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ABOULKER (Marcel).

Alger et ses complots.

P., Les Documents Nuit et Jour, 1945, in-12, 277 pp, broché, couv. très lég. abîmée, bon état. Rare

Souvenirs de l'auteur, réalisateur de films alors officier, entre son départ de Paris pour Alger en juin 1940 et l'arrivée du général de Gaulle dans cette ville en mai 1943. Marcel Aboulker (1905-1952) entre à Polytechnique en 1924. Écrivain et homme de radio, il se lance dans le cinéma dans les années 1930 sous le nom de Marcel Paul ; il est notamment assistant réalisateur sur Prisons de femmes de Roger Richebé, et passe à la réalisation en 1939. Revenu à Alger après 1940, il joue un rôle actif lors du débarquement américain de novembre 1942, évènement qu'il relate dans ce livre, paru en 1945.

ACCART (J.-M.).

Evadés de France. Prisons d'Espagne.

Arthaud, 1945, in-12, 156 pp, broché, bien complet de sa rare jaquette illustrée, bon état

Abattu en combat aérien le 1er juin 1940, J. Accart totalisait alors 15 victoires. Tandis que son escadrille se repliait au Maroc, le capitaine Accart, guéri de ses blessures, était nommé instructeur à Salon où était regroupé l'Ecole de l'Air. Après le 11 novembre 1942, il passa en Espagne, y fut interné – c'est l'objet de ce livre. Libéré, il gagna l'Afrique du Nord où il reçut le commandement du Groupe de Chasse "Berry" qui, basé en Angleterre se couvrit de gloire au cours de la campagne 1944-1945.

ADAM (Georges), sous le pseudonyme de HAINAUT.

A l'appel de la Liberté.

Editions de Minuit, 1945, in-12, 92 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique de ce texte paru dans la clandestinité en juillet 1944. Exemplaire numéroté sur Vélin. (Vignes, 25)

Un récit dont le héros, soldat français, est pris dans la tourmente de l'offensive allemande de mai 1940, est fait prisonnier et réussit à s'évader. Georges Adam, né à Carrières en Belgique, en juin 1908 et décédé à Paris en 1963, est un journaliste, romancier, poète, essayiste et traducteur. Il fut résistant pendant la seconde guerre mondiale.

[Affiche].

La France vous parle. Manifeste pour la nation française.

Quelque part en France, Combat, février 1943, in-folio (48 x 64,5), affiche pliée, cachet de la mairie de Perregaux (Algérie) en coin, état correct

Très rare affiche du mouvement de résistance "Combat" en deux couleurs, rouge et bleu. — « L'heure de la délivrance approche. Le gouvernement de Vichy suivra Hitler dans sa déroute. Il s'effondrera dans la boue et dans le sang... »

ALBRECHT (Mireille).

La grande figure féminine de la Résistance : Berty.

Laffont, 1986 gr. in-8°, 349 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état

Racontée par sa fille Mireille, voici l'histoire de Berthie Albrecht, dite Berty. Fille de protestants installés à Marseille, elle devient de 1935 à 1939, une ardente militante anti-nazie et anti-fasciste. En 1940, elle organise, à Lyon, avec son ami Henri Frenay, le mouvement Combat. Plusieurs fois arrêtée par la police de Vichy, elle échappe à la déportation. Arrêtée par la Gestapo en mai 1943, elle meurt dans la prison de Fresnes le 6 juin. Faite Compagnon de la Libération à titre posthume, elle repose dans le mémorial du Mont Valérien.

ALRIC (Jorris).

L'Organisation de Résistance de l'Armée en Languedoc-Roussillon (R3).

Montpellier, Centre d'Histoire Militaire et d'Etudes, 1995, gr. in-8°, 132 pp, 22 pl. de photos hors texte, cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Etudes militaires)

Jorris Alric est né le 6 avril 1969 à Saint-Ouen (93). Il poursuit ses études à Montpellier. Lauréat du Concours National de la Résistance et de la Déportation en 1984, il est licencié d'histoire et titulaire d'un diplôme d'histoire régionale de l'Université Paul Valéry. Il obtient une mention très bien pour sa maîtrise consacrée à l'Organisation de Résistance de l'Armée en Languedoc-Roussillon. Soutenue en 1993, cette étude est fondée sur des sources du Service Historique de l'Armée de Terre et des Archives Nationales, et également sur de précieux fonds privés ainsi que d'irremplaçables témoignages. Cet ouvrage en est issu, et seule la première partie sur l'armée d'armistice a été fortement condensée.

Amicale des Anciens d'Eysses.

Eysses contre Vichy, 1940-...

Tiresias, 1992, in-8°, 220 pp, 33 pl. de photos et documents hors texte, broché, bon état

AMORETTI (Henri).

Lyon capitale (1940-1944).

France-Empire, 1964, pt in-8°, 418 pp, 16 pl. de photos hors texte, documents, biblio, index, broché, jaquette illustrée, état correct

ANGELI (Claude) et Paul GILLET.

Debout, Partisans ! Les communistes dans la Résistance. De la débâcle aux F.T.P.

Fayard, 1969, in-8°, 388 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, cart. éditeur, jaquette, bon état, bel envoi a.s. des auteurs à leur éditeur

"Écrit à partir d'informations recueillies auprès de quelque deux cents résistants communistes, ce livre retrace l'action des clandestins de ce Parti, de la débâcle de 1940 au début de 1942. Comme tel, il donne surtout une image de la manière dont les anciens résistants communistes se souviennent de cette période et de leurs exploits, encore que les mentalités et la vie quotidienne des précurseurs des F.T.P. soient reconstituées avec beaucoup d'exactitude." (Pierre Souyri, Annales ESC, 1971)

AUBRAC (Raymond).

Où la mémoire s'attarde.

Odile Jacob, 1997, gr. in-8°, 373 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état. On joint une coupure de presse de 2007 sur Raymond Aubrac

Héros de la Résistance, adjoint du chef de l'Armée secrète, plusieurs fois arrêté, plusieurs fois évadé, Raymond Aubrac est l'un des derniers survivants du rendez-vous de Caluire, au cours duquel Jean Moulin fut arrêté. Sur ces événements et son parcours politique après-guerre, ses rencontres avec de Gaulle, ses quelques années auprès des communistes, son rôle essentiel dans les négociations secrètes qui ont accompagné la guerre du Viêt-nam, ses travaux au sein de l'ONU, il apporte ici un témoignage inédit, essentiel pour l'histoire de notre temps. — "Ceux qui attendaient avec impatience la publication des Mémoires de Raymond Aubrac ne seront pas déçus par ce livre tout en réserve et en pudeur contenue, qui retrace un demi-siècle d'histoire proche – et pas n'importe laquelle – : un « parcours de vie » compris entre les années de formation, autour de 1930 et celles de la retraite active venue à la FAO, en 1976. Comme un certain nombre d'élèves de grandes écoles de même milieu bourgeois que lui, il avait été très tôt attiré par le Parti communiste, mais il ne franchira définitivement le pas qu'après son entrée dans la Résistance, qu'il rejoint, à Lyon, dès l'automne 1940, au côté de l'impavide Lucie, sa jeune femme, dont il avait fait connaissance avant-guerre dans des centres d'étudiants communistes. En 1941, Raymond Aubrac occupe une place importante au sein du mouvement Libération-sud avec Emmanuel d'Astier, mais il accède aussi à des postes de responsabilité dans la coordination des mouvements de zone sud: à l'automne 1942, le général Delestraint le charge des problèmes d'armement de la future Armée secrète, et c'est à ce titre qu'il deviendra un des interlocuteurs privilégiés de Jean Moulin, avec lequel il sera arrêté à Caluire, le 21 juin 1945. Il nous donne ici un témoignage saisissant de sa vie de condamné à mort en sursis, entre les mains du sinistre Barbie, qui le poursuivra de sa haine par-delà la mort, quelque cinquante ans plus tard, dépité d'avoir été joué par l'évasion spectaculaire du « boulevard des Hirondelles » montée de toutes pièces par Lucie Aubrac. On trouve ici aussi d'utiles indications sur le séjour que Raymond fit à Alger auprès du gouvernement provisoire. Il décrit son accueil mitigé dans les sphères officielles et son envoi comme commissaire de la République de la Libération à Marseille : une entreprise périlleuse, rapidement interrompue par un rappel (janvier 1945), et que ne compensera pas dans son cœur la réussite du déminage de la France entre la fin de cette année et 1948..." (Claude Lévy, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1997)

AUGUSTE (Capitaine).

Regards sur la Résistance Luçonnaise et le Maquis L 4.

Fontenay-le-Comte, Imp. Commerciale, Mme C. Bouron, 1946, in-12, 116 pp, préface de Léon Martin, Préfet de la Libération, 5 portraits photo sur 2 pl. hors texte, "le chant des déportés français" et "la chanson de marche du maquis" avec paroles et musique notée, broché, bon état, envoi a.s.

"Faire de la Résistance... C’était d’abord, et avoir le courage de le dire autour de soi, être convaincu de la victoire des Alliés et de l’écrasement nazi ; c’était cacher un ami, qui devait fuir la Gestapo ; c’était recueillir des aviateurs américains ou anglais perdus dans la nature, ravitailler ces hommes et les aider à rentrer dans leur pays. C’était recueillir tous les renseignements relatifs aux Boches, à leur nombre et leur mouvement, et les remettre à l’agent de liaison qui les portait à qui de droit. C’était transporter quelques journaux clandestins (…) et les glisser sous la porte des amis. C’était, dans une mission apparemment sans importance, remplacer au pied-levé un camarade empêché. C’était ravitailler un ami de Paris, traqué par la Milice, sans carte d’alimentation. C’était prendre auprès des prisons des nouvelles des camarades arrêtés pour rassurer les familles. C’était porter des colis à ses camarades, se procurer pour eux quelques vivres supplémentaires. C’était encore une foule de tâches toutes plus obscures les unes que les autres qui sont évidemment moins glorieuses que piloter un Mosquito ou un char de 50 tonnes, moins spectaculaires qu’une revue en fanfare, mais c’étaient des tâches nécessaires et dangereuses." (pp. 33-34)

BAILLY (Jacques-Augustin).

La Libération confisquée. Le Languedoc 1944-1945.

Albin Michel, 1993, gr. in-8°, 481 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Les années 1944-1945, chargées de toutes les espérances de la Libération furent également le théatre d'enjeux politiques considérables et de rivalités pour la conquête du pouvoir qui finirent par occulter les objectifs même de la Résistance. (...) Par un examen minutieux des faits et sans arrière-pensée partisane, Jacques-Augustin Bailly prouve que les excès de l'épuration ne furent pas seulement dus aux débordements populaires, mais que certains chefs de la Résistance en furent les promoteurs.

BASSE (Pierre-Louis).

Guy Môquet. Une enfance fusillée.

Stock, 2000, in-8°, 189 pp, 16 pl. de photos et 16 pl. de fac-similés hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

"Je vivais où vécut Guy, ce voyou merveilleux. Nous avions le souci de ne jamais prendre la chose écrite à la légère. Guy ou les poètes les plus déterminés faisaient dans mon esprit le même voyage. La liberté ou la mort. Dix-sept ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine... (...) Tous ces risques, tous ces secrets, et cette énergie de la victoire contre les salauds, abandonnés dans la terre rouge de la sablière. Toutes ces aventures, ces soirées à faire trembler les familles, les cinémas, les marchés ; il avait mouillé la chemise, Guy, pour que nous puissions l'ouvrir, notre gueule. Qui s'en souviendrait ?" Guy Môquet a été fusillé le 22 octobre 1941 au camp de Châteaubriant, avec vingt-six autres camarades, héros discrets de la Résistance. Pierre-Louis Basse, journaliste, reconstitue leurs dernières heures, grâce à des photos, des lettres et des témoignages inédits.

BAYNAC (Jacques).

Les Secrets de l'affaire Jean Moulin. Contexte, causes et circonstances. Archives inédites sur la Résistance.

Seuil, 1998, gr. in-8°, 512 pp, biblio, index, broché, bon état

Jean Moulin a été moins victime d'une trahison que des circonstances, telle est la conclusion à laquelle l'auteur est parvenu après vingt et un ans d'investigations dans les archives privées et publiques américaines (Département d'Etat, FBI, OSS), britanniques, françaises (notamment de la DST), hongroises, suisses. Une démonstration qui s'appuie sur des documents et témoignages en partie inédits.

