa l'ouvrage : un décret spécial lui ferma la frontière, l'empécha d’éclairer les populations autrichiennes. Aussi l'éditeur de la traduction hollandaise a-t-il fait dessiner sur la couverture un billot et une hache, accompagnés de ces mots : “In Oostenryk verboden” (Interdit en Autriche). (...) Le livre que j'offre au public montrera l’origine du système autrichien, la manière dont il s'est constitué, dont il a fonctionné depuis Ferdinand II. Beaucoup de lecteurs seront étonnés de voir jusqu'où il plonge ses racines dans le passé, comme d’apprendre qu'il est parvenu jusqu’à nos jours sans la moindre modification. Le régime infâme sous lequel s’est longtemps débattu l’ltalie n'avait pas été inventé pour elle, ne lui était nullement particulier. Toutes les provinces de l'Autriche ont été successivement ou simultanément traitées avec la même hypocrisie sanguinaire, avec la même stupidité implacable. Les archives de l’histoire n'offrent rien de pareil. La démence des empereurs romains pâlit elle-même à côté de la démence des Habsbourgs. Plus d’une fois, nous avons frémi en écrivant ces pages lugubres..." (préface)
Valse d'automne. Vienne, 1888-1889.
Albin Michel, 1986, gr. in-8°, 358 pp, 28 gravures et photos, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Chronique historique sur la Vienne fin de siècle : Klimt, Strauss, Mahler, Freud, le prince Rodolphe, Schnitzler, etc.
L'Archiduc François-Ferdinand.
Grasset, 1932, in-8°, 347 pp, imprimé sur Alfa Navarre, biblio, broché, une photo de François-Ferdinand en couverture, qqs rares marques au crayon en marges, bon état
"La plupart des personnages historiques ont dû leur immortalité à leurs mérites ou à leurs forfaits, mais elle est échue à quelques uns par simple accident. L'archiduc François-Ferdinand sera de ce nombre. Sa fin tragique a déchaîné une effroyable guerre et son souvenir vivra aussi longtemps qu'on racontera cette lutte gigantesque. Mais déjà avant le meurtre de Sérajevo, il avait attiré l'attention sur sa personne par son mariage rormanesque, par la sympathie qu'il manifestait pour les Slaves, par les projets de réforme ou plutôt de bouleversement qu'on lui prétait, par tout ce qu'on espérait ou redoutait de sa volonté impérieuse. Peut-être, s'il eut vécu, ce prince autoritaire et violent fût il parvenu à revigorer un empire qui se décomposait et il garde l'attrait mystérieux des grands de la terre à qui une fin prématurée n'a pas permis de réaliser leurs vastes desseins. M. Muret, après s'être astreint à lire à peu près tout ce qui a été écrit sur cette énigmatique et inquiétante figure, a pu fixer avec sûreté les traits caractéristiques de sa physionomie. Mais il ne s'est pas borné à cette étude psychologique ; la faveur avec laquelle son beau livre a été accueilli est due surtout a son exposé lumineux et objectif des tendances rivales et des passions politiques qui se heurtaient en Autriche avant la grande guerre et qui l'on conduite à sa perte. On y voit comment fut préparé et perpétré l'assassinat de l'archiduc, qui avait suscité tant d'inimitiés ; on y saisit les signes avant-coureurs de l'orage qui allait fondre sur l'Europe et jeter bas l'édifice vermoulu de la monarchie de Habsbourg, dont François-Ferdinand voulait être le sauveur." (F. Cumont, Revue belge de philologie et d'histoire, 1933)
Histoire de l'Autriche.
Editions du Scorpion, 1961, in-8°, 278 pp, 2 cartes, biblio, 2 tableaux généalogiques hors texte, biblio, broché, bon état. Edition originale
Par Joseph Negrié (1887-1975) : médecin chef de la marine, il publie une histoire du village d’Ardus (où il réside) et participe aux travaux de l’Académie de Montauban et de la Société archéologique. Il a écrit cette “Histoire de l’Autriche” (1961) et des “Contes et récits de la terre occitane” (1964).
Joseph II, l'empereur révolutionnaire, 1741-1790.
