La Dernière Reine. Victoria, 1819-1901.
Laffont, 2000, gr. in-8°, 422 pp, 16 pl. de gravures en noir et en couleurs hors texte, 3 tableaux généalogiques, broché, couv. illustrée, bon état
Il y a cent ans, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende comme une petite dame obèse et impérieuse. Son nom symbolise un siècle d'hypocrisie, d'austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Le moment est venu de corriger le mythe d'une Victoria « victorienne ». La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l'Europe, la souveraine de la révolution industrielle était une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui se terminaient à l'aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l'Italien en chantant du bel canto. Séduite par les couleurs de la Méditerranée, elle lança la Côte d'Azur. Aux lords, elle préférait ses serviteurs simples et bons. Son peuple l'appelait « la reine républicaine ». Mais à quarante-deux ans, devenue veuve, elle respecta aveuglément les principes luthériens d'Albert, son prince allemand, qu'elle avait aimé jusqu'à la folie. C'est une Victoria ardente et violente que fait revivre cette biographie sans révérence.
Tous sur le front, 1940-1941. Histoire officielle du rôle joué par la Défense Passive d'Angleterre.
London, His Majesty's Stationery Office, 1944, gr. in-8°, 160 pp, 172 photos, 4 cartes et croquis, broché, couv. illustrée, broché, dos lég. abîmé, bon état
"Ces pages racontent des actes. Elles évoquent le bombardement des villes et des ports de l'Angleterre et l'attitude de leur population devant cette épreuve..."
Mémoires historiques et critiques sur les plus célèbres personnages vivans de l'Angleterre. Ouvrage qui renferme les détails les plus étendus sur l'état présent de ce royaume, relativement à la littérature, à la politique, aux sciences et aux arts.
P., de l'imprimerie d'A. Egron, chez Duprat, Letellier, et compagnie, 1803, 2 vol. in-8°, (4)-viii-368 et (4)-366 pp, traduit de l'anglais sur la 3e édition, les 2 tomes reliés en un volume plein veau raciné, dos lisse à roulettes et fleurons dorés, pièce de titre basane carmin, coupes filetées, tranches marbrées (rel. de l'époque), pet. manque de cuir sur un mors (2 cm), bon état. Rare
Tome I : Préface du traducteur, M. Dundass, Sir Sydney Smith, M. Kemble, Lord Clare, chancelier d'Irlande, M. Cumberland, Mistriss Siddons, Lord Nelson, M. Fox, M. Pitt, le docteur Darwin, M. King, Lord Malmsbury, M. Arthur Murphy, Jervis, comte de Saint-Vincent, M. Sheridan, L'honorable Thomas Erskine, Lord Hawkerbury, Le duc de Richmond, Le marquis de Lansdown, Thomas Pelham, Mistriss Inchbald, M. Godwin, Adam Fergusson, Le duc de Bedford, M. Wilberforce. – Tome II : Sir Ralph Abercrombie, Le comte de Stanhope, Le docteur William Mavor, Le docteur John Gillies, Hugh Blair, Mistriss Robinson, Joseph Banks, Lord Grenville, Henri Addington, chancelier de l'échiquier, Georges-John, comte de Spenser, vicomte d'Althorpe, vicomte et baron de Spenser, etc., Lord vicomte Hode, amiral, Lord Hobart, William Herschel, Miss Hannah More, Charlotte Smith, Le colonel Edouard Marc Despard, Sir Benjamin Thompson, comte de Rumford, M. Windham, Arthur Young, John Horne Tooke, Cowper, William Franklin, ci-devant gouverneur de New-Jersey, Le général Hutchinson.
Anne Boleyn, la deuxième femme de Barbe-Bleue. Roman.
Laffont, 1985, in-8°, 386 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Amour et la gloire)
Il n'est pas besoin de travestir le destin d'Anne Boleyn pour faire du récit de sa vie le plus prodigieux des romans... Avec un art consommé, une remarquable finesse psychologique, Evelyn Anthony fait revivre toute la cour cruelle et raffinée du plus magnifique des Tudor. Un drame d'une prodigieuse densité, tout parsemé de jalousie, de haine et de mort, qui nous conduit du trône à l'échafaud. L'auteur a su rendre à cette époque de fer et d'or tout son éclat et tracer un portrait inoubliable de la plus belle des intrigantes qui ont modelé l'histoire du monde.
England in the Seventeenth Century. (1603-1714).
Penguin Books, 1972, in-12, 267 pp, biblio, index, broché, bon état (Pelican History of England, 6). Texte en anglais
La Révolution industrielle, 1760-1830.
Plon, 1955, in-12, xxviii-218 pp, traduit de l'anglais, introduction de Claude Folhen, biblio, broché, bon état (Coll. Civilisations d'hier et d'aujourd'hui)
Les conditions qui ont provoqué la révolution industrielle dans son milieu le plus favorable, en Angleterre : les transformations de l’agriculture, l’essor démographique, l’accumulation des capitaux du grand commerce de mer, les progrès des techniques. Les conséquences de la révolution industrielle qui délivra la vieille Angleterre rurale du paupérisme, du vagabondage, et qui, malgré des convulsions inévitables surtout retenues par les historiens, donne à la nouvelle Angleterre une société plus équilibrée et lui permet d’exercer sur le monde du XIXe siècle une suprématie politique et économique. L’étude du maître de la London school of économics est précédée d’une large introduction où Claude Fohlen compare aux phénomènes proprement britanniques l’évolution ralentie de la France pendant la même période. — Un ouvrage de référence sur la révolution industrielle en Angleterre. C'est de l'Angleterre seule qu'il s'agit, comme l'indiquent assez bien les limites d'une période qui ne tient pas compte des grandes dates françaises et même continentales, 1789 et 1815. Description consciencieuse de la vie économique et sociale, pendant le développement intense de la population industrielle et la formation du prolétariat urbain. Le déroulement des faits est reconstitué avec soin et clarté. — "Le professeur Ashton nous présente une masse d'idées, de nuances, de réflexions intelligentes, de remarques subtiles à propos de la transformation de l'Angleterre de 1760 à 1830 – et, à ce titre, un grand petit livre. Un livre qui instruit sans fatiguer, qui éclaire sans éblouir, qui suggère sans imposer. Un livre qu'on relit..." (P. Lebrun, Revue belge de philologie et d'histoire, 1956)
Oxford et Cambridge.
P., Laurens, 1909, pt in-4°, 132 pp, 92 gravures, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. des Villes d'art célèbres)
"La collection des « Villes d'art célèbres » a pénétré cette fois en Angleterre. Oxford et Cambridge, tel est le titre du dernier volume paru. Les deux célèbres Universités, si intactes à une époque où toutes celles des autres pays ont été remplacées par des bâtisses neuves, étaient en effet, de droit, des villes d'art, et qu'il fallait étudier ensemble. Édifices collégiaux, églises, vues de jardins et aperçus de la ville même, ces ensembles si rares, si caractéristiques, si éloquents de souvenirs, ont été décrits et contés en connaisseur longuement nourri de leur pratique. L'histoire qu'ils rappellent a été aussi évoquée, l'organisation des études et surtout la fondation des bibliothèques, et « cette œuvre d' art encore, l'harmonieux développement de la jeunesse d' Oxford et de Cambridge dans les meilleurs sujets. » C'est d'un intérêt très neuf pour nous et les reproductions photographiques sont d'une perfection qui achève d'attacher le lecteur au sujet." (Revue critique d'histoire et de littérature) — "M. J. Aynard nous montre l'existence de vivantes universités modernes dans un cadre pittoresque d'architecture médiévale." (Louis Hourticq, Revue Historique, 1910)
Exposé de l'administration générale et locale des Finances du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et d'Irlande. Contenant des documents sur l'Echiquier, la dette nationale, les banques, la navigation, les consommations, etc. Sur le produit et l'emploi des contributions, droits, taxes, péages et émoluments perçus par l'État, le clergé, la magistrature, les comtés, les paroisses, les corporations, les titulaires d'offices, etc.
P., Firmin-Didot Frères, 1837, 2 vol. in-8°, xliv-616 et viii-643 pp, nombreux tableaux dont un dépliant hors texte, reliures demi-veau havane, dos lisses à faux nerfs soulignés à froid, filets dorés, roulettes en tête et en queue, pièces de titre et de tomaison basane acajou, plats et gardes marbrés (rel. de l'époque), dos lég. frottés, qqs pâles rousseurs, bon état. Edition originale
Edition originale. Etude très approfondie et accompagnée de statistiques due à un inspecteur des Finances qui avait longuement séjourné outre Manche. Un exposé très détaillé du système administratif et financier britannique, qui analyse entre autres les divers impôts et taxes – sur les chiens, les chevaux, les armoiries, la poudre de coiffure… Les universités d’Oxford et Cambridge sont exemptes de droits “pour les sommeliers, les maîtres d’hôtel, les cuisiniers, les jardiniers et les concierges”. On découvre aussi une multitude de renseignements sur les banques, les droits de douane, les phares ou la navigation... — "Ce nouvel ouvrage de l'auteur de l'Histoire financière de la France est le résultat d'un long séjour dans la Grande-Bretagne et de deux années de recherches et d'études. Dans un pays où le pouvoir d'imposer et de lever des tributs est exercé par tant de mains, l'histoire des finances devait traiter non seulement de l'administration générale, mais encore de l'organisation civile, ecclésiastique, judiciaire, des ponts-et-chaussées, des canaux et de la navigation maritime dans chacun des trois royaumes. Tel est le plan de cet ouvrage, qui n'est autre chose qu'une statistique générale actuelle des institutions du Royaume-Uni." (Quérard, La littérature française contemporaine I, p 129)
L'Angleterre et l'Empire britannique.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1946, pt in-8°, viii-243 pp, préface de W. Morton Fullerton, broché, bon état (Coll. bainvillienne)
Edition originale collective posthume d'un ensemble d'articles publiés pour la plupart dans l'Action Française, La Liberté ou Candide entre le 13 avril 1914 et le 22 mars 1935. Jacques Bainville appelait à plus de collaboration avec l'Angleterre, où il voyait le soutien du capitalisme contre le bolchevisme et, grâce à sa flotte, le seul défenseur des empires coloniaux européens et de la suprématie blanche dans le monde.
L'Ile et l'Europe. La politique anglaise (1930-1932).
Delagrave, 1933, in-12, 494 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque d'histoire et de politique)
Le monde britannique (1815-1931).
SEDES, 2009, gr. in-8°, 359 pp, 6 cartes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. CAPES-Agrégation)
Entre 1815 – fin des guerres napoléoniennes – et l'année 1931 qui consacre l'abandon de l'étalon-or et la reconnaissance officielle de l'indépendance des dominions, la Grande-Bretagne fait figure de leader mondial. S'organise autour d'elle tout un "monde britannique" qu'elle imprègne de son influence, mais qui contribue aussi à la transformer, par un mécanisme de transferts démographiques, économiques, politiques ou culturels. L'ouvrage analyse la constitution, le fonctionnement et les transformations du plus grand empire que le monde ait connu. Il s'intéresse au rôle international de la Grande-Bretagne, aux aléas de son expansion économique, longtemps fondée sur la foi dans les vertus du libre-échange. Il présente aussi le modèle qu'elle propose à l'imitation des autres (modèle politique de Westminster, mais aussi modèle culturel et social). Place est faite aux influences extérieures comme aux contestations (en Irlande, en Inde par exemple) auxquelles la Grande-Bretagne doit faire face et qui nuancent de bien des façons le concept de "monde britannique".
Pauvreté, charité et morale à Londres au XIXe siècle. Une sainte violence.
PUF, 1991, in-8°, 245 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Recherches politiques)
"Pour les Victoriens, assister les pauvres c'est les rendre plus moraux : le concubinage, l'inceste, les mariages précoces, la prostitution, voila les responsables de la grande misère du peuple. A partir de sources inédites – les rapports des sociétés charitables – l'auteur s'interroge sur ce diagnostic et sur les fonctions de l'action philanthropique."
Les Femmes victoriennes. Roman et société (1837-1867).