BELOT (Robert), Eric Alary et Bénédicte Vergez-Chaignon.

Les Résistants. L'histoire de ceux qui refusèrent.

Larousse, Sélection du Reader's Digest, 2004 in-4°, 320 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses photographies, illustrations et fac-similés en noir et en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état

L'épopée des « hommes de l'ombre » avec de nombreux documents inédits. — "Si Robert Belot s’est fortement investi dans l’histoire de la Résistance des chefs à travers la biographie qu’il a consacrée à Henri Frenay, le patron du mouvement Combat, il a voulu, aidé en cela par Bénédicte Vergez-Chaignon et Éric Alary, rendre hommage à celles et à ceux que Pierre Brossolette a dénommés les « soutiers de la gloire ». Ce qui nous vaut mieux qu’un « beau livre », un ouvrage de qualité où l’iconographie est soignée et où les faits et gestes du résistant de base sont relatés avec justesse. Les auteurs n’en oublient pas pour autant ce qu’ils nomment « leur paysage intérieur », leur imaginaire. L’essentiel est dit et bien dit." (Revue L'Histoire n° 283, 2004) — "A côté de vous, parmi vous sans que vous le sachiez toujours, luttent et meurent des hommes – mes frères d'armés –, les hommes du combat souterrain pour la Libération. Ces hommes, fusillés, arrêtés, torturés, chassés toujours de leur foyer, coupés souvent de leurs familles, combattants d'autant plus émouvants qu'ils n'ont point d'uniformes ni d'étendards, régiment sans drapeau dont les sacrifices et les batailles ne s'inscriront point en lettres d'or dans le frémissement de la soie mais seulement dans la mémoire fraternelle et déchirée de ceux qui survivront ; saluez-les. La gloire est comme ces navires où l'on ne meurt pas seulement à ciel ouvert mais aussi dans l'obscurité pathétique des cales. C'est ainsi que luttent et que meurent les hommes du combat souterrain de la France. Saluez-les, Français ! Ce sont les soutiers de la gloire." (Pierre Brossolette, à la BBC, le 22 septembre 1942)

BENEDETTI (Arnaud).

Un préfet dans la Résistance.

CNRS Editions, 2012, gr. in-8°, 318 pp, 8 pl. de photos hors texte, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

« J'ai voulu comprendre comment Jean Benedetti, mon oncle, avait traversé la Seconde Guerre mondiale. Formé à l'école de la Troisième République, chef de cabinet d'un ministre du Front populaire, préfet sous Vichy, déporté par les Allemands en 1944, c'est ce même homme qui a prêté serment au maréchal Pétain en février 1942 et qui a sauvé des centaines de juifs sous l'Occupation. C'est bien la guerre de Jean Benedetti que j'ai voulu raconter, celle de ce Juste qui s'ignorait et qui évita toutes les embûches de la compromission. J'ai visité les archives, rencontré les derniers témoins, épluché les correspondances, lu les rapports préfectoraux et sous le papier jauni, les clichés un peu éteints, toute une époque a resurgi où l'on croise les silhouettes incertaines de quelques grands hommes comme le maréchal de Lattre, de contrebandiers de la collaboration comme Georges Albertini, de résistants de la première heure comme Pierre-Henri Teitgen, de messagers de l'espoir comme Sabine Zlatin , la grande dame d'Yzieu, d'amis fidèles comme le docteur Abraham Drucker et de rescapés du naufrage comme le jeune Paul Niederman... Le récit d'une histoire française qui restitue dans toute l'épaisseur de la complexité une époque et une vie avec ses réseaux, ses jeux de pouvoirs, ses amitiés, son quotidien et ses mouvements d'opinion. » (Arnaud Benedetti)

BENFREDJ (Charles).

L'Affaire Jean Moulin. La contre-enquête.

Albin Michel, 1990 in-8°, 258 pp, préface de Jacques Soustelle, nombreux documents en annexe, broché, bon état

Henri Frenay, l'une des personnalités les plus éminentes de la Résistance, et parmi les premières engagées dans la lutte contre l'occupant, a été, personnellement et pour son combat, récemment mis en cause dans les ouvrages que Daniel Cordier a consacrés à Jean Moulin. Un certain nombre de ces allégations ont provoqué la stupeur et l'indignation des anciens compagnons du fondateur de l'Armée secrète. S'estimant largement dépositaire de la pensée et de l'action d'Henri Frenay, Charles Benfredj, avocat à la cour de Paris, qui fut son défenseur, apporte dans L'Affaire Jean Moulin les réponses d'un ami et d'un confident. Dépassant le cadre de la pure polémique, examinant avec la minutie d'un chercheur documents et ouvrages, l'avocat pose à son tour des questions sur les desseins de Jean Moulin. Le livre de Charles Benfredj ne contribue pas seulement au rétablissement de la vérité ; il explore des zones d'ombre – notamment à propos de l'affaire de Caluire – sur lesquelles bien peu avant son auteur avaient osé s'interroger.

BERNIER (Jean-Pierre).

Maquis Rhône-Alpes.

Charles-Lavauzelle, 1987, in-4°, 126 pp, préface du général Alain Le Ray, 181 photos,

Oyonnax, Grenoble, les Glières, Vercors, guérilla en Montagne, Oisans, Haute-Savoie, Isère, Ain, Savoie, Drôme, Lyon.

BESSON (André).

Les maquis de Franche-Comté.

France-Empire, 1978, pt in-8°, 292 pp, 16 pl. de cartes et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

Avec le Vercors, la Franche-Comté fut une des premières régions française où se constituèrent des maquis, durant la Seconde Guerre mondiale. Dès la fin 1942, des dizaines des jeunes hommes traqués par la Gestapo et la Milice, trouvèrent refuge dans les hameaux isolés du Haut-Pays et commencèrent une lutte sans merci contre l'occupant...

BLESY (Louis).

La Résistance à Sevran.

Municipalité de Sevran et Comité local des Anciens combattants de la Résistance (ANACR), 1989, pt in-8°, 148 pp, 27 photos, annexes, chronologie, broché, bon état

Né à Béziers en 1910, Louis Blesy rejoint en 1937 les brigades internationales et participe à plusieurs combats aux côtés des républicains espagnols jusqu'à la bataille de l'Ebre. Prisonnier de guerre en 1940, il s'évade et rejoint la France libre après un périple de près de 300 km à pied. Il intégre le mouvement de résistance des Francs-Tireurs partisans (FTP) et en devient l'un des dirigeants sous le nom de colonel Granville. En janvier 1944, il prend le commandement militaire de la région Provence et conduit les opérations de sabotage et de guérillas jusqu'à la Libération. Après 1945, Louis Blesy-Granville intégre l'armée active. Il a publié en 1989 « la Résistance à Sevran » aux Editions municipales. Commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, médaillé de la Résistance et des Evadés, Décédé en 2004 à l'âge de 93 ans, Louis Blesy-Granville restait l'un des derniers compagnons de la Libération en région parisienne.

BOST (Pierre), sous le pseudonyme de VIVARAIS.

La Haute Fourche.

Editions de Minuit, 1945, in-12, 77 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir (très lég. salie), bon état. Edition originale numérotée sur Vélin

"Inspiré du Silence de la mer, ce texte appelle cependant à la lutte armée." (Vignes, 35). Vivarais était, en clandestinité, le pseudonyme de Pierre Bost.

BOUNIN (Jacques).

Beaucoup d'imprudences.

Stock, 1974, gr. in-8°, 254 pp, broché, couv. à rabats, bon état

Mémoires d'un grand résistant et commissaire de la République en Languedoc en 1944-1946. – Issu d'une vieille famille niçoise de producteurs d'huile, Jacques Bounin (1908-1977) fait ses études au lycée de Nice et devient ingénieur de l'Ecole centrale de Paris. En 1935, il entre au conseil municipal de Nice et en 1939 il est élu député, lors d'une élection partielle, sous l'étiquette du Parti Social Français que préside le colonel de La Rocque. Bounin vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Il entre dans la Résistance en 1941 et organise à Nice des réseaux d'action et de renseignement. En 1944, il est nommé par le Gouvernement provisoire commissaire de la République à Montpellier avec autorité sur les six départements du Languedoc-Roussillon. Il quitte ses fonctions en 1946. De retour à Nice en 1965, il redevient conseiller municipal et est réélu en 1971 aux côtés de Jacques Médecin. Il est alors délégué aux Affaires culturelles. Brouillé avec le maire, il démissionne en 1977 et prépare sa candidature aux élections législatives quand il est foudroyé par une hémorragie cérébrale.

BOURDERON (Roger).

Libération du Languedoc méditerranéen.

Hachette, 1974, gr. in-8°, 283 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 cartes, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La Libération de la France)

BOURDET (Claude).

L'aventure incertaine. De la Résistance à la Restauration.

Stock, 1975, in-8°, 479 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état. Edition originale

Gilles Martinet disait de ce livre que c'était « l'un des meilleurs qu'on ait pu écrire sur la Résistance ». Et il faut bien dire que cette aventure incertaine, celle de la Résistance telle qu'elle fut vraiment, au plus haut niveau, est racontée ici par l'un de ses artisans les plus importants. Claude Bourdet (1909-1996) est cofondateur avec Henri Frenay du réseau Combat, il crée et développe le service du Noyautage des administrations publiques et devient membre du Comité directeur des Mouvements unis de Résistance. Enfin, aux côtés de Jean Moulin, il en est membre du Conseil National de la Résistance dès mai 1943 avant d'être arrêté et déporté à Buchenwald. Ces mémoires sont une véritable référence pour qui veut comprendre ce que fut vraiment, de l'intérieur, la Résistance française. — "Non, ce n’est pas un livre de plus sur la jolie guerre que nous avons faite. Pourtant, Bourdet a plus de souvenirs que beaucoup et il a vécu ces quatre années tournantes aux extrémités de l’engagement et de l’épreuve : l’un des premiers chefs de « Combat », puis fondateur et responsable du N.A.P. (Noyautage des administrations publiques), il fut arrêté et déporté. J’ajouterai que, de ces mérites, il n’a jamais tiré profit ni carrière et que, dans ce livre, il ne cherche pas à en tirer gloire. Les événements qu’il relate avec une simplicité vivante constituent un témoignage essentiel pour l’histoire de la Résistance, mais ils sont insérés dans une perspective « rationnelle », interrogés et, autant que possible, expliqués. D'où la joie qu’on éprouve à lire ce livre : l'écriture ne se sépare pas de l'aventure, ni l’auteur de ses camarades... Un ouvrage où ne se règle aucun compte, sauf avec de Gaulle, j'y reviendrai. (...) Sur le noyautage de la Résistance par les communistes, Bourdet apporte des éléments nouveaux, avec pondération et rigueur, sans aucune hargne, et en exonère Jean Moulin, que Henry Frenay avait probablement trop chargé..." (Jean-Marie Domenach, Revue Esprit, 1975) — L'aventure incertaine, c'est l'aventure de la Résistance telle qu'elle fut, au jour le jour, de mois en mois, depuis les premiers sursauts contre la défaite, jusqu'aux premières lueurs de la Libération. Mais l'entreprise de Claude Bourdet ne consiste pas seulement à exalter le combat héroïque d'une poignée d'hommes, mais de saisir comment les idées de ceux qui disaient "non" ont pu devenir assez fortes pour gagner la guerre. Celui qui fut l'un des principaux animateurs de la Résistance, à la tête de "Combat" jusqu'à sa déportation à Buchenwald, retrace avec précision cette lutte clandestine menée en France, la délivrant des tabous et des idées reçues qui l'ont trop souvent dénaturée. Et il pose les questions cruciales. Pourquoi, dès 1940, les forces politiques traditionnelles n'ont-elles pas pris l'initiative du combat contre les nazis, remplacées alors, dans l'urgence salutaire, par de jeunes et moins jeunes "amateurs" ? Pourquoi les multiples conflits entre Londres et les armées de l'ombre ? Comment comprendre l'enjeu de ces moments où surgissent et agissent de Gaulle, Jean Moulin, Henri Frenay, d'Astier de la Vigerie, Bidault, les communistes, Giraud, le Général Delestraint, Vichy, la Gestapo, les Anglo-Américains ? Et que dire de la majorité silencieuse de l'époque ?... A toutes ces questions et à beaucoup d'autres, celui qui fut l'un des fondateurs du futur Nouvel Observateur, apporte des réponses, sans vaines polémiques avec toute la ferveur du témoin engagé et de l'analyste. Il s'interroge aussi sur ces lendemains de victoires qui n'apportèrent pas la Révolution espérée, mais une Restauration honteuse, quand la Résistance devint le vivier des leaders de la IVe République.