Payot, 1935, in-8°, 323 pp, traduit de l'anglais, une carte, broché, couv. illustrée, qqs rares annotations crayon, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"La plupart des biographes, même les mieux intentionnés, y compris Padover, ont puisé largement dans une collection de lettres de l'empereur publiée « à Constantinople » en 1790 qui s'est révélée fausse en presque totalité, et d'où sont tirées les formules-chocs prêtées à Joseph (« Je veux faire de la philosophie la législatrice de mes Etats »). (...) Né en mars 1741, premier enfant mâle dans une famille affaiblie par une succession féminine, Joseph fut initié au gouvernement dès 1760 ; en 1764, il fut élu roi des Romains. En 1765, à la mort de son père l'empereur François de Lorraine, il devint empereur et sa mère Marie-Thérèse l'associa comme co-régent au gouvernement des États des Habsbourg. Mais ne nous méprenons pas : Marie-Thérèse était la seule souveraine et pouvait donc agir en toute indépendance alors que Joseph II ne pouvait rien faire sans l'avis de sa mère. D'où la difficulté de sa situation dans un combat à armes inégales. Les rapports de la mère et du fils ont suscité les interprétations les plus diverses. Joseph II qui ne voulait pas être une potiche (son père, co-régent lui aussi, s'était contenté de ce rôle), supportait mal la tutelle d'une mère dominatrice et aimante, usant trop souvent de la corde sensible pour faire fléchir un fils provocateur et radical. Les quinze années de la co-régence donnent l'impression d'un psychodrame permanent, avec des périodes d'idylle, avec des temps de crise où chacun menace, Marie-Thérèse d'abdiquer, Joseph de se cantonner dans sa fonction d'empereur, le chancelier Kaunitz, troisième personnage du triumvirat, comptant les points ou tâchant d'arbitrer..." (Claude Michaud, Annales ESC, 1988)
Nous partons pour l'Autriche.
PUF, 1973, in-12, 300 pp, 32 pl. h.t., 40 croquis, cartes et plans, index, cart. éd. (Coll. Nous partons pour...)
L'Empereur Charles et la mission historique de l'Autriche.
Grasset, 1934, in-8°, 380 pp, traduit de l'allemand par J. Benoist-Méchin, documents en appendices pp 343-377, imprimé sur papier Alfax Navarre, broché, couv. illustrée, pt mque au bas du dos, bon état
"L'histoire de la guerre reçoit un apport important dans les mémoires du comte A. Polzer-Hoditz : “L'empereur Charles et la mission historique de l'Autriche”, traduit de l'allemand par J. Benoist- Méchin. L'auteur s'applique à montrer comment l'Autriche a ruiné sa mission d'empire supranational en s'abandonnant, aux dépens des Slaves et des Latins, au nationalisme allemand et au nationalisme hongrois." (André Mazon, Revue des Études slaves, 1934)
L'Autriche et l'idée d'Europe. Actes du 29e Congrès de l'AGES.
Dijon, Editions universitaires de Dijon, 1997, gr. in-8°, 452 pp, préface de Jean-Paul Bled, broché, couv. illustrée, bon état
Le destin européen de l'Autriche ne date pas de son entrée dans l'Union Européenne en 1995. Il est inscrit au plus profond de son histoire. L'empire des Habsbourg lui a légué bien davantage qu'une partie de son territoire, il lui a laissé aussi en héritage une mémoire collective sur laquelle l'Autriche du XXe siècle fonde essentiellement son identité : le souvenir d'un passé glorieux, d'un temps où l'Autriche donnait le ton dans le concert des nations européennes, la conscience d'avoir un rôle de premier plan à jouer en direction de l'Europe centrale et orientale, l'expérience d'un État multinational et pluriethnique : une culture qui tire sa richesse de sa pluralité. En cherchant à mettre en lumière à travers son histoire et son actualité, dans ses diverses manifestations politiques et littéraires la "vocation européenne" de l'Autriche, les communications présentées à l'occasion de ce 29e congrès de l'Association des Germanistes de l'Enseignement supérieur répondent aussi, d'une certaine manière, à la question de l'avenir de l'Europe. — 30 études érudites (11 en allemand).
Vienne fin de siècle. Politique et culture.
