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ADIKO (Assoi) et André CLÉRICI.

Histoire des peuples noirs.

Abidjan, CEDA (Centre d'édition et de diffusion africaines)-Hatier, 1963, gr. in-8°, 192 pp, très nombreuses photos et cartes, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Collection d'histoire à l'usage des écoles d'Afrique)

Manuel scolaire d'histoire de l'Afrique, de la préhistoire à la décolonisation. — "Depuis plusieurs années, l'adaptation des programmes d'histoire et de géographie dans les pays africains d'expression française fait une place essentielle à l'étude de l'histoire et de la géographie des jeunes républiques ! Tant pour les professeurs que pour les élèves, le manque de manuels adaptés à cette nouvelle et légitime orientation de l'enseignement est rapidement apparu. De nombreuses publications récentes ont entrepris, dans le domaine de l'histoire, de combler cette lacune. Tous ces ouvrages présentaient en gros un tryptique chronologique. Histoire précoloniale, jusque là très mal connue, épisodes de la traite et de la colonisation, lutte pour l'indépendance et situation actuelle. Les ouvrages publiés par le C.E.D.A. d'Abidjan, sous la direction de M. Clérici, sont à notre avis plus que des manuels à « l'usage des écoles d'Afrique ». Par l'importance de la documentation utilisée, par la densité et la précision du texte et la richesse de l'illustration, ces ouvrages constituent en fait des bases de référence et fixent en première démarche les cadres généraux de l'histoire de l'Afrique et de la Côte d'Ivoire." (Yves Péhaut, Les Cahiers d'Outre-Mer, 1965)

ADLER (Alfred).

La Mort est le masque du roi. La royauté sacrée des Moundang du Tchad. (Thèse).

Payot, 1982, in-8°, 427 pp, 8 pl. de photos hors texte, cartes et figures, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque Scientifique). Edition originale

Une étude magistrale sur la royauté sacrée des Moundang du Tchad. — "Les analyses des royautés sacrées ont surtout focalisé l'attention sur deux modalités rituelles de ces institutions : le régicide et l'inceste. Quand l'intérêt se porte sur leurs caractéristiques constitutionnelles (méthodes de dévolution dynastique, compétition politique des groupes rivaux, opposition entre paternels et maternels), c'est, le plus souvent, pour réduire les données rituelles à une simple représentation idéologique du fonctionnement de la structure sociale. Dépassant cette fausse alternative, le livre d'Adler montre, à partir de la minutieuse description d'une royauté en activité, le mode de fonctionnement pratique d'une organisation politico-rituelle — un état clanique « coiffé » d'un système monarchique — et permet de réfléchir en vraie grandeur sur ce type d'institution..." (Françoise Dumas-Champion, L'Homme, 1984) — Le royaume moundang de Léré apparaît sur la scène historique au milieu du XVIIIe siècle. Couvrant un territoire de près de 5000 km2, il est situé au sud-ouest du Tchad, aux confins du Nord-Cameroun. Pendant près d'un siècle, ce petit royaume réussit à résister aux assauts des cavaliers Peuls dont le zèle pour propager la foi du Prophète n'était pas moins ardent que leur désir de rapine. Puis il subit la domination française qui ne ménagea guère le pouvoir local. Malgré ces guerres avec un ennemi doté d'une force militaire supérieure et d'un puissant ascendant idéologique et culturel, malgré un joug colonial pesant, la royauté de Léré avait su maintenir jusqu'à nos jours des structures politiques et rituelles à peu près intactes. Cet ouvrage, rédigé à partir d'enquêtes intensives effectuées à Léré et dans l'ensemble du pays moundang entre 1967 et 1982 n'est pas une reconstruction historique mais l'analyse d'un système qui alors était un système en activité. L'auteur a vécu plus de trois ans à Léré, la capitale, et dans les villages de brousse et a partagé la vie quotidienne des habitants et pris part à leurs cérémonies rituelles.

AFRIQUE - Collectif.

L’Art Nègre.

Présence Africaine/Seuil, 1951, pt in-8°, 254 pp, 149 photos sur 64 pl. hors texte, broché, papier jauni, état correct. Revue Présence Africaine n° 10-11, édition originale

Contributions de Marcel Griaule, Georges Balandier, Charles Ratton, Denise Paulme, William Fagg, Alioune Diop, etc.

AFRIQUE - Collectif.

Le travail en Afrique Noire.

Présence Africaine/Seuil, 1952, fort pt in-8°, 427 pp, 14 photos sur 8 pl. hors texte, broché, papier jauni, bon état. Revue Présence Africaine n° 13, édition originale

Textes de Pierre Naville, Michel Leiris, Alioune Diop, Denise Paulme, Henri Labouret, Georges Balandier, Jacqueline Delange, Pierre Gourou, Rosa Luxembourg, etc.

Air France.

L'Afrique Noire économique, touristique et documentaire.

Air France, 1954, in-12, 112 pp, 14 photos et 9 cartes, la plupart pleine page, biblio, agrafé, bon état

Rare plaquette éditée par Air France en 1954 : 1. Le marché africain. 2. Voyages d'affaires et d'agrément en Afrique noire. 3. Documentation générale.

ALIMEN (H.).

Préhistoire de l'Afrique.

Editions N. Boubée et Cie, 1955, fort gr. in-12, 578 pp, 155 figures dans le texte, 5 tableaux en dépliant, 25 planches en noir et 3 planches en couleurs hors texte, reliure pleine basane bleue, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. et uniformémént passé, un mors fendu sur 8 cm recollé, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés sur vélin Leykam (seul grand papier)

Par Henriette Alimen (1900-1996), paléontologue et géologue, directrice du laboratoire de géologie du quaternaire du CNRS. Cet ouvrage a été traduit en anglais (1957) et en russe (1961). — "L'auteur, professeur à l'Institut d'ethnologie de l'Université de Paris et ancien président de la Société préhistorique française, est bien connu par ses travaux de géologie tertiaire et quaternaire. Cet ouvrage représente un gigantesque effort de clarification et de mise en ordre de ce que nous connaissons de la préhistoire africaine, et, à ce titre seul, mériterait le respect. Mais le sujet est si vaste, si complexe, les corrélations entre les différentes parties du continent africain encore si fragiles que, malgré les qualités d'exposition de l'auteur, et les tableaux synoptiques bien faits, le lecteur, même spécialiste, a quelquefois du mal à ne pas se perdre. Cependant, malgré le fait que bien des conclusions peuvent être – et seront – discutées (l'auteur ne se le dissimule pas), cette synthèse a le grand mérite d'exister. En gros, l'ouvrage est divisé de la façon suivante : le premier chapitre porte sur le Maghreb et y sont étudiés tour à tour les cadres géologiques (plages marines, terrasses fluviales, dépôts de lacs et sources, formations éoliennes et pédologiques, faunes, déformations tectoniques, etc.) et les industries préhistoriques. Le deuxième chapitre porte sur la Tripolitaine et la Cyrénaïque, plus brièvement, le troisième sur l'Égypte. Viennent ensuite, avec une étude plus ou moins détaillée selon que ces régions sont plus ou moins bien connues, le Sahara et ses bordures méridionales, l'Éthiopie et la Somalie, l'Afrique orientale, l'Afrique occidentale, le bassin du Congo, le sud de l'Afrique et, pour mémoire, Madagascar où rien de véritablement « préhistorique » n'est connu. La deuxième partie traite des hommes préhistoriques africains : australopithécidés, restes humains du quaternaire ancien, ceux du quaternaire récent. La troisième partie porte sur l'art africain, la quatrième sur les mégalithes. La conclusion expose les problèmes de chronologie, un essai de corrélation avec l'Europe, une utile tentative de géographie humaine préhistorique africaine, et une brève étude des « grandes périodes créatrices » de la préhistoire africaine. Une bonne bibliographie figure après chaque chapitre. A la fin du volume se placent vingt-huit planches en noir ou en couleur, généralement bonnes, un index, une table des figures et une liste des tableaux. Dans l'ensemble, livre utile et à recommander." (F. Bordes, Revue Historique, 1957)

ALMEIDA-TOPOR (Hélène d').

L'Afrique au XXe siècle.

Armand Colin, 1999, gr. in-8°, 383 pp, 2e édition revue et augmentée, 16 cartes, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. U)

De la Méditerranée au cap de Bonne-Espérance et de l'Atlantique aux rives de l'Océan Indien, l'immensité de l'Afrique n'a d'égale que sa diversité. En découle une multiplicité de situations qui constituent autant de réponses de ses habitants aux défis du XXe siècle : colonisation et décolonisation, guerres, crises et sous-développement... L'aspect comparatif sous-tend donc la trame de cette étude qui aborde l'histoire contemporaine du continent africain, sous un angle à la fois chronologique et thématique. Elaborée à partir de travaux récents de nombreux spécialistes et des recherches personnelles de l'auteur, cette synthèse met en relief la complexité et la totalité de l'Afrique.

ANDERS (Robert).

L'Afrique africaine.

P., Les Sept Couleurs, 1963, pt in-8°, 230 pp, broché, jaquette illustrée, bon état

Panégyrique de l'apartheid : « La politique d'apartheid vise à doter le Noir de ses propres institutions, lui offrant ainsi des possibilités multiples de travailler pour le bien de ses semblables. De cette manière, Blancs et Noirs assureront les uns et les autres leur propre avenir au sein de leurs groupements raciaux respectifs jusqu'à ce que les Noirs soient suffisamment développés pour endosser les responsabilités et exercer les droits qui accompagnent l'autonomie. »

ANNET (Armand, Gouverneur E. R.).

Je suis Gouverneur d'outre-mer.

Editions du Conquistador, 1957, pt in-8°, 143 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mon métier)

Par Armand Annet (1888-1973), administrateur colonial. L'auteur est envoyé pour occuper un poste de brousse en Oubangui. Il est gardé au chef-lieu par le Gouverneur général Merlin comme chef de cabinet intérimaire. Au retour du titulaire, Jules Carde, il restera dans le cadre administratif et suivra ce dernier au Moyen Congo, au Cameroun, puis en AOF. Puis Annet deviendra à son tour gouverneur, en Somalie française, pour commencer... Il terminera sa carrière comme Gouverneur général de Madagascar pour le régime de Vichy. Condamné à la dégradation nationale en 1947, il a été amnistié en 1954. — Table : I. Les constituants d'une vocation - Impressions d'un premier départ - Une décision qui oriente toute une carrière. – II. La diversité du milieu - A propos des fonctionnaires - Premiers contacts et questions d'affectation - L'Administrateur et la vie indigène - Décadence de l'interprète potentat. – III. Les cadres géographiques d'activité - Pouvoirs disparus et méthodes d'administration - Postes déshérités et postes séduisants - Le courrier troubleur de calme - La visite des grands chefs - Les fêtes indigènes - Impressions de congé - Vers le Ministère. – IV. Considérations sur une nomination - Deux exemples de gouvernement - La Côte des Somalis et son soleil - Cheik-Saïd territoire français ? - Retour intéressé sur la côte occidentale d'Afrique - Le Dahomey, pays de contrastes - Les inconvénients d'une fédération - Le pays Holli et les militaires - Les intellectuels, problème politique. – V. Relations du gouverneur général avec "ses" gouverneurs - Madagascar, territoire autonome - Efforts locaux et contribution métropolitaine - Questions de discipline - Les gouverneurs généraux parlementaires - France d'outre-mer ou Union française ? – Quelques mots en conclusion provisoire.

Anonyme.

Comment s'est fondée une Mission chez les anthropophages. (Journal d'une missionaire).

Vanves, Imp. franciscaine missionnaire, 1936, in-8°, 144 pp, deuxième édition, 88 amusantes illustrations dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état

Récit édifiant destiné aux adolescents et jeunes adultes et contant l'installation et le développement d'une mission catholique en 1896 au Congo belge chez les Bangalas.

ARKELL (Anthony John).

A History of the Sudan. From the Earliest Times to 1821.

University of London, The Athlone Press, 1955, pt in-8°, xvi-249 pp, foreword by Sir Harold MacMichael, 24 pl. de photos hors texte, biblio, index, reliure pleine toile brique de l'éditeur, jaquette (défraîchie), bon état. Edition originale. Texte en anglais

ARLAY (Pierre d').

Choses d'Afrique. Voyage d'un curieux.

P., Librairie classique et d'éducation, A. Pigoreau, s.d. (1891), in-8°, viii-398 pp, un frontispice et 3 planches gravées hors texte, reliure demi-toile rouge, dos lisse avec titres et caissons en noir, encadrements noir et or au 1er plat et noir au 2e plat, tranches dorées, bon état

Roman à destination de la jeunesse.

ARNAUT (Robert).

L'Afrique du jour et de la nuit. Les ramasseurs d'étoiles. La chair du pangolin. Prophètes et sorciers. Le griot blanc.

Presses de la Cité, 1978, gr. in-8°, 302 pp, 16 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état

Les émissions de Robert Arnaut sur France Inter ont pénétré notre mémoire et dessiné les contours d’une Afrique sensible : pour des millions d’auditeurs, sa voix est celle du “griot blanc” qui a su raconter ces cultures africaines souvent trop ignorées, recueillir à la source des paroles et des sons inouïs, diffuser des musiques méconnues...

ASSIRELLI (O.).

L'Afrique polyglotte.

Payot, 1950, in-8°, 213 pp, traduit de l'italien, édition française revue et augmentée par l'auteur, une carte (tableau linguistique de l'Afrique en 1950), broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque scientifique)

L'auteur était chargé du cours de linguistique à l'Université de Bologne. Un exposé des grandes lignes du problème linguistique de l'Afrique par un partisan de l'école de la linguistique historique (l'auteur est un disciple d'Alfred Trombetti) qui tente de démontrer qu'il est possible, surtout sur un continent resté fortement isolé, de remonter du multiple à l'un et de dégager ainsi une synthèse originale sur ce sujet.

