Géographie de la Palestine.
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie, éditeurs, 1933-1938, 2 vol. gr. in-8°, xxv-515 et viii-538 pp, 17 planches hors texte reproduisant 34 photographies, 22 cartes dépliantes hors texte, 15 figures dans le texte, précieux index géographique et des textes bibliques, reliures pleine toile bleue, dos lisses avec titres dorés (dos lég. passés), couv. conservées, bon état (Coll. Etudes Bibliques)
Tome I : Géographie physique et historique ; Tome II : Géographie politique. Les villes. — "Le sous-titre définit exactement le plan de ce second volume : d'abord un magistral exposé de géographie politique. On part de la situation du IIe millénaire, où la documentation est abondante, pour aborder l'organisation territoriale des tribus, puis l'époque des rois. La recherche est poussée à travers les dominations assyrienne, perse, hellénique, et romaine jusqu'aux anciennes divisions ecclésiastiques. Les routes sont l'objet d'un chapitre spécial, depuis l'Exode jusqu'à la grande route instituée en Transjordanie par Trajan pour asseoir sa conquête. La seconde moitié de l'ouvrage réunit une documentation considérable sous forme d'inventaire alphabétique des villes bibliques et autres localités historiques. Des croquis cartographiques simples, mais précis, permettent de retrouver les divers sites sur le terrain. Les deux volumes de la Géographie de la Palestine du R. P. Abel constituent un ouvrage indispensable où l'auteur a concentré une vie d'étude et une incomparable expérience du terrain." (René Dussaud, Syria, 1939)
L'Archéologie devant l'imposture.
Laffont, 1975, gr. in-8°, 268 pp, 16 pl. de photos hors texte, 36 figures, broché, couv. illustrée, bon état
Excellent ouvrage. — "Dans ce volume, J.-P. Adam fait œuvre salutaire en dénonçant, avec un humour souvent sarcastique et une bien plaisante vivacité de ton, les dangers que représentent pour un public mal informé ou trop ingénu, les « aliboronneries » et divagations des « archéomanes », au savoir trop réduit et à l'imagination enfiévrée, sur des sujets tels que l'Atlantide, les lointains débuts de l'écriture à Glozel (« la plus pitoyable mystification de l'histoire de l'archéologie ! »), la fausse inscription phénicienne du Brésil, le trésor des Templiers, les galets gravés d'Ica (Pérou), les colosses de l'île de Pâques (maois), les secrets de la pyramide de Khéops, les « signes vus du ciel » du plateau de la Nazca (au Pérou) et des États-Unis d'Amérique, le « cosmonaute » de Palenque. Pour faire mieux ressortir ce qu'il y a de dérisoire dans ces affabulations, l'auteur les oppose à ce que nous savons ou entrevoyons scientifiquement sur l'évolution de l'espèce humaine, la signification réelle du conte de l'Atlantide chez Platon (qui fait l'objet d'une très subtile analyse), l'histoire des écritures, les phases des développements techniques qui ont conduit de l'élevage et de l'agriculture à la métallurgie du fer, les procédés de transport et de levage des pierres (pour lesquels il nous livre les conclusions de recherches personnelles). Au total, l'ouvrage de M. Adam nous montre que les apports de l'archéologie sont bien plus révélateurs de la puissance de l'esprit humain que tant de spéculations délirantes sur les Atlantes, les « Grands Initiés » et les enseignements des extra-terrestres." (Charles Delvoye, L'Antiquité Classique, 1990)
Art primitif.
Arthaud, 1959, in-8°, 345 pp, traduit de l'anglais, 51 photographies sur 40 pl. en héliogravure, 75 croquis, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mondes Anciens)
Les Médecins Grecs à Rome.
Hachette, 1894, in-12, x-320 pp, quelques figures dans le texte, broché, bon état. Edition originale. Rare
Maurice Albert (1854-1907) fut l'un des premiers membres de l'Ecole Française de Rome. Ses travaux érudits comprennent sa thèse sur le Culte de Castor et de Pollux en Italie (1883), une édition d'Horace (1886), et cette étude sur les Médecins Grecs à Rome (1894). Il mourut prématurément en 1907.
Ce qu'il faut connaître de la Rome antique.
P., Boivin et Cie, 1928, in-12, 159 pp, broché, C. de bibl., décharges de scotch, état correct
Akhenaton, le pharaon mystique.
Tallandier, 1973, gr. in-8°, 271 pp, 17 illustrations en couleurs, 120 photos et illustrations en noir, 6 dessins, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les Egyptiens. L'empire des pharaons.
Armand Colin, 1986, in-8°, 255 pp, 107 photos, figures, cartes et plans, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Civilisations)
Engravings [of] Alexander the Great from Pella to Asia.
Athènes, Eurodimension, 1998, gr. in-4°, 45 planches imprimées sur vélin crème sous chemise papier bordeaux imprimée or au 1er plat, l'ensemble sous étui carton, bon état
Superbe ouvrage. Les gravures des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles sont particulièrement bien reproduites. – Détail : Une planche de titre, 2 planches de présentation (en grec) et 4 planches avec les légendes des gravures (titres des gravures en anglais et légendes en grec), suivi de 46 gravures reproduites sur 37 planches (dont 3 cartes de 1595, 1811 et 1680-1700 reproduites en couleurs sur doubles planches).
Préhistoire de l'Afrique.
Editions N. Boubée et Cie, 1955, fort gr. in-12, 578 pp, 155 figures dans le texte, 5 tableaux en dépliant, 25 planches en noir et 3 planches en couleurs hors texte, reliure pleine basane bleue, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. et uniformémént passé, un mors fendu sur 8 cm recollé, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés sur vélin Leykam (seul grand papier)
Par Henriette Alimen (1900-1996), paléontologue et géologue, directrice du laboratoire de géologie du quaternaire du CNRS. Cet ouvrage a été traduit en anglais (1957) et en russe (1961). — "L'auteur, professeur à l'Institut d'ethnologie de l'Université de Paris et ancien président de la Société préhistorique française, est bien connu par ses travaux de géologie tertiaire et quaternaire. Cet ouvrage représente un gigantesque effort de clarification et de mise en ordre de ce que nous connaissons de la préhistoire africaine, et, à ce titre seul, mériterait le respect. Mais le sujet est si vaste, si complexe, les corrélations entre les différentes parties du continent africain encore si fragiles que, malgré les qualités d'exposition de l'auteur, et les tableaux synoptiques bien faits, le lecteur, même spécialiste, a quelquefois du mal à ne pas se perdre. Cependant, malgré le fait que bien des conclusions peuvent être – et seront – discutées (l'auteur ne se le dissimule pas), cette synthèse a le grand mérite d'exister. En gros, l'ouvrage est divisé de la façon suivante : le premier chapitre porte sur le Maghreb et y sont étudiés tour à tour les cadres géologiques (plages marines, terrasses fluviales, dépôts de lacs et sources, formations éoliennes et pédologiques, faunes, déformations tectoniques, etc.) et les industries préhistoriques. Le deuxième chapitre porte sur la Tripolitaine et la Cyrénaïque, plus brièvement, le troisième sur l'Égypte. Viennent ensuite, avec une étude plus ou moins détaillée selon que ces régions sont plus ou moins bien connues, le Sahara et ses bordures méridionales, l'Éthiopie et la Somalie, l'Afrique orientale, l'Afrique occidentale, le bassin du Congo, le sud de l'Afrique et, pour mémoire, Madagascar où rien de véritablement « préhistorique » n'est connu. La deuxième partie traite des hommes préhistoriques africains : australopithécidés, restes humains du quaternaire ancien, ceux du quaternaire récent. La troisième partie porte sur l'art africain, la quatrième sur les mégalithes. La conclusion expose les problèmes de chronologie, un essai de corrélation avec l'Europe, une utile tentative de géographie humaine préhistorique africaine, et une brève étude des « grandes périodes créatrices » de la préhistoire africaine. Une bonne bibliographie figure après chaque chapitre. A la fin du volume se placent vingt-huit planches en noir ou en couleur, généralement bonnes, un index, une table des figures et une liste des tableaux. Dans l'ensemble, livre utile et à recommander." (F. Bordes, Revue Historique, 1957)
Histoire des persécutions. Tome 1 seul (sur 5) : Pendant les deux premiers siècles, d'après les documents archéologiques. Deuxième édition revue et augmentée.
P., Victor Lecoffre, 1892, in-8°, viii-xl-471 pp, reliure d'époque demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs soulignés à froid & orné de fleurons (tranche légèrement piquée, bel exemplaire)
Saint Paul, Première Epître aux Corinthiens.
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie éditeur, 1934, gr. in-8°, cxii-515 pp, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos passé et lég. taché), bon état (Coll. Etudes Bibliques)
Saint Paul, Seconde Epître aux Corinthiens.