Payot, 1979, in-8°, 357 pp, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Regard de l'histoire)
La condition des femmes dans l'Angleterre victorienne et les personnages féminins qui peuplent les romans de Dickens, de Thackeray, des soeurs Brontë, d'Elizabeth Gaskell, de George Elliot : tel est le sujet de ce livre. Les femmes, dans la réalité et dans la fiction, sont vues dans le contexte d'une idéologie dominante, qui leur impose des rôles inflexibles: épouse et mère, prêtresse du Foyer, femme déchue. Mais dans les faits, la statue sur son piédestal, l'inspiratrice du genre humain, sont totalement dénuées de pouvoir. Qu'il s'agisse des épouses, des mères, des célibataires, les femmes subissent une oppression systématique. C'est à cette époque que quelques pionnières des classes moyennes lutteront contre ces inégalités devant la loi, dans l'éducation, dans le travail. Parmi les classes laborieuses, la condition des femmes dans les mines, à l'usine, en atelier est encore plus étrangère au stéréotype : esclaves, bêtes de somme, oui : Ange du Foyer, en aucun cas. Les femmes victoriennes dans leur histoire ; les personnages de romans inspirés par les stéréotypes – la vierge, la vieille fille, la femme déchue ; les variations et les questions introduites par les romancières parfois contestatrices : tels sont les trois pôles de cette étude. — "Cette thèse de littérature anglaise (les deux premières éditions –anglaise et américaine – datent de 1974) a les mérites et les limites du genre. D'inspiration féministe, l'analyse porte essentiellement sur les romans des soeurs Brontë, de Dickens, Thackeray et George Eliot, mais non Thomas Hardy. A un tableau de la condition des femmes, assorti d'un développement tout classique sur les réalités du travail ouvrier féminin, l'auteur ajoute un chapitre sur la « sociologie des célibataires et travailleuses » telle qu'elle est élaborée dans E. Gaskell, Trollope et Disraeli..." (Françoise Mayeur, Archives des sciences sociales des religions, 1981)
Le Public et les hommes de lettres en Angleterre au dix-huitième siècle, 1660-1744. (Dryden - Addison - Pope). (Thèse).
Hachette, 1881, in-8°, viii-506 pp, biblio, broché, bon état
"Etude pionnière qui reste utile. Elle a été traduite en anglais par E. O. Lorimer et publiée en 1948 par Routledge & Kegan Paul. Voir surtout la seconde partie sur Addison et sur le rôle du “Spectator” dans la formation du public (pp. 225-338)." (Alain Bony, Addison & Steele et l'essai périodique - Bibliographie critique, 1999)
Neville Chamberlain.
Plon, 1938, pt in-8°, 91 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes figures)
"Le messager volant de la paix."
L'Angleterre au XVIIe siècle (1603-1714).
Europe Editions, s.d. (v. 1968), in-4°, 76 pp, texte dactylographié, chronologie, biblio, un plan de Londres au XVIIe siècle, broché, pt mque au coin du 1er plat, qqs rares annotations stylo, bon état
The Shadow of the Guillotine: Britain and the French Revolution.
London, British Museum Publications, 1989, in-4°, 232 pp, nombreuses gravures, notes, biblio, chronologie, glossaire, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
La Révolution française a provoqué une profonde réaction en Grande-Bretagne. Ce catalogue est le premier à traiter des événements de la Révolution de 1789 à 1799 et de la réaction britannique du point de vue des images visuelles produites. Nombre de ces représentations sont totalement inconnues et sont d'une vivacité saisissante. Les réactions changeantes sont décrites dans les œuvres des principaux artistes, des livres enluminés de Blake aux gravures satiriques de Gillray, en passant par les médaillons de Wedgwood et les œuvres de cire sanglantes de Madame Tussaud. Malgré la gravité du sujet, de nombreuses œuvres sont pleines d'humour, car l'époque de la Révolution a également été la plus grande époque de la caricature britannique. — "La presse britannique, en particulier celle de Londres généralement copiée par les journaux du reste du royaume, réagit aux événements au jour le jour qui se déroulent en France en mettant volontiers l’accent sur la violence révolutionnaire. La presse est attentive au retournement de l’opinion britannique lié à l’entrée en guerre en février 1793, aux massacres de Septembre et à la prédominance de la guillotine dans l’imaginaire." (Rémy Duthille)
Anglicans et catholiques. Le problème de l'union anglo-romaine (1833-1933), suivi de Documents sur le problème de l'union anglo-romaine (1921-1927). (Thèse).
Plon, 1949, 2 vol. in-8°, iv-272 et 279 pp, 11 gravures hors texte, biblio, index, brochés, bon état
"Etudiant le problème de l'union entre l'Eglise anglicane et le Siège apostolique, M. de Bivort de la Saudée passe rapidement sur le mouvement d'Oxford et sur la tentative avortée qui eut lieu sous Léon XIII, de 1894 à 1896. Par contre, il relate dans le détail les conversations de Malines qui se tinrent sous l'égide du cardinal Mercier, et même après la mort de celui-ci, de 1921 à 1926. A trente ans de distance, nous retrouvons les mêmes protagonistes : lord Halifax et le Père Portal ; à trente ans de distance, on se heurte aux mêmes obstacles : les réticences de l'épiscopat anglican, l'hostilité des catholiques anglais, plus franche chez le cardinal Vaughan, plus nuancée chez le cardinal Bourne. Et pourtant, malgré l'échec apparent, ces efforts n'ont pas été vains : les entretiens ont dissipé bien des préventions, permis de préciser des tendances communes. En terminant, l'auteur fait le point de la question à l'heure actuelle : il montre l'Eglise anglo-catholique divisée elle-même entre plusieurs tendances." (Ed. Bruley, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1949)
Mémoires.
Albin Michel, 2010, gr. in-8°, 802 pp, traduit de l'anglais, avant-propos à l'édition française, 24 pl. de photos hors texte en noir et en couleurs, index, broché, couv. illustrée, bon état
Tony Blair est une des grandes personnalités politiques de notre époque. En quelques années, il a transformé le parti travailliste, modifié radicalement le paysage politique britannique et mis fin à dix-huit années de règne conservateur en devenant Premier ministre en 1997. Figure majeure des deux dernières décennies, il a su maintenir son parti au pouvoir pendant trois mandats, record historique. Il évoque ici aussi bien la mort de Diana que sa guerre contre le terrorisme et son engagement controversé en Irak, son rôle majeur dans les difficiles négociations de la paix en Irlande, ses relations avec Gordon Brown et Peter Mandelson, les réformes entreprises pour moderniser la Grande-Bretagne, ses rencontres avec les grands chefs d'Etat, de Nelson Mandela à Bill Clinton en passant par George W. Bush, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy... Dans ces mémoires, Tony Blair traite de la nature du pouvoir politique et de son usage. Franc, sans concession, souvent ironique, il retrace les hauts et les bas de sa carrière, et donne à voir non seulement le politicien et homme d'Etat, mais l'homme tout court. Il détaille les défis qu'affrontent les dirigeants d'aujourd'hui, et analyse l'émergence d'économies et de rapports de forces totalement nouveaux dans un monde complexe et globalisé. Peu de ministres ont contribué à modeler l'histoire d'une nation aussi profondément que Tony Blair. Ses succès et son héritage feront débat encore longtemps.
Marie Stuart, 1542-1587.
Plon, 1933, in-12, 316 pp, nouvelle édition avec 8 gravures hors texte, cartonnage éditeur, état correct (Bibliothèque historique Plon)
"Lady Blennerhasset, déjà honorablement connue du public français par son magistral ouvrage sur Madame de Staël et son temps, vient de traduire le livre qu'elle a consacré à Marie Stuart et dont l'édition allemande a paru en 1907. Après les travaux plus considérables de Mignet et de Philippson, cette biographie, de dimensions plus restreintes, vient à son heure. Lady Blennerhasset connaît à fond la « littérature » de son sujet ; mais, pour écrire la vie de son héroïne, elle est allée droit aux sources, et c'est aux lettres de Marie Stuart, à la correspondance des agents diplomatiques anglais ou étrangers, aux Calendars of State Papers qu'elle a eu principalement recours pour démêler le réseau pas mal compliqué de négociations et d'intrigues qui s'est noué autour de la reine d'Écosse soit avant, soit pendant sa captivité. En suivant pas à pas les documents, en utilisant pour les contrôler les travaux de critique et de détail, elle a pu reconstruire l'histoire de Marie Stuart et en pénétrer le mystère. L'exposé est clair et précis, et complet quoique sommaire. Ce n'est qu'une esquisse, sans doute, mais qui ne laisse rien d'important dans l'ombre et fait saillir tout l'essentiel. Un autre mérite de ce petit livre, c'en est l'objectivité. Non seulement lady Blennerhasset s'est gardée de romancer les aventures déjà passablement romanesques et tragiques de la reine d'Ecosse ; non seulement elle a usé discrètement de la psychologie historique, mais elle a tâché de voir et de nous montrer Marie Stuart telle qu'elle a été, dans son temps et dans son milieu, sans parti pris d'apologie ou de dénigrement. Son jugement est toujours mesuré (voir ce qu'elle dit des lettres de la Cassette), juste de ton. Le récit se lit très agréablement et la langue est suffisamment correcte pour que l'auteur n'ait pas besoin de cette indulgence qu'elle réclame trop modestement dans les dernières lignes de sa préface." (Victor-Louis Bourrilly, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 1909)
Les Papiers de Boswell. Boswell veut se marier, 1766-1769.
Hachette, 1959, in-8°, 406 pp, traduit de l'anglais, préface de René Lalou, notes, broché, jaquette, bon état
"James Boswell, écrivain anglais du XVIIIe siècle, né à Edimbourg en 1740 et dont le père était un haut magistrat d'Ecosse, a bénéficié d'un renouveau de célébrité à la suite de la découverte, il y a vingt cinq ans, de ses « Papiers », lettres et journal intime. Deux volumes, tirés de ces papiers, ont déjà paru en France (Hachette) ; “Amours à Londres” (1762-1763) et “Boswell chez les princes” (voyages en Europe, les cours allemandes, Voltaire, J.-J. Rousseau, 1764). Ce troisième volume est consacré aux années 1766-1769. M. René Lalou, dans une substantielle et élégante préface, retrace l'existence des plus curieuses de Boswell durant cette période. Boswell, qui se destinait primitivement à l'armée, avait poursuivi à Edimbourg et en Hollande ses études de droit et était devenu avocat ; c'est ainsi qu'il sera amené à avoir pour client le Corse Paoli. Sa vie se partage entre Edimbourg et Londres où il retrouve les écrivains en renom de son temps. On en connaît le détail par les lettres de Boswell adressées à Temple, son camarade d'études et son ami intime, qui deviendra pasteur, et par les pages sauvées de son Journal. Cet avocat songe beaucoup aux femmes tout en s'enivrant parfois, ce qui l'entraîne dans des aventures imprudentes et peu recommandables ; il entretient des liaisons éphémères et ne manque pas de s'étendre longuement sur les unes et les autres, ce qui ne l'empêche pas de songer au mariage. Il est d'un caractère à s'enflammer facilement, aussi le voit-on successivement éperdument amoureux d'une jeune servante, fille d'un jardinier, mais supérieure à sa condition par son esprit et ses manières, de Belle de Zuylen, Hollandaise qui deiendra Mme de Charrière, de miss Boisville, de miss Catherine Blair, de Marie- Anne Boyd, jeune et belle Irlandaise, enfin de sa propre cousine, miss Margaret Mongomerie. Après s'être plus ou moins fiancé avec l'une ou l'autre, c'est Margaret que finalement il épousera. Dans ces « Papiers », où Boswell ne dissimule rien de lui-même, revivent les mœurs de l'Angleterre du XVIIIe siècle." (Revue des Deux Mondes, 1959)
Les Dessous de l'espionnage anglais. Des documents, des faits.
P., Henry Etienne, Editeur, 1926, in-12, 281 pp, préface de Stéphane Lauzanne, illustrations originales de Paul Coze, 12 pl. hors texte (photos et fac-similés), broché, couv. illustrée, état correct
"Ce livre, hâtivement écrit, n'a qu'un mérite : dévoiler au public, grâce à la compulsion de documents demeurés jusqu'ici jalousement secrets, les dessous mystérieux de cette redoutable organisation qu'on dénomme l'Intelligence Service."