ASSO (Bernard).

Le Chef d'Etat africain. L'expérience des Etats Africains de succession française. (Thèse).

Albatros, 1976, gr. in-8°, 382 pp, biblio, broché, soulignures stylo sur 2 pages et qqs très rares soulignures crayon, état correct

|Atlas] – PRATT (Susan)(Edited by).

The Rhodesian Book of the Road.

Salisbury, M. O. Collins, 1974, in-4°, 72 pp, 28 cartes en couleurs dans le texte et à pleine page, illustrations de Jill Meikle et Celia Wakefield et très nombreuses photos, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Texte en anglais. Peu courant

Intéressant atlas routier de la Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) en 1974, avec de belles cartes et de nombreuses photos de l'époque, la plupart en couleurs. Après l'indépendance de la Zambie, le nom de Rhodésie servit à désigner la Rhodésie du Sud, notamment après sa déclaration d'indépendance en 1965. L'ouvrage a été publié à Salisbury, capitale de la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland, puis capitale du nouvel État indépendant du Zimbabwe (en 1980), rebaptisée Harare lors du deuxième anniversaire de l'indépendance en avril 1982.

AUDOUIN-DUBREUIL (Ariane).

La Croisière noire. Sur la trace des explorateurs du XIXe.

France Loisirs, 2005, in-4°, 208 pp, très nombreuses photos, documents, en noir et en couleurs, sources et biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. La Société de Géographie présente)

Fille d'un membre de l'expédition, l'auteure retrace le raid organisé par Citröen de 1924 à 1925 à travers le continent africain, d'Alger à Madagascar. Ce défi technique lancé aux concurrents automobiles s'accompagna également de missions économiques, humanitaires, scientifiques et culturelles sous l'égide de la Société géographique et du Muséum d'histoire naturelle de Paris.

BABA KAKE (Ibrahima).

Mémoire de l'Afrique. Les batailles célèbres.

Paris, ABC, 1976, in-4°, 45 pp, nombreuses gravures, cartonnage illustré de l'éditeur

BALANDIER (Georges).

Afrique ambiguë.

UGE, 1962, in-12, 313 pp, 30 figures, broché, couv. illustrée, dos jauni, bon état (Coll. 10/18). Texte intégral

"Le destin de l'Afrique se forge dans la ceinture de feu qui flambe le long des Tropiques. Georges Balandier dégage la signification de cette Afrique ambigüe, traditionaliste et révolutionnaire, fraternelle et menaçante. Et il décrit ce spectacle exaltant : celui d'hommes s'astreignant à des commencements nouveaux."

BALANDIER (Georges).

Afrique ambiguë.

Plon, 1957, in-8°, 291 pp, 52 illustrations et 3 cartes dans le texte et 32 illustrations hors texte, broché, jaquette illustrée, petit C. de bibl. sur la page de titre, bon état (Coll. Terre Humaine). Edition originale, ex. du SP

Le livre de Georges Balandier, Afrique ambiguë, répond à un double but : retracer les expériences et la réflexion d'un homme ; analyser les bouleversements sociaux par l'irruption de la civilisation moderne. Il nous restitue l'image vivante, inquiétante, d'un monde secret, en crise de croissance. Qu'il s'agisse des pêcheurs du Sénégal, des villageois de la Guinée, du Congo et du Gabon, des Ba-téké repliés sur les plateaux dominant Brazzaville, ou des immenses banlieues ouvertes à toutes les influences européennes un grand mouvement souterrain fait éclater les cadres ancestraux ou coloniaux. "Une ceinture de feu flambe tout au long des Tropiques", et dans ce feu l'Afrique se forge un avenir original. G. Balandier précise et dégage la signification de cette Afrique ambiguë, traditionaliste et révolutionnaire, fraternelle et menaçante. En s'ouvrant aux techniques modernes, l'Afrique, en vérité, se refaçonne. Elle offre un spectacle exaltant : celui d'hommes s'astreignant à de nouveaux commencements.

BALDWIN (W. C.).

Du Natal au Zambèze, 1851-1866. Récits de chasses abrégés par J. Belin–De Launay sur la traduction de Mme H. Loreau.

Hachette, 1885, in-12, viii-308 pp, troisième édition, un portrait gravé de William Charles Baldwin en frontispice, 24 gravures et une carte dépliante hors texte des itinéraires du chasseur Baldwin, reliure demi-chagrin carmin, dos lisse à 4 faux-nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état

Récits des années passées dans le Sud-Est de l'Afrique par l'auteur entre 1851 et 1860 et de ses chasses. (Thiébaud, 53). L'édition originale française date de 1872.

BALSAN (François).

Chez les femmes à crinières du Sud-Angola.

Fayard, 1963, in-8°, 204 pp, 17 photos sur 8 pl. hors texte, une carte, broché, couv. illustrée lég. défraîchie, bon état. Edition originale, ex. du SP

Expédition menée en 1962 par François Balsan accompagné de Louis de Contenson à la recherche de l'ethnie Mambukush chassés du Zambèze par les Barotsé vers 1800 et qui se serait réfugiée dans les zones forestières du sud-est de l'Angola. Ils retrouvent ces pasteurs au bout d'un difficile périple à pied et découvrent leurs femmes dont la coiffure consiste en un cimier "à crinière" d'un degré de sophistication avancé. Les Mambukush ou plutôt Mbukushu vivent aujourd'hui principalement au Botswana, en Namibie et en Zambie, la guerre civile angolaise leur ayant fait quitter l'Angola où ils s'étaient précédemment réfugiés. — Un document ancien a persuadé François Balsan que l’élite des Mambukush chassés du Zambèze par les Barotsé vers 1800 s’était réfugiée dans les giboyeuses forêts vierges du sud-est Angola : le “Bout du monde” des Portugais. En 1962, Louis de Contenson et lui partent du Zambèze, en colonne à pied avec huit noirs, à travers le Barotséland, passent la Mashi, étalée sur quinze kilomètres de marais et entrent en Angola. Ils atteignent les Mambukush perdus, vivant dans de hautes enceintes de pieux, montant leurs bœufs, observant le matriarcat. Leurs ravissantes femmes portent une fausse coiffe à cimier et à crinière, dont le luxe inouï contraste avec leur nudité. Des incidents pimentent cette marche de 400 km. Défection de deux équipes successives de Noirs, aux changements de région. Dispute avec un fourbe roitelet qui finit par prêter ses chevaux jusqu’aux halliers sans eau, déserts, assurant l’écran sud des Mambukush. Débuché réalisé quand même grâce aux bœufs et à la pirogue-traîneau, chargée d’outres, d’un humble chef auquel se joint un extraordinaire Bushman : petite équipe d’une grande aventure. Cette liaison géographique est une “première”. La carte vide s’enrichit d’un relevé. L’étude des Mambukush révèle une très curieuse ethnographie, et toute l’expédition est dans la plus pure tradition de Livingstone.

BAROIN (Catherine).

Anarchie et cohésion sociale chez les Toubou. Les Daza Késerda (Niger).

Cambridge University Press & Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1985, in-8°, 455 pp, 5 cartes, 31 photos, 101 figures, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Un peuple où anarchie n’est pas synonyme de désordre : leur société s’autorégule grâce à un mécanisme particulier de cohésion sociale lié en grande part au système matrimonial. Ainsi le mariage Toubou, prohibé entre proches, met en relation deux parentèles distinctes et largement étrangères l’une à l’autre. Dons et contre-dons vont renforcer cette alliance tandis que vis à vis de l’extérieur une obligation de solidarité morale pour venger un éventuel affront devient extrêmement forte. Anarchie et violence d’une part, forte cohésion sociale résultant des alliances matrimoniales sont les deux caractéristiques essentielles d’une société Toubou à la texture sociale tout à la fois souple et ferme.

BARTH (Heinrich), Henri DUVEYRIER, Camille DOULS.

Fous du désert (1849-1887).

Phébus, 1991, in-8°, 270 pp, préfaces de Théodore Monod et de Chantal Édel et Robert Sctrick, notices sur les auteurs par Chantal Édel, 21 gravures sur 24 pl. hors texte, 2 cartes sur double page, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Extraits choisis des récits de troix explorateurs gouvernés par le rêve, la ferveur et parfois la folie : Heinrich Barth dont le périple durera six ans (1849-1855), Henri Duveyrier (1840-1892) qui parcourera le Sahara à peine sorti de l'adolescence et Camille Douls qui nous laisse un récit hallucinant de sa captivité chez des pillards maures.

BAUMGARTEL (Walter).

Au pays des Gorilles. Dans la forêt vierge de l'Ouganda.

Payot, 1961, in-8°, 240 pp, traduit de l'allemand, préface de Raymond Dart, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque géographique)

BEART (Charles).

Recherche des éléments d'une sociologie des peuples africains à partir de leurs jeux.

Présence Africaine, 1960, in-8°, 149 pp, broché, bon état (Coll. Enquêtes et études)

"Séduisante tentative pour éclairer le comportement de l'Africain à partir du jeu. L'auteur part de la classification des jeux proposée par Roger Caillois, montre leur liaison avec les institutions, souligne combien l'animisme imprègne coutumes et divertissements anciens. L'évolution met en valeur la désacralisation d'éléments qui ne sont plus sentis que comme ludiques ; le déracinement lié au changement social conduit l'individu à vivre dans une société qui ne sait plus jouer à partir d'elle-même. Dans cette perspective, le jeu peut apparaître comme un facteur puissant de restructuration sociale dans des cadres nouveaux." (Revue française de science politique, 1962)

BEAUDOIN (Gérard).

Les Dogons du Mali.

Armand Colin, 1990, in-8°, 277 pp, 100 photos, figures, cartes et plans, biblio, index-glossaire, broché, bon état (Coll. Civilisations)

BERGOT (Erwan).

L'Afrika korps.

Balland, 1972, in-8°, 271 pp, 52 planches de photos hors texte, annexes (chronologie, ordre de bataille, biographies, bibliographie), reliure skivertex éditeur, bon état

"Mars 1941. Quatre-vingt-dix jours d'une campagne éclair ont amené les avant-gardes britanniques, à travers 2000 kilomètres du désert de Libye, aux portes de Tripoli. Devant les vainqueurs, il n'y a plus rien qu'une poignée d'Italiens en déroute. - Heia Safari ! Un cri a résonné dans le désert, poussé par les trois mille hommes d'un petit détachement qui ne s'appelle pas encore l'Afrika korps. Ils chargent avec quelques chars et des automobiles déguisées en blindés. A leur tête, un général inconnu : Erwin Rommel. A leur tour, douze mille Britanniques connaissent la déroute. Ils se replient, se dispersent, se rendent. En un mois, le nom de l'Afrika korps et de son chef volera de dune en dune, semant la panique jusqu'au Caire, jusqu'à Londres. Pendant deux ans, l'itinéraire de l'Afrika korps sera jalonné de noms, victorieux ou tragiques, qui seront comme autant de symboles : Tobrouk, Halfaya, Benghazi, Bir Hakeim, El Alamein. Pendant deux ans, Rommel et son Afrika korps mèneront; dans une guerre en marge, loin de l'Europe en feu, le dernier combat des chevaliers modernes. Leur tournoi finira un jour de mai 43 dans l'honneur, toutes munitions tirées, au bord d'une plage de Tunisie, par un dernier cri tout à la fois défi et espoir : - Heia Safari !" (4e de couverture)

BERNARD (Augustin).

L'Algérie.

Félix Alcan, 1929, in-8°, xvi-522 pp, broché, dos lég. passé, état correct (Coll. Bibliothèque d'histoire contemporaine)

Table : Les conditions géographiques ; L'Algérie jusqu'à la conquête française ; L'Algérie depuis 1830 ; L'Algérie de 1848 à 1870 ; L'Algérie de 1870 à 1896 ; L'Algérie depuis 1896 ; La démographie et l'organisation (les populations de l'Algérie, les indigènes, les Européens, l'organisation administrative) ; La mise en valeur (l'agriculture, l'élevage, les mines et l'industrie, le crédit et les communications, le commerce). — "L'auteur, professeur de géographie et colonisation de l'Afrique du Nord à la Faculté des Lettres de Paris, a voulu écrire un ouvrage d'ensemble sur notre grande colonie et ainsi qu'il le disait en présentant son livre : « il y avait quelque intérêt à essayer de résumer en 500 pages ce que nul n'a le droit d'ignorer de ce pays, où la France a accompli une oeuvre admirable au point de vue scientifique, politique, social et économique ». Cet ouvrage constitue ce résumé très complet et d'une lecture fort attachante : on est successivement documenté sur les conditions géographiques ; sur l'histoire de l'Algérie jusqu'à la conquête française, sur l'Algérie depuis 1820, sur le problème de la démographie et de l'organisation, enfin sur la mise en valeur du pays, dernier livre qui contient notamment d'intéressants développements sur les chemins de fer." (Revue générale des chemins de fer, 1931)

BERNARD (Marc).

En hydravion au-dessus du Continent noir.

Grasset, 1927, in-12, 197 pp, préface de Georges Leygues, 15 photos (au dessus du Congo, réception à Majunga, Gaya, Garoua) et une carte sur 9 planches hors texte, lettrines, broché, couv. illustrée d'un portrait photo de l'auteur, bon état

Randonnée aérienne de Paris à Madagascar en passant par Port Etienne, Saint-Louis, Bamako, Gao, Gaya, Lokodja, Garoua, Bangui, Albertville, Quilimané, Majunga, Tananarive. Le retour s'effectue par Fachoda et Assouan. La première liaison aérienne entre le Tchad et la métropole fut effectuée par le lieutenant de vaisseau Marc Bernard. Celui-ci partit de Marseille en hydravion le 12 octobre 1926, il atterrit à Fort-Archambault, le 6 novembre de la même année...