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie éditeur, 1937, gr. in-8°, lxxv-387 pp, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos passé), manque au bas du dos, sinon bon état (Coll. Etudes Bibliques)
Ouvrage d'exégèse biblique donnant une analyse de la Seconde Epître aux Corinthiens par le dominicain et théologien catholique Ernest-Bernard Allo (1873-1945). Cette édition commentée de la troisième épître de Paul du Nouveau Testament propose le texte en grec, sa traduction en français et des commentaires du père Allo faisant suite à une grande introduction traitant des événements intervenus entre les deux Epitres aux Corinthiens, de l'analyse de la deuxième aux Corinthiens, de la langue et du style, de l'authenticité et de l'unité de l'Epître, du lieu et de la date, du texte de la deuxième Epître aux Corinthiens, d'un historique des commentaires de la seconde Epître aux Corinthiens.
Attila et les Huns.
Payot, 1952, in-8°, 228 pp, traduit de l'allemand, 16 pl. hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque Historique)
Les Huns, originaires de l'Asie centrale, ont déterminé en Orient les destinées de l'empire du milieu durant des siècles. Mais ils ont aussi fait époque dans l'histoire de l'Europe. Demeurent attachés à eux : le début des invasions, la ruine de l'empire romain d'Occident, l'essai tenté afin de fondre dans l'unité politique et culturelle les peuples cavaliers nouveaux venus et les Germains, les débuts de l'épopée germanique et l'éveil d'un groupement romain-germanique... (Introduction) — "Cet ouvrage de F. Altheim est bien différent du sage récit que donna en 1948 E. A. Thompson. Celui-ci refusait d'étudier le problème des Hsiung-Nu et commençait son étude à 370. Tout au contraire, F. Altheim ne doute pas que les Hsiung Nu soient les ancêtres des Huns ; il leur attribue les bronzes du désert des Ordos, les tombes de Noin Ula. Il se heurte, à vrai dire, à des théories opposées, selon lesquelles les origines de la civilisation hunnique sont à chercher non pas en Asie, mais dans la région pontique. Le problème étant ainsi posé par F. Altheim, il est naturel qu'il étudie tour à tour l'action des Huns sur la Chine et sur l'Occident. C'est à eux que les Han auraient emprunté leur cavalerie cuirassée." (André Piganiol, Revue Historique, 1958)
Témoignage de la monnaie romaine sur la dictature de César.
P., Faculté des Lettres, 1967, pt in-4°, 59 pp, ronéotées recto seul, 5 tableaux, règle d'assemblage (bon état) (Mémoire de maîtrise).
Introduction à l'histoire de l'art de l'Antiquité Orientale.
Desclée de Brouwer, 1979, in-12, 189 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, 119 illustrations dans le texte, chronologie, index topographique, glossaire des dieux, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
C'est à partir d'espaces culturels précis – le Louvre ou les autres musées nationaux – que les spécialistes des principales collections françaises ont conçu cette série d'ouvrages : leur but est d'initier aux grands mouvements artistiques de tous les temps, à partir du contact immédiat avec un choix d'œuvres d'art. Chaque volume dépasse le cadre étroit du catalogue ou du manuel résumé : suivant l'esprit original qui préside à l'enseignement donné au Louvre, on s'interroge sur les sources, les origines idéologiques ou spirituelles, l'évolution des formes et la vie des civilisations. A ce titre, ces livres répondent aux besoins des étudiants. Mais ils s'adressent plus largement à tous ceux pour qui un musée est un lieu de rencontre nécessaire et qui souhaitent une information claire, mais également sûre et complète, pour guider leur dialogue, occasionnel ou régulier avec les grands témoignages de l'art.
Le monde grec antique. Des palais crétois à la conquête romaine.
Hachette, 1985 gr. in-8°, 272 pp, 4e édition mise à jour, 33 cartes et plans sur 16 pl. hors texte in fine, index, broché, bon état
Cet ouvrage situe dans leur contexte historique les multiples facettes du monde grec de 2700 à 31 av. J.-C. Il expose la politique, les guerres, la vie religieuse, l'économie, les évolutions sociales et la diversité des cités grecques. Il évoque les travaux et les jours de l'homme grec à partir des textes historiques, des pièces de théâtre, de la représentation des travaux agricoles et artisanaux. De nombreux croquis illustrent l'architecture monumentale. L'ouvrage tient compte de l'interprétation de l'histoire grecque qui a beaucoup varié au cours du XXe siècle. Il fait une large place à l'apport de l'archéologie et de l'anthropologie historique.
Les vies des hommes illustres grecs et romains. Démosthènes et Cicéron. Edition critique publiée par Jean Normand.
Hachette, 1929, in-12, xv-128 pp, broché, bon état (Société des textes français modernes)
L'Art de l'ancienne Rome.
Citadelles et Mazenod, 1982, fort in-4°, 641 pp, 891 illustrations (dont 158 en couleurs) dans le texte et hors texte, chronologie, 3 tableaux généalogiques, biblio, index, reliure pleine toile blanche de l'éditeur enrichie d'une vignette contre-collée au 1er plat, jaquette illustrée, sous emboîtage havane, bon état (Coll. L'Art et les grandes civilisations)
Pendant plus de mille ans, Rome a créé un style qui fut l'expression authentique de sa propre culture. Révélé à lui-même par le modèle grec, l'art romain s'est paradoxalement affirmé en se débarrassant des significations accumulées par ce même art grec. Souvent anonymes, les artistes sont fortement liés aux commanditaires, aux hommes d'Etat ou à l'empereur qui les a faits naître. C'est la raison pour laquelle l'évolution de ses formes et styles de l'art romain n'est pas divisée en périodes plus ou moins autonomes, mais se rattache à la succession des régimes politiques et des gouvernements, de la République à l'Empire. Il s'agit donc d'un art éminemment politique qui traduit la spécificité d'une construction politique : celle d'un État qui, tout autour de la Méditerranée, a su donner aux peuples les plus divers une loi, une langue et un vocabulaire formel communs. — "... Ce bel ouvrage sera un instrument de travail d'une valeur incomparable par la richesse de l'illustration et par la qualité du texte de M. Andreae, où l'érudition la plus sûre et la plus étendue sert de fondement à des analyses pénétrantes, qui éclairent pour nous en profondeur de lumières nouvelles l'histoire de l'art." (Charles Delvoye, L'Antiquité Classique, 1977)
Complete Body of Ancient Geography by Mons. d'Anville. Member of the Royal Academy of Belles-Lettres, of the Academy of Science at Petersburg, and Secretary to the Great Duke of Orleans.
London, Robert Laurie and James Whittle, 1795, in-folio, (2) pp, 13 cartes montées sur onglet et réhaussées en couleurs, reliure demi-basane fauve, dos lisse avec doubles filets dorés, pièce de titre basane havane (rel. de l'époque), bon état
D'Anville (1697-1782) fut le plus habile géographe du XVIIIe siècle ; ses cartes de restitution, tirées des auteurs anciens, sont aujourd'hui encore tenues pour des chefs-d'oeuvre. — Détail : 1. Orbis Romani, pars orientalis ; 2. Orbis Romani, pars occidentalis ; 3. Orbis Veteribus Notus ; 4. Gallia ; 5. Italiae ; 6. Graeciae ; Asiae Minor, et Syriae ; 8. Palaestina ; 9. Aegyptus ; 10. Britannia Romana, by Mr. Horsley ; 11. Graeciae, pars Septentrionalis, by Mons. de l'Isle ; 12. Graeciae, pars Meridionalis, by Mons. de l'Isle ; 13. Germany, France, Italy, Spain, and the British Isles, in a intermediate State, between Ancient and Modern Geography, by Mons. d'Anville. — Dans les Cartes anciennes l'Orbis veteribus notu présente l'ensemble de tous les pays qui ne purent échapper à la curiosité des voyageurs ou des philosophes, à l'ambition d'Alexandre, à la tyrannie des Romains, à l'avidité des navigateurs phéniciens : l'orbis Romanus renferme tous tes détails de cet empire dont le nom est encore si imposant pour les nations mêmes qui l'ont détruit, et qui se font élevées sur ses ruines, tandis que la carte des Monarchies du moyen âge offre le tableau de cette destruction, le plus grand des évènemens dont l'histoire nous ait transmis le souvenir. Attaché à feu M. le Duc d'Ortéans qui, retiré à Sainte-Geneviève, avoit conservé son goût naturel pour les Sciences, mais ne voulait plus que les faire servir à ce qui était devenu l'unique objet de ses études. M. d'Anville fit pour ce Prince, une carte de la Palestine. (Histoire de l'Académie royale des sciences, 1785)
Gallo-Romains en Ile-de-France.
S.l., Association des Conservateurs des Musées d'Ile-de-France, 1984, gr. in-8° carré, 326 pp, préfaces, avant-propos et introductions de Hubert Landais, Michel Giraud, Jean-Claude Ruiz, Alain Duval et Françoise Beck, nombreuses illustrations, dessins, photos et cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Un ouvrage qui fait le point des connaissances sur les Gallo-Romains en Ile-de-France et une synthèse des dix expositions présentées de début novembre 1984 à fin janvier 1985 dans dix musées de la région Ile-de-France, chacune sur un aspect différent de ce passé. — Table : Vu du ciel, la photographie aérienne. – Des Gaulois aux Gallo-Romains. – L'art de bâtir. – Domaines et paysans. – Céramiques et potiers. – Les arts du métal. – Échanges domaines et transports. – Scènes de la vie quotidienne. – Divinités et sanctuaires. – Espaces et rites de la mort.
