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AHRWEILER (Hélène)(dir.).

Geographica Byzantina.

Publications de la Sorbonne, 1981, gr. in-8°, 138 pp, 15 planches hors texte, cartes et tableaux, broché, bon état (Byzantina Sorbonensia, 3)

Ce volume contient diverses contributions concernant tout particulièrement la géographie historique de Byzance : 1. Sur la localisation du couvent de Timios Stauros de Syricha (Hélène Ahrweiler) ; 2. La frontière chez deux auteurs byzantins : Procope de Césarée et Constantin VII Porphyrogénète (J.-P. Arrignon et J.-F. Duneau) ; 3. La géographie du culte de saint Christophe en Grèce à l'époque méso-byzantine et l'évêché de Lacédémone au début du Xe siècle (Anne Avraméa) ; 4. Manuel Ducas Comnène Gavras de Troade à propos de CIG IV2 ; n° 8763 (Anne Avraméa) ; 5. Kordoleôn et Mantaia (1467-1476). Essai de géographie historique (Irène Beldiceanu-Steinherr) ; 6. La répartition du marbre de Proconnèse en Crimée à l'époque paléochrétienne (Anne Bortoli-Kazanski) ; 7. Le siège de Philadelphie par Umur pacha d'après le manuscrit de la Bibl. patriarcale d'Istanbul, Panaghias 58 (Matoula Couroupou) ; 8. A propos du Tenou Ormon (Teleorman) de Kinnamos (Pierre Nâsturel) ; 9. La place des listes toponymiques dans l'organisation du livre IV des Édifices de Procope (Martine Perrin-Henry) ; 10. Le thème et la forteresse de Charsianon : recherches dans la région d'Akdagmadeni (Dejanira Potache) ; 11. Avanos-Vénasa (Cappadoce) (Nicole Thierry) ; 12. Les sources du Tigre oriental selon la tradition hellénistique (J.-M. Thierry).

BAILLY (Auguste).

Byzance.

Fayard, 1941, in-12, 442 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, bon état

I. L'ascension : les origines de Byzance, l'âge d'or. Justinien et Théodora, l'Empire sous les successeurs de Justinien, la Dynastie isaurienne et l'iconoclasme. – II. L'apogée – La dynastie macédonienne (867-1081) – III. Byzance et l'Occident : l'Empire au mains de la féodalité militaire (les Comnènes, 1081-1185), la Course aux abîmes, les derniers sursauts, les Paléologues. — "Saviez-vous que la puissance de Byzance a été due pendant très longtemps à ce que ses guerriers étaient seuls à connaître le secret du « feu grégeois » ? Vous trouverez bien d'autres choses étonnantes dans ce livre magnifique." (Le Figaro, 4 mars 1939)

BAILLY (Auguste).

Byzance.

Fayard, 1948, in-12, 442 pp, reliure demi-toile chagrinée chocolat, dos lisse avec titres dorés et filets à froid, couv. conservées (rel. de l'époque), papier jauni, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)

I. L'ascension : Les origines de Byzance, L'âge d'or. Justinien et Théodora, L'Empire sous les successeurs de Justinien, La Dynastie isaurienne et l'iconoclasme. – II. L'apogée. La dynastie macédonienne (867-1081) – III. Byzance et l'Occident : L'Empire au mains de la féodalité militaire (Les Comnènes, 1081-1185), La Course aux abîmes, Les derniers sursauts. Les Paléologues. — "Saviez-vous que Ia puissance de Byzance a été due pendant très longtemps à ce que ses guerriers étaient seuls à connaître le secret du « feu grégeois » ? Vous trouverez bien d'autres choses étonnantes dans ce livre magnifique." (Le Figaro, 4 mars 1939)

BARBE (Dominique).

Irène de Byzance. La femme empereur.

Perrin, 1990, gr. in-8°, 398 pp, 5 cartes, 6 tableaux généalogiques, liste des Empereurs byzantins, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

Irène de Byzance (752-803) est une énigme : sanguinaire ou pieuse ? tyran ou sainte ? En tout cas, l' "empereur de Byzance" fut un personnage hors du commun. En 797, elle détrône son fils Constantin VI et lui fait crever les yeux, ce qui n'empêchera pas l'Eglise orientale de la reconnaître pour sainte. Pieuse et orthodoxe, sanguinaire et cruelle, canonisée par les uns, maudite par les autres, Irène est une souveraine qui ne fait pas l'unanimité chez les historiens. Son principal tort semble bien d'être une femme à une place que seul un homme peut occuper : le trône des Césars. Et pourtant, après s'être fait reconnaître "empereur" et non "impératrice", elle régna plus de vingt ans sur l'Empire byzantin qui, héritier de Rome, est alors à l'aube d'un second apogée. Rêvant de réunir les empires d'Orient et d'Occident, elle imagina même d'offrir sa main à Charlemagne. Dominique Barbe, avec une rare qualité d'écriture, tente de comprendre et d'expliquer les contradictions de ce personnage mystérieux, tout en analysant une époque où la créativité et le dynamisme de la société permettaient d'échapper au lourd modèle antique.

BAYNES (Norman H.) and L. B. MOSS (dir.).

Byzantium. An Introduction to East Roman Civilization.

Oxford, Clarendon Press, 1949, in-8°, xxxi-436 pp, 48 pl. de gravures et photos et 3 cartes dépliantes hors texte, biblio, list of East Roman Emperors, index, reliure percaline bleue éditeur, bon état

Sommaire : Introduction (Norman H. Baynes), I. The History of the Byzantine Empire: an Outline (a). From A. D. 330 to the Fourth Crusade (L. B. Moss), (b). From A. D. 1204 to A. D. 1453 (Ch. Diehl), II. The Economic Life of the Byzantine Empire: Population, Agriculture, Industry, Commerce (André M. Andréadès), III. Public Finances: Currency, Public Expenditure, Budget, Public Revenue (André M. Andréadès), IV. The Byzantine Church (Henri Grégoire), V. Byzantine Monasticism (Hippolyte Delehaye), VI. Byzantine Art (Ch. Diehl), VII. Byzantine Education (Georgina Buckler), VIII. Byzantine Literature (F. H. Marshall and John Mavrogordato), IX. The Greek Language in the Byzantine Period (R. M. Dawkins), X. The Emperor and the Imperial Administration (Wilhelm Ensslin), XI. Byzantium and Islam (A. A. Vasiliev), XII. The Byzantine Inheritance in South-eastern Europe (William Miller), XIII. Byzantium and the Slavs (Steven Runciman), XIV. The Byzantine Inheritance in Russia (Baron Meyendorff and Norman H. Baynes).