BOURRIER (Michel et Colette).

La Résistance au fil du Var, en remontant le fleuve de Nice aux Entraunes.

Nice, Editions Serre, 2003 gr. in-8°, 119 pp, 109 illustrations et photos en noir et en couleurs, 6 cartes, notes bibliographiques, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état

BROSSOLETTE (Gilberte).

Il s'appelait Pierre Brossolette.

Albin Michel, 1976, in-8°, 288 pp, 8 pl. de photos hors texte, documents en annexe, broché, bon état

BRUNEAU (Françoise).

Essai d'historique du mouvement né autour du journal clandestin “Résistance”.

SEDES, 1951, gr. in-8°, 212 pp, préface de Claude Serreulles, 4 pl. de documents hors texte, reliure simili-cuir carmin à la bradel, pièce de titre basane noire (“Résistance” en long), couv. illustrée de l'insigne réalisé dans la clandestinité conservée, bon état

BUTAUD (Christian).

Au temps des galoches.

La Crèche, Geste éditions, 2005, gr. in-8°, 206 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Témoignage)

"Septembre 1943 : c'est l'épouvante sous les bombes allemandes. Après quarante-huit heures interminables, je retrouve avec soulagement le cercle familial sur les bords de la Sèvre. Du jour au lendemain, me voici entouré – moi, le garçon de onze ans – des personnages les plus extraordinaires. Sous la houlette de mes cousins, on prend des risques, on défie le sort, la tête pleine de chansons, comme si la guerre n'existait pas. Et puis, il y a mon père qui nous surprend tous... C'était le temps des galoches !"

BUTON (Louis).

Un vendéen résistant et déporté.

La Crèche, Geste éditions, 2003, gr. in-8°, 212 pp, broché, couv. illustrée, bon état

Louis Buton (1893-1981), par son métier d’ « empirique », c’est-à-dire de vétérinaire sans diplôme, appartint à la Vendée traditionnelle et paysanne. Mais, sans se mettre en dehors de son milieu et à l’exemple d’un père ardemment « républicain », il fut le militant résolu de la liberté et de la justice sociale. Ancien combattant de 14-18, à cinquante ans, il répondit à l’appel de la Résistance et sut entraîner avec lui des ouvriers, des paysans, des artisans de sa commune. Après l’épreuve des camps, Louis Buton écrivit ses souvenirs sur des cahiers d’écolier à l’intention de sa famille. Cet émouvant témoignage de vie, de l’enfance au retour de déportation, est un acte de foi dans la dignité inaliénable de l’homme. Louis Buton, modestement, fermement, témoigne pour l’avenir.

BÉCAMPS (Pierre).

Libération de Bordeaux.

Hachette, 1974, gr. in-8°, 221 pp, préface de Jacques Chaban-Delmas, 8 pl. de photos hors texte, 3 cartes, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La Libération de la France)

CATALA (Neus).

Ces femmes espagnoles, de la Résistance à la déportation. Témoignages vivants de Barcelone à Ravensbrück.

Tirésias, 1994, in-8°, 356 pp, préface de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, 8 pl. de photos et documents hors texte, broché, bon état (Coll. Ces oubliés de l'histoire)

CERF-FERRIÈRE (René).

Chemin clandestin, 1940-1943.

Julliard, 1968, in-8°, 332 pp, cart. éditeur, jaquette, bon état

"Souvenirs brouillons et sympathiques d'un résistant des premiers jours. Au-delà de l'anecdote, R. C.-F. laisse paraître, à l'occasion, le malaise d'un homme de gauche au sein du mouvement Combat, qui n'était pas exempt de tendresse pour le Vichy du Maréchal et inclinait davantage vers Giraud que vers de Gaulle." (Revue française de science politique, 1970)

CHAMBARD (Claude).

Histoire mondiale des maquis.

France-Empire, 1970, gr. in-8°, 612 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

L'ouvrage entend traiter des maquis de la Chine antique jusqu'à l'Amérique latine de Che Guevara, mais les trois quarts de l'ouvrage concernent la Résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale. L'auteur consacre de nombreux chapitres aux maquis français (les Glières, le Vercors, le Mont-Mouchet, ceux de Bretagne)...

CHAMMING'S (Marie).

J'ai choisi la tempête. "Marie-Claire", une jeune fille dans la Résistance.

France-Empire, 1997, gr. in-8°, 318 pp, préface de Rémy, 16 pl. de photos hors texte, 6 cartes, broché, couv. illustrée, bon état

Témoignage bouleversant qui révèle le rôle important joué par les jeunes dans la guerre clandestine et par la Bretagne au moment du débarquement de 1944.

CHAUDIER (Albert).

Limoges 1944-1947, Capitale du Maquis.

Lavauzelle, 1980, gr. in-8°, 272 pp, 6 photos dont 4 à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état

Le pasteur Chaudier est nommé préfet de la Haute Vienne le 22 aout 1944 alors que Limoges a été libérée la veille, sans coup férir, par les maquis de Georges Guingouin. Période complexe car la guerre est loin d'être finie, victoire complète des maquis du Limousin, région meurtrie par les massacres de Tulle et d'Oradour, rationnement, prisonniers toujours en Allemagne, épuration à mener, administrations communales à rétablir: bref la tâche est immense. — "Le pasteur Albert Chaudier nous apporte, trente-sept ans après, son témoignage sur ces journées de fièvre et d'espérance, sur les événements et les hommes qui ont dirigé le flot tumultueux de la Libération, peu à peu apaisé dans les années de l'immédiate après-guerre. Un ouvrage très estimable." (Maurice Nicault, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1981)

CHAUMET (Michel) et Jean-Marie POUPLAIN.

La Résistance en Deux-Sèvres.

Niort, 1998, gr. in-8°, 12 pp, agrafé, bon état

CHAUVY (Gérard).

Aubrac. Lyon 1943.

Albin Michel, 1997, gr. in-8°, 457 pp, documents en annexes, index, broché, bon état

"Après vingt ans, la Résistance est devenue un monde de limbes où la légende se mêle à l'organisation", déclarait André Malraux en accueillant les cendres de Jean Moulin au Panthéon. Trente ans plus tard, rien n'a vraiment changé. Au sein de l'armée des ombres continuent de voisiner l'héroïsme le plus pur et les faiblesses les plus coupables. Auteur remarqué d'une Histoire secrète de l'Occupation, indépendant des clans et coteries qui se disputent l'héritage de la Résistance, Gérard Chauvy ose transgresser les tabous. Au-delà de l'épopée qui a pu avoir sa légitimité tant en raison des circonstances politiques que des risques encourus, n'est-il pas temps d'abandonner l'exaltation patriotique pour la sérénité de l'étude historique ? Grâce aux archives françaises et allemandes, à plusieurs documents majeurs encore inédits et aux témoignages de divers protagonistes, Gérard Chauvy tente de revenir au plus près du réel. Sous son scalpel, les embellissements de circonstance s'effondrent, les contradictions s'accumulent, les mensonges apparaissent. Pourquoi tant de versions divergentes des arrestations et de l'évasion de Raymond Aubrac ? Fallait-il dissimuler quelque chose ? Mais quoi ? Par-delà le destin de Lucie et Raymond Aubrac, c'est tout le mystère qui entoure les conditions exactes de l'arrestation de Jean Moulin à Caluire qui se profile de nouveau.

CLESSE (Joël) et Sylvie ZAIDMAN.

La Résistance en Seine Saint-Denis, 1940-1944.

Syros, 1994, in-8°, 480 pp, préface de Roger Bourderon, 8 cartes, chronologie commune par commune, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état

Propagande, aide aux clandestins, sabotage de la production de guerre allemande, renseignement stratégique, lutte armée : les multiples activités de Résistance sont rendues possibles par l'émergence et l'organisation de groupes de résistance. Abordant successivement dans une démarche très originale les activités résistantes, les organisations, les engagements individuels, l'ouvrage donne une large place aux témoins, restituant ainsi la réalité quotidienne et la diversité d'une aventure profondément humaine pour la reconquête de la liberté et de la démocratie. Une chronologie détaillée permet de suivre l'évolution de la Résistance dans chacune des quarante communes de Seine Saint Denis. Pour ce travail de synthèse unique, deux historiens, J. Clesse et S. Zaidman, ont durant trois années dépouillé systématiquement l'ensemble des sources accessibles et interrogé plus de cent dix témoins. Cet ouvrage comble une lacune majeure de l'histoire de la Résistance en lle-de-France.

CLOSON (Francis-Louis).

Le Temps des passions. De Jean Moulin à la Libération 1943-1944.

Editions du Félin, 1998, gr. in-8°, 238 pp, 4 fac-similés dans le texte, broché, bon état (Coll. Résistance, Liberté, Mémoire)

Dans Paris en liesse, le 26 août 1944, Francis Louis Closon descend les Champs-Elysées à quelques pas du général de Gaulle. Il deviendra commissaire de la République pour le Nord-Pas-de-Calais, avant de fonder l'INSEE. Mobilisé à New York au début de la guerre, il rejoint l'Angleterre, s'engage dans les Forces françaises libres, puis se porte volontaire pour combattre dans la France occupée. “Le Temps des passions” raconte cette aventure. A Londres, F.L. Closon est présenté à Max, alias Jean Moulin, venu rendre compte de son action en qualité de représentant direct du général de Gaulle dans la Résistance intérieure. Jean Moulin le prend à ses côtés. A son retour de Londres, Jean Moulin, inquiet de la situation de la Résistance intérieure, demande à Closon – devenu "Vincent" – de porter d'urgence au général de Gaulle son dernier rapport sur les mouvements de Résistance et sa vision de l'avenir. Le testament exceptionnel d'un héros qui, arrêté, torturé, devait succomber peu après. Lors de son retour en France, pour sa deuxième mission, "Vincent" est chargé de la création des Comités de la Libération. A travers les risques de l'action clandestine, il accomplira une troisième mission qui le mènera à Alger, dans les maquis de Provence, et à Paris où il conduit Luizet, le futur préfet de police. Avec “Le Temps des passions”, Francis Louis Closon donne son témoignage sur la vie ardente et précaire de ceux qui menèrent la lutte contre l'occupant. Il apporte la contradiction aux détracteurs de Jean Moulin et dessine avec force et clarté les grands moments d'un combat qui donnèrent à la France délivrée son nouveau visage et d'autres héros, doués de détermination dans l'adversité et d'une égale modestie dans le souvenir de ces heures douloureuses et décisives. Francis Louis Closon est compagnon de la Libération.

Collectif.

Histoire vécue de la Résistance par les documents.

S.l.n.n. (François Beauval), s.d. (v. 1970), pt in-4° (27 x 21), 117 documents (sur 120, manque 3 documents numérotés 5, 50 et 96), tracts, affiches, photos, journaux, tirés très soigneusement sur des papiers similaires à ceux de l'époque, un disque 45 t. (sur 2), + table des documents, sous coffret toilé beige à rabats avec pièce de titre rouge titrée or, ruban tricolore de fermeture, état correct. Peu courant

Collectif.

La Résistance 1940-1945.

P., Lang, 1964, in-12, 72 pp, documents et témoignages, biblio, broché, agrafé, bon état

Echo de la Résistance n°100. Edité par la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR).

Collectif.

Le Combattant Volontaire Juif 1939-1945.

