Stalingrad.
Editions de Fallois, 1999, in-8°, 443 pp, 31 photos sur 16 pl. hors texte, 6 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Un tableau complet de l'affrontement qui changea les donnes de la Seconde Guerre mondiale, la bataille de Stalingrad (hiver 1942-43), basé sur les archives soviétiques, celles de la Wehrmacht et des témoignages de survivants allemands. — "Stalingrad est sans doute le tournant capital de la Seconde Guerre mondiale. Sa chute aurait livré à Hitler les pétroles du Caucase. Et quel symbole que de prendre la ville qui portait le nom du "petit père des peuples"... De ces enjeux résulta un des plus gigantesques – et des plus atroces – affrontements militaires de l'Histoire. La Wehrmacht en ressortit brisée, l'Armée rouge y forgea la légende d'un communisme libérateur. Pour conter cette épopée, où l'héroïsme et la barbarie se côtoient à chaque page, l'historien britannique Antony Beevor a pu accéder, le premier, aux archives soviétiques, jalousement tenues secrètes jusqu'à la chute du régime, qu'il a confrontées aux archives allemandes ainsi qu'à d'innombrables témoignages. Opérations militaires, relations entre les hauts gradés et le pouvoir politique, souffrances quotidiennes des combattants des deux bords et des civils : à tous les niveaux, ce récit rigoureux et inspiré apporte des révélations et des éclairages nouveaux. Il nous fait revivre au jour le jour une bataille où se joua le sort du monde. On sort de ce bilan magistral abasourdi par l'ampleur et l'horreur des destructions humaines... mais aussi par le temps qu'il a fallu à l'Histoire pour qu'elle reprenne, sur un tel sujet, ses droits. Voilà qui est fait." (Pierre Daix, Le Figaro littéraire)
Hitler's War on Russia. The Story of the German Defeat in the East. Translated from the German.
London, George Harrap, 1964, fort in-8°, 640 pp, 32 pl. de photos en noir et 16 pl. de photos en couleurs hors texte, 36 cartes dans le texte et une grande carte de l'Opération Barbarossa en dépliant in fine, biblio, index, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, édition originale en anglais, bon état
L'Union soviétique en guerre (1941-1945). 1. L'Invasion. 2. Echec à la Wehrmacht. 3. De Kharkov à Berlin.
P., Imprimerie Nationale, 1968-1969, 3 vol. gr. in-8°, 311, 282 et 392 pp, 59 cartes et croquis, annexes, biblio, reliures skivertex vert de l'éditeur, bon état (Ministère des Armées. État-major de l'Armée de Terre. Service historique), envoi a.s.
J'étais médecin à Stalingrad.
France-Empire, 1955, pt in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, 4 photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
"Ce sont les souvenirs d’un médecin militaire allemand, fait prisonnier dans son poste de secours, à Stalingrad. Il ne raconte à peu prés rien de la bataille elle-même ; mais il s’étend beaucoup plus sur l'année de captivité passée ensuite dans ce secteur reconquis par les Russes. Affecté à plusieurs hôpitaux successifs, où il est chargé de soigner les prisonniers, il insiste sur les conditions précaires d’existence : manque d’air et de lumière (les malades sont entassés souvent dans des caves ou des abris), de chauffage, de nourriture, de médicaments ; il décrit les maladies auxquelles il a fallu faire face, surtout le typhus, la dysenterie, les maladies de carence et, finalement, la tuberculose. Le ton s’efforce d’étre objectif ; les médecins russes avec lesquels il a été en contact lui ont paru parfois méfiants (certains reprochaient aux médecins allemands de laisser mourir leurs malades pour ne pas fournir de main-d’oeuvre à l’URSS), mais compétents et humains ; assaillis eux-mémes de difficultés matérielles, soumis à une bureaucratie tatillonne, ils ne pouvaient souvent rien pour les malades, réduits à un sort misérable. Il réserve ses jugements les plus sévères pour certains de ses compagnons de captivité. Ce récit, qui manque malheureusement d’indications précises de lieux et de dates et qui a été reconstitué aprés coup, reste, cependant, un témoignage vivant et intéressant." (J.