BON (Antoine).

Byzance.

Nagel, 1972, gr. in-8°, 215 pp, 141 illustrations hors texte dont 90 en couleurs, 2 cartes sur les gardes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Archaeologia Mundi)

BRÉHIER (Louis).

Le Monde byzantin. II. Les institutions de l'empire byzantin.

Albin Michel, 1949, in-8°, xviii-631 pp, index, broché, bon état (Coll. L'Evolution de l'Humanité)

Ce volume s'attache à l'étude de la société, en analyse les structures et les fonctions : Louis Bréhier parle de « I'expérience sociologique que représente l'histoire de Byzance ». Expérience qui aurait pu se poursuivre bien plus longtemps si les principes politiques qui firent sa grandeur n'avaient pas été abandonnés au XIe siècle. Le progrès de l'absolutisme basé sur la puissance de l'armée avait déjà conduit Rome à la catastrophe. La nouveauté, par rapport à Rome, c'est que Byzance avait une mission spirituelle : la conversion de Constantin lui enjoignait « de soumettre tous les peuples et de faire régner le christianisme sur toute la terre ». Autour du souverain, il y a I'Administration, le Palais, dont les préoccupations essentielles semblent avoir été l'étiquette, la pompe des cérémonies, les titres et le luxe des costumes... Le lecteur sera étonné et émerveillé par les pages si documentées que Louis Bréhier consacre à ces « questions importantes ». Des chapitres sont consacrés aux grands Services de l'État, dont le mécanisme est soigneusement examiné : la justice, les finances, la diplomatie, la poste impériale, l'armée et la défense de l'Empire, la marine impériale. En mille ans les modes dadministration, les moeurs politiques ont bien souvent changé – mais pas toujours, hélas, dans le bon sens... La dernière partie de l'ouvrage analyse le statut et le rôle de l'Église. À Byzance comme pour tout État médiéval – chrétien ou musulman , les institutions civiles et religieuses sont liées intimement. II y eut enfin, dans les derniers siècles, le grand développement monastique que l'on sait et qui ne fut pas la moindre cause de l'effondrement final. — "Lorsque, à la fin de sa vie, Louis Bréhier (1868-1951) fit entrer Byzance dans la prestigieuse collection de “L'Évolution de l'Humanité” en publiant “Le Monde byzantin” en trois volumes, “Vie et mort de Byzance”, “Les Institutions du monde byzantin”, “La Civilisation byzantine”, il achevait par une ample synthèse une œuvre d'historien que l'on découvre encore avec admiration." (Gilbert Dagron, 1991)

DELVOYE (Charles).

L'Art byzantin.

Arthaud, 1967, gr. in-8° carré, 460 pp, 220 photographies en héliogravure, 4 planches en couleurs, 36 plans d'édifices, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, sous emboîtage cartonné, très bon état

DIEHL (Charles).

Histoire de l'Empire byzantin.

P., Picard, 1919, in-12, xi-247 pp, 15 planches et 4 cartes hors texte (dont 2 dépliantes), broché, état correct

Charles Diehl, fin connaisseur de l'Empire byzantin, sait guider son lecteur à travers les dédales de l'histoire de Byzance. Confiné entre l'Europe et l'Asie, témoin majeur de la chute de Rome ou encore champion de la chrétienté, cet empire a souvent été dénigré à tort. De l'an 330 qui marque les prémices de la fondation de Constantinople surnommée la nouvelle Rome par Constantin le Grand, à la date fatidique du 29 mai 1453, cet ouvrage élaboré avec précision et minutie, nous fait revivre la grande épopée byzantine. — "M. Diehl reprend dans leur ordre chronologique, les événements qui constituent la trame de l'histoire byzantine. On peut regretter toutefois que le cadre vraiment étroit adopté par l'auteur l'ait empêché de nous donner l'histoire détaillée de l'empire byzantin, qu'il était plus qu'aucun autre à même d'écrire et qui fait toujours défaut à l'érudition byzantine. Il est en effet impossible, sous peine de tomber dans la sèche nomenclature, de faire tenir dans un volume aussi restreint la masse des faits de l'histoire byzantine. Aussi M. Diehl a dû, pour éviter cet écueil, se borner à mettre en lumière les événements décisifs et laisser dans la pénombre les faits de moindre importance. Et c'est ce qui constitue d'ailleurs l'intérêt et la valeur de ce livre. Dans un tableau forcément en raccourci, l'auteur a su n'omettre aucun des faits de premier ordre : bien plus il les a présentés parfois avec un certain détail et c'est grâce à cette composition savante qu'il a pu écrire un livre clair et vivant : c'est l'histoire de Byzance vue en perspective, avec ses grands mouvements politiques, religieux, sociaux, présentés au premier plan. Dans chacun des huit chapitres qui correspondent aux divisions de l'histoire byzantine, l'attention est attirée sur les faits essentiels..." (Louis Bréhier, Journal des Savants, 1920)

DIEHL (Charles).

Impératrices de Byzance.

Armand Colin, 1959, pt in-8°, 295 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, bon état

"En 1906, la librairie Armand Colin publiait les Figures Byzantines de Charles Diehl, une série de portraits de personnages historiques byzantins. De cet ouvrage classique, qui garde après cinquante ans le même succès qui l'accueillit à sa publication, l'éditeur a eu l'excellente idée de tirer un recueil consacré exclusivement aux figures féminines, précédé d'un chapitre d'introduction, qui évoque La vie d'une impératrice à Byzance. D'Athénaïs Eudocie, femme de Théodose Ier le Grand, à Anne de Savoie, épouse d'Andronic III Paléologue (XIVe s.) est présentée une galerie de princesses diverses de caractère et d'origine, qui font revivre la vie publique et privée du Grand Palais de Constantinople. On s'étonnera cependant de voir parmi les impératrices de Byzance Anne Comnène, qui faillit être impératrice, mais ne le fut pas, à la suite de la naissance de son frère, Jean II Comnène. La présentation est parfaite, et d'excellentes illustrations en hors-texte rehaussent encore la qualité de l'ouvrage." (Rodolphe Guilland, Revue des Etudes Grecques, 1961)

DIEHL (Charles).

Impératrices de Byzance.