Comédies. T. I : Les Acharniens - Les Cavaliers - Les Nuées. Texte établi par Victor Coulon et traduit par Hilaire van Daele.
Les Belles Lettres, 1934, in-8°, xxxii-403 pp, 2e édition revue et corrigée, broché, état correct. Texte et traduction (Coll. Budé)
Si Aristophane est de loin le premier des auteurs de comédies grecs, il est encore fort mal connu : les informations relatives à sa biographie sont rares et souvent douteuses. Ni la date de sa naissance ni celle de sa mort ne sont établies avec certitude : tout au plus peut-on affirmer qu'Aristophane était athénien et qu’il vécut entre 450 et 375 avant J.C. Ses œuvres cependant révèlent, à défaut de sa vie, ses opinions et surtout son audace : Les Acharniens osent, en pleine guerre du Péloponnèse, un plaidoyer pour la paix, Les Cavaliers s’insurgent contre la politique de Cléon, et Les Nuées sont un réquisitoire contre l’enseignement sophistique. Le dramaturge use de son puissant talent comique pour défendre ses idées : outre un auteur exceptionnellement drôle, Aristophane est aussi un ancêtre de l’écrivain engagé. Des 44 pièces composées, selon la tradition, par Aristophane, seules onze nous sont parvenues...
Politique d'Aristote. Traduite du grec, avec des notes et des éclaircissements, par Charles Millon. On a joint à cet ouvrage une notice sur Aristote et sur ses Ecrits ; une liste chronologique des éditions de ses Oeuvres ; plusieurs Extraits de Platon, et les deux Traités des Xénophon sur les républiques de Sparte et d'Athènes.
Artaud, 1803, 3 vol. gr. in-12, cxxvj-287-384-403 pp, un portrait en frontispice, reliure modeste dos et coins demi-toile bleue, bon état
Politique. Livres I et II. Texte établi et traduit par Jean Aubonnet.
Les Belles Lettres, 1960, in-8°, ccvi-261 pp, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos uniformément passé, un mors recollé, bon état (Coll. Budé). Texte grec et traduction française en regard
"Début d'une édition critique (texte et traduction) de “La politique” d'Aristote, dont le besoin se faisait cruellement sentir. L'introduction de deux cents pages, due au traducteur, constitue un véritable ouvrage qui examine successivement la place de “La politique” dans la vie et l'oeuvre d'Aristote, la composition et la date de “La politique” (il soutient avec raison, semble t-il, l'unité de sa composition et la valeur de l'ordre traditionnel des livres), enfin le destin de l'oeuvre : la place de “La politique” dans l'histoire des idées, ce qui lui permet d'esquisser un véritable tableau de l'histoire de la pensée politique." (Revue française de science politique, 1961)
Navires pour l'Atlantide.
Fernand Lanore, 1980, in-8°, 263 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Le mythe (mais en est-ce bien un ?), le mythe solaire de l'Atlantide a engendré un nombre considérable de volumes de toutes sortes et dans toutes les langues, et cela depuis Platon, soit depuis plus de 2000 ans. Il va sans dire que ces études n'apportaient pas toujours de nouveaux éléments, mais elles avaient le mérite de poser périodiquement l'interrogation essentielle. Le livre de Jean Prieur, qui se présente comme un récit ésotérique, donne une nouvelle dimension à cette histoire éternelle... On y retrouvera tantôt clairement affirmées, tantôt suggérées en filigrane les principales idées que l'auteur devait développer par la suite et notamment celle d'une révélation primitive dont l'écho persiste dans les religions égyptienne, védique, iranienne, orphique, essénienne, précolombienne ; révélation qui demeure à la base de la tradition ésotérique universelle." — Le premier roman de l'auteur (1914-2016), originellement paru en 1941, puis réédité en 1947 et en 1980.
Atlas historique. I. L'Antiquité. II. Le Moyen Age. III. Les Temps modernes.
PUF, 1937-1959, 3 vol. in-8° carré (17 x 22), 22-18-26 pp, + 78 cartes dépliantes hors texte, copieuses bibliographies, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre doré (rel. de l'époque), dos lég. épidermé, bon état
Réunion des 3 Atlas historiques de la collection "Clio" (le quatrième, annoncé, n'est jamais paru), reliés ensemble en un volume, soit : I. L'Antiquité, par Louis Delaporte, André Piganiol, Etienne Drioton et Robert Cohen (13 pages de bibliographie et 30 cartes) ; II. Le Moyen Age, par Joseph Calmette (8 pages de bibliographie et 24 cartes) ; III. Les Temps modernes, par Armand Rébillon, avec la collaboration de Victor-L. Tapié (11 pages de bibliographie et 30 cartes).
Les sources de la civilisation occidentale : Proche-Orient, Égypte, Grèce et Rome antiques.
France Loisirs, 1999, in-4°, 304 pp, très nombreuses illustrations et plus de 150 cartes et plans en couleurs, tableaux chronologiques, lexique, biblio, index, reliure simili-cuir bordeaux de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
En un seul volume abondamment illustré, cet ouvrage présente l'histoire du Proche-Orient, de l'Egypte ancienne, de la Grèce et de la Rome antiques. Un foisonement d'événements replacés dans leur contexte sont expliqués de façon simple, précise et attrayante, largement soutenus par de magnifique images, des photos de sites archéologiques et plus de 150 cartes et plans détaillés. Une somme remarquable de connaissances à recommander au lecteur néophyte comme à l'étudiant en quête d'information.
Grosser historischer Weltatlas. I. Teil : Vorgeschichte und Altertum.
München, Bayerischen Schulbuch-Verlag, 1954, in-4° (24 x 34), viii pages, un tableau chronologique comparatif dépliant et 44 planches de cartes en couleurs (certaines doublées d'un calque imprimé pour bien voir les évolutions), plus 15 pages d'index, cart. illustré de l'éditeur avec dos toilé, bon état. Légendes des cartes en allemand
Excellent atlas historique. — "Le Grosser historischer Weltatlas est considérable. Beaucoup moins étroitement scolaire que d'autres atlas. Des croquis clairs et sérieusement établis..." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1955)
La Vie publique et privée dans l'Inde ancienne (IIe siècle av. J.-C.-VIIe siècle env.). Fascicule VI : Les jeux et les jouets.
PUF, 1955, in-4°, xi-55 pp, + 15 planches hors texte légendées en regard, biblio, index, reliure pleine toile carmin, dos lisse, pièce de titre basane vermillon (lég. salie), couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état (Publications du musée Guimet, Recherches et documents d'art et d'archéologie, tome VI). Edition originale
"... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne », ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)
La Vie publique et privée dans l'Inde ancienne (IIe siècle av. J.-C.-VIIe siècle environ). Fascicule I (première partie, seul parue) : L'architecture civile et religieuse.
PUF, 1969, in-4°, viii-68 pp, + 44 planches hors texte légendées en regard, biblio, index, broché, bon état (Publications du musée Guimet, Recherches et documents d'art et d'archéologie, tome VI). Edition originale
"Dans les Publications du Musée Guimet a paru le Fascicule I (Première partie) de la “Vie publique et privée dans l'Inde ancienne (IIe s. av. J.-C.-VIIIe s. environ)”, ouvrage qui constitue le tome VI de la collection “Recherches et documents d'Art et d'Archéologie”. Ce fascicule, écrit en collaboration par Jeannine Auboyer, Conservateur en chef du Musée Guimet, et Jean-François Enault, Architecte de la Mission archéologique de l'Indus (auquel sont dus d'autre part les dessins), est consacré à “L'architecture civile et religieuse” (jusqu'au IIIe/IVe s. de notre ère) : 67 pages de texte suivi (Avertissement. Présentation de l'architecture indienne (J. Auboyer). Étude technique (Jean- François Enault). Bibliographie. Index. Table des illustrations in texte. Table des planches) et 44 planches de dessins sur feuilles libres, avec les commentaires afférents disposés en regard." (Arts Asiatiques, 1970)
La Didachè. Instructions des Apôtres.