Seuil, 1983, gr. in-8°, 379 pp, traduit de l'américain, 63 illustrations en noir dans le texte et 16 planches en couleurs hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état
En sept études, Carl Schorske dévoile la naissance de notre modernité. Celle-ci commence à Vienne, dans les années 1880, où la bourgeoisie libérale, parvenue au pouvoir, traduit ses espérances dans le prodigieux remodelage de la Ringstrasse. Mais le peuple tenu à l'écart de la scène politique y fait une brutale irruption, guidé par les leaders antisémites. Face à ce déferlement de violence politique dont Hitler saura s'inspirer, beaucoup rejettent les illusions de leurs pères : à la raison, ils opposent le sentiment ; aux normes sociales, ils substituent la libération des instincts ; à l'empire multinational, ils préfèrent une terre promise. Herzl bâtit l'Etat juif, Freud libère l'inconscient, Otto Wagner esquisse la ville de demain, Klimt révèle les visages d'Eros, Kokoschka révolutionne le langage et Schoenberg invente la musique.
Le Chouan du Tyrol. Andreas Hofer contre Napoléon.
Perrin, 1990, in-8°, 274 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
1809. Alors que Napoléon domine la moitié de l'Europe, un paysan se rebelle contre l'empereur des Français. Andreas Hofer soulève le Tyrol, province autrichienne rattachée à la Bavière, royaume satellite de Paris. A la faveur d'un nouveau conflit entre la France et l'Autriche, les Tyroliens tiennent tête aux troupes franco-bavaroises du maréchal Lefebvre et du prince Eugène de Beauharnais. L'Autriche vaincue, la paix conclue entre Napoléon et Vienne, les révoltés du Tyrol refusent de se soumettre et combattent plusieurs mois encore avant de succomber sous le nombre de leurs adversaires. Fusillé par les Français le 20 février 1810, Andreas Hofer illustre le retournement des nations contre le Grand Empire.
L'Europe de Marie-Thérèse. Du Baroque aux Lumières.
Fayard, 1973, in-8°, ii-400 pp, une carte, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Histoire sans frontières)
Ce grand livre n'est pas une biographie de facture classique. En suivant Marie-Thérèse de son avènement, difficile et contesté, à sa lente agonie, Victor-L. Tapié saisit et décrit avec vigueur et clarté les forces profondes d'une Europe centrale en pleine mutation. Du Baroque aux Lumières : il existe une civilisation thérésienne dont les monuments de Vienne, de Budapest et de Prague attestent aujourd'hui encore l'originalité et la grandeur. Cette civilisation aurait-elle pu s'épanouir si l'impératrice n'avait incarné à la fois une tradition et une rénovation ? La tradition, héritée avec son droit dynastique, ce sont les liens souples mais durables que les Habsbourg ont tissés entre les États aussi divers que la Hongrie royale, les archiduchés d'Autriche ou la couronne de Bohême. La rénovation, ce sont les vastes réformes économiques et administratives silencieusement accomplies dans les périodes de paix. Quand Marie-Thérèse disparaît, elle lègue à son fils, l'impatient Joseph II, un ensemble plus cohérent et des États plus solides. Vingt ans avant la mort du Saint-Empire romain germanique, un nouvel empire, dynastique et pluriracial, a ancré ses attaches. C'est par sa fidélité au passé que Marie-Thérèse a préparé l'avenir. — "Que le titre ne trompe pas ! Il s'agit bien d'une histoire des États de la maison d'Autriche de 1740 à 1780. Mais la dimension continentale n'est jamais absente, ne serait-ce que par l'importance prise par les problèmes de politique extérieure. Les rapports de Marie-Thérèse et de Frédéric II, la recherche et le développement de l'alliance française, les relations avec l'Italie et l'Espagne des Bourbons, la question polonaise, autant d'occasions d'élargir le cadre spatial, comme y invite le sous-titre..." (Claude Michaud, Annales ESC, 1977)
L'Europe de Marie-Thérèse. Du Baroque aux Lumières.