BERNUS (Suzanne), Pierre Bonte, Lina Brock et Hélène Claudot (dir.).

Le fils et le neveu. Jeux et enjeux de la parenté touarègue.

Cambridge University Press, Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1986, gr. in-8°, xi-343 pp, 9 photos et 18 dessins dans le texte, biblio, lexique, 4 index (personnes, lieux, noms de groupe, mots-clefs), broché, couv. illustrée, bon état

10 études érudites (dont 2 en anglais) — Réunis périodiquement à l'initiative du Laboratoire d'anthropologie et de préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale et du Laboratoire d'anthropologie sociale, les anthropologues spécialistes du monde touareg ont été confrontés à la question incontournable et pleine d'écueils de la nature et du fonctionnement des systèmes de parenté et d'alliance. Depuis la table ronde organisée en 1980 à Gif-sur-Yvette sous l'égide du Centre national de la recherche scientifique, des données nouvelles ont été recueillies sur le terrain. Les hypothèses présentées ici pour en rendre compte ont permis de renouveler le débat et de présenter un premier bilan. Il s'agit donc d'un véritable état de la question qui expose les points acquis et souligne les enjeux des discussions engagées. Pourquoi recueille-t-on des terminologies de parenté différentes d'une société à l'autre ? Comment expliquer les particularités – petit nombre d'interdits, mariages pratiqués entre tous les consanguins collatéraux, préférence exprimée pour le mariage avec la cousine croisée matrilatérale – des choix matrimoniaux ? Peut-on parler de lignages ? L'approfondissement des études révèle le caractère complexe des structures de parenté et d'alliance. Dépassant les limites du monde touareg, ces recherches amènent à un réexamen critique des théories actuelles de la parenté.

BERRIER (Jean-Claude) et Raymond DENIZET.

Hauts lieux d'Afrique. L'Expédition française Tibesti-Congo-Ethiopie.

Amiot-Dumont, 1953, in-8°, 208 pp, préface de Henri Lhote, 16 pl. de photos en héliogravure hors texte, une carte sur double page, broché, jaquette illustrée, bon état (Bibliothèque des voyages), envoi a.s. des 2 auteurs et prière d'insérer joint

Un voyage effectué de Tibesti en Abyssinie, en passant par Bangui, le Kenya et l'Ethiopie et incluant la traversée de quelques zones difficiles (Grand erg Oriental, première liaison automobile Tassili des Ajjers-Tibesti, Moyale-Addis enfin) par le cinéaste et explorateur Jean-Claude Berrier. — Table : Prologue. Sur les traces de la mission Flatters. La première liaison automobile Tassili des Ajjers-Tibesti. Premier contact avec le Tibesti secret. Moeurs et coutumes des Toubbou. La fontaine miraculeuse du Tibesti. Ounianga, eden saharien. En tournée avec le sultan. Un sanctuaire animiste. Les neiges du Ruwenzori. Au royaume féodal du Ruanda. Du Kenya à l'Ethiopie. Ethiopie d'aujourd'hui - Addis-Abeba. Ethiopie d'hier - Les cathédrales souterraines de Lalibella. — "En quittant l’Ouadaï [territoire à l’est du Tchad], l’équipe laisse derrière elle les peuplades primitives dont la pénétration européenne n’a pas encore défloré les traditions ancestrales. Nos Savanes traversent maintenant l’Afrique des touristes, cette Afrique équatoriale dont les forêts vierges, jadis hantées par les bêtes sauvages et les tribus de cannibales aux tatouages bigarrés, enchantèrent nos imaginations d’enfants.” (p. 131).

BERTEIL (Louis).

L'Armée de Weygand. La chance de la France 40-42.

Albatros, 1975, in-8°, 250 pp, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, index, broché, bon état

Les événements qui se sont succédés en Afrique du Nord de 1940 à 1944 ont fait l’objet d’une abondante littérature car bien des personnalités qui y furent mêlées ont narré l’enchaînement politique des faits, mais ils ont bien souvent donné à leurs récits la forme d’un plaidoyer ! Après une victoire il y a toujours bousculade au portillon de la gloire ! Ce livre est d’une autre nature : il montre, présenté en un style, rapide toute une galerie de tableaux qui donnent, au niveau des exécutants, une vue kaléidoscopique et véridique des circonstances qui décidèrent du « tournant de la Deuxième Guerre Mondiale » et mirent les Alliés sur le « plan incliné de la Victoire ». Il montre comment l’Armée d’Afrique, qui était demeurée impuissante en 1940 fut reconstituée par Weygand et Juin, prépara patiemment sa revanche. En attendant d’avoir le matériel qui lui permettrait de rentrer dans la lutte, elle mena contre l’Axe le jeu subtil et dangereux que les Prussiens avaient conduit contre Napoléon après 1807. Ces pages sont écrites pour les témoins qui revivront ainsi un peu de leur jeunesse passée et aussi pour que les générations d’aujourd’hui sachent que même aux jours les plus sombres de notre Histoire leurs aînés n’ont jamais désespéré de la France. — "L'auteur est un officier qui a passé la première partie de sa carrière, avant et pendant la seconde guerre mondiale, en Afrique du Nord. Ce qu'il a écrit, c'est, nous dit-il, un témoignage et un « livre de combat ». Témoignage, parce qu'il nous rapporte des souvenirs vécus ou des anecdotes qui lui ont été rapportées sur la vie en Afrique du Nord, non seulement à l'époque de Weygand, mais jusqu'en novembre 1942 et au-delà. Livre de combat surtout, car les positions qu'il prend sont fermes et sans équivoques, ses jugements nets sinon toujours bien étayés. Pour lui, l'armée d'Afrique du Nord a été « la chance de la France ». Après novembre 1942, tournant décisif de la guerre, les Alliés se sont élancés sur le fameux « plan incliné de la victoire », et ceci grâce à I'armée française, qui a été leur « fer de lance ». On notera que si, dans cette large perspective, les Américains sont souvent maltraités (le débarquement de novembre 1942 n'est-il pas comparé à la violation de la neutralité belge en 1914 ?, p. 233) et les Anglais accusés des pires noirceurs (il est bien connu que l'Intelligence Service est à l'origine de tous nos malheurs), l'Union soviétique n'est même pas mentionnée. Si ces heureux résultats ont été obtenus, c'est d'abord grâce à Weygand et après lui à Giraud, qui a remis I'armée française dans la guerre, mais aussi à Pétain, qui a pratiqué le double jeu et qui, rejetant « l'ultimatum » de Hitler du 16 juillet 1940 réclamant des bases aériennes en Afrique du Nord, a sauvé celle-ci de l'occupation : « en conservant libre cet atout stratégique, il décida probablement de l'issue victorieuse de la guerre » (p. 39). En revanche, s'il y a un grand absent, c'est de Gaulle. II est à peine cité, et toujours avec précautions. Les attaques sont réservées à « la dissidence » sous une forme anonyme, au CFLN qui introduit en Afrique du Nord des règlements de compte « qui n'avaient rien à voir avec la poursuite de la guerre ou l'intérêt national ». Derrière tout cela, on sent le nostalgique de la Révolution nationale. Son combat est sans doute dirigé avant tout contre la république et la democratie, dont il dénonce le manque de discipline « dans les régiments de fils d'électeurs » (p. 30). A ce titre, ce livre est vraiment un témoignage, un temoignage de mentalité." (J.-M. D'Hoop, Revue Historique, 1977) — Par le général Louis Berteil (1904-1979), auteur de nombreuses études militaires, dont ce livre, et d'un récit de la campagne d'Italie : “Baroud pour Rome” (1967).

BERTRAND-CADI (Jean-Yves).

Ibrahim Depui. Le pèlerin de la mer Rouge.

S.l., s.n. (chez l'auteur), s.d. (v. 2011), in-4°, 301 pp, tapuscrit destiné à un éditeur, 8 photos et fac-similés à pleine page, notes bibliographiques, biblio, index, broché, couv. illustrée en couleurs, bon état

L'auteur retrace l'itinéraire hors norme du colonel Ibrahim Depui (1878-1947), franc-comtois engagé dans les troupes de Marine, et dont l'histoire est associée à partir de 1910 à tous les bouleversements qui ébranlent les pays de la Corne de l'Afrique et de la péninsule arabe. Proche des hommes les plus prestigieux de cette région, il est à la fois, de 1910 à 1940, officier et explorateur, diplomate et agent de renseignements, musulman et franc-maçon, toujours appliqué à servir la France. Dévoiler les péripéties de son existence conduit en même temps à les replacer dans leur contexte historique : la révolte arabe, le retour en force de l'Islam, l'esclavage en mer Rouge, les tergiversations politiques de la IIIe République dans un Moyen Orient vivant à l'heure anglaise...

BEURMANN (Karl Moritz von) – Marc FRANCONIE (éd.).

Karl Moritz von Beurmann : Voyages et explorations, 1860-1863. Nubie, Soudan, Libye, Fezzan, Lac Tchad, Bornou. Notes publiées par Marc Franconie.

St-Illide, Le Gibanel, 1973, gr. in-8°, 190 pp, dont 21 pages d’annexes et un index, 4 cartes hors texte sous pochette, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

BINET (Jacques).

Psychologie économique africaine. Eléments de recherche interdisciplinaire.

Payot, 1970, in-8°, 334 pp, une carte, biblio, index, broché, bon état

BOISSONNADE (Euloge).

Conrad Kilian, explorateur souverain.

France-Empire, 1982, gr. in-8°, 334 pp, préface du général Raymond Coche, 16 pl. de gravures, photos et fac-similés hors texte, 3 cartes dont 2 sur double page, glossaire des noms tamacheq et arabes, annexes, liste des ouvrages de Conrad Kilian, sources, broché, couv. illustrée, bon état

Ce livre est à la fois un témoignage et un document. Grâce à l'abondante documentation réunie, Euloge Boissonnade a fait œuvre d'historien. La vie de son héros est, en quelque sorte, l'histoire occulte du pétrole, au Sahara et au Fezzan. Il en démêle, au fil des pages, l'écheveau embrouillé ; relate les épisodes dramatiques, pathétiques, d'un Kilian cheminant toujours sur "le fil du rasoir", en un récit dense, coloré, parfois cruel, car le pétrole est un tabou... Ce naphte, celui qu'on a surnommé "l'inventeur du pétrole saharien" en avait respiré les effluves dès 1923, lorsqu'il partit au pays d'Antinéa, avec la fougue et le romantisme de son âge, à la recherche des émeraudes garamantiques. A 24 ans, il bouleverse les principes de la géologie officielle. A 30 ans, il rectifie une frontière, annexe un vaste territoire, découvre une chaine de montagne qu'il baptise "Monts Doumergue" et, nouveau Lawrence d'Arabie, refuse le trône des Sultans de Mourzouk... Ce génial explorateur, ce scientifique intuitif, ce politique aux dons prémonitoires, était un frondeur impénitent ! Ses sentiments, traduits en un langage dur, incisif, faisaient se cabrer ses interlocuteurs. Sa loyauté, son intégrité et son intransigeance, lorsque les intérêts de son pays étaient en jeu, le portaient à de graves extrémités. Il clamait alors son indignation, aussi bien au cœur du désert, que dans les salons du Quai d'Orsay. Et lorsque, pour la quatrième fois, il reviendra au Sahara et au Fezzan, lorsqu'il affirmera : "Je vois dormir des milliards de barils de pétrole dans le vêtement de sable du désert ...", lorsque, enfin, il émettra la prétention de garder ce pétrole à la France, Conrad Kilian sera condamné... Il terminera son existence à 50 ans, dans un hôtel, pendu à l'espagnolette d'une fenêtre. Dramatique et lamentable conclusion d'une vie où l'aventure, l'espionnage, la diplomatie et l'amour s'imbriquent parfaitement. — "Ce livre n'est pas de ceux que l'on referme avec un haussement d'épaules quelle que soit l'irritation que suscitent une complaisance évidente pour « l'explorateur souverain » et une propension inquiétante à céder aux mirages sahariens. Trop de témoignages ont été recueillis, qu'on ne peut récuser d'un trait de plume. Doit-on pour autant admettre la thèse de la liquidation par l'Intelligence Service, plus ou moins lié aux compagnies pétrolières internationales, de Conrad Kilian en 1950, du général Leclerc en 1947 et du général Testard en 1943 ? Non pas que l'assassinat politique soit invraisemblable ; encore faut-il avancer des mobiles sinon des preuves, impossibles à établir en la matière. Or, on se demande quel intérêt l'Intelligence Service aurait eu à liquider Kilian. A suivre le livre, il est permis de conclure que la légende du héros méconnu reste sujette à caution et que le suicide reste possible même si des tentatives de meurtre ont eu lieu. (...) Assassiné ou pas, Kilian reste l'un des principaux « inventeurs » du pétrole saharien ; ce n'est pas un mince titre de gloire, et personne ne le conteste." (André Martel, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1974)

BONARDI (Pierre).

La république du Niger. Naissance d'un Etat.

P., Agence Parisienne de Distribution, 1960, gr. in-8°, 97 pp, 11 planches hors texte, dont un portrait en frontispice et 2 cartes, broché, couv. illustrée, discrets C. de bibl., bon état

BONET-MAURY (G.).

L'Islamisme et le Christianisme en Afrique.