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie éditeur, 1958, gr. in-8°, xvi-(1)-498 pp, biblio, 4 index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Etudes Bibliques)
"Voici un gros livre qui mérite la plus sérieuse attention tant en raison de la nouveauté et de la portée des thèses qu'il défend (ne prétend-il pas retrouver dans la Didachè une oeuvre chrétienne antérieure aux Evangiles !) que de l'érudition qui les fonde. Si, bien souvent, les conclusions ne nous semblent pas devoir emporter la conviction, il faut néanmoins dire très nettement combien il nous paraît bon de reprendre aujourd'hui, et d'une manière aussi fondamentale, l'étude de ces écrits du christianisme primitif, en particulier des Pères apostoliques dont la Didachè est un joyau. Il faut en repenser les problèmes en y projetant la lumière de nos connaissances sans cesse plus précises de cette période et de ces milieux si importants dans lesquels se réalisa la jonction entre le bas-judaïsme et le christianisme naissant. (...) Si nous nous sommes exclusivement arrêté sur les deux cents premières pages du livre examiné, c'est que les thèses qui y sont exposées appelaient, par leur nouveauté et leur portée, un sérieux examen. Il ne faut cependant pas manquer d'attirer l'attention des lecteurs sur la seconde moitié du travail qui nous offre un commentaire suivi. Il y a là d'excellentes pages, mais dont il est difficile de rendre compte." (Pierre Prigent, Revue de théologie et de philosophie, 1960)
Cruauté et civilisation : Les jeux romains.
Flammarion, 1970, in-8°, 267 pp, nombreuses illustrations, biblio, glossaire, broché, bon état
"Les spectacles de l'Ancienne Rome n'étaient pas ces divertissements passagers, dépendant d'un choix personnel, que notre civilisation connaît. Devenus sous l'Empire une sorte d'opium, ils ont fini par donner à la vie quotidienne de Rome son rythme et son éclat. D'un bout à l'autre de l'année, le Romain vit dans l'attente des prochains jeux. C'est par eux qu'il oublie la médiocrité de sa condition et son esclavage politique : on peut, sans exagération, parler à ce propos d'une civilisation du loisir."
Les grandes monarchies de l'Asie hellénistique à partir de la mort de Séleucos Ier (281-280).
CDU, 1949, in-4°, 104 pp, texte dactylographié, qqs soulignures crayon, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Tome I seul (sur 2).
L'Orient et la Grèce antique.
PUF, 1955, fort in-8° carré, 701 pp, 48 pl. en héliogravure hors texte, 34 cartes et plans, tableau synchronique, biblio, index, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Histoire générale des civilisations)
La Bible confisquée. Enquête sur le détournement des manuscrits de la mer Morte.
Plon, 1993, in-8°, 280 pp, une carte, biblio, broché, état correct
Egyptian Papyri and Papyrus-Hunting.
London, 1925, fort in-8°, 324 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte dont 4 en couleurs, index, reliure toile bleue éditeur, état correct. Edition originale.
A la recherche d'une langue ancestrale par la toponymie, la préhistoire, le folklore, la mythologie.
Nanteuil-lès-Meaux, Chez l'auteur, s.d. (1968), in-4°, 84 pp, 19 pages de croquis, texte dactylographié, dos toilé muet
Atlas de l'Egypte ancienne.
P., Editions du Fanal, 1990, in-4°, 240 pp, traduit de l'anglais, 36 cartes en couleurs, environ 450 illustrations en couleurs, glossaire, tableau chronologique, biblio, index, reliure toile havane de l'éditeur, gardes illustrées, jaquette illustrée, bon état
Ce livre traite la civilisation de l'Égypte ancienne sous la forme d'un atlas, enrichi de multiples cartes et tableaux chronologiques, et d'un texte très nourri, qu'illustrent de nombreuses photographies en couleurs et des dessins des sites existants. Le lecteur est ainsi invité à un voyage fascinant sur le Nil à travers l'histoire, l'art, la vie quotidienne au temps des pharaons. L'Atlas de l'Égypte ancienne allie le sérieux et la fiabilité d'un livre de référence à l'agréable et surprenante découverte d'un itinéraire intellectuel et visuel à travers l'une des plus grandes civilisations de l'Antiquité. — "Comment découvrir l'Égypte sans connaître son prestigieux passé ? Le livre des deux égyptologues Jaromir Malek et John Baines, “Atlas de l'Égypte ancienne” a pour but de présenter dans un langage dénué de termes techniques, l'une des plus anciennes et des plus grandes civilisations de l'Humanité. Cet atlas présente les plus importants sites de l'Antiquité et les fait découvrir dans leur contexte historique et culturel. Une place importante est également donnée à la civilisation de l'époque pharaonique. Ainsi, le lecteur est invité à descendre le Nil, d'Assouan au Delta, tout en faisant un détour par la Nubie et les Oasis. Au fil du voyage, il pénètre au travers de l'histoire, de l'art, et de la vie quotidienne au temps des pharaons. Il est important de noter que cet ouvrage indique de nombreux sites ignorés par les circuits traditionnels offerts aux touristes. Par ailleurs, cet atlas s'agrémente de nombreuses photographies en couleurs et dessins de sites existants. Un glossaire facilite la compréhension des termes spécialisés." (Christiane Maze, Bulletin des bibliothèques de France)
Le Règne de Tibère.
Payot, 1938, in-8°, 264 pp, traduit de l'anglais, 3 cartes, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque historique)
Tibère est né à Rome le 16 novembre 42 av. J.-C. et mort à Misène le 16 mars 37 ap. J.-C. C'est le deuxième empereur romain de 14 à 37. Il appartient à la dynastie Julio-Claudienne. Durant sa jeunesse, Tibère se distingue par son talent militaire en conduisant avec succès de nombreuses campagnes le long de la frontière septentrionale de l'Empire et en Illyrie, souvent aux côtés de son frère Drusus, qui meurt en Germanie. Après une période d'exil volontaire dans l'île de Rhodes, il retourne à Rome en 4 ap. J.-C. où il est adopté par Auguste... Une fois empereur, il met en place d'importantes réformes dans les domaines économiques et politiques, met un terme à la politique d'expansion militaire, se limitant à sécuriser les frontières grâce à l'action de son neveu Germanicus. Après la mort de ce dernier et de celle de son fils Drusus II, Tibère favorise l'ascension du préfet du prétoire Séjan. Il s'éloigne de Rome et se retire sur l'île de Capri. Lorsque le préfet essaie de s'emparer du pouvoir, Tibère le fait destituer et assassiner. L'empereur ne retourne plus dans la capitale où il est haï jusqu'à sa mort en 37. Caligula, fils de Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, lui succède. Tibère a été durement critiqué par les historiens antiques tels que Tacite et Suétone, mais sa personnalité a été réévaluée par les historiens modernes, qui reconnaissent en lui un politicien habile et prudent.
Syria. A Historical and Architectural Guide.
Scorpion Publishing, MCS, 1994, in-8°, 216 pp, 96 photos sur 48 pl. en couleurs hors texte, 34 figures, cartes et plans, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Les Statues égyptiennes du Nouvel Empire : statues royales et divines. Tome 1 : Planches.
Musée du Louvre, Editions Khéops, 2007, in-4°, 368 pp, 872 illustrations en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Volume de planches seul. — Le Nouvel Empire, qui marque l'apogée dans le domaine artistique, est la période la plus connue de l'histoire égyptienne. Ses plus grands souverains, Thoutmosis III, Aménophis III, Akhénaton et Nefertiti, Toutânkhamon ou encore Ramsès II, ainsi qu'une foule de divinités et d'animaux, sont superbement représentés au Louvre. Ce catalogue en constitue la publication exhaustive.
La vie spirituelle d'après les Pères des trois premiers siècles.
Bloud et Gay, 1935, gr. in-8°, 318 pp, broché, bon état
Les Pères apostoliques. La fin du IIe siècle. Les Alexandrins. Les Evêques du IIIe siècle. — "M. Bardy est inépuisable quand il s'agit d'exploiter la littérature patristique. Il ne s'agit ici que des Pères anténicéens est non pas de tous, mais de ceux dont les œuvres sont suffisamment conservées pour qu'il y ait intérêt à les analyser..." (E. Amann, Revue des Sciences religieuses, 1936)
Nous partons pour... Florence.
PUF, 1964, gr. in-12, viii-300 pp, traduit de l'italien par Maurice Vaussard, 16 pl. de photos hors texte, 21 cartes et plans, 2 index, cart. illustré de l'éditeur (lég. frotté), bon état (Coll. Nous partons pour...)
"A Florence, avec simplicité, mais aussi avec une conscience aiguë, on a donné à l'art, comme à toute autre activité humaine, une fin immédiate et directement pratique : fins religieuses, fins politiques, fins sociales, fins économiques aussi, voire fins partisanes... Les œuvres et les monuments, à Florence, « vivent » à côté des hommes, compagnons de leurs fatigues et de leurs joies. Pour s'en convaincre, le visiteur est invité à faire dix promenades florentines, dont l'itinéraire, calculé chaque fois sur un thème, sur une idée, ou autour d'un ensemble majeur, est décrit ici sobrement, clairement. Deux excursions complémentaires sont prévues, l'une vers San Miniato et vers la Chartreuse, l'autre vers les Villas médicéennes et vers Vallombreuse. L'antiquité n'est pas oubliée ; les vestiges de la cité romaine (fondation césarienne, devenue au IIIe siècle le siège du Corrector Italiae) ont droit à quelques pages, ainsi que les ruines de Fiesole, la ville étrusque transformée en municipe romain." (J. Marcadé, Revue des Études Anciennes, 1965)
Les Pierres Levées, portes de la vie.