P., Union des engagés volontaires et anciens combattants juifs, 1971 pt in-4°, xii-212-xii-116 pp, richement illustré de photos, portraits et documents, reliure skivertex carmin, titre doré en français et en hébreu sur les plats, bon état. Texte en français (p. xii-212) et en hébreu (p. xii-116)

Edité à l'occasion du 25e anniversaire de l'Union des engagés volontaires et anciens combattants juifs 1939-1945, un ouvrage mettant à l’honneur l’engagement patriotique des immigrés juifs durant la Seconde Guerre mondiale. — "Parmi les taches que nous nous sommes assignées, en liaison avec le 25e anniversaire de l'existence de notre organisation, se trouve celle de la constitution d'une documentation relative aux engagements volontaires des Juifs immigrés dans l'armée française et dans la résistance au cours de la dernière guerre. Mettre en relief leur comportement courageux sur les fronts, la discrimination dont ils ont été victimes dans les stalags, etc. La tâche est très importante, car les engagements volontaires des Juifs immigrés en 1939 constituent une belle page de notre histoire, qui ne doit pas rester une page blanche pour les futures historiens de la deuxième guerre mondiale." (Union des engagés volontaires et anciens combattants juifs) — Table : Les volontaires (p. 3-13). Souvenirs de guerre (p. 15-130 : engagements, camps d'instruction et front, 1939-1940 ; la Résistance dans les stalags, dans les camps de concentration, dans les rangs des F.F.I.) ; Après la Libération ; 25 années d'activités (p; 135-194, avec références aux associations et amicales d'engagés volontaires juifs dans la Légion avec nombreuses photos de membres de celles-ci) : Célébration du 25e anniversaire (p. 195-221). La partie en hébreu contient des témoignages qui ne figurent pas dans la partie en français, ainsi que d'autres photos (sous-titrées en français).

Collectif.

Le Mouvement syndical dans la Résistance.

Editions de la Courtille, 1975 in-4°, 239 pp, préface d'Henri Krasucki, 35 numéros de la Vie Ouvrière clandestine en fac-similé, 20 photos (quelques-unes de Robert Doisneau) et fac-similés, table des tracts, papillons et photos, index des noms, cart. illustré de l'éditeur, bon état

"L'ouvrage est doublement intéressant. D'excellentes contributions exposent ce qu'était la Charte du travail, ce que fut l'action des militants révolutionnaires, dans les syndicats légaux et en dehors, pour organiser grèves, sabotages, revendications, enfin quelles formes prit la répression. En outre une riche iconographie et la reproduction de trente-cinq numéros de La Vie Ouvrière sur environ 250 publiés clandestinement pendant la guerre donnent une valeur documentaire assez exceptionnelle à ce volume pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du mouvement ouvrier en France." (Revue française de science politique, 1976) — Actes des Journées d'études sur le mouvement syndical dans la Résistance (Université Paris VIII Vincennes, 28-30 septembre 1972). Textes de Gustave Allyn, Roger Arnould, Jean Breteau, Roger Bourderon, René Chevauché, Paul Delanoue, Léon Delfosse, David Diamand, Fernand Gambier, Maurice Gastaud, François Hincker, Jean Hugonnot, Georges Julien, Jean Lloubès, Jean Nenning, Robert Lejeune, Auguste Lemasson, Fernand Leriche, Roger Linet, Henri Martel, Désiré Petit, Louis Racaud, Albert Solié, André Tollet, Germaine Willard, Olga Wormser-Migot.

Collectif.

Le Parti communiste français dans la Résistance.

Editions Sociales, 1967, pt in-8°, 354 pp, préface de Jacques Duclos, 24 pl. de photos et fac-similés hors texte, broché, bon état. Chapitres rédigés par Germaine Willard, Jean Gacon, Basile Darivas et Henri Rol-Tanguy

"Pour la première fois, le P.C.F, présente une histoire officielle de la période controversée qui s'ouvre avec le pacte germano-soviétique et s'achève à la Libération. Elaborée par une commission d'historiens de l'Institut Maurice Thorez, dirigée par Jacques Duclos et Victor Joannès, elle reprend les thèses déjà exposées dans l'Histoire du Parti communiste français publiée en 1964 par la Commission d'histoire du Comité central, et pour la période de la drôle de guerre celles exposées de façon plus détaillée par Germaine Willard, Jean Gacon et Jean Bouvier dans leurs ouvrages précédents. Notons cependant qu'il y est officiellement fait état pour la première fois des démarches effectuées auprès des autorités d'occupation pour obtenir la reparution légale de “L'Humanité” (ces démarches sont qualifiées d'« erreur ») ; d'autre part, l'appel du 10 juillet 1940 n'est plus évoqué que d'après un témoignage de J. Duclos de 1964. La période de la Résistance proprement dite est traitée de façon plus neuve, nourrie par les archives de l'Institut M. Thorez et par un grand nombre de témoignages." (Revue française de science politique, 1968)

Collectif.

Les Femmes dans la Résistance. Actes du colloque tenu à l'initiative de l'Union des Femmes Françaises (Paris, La Sorbonne, 22 et 23 novembre 1975).

Editions du Rocher, 1977, gr. in-8°, 312 pp, 8 pl. de documents hors texte, broché, bon état

Collectif.

Livre d'Or de la France combattante et résistante, 1940-1945.

P., Editions Gloire, 1948, pt in-4° à l'italienne, (12)-110-(62) pp, une photo du général de Gaulle, une carte, 1334 photos sur 93 pl. hors texte, index des noms, reliure pleine percaline verte de l'éditeur, titre et croix de Lorraine dorés au 1er plat, dos lisse noir, bon état. Exemplaire nominatif spécialement imprimé pour Monsieur Paul Le Guerch, qui "appartenait au corps franc "Victoire" en qualité d'agent de liaisons. Il a transporté des armes et des munitions, et s'est livré à une intense propagande"

6 pages sur la Croix de la Libération, l'Ordre de la Libération et la Médaille de la Résistance, 1940-1945 (ordonnances et décrets officiels, photos recto et verso), suivi d'articles sur la Résistance (Le 1er Régiment d'Infanterie dans la Résistance ; La Résistance nord-africaine et le débarquement, par le général Jousse ; La Corse dans la Résistance ; Histoire des F.F.I. du Morbihan ; Cohors-Asturies de la Basse-Loire ; Groupe de la Montagne (Loire-Inférieure) ; Groupe de résistants et F.F.I. de Basse-Indre, F.F.I. de Brest ; Groupe Elie de Brest. Historique de "Défense de la France" ; Saint-Renan ; Maquis de Quimperlé ; La Résistance à Rosporden ; Résistance du canton de Lannilis. Rapport authentique des faits d'armes ; Section autonome de Plougasnou ; Finistère ; Maquis de Plésidy-Coat-Mallouen ; La Résistance dans le secteur de Caulnes ; Le groupe franc de Meslay-du-Maine ; Mouvement scout de la IIIe de Belfort. Clan Guy de Larigaudie ; Mouvement Ferrand O.C.M. ; Etobon, village de terroristes ; Section Moulin-du-Bois (Doubs) ; Groupe Doubs-Nord ; La lutte contre l'Occupant dans la région de Morteau ; Les martyrs du Valdahon ; Maquis de Recey-sur-Ource (Côte-d'Or) ; Section locale F.F.I. de Rully (Saône-et-Loire) ; La Résistance dans la région de Salins ; La Résistance dans l'Isère ; Groupement "La France au Combat" ; Etat-major départemental F.F.I. des Landes ; L'O.C.M. (Gironde). Historique ; Corps franc de libération "Marc" de Bordeaux ; Groupe de combat "Aquitaine" de Bordeaux ; Bataillon de marche Néracais ; Groupe Louis Renard de Poitiers ; Réseau Buckmaster ; Le groupe de la rue de Lille ; La presse clandestine à Paris ; Mouvement de résistance "Vengeance", par François Wetterwald ; La section motorisée du 16e ; Réseau du Musée de l'Homme (Hauet-Vildé) ; Les combats héroïques du Bourget ; Souvenirs ; Suivi de la liste alphabétique des Combattants et Résistants. Suivi de 93 planches avec noms et photos (1334 photos) et de 6 pages d'index de résistants "héros et martyrs qui ont fait don de leur vie pour que vive la France".

Collectif – Philippe Barrière, Tal Bruttmann, Jean-Claude Duclos et alli.

L'Isère en résistance, 1939-1945 : l'espace et l'histoire.

Editions Le Dauphiné Libéré, 2005, in-8° oblong, 194 pp, très nombreuses illustrations, photos et cartes, en noir et en couleurs, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Le 60e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre, en mai 2005, a ravivé les questions : comment cela s'est-il passé ? Où ? Qui était là ? Qu'ont-ils fait ? Si ces interrogations mêlent si étroitement l'espace au temps, c'est que la curiosité reste vive de connaître et garder à l'esprit, à travers la mémoire des lieux où l'on vit, les personnes, les situations et les faits de la période 1939-1945. Pourquoi ? Pour commémorer le soixantenaire ? Sans doute, mais d'autres raisons existent, plus profondes...

COLLET (Jean).

À 20 ans dans la Résistance, 1940-1944.

Editions Graphein, 1999, in-8°, 163 pp, 16 pl. de photos et documents en noir et en couleurs hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

"Ceci n'est pas un roman, ce n'est pas non plus un traité d'Histoire. Bien du temps a passé depuis cette guerre mondiale de 1939-1945..." Jean Collet est né en 1921 à l’école publique d’Antrain-sur-Couesnon, en Ille-et-Vilaine, où ses parents enseignaient. Il fait ses études à Rennes et entre en faculté des lettres en 1940. Militant des Jeunesses communistes depuis 1936, il participe très vite aux actions de résistance. Il est arrêté en mars 1941, incarcéré à la prison de Rennes, transféré dans celle de Vitré puis dans celle de Laval d’où il s’évade en 1942 pour éviter la déportation. Arrivé à Paris, il reprend contact avec les mouvements de Résistance liés au Parti communiste et, pendant toute la guerre, il sera un chef de réseau important dans la région parisienne et le nord de la France.

COLLIN (Claude).

L'Eté des partisans. Les FTP et l'organisation de la Résistance en Meuse.

Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1992, gr. in-8°, 234 pp, broché, couv. illustrée, bon état

CONZE (Henri).

Des Tranchées à la chute du Mur. Témoins en Margeride.

Editions DiversGens, 2010 in-8°, 362 pp, 20 photos, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.

Trois Lozériens, le grand-père, le fils et le petit-fils, ont participé aux quatre grands conflits qui ont marqué la France au XXe siècle en tant qu'acteurs capables de comprendre, juger et décrire. Hippolyte, capitaine, rejoignit le Front en août 1914 et ne le quitta qu'en décembre 1917. Pierre fut membre de l'Etat-major national de la Résistance et Chef d'Etat-major de l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA) ; il commanda la 13e Division à Sidi Bel Abbès au moment des événements d'Algérie du 13 mai 1958. Henri, enfin, connut l'Algérie comme sous-lieutenant et la Guerre Froide comme responsable d'aspects très sensibles de notre politique internationale et stratégique d'alors, notamment au travers des programmes nucléaires. Dans ce livre, l'auteur, Henri Conze, ancien Délégué Général pour l'Armement, rassemble et analyse des écrits laissés par son père et son grand-père. Certains ont été utilisés par des historiens, mais la plupart sont inédits.

CORBLET de FALLERANS (Monique).

Voyage nocturne au bout du parc : D'Audrieu à Ravenbrück.

Bayeux, Heimdal, 1992, gr. in-8°, 181 pp, nombreux documents et photos, broché, bon état

Souvenirs de guerre de la fille du résistant Philippe Livry-Level (1898-1960), déportée à Ravensbrück.

CORDIER (Daniel).

Jean Moulin, l'inconnu du Panthéon. 1. Une ambition pour la République (juin 1899 - juin 1936).

JC Lattès, 1989 gr. in-8°, 896 pp, notes, sources, biblio, index, broché, dos passé, bon état

Daniel Bouyjou-Cordier (dit Daniel Cordier) a 19 ans lorsque, le 17 juin 1940, entendant le message du maréchal Pétain qui annonce la fin des hostilités, il décide de continuer le combat. Il réunit 16 volontaires et les conduit à Londres où ensemble ils s'engagent dans les Forces Françaises Libres. Parachuté le 26 juillet 1942 près de Montluçon avec un émetteur radio, il devient le secrétaire de Jean Moulin et le restera jusqu'à son arrestation à Caluire. Après la Libération, Daniel Cordier consacrera sa vie à l'art contemporain. En 1977, à l'occasion d'une émission de télévision, il découvre que la personnalité et l'action de Jean Moulin ont été gravement défigurées, parfois jusqu'à la calomnie. Pour rétablir la vérité, il se fait historien et entreprend la rédaction d'un ouvrage en six volumes consacré à la vie et la mission de Jean Moulin où seront publiées les archives de ce dernier, accompagnées de nombreux documents inédits. Ce faisant, il éclaire d'un jour nouveau l'histoire des relations que le général de Gaulle entretint avec les chefs de la Résistance et, à partir de 1942, avec des partis politiques, en particulier les socialistes et les communistes. Daniel Cordier est Compagnon de la Libération.