Livre Club du Libraire, 1959, in-8°, 295 pp, 9 planches de gravures hors texte (2 sur double page), reliure de l'éditeur pleine soie violette ornée d'un morceau de feutrine rouge avec filets dorés, illustré d'une gravure, rhodoïd, un des 3.500 ex. numérotés sur offset Prioux, signet, bon état

"En 1906, la librairie Armand Colin publiait les Figures Byzantines de Charles Diehl, une série de portraits de personnages historiques byzantins. De cet ouvrage classique, qui garde après cinquante ans le même succès qui l'accueillit à sa publication, l'éditeur a eu l'excellente idée de tirer un recueil consacré exclusivement aux figures féminines, précédé d'un chapitre d'introduction, qui évoque La vie d'une impératrice à Byzance. D'Athénaïs Eudocie, femme de Théodose Ier le Grand, à Anne de Savoie, épouse d'Andronic III Paléologue (XIVe s.) est présentée une galerie de princesses diverses de caractère et d'origine, qui font revivre la vie publique et privée du Grand Palais de Constantinople. On s'étonnera cependant de voir parmi les impératrices de Byzance Anne Comnène, qui faillit être impératrice, mais ne le fut pas, à la suite de la naissance de son frère, Jean II Comnène. La présentation est parfaite, et d'excellentes illustrations en hors-texte rehaussent encore la qualité de l'ouvrage." (Rodolphe Guilland, Revue des Etudes Grecques, 1961)

DIEHL (Charles).

Manuel d'art byzantin.

Picard, 1925-1926, 2 vol. in-8°, xv-946 pp, 2e édition revue et augmentée, pagination continue, 448 illustrations, biblio, index, brochés, bon état

Origine et formation de l'art byzantin ; Le premier âge d'or de l'art byzantin ; Le second âge d'or de l'art byzantin. Epoque des Macédoniens et de Comnènes ; La dernière évolution de l'art byzantin (du milieu du XIIIe siècle au milieu du XVIe siècle). — "Cet ouvrage, devenu aujourd'hui classique, représente la première synthèse tentée dans ce domaine. Ce Manuel n'est pas un simple inventaire bien informé, il est aussi un ivre de doctrine ; ce qui lui donne une haute valeur, ce sont les discussions critiques, toujours impartiales et suivies de conclusions personnelles qui constituent l'explication la plus claire qu'on ait donnée jusqu'ici de l'histoire de l'Art byzantin... On ne peut qu'admirer l'érudition étendue que suppose cet ouvrage, mais ce qui fait surtout sa valeur, c'est que M. Diehl a vu et étudié de près la plupart des monuments dont il parle. L'admiration même qu'il professe pour cet art, qu'il connaît si bien, rend très attachante la lecture de son livre." (L. Bréhier, Revue historique) — "C'est une bonne fortune pour le public de langue française de posséder cet excellent manuel, mis au point par l'auteur qui a tant contribué, par ses travaux personnels et ses discussions critiques, à éclaircir une matière où les hypothèses se sont multipliées. Depuis quinze ans qu'a paru la première édition, la question des origines de l'art chrétien oriental d'une part et celle des influences qui ont agi sur l'art byzantin à son apogée, de l'autre, ont été l'objet de nombreuses controverses. M. Diehl, qui les a réfutées sur plus d'un point, rend justice à l'originalité des théories de M. Strzygowski, à la masse de faits nouveaux et dignes d'attention dont il a enrichi nos connaissances. D'autre part, dans l'étude qui a permis de caractériser les diverses écoles de l'art byzantin en son plein développement, M. Diehl reconnaît l'importance de l'oeuvre de M. Gabriel Millet. (...) Un tel livre, par la netteté de l'exposé, le soin avec lequel les arguments sont discutés, l'abondance des documents réunis, contribuera à amener de nouveaux progrès." (René Dussaud, Syria, 1927)

DIEHL (Charles).

Manuel d'art byzantin.

P., Alphonse Picard et Fils, 1910, gr. in-8°, xi-837 pp, 420 illustrations dans le texte, certaines à pleine page, index, reliure percaline bordeaux de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, discrets C. de bibl., bon état

Table : Origine et formation de l'art byzantin - Le premier âge d'or de l'art byzantin - Le second âge d'or de l'art byzantin. Epoque des Macédoniens et de Comnènes - La dernière évolution de l'art byzantin (du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIVe siècle). — "Le Manuel d'art byzantin de M. Diehl est une synthèse considérable dans laquelle sont étudiés tous les monuments importants qui ont été découverts ou remis en lumière au cours de ces dernières années. Dans son illustration, en particulier, l'auteur, sans négliger les reproductions classiques, a fait une large place aux monuments peu connus qui n'avaient été reproduits que dans des publications académiques ou dans des revues spéciales. Certaines parties de l'ouvrage, comme les chapitres sur les fresques des grottes de Cappadoce et des églises russes, et toute l'étude sur l'art byzantin à l'époque des Paléologues seront pour le public de véritables révélations. Le mérite de la nouveauté est donc un des attraits de ce livre et, grâce au répertoire complet qu'il présente et à l'abondante bibliographie disposée dans un ordre méthodique, dont il est accompagné, il est destiné à rendre les plus grands services. Mais, en outre, il est autre chose et plus qu'un simple manuel. M. Diehl qui, par tous ses travaux antérieurs, était admirablement préparé à composer cette synthèse a voulu la présenter dans un ordre historique ; l'explication du développement de l'art byzantin tient dans son livre une place aussi grande que la description des monuments..." (Louis Bréhier, Revue Historique, 1910) — "Cet ouvrage, devenu aujourd'hui classique, représente la première synthèse tentée dans ce domaine. Ce Manuel n'est pas un simple inventaire bien informé, il est aussi un ivre de doctrine ; ce qui lui donne une haute valeur, ce sont les discussions critiques, toujours impartiales et suivies de conclusions personnelles qui constituent l'explication la plus claire qu'on ait donnée jusqu'ici de l'histoire de l'Art byzantin... On ne peut qu'admirer l'érudition étendue que suppose cet ouvrage, mais ce qui fait surtout sa valeur, c'est que M. Diehl a vu et étudié de près la plupart des monuments dont il parle. L'admiration même qu'il professe pour cet art, qu'il connaît si bien, rend très attachante la lecture de son livre." (L. Bréhier, Revue historique) — "C'est une bonne fortune pour le public de langue française de posséder cet excellent manuel, mis au point par l'auteur qui a tant contribué, par ses travaux personnels et ses discussions critiques, à éclaircir une matière où les hypothèses se sont multipliées. Depuis quinze ans qu'a paru la première édition, la question des origines de l'art chrétien oriental d'une part et celle des influences qui ont agi sur l'art byzantin à son apogée, de l'autre, ont été l'objet de nombreuses controverses. M. Diehl, qui les a réfutées sur plus d'un point, rend justice à l'originalité des théories de M. Strzygowski, à la masse de faits nouveaux et dignes d'attention dont il a enrichi nos connaissances. D'autre part, dans l'étude qui a permis de caractériser les diverses écoles de l'art byzantin en son plein développement, M. Diehl reconnaît l'importance de l'oeuvre de M. Gabriel Millet. (...) Un tel livre, par la netteté de l'exposé, le soin avec lequel les arguments sont discutés, l'abondance des documents réunis, contribuera à amener de nouveaux progrès." (René Dussaud, Syria)

DUCELLIER (Alain).