Julliard, 1973, in-8°, 317 pp, 22 illustrations dans le texte, 16 pl. hors texte, 2 cartes, notes et biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les Pierres Levées ont été jusqu'ici une énigme. Cimetières pour guerriers. enceintes pour rites druidiques, temples, forums, toutes les hypothèses ont été émises. Henry Bar s'est penché sur ce mystère : les pierres se sont levées pour porter une imagerie. L'auteur ressuscite ici une immense galerie de tableaux d'ancêtres et nous restitue une « atmosphère du temps » qu'on croyait perdue à jamais. Il évoque tous les aspects de la mort ancienne, qui expliquent les formes mégalithiques. Il révèle les gestes de la Grande Déesse, maîtresse de la tombe, et des héros ses sujets. Quand la Grande Déesse se retrouve Fée, quand les héros se muent en nains dans les légendes ou en dieux sur les autels, rien ne change en vérité. Aujourd'hui encore, les contes dont on berce les enfants, les superstitions dont on se défend mal viennent en ligne directe de ce passé oublié. Pour ressusciter ce grand héritage, il fallait un mythologue et un dessinateur. Henry Bar est l'un et l'autre. Il a su déchiffrer ces lointains messages et nous apprend à les découvrir à notre tour.
Mémoire et intégration.
Syros, 1993, in-8°, 116 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Actes de la rencontre tenue le 3 février 1993 à Paris, au secrétariat d'État à l'Intégration. Contributions de Jacques Barou, Suzanne Citron, Jacqueline Costa-Lascoux, Marc Ferro, Benjamin Stora, Philippe Videlier, Annette Wieviorka...
Préhistoire de la Côte d'Azur orientale.
Imprimerie nationale de Monaco, 1968, in-12, 136 pp, 24 figures dans le texte, une carte des sites préhistoriques de la Côte d'Azur orientale, broché, couv. illustrée, bon état
Les Loisirs des Romains. Textes latins et traductions. Documents commentés.
SEDES, 1975, gr. in-8° carré, xliv-381 pp, préface de Jean Beaujeu, 22 pl. commentées et 3 plans hors texte, glossaire, broché, couv. illustrée, état correct
La Culture aux ailes de brique. Variation sur un thème mésopotamien.
Albin Michel, 1979, in-8°, 287 pp, une carte, qqs illustrations dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
Saint Paul.
Fayard, 1993, in-8°, 440 pp, 7 cartes, notes bibliographiques, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, qqs discrètes marques au crayon en marges, bon état
Paul est surtout connu comme un champion de la conversion des païens. En réalité, l'homme d'action dut composer avec les pouvoirs publics et fut contesté par ses pairs. L'apôtre connut des échecs, et ceux-ci témoignent de l'individualisme des premières communautés chrétiennes. Rechercher Paul à travers les portraits stéréotypés que nous en livrent les sources, c'est donc découvrir la différence entre un homme doté de pouvoirs surnaturels, comme l'attendaient les Grecs, et un charismatique qui les renvoie à Dieu. Derrière le portrait du saint apparaît alors une personnalité complexe : un homme qui resta attaché à ses origines juives ; un homme doué d'un sens évident de la communication, qui acquit une formidable maîtrise de l'espace politique romain. Un homme, enfin, qui partout suscita des attachements au point qu'on en fit le premier héros de roman chrétien.
Saint Eugène, évêque de Carthage.
Marseille, Imprimerie Giraud et Richelme, 1909, in-8°, 80 pp, broché, couv. un peu effrangée, scotch au dos, discret C. de bibl., état correct, envoi a.s.
Saint Eugène, évêque de Carthage de 480 à 484, et de 487 à 495, fut persécuté sous les rois vandales Hunéric et Gunthamund, et mourut dans un monastère du Languedoc près d'Albi en 505. On l'honore le 13 juillet. Eugène est élu à l'unanimité évêque de Carthage en 480 pour succéder à Deogratias (mort en 457). L’élection épiscopale, reportée 23 ans en raison de l'opposition de Genséric, fut, à la fin, autorisée par le roi Hunéric à la requête de l'empereur Zénon et de Placidia, parents de sa femme Eudoxie. Sa bonne administration, sa charité, son style de vie austère et son courage lui ont valu l'admiration des ariens. Dans sa défense intransigeante de l'orthodoxie, il est imité par ses fidèles, dont beaucoup seront exilés avec lui, en 484. Début 484, le roi organise, à Carthage, une conférence entre théologiens ariens et évêques orthodoxes. La conférence, tourne court avec le départ du chef des évêques ariens sur le prétexte qu'il ne comprend pas le latin. Hunéric est furieux, il exile, quarante-six évêques en Corse et trois cent deux dans les déserts africains. Parmi ces derniers se trouve Eugène, qui, sous la garde d'un homme nommé Antonius, est déporté dans le désert de Tripoli. Au moment de partir, il écrit une lettre de consolation et d'exhortation aux fidèles de Carthage. Gunthamund, qui succède à Hunéric en 484, permet à Eugène de retourner à Carthage et de rouvrir les églises, en 487. Après huit années de paix, Eugène est arrêté et condamné à mort, en 495, mais la peine est commuée en exil à Vienne, près d'Albi, où règne l’arien Alaric. Eugène y construit un monastère sur le tombeau de Saint-Amaranthus, et mène une vie de pénitence jusqu'à sa mort le 13 juillet 505.
Histoire du luxe privé et public depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Tomes 1 et 2.
Hachette, 1880-1881, 2 vol. in-8°, ix-552 et 518 pp, deuxième édition, index, broché, dos factices, bon état
Complet pour l'Antiquité. – Les tomes 3 et 4 parus en 1880 traitent du Moyen Age et des temps modernes. Sommaire : Tome 1. Théorie du luxe. Le luxe primitif. Le luxe dans l'Orient antique et moderne. Le luxe en Grèce. - Tome 2. Le luxe romain : Le luxe à Rome sous la République et l'Empire. Le luxe byzantin. La censure du luxe par les écrivains romains et les Pères de l'Eglise. Le luxe funéraire dans l'antiquité.
Chypre et la Méditerranée orientale au Bronze Récent. Synthèse historique.
Athènes, Ecole Française d'Athènes et P., de Boccard, 1984, in-4°, viii-388 pp, préface de Vassos Karageorghis, 12 cartes, 29 figures dans le texte, 2 planches hors texte, 17 tableaux, biblio, index, broché, bon état (Etudes chypriotes VI)
"... Les spécialistes du monde grec archaïque l’attesteront : capitale a été la contribution de Claude Baurain à la compréhension historique de la Méditerranée orientale et de ses civilisations aux IIe et Ier millénaires av. J.-C., grâce à sa thèse de doctorat consacrée à Chypre et la Méditerranée orientale au Bronze Récent puis aux travaux qu’il a menés à Amathonte, à Chypre, et à Mallia, en Crète, et mène encore régulièrement à Athènes. Une approche de longue haleine anime l’ensemble de cette recherche : les frontières disciplinaires et chronologiques figées par la pratique académique y perdent tout leur poids au profit d’une vision d’ensemble polyphonique, variée et complexe. Membre étranger de l’École française d’Athènes puis professeur associé à l’université de Nanterre-Paris X, il a acquis à l’étranger ses plus beaux titres de noblesse avant de revenir à l’Alma Mater en 1986, pour reprendre la chaire d’Histoire grecque. Chargé des cours de méthodologie de l’histoire dès 1988 puis de la chaire d’histoire romaine (1998 -), il a dû restreindre à Liège son enseignement de la Grèce archaïque. Nonobstant, sa synthèse sur Les Grecs et la Méditerranée orientale : des « siècles obscurs » à la fin de l’époque archaïque demeure un ouvrage de référence..." (Florence Close, Université de Liège, 2015)
Bibliographie des travaux de M. Jean Bayet, 1914-1964.
Bruxelles, 1964, gr. in-8°, 29 pp, broché, bon état
Extrait de la Collection Latomus, vol. LXX (1964) : Hommages à Jean Bayet.
Histoire politique et psychologique de la religion romaine.