COURTY (Gaston).

Cellule 483. Récit.

La Jeune Parque, 1945, in-12, 186 pp, préface de Jérôme et Jean Tharaud, broché, bon état

Notes d'un prisonnier à Fresnes, d'avril à août 1944.

CRÉMIEUX (Francis).

Entretiens avec Emmanuel d'Astier.

Pierre Belfond, 1966, in-12, 192 pp, index

DEBRÉ (Robert).

L'Honneur de vivre. Mémoires.

P., Hermann, 1996, in-8°, 500 pp, broché, couv. illustrée d'une photo de l'auteur. Témoignage de toute une vie consacrée autant au service du pays qu'à celui des malades. Réédition de l'édition de 1974 accompagnée de textes écrits dans la clandestinité.

Le professeur Debré, 1882-1978, grand résistant, attaché à la défense de la pensée, de la langue et de la science françaises, a marqué de sa personnalité, pendant plus de soixante ans, la recherche biologique, la pratique et l'enseignement de la médecine. Promoteur de la pédiatrie moderne en France et dans le monde, il se place au tout premier rang des novateurs et des grands praticiens, ayant soigné et sauvé des milliers d'enfants. Il fut l'un des premiers à les avoir considérés comme de vraies personnes et à avoir affiné de manière éclatante de nombreuses analyses cliniques ; initiateur de l'UNICEF, on lui doit la réforme hospitalière et universitaire qui a renouvelé la médecine française. Ce livre, témoignage d'une vie au service du pays et des malades, fait revivre plus d'un demi-siècle d'histoire de France : Paris au temps où les enfants faisaient encore du patin à roulettes près de la porte Maillot, l'Alsace occupée par les Allemands, la Grande Guerre, la période échevelée et angoissée des années 1919 à 1939, la débâcle de 1940, puis la Résistance, les rencontres avec le général de Gaulle, les combats de la Libération. À la naissance de la Cinquième République, le général de Gaulle lui confie la tâche immense de réformer l'organisation de la médecine en France, ce qu'il fera en suivant les principes qu'il avait élaborés dans la clandestinité et dont on trouvera les fondements en tête de cet ouvrage. L'Honneur de vivre est la biographie d'un grand médecin et d'un grand esprit, philosophe et observateur de son temps, de cette race d'hommes qui ont suivi avec ardeur la vie politique et intellectuelle de leur patrie tout en développant une grande œuvre personnelle au service de la société.

DEBU-BRIDEL (Jacques), sous le pseudonyme d'ARGONNE.

Angleterre (d'Alcuin à Huxley).

Editions de Minuit, 1945, in-12, 61 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état

Deuxième édition et première édition publique aux Editions de Minuit de ce texte paru dans la clandestinité en septembre 1943. Exemplaire numéroté sur Vélin. "Un traité des vertus démocratiques anglaises et de leur influence sur la civilisation française au cours des siècles." (Vignes, 7)

DEBU-BRIDEL (Marie-Adélaïde).

Lettres, articles, conférences.

P., Chez Jacques Debû-Bridel, 1962, in-8°, 263 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Edition hors commerce

Emouvant ouvrage hors commerce publié par Jacques Debû-Bridel (1902-1993) en hommage à son épouse Marie-Adélaïde Debû-Bridel, née Pluzanski (1898-1961). Cette dernière fut une conférencière demandée dans les public-schools, les cercles d'ouvriers, les associations féminines en Angleterre et en France, l'animatrice d'un club d'Anglais à l'Ecole Alsacienne où elle enseigna vingt ans, une résistante vaillante aussi, une travailleuse courageuse, une grande dame enfin...

DEBÛ-BRIDEL (Jacques).

Les Partis contre Charles de Gaulle. Naissance de la IVe République.

P., Somogy, 1948, in-12, 348 pp, broché, état correct. Peu courant

L'évolution politique de la Résistance de 1941 à 1944 et la jeune histoire du Rassemblement du Peuple Français, le R.P.F.

DESCENDRE (Jean-Pierre).

Je n'étais pas né Francais.

L'Harmattan, 2018, in-8°, 190 pp, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à un académicien

Nul n'est plus français que celui qui le devient volontairement. Né à Bruxelles, un adolescent d'origine anglo-belge par sa mère et française par son père choisit à l'âge de 18 ans d'être français à l'exclusion de toute autre nationalité. Mais l'ombre de la Deuxième Guerre mondiale rôde... Ce récit dépeint la vie au quotidien de villages de la Somme, de ses usines de jute et celle d'un collège de Jésuites qui a recueilli des personnages célèbres, tel le général Leclerc. L'auteur découvre chez les adultes qui l'entourent un esprit de résistance, un « esprit de défense ». Il n'y a pas eu de maquis du Vercors dans les plaines des « Hauts de France ». Les terrils et les grands champs de betteraves ne s'y prêtaient guère. Mais la résistance s'y manifestait de façon plus discrète et non moins efficace.

DOMENACH-LALLICH (Denise).

Une jeune fille libre. Journal (1939-1944). Présenté par Christine Mital.

Editions de Noyelles, 2005, in-8°, 293 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état

Adolescente en 1939, Denise Domenach a tenu un journal de 1939 à 1944, jusqu'à la libération de Lyon. Elle consigne dans son journal les hauts et les bas de sa vie d'adolescente, mais aussi les événements de l'Histoire, notamment son engagement dans la Résistance au côté de son frère Jean-Marie. Suivi d'un portrait de cette jeune fille libre réalisé par Christine Mital. — "Un trésor dormait au fond d'une armoire : trois cahiers retrouvés par hasard, en rangeant des papiers. Aussitôt, Denise a été rattrapée par son histoire. À l'époque où elle s'appelait encore Domenach à la ville et Duplessys pour la Résistance. Quand, de 1939 à 1944, elle a tenu son journal... Ce document est publié tel qu'il a été écrit, en secret. Il y a du “Journal d'Anne Frank” dans ce texte, qui passe de la gravité au caprice, avec les hauts et les bas d'une adolescente. L'intime et l'Histoire se mêlent à chaque page. Car Denise s'engage très tôt dans la Résistance, sous l'influence de son frère, Jean-Marie Domenach, futur directeur de la revue Esprit, et de Gilbert Dru, héros chanté par Aragon dans “La Rose et le réséda”. A la fin de la guerre, clandestine à Lyon, elle échappe de justesse à l'arrestation. Nombre de ses amis sont torturés, fusillés ou déportés. L'amour, l'aventure, le courage... toutes les émotions se bousculent. Christine Mital est allée à la rencontre de Denise. Pour combler les blancs et répondre à ses propres interrogations sur l'Histoire. De ces échanges entre celle qui y était et celle qui n'y était pas, de cette confrontation entre deux regards, naît un portrait juste et tendre, qui passionnera toutes les générations. Celui d'une jeune fille libre."

DOMENACH-LALLICH (Denise).

Une jeune fille libre. Journal (1939-1944). Présenté par Christine Mital.

GLM, 2005, in-8°, 293 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte en noir et en couleurs, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état

Adolescente en 1939, Denise Domenach a tenu un journal de 1939 à 1944, jusqu'à la libération de Lyon. Elle consigne dans son journal les hauts et les bas de sa vie d'adolescente, mais aussi les événements de l'Histoire, notamment son engagement dans la Résistance au côté de son frère Jean-Marie. Suivi d'un portrait de cette jeune fille libre réalisé par Christine Mital. — "Un trésor dormait au fond d'une armoire : trois cahiers retrouvés par hasard, en rangeant des papiers. Aussitôt, Denise a été rattrapée par son histoire. À l'époque où elle s'appelait encore Domenach à la ville et Duplessys pour la Résistance. Quand, de 1939 à 1944, elle a tenu son journal... Ce document est publié tel qu'il a été écrit, en secret. Il y a du “Journal d'Anne Frank” dans ce texte, qui passe de la gravité au caprice, avec les hauts et les bas d'une adolescente. L'intime et l'Histoire se mêlent à chaque page. Car Denise s'engage très tôt dans la Résistance, sous l'influence de son frère, Jean-Marie Domenach, futur directeur de la revue Esprit, et de Gilbert Dru, héros chanté par Aragon dans “La Rose et le réséda”. A la fin de la guerre, clandestine à Lyon, elle échappe de justesse à l'arrestation. Nombre de ses amis sont torturés, fusillés ou déportés. L'amour, l'aventure, le courage... toutes les émotions se bousculent. Christine Mital est allée à la rencontre de Denise. Pour combler les blancs et répondre à ses propres interrogations sur l'Histoire. De ces échanges entre celle qui y était et celle qui n'y était pas, de cette confrontation entre deux regards, naît un portrait juste et tendre, qui passionnera toutes les générations. Celui d'une jeune fille libre."

DREYFUS (François-Georges).

Histoire de la Résistance, 1940-1945.

Editions de Fallois, 1995, gr. in-8°, 653 pp, préface de l'abbé de Naurois, 4 cartes, 8 tableaux, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

La Résistance est pour la France contemporaine un élément essentiel de son histoire. C'est ce que souligne, avec un grand souci d'objectivité, François-Georges Dreyfus. Ce livre, fondé sur les archives de la gendarmerie, les travaux du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, auquel appartenait l'auteur, et sur ceux de l'Institut d'histoire du temps présent, intègre de manière souvent neuve tout à la fois le contexte politique, les données stratégiques, les idées, les actions et les combats de la Résistance. La Résistance n'est pas une, comme on le dit souvent. À une première Résistance qui dure jusqu'au moment où, en 1942, Vichy s'engage dans la collaboration, succède celles des maquis liés au STO, des combats des Glières et du Vercors, de la Libération. À l'intérieur de la Résistance, les idéologies sont diverses. Cette diversité, de Gaulle, par l'intermédiaire de Jean Moulin, tentera de la maîtriser en créant le Conseil national de la Résistance. Cela n'empêchera pas les conflits entre les Mouvements, entre les Mouvements et Londres puis Alger, entre les Mouvements et les états-majors alliés. Mais, sans de Gaulle, la Résistance n'aurait pas eu l'aura qui l'a couronnée depuis cinquante ans.

DUCOUDRAY (Marie).

Ceux de « Manipule ». Un réseau de renseignements dans la Résistance en France.

Editions Tirésias, 2001, in-8°, 277 pp, 32 pl. de portraits, photos, fac-similés et plans, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. (nom du destinataire blanchi)

Voir ce qui est juste et ne pas le faire est de la couardise, a dit Confucius. Ces pages relatent ce qui a été "fait" par des femmes et des hommes – souvent très jeunes – de l'armée des ombres. Leur patriotisme est une suite de refus, d'oppositions et de résistances à l'ennemi nazi et à ses serviteurs de tous horizons. Mais aussi sont décrits le destin tragique de certains, la torture, la déportation et pour beaucoup, la mort. C'est un moment d'histoire par le nom, par les faits, par la preuve. Marie Ducoudray fait oeuvre d'historienne : une science exacte sans affirmation péremptoire. Près de soixante ans plus tard, tel un légiste, elle détaille, interroge, ausculte, soupèse, comptabilise, étudie le corps et le système nerveux d'un réseau dans la Résistance, tout en laissant une part importante à l'émotion et à l'humanité de ses témoins. Ce livre est une enquête : tout nous y est dit, du héros au traître, de la grandeur à la bassesse, de la folie de s'opposer et même de l'utilité de ces actions. Cette enquête est un tournant, une première, un regard porté sur des résistants anonymes, une analyse faite à partir d'archives et de documents exceptionnels : témoignages, rapports écrits dans le feu de l'action et informations jamais dévoilées jusqu'à ce jour, compulsés par une chercheuse férue de vérité qui ne veut pas prendre pour argent comptant l'officielle Histoire. Avec maestria l'auteur démêle les fils de ce réseau de renseignements, dont les ramifications s'étendent sur la France occupée, réseau né dès la défaite, de la défaite et anéanti à la fin de 1943. (Michel Reynaud)

DUPUY (Bernard).

L'engagement d'un homme véritable dans la résistance : Fernand Dupuy.

Chez l'Auteur, 2001, in-8°, 32 pp, témoignages de camarades de résistance de "Daniel" (André Odru, Edouard Valéry, Jean Suret-Canale) en annexe, broché, une photo de Fernand Dupuy en couv., bon état. Tiré à 100 ex. seulement

Fernand Dupuy était responsable de la résistance communiste en Corrèze en 1944. On joint une lettre a.s. de l'auteur, son fils, à Max Gallo à propos du livre.