-M. d'Hoop, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1956) — "Le témoignage de l'un des survivants allemands de cette bataille titanesque qui joua un rôle décisif dans l'issue de la guerre mondiale. Le médecin-commandant Dibold était en effet affecté à l'une des unités qui combattit longtemps encore après l'encerclement de la 6e armée. Il nous fait revivre les dernières heures de cette lutte et la tragique condition de ses camarades enfermés dans un vaste abri souterrain, éclairé uniquement par des lampes à pétrole faites avec des boîtes de conserves, sans autre défense contre le froid que des vêtements en loques et la chaleur qui montait des corps entassés, sans la moindre installation hygiénique, presque sans médicaments. Le docteur Dibold nous conte le long et douloureux calvaire des survivants faits prisonniers et décimés par le typhus, le scorbut, le paludisme, enfin la tuberculose, cette maladie de la misère et des ténèbres. Les circonstances, à elles seules, confèrent à son récit un caractère pathétique, infiniment émouvant."
La Russie en guerre.
Gallimard, 1968, in-8°, 322 pp, Gallimard 1968, 336p., in-8, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Le cinquième volume des Mémoires d'Ehrenbourg est son témoignage sur la guerre en Russie, de 1941 à 1945. Journaliste, il a tout vu, l'arrière comme le front, les grands hommes comme les plus humbles combattants. On vit ces années avec lui, car il se révèle un témoin passionné, humain, généreux : « Jamais, ni avant ni après, je n'ai rencontré tant de gens, écrit Ehrenbourg. Il m'arriva de m'entretenir, en l'espace d'un jour, avec des dizaines d'êtres humains que j'ignorais auparavant. Dans un abri ou dans une clairière, j'écoutais des histoires drôles, ou de longs récits, ou des aveux intimes. En temps de paix, on rencontre parfois quelqu'un tous les jours, sans jamais rien apprendre de sa vie, de lui-même. Mais à la guerre, tout est en mouvement: à peine a-t-on connu un homme qu'il vous ouvre son cœur, souvent pour disparaître à jamais.» Il y a ici des pages inoubliables. Le général Vlassov parle de fidélité, avant de trahir sa patrie. On découvre les coulisses de la visite de de Gaulle, Juin et Bidault à Moscou, en décembre 1944. L'auteur fait un inoubliable portrait d'Édouard Herriot, après sa libération par l'armée soviétique. Ehrenbourg évoque le jour tragique où Staline, devenu humain dans le désastre, s'adresse aux Russes en les appelant : « Frères et sœurs...» Et le jour de la victoire, avec son immense joie, n'empêche pas de pressentir de nouvelles menaces.
Le Prix de la guerre. Un chirurgien allemand sur le front russe, 1941-42-43.
Laffont, 1965, in-8°, 373 pp, traduit de l'allemand, un cart, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, ex. du SP, prière d'insérr joint
"C'est le récit d'un chirurgien allemand, professeur de son état, et qui, pendant la guerre, remplit l'office de « chirurgien consultant ». Dans le secteur d'un groupe d'armées, il est chargé d'inspecter, de donner des conseils, d'opérer lui-même éventuellement dans les cas difficiles. On le voit ici en action, dans le secteur nord du front russe, de 1941 à 1943. Ses principaux soucis viennent du typhus, dont les manifestations mal connues prennent parfois au dépourvu les médecins allemands, et du froid, qui aggrave les suites des blessures et provoque la gangrène. Bien entendu, il se heurte souvent a la médiocrité de certains de ses confrères et aux insuffisances de l'administration. Ce n'est qu'un récit, sans valeur scientifique rigoureuse, mais qui recrée une atmosphère, en présentant l'envers des combats." (J. M. d'Hoop, Revue Historique, 1966)
La Division Wiking. Dans l'enfer blanc : 1941-1943.