Hachette, 1906, in-12, vi-299 pp, une carte en 2 couleurs en dépliant in fine, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec fleuron et doubles filets dorés, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état

"Ce petit livre aborde un des plus grands problèmes de l'histoire future. Il y a encore cent millions de fétichistes en Afrique, et les deux principales religions monothéistes, l'islamisme et le christianisme, se disputent avec acharnement la gloire de les civiliser. Qui l'emportera ? M. Bonet-Maury n'a pas voulu se livrer à des conjectures plus ou moins hasardeuses. Il a préféré chercher dans le passé le secret de l'avenir, et il nous a exposé avec la plus grande exactitude, et la plus grande impartialité, l'histoire très mouvementée et peu connue des succès alternatifs des deux grandes religions rivales. Une autre question se posait. Laquelle des deux solutions, la musulmane ou la chrétienne, serait la plus favorable au développement de la civilisation parmi les nègres, à leur bonheur et au progrès de leur moralité ? C'est ici que l'impartialité et la hauteur de vue de M. Bonet-Maury éclatent avec le plus d'évidence. Toutes ses sympathies sont évidemment pour les missions protestantes, et il ne s'en cache pas. Mais, toutes les fois qu'il a, sur certains points, à signaler la supériorité des missions catholiques, il ne s'en tait pas davantage. Il va même jusqu'à reconnaître que dans certaines questions, celle de l'alcoolisme, par exemple, qui est capitale en Afrique, l'avantage est à l'islamisme. Aussi ne souhaite-t-il pas la défaite complète de la religion de Mahomet, car, dit-il, si elle disparaissait brusquement de certains centres, la barbarie et l'alcoolisme reprendraient le dessus. Naturellement, il souhaite encore moins son triomphe, car la victoire exalterait son fanatisme et serait suivie de guerres sanglantes et peut-être de massacres d'Européens." (Journal des débats politiques et littéraires, 1906)

BORY (Paul ).

Les Explorateurs de l'Afrique : Nachtigal, Galliéni, Stanley, de Brazza, Samuel Baker, Georges Révoil, etc.

Tours, Alfred Mame et Cie, 1890, in-4°, 398 pp, 2e édition, un frontispice, 15 gravures à pleine page, 36 gravures, 3 cartes et un plan dans le texte, cartonnage percaline carmin de l'éditeur avec un grand décor or, noir et vert sur le plat sup., dos entièrement décoré (plat historié d'Auguste Souze), tranches dorées, 1er plat lég. frotté, coiffes abîmées, un mors fendu sur 5 cm, bon état

Un ouvrage où l'expansion coloniale est présentée dans sa dimension aventureuse, dans des récits d’explorateurs. N'est pas signalé dans Broc (Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, I. Afrique, 1988).

BOURON (Commandant A.) .

Chef de poste en Mauritanie.

Limoges, P., Société des journaux et publications du Centre, 1946, 2 vol. pt in-8°, 220 et 183 pp, illustrations et cartes de Maurice Bouron, 4 cartes et 3 plans, brochés, couv. illustrées, bon état. Rare complet des deux volumes

Très intéressants souvenirs du commandant Bouron, chef de poste à Aleg, dans la région du Brakna, à 250 km à l'est de Nouakchott, d'avril 1916 à mai 1917. Récit très détaillé, géographique, militaire et ethnographique. — "Perdus dans le Sahara mauritanien, des hommes de chez nous tiennent garnison dans de petits postes isolés semblables à des navires de pierrailles ancrés dans le sable. La vie y est rude, mais non monotone pour celui qui sait s'enthousiasmer pour les besognes quotidiennes d'un chef de poste et qui comprend le rôle magnifique que peut jouer un officier méhariste, tant sur le plan politique que sur le plan humain. Les jeunes Français liront donc les deux volumes où le commandant Bouron nous conte, sans littérature, les heures difficiles et belles qu'il passa, au cours d'une vie vouée à la grande idée coloniale, dans les sables mauritaniens. Ils y puiseront une belle leçon de courage et de désintéressement." (B. S., Hommes et mondes, 1947)

BRANDILY (Max Yves)(textes réunis par).

Hommage à Léopold Sédar Senghor.

P., Maisonneuve & Larose, 2003, in-4°, 174 pp, nombreuses photographies, broché, couv. à rabats, bon état

"Important ouvrage dont la première édition date de 1937. Cette biographie de Charles Quint, tout en s'attachant à dépeindre la psychologie de l'empereur, présente un tableau détaillé du milieu social, intellectuel et religieux dans la première moitié du XVIe siècle." (Revue française de science politique, 1960) — "L'historien Karl Brandi, de Gœttingue, a publié sur Charles-Quint un magistral ouvrage qui renouvelle un grand sujet. A. Morel-Fatio, dans son Historiographie de Charles-Quint, constatait que l'Empereur, depuis la tentative inachevée de Baumgarten, n'avait pas fait l'objet d'un travail d'ensemble reposant sur les sources d'archives. Il soulignait la difficulté presque insurmontable d'embrasser la totalité de ces sources, encore inédites en grande partie, qui permettent de ressaisir jusque dans le détail l'activité de Charles-Quint, souverain des Pays-Bas et de la Franche-Comté, roi d'Espagne et des Nouvelles-Indes, roi de Naples et de Sicile, empereur d'Allemagne. K. Brandi, pour garder le contact avec la documentation de première main sans être submergé par elle, a su limiter son objet. Celui-ci est clairement indiqué par le sous-titre : Devenir et destin d'une personnalité et d'un empire mondial. (...) Ce Charles-Quint, fondé sur l'érudition la plus vaste et la plus sûre, a voulu s'offrir d'abord au public sans la moindre référence érudite. Un instrument de travail indispensable et facile à consulter." (Marcel Bataillon, Bulletin Hispanique)

BRASSEUR-MARION (P.) et G. BRASSEUR.

Porto-Novo et sa palmeraie.

Dakar, IFAN, 1953, pt in-4°, 132 pp, 26 figures et cartes, une carte dépliante en couleurs hors texte, 10 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Coll. Mémoires de l'Institut Français d'Afrique Noire)

BRUNSCHWIG (Henri).

L'avènement de l'Afrique noire, du XIXe siècle à nos jours.

Armand Colin, 1963, in-8°, 247 pp, 8 cartes, biblio, index, broché, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état

"Depuis la fin de la traite des esclaves, les rapports entre l'Europe et l'Afrique sont passés par différentes phases, du commerce à la colonisation en passant par les expéditions philanthropiques et les entreprises missionnaires. Préférant l'analyse détaillée de quelques événements caractéristiques à une étude systématique, H. B. nous donne de ces rapports une histoire vivante et bien informée. Le dernier chapitre décrit de façon très intéressante la genèse du nationalisme africain." (Revue française de science politique, 1965)

BRYANT (A. T.).

A History of the Zulu and neighbouring tribes.

Cape Town, Struik, 1964, in-8°, 157 pp, une carte, 3 gravures, reliure pleine percaline havane de l'éditeur , titres en blanc au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale. Texte en anglais

"Published posthumously, this work first came to the attention of the publisher when he visited Dr Killie Campbell's Africana collection in Durban and was shown the typed manuscript left behind by the late Dr Bryant. The first part of the book deals with the neighbours of the Zulu, and contains an outline of Swazi clan history from the earliest times." (Balam Nyeko, Swaziland World Bibliographical Series)

BUIJTENHUIJS (Robert).

Le Mouvement « Mau-Mau ». Une révolte paysanne et anti-coloniale en Afrique noire.

Paris-La Haye, Mouton, 1971, gr. in-8°, xiii-428 pp, biblio, broché, couv. lég. défraîchie, bon état

Les Mau-Mau, membres d'une société secrète kikouyou au Kenya, se révoltèrent en 1952 contre les autorités et les colons britanniques. Cette révolte qui dura quatre ans fut violemment réprimée. — "La colonisation européenne a-t-elle affecté les Kikuyu de façon si particulière que leur révolte solitaire et le calme des autres peuples du Kenya s'en trouveraient expliqués ? Ou faut-il chercher l'explication du Mau-Mau dans certains caractères originaux qui auraient distingué les Kikuyu des autres populations de la région dès avant l'intervention européenne ? Telles sont les premières questions que se pose R. Buijtenhuijs dans l'une des analyses les plus poussées qui ait été faite « sans passion » du Mau-Mau, cette révolte anti-coloniale qui a profondément traumatisé la Grande-Bretagne au lendemain de la seconde guerre mondiale. Pourquoi les Kikuyu se sont-ils révoltés précisément à la fin de 1952 ? L'auteur cherche la réponse en étudiant la situation coloniale au Kenya, la place des Kikuyu dans le système colonial et l'évolution de leurs rapports avec le colonisateur, avant et après la seconde guerre mondiale. La deuxième partie de l'ouvrage, la plus longue, est également la plus originale : par une analyse poussée de la révolte elle-même, l'auteur dépasse les interprétations déjà avancées du phénomène Mau-Mau et dégage ses multiples significations, de renouveau culturel, de révolte anti-coloniale, et de guerre civile. Participant tout la fois du traditionalisme et de la modernité, le Mau-Mau, conclut l'auteur, est un « phénomène contradictoire en lui-même » et ambigu. Cette ambiguïté explique la diversité des commentaires qu'il a provoqués et pour une part leur caractère passionnel et engagé : à l'époque, la violence des passions déchaînées fut telle qu'aujourd'hui encore, R. Buijtenhuijs le rappelle, il est difficile sur certaines questions fondamentales, notamment celle des serments dits « avancés », de faire la part de la réalité et celle de l'affabulation." (Nicole Grandin, Cahiers d'études africaines, 1973)

[CARBOU, Henri, Administrateur des Colonies] – IN TANOUST.

La Chasse dans le pays saharien et sahélien de l'Afrique occidentale français et de l'Afrique équatoriale française.

P., Editions du Comité Algérie-Tunisie-Maroc, 1930, pt in-8°, 208 pp, reliure demi-toile chocolat, dos lisse avec titres dorés (rel. postérieure), pages de titre et de table des matières réparées, sinon bon état. Rare (Thiébaud, 152)

CARELL (Paul).

Afrika Korps.

Lausanne, Editions Rencontre, s.d. (v. 1970), pt in-8°, 479 pp, traduit de l'allemand, 44 pl. de photos hors texte, 18 cartes et croquis, reliure skivertex éditeur. Bonne édition club reprenant des titres parus chez Laffont augmentés d'une chronologie et de photos

CASTELLANI (Ch.).

Vers le Nil français avec la Mission Marchand.

Flammarion, s.d. (1898), in-8°, 437 pp, un portrait photo de l'auteur en frontispice, 150 gravures d'après les photographies et les dessins de l'explorateur dans le texte et hors texte, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs soiulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), coupes frottées, bon état

En 1896, le directeur de "L'Illustration" propose à Charles Castellani (1838-1913), peintre militaire et illustrateur, de se joindre à la Mission Marchand qui va remonter le cours du fleuve Oubangui. Voyage mouvementé qui lui permet néanmoinst de dessiner et de peindre à loisir. Il arrêta son voyage à Bangui. La Mission Marchand quitta la France en quatre fractions dont les départs s'échelonnèrent du 25 avril au 25 juin 1896. La « course au Nil » était engagée contre les concurrents anglais : Kitchener, Colvile, et belges : Dhanis, Chaltin. Marchand envisageait d'atteindre Brazzaville dès la fin du mois d'octobre 1896, Bangui en novembre-décembre et le Bahr el Ghazal à la fin de 1897. La « visite » à Fachoda devait avoir lieu à ce moment. Marchand en aurait rapporté les témoignages d'amitié destinés à renforcer la position de la France lors de la grande conférence internationale sur le Nil que la diplomatie française aurait alors suscitée.

Catalogue d'exposition.

Sculptures africaines dans les collections publiques française.

P., Editions des Musées Nationaux, 1972, in-8° carré, 131 pp, 8 pl. en couleurs hors texte, 277 photographies dans le texte et hors texte, une carte, 348 numéros décrits avec notices explicatives, biblio, reliure toile noire éditeur, jaquette illustrée, bon état. Intéressant catalogue d'exposition de l'Orangerie des Tuileries (novembre 1972-février 1973).

CHAILLÉ-LONG (Colonel C.).

L'Afrique centrale. Expéditions au lac Victoria-Nyanza et au Makrana Niam-Niam à l'ouest du Nil Blanc.

Plon, 1888, in-12, vii-352 pp, 3e édition, traduit de l'anglais par Mme Foussé de Sacy, 20 gravures sur bois dans le texte et hors texte et une grande carte repliée (étendues d'eau coloriées en bleu et pt déchirure sans manque à la carte), broché, rousseurs éparses, état correct. Peu courant

Par l'explorateur Charles Chaillé-Long (1842-1917). Il prit part à la guerre de Sécession, où il obtint le grade de capitaine, et alla ensuite offrir ses services au khédive d'Égypte, qui lui donna le rang de lieutenant-colonel. Linguiste consommé, il fut choisi comme chef d'état-major par Charles Gordon, qui l'emmena avec lui dans l'Afrique centrale. Après mille aventures extraordinaires, il parvint, le premier de tous les explorateurs de l'Afrique, à parcourir le Nil depuis ses embouchures jusqu'à ses sources et fut reçu princièrement, non loin de celles-ci, par le monarque africain M'tsé. Stanley devait retrouver plus lard les traces de la profonde impression laissée par cette visite, et en bénéficier grandement dans ses relations avec M'tsé. C'est grâce à Chaillé que ce roi signa un traité par lequel il se reconnaissait le vassal de l'Égypte. En effectuant son retour, Chaillé-Long reconnut un troisième bassin et une troisième source du Nil. Il pénétra plus tard, avec une colonne de troupes régulières, dans le pays des Nyam-Nyam, à I'Ouest du Nil, et le soumit après plusieurs combats. La relation de ces expéditions parut sous le titre de “Central Africa” (Londres, 1876; trad. en français : L'Afrique centrale, 1877).

CHAPELLE (Jean).

Nomades noirs du Sahara.