Le drame de Byzance. Idéal et échec d'une société chrétienne.

Hachette, 1976, in-8°, 318 pp, notes, sources et biblio, glossaire, repères chronologiques, broché, bon état (Coll. Le Temps et les hommes)

Byzance souffre d'un préjugé défavorable : monde compliqué, superficiel, ostentatoire et stérile. Pourtant, en se plongeant dans certaines sources particulièrement vivantes comme des textes hagiographiques ou des chroniques, Alain Ducellier a découvert le drame caché d'une civilisation éminemment chrétienne, déchirée entre le règne idéal de Dieu et la vie terrestre des hommes. Cette coïncidence impossible s'est transmise au-delà du Moyen Age et peut encore expliquer certains aspects actuels du monde orthodoxe.

DUCELLIER (Alain).

Les Byzantins. Histoire et culture.

Seuil, 1988, in-12, 275 pp, chronologie comparée, biblio, index, broché, bon état (Coll. Points Histoire)

DUCELLIER (Alain), Michel KAPLAN, Bernadette MARTIN.

Le Proche-Orient médiéval. Des barbares aux Ottomans.

Hachette, 1978, gr. in-8°, 271 pp, + un fascicule de 23 cartes hors texte, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état

"L'exposé ne se limite pas à l'histoire événementielle du Proche-Orient (Byzantins, Perses, Arabes, Turcs, « barbares » divers) : pour chaque tranche historique les auteurs font le point sur les institutions et leur évolution (administration, finances, armées, fiscalité), et sur la vie économique et sociale. A la fin de chaque chapitre figure une bibliographie particulière, qui complète la bibliographie générale placée en tête du volume. Le manuel est solidement documenté, agréable à lire et bien adapté à son objectif." (Revue des études byzantines, 1979)

DURANT (Will).

L’Age de la Foi. Histoire de la Civilisation médiévale. I. L’Apogée de Byzance (325 à 565 ap. J.-C.) – La Civilisation islamique (569 à 1258 ap. J.-C.).

Payot, 1952, in-8°, 453 pp, traduction de Françoise Vaudou, 2 cartes, tableau chronologique, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)

Par le philosophe et historien américain William James Durant (1885-1981), dit Will Durant. Il est notamment l'auteur d'une Histoire de la philosophie (The Story of Philosophy), et d'une Histoire de la civilisation (The Story of Civilization), en 32 volumes qu'il mit cinquante ans à écrire avec l’aide de sa femme Ariel.

DÉCARREAUX (Jean).

Byzance ou l’autre Rome.

Editiond du Cerf, 1982, in-8°, 274 pp, lexique, biblio, broché, bon état

Byzance. Ce mot évoque pour nous le faste d'un empire prestigieux, d'une Eglise illustrée par d'innombrables saints et docteurs de l'Eglise, par des milliers et milliers de moines et d'ascètes. “L'autre Rome” évoque la rivalité séculaire, puis les conflits entre l'Eglise grecque et l'Eglise latine, qui devaient aboutir à la séparation, on ne sait au juste à quel moment. Les Eglises d'Orient ont longtemps été méprisées et méconnues par les chrétiens latins. Aujourd'hui, elles fascinent nombre de catholiques. Pour autant, les connaissent-ils mieux ? Dans cet ouvrage, le P. Décarreaux nous invite à un voyage dans le temps et dans l'espace. A grands traits, il nous présente l'histoire de l'empire byzantin, de sa décadence, de sa conquête par les croisés latins puis par les Turcs, de sa survivance. Il nous montre l'aventure extraordinaire des moines grecs d'hier et d'aujourd'hui. Il nous raconte enfin tous les efforts de rapprochement au cours des siècles entre Latins et Grecs, jusqu'à la rencontre extraordinaire de Paul VI et du patriarche Athênagoras. Il nous révèle enfin le rayonnement de l'Eglise grecque, dans le monde slave notamment. Cet ouvrage se lit comme un passionnant récit de voyage, car le P. Décarreaux n'est pas seulement un érudit connaissant tout de l'histoire de Byzance ; il connaît de l'intérieur l'Eglise grecque, y ayant fait de longs séjours, en particulier au Mont Athos. Quiconque aura lu ce livre comprendra mieux à la fois les chances et les difficultés d'un rapprochement entre les deux Eglises "soeurs", pour reprendre la formule même de Paul VI. Il ne pourra pas ne pas s'en faire l'apôtre.

GALAHAD (Sir).

Byzance.

Payot, 1949, in-8°, 325 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)

Empereurs et impératrices. L'Acropole du monde. La Grande Babylone. Anges et eunuques. Les Bleus et les Verts. Les Iconoclastes. Les Hérésies. Grandeur et décadence. — Par la journaliste et historienne autrichienne Bertha Eckstein-Diener (1874-1948), dont les œuvres les plus célèbres furent publiées sous pseudonyme de Sir Galahad, en référence au chevalier de la légende arthurienne. “Byzance” est le seul de ses ouvrages à avoir été traduit en français.

GENLIS (Stéphanie-Félicité de).

Bélisaire.