La Vie privée de Marie Stuart.
Hachette, 1953, in-12, 256 pp, biblio, broché, couv. illustrée (lég. piquée), bon état (Coll. Les Vies privées)
Essai d'une psychologie politique du peuple anglais au XIXe siècle.
Armand Colin, 1901, in-12, viii-455 pp, broché, couv. factice sur laquelle on a collé le 1er plat de couverture original, sinon bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grands papiers)
Par Emile Boutmy (1835-1906), fondateur de l'Ecole libre des Sciences politiques de Paris en 1872, qu'il dirigea jusqu'à sa mort, et spécialiste de la constitution et de la vie politique anglaises (de 1873 à 1890, il assura à l'Ecole un cours d'histoire constitutionnelle de l'Angleterre). — "Pour M. Boutmy, les manifestations de la vie publique d'une nation répondent à des tendances profondes dont l'histoire peut modifier, atténuer la force originelle, que les rivalités d'intérêts extérieurs peuvent exagérer et qui demeurent comme le fond dernier et permanent d'une race et le génie intime d'un gouvernement et d'une politique. Cette psychologie devient ainsi la première assise de l'histoire dont le devoir est de comprendre la figure morale des peuples, identique toujours à elle-même malgré l'altération que le temps, les révolutions, les progrès de la civilisation imposent à ses traits essentiels. L'historien pénétrera d'autant plus facilement dans cette conscience intime des sociétés politiques que lui-même sera plus attentif à sa propre vie intérieure." (E. Gebhart)
Le Secret Service irlandais en Angleterre (1919-1921). Préface de Sir Basil Thomson, chef de l'Intelligence Service.
Payot, 1933, in-8°, 198 pp, traduit de l'anglais (“Ireland's Secret Service in England”), broché, couv. illustrée, bon état (Coll. d'études, de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps).
Edward Mark Brady, l'auteur, est un nationaliste extrémiste irlandais, ancien agent secret du Sinn Fein.
History of the Communist Party of Great Britain. Volume 3 : 1927-1941.
London, Lawrence & Wishart, 1985, in-8°, 350 pp, 16 illustrations hors texte, index, broché, bon état
L'Inde et l'Angleterre.
Corbeil, Impr. Crété, 1942, gr. in-8°, 107 pp, 8 pl. de photos hors texte (dont des portraits de Nehru et Subhas Chandra Bose), 2 cartes dont une dépliante in fine, broché, scotch au dos, état correct. Peu courant
Par l'anthropologue et écrivain Robert Stephen Briffault (1876-1948). Il étudie la sociologie et l'anthropologie en Angleterre, débat sur le mariage avec Bronisław Malinowski dans les années 1930 et correspond avec Bertrand Russell. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il publiera à Paris plusieurs ouvrages de littérature collaborationniste anglophobe comme "La démocratie, instrument de la duperie anglaise" (1941), "L'Inde et l'Angleterre" (1942), "La Fable anglaise" (1943) et "L'Angleterre et l'Egypte" (1943).
The Streets of London through the centuries.
London , Batsford, 1949, in-8°, viii-152 pp, 4e édition, 89 gravures et photos sur 48 pl. hors texte (2 gravures en couleurs dont le frontispice), 24 gravures dans le texte, index, cart. percaline éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
La vie sociale dans les rues de Londres à travers les âges, plutôt qu'une histoire topographique des rues de la ville, abondamment et superbement illustrée. Une mine d'anecdotes. L'édition originale a été publiée en 1940, alors que Londres était bombardée par la Luftwaffe.
La Société anglaise, 1851-1975.
Arthaud, 1976, in-8° carré, 382 pp, 41 héliogravures hors texte, 12 cartes, 28 graphiques, tableaux chronologiques, biblio, index, broché, bon état (Coll. Sociétés contemporaines)
"On peut ne pas aimer les Anglais, il est impossible de ne pas les estimer", disait Lamartine. N'est-ce point là une des raisons de la perplexité souvent éprouvée par les Français devant l'histoire contrastée de leurs voisins : une histoire proche, apparemment connue, et pourtant combien difficile à déchiffrer ! Une histoire riche en faux-semblants et en paradoxes déroutants, obscurcie de surcroît par d'innombrables stéréotypes entretenus avec complaisance de part et d'autre. C'est donc à dépeindre les Anglais tels qu'ils sont que s'attache ce livre. Pour ce faire, il s'efforce de démêler les fils complexes de l'évolution sociale de l'Angleterre depuis les temps prospères et orgueilleux du victorianisme triomphant jusqu'aux secousses et aux interrogations du présent.
Will Thorne. La voie anglaise du socialisme.
Fayard, 1987, in-8°, 299 pp, 3 cartes, répertoire biographique, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Inconnus de l'histoire), envoi a.s. à Ernest Labrousse
"F. Bédarida présente dans cet ouvrage la biographie d'un des hommes qui ont fait le travaillisme britannique au tournant du siècle dernier. Leader important du « nouvel unionisme », comme Tom Mann, Ben Tillett ou John Burns, Will Thorne a été aussi député pendant quarante ans, de 1906 à 1946. Il présente bien la double face du travaillisme, l'action syndicale et le socialisme parlementaire. Selon le principe de la collection « Les inconnus de l'histoire », Will Thorne est ainsi un « personnage miroir » qui nous introduit dans la réalité du monde ouvrier britannique. F. Bédarida, qui a déjà consacré plusieurs études à caractériser le socialisme anglais, arrive à faire comprendre au lecteur de manière concrète et sensible les déterminants d'une histoire. La fidélité à la classe ouvrière, dont fera toujours preuve Will Thorne, trouve sa raison dans une jeunesse qui en fit « un prolétaire d'entre les prolétaires ». Au travail dès l'âge de six ans, sans avoir jamais fréquenté l'école, il fut un de ces travailleurs non qualifiés qui ont renouvelé le syndicalisme britannique. Meneur d'hommes et de grèves, sa chance toutefois fut d'adhérer à la Fédération sociale démocrate où il fit son éducation politique, et de rencontrer Eleanor Marx. La première période militante de Will Thorne culmine avec la création du Syndicat des gaziers. Les pages les plus suggestives de l'ouvrage sont consacrées à cette période où se forge l'alliance de l'action directe et de la négociation collective. Dirigeant syndical, Will Thorn part ensuite à la conquête des mandats électifs, municipaux et législatifs. L'auteur nous donne donc une description approfondie d'un quartier populaire de Londres, le West Ham. La réalité communautaire du travaillisme peut être saisie de cette manière. Le livre, enfin, cerne les grandes étapes de la carrière et de la vie d'un « notable » du mouvement travailliste, la première guerre mondiale et le choix patriotique qu'il fait, l'après-guerre agitée et l'adaptation difficile aux nouvelles réalités, les années 1930 et l'éloignement des responsabilités, la digne fin d'un « patriarche » travailliste. L'intérêt de la biographie de Will Thorne vient au fond de ce qu'il a été une personnalité constamment enracinée dans la vie ouvrière britannique, suffisamment active pour avoir été un créateur d'histoire, mais toujours fidèle à un style de vie modeste, à une culture populaire." (Alain Bergounioux, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1988)
Histoire de la Grande-Bretagne.
Hatier, 1977-1978, 3 vol. gr. in-8°, 223, 222 et 224 pp, biblio, broché, couv. illustrées, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. d'histoire contemporaine)
Complet. 1 : L'essor de la puissance anglaise, 1760-1832 (par François-Charles Mougel) ; 2 : L'Angleterre triomphante, 1832-1914 (par François Bédarida) ; 3 : les temps difficiles, 1914-1977 (par Jacques Leruez et Jeannine Surel). — "... Ce que nous aimons dans ces livres, fruits d'une recherche considérable et d'une connaissance intime et concrète de l'Angleterre et des Anglais, mais aussi résultat d'un effort de synthèse particulièrement réussi, c'est la lucidité avec laquelle les auteurs ont cherché, et réussi la plupart du temps, à nuancer et quelquefois rectifier certaines idées préconçues, largement répandues sur l'évolution de la Grande-Bretagne." (Revue française de science politique)
Histoire de la Grande-Bretagne. 1 : L'essor de la puissance anglaise, 1760-1832. Par François-Charles Mougel.
Hatier, 1972, gr. in-8°, 224 pp, 6 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. d'histoire contemporaine)
Le Royaume-Uni de 1815 à 1914.
CDU, 1963, in-4°, 189-(3) pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Le Royaume-Uni en 1914.
CDU, 1964, in-4°, 73 pp, texte dactylographié, broché, qqs annotations stylo, bon état
Le Siècle Elisabethain. Lettres, arts, sciences, avec un choix de textes et 80 illustrations.
Seghers, 1970, in-8°, 255 pp, 80 gravures et photos, arbre généalogique des familles royales d'Angleterre, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Panoramas illustrés)
Une excellente introduction à l'histoire de l'Angleterre de 1558 à 1625.
Au fil des années.
Gallimard, 1936, in-12, vi-251 pp, traduit de l'anglais, broché, une photo de Chamberlain en couv., qqs marques au crayon en marges, bon état
"L'édition française de ce petit volume nous apporte le dernier message d'un grand ami de la France. Il n'a pas la prétention de contenir les mémoires, ni de retracer la longue carrière de l'éminent homme d'Etat. Mais ce qu'il nous apporte est d'un grand prix : une série d'épisodes dramatiques et une riche galerie de portraits. Le ton de parfaite simplicité et de sincérité convaincante avec lequel ils nous sont présentés fait mieux comprendre et apprécier le caractère d'un grand Anglais, la conscience qu'il apporte à son travail, la variété de sa culture, la fraîcheur de ses sentiments. Sur la période culminante de sa vie politique, les années passées au Foreign Office, sir Austen Chamberlain n'insiste pas. En parlant de Locarno il s'efface modestement derrière ses deux partenaires, Briand et Stresemann. Il tient à témoigner de la sincérité de leurs efforts qu'il juge « absurde » de mettre en doute. (...) En publiant les notes et lettres écrites pendant deux des crises les plus graves auxquelles il ait pris part, sir Austen apporte un témoignage capital. L'une, de politique intérieure, concerne la retraite, en 1916, du ministère Asquith. L'autre se passe au matin du 2 août 1914. Nous voyons ainsi comment les chefs de l'opposition sont intervenus pour mettre fin aux hésitations du Cabinet. Sir Austen y a joué un rôle de premier plan et le mémorandum remis au Premier Ministre a été préparé de sa main. « II serait fatal – écrivait- il – d'hésiter à soutenir la France et la Russie, nos amis intimes », et il réclamait une mobilisation immédiate avec une mise en demeure à l'Allemagne d'affirmer catégoriquement sa résolution de respecter la neutralité de la Belgique..." (P. Vaucher, Politique étrangère, 1937)
L'Angleterre, l'Isthme de Suez et l'Egypte au XVIIIe siècle. Autour d'une route.
Plon, 1922, in-8°, 382 pp, notes, broché, bon état. Peu courant
"On aurait tort de croire que la rivalité de la France et de l'Angleterre au sujet de l'Egypte date du XIXe siècle. En réalité, les origines, de cet antagonisme sont bien plus anciennes. Dès le début du XVIIIe siècle, les deux, pays eurent leur attention attirée sur l'importance de l'isthme de Suez pour un commerce plus direct et plus rapide avec les Indes, mais ce furent les diplomates français qui virent les premiers le profit que l'on pouvait en retirer. L'occupation de l'Inde par l'Angleterre finit par ouvrir les yeux aux hommes politiques et aux commerçants d'outre-Manche. Diverses tentatives pour faire passer les marchandises par Suez leur occasionnèrent bien des difficultés : opposition du sultan, pillage de caravanes par les indigènes, insuccès diplomatiques à Constantinople, etc. De son côté, la France ne restait pas inactive pour contrecarrer ces projets. Un instant, la Russie compliqua encore la querelle par des vues intéressées sur l'Egypte. Les tribulations subies, par les Français en Egypte et le souci d'abattre la puissance de l'Angleterre amenèrent le Directoire à organiser l'expédition de Bonaparte. Celle-ci ouvrit définitivement les yeux aux Anglais qui dès lors ne songèrent plus qu'à étendre leur domination sur l'isthme de Suez considéré comme la meilleure route des Indes. On sera reconnaissant à M. François Charles-Roux d'avoir étudié avec tant de sagacité les origines de la compétition entre Anglais et Français à propos de l'Egypte." (Raymond Janin, Echos d'Orient)
Victoria. Le pouvoir partagé.