Fayard, 1980, gr. in-8°, 360 pp, 32 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Au printemps 1940, alors que la guerre à l’Ouest vient seulement de commencer, les Allemands ouvrent des bureaux de recrutement à Copenhague et à Oslo, à La Haye et à Anvers. Au nom d'une idéologie “germanique”, inspirée par de très lointains souvenirs historiques, ils vont ouvrir les rangs de la Waffen SS. garde prétorienne du régime national-socialiste, à des volontaires danois, norvégiens, hollandais et flamands. Par la suite des engagés suédois, finlandais et même suisses seront réunis dans une formation militaire forte de près de vingt mille hommes : la division Wiking. A sa tête, un ancien officier des troupes d’assaut de la Première Guerre mondiale : Félix Steiner. La “division des huit nationalités” combattra sur le front de l’Est dès les premiers jours de l’offensive de juin 1941 jusqu’aux ultimes engagements de mai 1945. Dans ce premier volume, les volontaires germaniques franchissent les frontières de l’Union Soviétique, participent aux grandes batailles d'encerclement de l’Ukraine, prennent et perdent Rostov-sur-le-Don. C’est alors le terrible hiver sur le Mious. Au printemps 1942, l’offensive reprend vers le Caucase. Les grenadiers de la division Steiner vont se battre au pied des plus hauts sommets et tenter désespérément d’atteindre Bakou et les puits de pétrole de la mer Caspienne. L’échec de l’offensive du printemps 1942 annonce le désastre allemand de Stalingrad. La division Wiking doit se replier au cours d’une hallucinante retraite d’hiver, marquée par les combats les plus implacables contre l’ennemi et contre le froid glacial. Au printemps 1943, il ne reste plus que quelques survivants parmi les premiers volontaires, quand l’unité est reformée en Panzerdivision et gagne de nouveaux champs de bataille, toujours sur le front d’Ukraine.
Stalingrad. Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich Paulus. Lettres et documents inédits rassemblés par Walter Görlitz.
Fayard, 1961, in-8°, 314 pp, traduit de l'allemand, avant-propos d'Ernst Alexander Paulus, 7 cartes (3 sur double page, 6 en deux ou trois couleurs), broché, une photo du maréchal Paulus tirée d'un journal collée en fin d'ouvrage, bon état (Coll. Les Grandes études contemporaines)
"La gigantesque bataille vue et expliquée par ceux qui l'ont vécue." — "Les mémoires de l'un des protagonistes essentiels de la « catastrophe de Stalingrad » devaient, bien entendu, susciter une légitime curiosité et alimenter les discussions allemandes sur les causes de la destruction de la VIe Armée. Les documents rassemblés par Walter Görlitz comportent les papiers posthumes du maréchal, mort en février 1957, en République démocratique allemande, à Dresde, et prêtés à l'éditeur par son fils, Ernst Alexander Paulus ; ils consistent en notes personnelles et esquisses militaires, rédigées par le maréchal Paulus durant sa captivité en URSS, vraisemblablement en vue d'interrogatoires par les autorités soviétiques, en notices prises par le capitaine Ernst Alexander Paulus, au cours de conversations avec son père, à Dresde, et en références concernant la carrière du maréchal, conservées dans les archives de la famille Paulus. Afin de compléter le tableau, l'éditeur a ajouté un certain nombre de documents inédits, de provenance diverse : un certain nombre de documents relatifs à la tentative de dégagement de la VIe Armée, en décembre 1942, en possession du Dr H. A. Jacobsen, le journal de guerre du Feldsmarschall von Bock, qui commanda, jusqu'à la mi-juillet 1942, la « Heeresgruppe Süd » à laquelle la VIe Armée était subordonnée, celui du Freiherr von Richthofen, chef de la « Luftflotte 4 », et du journal opérationnel de cette unité ; Walter Görlitz cite aussi le dernier chef de l'Etat-Major de la VIe Armée, le Generalleutnant Arthur Schmidt, ainsi que divers collaborateurs du défunt maréchal..." (M. Adler-Bresse, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1962) — "La première partie de ce livre, consacrée à la biographie du maréchal, retrace essentiellement sa carrière militaire depuis son entrée dans l'armée jusqu'à sa capture par les Russes en 1943. La deuxième partie reproduit divers textes souvent inédits : lettres, rapports écrits par le maréchal, documents de l'état-major allemand. Ces textes se réfèrent en particulier à l'opération annulée contre l'Angleterre et surtout à l'évolution de la campagne de Russie et la bataille de Stalingrad telles qu'elles furent vécues par les chefs militaires allemands." (Revue française de science politique, 1962)
Moscou.