Plon, 1958, in-8°, 446 pp, 12 pl. de photos en noir et 2 pl. de photos en couleurs hors texte, 11 figures, 9 cartes et croquis, une grande carte dépliante in-fine, biblio, index, broché, bon état (Coll. Recherches en sciences humaines)

Sur les Toubous, les nomades sahariens noirs. — "Un « grand classique saharien » selon les termes de Théodore Monod, qui reste encore de nos jours le principal ouvrage de référence sur les Toubou. Ce livre n'a guère vieilli. Ses précieuses notations sur la mentalité et le mode de vie des Toubou restent très actuelles, tant il est vrai que dans ce milieu ingrat – sans doute plus qu'ailleurs – de telles choses sont longues à changer." (Catherine Baroin, L'Homme, 1983) — "On ne saurait trop recommander la lecture de cet ouvrage qui apporte de précieuses informations sur des nomades sahariens noirs peu connus, les Toubous. La richesse du texte n'a d'égale que la qualité de l'expression, toujours heureuse, alerte, élégante. La précision dans la description ethnologique n'exclut ni humour ni sourire... Un livre riche, passionnant à lire, accompagné de cartes, de croquis et de photographies éclairant les divers chapitres (Regards sur le passé ; le peuplement toubou ; l'exploitation du milieu saharien ; la vie domestique ; de la naissance à la mort ; la vie en société ; la religion des Toubous)..." (Guy Lasserre, Cahiers d'outre-mer, 1960) — "Vue ethno-sociologique d'un peuple noir au faciès europoïde, encore peu connu, vivant aux confins de la Libye, du Tchad et du Soudan, peuplant l'aride Tibesti et nomadisant, dans les régions les plus déshéritées du Sahara. Autochtones, semble- t-il, depuis les temps préhistoriques, 195.000 Toubous environ (évaluation de 1957), répartis en de nombreux clans très épars, ont su conserver leur indépendance, leurs mœurs, et bien qu'islamisés, échapper à « l'arabisation » оu à la « targuisation ». Cet éparpillement dans cet immense espace, se traduit par la diversité des dialectes tedas, de l'habitat, de l'activité, de la couleur de peau, etc. Leur régime clanique, de type patriarcal, revêt un caractère assez particulier, car tous les membres en sont égaux. Cependant les clans composés de Tedas et de Dazas constituent la classe sociale la plus élevée hiérarchiquement ; ceux des Azzas figurent au bas de l'échelle et se voient, de ce fait, contraints à l'endogamie..." (Population, 1959)

CHARLES (Bernard).

Guinée. Photographies de Marc Riboud et Bernard Charles.

Lausanne, Editions Rencontre, 1963, pt in-4°, 222 pp, texte sur 2 colonnes, 48 pl. de photos hors texte, illustrations et gravures anciennes dans le texte, carte, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, soulignures stylo, bon état (Coll. Atlas des Voyages)

CHARPENTIER (Octave).

L'Afrique Ardente. 150 croquis à la plume de l'auteur.

P., La Caravelle, 1925, in-12, 165 pp, typographie verte sur papier beige, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 200 ex. numérotés sur Alfa ivoire, envoi a.s.

Poèmes sur le Sud tunisien, de Bizerte à Ben Gardane. Précédé d'une Note de l'auteur où il précise que « Ce livre est un carnet de route : “L'Afrique Ardente” – poèmes et dessins –, et donc, en fin de compte, un livre véritablement documentaire. »

CHARTON (Edouard)(dir.).

Le Tour du Monde. Nouveau journal des voyages. Deuxième semestre 1891.

Hachette, 1891, in-4°, 427 pp, 313 gravures sur bois dans le texte et hors texte, 4 cartes, reliure demi-basane havane, dos lisse, titres dorés (rel. de l'époque), pas de rousseurs, bon état

Le Transcanadien et l'Alaska, 1890, par E. Cotteau - Du Niger au Golfe de Guinée, 1887-1889 (suite), par le capitaine Binger - La Sardaigne, 1890, par Gaston Vuillier - A travers l'Arménie russe, 1890 (suite), par Mme B. Chantre - De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu, 1889-1890, par Bonvalot.

CHIVAS-BARON (Clotilde).

Côte-d'Ivoire.

P., Larose, 1939, gr. in-8°, 219 pp, 19 photos sur 12 planches hors texte, une carte dépliante in fine, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale

En Indochine en 1909-1910, séjournant au bord de la brousse non loin d'Hué, avec sa fille et son mari Michel Baron, Clotilde Chivas (1876-1956) recueille les récits qu'elle trouve étrangement captivants d'un ministre annamite, N'Guyen Huu Bay, ainsi que d'un missionnaire français. Les retranscrire pendant ses loisirs, dans l'espoir de les publier aussitôt son retour en France, occupe toutes ses pensées. Et, dans le « Figaro », puis dans divers journaux, paraîtront par bribes, d'abord, ses « Contes et légendes de l'Annam », lesquels, groupés et édités en 1917 sous la signature qu'elle a adoptée – Clotilde Chivas-Baron – seront couronnés par l'Académie Française. Désormais sa vie est tracée : elle sera écrivain. La vie de Clotilde Chivas-Baron a été fort remplie entre les deux guerres : romancière, collaboratrice à divers organes de presse, conférencière au Poste « Radio - Colonial », à l'Université des Annales et à l'Ecole coloniale... L'Indochine surtout a servi de cadre à ses romans. Toutefois, à la demande du Gouverneur général, Clotilde Chivas-Baron s'est quelque peu écartée de son domaine d'élection en effectuant un reportage en Côte d'Ivoire. Agée alors de 57 ans, ce périple l'a conduite à de sportives équipées qu'elle fit sans incidents dans la brousse africaine, grâce à l'aide précieuse d'un jeune capitaine alors médecin en poste à Tabou, le docteur Bonne, de Saint-Marcellin. Il en est résulté son dernier livre, « Côte d'Ivoire », sorti en 1939.

CHURCHILL (Sir Winston).

Mes jeunes années.

Club Français du Livre, 1960, in-8°, 379 pp, traduit de l'anglais par Jean Rosenthal, 10 photos hors texte dont le frontispice, 9 cartes et plans, reliure demi-basane noire de l'éditeur, dos lisse, larges filets à froid et titres dorés, signet, bon état

Le jeune Winston au collège de Harrow, le sous-lieutenant de 21 ans arrivant en vue de l’île de Cuba, en révolte contre les Espagnols, le journaliste-combattant en Afrique du Sud, etc. — "D’une part, la traduction de Jean Rosenthal est si parfaite que l’esprit de l’auteur s’y retrouve pratiquement intact, et communique au lecteur ce mélange d’énergie et de jubilation qui émane immanquablement de toute œuvre churchillienne. D’autre part, ce petit livre, écrit en 1930, avait déjà au départ quelque chose d’unique : arrivé à l’âge de 56 ans, l’auteur, entamant sa traversée du désert et se croyant au crépuscule de sa vie, se penchait sur ses 28 premières années d’existence ; il voulait les narrer « candidement et avec toute la simplicité possible », en s’efforçant de s’exprimer successivement avec la mentalité de l’enfant précoce, du collégien difficile, du cadet enthousiaste, du sous-officier aventureux, du journaliste impertinent et du politicien résolument atypique." (François Kersaudy)

CLÉRISSE (Henry).

Les Contes de la brousse et du bled. Illustrations de Pellos.

P., Nouvelle Collection d'Auteurs Français, 1936, in-8°, 304 pp, 23 illustrations de Pellos, reliure demi percaline fauve de l'éditeur, plats de feutre havane clair, encadrement doré au 1er plat, coins lég. émoussés, bon état

Récits d'histoire coloniale se déroulant en A.O.F., au Maroc, en Algérie, mais aussi en Asie Mineure, en Turquie, au Turkestan, par le journaliste Henry Clérisse, familier de tous ces pays.

Collectif.

Histoire générale de l'Afrique. I : Méthodologie et préhistoire africaine. Edité sous la direction de Joseph Ki-Zerbo.

P., Jeune Afrique/Stock/Unesco, 1980, fort gr. in-8°, 893 pp, illustrations, figures et cartes, chronologie, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Volume I seul (sur 8). L'Africain a toujours été et demeure créateur de cultures originales qui se sont épanouies et perpétuées, à travers les siècles, dans des voies qui leur sont propres. Cette conviction s'est renforcée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et se consolide, tous les jours, depuis l'accession à l'indépendance des pays d'Afrique. Sous l'égide de l'Unesco, d'éminents historiens se sont efforcés d'aborder l'étude de l'Afrique avec plus de rigueur, d'objectivité et d'ouverture d'esprit, en utilisant entre autres - avec les précautions d'usage - les sources africaines elles-mêmes. Leur œuvre, d'importance capitale, comporte huit volumes.

Collectif.

Histoire générale de l'Afrique. VIII : L'Afrique depuis 1935. Edité sous la direction de Ali Al Amin Mazrui et Christophe Wondji.

P., Unesco, 1998, fort gr. in-8°, 1190 pp, illustrations, figures et cartes, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Volume VIII seul (sur 8). L'Africain a toujours été et demeure créateur de cultures originales qui se sont épanouies et perpétuées, à travers les siècles, dans des voies qui leur sont propres. Cette conviction s'est renforcée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et se consolide, tous les jours, depuis l'accession à l'indépendance des pays d'Afrique. Sous l'égide de l'UNESCO, d'éminents historiens se sont efforcés d'aborder l'étude de l'Afrique avec plus de rigueur, d'objectivité et d'ouverture d'esprit, en utilisant entre autres - avec les précautions d'usage - les sources africaines elles-mêmes.

Collectif.

Histoire générale de l'Afrique. VII : L'Afrique sous domination coloniale, 1880-1935. Edité sous la direction de Albert Adu Boahen.

P., Unesco, 2000, fort gr. in-8°, 937 pp, illustrations, figures et cartes, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

Volume VII seul (sur 8).

Collectif.

Questions sur la paysannerie au Burundi. Actes de la Table ronde sur « Sciences sociales, humaines et développement rural », organisée par la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.

Bujumbura, Université du Burundi, Centre de Recherches Africaines (Paris I), 1987, gr. in-8°, 452 pp, une carte, broché, couv. illustrée, bon état

"Cet ouvrage présente les actes d'une table ronde tenue à Bujumbura du 7 au 11 mai 1985. Organisée par la faculté des Lettres et des Sciences humaines de l'Université du Burundi en collaboration avec le Centre de recherches africaines de l'Université Paris I, cette rencontre scientifique, ayant pour theme central "Sciences sociales, humaines et développement rural," a réuni aussi bien des chercheurs de différentes disciplines (historiens, linguistes, géographes, sociologues, économistes, agronomes) que des acteurs du développement. Les objectifs de cette table ronde étaient de mettre l'accent sur le rôle des sciences sociales et humaines dans le développement rural et de favoriser l'interdisciplinarité et la confrontation entre les universitaires et les responsables des politiques de developpement. Questions sur la paysannerie au Burundi comporte 4 parties reparties en 26 articles (hormis les discours d'ouverture et de clôture, la synthèse des travaux, les axes de recherches et les recommandations). Toutes les contributions s'intéressent au développement rural et ont – en grande partie – pour toile de fond la societé burundaise." (Mukuri Melchior, Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines)

Collectif.

Terroirs africains et malgaches. Numéro spécial de la revue Études rurales (37-38-39, janv.-sept. 1970).

P., La Haye, Mouton, 1970, gr. in-8°, 555 pp, 63 photos sur 48 pl. hors texte, 105 figures, biblio, broché, jaquette, bon état

"23 articles consacrés à des études de terroirs en un numéro spécial de plus de 550 pages, illustré de plus de 100 croquis au trait et d'une soixantaine de photographies. Excellente entreprise. Elle met à la disposition de ceux qui s'intéressent aux paysanneries africaines (géographes, agronomes, économistes, sociologues, etc.) une documentation d'une richesse incomparable. (...) L'ouvrage est d'une exceptionnelle richesse et d'une grande densité. Les articles sont tous des travaux de première main, fruits de longs mois de patientes enquêtes de terrain. Chaque article constitue, en soi, une petite monographie indépendante de la voisine. L'ouvrage se consulte comme une encyclopédie, article par article, plus qu'il ne se lit d'affilée. Mais du rapprochement de ces articles, de leurs analogies et de leurs différences, le lecteur prendra conscience de l'utilité du canevas général proposé aux auteurs par P. Pélissier et G. Sautter, et de la profonde originalité de chaque situation locale. Les 23 articles concernent 9 États africains et Madagascar. La Grande Ile, avec six monographies et la Haute-Volta, avec cinq, ont la meilleure part. Viennent ensuite le Cameroun (4), la Côte d'Ivoire (3), et, avec une seule monographie, le Congo-Brazzaville, le Niger, le Rwanda, le Sénégal et le Tchad..." (Guy Lasserre, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)

COMTE (Gilbert).

L'Empire triomphant, 1871-1936. 1. Afrique occidentale et équatoriale.

Denoël, 1988, in-8°, xi-390 pp, 16 pl. de documents hors texte, index, reliure toile éditeur lég. abîmée (trace de mouillure), jaquette illustrée (Coll. L'Aventure coloniale de la France)

"Un empire ne se bâtit jamais sans horreurs ni violence, écrit Gilbert Comte dans cet ouvrage, qui relate une aventure fertile en images d’Epinal exotiques, dont l’Exposition coloniale de 1931 fut le mémorable kaléidoscope. Pour autant, l’auteur ne se propose pas d’exalter cette « épopée », comme on disait encore avant guerre, mais plutôt d’en éclairer les multiples ambiguïtés. Ainsi, note-t-il, Marx estimait dans son Manifeste que la colonisation européenne entraînait « dans le courant de la civilisation jusqu’aux nations les plus barbares », alors qu’Albert Sarraut, pourtant ministre des colonies (de 1920 à 1924), reconnaissait qu’elle avait été « au début, un acte de force intéressé ». Le même patriotisme – ou la même ambition – habitait-il les capitaines Voulet et Chanoine, responsables d’atrocités dignes de la guerre de trente ans, au Niger, et le quasi angélique Savorgnan de Brazza, prenant possession du Congo sans tirer un coup de fusil ? Quelle ambiguïté, enfin, dans la carrière de Blaise Diagne, le premier Noir élu député, chargé par Clemenceau du recrutement des tirailleurs sénégalais, chair à canon privilégiée des ultimes assauts de la guerre des tranchées. Aussi bien, après que les Gallieni, Mangin et autres Marchand aient bâti cet empire, de bons esprits comme André Gide se sont alarmés d’une mise en valeur parfois forcenée des colonies, comme pour la construction du chemin de fer du Congo-Océan, où mourait en moyenne un manœuvre noir par traverse de rail posée. En conclusion, Gilbert Comte affirme qu’en 1960 « aucun dirigeant de la nouvelle Afrique indépendante ne souhaitera ramener alors son pays dans l’état où le découvraient les premiers explorateurs ». Cela relève de l’évidence, mais le problème est de savoir si un commerce pacifique n’aurait pas mieux valu, pour « civiliser » l’Afrique, que de sanglantes conquêtes suivies d’une exploitation sans scrupules." (Claude Wauthier, Le Monde diplomatique, 1988)

COMTE (Gilbert).