Flammarion, 1989, gr. in-8°, 477 pp, 8 pl. de gravures en noir et en couleurs hors texte, arbre généalogique, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes biographies)
Où il apparaît que la reine Victoria, loin d'être “victorienne”, était une femme de caractère, mais ouverte et tolérante, passionnée, qui aimait la vie et son rôle de reine. Albert, l'homme de sa vie, fut plus victorien qu'elle ; Il réussit, jusqu'à un certain point, à la convertir aux valeurs d'une société sûre d'elle et triomphante, mais fort misogyne, qu'elle incarna finalement. Monica Charlot peint un portrait attachant de la reine dans la première moitié de sa vie, jusqu'à la mort du prince consort. Ses sources sont souvent inédites : le journal intime de Victoria, ses très nombreuses lettres et autres documents des Archives royales de Windsor auxquelles l'auteur a eu le privilège d'accéder, mais aussi les témoignages, écrits et pamphlets de l'époque. De quoi faire revivre, par la vivacité du style et la chaleur du regard, Victoria en son siècle.
La Société victorienne.
Armand Colin, 1978, in-12, 222 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U Prisme), envoi a.s. des deux auteurs à Lucien Genet
"Tous deux spécialistes reconnus de la Grande-Bretagne, M.C. et R.M. partagent, disent-ils, le même enthousiasme pour l'époque victorienne ; cela nous vaut, en deux cents petites pages qui se lisent comme un roman, un tableau complet, coloré, précis, nuancé d'une société qui, à bien des égards, préfigure la société britannique d'aujourd'hui. Epoque de transition, de contrastes violents, de bouleversements sociaux et économiques profonds, le règne de Victoria a vu la fin de l'Angleterre terrienne et aristocratique, la naissance des classes moyennes, l'explosion démographique et urbaine, l'expansion de l'impérialisme fondé sur un libéralisme conquérant, l'élargissement du monde politique et l'avènement d'une démocratie moderne. Autant de phénomènes qui sont ici remarquablement restitués grâce à une étude très sérieusement documentée et argumentée." (Revue française de science politique, 1979)
Elisabeth Ière. Edition accompagnée de douze documents du temps et d'un tableau comparatif des divers évènements du règne.
Club des Libraires de France, 1957, in-8°, 284 pp, 16 pl. de gravures, un fac-similé dépliant et un tableau chronologique dépliant hors texte, tirage numéroté sur alfa, reliure soie blanche ornée d'un portrait en médaillon et rhodoïd éditeur (maquette de Pierre Faucheux), rhodoïd, bon état
Bonne biographie de Elisabeth 1ère (1533-1603), reine d'Angleterre et d'Irlande de 1558 à sa mort. Élisabeth était la fille du roi Henri VIII d'Angleterre mais sa mère Anne Boleyn fut exécutée trois ans après sa naissance et elle perdit son titre de princesse. Son demi-frère Édouard VI nomma comme héritière sa cousine Jeanne Grey, ce qui écarta Élisabeth et sa demi-sœur catholique, Marie, de la succession au trône même si cela contrevenait à la législation. Le testament d'Edouard VI fut néanmoins ignoré, et Marie devint reine en 1553 et Jeanne Grey fut exécutée. Élisabeth lui succéda cinq ans plus tard après avoir passé près d'un an en prison en raison de son soutien supposé aux rebelles protestants... — "Aprés son définitif “William Pitt” et son “Siécle de Victoria”, qui nous avaient prouvé à quel point sa connaissance des faits, des visages et des coeurs anglais était profonde, M. Jacques Chastenet nous propose aujourd’hui une “Elisabeth Ière”, qui paraît renouveler un des sujets les plus passionnants que nous offre l'histoire. Une abondante littérature a été consacrée à la fameuse fille de Henri VIII et d’Anne de Boleyn, mais je ne connais pas d’ouvrages francais où la psychologie de cet étrange personnage soit étudiée avec plus de pénétration. Ici, nous entrons non seulement dans les secrets les plus complexes d'Elisabeth Ière, mais nous assistons aussi à la naissance de l'Angleterre moderne. Cette naissance a été due à la volonté terrible d’une reine qui sacrifiait tout à la grandeur de son pays. Violente, hystérique, enjouée, avare, refoulée, vindicative, amoureuse, prudente ?... Elle fut surtout reine et construisit son royaume avec une ténacité à la fois rusée et brutale qu’on ne retrouve guére que chez notre Louis XI. Jacques Chastenet explique la mort de Marie Stuart par la volonté d’en finir une fois pour toutes avec une ennemie acharnée et redoutable que la légende a poétisée mais qui n’en voulait pas moins à la vie d’Elisabeth. Il faut lire cet ouvrage. C’est une fresque d’histoire au milieu de laquelle un écrivain a campé un personnage prodigieux qu’il nous présente sous un éclairage tout neuf." (Bernard Simiot, Hommes et mondes)
La Vie quotidienne en Angleterre au début du règne de Victoria, 1837-1851.
Hachette, 1961, in-8°, 300 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rousseurs, bon état
20 juin 1837 : Victoria monte sur le trône d'Angleterre. – 1er mai 1851 : La reine inaugure la première Exposition Universelle. Ces deux dates limitent la « Early Victorian period », époque attachante qui a vu l'Angleterre se transformer radicalement sous le seul effet de l'industrialisation. À la « Old Merry England » se substitue une Angleterre manufacturière et bourgeoise qui va se débarrasser des entraves au commerce et remplacer ses « coaches » par les chemins de fer. L'esprit religieux et traditionaliste des Anglais pour qui l'ordre social établi – et d'ailleurs nullement étanche – et voulu par Dieu, leur permettra l'économie d'une révolution. Un contexte humain aussi riche a poussé M. Jacques Chastenet à s'attacher surtout à la vie des hommes de l'époque victorienne. Grands seigneurs déployant encore un faste royal, fermiers hauts en couleur et bons vivants, derniers témoins de la Vieille Angleterre, paysans souvent malheureux mais conformistes, prolétariat urbain entassé dans des taudis, et dont l'Opéra de Quat'sous ne donne qu'une image poétisée, bourgeois récemment enrichis et fleurant encore l'odeur du vernis d'un ameublement tout neuf, tous revivent avec leur grandeur et leurs préjugés, fidèles agissants d'un Dieu qui est un Dieu anglais et bon comptable, loyaux sujets d'une Reine qui incarne leur idéal : la respectabilité... — "... Dès sa jeunesse, l’Angleterre l’avait fasciné, aussi bien par les vicissitudes originales de son histoire que par ses institutions... De cet intérêt sont sortis, en 1946, une belle étude sur “Le Parlement d’Angleterre” ; puis, distribués sur vingt ans à partir de 1947, “Le siècle de Victoria”, “Elisabeth Ire”, “Winston Churchill”, “La vie quotidienne en Angleterre au début du règne de Victoria”, et, enfin en 1965, “L’Angleterre d’aujourd’hui”. À l’exception de deux, ces livres traitent donc de sujets anciens, où Chastenet rencontrait d’illustres prédécesseurs en langue anglaise, mais aussi en langue française, et même en langue allemande avec Emil Ludwig, tardif et sévère chevalier servant de Marie Stuart. Son service en est-il déprécié ? Certainement non. La reprise fréquente, presque périodique, des matières historiques les plus importantes est légitime et nécessaire. Une époque lointaine, une haute figure, analysée en 1920 ou analysée en 1950, n’ont ni même formule ni même saveur et les bons historiens ne s’y répètent pas plus que ne font les bons peintres quand ils se lèguent de siècle en siècle des scènes traditionnelles. La vaste expérience que Chastenet avait acquise des hommes publics, des mouvements économiques, des méthodes de la diplomatie, le mettaient à même de percevoir l’ossature des événements, ce plan sans finalité, ce bilan de données profondes dont les contemporains n’ont pas toujours conscience et qui pourtant décide du succès ou de la perte de leurs entreprises..." (Georges Dumézil, Discours de réception à l'Académie française, 14 juin 1979)
Le Siècle de Victoria.
Fayard, 1954, in-12, 380 pp, cartes, chronologie, biblio, index, broché, annotations crayon et stylo, état correct (Coll. les Grandes études historiques)
"Jacques Chastenet, dont on a gardé précieusement, dans un des meilleurs rayons de sa bibliothèque, le “William Pitt” et le “Wellington”, publie aujourd'hui un “Siècle de Victoria” qui le sacre définitivement comme un des meilleurs spécialistes de l'Angleterre moderne. Pour Chastenet, le XIXe siècle apparaît comme un siècle de prépondérance britannique : pendant cette période, affirme-t-il, c'est la Grande-Bretagne qui a donné le ton dominant à la civilisation. D'où le titre de son livre. On lira avec passion la magnifique aventure nationale des Melbourne, des Peel, des Palmerston, des Russell, des Gladstone, des Disraeli, des Salisbury, étonnante équipe qui, groupée autour de sa souveraine, ne poursuivra qu'un but en dépit des contradictions apparentes : la création, la sécurité, la grandeur de l'Empire. On lira d'autant plus volontiers ce livre qu'il est écrit par un historien dont l'érudition et le sens psychologique, politique et diplomatique se doublent des plus brillantes qualités qu'on peut réclamer d'un homme de lettres." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, 1947)
William Pitt.
Fayard, 1941, in-12, 352 pp, chronologie, biblio, broché, état correct (Coll. Les Grandes études historiques) (Prix Thérouanne)
William Pitt le Jeune (1759-1806) est un homme politique britannique. Il fut Premier ministre de Grande-Bretagne de 1783 à 1801, puis Premier ministre du Royaume-Uni de 1804 jusqu'à sa mort. L'essentiel de son ministère est placé sous le signe de la Révolution française et de ses conséquences. D'abord favorable aux évènements, il adopte une attitude conservatrice à partir de 1791. En 1792 la Grande-Bretagne entre en guerre et Pitt est à la tête des coalitions dirigées contre la France. Il réprime dans le sang la rébellion irlandaise de 1797-1798 et réalise l'intégration politique de l'île dans le Royaume-Uni par l'Acte d'union en 1800. Il s'oppose à George III en voulant accorder aux catholiques irlandais les mêmes droits civiques que ceux des anglicans, et démissionne en 1801. Après quelques années passées dans l'opposition il revient au gouvernement de 1804 à 1806. Il met sur pied avec la Russie et l'Autriche la troisième coalition européenne et meurt l'année suivante, âgé de 46 ans.
Les Bas-fonds victoriens. Traduit de l'anglais.
Laffont, 1981, in-8°, 335 pp, 8 pl. de gravures hors texte, 25 gravures et figures dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les hommes et l'histoire)
Mes jeunes années.
Club Français du Livre, 1960, in-8°, 379 pp, traduit de l'anglais par Jean Rosenthal, 10 photos hors texte dont le frontispice, 9 cartes et plans, reliure demi-basane noire de l'éditeur, dos lisse, larges filets à froid et titres dorés, signet, bon état
Le jeune Winston au collège de Harrow, le sous-lieutenant de 21 ans arrivant en vue de l’île de Cuba, en révolte contre les Espagnols, le journaliste-combattant en Afrique du Sud, etc. — "D’une part, la traduction de Jean Rosenthal est si parfaite que l’esprit de l’auteur s’y retrouve pratiquement intact, et communique au lecteur ce mélange d’énergie et de jubilation qui émane immanquablement de toute œuvre churchillienne. D’autre part, ce petit livre, écrit en 1930, avait déjà au départ quelque chose d’unique : arrivé à l’âge de 56 ans, l’auteur, entamant sa traversée du désert et se croyant au crépuscule de sa vie, se penchait sur ses 28 premières années d’existence ; il voulait les narrer « candidement et avec toute la simplicité possible », en s’efforçant de s’exprimer successivement avec la mentalité de l’enfant précoce, du collégien difficile, du cadet enthousiaste, du sous-officier aventureux, du journaliste impertinent et du politicien résolument atypique." (François Kersaudy)
Histoire de la Réforme protestante en Angleterre et en Irlande, dans une série de lettres adressées au peuple anglais.