Flammarion, 1953, in-8°, 314 pp, traduit de l'allemand, broché, jaquette illustrée, bon état
"Dans sa trilogie romanesque consacrée au front russe durant la Deuxième Guerre mondiale (Moscou, Stalingrad, Berlin). Plievier montre comment non seulement les élites, mais le peuple lui-même se sont rendu coupables, et leur recommande d’accepter leur défaite en lui donnant un sens expiatoire. De plus, la condamnation de la guerre n’est plus un appel à la révolution ; car la deuxième expérience essentielle vécue par Plievier pendant les années 30 et 40 est l’effondrement de l’utopie socialiste et communiste, l’affrontement mortel des totalitarismes nazi et soviétique, mais aussi la parenté profonde unissant au niveau de la praxis les deux régimes de terreur. C’est pourquoi l’anarchiste que fut Plievier se rallie après 1945 à la démocratie occidentale teintée de christianisme et se situe désormais en fait du côté d’Adenauer et des USA..." (Pierre Vaydat, Theodor Plievier, romancier-reporter des deux guerres mondiales, 2001)
Stalingrad.
Robert Marin, 1949, in-8°, 562 pp, traduit de l'allemand, une carte, broché, bon état. Edition originale française
"Dans sa trilogie romanesque consacrée au front russe durant la Deuxième Guerre mondiale (Moscou, Stalingrad, Berlin). Plievier montre comment non seulement les élites, mais le peuple lui-même se sont rendu coupables, et leur recommande d’accepter leur défaite en lui donnant un sens expiatoire. De plus, la condamnation de la guerre n’est plus un appel à la révolution ; car la deuxième expérience essentielle vécue par Plievier pendant les années 30 et 40 est l’effondrement de l’utopie socialiste et communiste, l’affrontement mortel des totalitarismes nazi et soviétique, mais aussi la parenté profonde unissant au niveau de la praxis les deux régimes de terreur. C’est pourquoi l’anarchiste que fut Plievier se rallie après 1945 à la démocratie occidentale teintée de christianisme et se situe désormais en fait du côté d’Adenauer et des USA..." (Pierre Vaydat, “Theodor Plievier, romancier-reporter des deux guerres mondiales”, 2001)
De Bielgorod aux Carpathes. Notes d'un correspondant de guerre, août 1943 - avril 1944.
Plon, 1946, in-12, 278 pp, une carte, broché, papier lég. jauni, bon état
Boris Polevoï (1908-1981) fut correspondant de guerre pour la Pravda pendant la seconde guerre mondiale. Journaliste, il était aussi militaire (lieutenant-colonel), ce qui lui permettait d'accéder aux points stratégiques de l'immense front et d'y recueillir une vaste documentation.
War of the Century: When Hitler Fought Stalin.
London, BBC Books, 1999, pt in-4°, 255 pp, préface de Ian Kershaw, 106 photographies en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, 4 cartes en couleurs, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
A l'aide de documents et de photographies inédits, ce livre présente des entretiens avec des témoins qui ont connu Hitler ou Staline, et les voix des soldats et des civils présents sur le front de l'Est afin de jeter un nouvel éclairage sur la "guerre d'annihilation" de Hitler. — “The demise of the Soviet Union opened up access to new material that Laurence Rees’s book [is] able to exploit for the first time. The eyewitness testimony assembled highlights the policy decisions that cost the lives of millions – those inflicting suffering and those who suffered – in the war of the century.” (Ian Kershaw)
Les Volontaires.