L'Empire triomphant, 1871-1936. 1. Afrique occidentale et équatoriale.

Denoël, 1988, in-8°, xi-390 pp, 16 pl. de documents hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état (Coll. L'Aventure coloniale de la France)

"Un empire ne se bâtit jamais sans horreurs ni violence, écrit Gilbert Comte dans cet ouvrage, qui relate une aventure fertile en images d’Epinal exotiques, dont l’Exposition coloniale de 1931 fut le mémorable kaléidoscope. Pour autant, l’auteur ne se propose pas d’exalter cette « épopée », comme on disait, mais plutôt d’en éclairer les multiples ambiguïtés. Le même patriotisme – ou la même ambition – habitait-il les capitaines Voulet et Chanoine, responsables d’atrocités au Niger, et le quasi angélique Savorgnan de Brazza, prenant possession du Congo sans tirer un coup de fusil ? Quelle ambiguïté, enfin, dans la carrière de Blaise Diagne, le premier Noir élu député, chargé par Clemenceau du recrutement des tirailleurs sénégalais, chair à canon privilégiée des ultimes assauts de la guerre des tranchées. Aussi bien, après que les Gallieni, Mangin et autres Marchand aient bâti cet empire, de bons esprits comme André Gide se sont alarmés d’une mise en valeur parfois forcenée des colonies, comme pour la construction du chemin de fer du Congo-Océan, où mourait en moyenne un manœuvre noir par traverse de rail posée..." (Claude Wauthier, Le Monde diplomatique, 1988)

COPANS (Jean).

La longue marche de la modernité africaine. Savoirs, intellectuels, démocratie. Préface d'Immanuel Wallerstein.

P., Editions Karthala, 1990, in-8°, 406 pp, Bon état

COQUERY-VIDROVITCH (Catherine).

Afrique noire. Permanences et ruptures.

Payot, 1985, fort in-8°, 440 pp, 7 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, qqs soulignures stylo et stabilo, état correct

COQUERY-VIDROVITCH (Catherine).

Histoire des villes d'Afrique noire. Des origines à la colonisation.

Albin Michel, 1993, in-8°, 412 pp, 19 cartes, biblio, index, broché, qqs annotations crayon, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)

CORNEVIN (Marianne).

L'Apartheid : pouvoir et falsification historique.

P., Unesco, 1979, gr. in-8°, 155 pp, biblio, broché, bon état

Quel crédit faut-il accorder aux arguments historiques communément invoqués par les Sud-Africains blancs (16 % de la population de l'Afrique du Sud, en 1979) pour justifier le "développement séparé" dont l'objectif est d'exclure de la communauté nationale les Sud-Africains noirs ? Aucun, répond Marianne Cornevin qui, tenant compte des acquis de la recherche moderne, présente ici une réfutation des falsifications majeures de l'histoire officielle sud-africaine en même temps qu'une étude fouillée de l'idéologie de l'apartheid.

CORNEVIN (Robert).

Histoire des peuples de l'Afrique noire.

Berger-Levrault, 1962, in-8°, 715 pp, 2e édition, 16 cartes, 47 photographies hors texte, biblio, index, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), mors fendus proprement recollés, dos uniformément passé, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)

"L'auteur s'en explique dans l'introduction : son histoire des peuples de l'Afrique noire nous présente beaucoup de noms, de faits, de localisations. Comment en serait-il autrement ? On ne peut ici se dégager des lignes générales, puisque le grand intérêt de ce livre, c'est d'avoir retrouvé les faits ignorés et de nous les faire connaître. On ne peut rêver travail plus sérieux comme en témoigne le long chapitre (p. 21 à 73) sur les sources, la bibliographie précise (p. 671 à 685), et l'Index alphabétique. M. Cornevin a eu le rare mérite de ne pas se laisser décourager par la marqueterie géographique, qui, se compliquant par les contrecoups des migrations, des conquêtes, des guerres, nous donne une histoire très parcellaire découpée dans l'espace et le temps, et dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre. Ces conditions initiales ne rendent pas toujours le fil aisé à suivre, mais on doit féliciter d'autant plus l'auteur d'avoir entrepris sa tâche. Cette histoire des peuples de l'Afrique noire sera très utile à consulter sur un point précis, sur une région ou sur une époque. C'est un instrument indispensable auquel il faudra recourir." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "C'est toute l'histoire de l'Afrique noire jusqu'à sa conquête par l'Europe que veut embrasser M. Cornevin. Le premier tiers de son livre touche à de nombreuses questions d'ordre général, les deux autres sont l'exposé des connaissances actuelles, par provinces ethno-géographiques, avec une part privilégiée pour l'Afrique de l'Ouest. Il ne s'agit donc pas d'une recherche originale ; l'auteur a fait le point et donné une base de travail : projet excellent, l'africaniste ayant besoin d'un livre de référence historique détaillé et l'étudiant (sensu latissimo) celui d'une introduction et d'un cadre d'études. L'utilité du livre ne fait aucun doute. Il n'a pas d'équivalent, en langue française surtout. Son découpage interne et son index rendent son usage très commode. Il rassemble une masse énorme de données. M. Cornevin a donc bien mérité de l'histoire africaine..." (Henri Moniot, Cahiers d'Études Africaines, 1962)

CORNEVIN (Robert).

Histoire des peuples de l'Afrique noire.

Berger-Levrault, 1962, in-8°, 715 pp, 2e édition, 16 cartes, 47 photographies hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, dos uniformément passé avec petites taches, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)

"L'Histoire s'est trop limitée jusqu'ici à l'Europe, excluant notamment l'Afrique noire et l'Océanie. La Collection « Mondes d'Outre-Mer » se propose de contribuer à combler cette lacune. Dans ce cadre, C., administrateur en chef de la France d'Outre- Mer et auteur d'une “Histoire de l'Afrique des origines à nos jours”, et d'une “Histoire du Togo”, a entrepris de montrer que l'histoire africaine précoloniale, le plus souvent considérée jusqu'à présent comme une branche annexe de l'ethnologie, de la sociologie et de la linguistique, devait être considérée comme une branche de l'histoire universelle. Son livre constitue un bilan de nos connaissances sur le passé des divers peuples de l'Afrique noire, plus particulièrement sur leur passé précolonial. Une première partie est consacrée aux questions générales : recension des sources, préhistoire, répartition du peuplement primitif, migrations, influences étrangères, caractères généraux des civilisations africaines. La deuxième partie, consacrée à l'Afrique de l'Ouest étudie successivement les différents peuples de cette région. La troisième partie, enfin, étudie le reste de l'Afrique noire, beaucoup plus vaste, mais moins densément peuplée. C. rectifie au passage nombre de faits inexactement rapportés ailleurs. Son livre constitue un instrument de travail de grande qualité, indispensable à ceux qui s'intéressent au passé du continent noir." (Population, 1961) — "L'auteur s'en explique dans l'introduction : son histoire des peuples de l'Afrique noire nous présente beaucoup de noms, de faits, de localisations. Comment en serait-il autrement ? On ne peut ici se dégager des lignes générales, puisque le grand intérêt de ce livre, c'est d'avoir retrouvé les faits ignorés et de nous les faire connaître. On ne peut rêver travail plus sérieux comme en témoigne le long chapitre (p. 21 à 73) sur les sources, la bibliographie précise (p. 671 à 685), et l'Index alphabétique. M. Cornevin a eu le rare mérite de ne pas se laisser décourager par la marqueterie géographique, qui, se compliquant par les contrecoups des migrations, des conquêtes, des guerres, nous donne une histoire très parcellaire découpée dans l'espace et le temps, et dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre. Ces conditions initiales ne rendent pas toujours le fil aisé à suivre, mais on doit féliciter d'autant plus l'auteur d'avoir entrepris sa tâche. Cette histoire des peuples de l'Afrique noire sera très utile à consulter sur un point précis, sur une région ou sur une époque. C'est un instrument indispensable auquel il faudra recourir." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "C'est toute l'histoire de l'Afrique noire jusqu'à sa conquête par l'Europe que veut embrasser M. Cornevin. Le premier tiers de son livre touche à de nombreuses questions d'ordre général, les deux autres sont l'exposé des connaissances actuelles, par provinces ethno-géographiques, avec une part privilégiée pour l'Afrique de l'Ouest. L'utilité du livre ne fait aucun doute. Il n'a pas d'équivalent, en langue française surtout. Son découpage interne et son index rendent son usage très commode. Il rassemble une masse énorme de données. M. Cornevin a donc bien mérité de l'histoire africaine..." (Henri Moniot, Cahiers d'Études Africaines, 1962)

CORNEVIN (Robert).

Histoire du Togo.

Berger-Levrault, 1969, in-8°, 554 pp, troisième édition revue et augmentée, préface de Hubert Deschamps, 16 cartes et croquis, 46 photos hors texte, biblio, index, broché, dos passé, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)

COULIBALY (Sinali).

Le Paysan Sénoufo. (Thèse).

Abidjan-Dakar, Les Nouvelles Editions Africaines, 1978, gr. in-8°, 245 pp, 32 figures et cartes, 20 photos in fine, lexique, biblio, broché, couv. illustrée, 2 photos d'art africain collées au dos de la page de titre, bon état

Cette thèse de Doctorat de 3e cycle de Sinali Coulibaly est illustrée de photos prises par l’auteur au cours de ses enquêtes sur le terrain, ce qui lui confère un cachet plus vivant. Ce faisant, elles complètent les dessins qui, eux, sont incapables de rendre certains aspects de l’environnement et de la vie du peuple sénoufo. Le présent ouvrage, qui fait une large place à la reconstitution du passé, a pour modeste ambition de souligner le poids de l’histoire dans l’interprétation des situations actuelles et dans l’analyse des structures agraires en pays sénoufo. Ce travail revêt le caractère d’un témoignage qui rend compte du dialogue de l’homme et du milieu dans cette région. Il s’agit en somme d’une étude rétrospective et génétique cherchant à jeter des lumières sur l’origine et l’évolution de plusieurs faits actuels : l’origine et les modes d’implantation des hommes, l’architecture de leur habitat, leurs systèmes agraires, etc., autant de thèmes qui constituent l’armature de cette thèse.

COURLANDER (Harold).

A Treasury of African Folklore: The Oral Literature, Traditions, Myths, Legends, Epics, Tales, Recollections, Wisdom, Sayings, and Humor of Africa.

New York, Crown Publishers, 1975, gr. in-8°, xix-617 pp, qqs illustrations, biblio, index, reliure toile vert olive décorée de l'éditeur, jaquette illustrée, 3 discrètes marques au stylo sur 3 pages, bon état. Edition originale. Texte en anglais (il n'existe pas de traduction française)

L'Afrique abrite les plus anciennes cultures humaines, dont les récits sont essentiellement oraux. Ce livre est un recueil de centaines d'histoires traditionnelles africaines, ainsi que des énigmes, des épopées, des mythes, des chansons d'amour, des proverbes et des paraboles qui préservent un lien avec un passé ancien dont on se souvient encore vaguement. — In “A Treasury of African Folklore”, editor Harold Courlander brings together an extensive and unique collection of lore, recollections, epics, traditions, beliefs, historical chronicles, and poetry from widespread regions of the African continent. Courlander, one of the leading specialists in African and Afro-American life, explores the unwritten literature of the Sudan, the West Coast, the Bantu regions, the eastern grasslands, and the northeastern Horn, taking note of the diversity in history, origin myths, and tales of the Hausa, Kanuri, Ashanti, Zulu, Mensa, and numerous other peoples. These collected works also reflect the widely differing cultures and traditions found in sub-Saharan Africa, the differing concepts of creation and existence, and the social values that have motivated these people in their pursuit of a meaningful life and an understanding of the physical and spiritual attributes of the world around them.

CRESWICKE (Louis).

South Africa and the Transvaal War. With numerous illustrations and maps. In Six Volumes.

Edinburgh, T.C. & E.C. Jack, 1900-1902, 7 vol. pt in-4°, xii-200, viii-204, viii-200, viii-216, viii-199, viii-216 et xvi-214 pp, 224 planches d'illustrations hors texte (dont 56 en couleurs), 6 cartes hors texte (dont 4 dépliantes), 151 plans et gravures dans le texte, reliures pleine percaline crème, 1er plats illustrés en rouge et noir, titres en noir (rel. de l'éditeur), reliures salies, bon état. Texte en anglais

Vol. I : From the Foundation of Cape Colony to the Boer Ultimatum of 9th Oct. 1899. – Vol. II : From the Commencement of the War to The Battle of Colenso, 15th Dec. 1899. – Vol. III : From the Battle of Colenso, 15th Dec. 1899, to Lord Roberts's Advance into the Free State, 12th Feb. 1900. – Vol. IV : From Lord Roberts's Entry into the Free State to the Battle of Karree. – Vol. V : From the Disaster at Koorn Spruit to Lord Roberts's Entry into Pretoria. – Vol. VI : From the Occupation of Pretoria to Mr. Krugers Departure from South Africa, with a Summarized Account of the Guerilla War to March 1901. – Vol. VII : The Guerilla War. From February 1901 to the Conclusion of Hostilites. The Development fo Peace Negotiations from February 23, 1901, to May 31, 1902. — Annoncée en six volumes, cette copieuse et précise histoire de la seconde guerre des Boers, publiée pendant le conflit, fut finalement complétée par un septième tome, suivi l'année suivante par un volume complémentaire sur l'Afrique du Sud et son avenir (Vol. VIII : South Africa and its Future). À la fin du conflit, les deux républiques boers, l'État libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal, perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'Empire britannique jusqu'à la création en 1910 de l'Union d'Afrique du Sud.