P., Méquignon-Havard, 1827, 2 vol. in-12, 241 et 210 pp, les 2 tomes reliés en un volume pleine toile bordeaux, pièce de titre chagrin bordeaux, rousseurs éparses, bon état
Churchill d'Angleterre.
P., Lieu Commun, 1985, pt in-8° étroit, 63 pp, préface de Daniel Jacoby, broché, couv. à rabats, bon état
Ecrites il y a plus de quarante ans, sous les bombardements de Londres, ces pages d'Albert Cohen à la gloire de Churchill et de la démocratie anglaise conservent leur singulière actualité et se transforment en une ode aux droits de l'homme, seuls remparts contre la barbarie contemporaine et seules espérances pour demain... Ce texte d'Albert Cohen a été publié pour la première fois en Angleterre dans “Message : Belgian Review”, en février 1943 sous le pseudonyme de Jean Mahan.
“D.C.A” – Histoire officielle des défenses anti-aériennes de la Grande-Bretagne de 1939 à 1942.
Londres, His Majesty’s Stationery Office, 1943, pt in-8°, 100 pp, 24 photos sur 16 pl. hors texte, un schéma et une photo sur les gardes, broché, couv. illustrée, état correct
Histoire de la défense anti-aérienne fixe : batteries de DCA, projecteurs, barrages de ballons, rôle joué par l’Armée et la RAF. – Préparé pour le Ministère de la Guerre et le Ministère de l'Air par le Ministère de l'Information.
La Femme en Angleterre et dans les colonies américaines au XVIIe et XVIIIe siècles. Actes du colloque tenu à Paris les 24 et 25 octobre 1975.
Villeneuve d'Ascq, Université de Lille III, 1975, gr. in-8°, 215 pp, notes, broché, couv. lég. salie, bon état
15 études (dont une en anglais). — Prélude et panorama : L'image de la jeune fille de Nausicaa à Miranda (R. Ellrodt) ; De l'éducation des femmes aux XVIIe et XVIIIe siècles (R. Marx) ; Les femmes et la politique au XVIIe siècle (O. Lutaud) ; Les femmes témoins d'elles-mêmes : autobiographies et journaux féminins au XVIIe siècle (E. Bourcier) - Puritanisme et société coloniale : Les puritains et la femme (L. Carrive) ; La famille Dudley : une illustration de la condition féminine en Nouvelle-Angleterre au XVIIe siècle (P. Marambaud) ; La femme dans la formation de la population des colonies américaines aux XVIIe et XVIIe siècles (J. Brun) - Ombres et lumières du XVIIe siècle : La condition féminine dans l'Opéra du Mendiant (J. Voisine) ; Image et condition de la vieille fille dans le roman anglais du XVIIIe siècle, 1740-1771 (M. Blondel) ; Les femmes et l'Eglise en France et en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle (P. Penigault-Duhet) ; Les femmes et la justice criminelle anglaise au XVIIIe siècle (A. Parreaux) - De la Restauration à la Révolution : libération de la femme ? : Les femmes sur la scène de la Restauration : les actrices et les rôles (A.-M. Imbert) ; Aphra Behn et le féminisme à la fin duXVIIe siècle (B. Dhuicq) ; English women novelists and the French Revolution (M. Doody) ; Le triomphe de la femme : le chasseur chassé (F. Moreux)
La Grande-Bretagne. Revue Pouvoirs n° 37.
PUF, 1986, in-8°, 208 pp, Très bon état
Problèmes britanniques. Conférences organisées par la Société des anciens élèves et élèves de l'Ecole libre des sciences politiques.
Félix Alcan, 1936, in-12, 238 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
Le problème naval (contre-amiral Decoux, vice-amiral Lacaze) ; Les transformations récentes de l'Empire britannique (André Siegfried, A. de Fleuriau) ; L'Irlande (J.-H. Ricard, Y.-M. Goblet) ; Le développement politique de l'Inde (Sir George Clerk, Sir Theodore Morison) ; La Grande-Bretagne et l'Europe (André Maurois, comte W. d'Ormesson).
Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine. 3e série, tome I.
Milan, chez Charles Turati, 1844, in-8°, 578 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare
L'Isthme de Panama. L'isthme de Suez (Michel Chevalier) ; Du Royaume-Uni et du ministère Peel en 1843 (Duvergier de Hauranne) ; Les économistes de l'Institut : M. Rossi (François Vidal) ; Du projet de loi sur la réforme des prisons (Léon Faucher) ; Naples en 1843 (Paul de Musset) ; Le Japon et les Japonais (A. B. K.) ; L'Inde anglaise en 1843 ; La Chine ancienne et moderne, première partie (A. Jardot) ; Etudes sur les colonisations françaises : Canada, Acadie, Terre-Neuve, Baie d'Hudson, première partie (Emile Souvestre) ; Fra Bartolomeo (Alexandre Dumas) ; Charles Nodier (Sainte-Beuve) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)
Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine. 3e série, tome II.
Milan, chez Charles Turati, 1844, in-8°, 576 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare
Lutte du capital et du travail dans l'agriculture. De la rente de la terre (François Vidal) ; De la justice distributive. Etudes sur le principe de la répartition, première partie (François Vidal) ; La Turquie sous Abdul-Medjid. Smyrne (Alexis de Valon) ; Etudes sur l'histoire politique de l'Irlande depuis 1776 jusqu'en 1809 (C.-F. Audley) ; L'Irlande et ses maîtres (O. N.) ; L'Irlande en 1844 (O. N.) ; Politique coloniale de l'Angleterre. Conquête du Scinde. Guerre contre l'état de Gwalior (E. Forcade) ; Titien Vecelli (Alexandre Dumas) ; Les trois soeurs (George Sand) ; Historiens contemporains : MM. Guizot, De Barante, Michelet, Aug. Thierry (Ad. J.) ; Vie de Rancé, par M. de Chateaubriand (Sainte-Beuve) ; Etudes sur les colonisations françaises : Canada, Acadie, Terre-Neuve, Baie d'Hudson, suite et fin (Emile Souvestre) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)
Henri VIII. Le pouvoir par la force.
Payot, 1998, in-8°, 463 pp, 8 pl. de gravures hors texte, notes, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Biographie Payot)
Porté à la scène par Shakespeare et maintes fois incarné à l'écran, Henri VIII fut-il vraiment ce Barbe-Bleue mythique qui aurait eu pour mauvaise habitude de répudier ou de faire décapiter ses épouses ? Par-delà les images reçues, ce portrait d'un des plus grands monarques de l'Europe de la Renaissance démonte les mécanismes d'un pouvoir masculin dont les femmes furent les principales victimes. Fondateur incontestable de l'Etat moderne en Angleterre, Henri VIII reste le souverain qui osa braver l'autorité pontificale en se proclamant chef de l'Eglise, tandis que s'affirmait un système institutionnel original appuyé sur un parlement au rôle croissant. Cette biographie au ton vif et volontiers provocateur explore la personnalité d'un "despote légal" qui, emporté par la raison d'Etat, érigea la violence en art de gouverner. Ainsi se dessine peu à peu le visage d'un homme aux élans contradictoires, tour à tour rusé et candide, brutal et séducteur.
La Royauté au féminin. Elisabeth 1ère d'Angleterre.
Fayard, 2009, gr. in-8°, 722 pp, chronologie, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Elisabeth est vierge, comme l'Angleterre est île" déclarait Victor Hugo à l'époque romantique. Tout en précisant : "En admirant Elisabeth, l'Angleterre aime son miroir." C'est cette relation étroite entre une femme et son pays que Bernard Cottret met au coeur de la reconstitution du destin de la reine vierge. Vierge, Elisabeth Ire l'a été assurément, car, s'étant rendue physiquement intouchable, elle n'a jamais eu qu'un seul époux, son royaume. Comment relever ce défi singulier, dans une société aussi imprégnée par les rites masculins de la guerre et de la violence que l'Angleterre de la Renaissance, être un "roi femme" ? Elisabeth assuma seule l'ensemble du pouvoir royal pendant près de 50 ans (1558-1603). Elle fut femme dans une société d'hommes, régie par des hommes, gouvernée par des hommes et dominée par eux. Elle se montra d'autant plus attentive à la dignité royale qu'elle ne fut jamais dupe du caractère symbolique du pouvoir, ni ne se laissa aller aux épanchements sentimentaux qu'on a coutume d'attribuer aux femmes, et même aux reines comme sa cousine Mary Stuart. Elisabeth a engendré consciemment son propre mythe, en une brillante synthèse à laquelle ont participé à des degrés divers poètes, écrivains, peintres, et naturellement hommes de guerre et courtisans dans cet âge d'or épris de littérature, de théâtre et d'épopée. Par là aussi elle a ouvert la voie à la modernité.
Terre d'exil. L'Angleterre et ses réfugiés français et wallons, de la Réforme à la Révocation de l'Edit de Nantes, 1550-1700.
Aubier, 1985, in-8°, 337 pp, avant-propos d'Emmanuel Le Roy Ladurie, documents, sources, broché, couv. illustrée, trace de mouillure ancienne au 2e plat, sinon bon état (Coll. Historique). Edition originale, ex. du SP
"Précédé d'une ample et belle introduction d'Emmanuel Le Roy-Ladurie, ce livre d'un jeune historien et angliciste mérite doublement l'attention. D'abord parce qu'il apporte à l'histoire des mentalités une contribution de qualité, qui ne dépare nullement la féconde école de Lucien Febvre et de Robert Mandrou. Ensuite parce qu'il éclaire d'un jour nouveau le destin de la minorité réformée du Refuge anglais durant le siècle et demi qui va de 1550, année où est promulguée la charte d'Edouard VI, jusqu'au déclin du règne de Louis XIV..." (Frank Lestringant, Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, 1986)
Une Europe d'avant-guerre. Choses vues 1923-1926.
Etampes, Clovis, 1998, in-8°, 205 pp, présentation et notes de Philippe Pévost, 35 illustrations, annexes, 3 index, broché, couv. illustrée, bon état
Jeune diplomate français, Henri Coursier a l'occasion de voyager entre 1923 et 1926, soit pour son agrément et son instruction, soit en raison de missions officielles. Mais un heureux hasard veut qu'il se rende dans certains pays au moment précis où des événements historiques d'une importance extrême sont en train de s'y dérouler. C'est l'Allemagne plongée dans un chaos financier sciemment provoqué afin d'échapper aux réparations de guerre. C'est l'Union Soviétique, exsangue après la guerre civile et les grandes famines, engagée dans la "Nouvelle Politique Économique", la N.E.P. C'est encore l'Angleterre en proie à la grève générale, ou l'Irlande tout récemment indépendante cherchant son destin. C'est enfin la Turquie rêvant de passer en quelques années, avec Kemal Atatürk, d'un pays pauvre croupissant dans l'obscurantisme musulman à un État moderne et prospère. Henri Coursier, après une carrière dans la diplomatie française, deviendra chef du service juridique du Comité International de la Croix-Rouge. Les récits de ses voyages de jeunesse, rédigés à l'époque, nous transmettent le témoignage direct d'un homme ouvert, curieux et cultivé.
Benjamin Disraeli. Traduit de l'allemand.
Editions Balzac, 1943, in-12, 317 pp, gravures hors texte,
Thomas Morus, Lord Chancelier du Royaume d'Angleterre au XVIe siècle. Par Mme la Princesse de Craon.