Payot, 1969, in-8°, 341 pp, deuxième édition, revue et corrigée, biblio, index, broché, état correct (Coll. Bibliothèque historique)
"Une admirable synthèse, remarquablement informée, où les problèmes sont posés avec netteté et objectivité, où les hypothèses sont formulées avec beaucoup de prudence. Jamais l'ouvrage ne dément son titre, car il est continuellement fidèle au point de vue, si intéressant et peut-être trop rarement adopté, de la religion déterminée par les exigences politiques et psychologiques." (L'Antiquité classique) — "Après avoir exposé comment fut peuplée l'Italie au temps de la préhistoire, l'arrivée entre l'année 2000 et l'année 1500 av. J.-C. des « Italiques » qui étaient des Indo-Européens, et comment un rameau de ces « Italiques » s'établit dans ce qui devait devenir le Latium, M. Jean Bayet montre quelles étaient « les dominantes de la mentalité religieuse » de ces ancêtres des futurs Romains : caractéristiques de leurs croyances et superstitions ; leurs divinités qui, dans la suite, par le contact avec d'autres peuples, Etrusques et surtout Grecs, se transformeront, changeront de physionomie et de nature ; leurs mythes, il décrit les rites, les pratiques cultuelles dont l'origine et le sens sont lointains et archaïques. Au cours des siècles, tout cet ensemble, divinités, mythes, rites, etc. se modifiera, évoluera sous des influences extérieures, surtout celle de la Grèce – l'auteur insiste particulièrement sur cette action hellénique, sur ce phénomène de l'hellénisation de la religion romaine – des changements sociaux, des conceptions philosophiques et morales, etc. Ainsi distingue-t-il « La Religion de Rome républicaine » et « La religion romaine sous l'Empire », et ici il montre l'influence directe d'Auguste, et aussi celle de l'Orient, car Rome accueille les religions et les mythes des pays qu'elle a vaincus : culte d'Isis, du Soleil et de Mithra, etc. Le plus singulier, c'est que cette religion s'accroissant de tant d'apports étrangers, comme le faisait la population même de Rome, n'en a pas moins gardé sa personnalité latine." (Revue des Deux Mondes, 1957)
Idéologie et plastique.
Rome, Ecole Française de Rome, 1974, fort gr. in-8°, 792 pp, figures et planches, index analytique, broché, jaquette illustrée, bon état
Recueil posthume de 17 articles érudits de Jean Bayet (1892-1969) sur divers aspects de l'antiquité étrusque, grecque et romaine. "Après le volume paru en 1971 et intitulé Croyances et rites dans la Rome antique, les disciples et amis de J. Bayet ont voulu lui rendre un nouvel hommage en publiant un second recueil de ses travaux qui ont trait aux rapports entre l'archéologie et l'histoire des religions : Position historique et technique de l'art étrusque ; Etrusques et italiques : position de quelques problèmes ; Les origines de l'arcadisme romain ; La religion romaine. De l'introduction de l'hellénisme à la fin du paganisme ; L'étrange «omen» de Sentinum et le celtisme en Italie ; Remarques sur quelques types italiotes du monnayage julio-claudien ; Hercule funéraire ; Un nouvel Hercule funéraire et l'héroïsation gréco-romaine en Thrace ; Les statues d'Hercule des grands thermes de Lambèse ; Un bas-relief de Sour-Djouab et l'iconographie des provinces romaines sous l'Empire ; Le symbolisme du cerf et du centaure à la Porte Rouge de Notre-Dame de Paris ; Idéologie et plastique. I. L'expression des énergies divines dans le monnayage des Grecs ; II. La sculpture funéraire de Chiusi ; III. Les sarcophages chrétiens à «Grandes pastorales» ; IV. Les statères des Parisii et les chevaux-dieux chez les Gaulois ; Vie de l'architecture. J. Bayet poursuivait au moment de sa mort ses réflexions sur l'idéologie et la plastique. Grâce à ses proches, son épouse notamment, les pages qu'il rédigeait, ont pu être recueillies et publiées dans ce recueil sous le titre Propos sur les monstres. Dans cet article, l'auteur s'interroge sur l'origine du monstrum. Il n'existe pas dans les «civilisations de la chasse» ; en tuant les animaux, les hommes de cette période imaginaient, en conservant un élément de l'animal (crâne, os longs, peau) pourvoir à leur «résurrection», indispensable à leur survie. De telles croyances qui se sont maintenues en Grèce et en Italie - on en retrouve les traces dans les récits mythiques - impliquent une représentation réaliste de l'animal «chargé d'une puissance personnelle et spécifique». Il faut rechercher l'origine du «monstre classique» dans la volonté d'augmenter, d'enrichir la puissance de l'animal. Pour ce faire, les hommes ont imaginé des êtres hybrides dont les divers éléments revêtus de leur puissance propre s'additionnaient (par ex. Pégase = cheval ailé). On saura gré aux éditeurs de ce recueil d'avoir fourni cette dernière étude de J. Bayet." (P. Defosse, Revue belge de philologie et d'histoire, 1976)
La religion romaine. Histoire politique et psychologique.
Payot, 1999, pt in-8°, 341 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, qqs rares soulignures crayon (et stylo sur 2 pp), bon état (Petite Bibliothèque Payot)
Rome a vécu pendant onze à douze siècles dans le conservatisme obstiné de cérémoniels et sacerdoces de base, mais en intégrant, au cours d'un développement organique, toutes sortes de cultes étrangers, ce qui a multiplié les variations d'un sentiment religieux cependant continu jusqu'au triomphe du christianisme. Histoire psychologiquement suivie, riche des contacts de la conquête et des problèmes de la domination. [...] A suivre celle-ci pendant plus d'un millénaire, se confirme l'idée d'une originalité très assurée, on ne peut retracer la vie de la religion romaine de la même façon que celle de la religion grecque. A la réflexion se déclare le dilemme : S'agit-il d'une vocation unique (providentielle, pensaient les anciens) ou d'un aspect particulier du phénomène d'intégration indo-européenne au monde méditerranéen ? — "Une admirable synthèse, remarquablement informée, où les problèmes sont posés avec netteté et objectivité, où les hypothèses sont formulées avec beaucoup de prudence. Jamais l'ouvrage ne dément son titre, car il est continuellement fidèle au point de vue, si intéressant et peut-être trop rarement adopté, de la religion déterminée par les exigences politiques et psychologiques." (L'Antiquité classique) — "Après avoir exposé comment fut peuplée l'Italie au temps de la préhistoire, l'arrivée entre l'année 2000 et l'année 1500 av. J.-C. des « Italiques » qui étaient des Indo-Européens, et comment un rameau de ces « Italiques » s'établit dans ce qui devait devenir le Latium, M. Jean Bayet montre quelles étaient « les dominantes de la mentalité religieuse » de ces ancêtres des futurs Romains : caractéristiques de leurs croyances et superstitions ; leurs divinités qui, dans la suite, par le contact avec d'autres peuples, Etrusques et surtout Grecs, se transformeront, changeront de physionomie et de nature ; leurs mythes, il décrit les rites, les pratiques cultuelles dont l'origine et le sens sont lointains et archaïques. Au cours des siècles, tout cet ensemble, divinités, mythes, rites, etc. se modifiera, évoluera sous des influences extérieures, surtout celle de la Grèce – l'auteur insiste particulièrement sur cette action hellénique, sur ce phénomène de l'hellénisation de la religion romaine – des changements sociaux, des conceptions philosophiques et morales, etc. Ainsi distingue-t-il « La Religion de Rome républicaine » et « La religion romaine sous l'Empire », et ici il montre l'influence directe d'Auguste, et aussi celle de l'Orient, car Rome accueille les religions et les mythes des pays qu'elle a vaincus : culte d'Isis, du Soleil et de Mithra, etc. Le plus singulier, c'est que cette religion s'accroissant de tant d'apports étrangers, comme le faisait la population même de Rome, n'en a pas moins gardé sa personnalité latine." (Revue des Deux Mondes, 1957)
La Sicile grecque.
Les Belles Lettres, 1930, in-8°, 55 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, bon état
Littérature latine. Histoire. Pages choisies, traduites et commentées.
Armand Colin, 1934, fort pt in-8°, 784 pp, 142 illustrations, index des auteurs, table des textes, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés, bon état
Les lettres latines sont ici étudiées dans tout leur développement, depuis les origines jusqu'au Ve siècle après Jésus-Christ. Voulant être vraiment historique et vraiment littéraire, ce livre vise à recréer les milieux du passé, à retracer une évolution continue et à faire apprécier des oeuvres. Dans chaque chapitre, le lecteur trouvera également de belles pages des textes latins les plus importants dont la traduction est due à Jean Bayet. Ceux-ci sont annotés et précédés d'un commentaire. Les notes se limitent aux indications indispensables : elles donnent les renseignements historiques, géographiques, mythologiques, que réclame l'intelligence du morceau. Les commentaires, préparant les voies à l'interprétation littéraire, indiquent brièvement de quels points de vue chaque extrait peut être étudié. Des bibliographies détaillées, augmentées et mises à jour pour cette neuvième édition, à la fin de chaque chapitre permettront à qui le voudra de pousser plus loin son étude. Cette Littérature latine, devenue justement classique, est le guide sûr et stimulant du latiniste comme du lecteur. — "On ne peut résumer un tel ouvrage ; mais je voudrais au moins, par quelques exemples, donner une idée de la méthode suivie. L'étude va des origines au Ve siècle après J.-C, avec des divisions nouvelles et opportunes : la littérature claudienne, la renaissance constantino-théodosienne. Les faits sont exposés avec sûreté et brièveté ; les jugements sont bien frappés. Ils sont fondés sur de très longs extraits dont l'auteur a tenu à faire les traductions lui-même ; ce sont de vrais modèles, et bien des textes n'ont jamais été traduits de façon comparable en notre langue : Ennius (« Se souciant en grand souci... »), Caton (« Le père de famille doit avoir âme de vendeur, non d'acheteur »), Manilius, Ausone, Prudence, etc. Ces traductions sont accompagnées non seulement des notes indispensables, mais aussi de commentaires ; voici celui qui fait suite au tableau de la bataille d'Actium dans l'Enéide : « Équilibre difficile entre la description (de goût alexandrin) d'une scène figurée immobile et la progression d'une action animée (préparatifs, bataille, dénouement). — Précision expressive et mythologie convenue (mais soutenue par le souvenir d'oeuvres d'art). — Sentiment patriotique italien » ; que de choses en peu de mots, et bien classées ! Les candidats à la licence et à l'agrégation, les futurs professeurs apprendront ainsi qu'il ne suffit pas de traduire pour faire une bonne explication. L'illustration est celle que pouvait choisir un archéologue aussi averti qui a fait l'effort de puiser dans les revues savantes des toutes dernières années pour apporter enfin du nouveau..." (Marcel Durry, Revue des Études Anciennes, 1935)
Mélanges de littérature latine.