DURAND (Pierre).

Marcel Paul, vie d'un "pitau".

Messidor/Temps Actuels, 1983, in-8°, 320 pp, 16 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La Vérité vraie)

"Avec Pierre Durand, c'est à lire le récit d'une vie que nous sommes conviés – et quelle vie : celle d'un « pitau » (enfant des hôpitaux, donc de l'Assistance publique) qui devint ministre ; celle d'un leader syndicat qui fut aussi un héros de la Résistance ; celle d'un marin dont le destin fut lié à la fameuse « fée Électricité » ; celle de Marcel Paul, né avec le siècle, mort le jour du 11 novembre 1982." — Biographie de Marcel Paul (1900-1982), ouvrier électricien, conseiller municipal de Paris de 1937 à 1939. Résistant, déporté à Buchenwald, député de la Haute-Vienne de 1945 à 1947. Ministre de la Production industrielle de novembre 1945 à novembre 1946 (c'est sous son ministère qu'a été votée la loi de nationalisation de l'électricité approuvant le statut du personnel de ces deux industries, le 22 juin 1946). Il occupe successivement les mandats de président, secrétaire général et Président d'honneur de la fédération CGT de l'énergie de 1946 à 1982. Membre du comité central du PCF de 1945 à 1964. Président fondateur de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP). — Une centaine de pages de l'ouvrage concernent la seconde guerre mondiale (la Résistance, la déportation à Buchenwald...)

DURAND (Pierre).

Qui a tué Fabien ?

Messidor/Temps Actuels, 1985, in-8°, 310 pp, 8 pl. de photos et documents hors texte, un plan, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La vérité vraie)

"Que trouve-t-on derrière ce titre de roman policier ? Une biographie de Pierre Georges, héros de la Résistance, dirigeant des Jeunesses communistes et plus tard des FTPF, plus connu sous le nom de colonel Fabien lorsqu'il eut acquis ce grade et commandé, après la libération de Paris et jusqu'en Lorraine, la « Colonne Fabien » qui devait plus tard être amalgamée à la 1ère Armée. L'auteur de cette biographie est un de ses compagnons, un journaliste qui a utilisé surtout des témoignages, pour la plus grande part également communistes ; son livre suit d'ailleurs rigoureusement, pour l'évolution générale de la période, l'interprétation officielle du Parti. Le colonel Fabien apparaît, à travers ces témoignages, un résistant courageux et intrépide, mais en même temps un chef qui sait s'imposer, un meneur d'hommes et un organisateur remarquable. Il se montrait avide de s'instruire, notamment en matière de théorie militaire, et il avait fait ses premières armes pendant la guerre d'Espagne, dans les Brigades internationales. Son premier exploit, qui l'a rendu célèbre, est l'attentat contre l'aspirant de la Kriegsmarine Moser au métro Barbes, en août 1941, mais il en a bien d'autres à son actif, sans compter son évasion spectaculaire du fort de Romainville, où il avait été interné après avoir été arrêté par la police française lors d'une rafle dans le métro. Et il reste dans sa carrière tumultueuse bien des trous que les témoignages n'ont pu combler. L'explication du titre ? L'auteur est convaincu que la mine qui a sauté le 27 décembre 1944 au PC du colonel Fabien et a tué, avec lui, ses proches collaborateurs avait été piégée par des ennemis politiques, et qu'une enquête ultérieure fut étouffée. Mais il n'apporte aucune preuve de ce qu'il avance." (Jean-Marie d'Hoop, Revue Historique, 1985)

DURAND (Yves) et Robert VIVIER.

Libération des Pays de Loire : Blésois, Orléanais, Touraine.

Hachette, 1974, gr. in-8°, 271 pp, 8 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. à rabats (très lég. abîmée), bon état (Coll. La Libération de la France)

"Un ouvrage remarquablement construit, probe, clair. L'analyse des faits, leur mise en place, la valeur des conclusions témoignent de la maltrise des auteurs." (Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1976)

DUVAL (Lucien).

Un Lorrain au service de la croix de Lorraine (1940-1945).

Chez l'auteur, 1997, in-8°, 227 pp, 37 documents, ex. numéroté. Mémoires de résistance.

ELUARD (Paul)(dir.).

L'Honneur des Poètes **. Europe.

Editions de Minuit, 1945, in-12, 124 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique aux Editions de Minuit de ce recueil de poèmes constitué par Eluard et paru pour la première fois dans la clandestinité le 1er mai 1944. Exemplaire numéroté sur Vélin

"Seconde anthologie poétique réunie par Paul Eluard. Dans sa préface, Aragon la présente comme l'oeuvre de résistants de toutes les nations victimes de l'Allemagne hitlérienne. En réalité, ce sont essentiellement des poètes de la zone Sud, où Eluard s'était lui-même réfugié depuis novembre 1943, qui l'ont rédigée : Desnos, Frénaud, Leiris, Tardieu et Jean Lescure..." (Vignes, 18)

ESCOLAN (Patrice) et Lucien RATEL.

Guide-mémorial du Vercors résistant. Drôme-Isère 1940-1944.

Le Cherche Midi, 2004, gr. in-8°, 406 pp, préface du général Alain Le Ray, 16 pl. de photos hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Dans notre mémoire individuelle et collective de la Seconde Guerre mondiale, certains épisodes dramatiques ont marqué nos sensibilités. L'un d'eux fut l'anéantissement par la Wehrmacht, sur le plateau du Vercors, de toute une armée de maquisards. Le Vercors est ainsi devenu un lieu hautement symbolique des combats que livrèrent pendent l'été 1944 les Forces françaises de l'Intérieur (FFI) pour la libération du territoire national. Le présent ouvrage repose d'abord sur la collecte de témoignages oraux que les auteurs ont recueillis au cours de ces dernières années. Les entretiens sont augmentés d'une importante documentation et d'une iconographie. L'ouvrage comporte aussi une chronologie de l'histoire de la Résistance dans le Vercors (Drôme et Isère) et une partie guide, avec cinq itinéraires historiques permettant de découvrir les hauts lieux du Vercors de la Résistance. L'ensemble est complété par des index de noms propres et de lieux, et par une bibliographie. D'abord symbole de l'espoir, puis du courage et enfin du sacrifice, le Vercors s'inscrit comme l'une des pages les plus héroïques de l'histoire contemporaine de notre pays.

ESLING (Maurice).

Mot de passe : liberté. Historique de l'évasion en Espagne, Guerre 1939-1945.

La Pensée universelle, 1981, in-8°, 271 pp, broché, bon état, bande éditeur conservée (“De l'authentique ! Du vécu ! 1939-1944”) collée sur la couverture

Seul volume paru de ces mémoires de résistance, recueil de récits authentiques décrivant ce que représenta l'évasion par l'Espagne, l'incarcération et l'internement dans les prisons et les camps espagnols, les combats de 1939-1940, puis ceux qui amenèrent la libération et la victoire finale.

FAIVRE (Mario).

Notes à propos de 1944.

Cannes, Editions Santa Maria & Gazelle, 1994, in-8°, 80 pp, 24 photos, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. Rare

Mario Faivre, qui prit part à l'assassinat de Darlan, évoque dans ces notes son année 1944 : le retour à Alger au cabinet du général de Gaulle, l’opération Sussex, puis un long développement sur la campagne d'Alsace au jour le jour.

FALIGOT (Roger) et Rémi KAUFFER.

Les Résistants. De la guerre de l'ombre aux allées du pouvoir, 1944-1989.

Fayard, 1989, fort in-8°, 669 pp, annexes, copieux index, broché, bon état

Célèbres ou inconnus, français libres ou clandestins de la Résistance intérieure, que sont devenus les résistants après la guerre ? Roger Faligot et Rémi Kauffer reconstituent ici fidèlement leur itinéraire de 1944 à 1989, des combats de l'ombre aux allées du pouvoir. Voici un document unique sur un demi-siècle de vie politique, économique, sociale, culturelle, administrative et médiatique. Il révèle les tentatives avortées de créer en 1944-1945 un véritable "parti de la Résistance", les succès et les échecs de la presse de la Libération à Paris, en province, les affaires éludées ou mal éclaircies, la grande querelle des vrais et des faux résistants. Il dévoile les dessous de la guerre froide en France, ceux du retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Et, dix ans après, le rôle secret des résistants lors des événements de Mai 1968. Il éclaire les "années d'éclipse" sous Georges Pompidou, sous Valéry Giscard d'Estaing, le regain de vigueur du pouvoir des résistants sous François Mitterrand, son influence dans la carrière politique de ce dernier. Il fait le point sur le rôle économique de la Résistance et sur la nébuleuse de ses associations... Roger Faligot et Remi Kauffer livrent ici une ample moisson de témoignages originaux et d'archives inédites. Ils répondent enfin à la question : quelles ont été, quelles sont encore l'importance et les limites du pouvoir des résistants de la dernière guerre dans la société française d'aujourd'hui ?

FIGUERAS (André).

Faux Résistants et vrais coquins. La Résistance mise à nu.

Chez l'auteur, Publications André Figueras, 1984, in-8°, 231 pp, nouvelle édition revue, broché, bon état

« Ces personnages trouvent encore moyen d’exploiter le filon d’une Résistance dont, neuf fois sur dix cependant, mieux vaut ne pas rechercher la qualité ni l’importance. L’auteur fut un véritable Résistant, lui. Ses révélations, les témoignages recueillis, ses attaques sans gant ni filet n’épargnent personne. Et remet les pendules de la Résistance à l’heure. »

FIGUERAS (André).

Scandale de la Résistance. La Résistance mise à nu.

Chez l'auteur, 1984, in-8°, 159 pp, 3e édition, broché, bon état

La Résistance, qui aurait dû rester le royaume inviolable des purs, est devenue l'empire presque exclusif des salauds. Lorsque aujourd'hui, un homme ou une femme vous parle de la Résistance, fait étalage de ses certificats, et fait preuve, à ce sujet, d'une intransigeance encore toute fraîche, il y a 99 risques sur 100 pour qu'il s'agisse d'un affreux coquin ou d'une affreuse coquine. Toute une truanderie, toute une filouterie, toute une canaillerie, toute une gredinerie s'est organisée en société d'exploitation de la résistance des autres...

FILLAIRE (Bernard)(dir.).

Jusqu'au bout de la Résistance.

Stock, 1997, fort gr. in-8°, 515 pp, nombreux dessins de Dominique Beccaria, broché, couv. illustrée, bon état (Prix littéraire de la Résistance)

Recueil de témoignages sur la déportation. Le livre des Déportés-Résistants par la FNDIR, l'UNADIF et Bernard Fillaire. L'originalité du livre est dans la succession des témoignages des rescapés classés dans l’ordre chronologique des épreuves qu’ils ont dû subir à la suite de leur engagement dans la Résistance. Les 25 chapitres se succèdent, depuis « Les racines de la Résistance » jusqu’ « Après les retours », en passant par toutes les phases de leur calvaire et la présence constante de la mort, de toutes les formes de l’élimination physique et de la dégradation morale. 33 annexes qui sont autant de témoignages inédits viennent compléter l’ouvrage. On lit ce livre avec une émotion profonde. Théme après thème et chronologiquement ces témoignages nous font percevoir, autant que possible du haut de notre confort, ce que les résistants, les déportés, les internés ont vécu et supporté dans l'horreur et l'innimaginable.

FLEUTOT (François-Marin).

A l'aube de la résistance. Ils ont dit "Non" les premiers.

Editions du Cerf, 2020, in-12, 295 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Action directe fut le premier nom des groupes francs entrés en résistance à l'automne 1940. Ces amateurs comptaient dans leurs rangs quelques royalistes, quelques juifs et quelques métis, tous appelés à mourir. — Entre 1940 et 1944, à Montpellier, sous l'impulsion de Jacques Renouvin, de jeunes gens, démocrates-chrétiens, royalistes, progressistes athées, décident de s'engager pour la France. Sous les regards des collabos, ils disent "Non !" les premiers. Ce livre d'histoire et de bravoure raconte leurs combats contre les nazis. François-Marin Fleutot nous entraîne au fil des pages dans ce qui fut l'honneur de la France, et dans la redécouverte d'une page essentielle de l'histoire de notre pays. Il raconte comme personne ces exploits héroïques, révélant les doutes, les hésitations, les décisions de ces hommes qui devinrent des professionnels de la Résistance, et qui s'organisèrent en groupes francs d'action directe dans toute la zone sud (Montpellier, Clermont-Ferrand, Nice, Marseille, Toulouse, Brives). Jusqu'à l'arrestation de leur chef en 1943... Les arrestations et les déportations pleuvent alors sur ses camarades de lutte. Jacques Renouvin décède à Mauthausen en 1944. Ce livre est leur mausolée de papier.