P., Maradan, 1808, 2 vol. in-12, xviii-166 et 199-24 pp, notice historique sur les personnages du roman (pp 168-199), et catalogue de Maradan (24 pp) à la fin du tome 2, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-toile noire, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. postérieure fin XIXe s.), étiquette de bibliothèque en tête, plats et coupes frottés, intérieur frais, qqs pages tachées, bon état général. Edition originale

Une adaptation sous forme de roman historique de la légende de Bélisaire, général romain du temps de Justinien, qui fut à l’origine de divers romans, tragédies et opéras. Mme de Genlis, gouvernante des enfants du duc d’Orléans, éducatrice et femme d’esprit, fut l’un des plus féconds auteurs de son temps, avec quelque quatre-vingts ouvrages publiés. Elle expose dans la préface sa conception du roman: “le mérite essentiel d’un ouvrage d’imagination est beaucoup moins dans l’exacte vraisemblance des événemens et des incidens, que dans le style, dans la nouveauté des situations, et dans la vérité des sentimens et des caractères.” — Le livre déroule la longue carrière de Bélisaire, le chapelet de ses campagnes, de ses exploits et de ses victoires depuis la guerre menée contre les Perses jusqu'au dernier combat engagé contre les Huns. Bélisaire est peint sous les traits du général riche de talents militaires, aimé de ses soldats et-du peuple, sensible à la gloire d'un triomphe, mais sachant refuser les couronnes offertes au conquérant. Près de lui, on rencontre ses rivaux et notamment Narsès, face à lui les souverains ennemis de Byzance – roi des Vandales, roi des Bulgares... L'oeuvre s'attache à suivre les rapports qui lient le général à l'Empereur, privé, lui, de tout génie militaire, mais célébré pour le travail d'ordre juridique, religieux... accompli sous son règne : d'abord confiants et harmonieux, ces rapports vont se détériorant sous l'action conjuguée du dépit et de la jalousie de Justinien, des maladresses et des imprudences des amis et des partisans de Bélisaire, de l'envie enfin et de la haine des courtisans et des rivaux intrigants et perfides. Mme de Genlis recourt au procédé rituel de l'histoire contée par le personnage : l'Histoire de Bélisaire couvre plus du tiers du livre et est d'ailleurs suivie de l'Histoire de Gelimer, roi des Vandales, dans un mouvement de comparaison habituel au genre. Dans son récit, Bélisaire observe l'ordre chronologique des faits et des événements et, par ce biais, est amené à reconstituer fidèlement dans leur suite ses interventions militaires. L'ouvrage retrace ainsi les lignes générales d'un règne qui, au terme d'une période brillante rehaussée d'éclatantes victoires, est exposé au déclin et finit par se fondre dans la légende. (Robert Granderoute, Revue d'histoire littéraire de la France, 1999)

GOUBERT (Paul).

Byzance avant l'Islam. Tome second : Byzance et l'Occident sous les successeurs de Justinien. I : Byzance et les Francs.

Picard, 1956, gr. in-8°, 223 pp, 4 cartes dépliantes et 16 planches de photos hors texte, biblio, broché, bon état

"Avec ce volume s'ouvre le second volet du triptyque que P. Goubert consacre à « Byzance avant l'Islam ». Trois compartiments le divisent : I. Byzance et les Francs ; II. Byzance, Rome et Carthage ; III. Byzance et les peuples du Danube. Le présent volume remplit le premier en sept chapitres, dont trois sont groupés autour du mystérieux Gondovald et les quatre autres, échelonnés sur les Lettres austrasiennes, c'est-à-dire la correspondance entre la Cour d'Austrasie et celle de Byzance. Donc deux centres principaux d'intérêt et d'étude. (...) L'étude de P. Goubert est extrêmement fouillée. Tous les problèmes majeurs et mineurs que comportent les documents contemporains et sur lesquels déjà se sont exercés tant de devanciers, sont de nouveau examinés, et grâce à l'information à la fois très ample et très précise de l'auteur, clairement posés... Une des forces du P. Goubert est une curiosité très éveillée et un flair de recherche qui donne l'impression que rien ne lui échappe. Elle lui vaut surtout cette connaissance du détail qui est un des mérites particuliers de cet ouvrage. Ceux qui travaillent à la prosopographie de cette époque feront bien de ne pas l'oublier. Avec cela, naturellement, une bibliographie très abondante. Il y en a une en tête de chaque chapitre, divisée en « sources principales » et « principaux ouvrages »." (V. Grumel, Revue des études byzantines, 1957)

GRABAR (André).

La Peinture byzantine. Etude historique et critique.

Genève, Skira, 1953, in-4° carré, 201 pp, 106 reproductions en couleurs contrecollées, une carte, biblio, index, reliure pleine toile verte de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grands siècles de la peinture)

"... Cent six magnifiques planches en couleurs accompagnent le texte savant et condensé, et nous permettent de voir – avec nos yeux – certains détails et certaines des oeuvres byzantines les plus belles et les mieux conservées, fresques, mosaïques, miniatures, émaux. (...) La plupart des documents publiés par M. André Grabar sont pour la première fois reproduits en couleurs. (...) Pour réaliser cet exploit, il a fallu armer une véritable expédition photographique, étudier des procédés de reproduction nouveaux, notamment pour les bleus et les ors. Après plusieurs voyages et un périple de plus de dix mille kilomètres à travers divers pays, de Castelseprio à Istanbul, de Païenne à Chios, sans parler des principales bibliothèques européennes, l'expédition parvint à réunir cet ensemble d'impressions dont, en matière de peinture byzantine, on ne retrouve aujourd'hui l'équivalent nulle part..." (Michel Carsow, Journal des savants, 1953) — Cet ouvrage réunit une documentation unique, composée de 106 reproductions en couleurs de mosaïques, fresques, enluminures, peintures à l'émail... Chaque grand centre artistique est étudié. Constantinople avec Sainte Sophie bien sur, mais aussi Rome, Venise ou la Sicile. Ces reproductions sont commentées et expliquées par un des plus éminents byzantinistes, André Grabar, qui réussit à rendre accessible au grand public cet art sans en négliger aucun aspect.

GUERDAN (René).

Byzance.

Perrin, 1973, in-8°, 400 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure toile éditeur, jaquette, bon état

GUERDAN (René).

Vie, Grandeurs et Misères de Byzance.

Plon, 1954, in-8°, iv-267 pp, 68 illustrations hors texte, 84 dessins dans le texte, biblio, index, broché, état correct

"De Byzance, que nous reste-t-il en général ? La vision d'un empire livré à toutes les discussions théologiques les plus futiles et les plus vaines, une ville qui est une tête monstrueuse et qui se livre aux factions de l'hippodrome, des drames de palais, un clergé qui possède le tiers des terres de l'empire, le paradis du privilège, du monopole et du protectionnisme pour finir dans un drame sans grandeur. Malgré tout cela, Byzance nous laisse une image qui n'est pas sans gloire. Pendant dix siècles l'Empire a connu une fortune éclatante. Durant des siècles il a été le rempart de la Chrétienté contre l'Islam et nous lui devons en grande partie la conservation du prestigieux passé de Rome et d'Athènes. L'ouvrage ne rentre pas heureusement dans la catégorie de « l'histoire Bataille». Son but n'est pas de nous donner la suite complète des basileis, il fait mieux. Il nous donne une idée juste de ce qu'a été la civilisation byzantine, rites, culte, superstitions. L'organisation économique et sociale ne peut guère s'y séparer des questions religieuses. Le chapitre sur le Basileus en campagne est tout à fait révélateur de cette fusion entre un luxe raffiné et une barbarie qui ne tient aucun compte des lois morales les plus élémentaires. L'immense mérite de cet ouvrage sera d'avoir rendu accessibles des connaissances jusqu'ici réservées aux spécialistes et tiré de l'injuste oubli sous lequel on les avait ensevelis une civilisation et un héritage religieux dont nous sommes à tant d'égards tributaires." (Albert Vincent, Revue des sciences religieuses, 1956)

GUERDAN (René).