Roma, Edizioni di Storia e Letteratura, 1967, gr. in-8°, 560 pp, index, broché, bon état
M. Jean Bayet a organisé ce recueil en forme de vingt chapitres, dont la plupart sont consacrés aux esprits majeurs de la littérature latine : deux à Lucrèce, un à Catulle, sept à Virgile, trois à Tite-Live, un à Manilius, deux à Lucain. L'ordre même qu'il a adopté permet de mieux saisir la continuité de sa pensée et de son effort scientifique. Par exemple, les études sur Lucrèce et Catulle touchent aux rapports gréco-romains, pour la doctrine comme pour la forme. Certaines de ces recherches sont d'une nouveauté et d'une autorité exceptionnelles : telle la cinquantaine de pages consacrées à ce que M. Jean Bayet a appelé les « Premières Géorgiques » de Virgile, c'est-à-dire le noyau premier de l'œuvre, d'une tonalité plus grave et plus austère que le reste. D'autres articles, d'importance non moindre, touchent la tradition philosophique, la tradition littéraire, les institutions romaines, la numismatique, la chronologie, l'histoire de la langue. M. Jean Bayet a voulu conclure et couronner le tout par deux aperçus de portée très ample, l'un « Science cosmique et sagesse dans la philosophie antique », l'autre «L'héritage méditerranéen ; sa survie nécessaire et ses conditions d'usage», cette étude dans la version originelle inédite. Dans son introduction, il précise la portée de ce recueil où le lecteur trouvera surtout des recherches érudites dans leur forme originale, avec toutes les ressources que confèrent les méthodes critiques, les résultats de fouilles, une connaissance sans cesse approfondie qui permet de mieux comparer les différents peuples de l'Antiquité, mais aussi bon nombre d' « Essais » touchant les noms les plus prestigieux de la littérature latine classique et la diffusion de l'esprit grec par le moyen du merveilleux outil qu'est la langue latine. M. Jean Bayet n'a pas seulement cherché, comme il le dit, mais pleinement réussi à « concilier la recherche moderne, érudite et spécialisée, avec le sens de l'humanisme antique en sa permanence ». Il nous persuade sans peine que les littératures nationales d'Occident ont dû beaucoup, dans le passé, à ce legs de l'Antiquité et qu'elles ont encore aujourd'hui beaucoup à y prendre. (Pierre Courcelle, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1967)
Les Prophètes d'Israël ou le drame d'une alliance.
Editions du Cerf, 1987, in-12, 364 pp, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Les prophètes ont joué un rôle décisif dans la réflexion sur l'élection d'Israël et dans ce qu'on peut appeler le "drame" de l'Alliance. Ce livre constitue à la fois une introduction à leur oeuvre et un véritable guide de lecture permettant de retrouver leur intuition fondamentale et d'en faire une nourriture spirituelle pour aujourd'hui.
Les Grecs et les Romains. Textes réunis et présentés.
P., Editions Planète, 1967, fort pt in-4°, 527 pp, 20 planches hors texte, dont 2 en couleurs, 2 cartes, tableau généalogique des divinités grecques, index, reliure pleine toile ivoire de l'éditeur, jaquette illustrée, signet, qqs rares soulignures crayon, bon état (Le Trésor spirituel de l'Humanité. Textes sacrés, traditions et oeuvres d'art de toutes les religions. Collection dirigée par Jean Chevalier)
"Dans cette magnifique collection, qui veut rassembler les traditions religieuses du monde entier et qui comprenait déjà la Bible et le Véda, voici un volume dont la présentation luxueuse n'est que le premier attrait. L'ouvrage a pour but d'expliquer et d'illustrer l'évolution de la conscience religieuse dans l'antiquité classique. MM. Defradas et Beaujeu, pour la Grèce et pour Rome respectivement, en ont marqué les principales étapes dans leurs introductions, suivies chacune de beaux textes traduits et annotés, avec une illustration également belle. Le choix des textes, en effet, obéit à un goût très sûr et à une connaissance approfondie des sources." (Raymond Weil, Revue des Etudes Grecques, 1969) — "Le but de cette collection est clairement défini par son directeur, J. Chevalier : mettre à la disposition du grand public cultivé un recueil des textes les plus significatifs des grandes religions. Le présent volume groupe des témoignages intéressant la religion grecque d'une part (J. Defradas), la religion romaine d'autre part (J. Beaujeu et H. Le Bonniec). Chaque ensemble est précédé d'une introduction consistante qui fait le point des recherches actuelles sur l'histoire des croyances et des cultes, sur l'interprétation des mythes et de la tradition littéraire. Avant de passer à l'étude des textes traduits et annotés, le lecteur est invité à regarder une galerie d'illustrations photographiques de grande qualité qu'accompagnent de brefs commentaires ou des citations de passages célèbres. Le choix même des extraits est bon et tous offrent un réel intérêt. Plusieurs sont peu ou mal connus..." (Robert Turcan, Revue de l'histoire des religions, 1970)
Précis historique de la révolution de l'Amérique espagnole.
Panckoucke, 1818, 2 vol. in-8°, (8)-384-192 pp, 3 cartes dépliantes (capitainerie générale de Caracas, partie de l'Amérique du Sud, Mexique) et un portrait gravé de Thaddeus Kosciuszko hors texte, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-veau glacé carmin, dos lisse orné en long, titres dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), petit manque de papier p. 121-122 affectant quelques lettres, sinon bel exemplaire fort bien relié à l'époque. Peu courant (Hatin, 554)
Cahiers des “Annales des faits et des sciences militaires, faisant suite aux Victoires et conquêtes des Français de 1792 à 1815” parus de janvier à juin 1818, contenant le “Précis historique de la révolution de l'Amérique espagnole, de 1808 à 1818” – ces deux volumes comprenant également le 'Précis de l'histoire de l'Art militaire' par M. de Carrion-Nisas (de Homère jusqu'à la décadence de la milice romaine) ; une analyse du Naufrage de la frégate la Méduse, par M. Parizot ; la 'Relation de l'expédition du Portugal, faite en 1807 et 1808', par le lieutenant-général Thiébault ; une Notice biographique sur le général polonais Kosciuszko, par A. Jullien ; la Relation de l'épidémie qui a régné à Mayence pendant les mois de décembre 1813 et le premier trimestre de 1814, par le docteur Laurent ; etc.
Droit municipal dans l'Antiquité.
P., Durand, 1860, in-8°, lxxxv-552 pp, reliure postérieure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs soulignés à froid, dos lég. frotté, coins émoussés, qqs rousseurs, bon exemplaire, envoi a.s.
Livre 1 : Des sociétés et des propriétés primitives. Livre 2 : Des cités, des amphictyonies et des colonies de la Grèce en Italie et dans les Gaules. Livre 3 : Du régime municipal romain. Livre 4 : Du régime municipal gallo-romain.
Rome, la péninsule italienne et la Sicile de 218 à 31 avant notre ère. Crises et mutations.
SEDES, 1994, in-12, 420 pp, plans et tableaux, 13 cartes, broché, couv. illustrée, soulignures crayon, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)
A partir de la fin du IIIe siècle avant notre ère, l'Italie devient progressivement, au travers de plusieurs crises, une réalité géographique unitaire et un concept juridico-politique. La guerre contre Hannibal a définitivement modifié les données. La transformation de Rome, cité-Etat hégémonique, en un Empire territorial, favorise l'intégration de la péninsule dans un ensemble romano-italien, mais la jette dans la crise d'adaptation aux nouvelles réalités. L'Italie connaît donc l'uniformisation douloureuse des structures économiques dans ses différentes régions et les mutations sociales liées a la montée des élites enrichies et au rôle croissant d'une armée prolétarisée après 107. La traduction juridique de cette intégration – l'extension de la citoyenneté romaine – s'achève en 89 à l'issue d'une guerre féroce, la guerre des Alliés. La nouvelle Italie est romaine et participe à ce titre aux luttes que se livrent les prétendants au pouvoir personnel et d'où est sorti l'Empire. En 39 avant notre ère, "la population en avait fini avec les guerres intestines, la conscription de ses fils, les actes de violence des garnisons, la fuite des esclaves, le ravage dans les campagnes, la ruine de l'agriculture et surtout la famine". Sous la plume d'Appien d'Alexandrie, voici énumérés bien des problèmes d'où ont jailli les crises et les mutations de Rome et de l'Italie aux derniers temps de la République.