Fayard, 1973, in-8°, ii-400 pp, une carte, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Histoire sans frontières), envoi a.s. à André Castelot
Ce grand livre n'est pas une biographie de facture classique. En suivant Marie-Thérèse de son avènement, difficile et contesté, à sa lente agonie, Victor-L. Tapié saisit et décrit avec vigueur et clarté les forces profondes d'une Europe centrale en pleine mutation. Du Baroque aux Lumières : il existe une civilisation thérésienne dont les monuments de Vienne, de Budapest et de Prague attestent aujourd'hui encore l'originalité et la grandeur. Cette civilisation aurait-elle pu s'épanouir si l'impératrice n'avait incarné à la fois une tradition et une rénovation ? La tradition, héritée avec son droit dynastique, ce sont les liens souples mais durables que les Habsbourg ont tissés entre les États aussi divers que la Hongrie royale, les archiduchés d'Autriche ou la couronne de Bohême. La rénovation, ce sont les vastes réformes économiques et administratives silencieusement accomplies dans les périodes de paix. Quand Marie-Thérèse disparaît, elle lègue à son fils, l'impatient Joseph II, un ensemble plus cohérent et des États plus solides. Vingt ans avant la mort du Saint-Empire romain germanique, un nouvel empire, dynastique et pluriracial, a ancré ses attaches. C'est par sa fidélité au passé que Marie-Thérèse a préparé l'avenir. — "Que le titre ne trompe pas ! Il s'agit bien d'une histoire des États de la maison d'Autriche de 1740 à 1780. Mais la dimension continentale n'est jamais absente, ne serait-ce que par l'importance prise par les problèmes de politique extérieure. Les rapports de Marie-Thérèse et de Frédéric II, la recherche et le développement de l'alliance française, les relations avec l'Italie et l'Espagne des Bourbons, la question polonaise, autant d'occasions d'élargir le cadre spatial, comme y invite le sous-titre..." (Claude Michaud, Annales ESC, 1977)
Souvenirs de guerre d'un vétéran autrichien sur les campagnes de 1805 à 1815. Suivis d'une Annexe sur la politique de l'Autriche de 1809 à 1814.
La Vouivre, 2003, in-8° carré, ix-333 pp, édition établie par Roger Quentin, texte sur 2 colonnes, 2 cartes hors texte, biblio, index, broché, bon état
Ces souvenirs d’un officier autrichien appartenant à l’état-major de Schwartzenberg durant la campagne de 1814 suivent et commentent la chute de l’Empire avec rigueur et souci du détail. Jeune officier autrichien, Thielen évoque tout d’abord la vie de garnison et ses premières campagnes dans le régiment des cuirassiers du prince-royal, de 1805 à 1809. Il participe avec lui aux batailles d’Essling et de Wagram. Devenu aide de camp, il est attaché en 1813 au général Radetzky, chef d’état-major de l’armée de Bohême commandée par le prince Schwarzenberg. Sous ses ordres, Thielen analyse la stratégie de l’armée alliée et observe l’empereur Alexandre ainsi que les généraux autrichiens ou prussiens. Durant sa retraite, Thielen écrit et publie de nombreux articles sur la campagne de 1814. Il interroge Metternich sur la politique de l’Autriche sous l’Empire et correspond avec d’anciens généraux. Ses souvenirs, publiés pour la première fois en français, sont également émaillés de nombreuses lettres de Schwartzenberg, qu’il admire et défend contre les attaques des historiens prussiens et russes.
Vienne. Art et Architecture.