Vie, Grandeurs et Misères de Byzance.

Club du Livre d'Histoire, 1956, in-8°, 249 pp, 8 pl. de gravures hors texte, 84 dessins dans le texte, biblio, tiré sur Vergé Bouffant, numéroté, reliure demi-basane carmin de l'éditeur, dos à 3 faux-nerfs, titres dorés, bon état

"De Byzance, que nous reste-t-il en général ? La vision d'un empire livré à toutes les discussions théologiques les plus futiles et les plus vaines, une ville qui est une tête monstrueuse et qui se livre aux factions de l'hippodrome, des drames de palais, un clergé qui possède le tiers des terres de l'empire, le paradis du privilège, du monopole et du protectionnisme pour finir dans un drame sans grandeur. Malgré tout cela, Byzance nous laisse une image qui n'est pas sans gloire. Pendant dix siècles l'Empire a connu une fortune éclatante. Durant des siècles il a été le rempart de la Chrétienté contre l'Islam et nous lui devons en grande partie la conservation du prestigieux passé de Rome et d'Athènes. L'ouvrage ne rentre pas heureusement dans la catégorie de « l'histoire Bataille». Son but n'est pas de nous donner la suite complète des basileis, il fait mieux. Il nous donne une idée juste de ce qu'a été la civilisation byzantine, rites, culte, superstitions. L'organisation économique et sociale ne peut guère s'y séparer des questions religieuses. Le chapitre sur le Basileus en campagne est tout à fait révélateur de cette fusion entre un luxe raffiné et une barbarie qui ne tient aucun compte des lois morales les plus élémentaires. L'immense mérite de cet ouvrage sera d'avoir rendu accessibles des connaissances jusqu'ici réservées aux spécialistes et tiré de l'injuste oubli sous lequel on les avait ensevelis une civilisation et un héritage religieux dont nous sommes à tant d'égards tributaires." (Albert Vincent, Revue des sciences religieuses, 1956)

GUILLAND (Rodolphe).

La politique intérieure de l'Empire byzantin de 1081 à 1204. (Suite).

CDU, 1944, 2 vol. in-4°, 121 pp, pagination continue, texte dactylographié, brochés, état correct (Coll. Les cours de Sorbonne)

GUILLOU (André).

La Civilisation byzantine.

Arthaud, 1974, fort in-8° carré, 620 pp, 206 héliogravures et 8 pl. en couleurs hors texte, 42 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)

"Les histoires de la civilisation byzantine se présentaient jusqu'à présent comme l'addition mécanique des phénomènes se rapportant à l'agriculture, à l'économie, à l'architecture, au monachisme, etc. L'ouvrage de H. Hunger aborda le premier la culture byzantine comme une structure intégrant tous les phénomènes. A. Guillou, dans ce livre important, poursuit cette démarche qui se distingue de toutes les histoires de la civilisation byzantine par sa structure. L'histoire politique est absente ici. (...) le livre d'A. Guillou me semble être la meilleure étude de la civilisation byzantine dans l'historiographie contemporaine." (Alexander Kazhdan, Annales. ESC, 1980)

HUSSEY (J. M.).

Le Monde de Byzance. Traduit de l'anglais.

Payot, 1958, in-8°, 230 pp, une carte, biblio, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)

KAPLAN (Michel)(dir.).

Monastères, images, pouvoirs et société à Byzance.

Publications de la Sorbonne, 2006, gr. in-8°, 223 pp, 18 illustrations dans le texte, un croquis, broché, couv. illustrée, bon état

Le présent volume regroupe deux réflexions collectives. La première est issue de la table ronde organisée par Margaret Mullett lors du XXe Congrès international des Études byzantines, tenu à Paris du 19 au 25 août 2001. Les débats ont tenté d'aborder le monachisme byzantin par de nouveaux moyens et d'appréhender la place décisive que les moines occupent à toutes les époques dans la société byzantine. La seconde, issue d'un séminaire tenu à l'université Paris I, étudie le second iconoclasme et ses suites. Cette période dite abusivement iconoclaste – abusivement, parce qu'une telle appellation pourrait réduire la perspective d'étude – est celle du rétablissement de l'Empire byzantin après le choc des invasions. Elle demande de nombreuses études dans tous les champs de la recherche historique pour livrer une partie de sa logique, notamment de 815 à 843 et dans le temps qui suit le rétablissement des Images en 843.

LANCKER (Huguette de).

Théodora, impératrice d'Orient.

Hachette, 1968, in-8°, 237 pp, biblio, broché, bon état

La vie de Théodora, épouse de Justinien au VIe siècle.

LEMERLE (Paul).

Histoire de Byzance.

PUF, 1987, in-12, 128 pp, 3 cartes, broché, bon état (Coll. Que Sais-Je ?)

MARC LE DIACRE.

Vie de Porphyre, évêque de Gaza. Texte établi, traduit et commenté par Henri Grégoire et M.-A. Kugener.

Les Belles Lettres, 1930, in-8°, cxi-154 pp, texte grec et traduction française en regard, index, broché, bon état (Coll. Byzantine)

Henri Grégoire démontre que la "Vie de Porphyre", considéré pendant longtemps comme authentique, est un texte remanié et un plagiat (pour le prologue) emprunté à Théodoret, évêque de Cyr. Toutefois, l'auteur n'a pas tout inventé. On ne peut contester l'existence d'un évêque de Gaza du nom de Porphyre et le Marnéion (Temple de Marnas) est bien attesté par ailleurs. Tout ce qui est dit des temples païens et des débuts du christianisme à Gaza est certainement authentique et du plus haut intérêt. — "Voici une édition qui fera date. Elle offre, établi d'une façon définitive, un des textes les plus intéressants et les plus importants sur la cour byzantine à l'époque d'Arcadius, d'Eudoxie et de saint Jean Chrysostome et sur les suprêmes épisodes de la lutte entre le paganisme mourant et le christianisme triomphant. Une très longue Introduction (elle comprend 112 pages, y compris l'indication des Sigles) ouvre le volume. (...) La traduction fourmille de trouvailles heureuses ; elle est aisée, très élégante et très vivante." (R. Guilland, Revue des Études Grecques, 1931)

PSELLOS (Michel).