FOSSIER (J.-M.).

Zone interdite. Nord-Pas-de-Calais (Mai 1940 - Mai 1945).

Editions Sociales, 1977, gr. in-8°, 780 pp, préface de Marcel Paul, 32 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état

"Écrit et publié plus de trente ans après la Libération par un militant communiste résistant qui connut les camps de concentration nazis, cet ouvrage ressemble étonnamment à ceux qui parurent « à chaud » vers 1945 ou 1946 ; la précision des souvenirs, l'ardeur des convictions et des indignations, le pathétique des deuils et des souffrances sont les mêmes. L'évidence des douleurs subies ou côtoyées et la sincérité des sentiments exprimés désamorcent la critique, imposant au contraire le respect à tout lecteur doué d'humanité, à plus forte raison s'il n'a pas partagé lui-même en leur temps ces peines et ces risques au même degré. (...) Pour l'historien, il y a là une mine de matériaux de premier ordre : sur les militants (leurs biographies, leurs motivations, leurs mentalités), sur les méthodes d'action, sur la vie dans les prisons, sur les conditions particulières au Nord-Pas-de-Calais (pays industriel, et pays menacé d'être détaché de France), et enfin – ce n'est pas le moindre apport du livre – sur l'incorporation de la geste patriotique dans la sensibilité et même dans l'idéologie des communistes de l'après-guerre." (Maurice Agulhon, Annales ESC, 1979)

FOUCARD (Denise).

Des rires qui cachent les larmes.

Les Points sur les i éditions, 2004, in-8°, 139 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état

Pour conter sa participation à la résistance Denise Foucard a choisi de nous faire rire : "Eh bien oui, nous pouvions rire parce que nous avions entre 17 et 20 ans, que nous aimions la vie, la liberté, l'amour et que notre révolte était la seule voie pour soustraire la France au déshonneur". Denise a choisi treize moments de son action de résistance à Toulouse de 1940 à la Libération. Nous ne l'imaginions pas, notre amie et camarade, courageuse et pleine d'à propos. Et pourtant nous tremblons pour elle. La voilà agent de liaison, avec une valise bourrée de chargeurs de revolvers. Un homme galant se propose de porter ce lourd bagage. Pas de chance, la milice fouille. L'inconnu persiste et présente sa carte de la milice. Sauvée mais figée, notre Denise doit se débarrasser de l'encombrant colis. Plus tard elle nous fait partager son départ précipité d'un refuge de l'Armée Secrète. Ne laisser aucune trace est impératif " Par une impulsion miraculeuse", comme elle dit, Denise contrôle une dernière fois. Au mur une photo punaisée. Il faut la prendre. Stupéfaction : c'est son portrait qu'un amoureux parti trop vite avait oublié. Dès lors elle nous conte ses interventions dans les établissements scolaires, les interrogations et l'intérêt que portent les jeunes générations. Elle relate les débats à Paris, Bordeaux, Martigues, Tours, Champigny, Créteil, le Kremlin Bicêtre... Une référence à Guy Môcquet ne manque pas de piment tout comme le rôle des immigrés dans la résistance qui, là aussi, permet de remettre quelques pendules à l'heure... Une façon émouvante et particulière de nous faire traverser ces quatre années noires de l'occupation. Quatre années de la jeunesse de nos aînés à qui nous devons tant.

FOURCADE (Marie-Madeleine).

L'Arche de Noé.

Fayard, 1968, fort in-8°, 716 pp, 16 pl. de photos et 20 pl. de documents et fac-similés hors texte, cart. toilé de l'éditeur, jaquette, bon état. Edition originale sur papier courant (il n'a été tiré que 30 ex. en grand papier), enrichi d'un bel envoi a.s. “avec la fidèle sympathie du "Hérisson"” daté de Noël 1968

Le Réseau Alliance (1940-1945). Histoire de l'un des premiers et des plus importants services de renseignements sous l'Occupation, par celle qui participa à sa création et restera à la tête du réseau jusqu'à la fin de la guerre. Par la première femme à avoir eu les honneurs d'un enterrement aux Invalides.

FOURCADE (Marie-Madeleine).

L'Arche de Noé.

Fayard, 1968, fort in-8°, 716 pp, 16 pl. de photos et 20 pl. de documents et fac-similés hors texte, cart. toilé de l'éditeur lég. sali, sans la jaquette, intérieur propre, état correct. Edition originale sur papier courant

Le Réseau Alliance (1940-1945). Histoire de l'un des premiers et des plus importants services de renseignements sous l'Occupation, par celle qui participa à sa création et restera à la tête du réseau jusqu'à la fin de la guerre. Par la première femme à avoir eu les honneurs d'un enterrement aux Invalides.

FOURNIÉ (Ferdinand F.).

Mes rencontres dans le siècle. Chroniques de guerre et de Résistance.

P., Académie littéraire de France et d'Outre-Mer, 1992, in-8°, 164 pp, 19 photos dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état

FRANCOS (Ania).

Il était des femmes dans la Résistance.

Stock, 1978, in-8°, 484 pp, biblio, broché, bon état

"« Il était des femmes dans la Résistance », livre miroir où se réfléchissent les portraits de résistantes vivantes et mortes ; celui de l'auteur, une femme de 1978, celui de la petite fille qu'elle fut dans une famille presque entièrement exterminée par les nazis. Livre-document, car résultat d'une longue enquête où aucun des personnages ni des aventures ne sont imaginaires mais qui se lit comme un roman..."

FRENAY (Henri).

La Nuit finira. Mémoires de Résistance, 1940-1945.

Laffont, 1973, fort gr. in-8°, 607 pp, 24 pl. de photos et documents hors texte, annexes, index des noms, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Vécu)

15 juillet 1940. Après s'être évadé, Henri Frenay arrive en zone libre. Pour tous, ou presque, la défaite de la France est irrémédiable. Pour lui, il en est sûr et il le veut, "la nuit finira". L'aventure de la Résistance commence. Personne avant lui n'a raconté comment a pu naître, se développer et agir un Mouvement de Résistance. Comment, à partir de la volonté d'un homme seul, les moyens ont été réunis, les méthodes arrêtées pour faire face à une situation sans précédent dans l'Histoire de la France ; pour créer cet organisme complexe que fut "Combat", ce mouvement que les historiens désignent comme ayant été le plus important, celui dont l'organisation servit de modèle aux autres. Difficultés, intrigues, conflits naissent à chaque pas entre Français de Londres et de l'intérieur, mais aussi entre Français et Alliés. Après trois ans de clandestinité, Henri Frenay devient ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés dans le Gouvernement provisoire, d'abord à Alger puis à Paris. Tout en accomplissant sa nouvelle tâche, Henri Frenay pense que le rôle de la Résistance ne se terminera pas avec le dernier coup de canon. Parviendra-t-elle à édifier cette République "dure et pure" à laquelle ses chefs ont si passionnément aspiré ? Nous sommes conduits ainsi jusqu'en novembre 1945, date à laquelle le Gouvernement provisoire remet ses pouvoirs à l'Assemblée constituante et où Henri Frenay quitte la vie publique. La nuit finira, outre les nombreuses révélations qu'elle apporte, représente une contribution importante à l'histoire de la Résistance française. — « Une des plus puissantes figures de la Résistance. Auteur d'un premier appel à la lutte le 15 août 1940. Créateur du premier mouvement de Résistance, a donné immédiatement à son action une forme militaire. Créateur et organisateur de l'Armée Secrète. Chef de l'action militaire de la zone sud pour le compte des Mouvements unis pour la Résistance. A, par son dynamisme et sa volonté, fait naître tous les organismes de base de l'action future qui a permis la Libération. Combattant qui peut être considéré comme le promoteur de la lutte armée en territoire métropolitain. » Il suffit de lire ces lignes – le texte du décret en date du 20 septembre 1946, qui nommait Henri Fresnay chevalier de la Légion d'honneur – pour saisir l'importance du livre que nous publions aujourd'hui. Sur la Résistance, ses débuts, son développement, sur les difficultés, les intrigues, les conflits entre Français Libres de Londres et de l'intérieur, sur les réussites, les échecs et les trahisons, aucun témoignage de cette valeur n'a jamais été publié. Et sur le lendemain même de la victoire non plus, quand le rêve d'une République « dure et pure », né dans la clandestinité, se heurte à la réalité politique... (L'Editeur)

FRENAY (Henri).

L'énigme Jean Moulin.

Laffont, 1977, gr. in-8°, 309 pp, annexes, broché, bon état (Coll. Le Temps des révélations)

FROGER (Jean-Pierre) et Jacques WATIEZ.

Les Tourangeaux sous l'Occupation. La vie quotidienne.

Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1997, in-8°, 318 pp, qqs photos dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Peu courant

GANDY (Alain).

La Jeunesse et la Résistance. Réseau Orion, 1940-1944.

Presses de la Cité/France Loisirs, 1993, gr. in-8°, 234 pp, 16 pl. de photos hors texte, carte, annexes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

Choqués et blessés par les défaites de juin, ulcérés par la présence des occupants, les étudiants manifestent en grand nombre devant l'Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940. Parmi tous ces jeunes, quelques-uns autour d'Alain Griotteray, dynamisés par la personnalité d'Henri d'Astier, créent un réseau de renseignement qui se révèlera des plus utiles à ceux qui préparent le débarquement américain en Afrique du Nord. Après novembre 1942, à la recherche de nouvelles missions, les agents de ce réseau Orion vont organiser d'innombrables évasions par l'Espagne (qui alimenteront les Commandos de France créés par d'Astier) et se reconvertir dans le renseignement militaire en métropole. Agents d'Orion comme commandos du Détachement Spécial, tous participeront activement aux combats de 1944 pour la Libération de la France. Un document dédié au courage des jeunes résistants français.

GANDY (Alain).

La Jeunesse et la Résistance. Réseau Orion, 1940-1944.

Presses de la Cité, 1992, gr. in-8°, 234 pp, 16 pl. de photos hors texte, carte, annexes, broché, bon état

Choqués et blessés par les défaites de juin, ulcérés par la présence des occupants, les étudiants manifestent en grand nombre devant l'Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940. Parmi tous ces jeunes, quelques-uns autour d'Alain Griotteray, dynamisés par la personnalité d'Henri d'Astier, créent un réseau de renseignement qui se révèlera des plus utiles à ceux qui préparent le débarquement américain en Afrique du Nord. Après novembre 1942, à la recherche de nouvelles missions, les agents de ce réseau Orion vont organiser d'innombrables évasions par l'Espagne (qui alimenteront les Commandos de France créés par d'Astier) et se reconvertir dans le renseignement militaire en métropole. Agents d'Orion comme commandos du Détachement Spécial, tous participeront activement aux combats de 1944 pour la Libération de la France. Un document dédié au courage des jeunes résistants français.

GANIER RAYMOND (Philippe).

Le réseau étranglé.

Fayard, 1967, pt in-8°, 267 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La Guerre secrète), envoi a.s.

6 mars 1942. H. G. Lauwers, agent hollandais du « Spécial Operations Executive » britannique est arrêté à La Haye. Il ne s'agit pas d'une simple opération de police. Le Major Giskes, chef du contre-espionnage allemand aux Pays-Bas et disciple préféré de l'amiral Canaris, ne s'est pas emparé de Lauwers pour l'abandonner aux tortionnaires de la Gestapo. Pour Giskes, Lauwers manipulé, « retourné », constitue la première pièce d'un engrenage infernal dans lequel sera broyée la presque totalité de la résistance hollandaise. Les Anglais paraissent ne rien comprendre ! Des agents, encore des agents, sont parachutés dans la nuit. Ils tombent tous dans le piège tendu par le Major Giskes. Pourtant Lauwers a réussi à prévenir Londres... D'autres agents capturés ont averti la résistance... Que s'est-il donc passé ? Qui a trahi ? Et où ? Et pourquoi ? Une chose est certaine : cette histoire finira dans le sang. Des hommes vont mourir, oubliés de tous ! Pour finir, cette affaire se solde par la plus grande victoire du contre-espionnage allemand (pour ne pas dire la seule) enregistrée pendant la deuxième guerre mondiale.