P., Gaume frères, 1847, 2 vol. in-12, 412 et 390 pp, 4e édition, reliure demi-basane verte, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres, tomaison et caissons fleuronnés dorés, encadrement à froid sur les plats (rel. de l'époque), coiffes sup. lég. abîmées, dos frottés, étiq. de bibl., bon état
Roman historique. La première édition est de 1832 (Paris, Gosselin). — "Madame de Craon a emprunté à l'histoire d'Angleterre le grave Thomas Morus, et avec Th. Morus, bien entouré, elle a fait un délicieux roman d'âme et d'action." (La France littéraire, 1833)
Les Anglais. Avec un grand reportage d'actualité de Claude Blanchard. Numéro spécial, novembre 1931.
P., Revue Crapouillot, 1931, in-4°, 85 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses gravures et photos dans le texte, broché, couv. illustrée (dessin de Willette), bon état
Ce numéro fut interdit lors de sa sortie le 6 novembre 1931 par mesure ministérielle, mesure rapportée le 16 car sans fondement légal. Sommaire : Vingt-quatre heures à Londres en 1851 (extrait du "Magasin pittoresque" de 1851) ; Français et Anglais (J. Lucas Dubreton) ; La caricature française pendant la guerre Anglo-Boer ; photos de Londres au temps des "cabs" ; Angleterre ou empire ? (Lucien Farnoux-Reynaud) ; La Season (Maurice Van Moppès) ; Messieurs les Anglais, Londres, octobre 1931 (Claude Blanchard, 40 pp) ; Londres vu par Chas-Laborde ; "L'intelligence service" et ses mystères (Xavier de Hautecloque) ; La chute de la livre et de l'empire (Francis Delaisi).
Histoire de l'Empire britannique.
Flammarion, 1947, in-8°, 589 pp, 5 cartes hors texte, biblio, broché, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française en 1948)
"Dans cette histoire récente de l’Empire britannique, M. Jacques Crokaert tente de nous expliquer l’espèce de miracle que constitue le rassemblement d’un tiers de l’humanité sous l’égide anglo-saxonne et la constitution d’un empire cent fois plus étendu territorialement que sa métropole. Le monde moderne, dit l’auteur, vit au rythme du monde anglo-saxon. Cette hégémonie est le fait capital de notre temps. À quoi tient la supériorité de ces bâtisseurs d’empire ? Telle est la question à laquelle s’efforce de répondre M. Crokaert. Aussi ne se borne-t-il pas à nous donner l’énumération des faits qui ont abouti à cette construction gigantesque et qui constituent « un grand drame passionné, une exaltante et magnifique épopée », il cherche, en quelque sorte, à nous donner la philosophie de cette genèse. En des pages fort bien venues, M. Crokaert nous montre l’éveil de la vocation maritime et commerciale chez un peuple jusque-là tout entier agricole et le franchissement des étapes sur la voie de l’immense réalisation : victoire sur l’Espagne qui ouvre tout grand l’horizon, victoires sur la Hollande et la France qui consolident les gains et éliminent des concurrents dangereux, révolution industrielle qui oblige à s’assurer des sources de matières premières et à se créer de vastes marchés, impérialisme pur dérivant de la ruée de l’Europe vers les colonies, enfin émancipation des Dominions, devenus des États adultes et se fondant harmonieusement dans le Commonwealth des Nations britanniques. Un livre fort intéressant qui mérite d’avoir de nombreux lecteurs." (Revue de Défense Nationale, 1949)
An Ambassador of Peace. Pages from the Diary of Viscount d'Abernon (Berlin, 1920-1926). Vol. 1 : From Spa (1920) to Rapallo (1922). With historical notes by Maurice Alfred Gerothwohl.
London, Hodder and Stoughton, 1929, gr. in-8°, x-332 pp, un portrait en frontispice, une carte en couleurs dépliante hors texte, index, reliure pleine toile violine de l'éditeur, bon état. Edition originale, texte en anglais
Tome 1 seul (sur 3). Edgar Vincent, premier vicomte d'Abernon (1857-1941), fut ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin de 1920 à 1926, où il se lia d'amitié avec Gustav Stresemann. Il fut notamment chargé des négociations concernant les réparations financières de l'Allemagne prévues par le Traité de Versailles.
Un fascisme anglais. 1932-1940, l'aventure politique de Diana et Oswald Mosley.
Autrement, 2001, gr. in-8°, 391 pp, traduit de l'anglais, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mémoires)
Prise dans un tourbillon de mondanités où elle côtoie le fameux groupe de Bloomsbury, Diana Mitford rencontre, au printemps 1932, sir Oswald Mosley, politicien controversé, de quinze ans son aîné. Après un coup de foudre réciproque, chacun divorce et le nouveau couple Mosley se lance dans l'aventure du fascisme à l'anglaise. Tandis que sir Oswald crée ses propres "chemises noires", Diana devient l'intime de Hitler et de Goebbels. L'union fasciste britannique ne remportera jamais le triste succès de ses homologues du continent, et Mosley passera la Seconde Guerre mondiale en prison, comme sa femme. Au lendemain de la guerre, il tente, en vain, de fonder un nouveau parti. Diana, quant à elle, crée les Editions Euphorion et lance le journal The European. En 1980, Oswald meurt à l'âge de quatre-vingt-quatre ans ; Diana Mosley habite aujourd'hui en banlieue parisienne. Regard insolite sur la Situation politique du Royaume-Uni pendant l'entre-deux-guerres, Un fascisme anglais met en lumière le rôle d'individus exceptionnels dans la genèse des grandes idéologies du XXe siècle. L'ère des masses a été aussi celle des personnalités. C'est ici toute une classe sociale, toute une génération qui a eu le choix de son destin. (4e de couverture)
Histoire de Marie Stuart.
Firmin-Didot, 1850, 2 vol. in-8°, vii-404 et 420 pp, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs filetés, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état. Peu courant
Le Voyageur Moderne ou Extrait des voyages les plus récens dans les quatre parties du monde, publiés en plusieurs langues jusqu'en 1821 ; Contenant les moeurs et usages des différens peuples ; les aventures les plus remarquables des voyageurs ; les nouvelles découvertes, et tout ce qui peut intéresser, piquer la curiosité, et procurer une lecture instructive et agréable. Tome 5.
P., Alexis Eymery, 1822, in-8°, 494 pp, 5 planches gravées (gravures de costumes catalans, biscayen, irlandais, écossais et calabrais), reliure demi-basane brune marbrée à coins, dos lisse avec pièce de titre basane verte, fleurons, tomaison et filets dorés, tranches jaunes (rel. de l'époque), coiffe sup abîmée, intérieur frais et sans rousseurs, bon état
Tome 5 seul (sur 6) : Extrait d'un voyage en Espagne, fait par M. Alexandre de Laborde en 1808. La Catalogne ; Notice sur l'Irlande ; Extrait d'un voyage en Ecosse et aux Hébrides. Les mines de charbon ; Quelques détails sur l'Angleterre, par M. de Lévis. Douvres ; Notice sur la Calabre, tirée de divers ouvrages publiés récemment par des militaires français ; Extrait du Tableau de l'empire de Russie, par M. Damaze de Reymond ; Afrique. Sur l'île Gracioza, l'une des Açores, par M. de Chateaubriant.
Lettres, articles, conférences.
P., Chez Jacques Debû-Bridel, 1962, in-8°, 263 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Edition hors commerce
Emouvant ouvrage hors commerce publié par Jacques Debû-Bridel (1902-1993) en hommage à son épouse Marie-Adélaïde Debû-Bridel, née Pluzanski (1898-1961). Cette dernière fut une conférencière demandée dans les public-schools, les cercles d'ouvriers, les associations féminines en Angleterre et en France, l'animatrice d'un club d'Anglais à l'Ecole Alsacienne où elle enseigna vingt ans, une résistante vaillante aussi, une travailleuse courageuse, une grande dame enfin...
L'abdication.
Perrin, 1995, gr. in-8°, 339 pp, sources, broché, couv. illustrée, bon état
L'abdication du roi Edward VIII, en décembre 1936, secoua le monde entier. La grande presse internationale se montra à l'affût de la moindre information sur ce cas unique : un roi préférant perdre son trône plutôt que de renoncer à la femme qu'il aimait. Ce qui fut publié à l'époque – et postérieurement – véhicula plus d'inexactitudes, voire d'inventions délibérées, que de réalités. La vérité se trouvait dans des archives qui demeurèrent secrètes pendant plus de quarante ans : celles de l'ancien roi d'Angleterre, devenu duc de Windsor. Alain Decaux fut le premier historien à être autorisé, dès 1977, à les explorer...
Courte esquisse sur la tour Beauchamp, Tour de Londres. Et guide aux inscriptions et dessins laissés sur les murs de cette tour.
Londres, en vente exclusivement chez les gardes de la tour, s.d., in-12, x-52 pp, 16 pl. h.t., rel. demi-percaline époque, p. de titre chagrin brun, signet, bon exemplaire
Endymion. By the Right Honorable the Earl of Beaconsfield, K. G., author of “Lothair”, etc., etc.
New York, D. Appleton and Co., 1880, in-8°, 477-(3) pp, reliure demi-chagrin bleu-nuit, dos à 5 nerfs pointillés, titres et caissons fleuronnés dorés, tranches jaspées (rel. de l'époque), bel exemplaire sans rousseurs, très bien relié, coiffes lég. frottées, bon état. Texte en anglais
Première édition américaine du dernier roman de Disraeli (1804-1881), publiée la même année que la première édition anglaise. “Endmyion” est à la fois un roman sentimental et un tableau de la vie politique de l'Angleterre entre 1827 et 1855, dans l'enfance des chemins de fer, lorsque Grosvenor Square n'était pas même éclairé au gaz, lorsque les développements de l'industrie n'avaient pas encore suscité, dans la personne de nouveaux enrichis, une influence politique rivale de l'aristocratie. Disraeli recrée et souligne l'importance du monde aristocratique – particulièrement les femmes – dans la mêlée des ambitions et des intérêts. Dans le roman, c'est l'influence féminine qui aide Endymion, un conventionnel Whig, insipide et courtois, à accéder à la fonction de Premier ministre...
Itinéraire et souvenirs d'Angleterre et d'Ecosse, 1814-1826.
P., Imp. de Prosper Dondey-Dupré, 1834, 4 vol. gr. in-8°, (14)-384, 404, 412 et 420 pp, 8 planches hors texte dépliantes d'après Louis David dont 7 lithographiées, 11 cartes et plans gravés hors texte (dont 10 dépliants) avec quelques rehauts de couleurs, index, reliures dos et coins demi-maroquin chocolat (reliures signées Bretault), dos à 5 nerfs, titres dorés, premiers plats conservés, têtes dorées, signets (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bel exemplaire d'une grande fraîcheur. Edition originale
Bel ouvrage édité à compte d'auteur et non mis dans le commerce. Tiré à 150 exemplaires hors commerce seulement sur grand papier vélin, distribués par l'auteur. Joseph Ducos (1761-1836), Régent de la Banque de France (1811-1826), publia ce rare et précieux témoignage sur l'économie et la société anglaises, le capitalisme industriel et ses conséquences sociales, après son deuxième voyage en 1826. Ducos voyagea dans toute l'Angleterre, l'Ecosse et le pays de Galles, visitant tour à tour monuments, usines et manufactures, et se mêlant la population pour observer les usages locaux, et fit l'amer constat des excès de la Révolution industrielle. D'abord libéral, après son second voyage en Angleterre, à l'instar de l'économiste Sismondi, son revirement est fondé sur une critique du capitalisme industriel. Il dit à propos de l'Angleterre : "Ses jours d'allégresse s'étaient évanouis. L'abus de son crédit, l'exagération de son commerce et de son industrie la réduisaient au désespoir. Les ateliers se fermaient. Les émeutes de la classe ouvrière avaient déjà été réprimées par la force des armes. La banqueroute tarissait les sources de la fortune publique et privée. Enfin, l'édifice social s'ébranlait sur sa base".
Le Prince errant. Charles-Edouard, le dernier des Stuarts.