Chronographie, ou histoire d'un siècle de Byzance (976-1077). Texte établi et traduit par Émile Renauld.

Les Belles Lettres, 1967, 2 vol. in-8°, lxxxviii-155 (dont 154 doubles) et 200 (dont 185 doubles) pp, deuxième tirage, préface de Charles Diehl, texte grec avec traduction française en regard, index, brochés, bon état (Coll. Byzantine)

Né en 1018 dans une Constantinople en pleine décadence, Michel Psellos est l'un des plus illustres Byzantins dont l'histoire politique et littéraire ait conservé le souvenir. Avocat, puis juge, il ne tarde pas à accèder aux honneurs en obtenant le tire de "consul des philosophes". C'est donc depuis les plus hautes sphères de la société qu'il choisit de relater "un siècle de Byzance". Psellos, tel Thucydide, est autant historien que témoin puisqu'il a assisté à une large partie des évènements qu'il relate. L'ouvrage se divise en deux parties : la première couvre le règne de Basile II Bulgaroctone ( le bien-nommé "tueur de Bulgares") jusqu'à celui d'Isaac Comnène et englobe deux récits bien distincts. Il s'agit tout d'abord d'une narration fondée sur les principes de l'historiographie, dont tout le début relate des évènements que Psellos était trop jeune pour voir. Avec le règne de Michel V débute le récit, passionnant des "choses vues" par Psellos. La deuxième partie relate brièvement le règne de Constantin X Doucas et de Michel VII. Oeuvre de commande, elle tranche avec la première, mais fournit un bon exemple d'histoire officielle. Historien, chroniqueur, témoin ou historiographe, Psellos explore tous les possibles de la chronographie. Vaniteux, précieux, superbe et plein de fiel, comparant la cour de Byzance à un "Olympe où manquaient les déesses", Psellos, qui n'est pas sans évoquer Saint-Simon, est autant un politicien retors et subtil qu'un fin psychologue. Le lecteur se délectera des frasques de Zoé, qui avec ses trois maris successifs a gouverné pendant 25 ans le pays, des portraits de l'odieux Michel V ou du valeureux Isaac Comnène. Toutes ses qualités font de la Chronographie l'un des ouvrages historiques les plus brillants et les plus amusants de la littérature byzantine.

RUNCIMAN (Steven).

La Civilisation byzantine, 330-1453.

Payot, 1934, in-8°, 341 pp, traduit de l'anglais, notes bibliographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)

"En douze chapitres, nourris de faits bien choisis par une étude personnelle des textes, l'auteur a décrit avec sa clarté habituelle les divers aspects de la civilisation byzantine : constitution impériale, administration, religion, armée, marine, diplomatie, vie urbaine et rurale, commerce, littérature, art, influence byzantine en Europe. Les faits essentiels ont été mis en lumière. On lira avec un intérêt particulier l'analyse de la « constitution impériale », regardée comme un des éléments de la durée millénaire de l'empire, aboutissement de l'expérience de longs siècles et organisée de manière à empêcher l'exercice du pouvoir par un incapable. Il est exact, et St. Runciman a raison d'insister sur ce point, que l'empereur, source de la loi, se considère lui-même comme soumis à la loi et que son pouvoir ne peut devenir légitime qu'après avoir été reconnu par le sénat, l'armée et le peuple, puis sanctifié par le couronnement. Nous ne pouvons qu'indiquer la richesse des faits réunis pour illustrer la vie urbaine et rurale." (Louis Bréhier, Revue Historique, 1935) — "Un volume dont la réputation n'est plus à faire." (André Chastagnol, Annales ESC, 1963) — Sir Steven Runciman (1903-2000), qui fut professeur à Cambridge, est l'un des plus grands historiens du XXe siècle. Il est l'auteur d'une magistrale Histoire des Croisades (1951-1954), sur lesquelles il porte un regard objectif et sans complaisance, et de nombreux ouvrages sur le monde méditerranéen médiéval, dont Le Manichéisme médiéval, Les vêpres siciliennes, The Fall of Constantinople.

SCHLUMBERGER (Gustave).

Récits de Byzance et des Croisades.

Plon, 1917, in-12, 341 pp, nouvelle édition, broché, couv. lég. salie, bon état

"Nous sommes en retard pour signaler ce recueil d'articles du maître byzantiniste, mais ces pages précises et vivantes ont gardé toute leur actualité. Quelques-unes évoquent les luttes pour la conquête de Constantinople au septième siècle, au dixième, au quinzième ; mais nous devons signaler tout particulièrement le récit de la Prise de Jérusalem par les guerriers de la première Croisade, le 15 juillet 1099 ; L'Histoire d'après les monnaies, les premiers princes francs en Syrie ; Les Arméniens au moyen âge ; Les Croisés au désert du Sinaï ; Au soir de la bataille de Tibériade, la mort de Renaud de ChâtilIon, etc." (R. Dussaud, Syria, 1921) — "Sous ce titre assez large, M. Gustave Schlumberger a réuni un certain nombre d'articles publiés par lui à diverses époques dans le Journal des Débats, le Gaulois, le Temps et la Revue hebdomadaire. « Presque tous, écrit-il, sont consacrés à la tragique histoire de Byzance ou aux actions héroïques des guerriers de la Croisade. Le lecteur... trouvera peut-être quelque intérêt à ces récits de sièges et de combats fameux illustrés par la vaillance de nos pères, les Francs de la Croisade,. aux rives lointaines du saint royaume de Jérusalem, comme à ceux des luttes courageuses des basileis byzantins durant tant de siècles contre tant d'ennemis acharnés d'Occident ou d'Orient. » Ajoutons cependant que les cinq « récits d'époques diverses », qui terminent le recueil, débordent le cadre de Byzance et des Croisades." (S. Salaville, Revue des études byzantines, 1920) — "Le grand maître des études byzantines en France, M. Gustave Schlumberger, a été bien inspiré en recueillant, pour en former une gerbe, des articles dispersés dans des journaux parisiens et dans la Revue hebdomadaire. Ils sont presque tous consacrés à la tragique histoire de Byzance ou aux actions héroïques des guerriers de la Croisade. Ce sont donc surtout des récits de guerre et, comme ils ont pour théâtre Constantinople, Athènes, Salonique, Trébizonde, la Syrie, l'Egypte, toutes cités et régions où nous combattons aujourd'hui, nos alliés ou nous-mêmes, le bon combat, ils nous touchent de plus près qu'il ne semble..." (Journal des Savants, 1917)

SEGONZAC (René de).