Cologne, Könemann, 1999 in-4°, 452 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, photographies de Achim Bednorz et Gerald Zugmann, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Une bible. L'histoire de l'art à Vienne : des Romains à notre époque, avec une attention particulière au Vienne baroque, à "l'ère des boulevards", au Vienne de 1900, ainsi qu'à la scène artistique d'aujourd'hui. Rolf Toman revient, époque par époque, sur les différents mouvements qui ont marqué de leur empreinte l’art et l’architecture viennois. Largement illustré, l’ouvrage met l’eau à la bouche. Le livre fait en outre la part belle à Gustav Klimt, mais aussi aux œuvres sculpturales. — Métropole artistique, Vienne fait partie des villes les plus visitées d'Europe. Célèbre pour sa musique et son théâtre et riche en chefs-d'œuvre plastiques et architecturaux, la capitale autrichienne concentre ses trésors en un espace très réduit. À l'exception des palais du Belvédère et de Schönbrunn, ils se situent pour l'essentiel dans le quartier historique du Ier arrondissement. L'ancien centre-ville s'offre au regard tel un musée à ciel ouvert. Edifices romans, gothiques, baroques, rococo et classiques côtoient les diverses expressions de l'historicisme et de l'Art nouveau, sans oublier l'architecture contemporaine. La principale mesure d'urbanisme du XIX siècle fut la destruction des vieux remparts qui étouffaient depuis longtemps la ville plus qu'ils ne la protégeaient. Elle permit l'édification de la somptueuse Ringstrasse et accéléra l'expansion de la cité en cercles concentriques. Quand les contours tant architecturaux que sociologiques de l'ancienne Vienne vinrent à s'estomper, la dynamique urbaine et démographique de la seconde moitié du XIXe siècle se traduisit par un bouillonnement culturel, du tournant du siècle à la fin de la monarchie danubienne en 1918. La "Vienne 1900", où se heurtèrent avec violence songe et réalité, où Sigmund Freud écrivit son Interprétation des rêves et élabora la théorie et la pratique de la psychanalyse, composa l'un des chapitres les plus palpitants de l'histoire artistique et culturelle européenne. Les époques phares de l'art viennois sont successivement la période baroque et ses célèbres architectes Johann Bernhard Fischer von Erlach et Johann Lucas von Hildebrandt, l'ère du Ring avec les somptueuses constructions de l'historicisme, et enfin la Vienne des années 1900 à 1918. Otto Wagner, Josef Hoffmann et Adolf Loos s'y sont illustrés comme architectes, Gustav Klimt, Oskar Kokoschka et Egon Schiele comme peintres d'exception. En raison de leur importance, ces époques occupent la plus grande partie de l'ouvrage. Elles sont encadrées par deux chapitres : celui concernant l'architecture et les arts plastiques au Moyen Age et celui couvrant la période de 1945 à nos jours. Le texte traite essentiellement de la peinture, de la sculpture et de l'architecture, sans oublier de livrer un éclairage historique, politique et culturel plus général. Deux tiers des photographies ont été réalisés spécialement pour cet ouvrage. Il s'agit surtout de nombreuses vues d'intérieurs – y compris de palais habituellement fermés au public – qui ont fait l'objet d'une préparation et d'un travail des plus attentifs.
Napoléon et l'Autriche. La campagne de 1809.
P., Copernic, 1979, in-4°, 239 pp, texte sur 2 colonnes, 40 pages d'illustrations en couleurs, dont 15 planches d'illustrations d'uniformes et 2 planches de drapeaux par Louis de Beaufort, 11 cartes par le colonel Michalon, très nombreuses illustrations en noir dans le texte, reliure toile bordeaux de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Elisabeth d'Autriche. L'Impératrice assassinée.
Fayard, 1957, in-8°, 252 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Les Temps et les destins)
Elisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, duchesse en Bavière (1837-1898), fut impératrice d'Autriche et reine de Hongrie. Elle est aujourd'hui universellement connue sous son surnom de Sissi. — "Tragique et indomptée, l'impératrice Elisabeth est une proie toute trouvée pour les biographes. A 17 ans, l'espiègle Sissi avait fait avec l'empereur François-Joseph le plus inattendu des mariages d'amour. Mais bien vite elle étouffe dans l'atmosphère guindée et hostile de la Cour. Le destin s'abat sur elle : son fils se suicide, sa soeur est brûlée vive. L'impératrice vagabonde promène à travers toute l'Europe son besoin d'évasion jusqu'au jour où elle tombe victime d'un anarchiste. Le récit de M. Vallotton se lit avec intérêt : un peu diffus parfois, un peu lourd dans les excursus qu'il consacre à l'histoire générale (il fallait pourtant bien rappeler le rôle joué par Elisabeth dans les négociations avec les Hongrois), il reste empreint de finesse psychologique et d'une noblesse émouvante." (Etienne Celier, Etudes, 1957)
Marie-Thérèse impératrice.
Club français du Livre, 1961, in-8°, 301 pp, 8 gravures, biblio, chronologie, reliure toile éditeur, numéroté, bien complet du dépliant volant contenant 2 cartes
Histoire de l'Autriche, des origines à nos jours.
Roanne, Editions Horvath, 1966, fort gr. in-8°, 729 pp, traduit de l'allemand, préface de Victor-L. Tapié, 36 pl. de gravures hors texte, 4 cartes et 3 tableaux généalogiques, biblio, index, reliure toile bordeaux de l'éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Histoire des Nations)