GAROCHE (Guy).

Bille en tête, 39-44.

Les Sables d'Olonne, Editions Henri Pinson, 1992, fort in-8°, 561 pp, 3 pl. de photos hors texte, 4 cartes et croquis, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

Souvenirs d'Occupation et de Résistance : l'évacuation, l'Exode, l'Armistice, La Zone Nono, Demarkationslinie, l'Occupation, Réfractaire, Premières semaines au maquis, Recruteur, les Feldgendarmes, Après le Débarquement, la Libération.

GEORGE (Bernard), Ambre Rouvière, Olivier Wieviorka.

Les Combattants de l'ombre. 1939-1945 : des résistants européens contre le nazisme.

Albin Michel, 2011, gr. in-8°, 271 pp, très nombreuses photos, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

La parole des Résistants qui, dans toute l'Europe, se sont battus contre le nazisme est inestimable. Soixante-dix ans après les faits, elle est en train de s'éteindre. Les Combattants de l'ombre est un recueil inédit de leurs témoignages, replacés dans le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale et illustrés par une iconographie pour la plupart inédite. De quinze nationalités différentes et issus de mouvements de Résistance très divers, tous ont combattu l'armée nazie dans un même élan spontané. La complémentarité de leurs récits offre, pour la première fois, une vision d'ensemble des Résistances au sein de l'Europe. L'un des volets les plus poignants de notre histoire, éclairé par la parole de ses témoins directs.

GILLOT (Simone et Auguste).

Un couple dans la Résistance.

Editions Sociales, 1976, pt in-8°, 334 pp, 4 pl. de photos hors texte, broché, couv. illuqtrée, bon état, envoi a.s. (Coll. Souvenirs).

Auguste Gillot était membre du C.N.R. en 1943.

GOLDSCHMIDT (André).

L'Affaire Joinovici. Collaborateur, résistant et... bouc émissaire.

Toulouse, Privat, 2002, in-8°, 206 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

D'après des archives inédites allemandes et françaises. — Joseph Joinovici a la "tête de l'emploi". Un journaliste le surnomme même la "nouvelle bête du Gévaudan". De 1947 à 1958, cet homme est honni par une grande partie de la presse française : ferrailleur, juif d'origine russe, il est accusé d'avoir été l'un des principaux acteurs du pillage économique de la France de 1940 à 1944. Néanmoins, son engagement dans la Résistance et son intervention pour sauver de nombreuses personnes arrêtées par les Allemands ou la police de Vichy sont tout aussi réels. Entre docteur Jekyll – Joinovici-résistant – et Mr Hyde – Joinovici- "collabo" –, cet ouvrage pose une question essentielle : les crimes de Joinovici ont-ils été à la mesure de l'anathème dont il a fait l'objet ? Intrigué par la véhémence de la plupart des écrits de l'époque, André Goldschmidt a voulu savoir si cette violence, où transparaissent xénophobie et antisémitisme, est justifiée par les faits. Il a donc décidé de donner, pour la première fois, la parole à la défense comme à l'accusation. Il a analysé diverses sources écrites : archives des services allemands et de la préfecture de police de Paris, documents de la police judiciaire, procès-verbaux de l'instruction, notes des Renseignements généraux. Elles permettent de démontrer que, dans le contexte extrêmement sensible de la Libération, l'opprobre qui a couvert Joinovici était assez unanime et consensuelle. L'auteur ne plaide pas pour une réhabilitation intégrale et aveugle du personnage, mais proposé de rétablir la réalité des faits tels qu'ils ont été consignés dans les archives. Souhaitant déjouer les manipulations de l'histoire, il nous fait revivre "l'affaire Joinovici" qui reste d'une étonnante actualité...

GORSE (Georges).

Je n'irai pas à mon enterrement.

Plon, 1992, gr. in-8°, 304 pp, broché, bon état

Les Anti-Mémoires d'un épicurien de la politique, ancien ministre, ancien ambassadeur et gaulliste historique (1915-2002). Alternant le récit, la fable et la méditation philosophique, cette promenade dans les jardins de l'Histoire va de l'entrée en Résistance d'un jeune normalien aux Conseils des Ministres de la IVe et de la Ve République, des rencontres avec de Gaulle à Alger, Hailé Sélassié, le roi Farouk ou Léon Blum aux dialogues avec les vieux sages africains...

GRANET (Marie).

Cohors-Asturies. Histoire d'un réseau de Résistance, 1942-1944.

Bordeaux, Edition des Cahiers de la Résistance, 1974, in-12, 117 pp, préface de Jacques Debu-Bridel, introduction de Albert Guerville, 8 pl. hors texte (50 portraits photo), index, broché, bon état

Témoignages. L'ouvrage de Marie Granet montre le jeune intellectuel Jean Cavaillès devenant chef de guerre lucide, homme d'action à la tête du réseau qu'il avait créé. — Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marie Granet (1892-1990) s'est consacrée à l'étude de l'histoire de la Résistance. Elle a d'abord travaillé comme attachée de recherches, avec Edouard Perroy, professeur à la Sorbonne, fondateur de la Commission d'histoire de l'occupation de la France, puis, avec son successeur Henri Michel. A partir de 1950 et jusqu'en 1967 elle a collaboré avec Henri Michel, comme membre du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, crée par celui-ci. Pendant ces vingt années, Marie Granet recueillit les témoignages de plusieurs centaines de résistants et de déportés et publia, avec H. Michel ou seule, un certain nombre de volumes : avec H. Michel, « Combat », histoire d'un mouvement de Résistance de juillet 1940 à août 1943 (PUF, 1957, Coll. Esprit de la Résistance), seule, « Défense de la France », histoire d'un mouvement de Résistance (1940-1944) (PUF, 1960, Coll. Esprit de la Résistance), Le journal « Défense de la France » (PUF, 1961, Coll. Esprit de la Résistance), Ceux de la Résistance (1940-1944) (Edition de Minuit, 1964), "Cohors-Asturies" (Bordeaux, Cahiers de la Résistance, 1974), Les Jeunes dans la Résistance (1985).

GRANET (Marie).

« Défense de la France ». Histoire d'un mouvement de Résistance (1940-1944).

PUF, 1960, in-8°, 302 pp, 4 pl. hors texte, broché, bon état (Coll. Esprit de la Résistance)

Le Mouvement Défense de la France, s'il ne fut pas l'un des plus nombreux, fut, à coup sûr, l'un des plus originaux des Mouvements de Résistance de la zone nord. II fut un Mouvement de jeunes, essentiellement recruté au début parmi les étudiants et les étudiantes (il comprit beaucoup de femmes), et, jusqu'à la fin, dirigé par eux. II fut longtemps un Mouvement exclusivement parisien. En outre, contrairement aux autres Mouvements de zone nord, axés surtout vers les activités de caractère militaire et la collecte des renseignements, il se consacra presque exclusivement (à peu près jusqu'à la formation du M.L.N.) à la propagande et à la fabrication des faux papiers. II eut sa propre imprimerie, ce qui facilita l'impression de ces faux papiers et permit a son journal d'atteindre les plus forts tirages de la zone nord. Enfin, à cause de son ralliement tardif au « gaullisme », il resta très indépendant financièrement – et par suite, fort pauvre – et ne reçut pas de fonds de Londres avant la fin de 1943. (Marie Granet)

GRANET (Marie).

Les Jeunes dans la Résistance. Vingt ans en 1940. Avec la collaboration de Claude Lévy, Ginette Gros, Pierre Mermet.

France-Empire, 1985, in-8°, 250 pp, 16 pl. de photos hors texte, brève chronologie, notes, sources, broché, couv. illustrée, bon état

Pour chacun ce fut un engagement volontaire, tantôt murement réfléchi, tantôt provoqué par un évènement fortuit : on assiste à une rafle, on héberge un prisonnier évadé, un juif. S'appuyant sur de nombreux témoignages vécus, ce livre raconte ce qu'il sont fait et pourquoi. Durant ces années terribles et passionnantes, où presque tout était possible, de jeunes ouvriers, paysans, lycéens, étudiants, ont engagé toutes leurs forces et leur vie même, pour défendre leur patrie et leur liberté. Ils ont imprimé et distribué des tracts et des journaux clandestins, cherché et transmis des renseignements, sillonné les villes et les campagnes comme agents de liaison, organisé des maquis, réalisé des coups de main et des sabotages. Souvent faits prisonniers, ils ont été torturés, déportés, fusillés. Ils ont prouvés que les actes étaient plus utiles que les paroles et ils ont été parmi les meilleurs artisans de la libération de la France.

GRENIER (Fernand).

C'était ainsi... (1940-1945).

Editions Sociales, 1970, in-8°, 284 pp, 7e édition revue et complétée, documents en annnexe, broché, bon état

Mémoires : la Résistance, Châteaubriant, Londres, Alger, le Vercors, Dachau. — Mobilisé en septembre 1939, Fernand Grenier (1901-1992) connaît, un an plus tard, la déchéance parlementaire ainsi que l’emprisonnement. Evadé en 1941, il vit dans la clandestinité, avant que le PCF le charge, en novembre 1942, d’établir les premiers contacts avec la résistance gaulliste, puis de s’installer à Londres. Il sera député à l'assemblée consultative provisoire à Alger, puis commissaire à l'Air (civil et militaire) du Comité français de libération nationale, puis du gouvernement provisoire formé par De Gaulle à Alger (avril-septembre 1944). — "Ces « souvenirs » sont un document non négligeable : en retraçant les principales étapes de sa participation à la Résistance, F. G. restitue le climat de l'action clandestine du Parti communiste en France, donne son point de vue sur la mission qu'il eut à remplir à Londres au nom de son parti et sur son accession, comme Commissaire à l'air, au gouvernement d'Alger. Une certaine violence de l'auteur à l'égard du général de Gaulle et de l'entourage « gaulliste » s'explique sans doute en partie par la date de rédaction de cet ouvrage (juin 1958-mars 1959)." (Revue française de science politique)

GUERIN (Alain).

Chronique de la Résistance. Préfaces de Marie-Madeleine Fourcade et de Henri Rol-Tanguy.

Omnibus, 2000, fort in-8°, 1806 pp, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Plus de quatre cents témoignages, recueillis de la bouche même des protagonistes, sont à l'origine de cette Chronique de la Résistance qu'ils nourrissent, page après page. "Celui qui croyait au ciel" et "celui qui n'y croyait pas" ; le plastiqueur et le "pianiste" ; le militant du PCF clandestin et l'agent du BCRA londonien ; le maquisard et l'agent de liaison ; le "corps franc" et la "boîte aux lettres" ; le torturé et l'évadé ; "l'apatride" des FTP-MOI et l'officier des "Travaux ruraux" ; celui de l'AS (Armée secrète) et celui de l'AJ (Armée juive) ; l'ancien des Glières et l'ancien du Mont Mouchet ; le FFI et le FFL ; celui de "l'Intelligence Service" et celui de "l'Orchestre rouge"... – c'est à montrer ce qu'ils furent, comment ils vivaient et comment ils mouraient, que s'attache le livre d'Alain Guérin.

GUILLAIN de BÉNOUVILLE (Pierre).

Le Sacrifice du matin.

Laffont, 1946, fort in-12, 607 pp, broché, bon état

Souvenirs d'un résistant "mythique" qui, pendant quatre ans, coordonna, avec Jean Moulin et Henri Frenay, l'action des réseaux de la Résistance. Pierre Guillain de Bénouville a été l'un des huit chefs nationaux de la Résistance intérieure et il fut nommé à ce titre général de brigade, en 1946, avec trois autres de ses compagnons. Encore porté par l'élan du combat, d'une plume qui révélait un grand écrivain, il fait entendre dans ce livre haut et fort la voix de tous ceux qui, au long de quatre années d'une guerre impitoyable, avaient sauvé l'honneur. La Résistance est là, nue, sincère, charnelle, dans ses actions et ses succès comme dans ses peurs, ses angoisses, ses trahisons, ses supplices. De Marseille à Lyon, de Toulon à Paris, de Toulouse à Alger, de la Corse au centre de la France, en passant par la Suisse et le front d'Italie, on revit toute l'épopée, jusqu'à la victoire.