Presses de la Cité, 1963, in-8°, 507 pp, 3 pp d'annexes, cart. éditeur lég. sali, sans la jaquette, bon état. Edition originale
La Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme de 1941 à 1944 sur le Front russe, par Saint-Loup, pseudonyme de Marc Augier (1908-1990). — "En 1941, tandis que l'armée allemande se précipitait vers Moscou, les dirigeants des partis politiques parisiens fondaient la « Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme ». Plus de dix mille hommes se présentèrent. Ils venaient de toutes les classes de la société française de l'époque et pour les motifs les plus divers. Trois mille environ furent jugés aptes a combattre la Russie aux côtés des Allemands. Parmi eux on trouvait des licenciés es lettres. des ingénieurs, de faux princes et de vrais marquis, des clochards et des héros de la guerre 1914-1918, d'anciens combattants des Brigades internationales et des partisans de Franco, des acrobates motocyclistes, de vrais curés et de faux évêques. Ils arrivèrent jusqu'à cinquante kilomètres de Moscou et furent balayés par le plus terrible hiver du siècle. Ils luttèrent avec héroïsme et fantaisie contre les partisans russes qui leur opposaient un héroïsme et une fantaisie de même qualité. Ils furent vaincus et chassés de Russie en 1944. Saint-Loup, le romancier de la volonté de puissance, le biographe des hommes aux dimensions surhumaines, raconte, dans “Les Volontaires”, cette extraordinaire aventure, riche de sang, d'idéal, de voluptés insolites, de morts sublimes, de luttes internes parfois mesquines, avec l'objectivité qui marque son œuvre historique..." (2e plat de la jaquette)
La Russie en guerre. Tome I : La Patrie en danger (1941-1942).
Stock, 1965, in-8°, x-431 pp, 32 pl. de photos hors texte, 12 cartes, chronologie, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Tome I seul (sur 2).
Leningrad, 1943.
Tallandier, 2010, in-8°, 269 pp, traduit et présenté par Nicolas Werth, 8 photos sur 4 pl. hors texte, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Le 10 août 1941, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée. Pendant 872 jours – le siège le plus long de l'histoire moderne –, seule la "route de la vie", passant par le lac Ladoga gelé, permet l'approvisionnement, du reste très insuffisant, des Léningradois, qui souffrent de la faim et du froid. Alexander Werth, correspondant de guerre britannique, offre de cette tragédie un témoignage exceptionnel qui retrace la défense de la ville par ses habitants et raconte les stratégies de survie quotidiennes cachées derrière les mots "héroïsme" et "patriotisme".
Stalingrad ou la responsabilité du soldat.
Albin Michel, 1983, in-8°, 334 pp, traduit de l'allemand, 3 cartes, documents, index, broché, couv. illustrée, bon état, ex. du SP, bel envoi a.s. (en français) de l'auteur à un historien français
Sur la responsabilité des généraux von Manstein, Paulus et von Seydlitz, par un ancien officier d'état-major du corps d'armée allemande à Stalingrad. — "Officier d'Etat-major d'une division encerclée à Stalingrad, l'auteur a eu le temps de réfléchir aux responsabilités dans l'issue catastrophique de la bataille livrée par la VIe armée allemande. Il ne se livre pas à une étude de stratégie mais surtout à une longue considération sur le sacrifice insensé des combattants. Près d'un quart de million d'hommes furent exterminés ou sacrifiés par l'imbécile obéissance de généraux fanatiques aux ordres d'un stratège incapable et despote. Cet ouvrage est un remarquable témoignage humain." (Lectures n° 14, juillet-août 1983)