CROUSSE (Bernard), E. LE BRIS et E. LE ROY (études réunies et présentées par).

Espaces disputés en Afrique noire. Pratiques foncières locales.

P., Editions Karthala, 1986, gr. in-8°, 426 pp, 8 planches hors texte, 24 figures, annexes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Hommes et sociétés)

L'espace demeure un enjeu considérable dans l'Afrique contemporaine. Soumises progressivement aux lois du marché, les immenses superficies du continent sont appelées à rapporter des bénéfices économiques substantiels. L'intervention de l'Etat, dans sa double dimension juridique et politique, pèse d'un poids très lourd ; derrière l'Etat émergent cependant les acteurs particuliers et des logiques contradictoires (chefs coutumiers, marabouts, géomètres, hauts-fonctionnaires...). Peut-on aller jusqu'à dire qu'en Afrique la lutte des classes passe par les pratiques foncières ? A dire vrai, la confrontation reste la plupart du temps indirecte, les modes de penser et d'investir l'espace sont divers et complexes, les pratiques populaires cherchent souvent à contourner ou à modifier les normes officielles. Il reste cependant que l'examen des rapports fonciers nous apprend beaucoup sur les transformations en cours et qu'ils constituent un bon indicateur des changements. Aboutissement d'un colloque tenu en décembre 1983 sur les "Pratiques foncières locales en Afrique noire", cet ouvrage est l'oeuvre du Réseau international de chercheurs sur la question foncière en Afrique noire. Depuis 1979, ce réseau regroupe des spécialistes de toutes les disciplines qui, en Afrique et ailleurs, veulent comprendre le sens de l'intervention de l'État et du Capital dans le statut de la terre en milieux ruraux et urbains.

DAVIDSON (Basil).

L'Angola au coeur des tempêtes.

Maspero, 1972, in-8°, 344 pp, 4 cartes, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers libres)

"Basil Davidson compte aujourd'hui parmi ceux – rares – qui ont rendu à l'Afrique son visage authentique, découvrant, cachée sous les blessures imposées par les puissances coloniales, l'harmonie du continent et des hommes. En même temps, il s'est intéressé aux colonies portugaises et à leurs mouvements de libération. Ses ouvrages sont devenus des références indispensables, notamment en ce qui concerne le combat en Guinée-Bissao. Ce texte sur l'Angola prend racine dans son expérience des années 1954, au moment où les mouvements de libération commençaient à se former dans les villes, mais aussi dans la brousse, où parvenaient les échos feutrés mais puissants de l'action des Mau-Mau. Il faut dire que sa connaissance de la guérilla a été acquise dans les maquis du MPLA (Mouvement Populaire pour la libération de l'Angola), à l'exclusion de tous les autres mouvements. L'ouvrage est divisé en deux parties d'inégal intérêt. La première fait l'histoire des populations angolaises dans leur parcours propre, mais surtout celle des avatars de leurs relations avec les Portugais, dès le XVe siècle. La deuxième analyse la période moderne, marquée par l'émergence du nationalisme angolais, à la fin du XIXe siècle, et puis l'implantation bien plus récente (1961) de la guerre de guérilla..." (Alfredo Margarido, Revue Esprit, 1973)

DE BON (Mme Elisabeth).

Le Voyageur Moderne ou Extrait des voyages les plus récens dans les quatre parties du monde, publiés en plusieurs langues jusqu'en 1821 ; Contenant les moeurs et usages des différens peuples ; les aventures les plus remarquables des voyageurs ; les nouvelles découvertes, et tout ce qui peut intéresser, piquer la curiosité, et procurer une lecture instructive et agréable. Tome 5.

P., Alexis Eymery, 1822, in-8°, 494 pp, 5 planches gravées (gravures de costumes catalans, biscayen, irlandais, écossais et calabrais), reliure demi-basane brune marbrée à coins, dos lisse avec pièce de titre basane verte, fleurons, tomaison et filets dorés, tranches jaunes (rel. de l'époque), coiffe sup abîmée, intérieur frais et sans rousseurs, bon état

Tome 5 seul (sur 6) : Extrait d'un voyage en Espagne, fait par M. Alexandre de Laborde en 1808. La Catalogne ; Notice sur l'Irlande ; Extrait d'un voyage en Ecosse et aux Hébrides. Les mines de charbon ; Quelques détails sur l'Angleterre, par M. de Lévis. Douvres ; Notice sur la Calabre, tirée de divers ouvrages publiés récemment par des militaires français ; Extrait du Tableau de l'empire de Russie, par M. Damaze de Reymond ; Afrique. Sur l'île Gracioza, l'une des Açores, par M. de Chateaubriant.

DELANOUE (Lydie).

Noël Ballay, l'Africain. Avec et sans Brazza.

L'Harmattan, 2016, gr. in-8°, 453 pp, 29 photos et cartes, notes, sources, annexes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

Médecin auxiliaire de la Marine, Noël Ballay (1847-1902) accompagne P. Savorgnan de Brazza lors de son expédition dans l'Ogooué, en 1875, ouvrant la voie à la colonisation française en Afrique centrale, et se passionne pour ce continent qu'il explore pendant vingt-cinq ans. Devenu le gouverneur de l'Afrique-Occidentale française, il a joué un rôle important dans la formation du Second Empire colonial français.

DELAVIGNETTE (Robert).

Afrique Equatoriale Française. Présentation de R. Delavignette, photographies de Michel Huet, Michel Mako et Pierre Ichac, notices géographiques, historiques et archéologiques de Jacques Vulaines.

Hachette, 1957, in-8° carré, 126 pp, 63 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, une carte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, prière d'insérer (Coll. Les Albums des Guides Bleus, envoi a.s.

DELPEY (Roger).

La Manipulation.

P., Jacques Grancher, 1981, in-8°, 346 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, documents en annexe, broché, couv. illustrée, bon état

Roger Delpey, qui a rencontré Bokassa dans le cadre de l’affaire des massacres de 1979, publia par la suite une abondante littérature antigiscardienne. L’affaire des diamants et son arrestation font l’objet de "La Manipulation". — "Redouté par le pouvoir, cet ouvrage, intitulé " la Manipulation ", centré sur les relations publiques et privées entre l'actuel chef de l'État et Jean-Bedel Bokassa est un témoignage intéressant sur les tenants et les aboutissants de la politique française en Centrafrique." (Le Monde) — "Aussi décevant qu'il fut attendu, cet ouvrage a revêtu quelque importance dans dans la vie politique française. Mais la complaisance dont l'auteur fait montre à l'endroit de Jean-Bedel Bokassa le rend à peu près inutilisable pour tout analyste sérieux. Bien loin de mener une enquête impartiale sur les événements de Bangui ou les relations franco-centrafricaines, R.D paraît plutôt soucieux de fournir des arguments à l'empereur déchu ; dès lors on ne sait plus quelle est la part de la "désinformation". Restent quelques pages inédites sur la "petite histoire" de la chute de J.-B Bokassa." (Revue française de science politique, 1981)

DESCHAMPS (Hubert).

L'Afrique tropicale au XVIIe-XVIIIe siècles.

CDU, 1964, in-4°, 130 pp, texte dactylographié, 12 cartes hors texte (une page détachée), biblio, broché, qqs soulignures au stylo rouge, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)

DE WET (Général Christiaan Rudolf).

Trois ans de guerre. (Guerre des Boers).

P., Félix Juven, s.d. (1902), gr. in-8°, 551 pp, un portrait en frontispice, manque la carte (?), broché, bon état

Christiaan Rudolf de Wet (1854-1922) était un général boer qui s'est illustré durant la deuxième Guerre des Boers avant de devenir un homme politique d'Afrique du Sud et l'un des fondateurs du Parti national.

DOMERGUE-CLOAREC (Danielle).

La France et l'Afrique après les Indépendances.

SEDES, 1994, in-12, 405 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)

Les relations France-Afrique représentent un ensemble de liens étroits très spécifiques et sans autre équivalent sur le continent africain. A l'inverse des autres puissances coloniales, la France a su conserver et même étendre son influence. Ces relations s'inscrivent dans un système juridique et institutionnel assez complexe hérité en partie de l'Histoire, puisqu'elles dépendent de deux ministères différents, bien qu'elles fassent partie du domaine de la politique étrangère de la France. La multiplicité des intervenants et le poids du président de la République ajoutent à la difficulté de pouvoir les appréhender aisément. En outre, les relations n'obéissent pas à la même logique selon qu'il s'agit des pays du nord de l'Afrique ou des pays situés au sud du Sahara. Le discours politique en direction de l'Afrique est d'une remarquable continuité du général de Gaulle à François Mitterrand. Ce sont toujours les mêmes thèmes qui sous-tendent ce dernier depuis trente ans. 1981 qui devait être l'année de tous les changements dans ce domaine a été l'année du virage manqué. Pourtant, tous les rapports sur la coopération depuis trente ans ont dénoncé les erreurs et proposé de nouvelles orientations, mais en vain. La coopération en chiffres dément les envolées du discours. L'évolution de la situation internationale et la récession économique ont mis en lumière l'inefficacité de l'aide. Cette mise en cause qui place aussi bien les Africains que la France face à l'avenir, va les obliger à tourner une page de l'Histoire. Les relations France-Afrique ne sont pas des relations à sens unique. Si la France est en Afrique, l'Afrique est en France. Par ses apports aussi bien humains que culturels, l'Afrique participe à la culture nationale française.

DOMINGOS (Luis Tomas).

La Question de l'identite ethnique et la formation de l'Etat-Nation au Mozambique : le cas des Sena de la Vallée du Zambèze. (Thèse).

Lille, Atelier National de Reproduction des Thèses, 1972, pt in-4°, 412 pp, 13 figures, 7 cartes et tableaux in fine, biblio, broché, bon état

L'existence et la religion chez les Sena de la Vallée du Zambèze. La présence des Arabes et des Portugais dans la Vallée du Zambèze. Le processus de formation de l'Etat-Nation.

DORGELÈS (Roland).

Sous le Casque blanc.

Editions de France, s.d. (1941), in-12, iv-280 pp, broché, papier lég. jauni, bon état

"Ce sont des ombres qui m'ont dicté ce livre. Les ombres valeureuses des coureurs de brousse qui, au lendemain d'une autre défaite, rendirent à la France l'orgueil de croire en elle et la joie d'espérer. Le premier de mes récits se passe en 1880, le dernier en 1900. Chacun parle de notre empire colonial sans savoir comment il s'est constitué et les livres scolaires accordent moins de place aux campagnes du Soudan qu'à la guerre des Deux-Roses. Aujourd'hui plus que jamais cette indifférence est coupable et j'ai le sentiment de réparer une injustice en mettant en lumière la poignée d'inconnus à qui nous devons l'Afrique française. (...) Ces hommes sont venus – militaires, civils, religieux, tous volontaires – et se sont enfoncés dans ces régions maudites. Ils ont franchi les fleuves débordés et les forêts à cannibales, tenu sous le soleil dévorant et les pluies torrentielles, défié les balles des sauvages et les fièvres malignes qui tuent plus sûrement. Traitant ici, combattant là, creusant des tombes à chaque étape, ils ont imposé notre drapeau de la Mauritanie au Bahr-eI-Ghazal, des rivières du Sud à la foret pahouine, et, en vingt ans, tout était pacifié. Rien n'est plus faux que la légende qui représente la conquête coloniale comme une suite de massacres. Au Dahomey, au Soudan, au Tchad, ce n'est pas aux indigènes que nous avons fait la guerre, mais à leurs oppresseurs : rois fétichistes, sanglants prophètes, chasseurs d'esclaves. La bataille n'a jamais été que le recours extrême et la plupart de nos pionniers ont accompli leur tâche sans tirer un coup de feu. Ce livre évoque en neuf épisodes les principaux événements de !a conquête africaine. En l'écrivant, je me suis fait un devoir de rester véridique jusque dans le détail. je n'ai imaginé ni un comparse, ni un incident, je me suis même astreint à rechercher dans les carnets de route ou la correspondance de mes héros les propos essentiels que je placerais dans leur bouche. On a d'ailleurs peu de mérite à respecter une réalité si riche d'aventures. L'Histoire est un roman que se conte la Providence et j'ai fidèlement transcrit celui-ci pour payer notre dette aux conquérants obscurs morts sous le casque blanc." (R. D., introduction)

DUCHENE (Ferdinand).

L'Incroyable histoire de Tali-Thô, la décolorée.

Albin Michel, 1932, in-12, 252 pp, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs, pièces d'auteur et de titre chagrin noir (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.