La Légende de Florinda la Byzantine.

L'Edition d'Art, H. Piazza, 1928, pt in-8°, 194 pp, préface du maréchal Lyautey, ornementation de l'ouvrage spécialement dessinée par H. Zworykine, biblio, broché, couv. illustrée rempliée, bon état (Coll. Epopées et légendes). Un des 500 exemplaires numérotés sur papier Japon

L'ouvrage décrit le débarquement en Espagne des Arabes en 711, favorisé par l’exarque de la ville de Septem dont la fille a été violée par un prince wisigoth auquel elle était promise en mariage. Par René de Segonzac, bon connaisseur et explorateur du Maroc.

SOISSON (Pierre et Janine).

Byzance.

Minerva/France Loisirs, 1977 gr. in-8° carré, 144 pp, 102 photos en noir dans le texte et à pleine page, 16 pl. hors texte (8 en noir, 8 en couleurs), cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état

Par le texte et l'image, voici une reconstitution de la merveilleuse Constantinople, de l'étonnante cour du Basileus et de toute la société byzantine, une évocation de la condition de la femme dans celle-ci, aussi bien que du nombreux clergé qui inspire et régente tant de choses ; voici les mœurs et les coutumes, les jeux, les plaisirs et les fêtes de ce peuple raffiné...

STEINER (Jean).

Théodora, ou comment une danseuse devint impératrice.

Lausanne, Editions Rencontre, 1966, pt in-8°, 190 pp, 32 pl. de gravures hors texte, reliure simili-cuir éditeur, médaillon sur le 1er plat (Coll. Ces femmes qui ont fait l'Histoire)

STERN (Henri).

L'Art byzantin.

PUF, 1966 pt in-8°, 186 pp, 40 pl. d'illustrations hors texte, dont 8 en couleurs, 6 plans et figures, biblio, cart. illustré de l'éditeur, étui carton, bon état (Coll. Les Neuf Muses)

"Ce manuel d'art byzantin, concis mais admirablement détaillé, est divisé en trois parties : l'art protobyzantin, l'apogée de l'art byzantin, 843-1204 et l'art des Paléologues. Tous les aspects sont couverts : architecture, peinture, manuscrits enluminés et arts mineurs. Cela inclut non seulement les arts de la capitale, mais aussi les zones d'influence byzantine en Italie et dans les pays slaves. Les illustrations sont d'une exceptionnelle qualité..." (C. Walter, Revue des études byzantines, 1967) — Dans l'histoire de son art on distinguera trois grandes périodes : l'époque de formation qui va jusqu'à la querelle iconoclaste, «l'âge d'or» qui s'étend de 843 jusqu'au pillage de Constantinople par les Latins, et la phase finale qui se termine en 1453. La première pose le problème difficile des débuts et de l'extension géographique de cet art. Les uns le font commencer à la fondation de Constantinople, les autres en 395 à la séparation des parties grecque et latine de l'Empire, d'autres enfin au règne de Justinien Ier (523-567). On n'est pas davantage d'accord sur les régions qui lui appartiennent à ses débuts. Tantôt on lui attribue tous les monuments subsistant à l'intérieur des frontières du VIe siècle, tantôt on en exclut l'Egypte, l'Afrique du Nord et les pays de l'Occident latin (...). Il est aisé, au contraire, de définir le domaine de cet art en son âge d'or. Le style et les programmes, créés dans la capitale, dans l'ambiance de la cour, forment une sorte de canon, adopté par tous ceux qui veulent imiter les basileis (...). La dernière phase ressemble à celle du début. L'art byzantin se fractionne en une multitude d'écoles. (Henri Stern)

WALTER (Gérard).

La Ruine de Byzance, 1204-1453.

Albin Michel, 1958, in-8°, 418 pp, appendices, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état

"... Le but de l'auteur est de montrer comment succombe un État, jadis puissant et riche, qui n'a pas su se servir utilement de sa puissance et de sa richesse. Byzance en est un exemple éclatant ; la IVe Croisade la frappa à mort, avec « les Croisés français, complices des marchands vénitiens ». L'auteur expose sa thèse en deux grandes parties : du règne d'Andronic Ier Comnène (1183-1185) à la prise de Constantinople par les Croisés de la IVe Croisade (1204) ; de la reconquête de Byzance à sa chute (1261-1453). L'auteur connaît les sources, qu'il utilise largement..." (Rodolphe Guilland, Revue des Études Grecques, 1960)

WEITZMANN (Kurt), M. CHATZIDAKIS, S. RADOJCIC.

Le Grand livre des icônes.

P., Aux Quais de Paris, G. Kogan, éditeur, 1979, gr. in-4°, 238 pp, avant-propos de Manolis Chatzidakis, 215 illustrations contrecollées en couleurs ou en héliogravure, la plupart à pleine page, notices sur les illustrations, glossaire, notes hagiographiques, biographies des auteurs, reliure toile éditeur, dos lisse avec titres dorés, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état

Bel ouvrage. –Les icônes du Sinaï. La peinture d'icônes du VIe au XIIe siècle (Kurt Weitzmann) ; Les icônes de Grèce (Manolis Chatzidakis) ; Les icônes de Yougoslavie du XIIe à la fin du XVIIe siècle (Svetozar Radojčić).

YOUNG (Georges).

Constantinople, des origines à nos jours.

Payot, 1948, in-8°, 323 pp, traduit de l'anglais, un plan de Constantinople hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)

L'empire romain – L'empire byzantin – L'empire osmanli – L'empire ottoman. — "Il s'agit de la traduction française du volume "Constantinople" de George Young publié à Londres en 1926. Ce livre présente une certaine valeur pour les observations personnelles et les souvenirs, souvent teintés d'humour, de l'auteur, qui a longtemps servi la diplomatie britannique à Constantinople et qui est l'auteur du "Corps de Droit Ottoman" (Oxford, 1906-1907, 7 volumes). On peut néanmoins trouver bizarre la curieuse distinction faite par l'auteur entre l'empire osmanli (jusqu'au début des réformes sous Mahmoud II, 1808-1839) et l'empire ottoman (jusqu'en 1922)." (Ettore Rossi, Oriente Moderno, 1935)