Armand Colin, 1934, in-8°, 263 pp, appendices, biblio, broché, bon état (Coll. Ames et Visages)
"Il faut louer le goût et le souci de variété qui président au choix des études que nous offre la collection “Ames et Visages” présentée en beaux livres, joie des bibliophiles. Le fond vaut la forme. M. L. Dumont-Wilden nous conte ici le tragique destin du Dernier des Stuarts, le Prince errant Charles-Edouard, qui étonne le XVIIIe siècle et devient, grâce à Walter Scott, un des héros favoris du Romantisme à son aurore. Personnage mystérieux, héros manqué, cet homme étrange fit trembler l'Angleterre dans sa folle et superbe expédition de 1745. Et il finit dans la plus lamentable des déchéances. Le livre de M. Dumont-Wilden s'efforce à résoudre cette énigme historique et ressuscite les milieux les plus divers. Des montagnes de l'Ecosse et du tragique champ de bataille de Culloden aux intrigues de la Rome pontificale ou aux brillantes voluptés du Paris de Louis XV, l'auteur nous décrit les sursauts d'une fin de race." (André Ferran, L'Archer, 1934)
Oxford 1919-1939. Un creuset intellectuel ou les métamorphoses d'une génération.
Editions Autrement, 1991, gr. in-8°, 287 pp, plan d'Oxford, glossaire, lexique, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Mémoires)
Oxford au début du siècle. Des images intemporelles comme autant de clichés : clochetons rêveurs, dômes majestueux, murs de pierre blonde aux gargouilles malicieuses, jardins paysagers où l'on joue Shakespeare, processions d'étudiants et de professeurs en toges... Si les traditions anciennes et les rites se perpétuent entre la ville médiévale, les "Colleges" et, nouvelle venue, la "Motopolis" des usines Morris, Oxford, pendant les années 1920-1930, change de nature. L'arrivée d'une nouvelle génération d'étudiants qui ont connu la guerre et les tranchées, et de nombreux réfugiés continentaux - polonais, juifs russes et allemands - provoque des mutations dans les habitudes et les mentalités. Le recrutement se libéralise. Les femmes deviennent membres à part entière de l'université. Et les règlements de comptes très élitistes entre les anciens des public schools, les "Hearties", amateurs de bière et de sports, et les esthètes, héritiers d'un dandysme à la Oscar Wilde, laissent la place à une prise de conscience politique. Face aux convulsions qui agitent le monde occidental, la majorité des étudiants et des professeurs reste d'un conservatisme bon teint, mais les idéologies nouvelles - pacifisme, communisme et fascisme - commencent à troubler les esprits et à fasciner. Avec, entre autres les témoignages inédits de Isaiah Berlin, Graham Greene, Anthony Powell, Stephen Spender.
Nelson.
Payot, 1931, in-8°, 245 pp, traduit de l'anglais, 8 gravures hors texte, broché, annotations stylo sur 2 feuillets, état correct (Coll. Bibliothèque historique)
"Il se dégage du livre de ces deux historiens anglais, un Nelson que l'on devinait à peine, un nouveau Nelson bien plus humain que l'autre et partant, bien plus émouvant. Le héros anglais, loin d'être un homme heureux, traîna, presque toute sa vie, une existence douloureuse, soumise sans cesse à quelque pouvoir féminin. Déjà lorsqu'il n'avait que vingt ans, il s'en était fallu de peu qu'il désertât son navire pour les beaux yeux d'une jeune Américaine. Les années avaient passé, et les femmes. Il s'était marié et croyait enfin tenir le calme et le bonheur quand il rencontra celle qui devait être la grande passion de sa vie. Et comment aurait-il résisté aux charmes de cette Emma Hamilton, au trouble passé, mais que les chaudes toiles de Romney nous montrent si jolie ? Il venait de se couvrir de gloire à Aboukir. L'Italie le fêtait en libérateur... Le héros se laissa enchaîner. Et dès lors, aussi étrange que cela paraisse, c'est Emma et elle seule qui explique la conduite de Nelson, homme de guerre. La société londonienne refusa de recevoir l'ancienne déesse du Temple de l'Hymen. Les multiples affronts que subissait quotidiennement le pauvre Nelson déterminèrent son attitude à Copenhague et à Trafalgar. A Copenhague, tandis que les boulets danois labouraient le pont de l'Elephant, il déclarait qu'il n'eût pas voulu « être ailleurs pour un million ». A Trafalgar, il tint à entrer le premier dans la mêlée. Plein d'amertume, et pourtant incapable de s'arracher à l'emprise d'Emma Hamilton, il cherchait visiblement la mort. Il la trouva, et la victoire que son intrépidité lui avait value par surcroît. (...) MM George Edinger et E.-J.-C. Neep, faisant la première place à la vie privée de Nelson, ont relégué au second plan ses exploits maritimes. Même ils les ont, à notre avis, un peu trop amoindris. S'ils déclarent justement que ce fut le capitaine Foley, commandant le navire de tête à Aboukir, qui eut l'idée de passer entre la terre et la ligne, des vaisseaux français, entraînant dans son sillage toute l'avant-garde britannique, ils auraient dû, pour être justes, souligner que Nelson, en conduisant le reste de son escadre entre l'ennemi et la haute mer, sut admirablement mettre à profit l'initiative heureuse de son subordonné. Par cette manœuvre, décidée sur-le-champ, la moitié de notre malheureuse flotte se trouva prise comme dans un étau de feu. Ainsi, la présence d'esprit de Nelson décida de la victoire..." (Hubert de Lagarde, Le Figaro, 1932)
Figures et aventures du XVIIIe siècle. Voyages et découvertes de l'Abbé Prévost. Préface de Paul Hazard.
Editions « Je Sers », 1939, in-8°, 272 pp, 6 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, bon état
Victoria.
Club du Livre Sélectionné, s.d. (v. 1963), in-8°, 328 pp, un portrait et 32 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex bordeaux éditeur, bon état
Biographie de Victoria (1819-1901), reine d'Angleterre durant 64 ans.
Histoire rurale de l'Angleterre. Traduit de l'anglais.
Gallimard, 1952, in-8°, 610 pp, 11 illustrations et cartes dans le texte et une carte dépliante hors texte, index, broché, bon état (Coll. Le Paysan et la Terre)
Society in London, by a foreign resident.
London, Chatto & Windus, 1885, in-8°, xii-321 pp, 2e édition, catalogue de l'éditeur in fine (16 pp), reliure percaline bicolore carmin à motifs floraux et crème de l'éditeur, dos lisse avec titre et éditeur dorés, triples filets noirs sur les plats et au dos, reliure lég. salie, coiffe sup. un peu abîmée, bon état. Texte en anglais
"Sous le titre de “Society in London”, un auteur resté anonyme et signant « A foreign resident » (un résident étranger), vient de faire imprimer une série de croquis que tout le monde, en Angleterre, trouve des plus réussis, tant au point de l'exactitude des faits que de la justesse des expressions. Le volume est divisé en douze chapitres, consacrés aux personnages de Londres les plus en évidence : la Reine, le prince de Galles, la princesse de Galles, Sir Charles Dilke, M. et Mme Gladstone, les Rothschilds, etc." (Le Figaro, 2 mai 1885) — "Dans “Society in London, by a foreign Résident” (Londres, 1885), un spirituel écrivain remarquait dernièrement que les feuilles de Londres, soir et matin, dénoncent avec une implacable sévérité les fautes commises par les ministres de la reine sur tous les points du globe, que des centaines de milliers d’Anglais se repaissent de ces diatribes, mais qu’il n’en résulte rien : – « On a dit que la révolution française avait créé le sacerdoce de la presse. De même que la tendance du sacerdoce ecclésiastique était de dispenser les individus de la pénible nécessité d’être religieux eux-mêmes, la tendance de la nouvelle prêtrise est de dispenser les lecteurs de journaux de rien faire pour exercer une pression salutaire sur leur gouvernement. Le commun des Anglais lit son journal avec une respectueuse déférence, comme le pieux Romain consultait les entrailles des victimes ; mais tout commence et finit par une consultation. Articles et réquisitoires servent de soupape de sûreté. On a lu et approuvé, on est quitte envers sa conscience, et il n’en est pas autre chose »." (G. Valbert, Revue des Deux Mondes, 1885) — Extraits : "Croyez-moi, une souveraine qui au bout de quarante-huit ans, n'a rien à craindre d'un mouvement populaire hostile, est une femme tout à fait remarquable." – "Le prince de Galles aime aussi le mystère. Il tient beaucoup à ce que l'on lui confie des secrets. Il ne dédaigne point d'avoir sa petite police à lui. Il veut que ceux qui sont autour de lui soient vertueux ; et s'il croit que la meilleure manière de les y obliger est de les surveiller et au besoin de faire une enquête sur leurs affaires, il la fait faire ; où en est le mal ?" – "On vous dira que Son Altesse Royale s'occupe trop de frivolités et qu'elle ne pense qu'à sa toilette. D'accord mais je vous prie de vous rappeler que la sphère d'activité des princesses est fort circonscrite." – "A Londres, les Rothschilds sont, grâce au prince de Galles, de véritables potentats, de même que, dans la Cité, ils sont les maîtres du commerce. Si le génie financier du baron Lionel n'a point passé dans toute sa plénitude à chacun de ses trois fîls, il faut avouer que chacun a une valeur au dessus de la moyenne..."
Correspondance authentique de Godefroi, comte d'Estrades, de 1637 à 1660, publiée pour la Société de l'Histoire de France par A. de Saint-Léger et le Dr L. Lemaire. Tome premier (seul paru) : 1637-1646.
CHAMPION, 1924, in-8°, P., Champion, 1924, XLI-339p., grand in-8, reliure d'époque demi-basane bleu nuit, dos à 4 nerfs, tête mouchetée, couverture conservée (reliure frottée, état correct).
La Fumée d'un cigare.
L'Elan, 1949, in-12, 245 pp, broché, couv. illustrée (Churchill fumant un cigare), bon état
Un portrait sans concession du premier ministre anglais Winston Churchill. Quelques documents non publiés par Churchill en annexe : 1) Procès verbal du Comité de Guerre du 25 mai 1940 ; 2) Accord du 7 août 1940 avec le Général de Gaulle ; 3) Protocole établi par Louis Rougier à Londres, le 28 octobre 1940 ; 4) Discours de Churchill devant la Chambre des Communes réunie en séance secrète le 10 décembre 1942.
«Tu seras un raté, mon fils !» Churchill et son père.
Albin Michel, 2015, pt in-8°, 260 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Comment devient-on un grand homme ? L’auteur répond à partir du cas de Winston Churchill, en explorant sa relation avec son père, Lord Randolph, un grand aristocrate qui pendant toute sa vie a fortement méprisé son fils au point de le surnommer « le raté mondain ». C’est justement cette blessure qui a transformé un jouisseur indolent et spirituel et en a fait l’homme qui a gagné la Seconde Guerre mondiale. Ce livre vif et concis dresse le récit d’une vie à la fois remarquable et riche en péripéties incroyables.
Histoire d'Angleterre, comprenant celle de l'Ecosse, de l'Irlande et des Possessions anglaises, depuis les premiers temps jusqu'en 1883.
P., Hachette et Cie, 1884, in-12, 624 pp, cinquième édition, avec 5 cartes dépliantes (dont 4 en couleurs) et un plan de Londres hors texte, index, reliure demi-chagrin vert, dos à nerfs, titres et fleurons dorés, bon état
Les institutions politiques, judiciaires, et administratives de l'Angleterre.