Par Ferdinand Duchêne (1868-1956), auteur colonial très prolifique. Nommé en 1895 juge de paix suppléant à Dellys, Ferdinand Duchêne mène une carrière de magistrat en Algérie qui le fait séjourner dans diverses villes avant d'occuper de 1921 à 1932, la fonction importante de conseiller à la Cour d'appel d'Alger. À ce poste, il attache son nom à la réforme du statut juridique de la femme kabyle. Ferdinand Duchêne, qui a appris l'arabe et le kabyle est l'auteur d'une douzaine de romans algériens, échelonnés sur quatre décennies, et dont la plupart sont regroupés dans le cycle « Les Barbaresques ». Plusieurs mettent aux prises, dans un décor quasi immuable, les Européens de Colonsville à leurs voisins indigènes, les Beni-Thour, partagés eux-mêmes en Kabyles et Arabes. Le métier de magistrat transparaît fortement chez le romancier : il rapporte scrupuleusement des faits recueillis au cours de sa vie professionnelle et met en scène des hommes et des femmes rencontrés dans son prétoire à l'occasion de conflits judiciaires concrets. L'oeuvre de Duchêne n'est pas seulement un document sur l'imaginaire colonial d'une époque. Le procès-verbal des faits nuit à la fiction mais n'est pas dépourvu d'intérêt documentaire. Observateur attentif du rapport colonial, Duchêne met en présence des mondes qui s'ignorent jusqu'au moment où ils se confrontent. Et, s'il a contribué à « indigéniser »les colonisés, ce n'est pas sans une certaine empathie pour les femmes et les Kabyles, à laquelle Mouloud Mammeri, par exemple, disait avoir été sensible. (Jean-Robert Henry, in Dictionnaire des orientalistes de langue française, 2012)

DÉJEAN (Charles).

Trois ans sous les tropiques africains.

Rodez, Impr. P. Carrère, 1970, in-8°, 141 pp, broché, bon état

Souvenirs d'un médecin en poste en Afrique Occidentale Française avant et pendant la Première Guerre mondiale (1913-1917) : très intéressant sur les premiers bouleversements apportés par le conflit mondial dans l'empire colonial. Haut Sénégal et Niger, Oualata, le peloton méhariste...

ESTAILLEUR-CHANTERAINE (Philippe d').

Ciels d'Afrique, 1931-1945.

Julliard, 1945, in-12, 290 pp, une carte dépliante hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

Le premier tour d'Afrique de Philippe d'Estailleur Chanteraine s'effectue avec Fernand Giraud comme pilote accompagné par le Lt.-col. Pierre Weiss, co-pilote et le mécanicien Mistrot, sur un appareil Farman F 197 à moteur Lorraine Mizar de 230 cv. — "C'est le compte rendu, vibrant de patriotisme, du périple africain, de 38.000 km, fait par un avion isolé en 1931 ; puis de la première traversée de l'Afrique d'Est en Ouest, de Djibouti à Dakar, en 1932. C'est un « journal » écrit après coup, mais qui a conservé toute la spontanéité des impressions fraîchement reçues. Il est passionnant à lire. On y trouve des descriptions de paysages vus d'avion, de lieux à peine connus dans nos retraites européennes, des jugements sur les hommes, les méthodes, des compte rendus de conversations avec les personnalités du temps. On partage les enthousiasmes, les regrets, les déceptions, les espoirs de l'auteur et on comprend, avec quelque mélancolie, combien la position française en Afrique est enviable et délicate. Les événements actuels ne doivent pas calmer les craintes de M. Philippe d'Estailleur Chanteraine !" (Jacqueline Beaujeu-Garnier, L'Information Géographique, 1947)

FITERE (Jean-Marie).

Panzers en Afrique. Rommel et l'Afrikakorps.

Presses de la Cité, 1980, in-8°, 286 pp, préface de Manfred Rommel, 16 pl. de photos hors texte, 9 cartes et croquis, discret C. de bibl. sur la page de faux-titre, bon état

FORTIER (Joseph).

Bédaya et ses rois. Vie sociale et religieuse d'un centre coutumier Sara du Tchad. (Thèse).

Ecole pratique des hautes études, 1976, 2 vol. in-4°, 199 et 329-xxi pp, 9 cartes et figures, 4 planches et tableaux hors texte, broché, bon état. Thèse en vue du grade de docteur en ethnologie sous la direction de Claude Tardits.

FORTIER (Joseph)(édité par).

Dragon et sorcières. Contes et moralités du pays Mbaï.

Armand Colin, 1974, gr. in-8°, 365 pp, table des conteurs, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Classiques africains, 14)

Second livre des contes du pays mbaï-Moïssala (Tchad) qui fait suite à son aîné « Le mythe et les contes de Sou ». Dans ce volume, ce ne sont plus les dieux et les génies qui sont les acteurs principaux mais des hommes et des femmes, même si le titre de Dragon et sorcières ne le laisse pas deviner. En effet, en pays mbaï, les esprits, génies et autres personnages fantastiques font partie du quotidien.

FOURNIER (Capitaine).

La Guerre sud-africaine. Tome I : Origines du conflit, campagne dans le Natal.

Chapelot, 1902, in-8°, vii-222-63 pp, 9 cartes et croquis dépliants hors texte, reliure demi-basane violine, dos lisse à triples filets dorés (rel. de l'époque), plats et coupes lég. frottés, qqs épidermures sans gravité, intérieur propre, bon état, envoi a.s.

FROBENIUS (Léo).

L'Atlantide. Mythologie et cultes.

Monaco, Editions du Rocher, 1993, gr. in-8°, xxiv-281 pp, traduit de l'allemand par le docteur F. Gidon, préface de Jean Servier, 13 cartes, 26 figures dans le texte, broché, couv. illustrée, pt trace d'humidité en tête, sinon bon état (Gattefossé, Bibliographie de l'Atlantide n° 426 pour les éditions allemandes)

Anthropologue et explorateur, Leo Frobenius (1873-1938), auteur d'une somme monumentale sur l'Atlantide, est un des fondateurs de l'ethno-archéologie. Il tente ici d'établir un lien direct entre la civilisation du Bénin (Yoruba du Nigéria) et la Méditerranée orientale en soutenant l'hypothèse d'un transfert de la civilisation mère par des voies maritimes atlantiques vers l'Afrique jusqu'alors considérée sauvage. — "L’Atlantide a passionné les hommes depuis l’Antiquité. Mais jamais cette question n’a éveillé d’aussi remarquables échos que depuis l’an 1910, lorsque je repris son nom pour le jeter cette fois dans le domaine des controverses de l’ethnographie. Je formulai alors l’hypothèse que cette fable n’était pas seulement une fable. J’affirmai qu’il devait être possible de concevoir et d’assembler tout cela comme étant le souvenir d’une culture antérieure à celle de la Grèce. (...) J’affirmai alors que cette Atlantide était dans les souvenirs des peuples la dernière survivance d’une civilisation apparue dans un domaine situé sur la côte occidentale de l’Afrique. Mais lorsque l’hellénisme se développa dans la Méditerranée orientale, il sépara les uns des autres des peuples et des races qui pendant bien longtemps avaient pratiqué le commerce dans tout l’ensemble du bassin de la Méditerranée. (...) Et ces temps d’avant les Grecs étaient l’époque de Poséidon, le dieu des mers, dont les descendants, précisément, avaient construit la forteresse d’Atlantis." — Table : L'Atlantide – La mythologie et les hommes – Le peuple Yorouba – La société – La religion – Ifé, la ville sainte. Les dieux éminents – Le cortège des dieux – Edschou et la représentation du monde.

FURON (Raymond).

Les Ressources minérales de l'Afrique. Leur découverte, leur exploitation, les nouveaux problèmes.

Payot, 1944, in-8°, 275 pp, 56 cartes et diagrammes, broché, bon état

"Ce volume est très utile au géographe parce que, en géologue, l'auteur ne se contente pas d'apporter des statistiques mais il expose toujours la nature des gisements, leur âge, leurs caractéristiques techniques. Ce volume est également très facile à utiliser puisqu'il fait l'objet d'une classification rigoureuse : dans une première partie sont examinés les produits minéraux classés par ordre alphabétique ; dans une seconde partie les productions sont rassemblées par régions géographiques. Enfin, l'auteur, sous forme d'une troisième partie, s'attache à définir « les nouveaux problèmes » de l'exploitation minière à savoir les questions de population et de main-d'oeuvre, de formation technique, de niveau alimentaire, les possibilités et les difficultés de l'assistance technique sur l'influence du développement de la production minière sur la richesse nationale. Les statistiques sont comparatives et indiquent toujours l'évolution de la production pour une très longue période ; l'ouvrage rassemble une masse de documents introuvables nulle part ailleurs." (Jacqueline Beaujeu-Garnier, L'information géographique)

GAILLARD (Philippe).

Le Cameroun.

L'Harmattan, 1989, 2 vol. in-8°, 256 et 240 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, 15 tableaux et graphiques, chronologie, biblio, index, brochés, couv. illustrées, qqs marques au crayon, bon état

"Il s'agit là du meilleur ouvrage de synthèse sur l'histoire contemporaine du Cameroun, et de la meilleure introduction possible à la connaissance de ce pays si particulier. Soutenues par une brillante écriture, les qualités du journaliste y resplendissent, avec d'une part, dès le survol initial de la situation, son esprit synoptique, qui éclaire les divers dynamismes souvent indépendants, mais simultanés, à l'œuvre dans la production de l'événement ; et d'autre part le sens du détail pittoresque, parlant, qui vivifie cette longue histoire, et qu'à ma connaissance on ne trouvera nulle part ailleurs. Ce talent de donner la vie culmine dans les portraits toujours réussis, souvent esquissés en quelques mots, souvent plus développés (d'Alexandre Douala Manga Bell, de Soppo Priso à Roland Pré, Messmer, Mbida et bien sûr Ahidjo). Mais la « grande » politique n'est jamais perdue de vue, et cet ouvrage la présente d'une façon lumineuse, qu'il s'agisse des menées syndicales, de la multitude des partis ou des remous « upécistes » autour de l'indépendance, du foisonnement des intérêts divers, de la « digestion » du Cameroun anglophone par le jacobinisme des francophones, de la réussite initiale d'Ahidjo sur le plan politique, mais de son insuffisance dans le domaine des droits de l'homme et de l'économie, puis de son échec final. L'ouvrage se termine par un tableau raisonnablement optimiste de l'acquis et des perspectives économiques, diplomatiques et culturelles qui s'offrent à un pays sur lequel on sent tout l'intérêt et l'attachement de l'auteur. Plusieurs cartes, des tableaux, de nombreuses photos judicieusement choisies, une chronologie, une bibliographie, un précieux index, font effectivement de cet ouvrage le manuel de base pour aller « à la rencontre » du Cameroun." (Philippe Laburthe-Tolra, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1991)

GARDELLE (Linda).

Pasteurs nomades de Mongolie. Des sociétés nomades et des Etats.

Buchet/Chastel, 2010, in-8° à l'italienne (23 x 19), 188 pp, avant-propos de Jacques Legrand, préface de Françoise Aubin, 93 photographies en couleurs dans le texte et à pleine page, une carte, glossaire, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

A l'aube du XXIe siècle, les éleveurs nomades de différentes régions du monde sont confrontés à nombre de difficultés communes. Ils connaissent des contraintes d'adaptation aux nouvelles exigences économiques mondiales, des perturbations écologiques et un attrait pour une modernité parfois inaccessible. Un élément, qui a des répercussions tangibles sur leur situation, les distingue pourtant : les liens qu'ils entretiennent avec les Etats dans lesquels ils vivent. Cet ouvrage analyse les rapports très particuliers qui lient les éleveurs nomades de Mongolie à leur Etat. Par bien des aspects, la Mongolie est exceptionnelle : le pastoralisme nomade y est sans cesse érigé en symbole national et, depuis quelques années, les éleveurs essaient d'adapter, avec un certain succès, un mode de vie ancestral aux technologies nouvelles.

GARDELLE (Linda).

Pasteurs touaregs dans le Sahara malien. Des sociétés nomades et des Etats.

Buchet/Chastel, 2010, in-8° à l'italienne (23 x 19), 214 pp, avant-propos de Jacques Legrand, préface d'André Bourgeot, 99 photographies en couleurs dans le texte et à pleine page, une carte, glossaire des mots tamasheq, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Dans les années 1990, Touaregs et Etat malien ont connu une période très conflictuelle. Aujourd'hui, les tensions sont certes un peu retombées, mais les incompréhensions et les difficultés demeurent. En quelques années, bien des choses ont changé dans la vie des éleveurs nomades du Sahara, confrontés à des évolutions climatiques perturbantes, à l'attrait du mode de vie urbain, à une insertion difficile dans l'économie de marché, aux secousses liées au terrorisme islamiste. L'auteur se penche sur la place des Touaregs au Mali et s'intéresse aux politiques qui leur sont consacrées. Elle analyse les rapports de pouvoir, les constructions identitaires, la complexité d'une situation en mutation marquée par le poids du passé.

GAULME (François).

Le Pays de Cama : un ancien état côtier du Gabon et ses origines. (Thèse).

P., Editions Karthala, Centre de recherches africaines, 1981, gr. in-8°, 269 pp, préface de Jean Ping, 4 pl. de gravures et photos hors texte, 3 cartes, 13 figures, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Les navigateurs du siècle dernier appelaient Cama la côte allant du cap Lopez au cap Sainte-Catherine. C'était le pays des Nkomi, une ethnie dont l'originalité consistait en un système politique construit autour de la personne d'un monarque nommé Rengondo. Les traditions orales et les documents européens ont permis à l'auteur de remonter jusqu'au XVIe siècle et ont démontré l'influence des peuples Kongo par l'intermédiaire du royaume de Loango, et du recul de cette influence avec l'arrivée des Européens. Il y a eu deux strates distinctes d'acculturation avec l'arrivée des Portugais puis des prémices de la colonisation.

GLÉLÉ-AHANHANZO (Maurice).

Introduction à l'Organisation de l'Unité Africaine et aux organisations régionales africaines.

P., LGDJ, 1986, gr. in-8°, 574 pp, préface de Abdou Diouf, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque africaine et malgache - Droit, sociologie politique et économie), envoi a.s.