Hachette, 1864, in-8°, xi-633 pp, 2e édition revue et corrigée, nombreuses statistiques, important index, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, de la bibliothèque du château de Louppy, avec ex-libris gravé aux armes des Vassinhac d'Imécourt, propriétaires du château (rel. de l'époque), coins émoussés, qqs pâles rousseurs, bon état
Avocat, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, l'auteur était un spécialiste unanimement salué de l'histoire des institutions britanniques. — "M. de Franqueville est mort le 28 décembre 1919. Amable-Charles Franquet, comte de Franqueville, était né le ter janvier 1846. Auditeur, puis maître des requêtes au Conseil d'État, il s'y fit une place remarquée dans les questions de caractère administratif. Marié en secondes noces avec une Anglaise, Lady Sophie Palmer, fille du premier comte de Selborne, il eut toute facilité pour connaître dans le détail le plus actuel et le plus exact les institutions d'un pays si voisin du nôtre et que nous connaissons si peu. Aussi faut-il faire le plus grand cas de ses travaux sur le “Régime des travaux publics en Angleterre” (2e édit. en 4 vol., 1875), “les Sociétés de secours mutuels” (1860), “les Voies navigables et les Associations syndicales” (1864), “les Écoles publiques” (1869), “l'Exploitation des chemins de fer anglais” (1881) ; mais les ouvrages qui doivent surtout retenir l'attention de l'historien sont : “le Gouvernement et le Parlement britanniques” (3 vol., 1887), “le Système judiciaire de la Grande-Bretagne” (2 vol., 1893). Élu en 1888 membre de l'Académie des sciences morales et politiques, il publia “le Premier siècle de l'Institut de France, 25 octobre 1795-25 octobre 1895”. On lui doit encore des “Souvenirs intimes sur la vie de mon père” (1878) et l'histoire d'un château qu'il possédait à Bourbilly, près de Sémur-en-Auxois (1907)." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1920)
Sir Roger de Coverley et autres essais littéraires.
Les Belles Lettres, 1922, pt in-8°, 222 pp, traduction française par L. Chouville, préface d'Anatole France, broché, bon état
Par l’anthropologue écossais James George Frazer (1854-1941). Sir Roger de Coverley est un personnage fictif, imaginé par Joseph Addison, qui le dépeignait comme l'auteur présumé d'articles et de lettres publiés dans l'influent périodique d'Addison et Richard Steele, “The Spectator” (1711). Sir Roger, un chevalier anglais du règne de la reine Anne, incarne les valeurs d'un vieux gentleman de la campagne. On disait qu'il était le petit-fils de l'homme qui a inventé la danse du même nom. Table : Sir Roger de Coverley, la tête de la Gorgone, William Cowper (esquisse biographique), Mélanges. — "L'importance des travaux de Sir James Frazer pour l'histoire des origines des religions est si grande que tous ceux qui s'intéressent à cette science doivent être informés de toutes ses publications, quelles qu'elles soient, et savoir s'ils n'y trouveraient pas à glaner. C'est pourquoi on signale ici le volume de mélanges littéraires qu'il vient de publier. La plupart des morceaux de ce recueil montrent lumineusement que l'auteur est un lettré très délicat et très aimable, comme on l'entrevoit dans ses gros livres d'érudition." (A. Houtin, Revue de l'histoire des religions)
Winston Churchill.
Club des Editeurs, 1961, in-8°, 288 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, reliure toile éditeur avec 4 photos de Churchill au 1er plat, gardes illustrées de photos de Churchill à divers âges, rhodoïd, qqs rousseurs sur les 4 premiers feuillets, bon état
Victoria. L'apogée de l'Angleterre.
France-Empire, 2000, gr. in-8°, 302 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, tableaux généalogiques, chronologie du règne, biblio, broché, couv. illustrée, qqs soulignures crayon, bon état
Il y a cent ans, le 22 janvier 1901, s'éteignait Alexandrina Victoria de Grande-Bretagne, plus connue sous le nom de Victoria Ière. Au cours d'un règne qui fût le plus long de la monarchie britannique, l'Angleterre se hissa au premier rang des nations par sa puissance économique et l'étendue d'un empire que seul Rome, avant elle, avait égalé. Dans le même temps, alors que l'Europe était en proie aux convulsions et que la France s'épuisait à changer de régimes politiques, les Anglais, pragmatiques, conservaient la monarchie en lui ôtant tout pouvoir de nuisance et bâtissaient une démocratie parlementaire exemplaire. Bien que de tempérament autoritaire et capricieux, Victoria fut convaincue par le prince Albert, son mari, que la royauté, s'appuyant sur les classes moyennes entreprenantes, devait accompagner l'évolution démocratique et non la freiner. Elle devint ainsi le symbole vivant – et presque divinisé à la fin de son règne – d'une nation britannique persuadée que Dieu lui avait donné mission de dominer le monde. Follement amoureuse de son mari mais indifférente à ses enfants, imbue de son rang mais très critique à l'égard de l'aristocratie, incarnant la morale bourgeoise mais s'affichant elle-même avec un valet d'écurie puis avec un domestique indien, méfiante à l'égard du cosmopolitisme mais faisant d'un Juif son Premier ministre adulé, patriote jusqu'au chauvinisme mais conservant une étrange tendresse pour la France, Victoria fut pétrie de contradictions...
Churchill: A Photographic Portrait.
London, Pimlico, 1999, gr. in-8°, (320) pp, non paginé, 364 photographies, dessins et caricatures de l'époque, broché, couv. illustrée, bon état
The photographs and cartoon portraits in this volume, selected from a total of more than five thousand collected by Martin Gilbert over several years, vividly portray the variety and span of Churchill's life. More than a third of the photographs and most of the cartoons came from Sir Winston's own albums. Many of these photographs have appeared nowhere else. Many were rescued from fading originals, or from glass-plate negatives on the verge of destruction. As here displayed, they are supported by a rich historical commentary, often in Churchill's own words or those of his contemporaries. Martin Gilbert has been able to date many of the photographs precisely, and then to find in the archives what Churchill was writing or saying at that time. — "Churchill's official biographer, Martin Gilbert, has brought together over 360 photographs and cartoons in a volume that bears witness to the length of his public life and gives tantalising glimpses of the private man. Taken from a host of archives and from Churchill's own albums, many of the photographs reflect the figure so well known to the British public. But the man with the trademark pout and fat cigar is also a young Sandhurst cadet in fancy dress, a mounted war correspondent during the Boer War, a writer and painter and an elderly man overcome with emotion at the reaction to one of his speeches. Although the images may be browsed selectively, a cover-to-cover perusal reveals their full impact, showing how Churchill's rise to greatness is reflected in his face. As a child, he already seems poised and mildly imperious. A Member of Parliament at 25, by the time he reaches his 30s, his expression seems heavy with the weight of public duty. Captions accompanying each image place them in context and many include quotations from Churchill's own writings and speeches. Gilbert's photographic portrait will appeal to a wide audience. It should make a valuable addition to existing collections of Churchill literature and will prove an impelling appetiser for further reading." (Karen Tiley)
Le Royaume Uni de 1815 à 1848.
CDU, 1957, 2 vol. in-4°, 270 pp, pagination continue, texte dactylographié, biblio, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Histoire du Moyen Age. Tome IV. 2ème partie : L'essor des Etats d'Occident. France, Angleterre, Péninsule ibérique. Par Ch. Petit-Dutaillis et P. Guinard.
PUF, 1937, gr. in-8°, 403 pp, index, broché, reliure demi-toile citron à coins, fleuron et double filet à froid, pièce de titre basane carmin, couv. conservées, pièce de titre lég. frottée, bon état
William Booth et le monde ouvrier.
Genève, P., Labor et Fides, Editions Altis, 1955, in-8°, 379 pp, un frontispice et 4 pl. hors texte, notes chronologiques, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"II y a du talent dans ce livre de Raoul Gout consacré au fondateur de l'Armée du Salut, William Booth. Il y a aussi un grand souci d'exactitude, un grand effort de reconstitution d'un homme dans un milieu et à une époque déjà lointaine (1840-1880). L'historien y trouve son compte. Livre essentiel, en fait, pour la compréhension de tous les « pécheurs d'âmes » de tradition anglo-saxonne et en particulier de ceux qui réagirent, selon leurs convictions, à cette atroce misère des quartiers de l'Est londonien où s'entassaient, sans espoir, ceux qui n'avaient pas « à croire ou à ne pas croire à l'enfer », puisque, selon le mot de John Galsworthy, « ils y étaient déjà ». Le Centre National de la Recherche Scientifique a bien fait de faciliter la publication de ce livre, qui éclaire toute une période de l'histoire sociale d'Angleterre et toute une psychologie religieuse qui n'est pas l'apanage du seul William Booth mais que partagèrent, avant lui et avec lui, tant d'hommes de moindre rayonnement." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1957)
Portrait de Monsieur Churchill.
P., La Jeune Parque, 1946, in-12, 250 pp, index, broché, bon état
Spain.
London, Communist Party of Great Britain, 1936 in-8°, 16 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Sur les causes et le déclenchement de la guerre civile espagnole. Emile Burns (1889-1972) était un membre actif du Parti communiste de Grande-Bretagne.
Spain: What Next ?
London, Communist Party of Great Britain, 1939 in-8°, 16 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Harry Pollitt (1890-1960) a été l'un des fondateurs du Parti communiste de Grande-Bretagne et en a été le dirigeant pendant plus de vingt ans, de 1929 à 1956, avec une courte pause durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre civile espagnole de 1936-1939, Pollitt se rendit cinq fois en Espagne, prononçant à chaque fois des discours devant le bataillon britannique qui faisait partie de l'une des brigades internationales soutenant le camp républicain. Pollitt joua également un rôle dans l'approbation ou le veto des demandes de volontaires britanniques désireux de rejoindre les brigades internationales. L'un de ces veto a été opposé à George Orwell, que Pollitt considérait comme politiquement peu fiable...
L'Angleterre (sa politique intérieure).
Delagrave, 1917, in-12, ix-323 pp, préface de H.-G. Wells, index, broché, état correct (Coll. Bibliothèque d'histoire et de politique)
Le Socialisme et l'évolution de l'Angleterre contemporaine, 1880-1911.
Félix Alcan, 1913, in-8°, xviii-543 pp, biblio, reliure demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
"Nous nous proposons moins d'étudier dans ce livre les groupements socialistes anglais qui, à différentes reprises, ont attiré l'attention de l'historien que de chercher à marquer, tant au point de vue politique qu'au point de vue économique, le sens général de l'évolution de l'Angleterre depuis 1880." (avant-propos) — "Une véritable révélation pour les lecteurs français." (Revue générale du droit, 1916) — Un chapitre est consacré au socialisme de H.-G. Wells.
La Première Entente cordiale.
P., Rieder, 1926, pt in-8°, 325 pp, reliure demi-percaline havane, dos lisse avec titres, fleuron et frises dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), qqs rares (et très propres) soulignures crayon, bon état
Français et Anglais en 1830 ; L'indépendance belge (1830-1832) ; La quadruple alliance (1832-1834) ; Le conflit économique (1835-1839) ; La crise orientale (1838-1840) ; Guerre imminente (1840-1841) ; "Cordial Understanding" (1841-1845) ; La fin de l'Entente (1845-1847) ; Conclusion ; Appendices. — "Ouvrage bien documenté et très intéressant ; il montre que l'entente franco-anglaise, à l'époque de Louis-Philippe, échoua principalement à cause de constants dissentiments d'ordre économique". (Annales de Bretagne, 1928)
Histoire du peuple anglais au XIXe siècle. Epilogue (1895-1914). I. Les impérialistes au pouvoir (1895-1905).
Hachette, 1926, in-8°, vi-420 pp, reliure pleine toile écrue, pièce de titre grenat, couv. conservées, papier lég. jauni, bon état
Histoire du peuple anglais au XIXe siècle. II. Du lendemain de Waterloo à l'avènement de Sir Robert Peel (1815-1841). La crise du Reform Bill. Edition corrigée.
Hachette, 1974, fort in-8°, xii-638 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Histoire du peuple anglais au XIXe siècle. II. Du lendemain de Waterloo à la veille du Reform Bill (1815-1830).
Hachette, 1923, in-8°, xii-291 pp, reliure demi-chagrin brun à coins, dos à 5 nerfs filetés, titres et fleurons dorés, papier lég. jauni, bon état
Histoire du peuple anglais au XIXe siècle. III. De la crise du Reform Bill à l'avènement de Sir Robert Peel (1830-1841).
Hachette, 1928, fort gr. in-8°, 337 pp, reliure pleine toile écrue, pièce de titre grenat, couv. conservées, papier lég. jauni, bon état
Histoire du peuple anglais au XIXe siècle. III. De la crise du Reform Bill à l'avènement de Sir Robert Peel (1830-1841).
Hachette, 1923, fort gr. in-8°, 337 pp, reliure demi-chagrin brun à coins, dos à 5 nerfs filetés, titres et fleurons dorés, papier lég. jauni, bon état