Athènes et son théatre.
Perrin, 1934, in-8°, xi-346 pp, 13 pl. de photos d'Antoine Bon en héliogravure hors texte, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale sur papier alfa
Cours professé à la Société des Conférences. "M. André Bellessort a brillamment passé en revue toute la tragédie grecque, suivant un plan fort peu didactique, décrivant d'abord son cadre, c'est-à-dire l'Athènes de Périclès, puis ses moyens, décors, acteurs, poètes, enfin les oeuvres arrivées jusqu'à nous, et qu'il divise en patriotiques, religieuses, criminelles (les Atrides), fatalistes (Oedipe), guerrières (Grecs et Troyens), amoureuses et romanesques. Tous les chefs-d'oeuvre d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide y font l'objet de véritables comptes rendu analytiques, historiques et critiques. Le dernier chapitre est consacré à la comédie d'Aristophane et à l'Athènes de son temps. L'auteur a parfaitement décrit l'état de cette malheureuse république gouvernée par des dictateurs de bas étage, auquels un peuple léger s'abandonnait sans cependant leur accorder son estime. Il a fort bien saisi les sentiments politiques d'Aristophane, sans doute rural conservateur, partisan de la paix en tant que panhelléniste et non internationaliste, ennemi des démagogues, des sophistes (avec lesquels Socrate est confondu dans Les Nuées), et des féministes (qu'il exécute en même temps que les communistes dans L'Assemblée des femmes), au demeurant farouche opposant et railleur parce qu'il était auteur satirique et que sa tâche était de railler." (E.-H. Guitard, Revue d'histoire de la pharmacie, 1934)
Dictionnaire illustré de la Bible.
Bordas, 1990, fort gr. in-8°, 599 pp, texte sur 2 colonnes, 400 illustrations en couleurs dans le texte, 6 cartes en couleurs, reliure pleine toile violine de l'éditeur, titres dorés au dos et au 1er plat, jaquette illustrée (lég.abîmée), bon état
"Ce «petit» dictionnaire encyclopédique à 2700 entrées fournit des notices brèves et vulgarisées sur divers domaines du monde biblique (Ancien Testament et Nouveau Testament) : personnages, lieux, fêtes, faits de société, notions, symboles. Par ailleurs, les livres bibliques sont présentés quant à leur contenu, mais aussi leur rédaction, leurs genres littéraires, leurs sources, leurs auteurs. La Bible est souvent citée, toujours selon la Traduction œcuménique de la Bible. Cela correspond à l'intention des auteurs de dépasser les clivages confessionnels. La principale originalité de ce dictionnaire réside dans son illustration : 400 reproductions bien choisies dans toute l'histoire de l'art et qui rendent la consultation de l'ouvrage particulièrement agréable." (C. Focant, Revue théologique de Louvain, 1990)
Histoire des Chevaliers romains, considérée dans ses rapports avec les différentes constitutions de Rome, depuis le temps des Gracques jusqu'à la division de l'Empire romain (133 av. J.-C. - 395 ap. J.-C.). (Thèse).
P., Durand et Pédone-Lauriel, 1872, gr. in-8°, 434 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), un mors faible, bon état (Prix Thérouanne de l'Académie française 1874)
Alexandre le Grand, ou le rêve dépassé (356-323 avant Jésus-Christ).
Perrin, 1985, in-8°, 351 pp, 19 illustrations à pleine page, une carte, index, reliure skivertex éditeur, rhodoïd, bon état (Le rêve le plus long de l'Histoire, I)
Fasciné par l'Orient et par les conquérants, Jacques Benoist-Méchin a consacré son talent d'historien et d'écrivain à la fulgurante existence (356-323) et au génie militaire, politique et organisateur du fils de Philippe de Macédoine. En franchissant l'Hellespont en 334 avec 30.000 fantassins et 5.000 cavaliers, Alexandre se lançait dans une épopée qui, en dix ans, le vit conquérir et pacifier l'Asie centrale, puis poursuivre jusqu'à l'Indus son rêve de fusion des peuples de la Grèce et de l'Orient. A moins de trente-trois ans, il mourut à Babylone, dont il avait voulu faire sa capitale. Il avait révolutionné le monde antique, car ses conquêtes firent naître et se développer cette civilisation "hellénistique" dont l'influence persista bien au-delà de la domination romaine.
Alexandre le Grand, ou le rêve dépassé (356-323 avant Jésus-Christ).
Perrin, 1978, in-8°, 351 pp, 19 illustrations à pleine page, une carte, index, reliure skivertex éditeur, une garde recollée, bon état (Le rêve le plus long de l'Histoire, I)
Fasciné par l'Orient et par les conquérants, Jacques Benoist-Méchin a consacré son talent d'historien et d'écrivain à la fulgurante existence (356-323) et au génie militaire, politique et organisateur du fils de Philippe de Macédoine. En franchissant l'Hellespont en 334 avec 30.000 fantassins et 5.000 cavaliers, Alexandre se lançait dans une épopée qui, en dix ans, le vit conquérir et pacifier l'Asie centrale, puis poursuivre jusqu'à l'Indus son rêve de fusion des peuples de la Grèce et de l'Orient. A moins de trente-trois ans, il mourut à Babylone, dont il avait voulu faire sa capitale. Il avait révolutionné le monde antique, car ses conquêtes firent naître et se développer cette civilisation "hellénistique" dont l'influence persista bien au-delà de la domination romaine.
Cléopâtre, ou le rêve évanoui.
Lausanne, La Guilde du Livre, 1964, in-8°, 378 pp, 8 gravures et une carte dépliante hors texte, reliure pleine toile blanche, portrait en médaillon au 1er plat (rel. de l'éditeur), tiré sur papier alfa Clairefontaine, bon état
Ultime représentante des Ptolémées, Cléopâtre symbolise à la fois une Egypte des intrigues politiques, une civilisation décadente et l'incarnation d'un rêve inachevé. Confiée par son père aux Romains afin de protéger le pays contre ses voisins, Cléopâtre, après avoir séduit César, vient résider à Rome où les sénateurs, du coup, craignent une orientalisation de Rome et conspirent l'assassinat de César en - 44. Quoi d'étonnant si, huit ans plus tard, elle tente avec Marc-Antoine d'établir un empire d'Egypte de la Méditerranée orientale jusqu'à la Syrie ? Avec son inimitable talent, Jacques Benoist-Méchin montre que Cléopâtre saisit par deux fois l'occasion d'accomplir le programme idéal de tout pharaon : régner divinement sur la terre.
Cléopâtre, ou le rêve évanoui.
Lausanne, Clairefontaine, 1964, in-8°, 378 pp, 8 gravures et une carte dépliante hors texte, reliure demi-chagrin caramel, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservées, qqs épidermures sans gravité, bon état
Ultime représentante des Ptolémées, Cléopâtre symbolise à la fois une Egypte des intrigues politiques, une civilisation décadente et l'incarnation d'un rêve inachevé. Confiée par son père aux Romains afin de protéger le pays contre ses voisins, Cléopâtre, après avoir séduit César, vient résider à Rome où les sénateurs, du coup, craignent une orientalisation de Rome et conspirent l'assassinat de César en - 44. Quoi d'étonnant si, huit ans plus tard, elle tente avec Marc-Antoine d'établir un empire d'Egypte de la Méditerranée orientale jusqu'à la Syrie ? Avec son inimitable talent, Jacques Benoist-Méchin montre que Cléopâtre saisit par deux fois l'occasion d'accomplir le programme idéal de tout pharaon : régner divinement sur la terre.
Art et dieux de la Gaule.
Arthaud, 1969, gr. in-8°, 197 pp, 314 gravures, 4 cartes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, rhodoïd, emboîtage, bon état
L'Architecture. Antiquité. Ouvrage illustré de 148 gravures, de 13 cartes et de 997 dessins schématiques par l'auteur.
P., Librairie Renouard, H. Laurens éditeur, 1911, gr. in-8°, vii-575 pp, richement illustré, biblio, index monumental, des architectes, des références artistiques, des références historiques et géographiques, reliure pleine toile grise ornée de l'éditeur, titrée en rouge au 1er plat et au dos, tête dorée, bon état (Coll. Manuels d'histoire de l'Art)
L'architecture préhistorique ; Les architectures de l'Egypte et de la Mésopotamie ; Les premières architectures de l'Asie antérieure ; Les première et deuxième époques des architectures égéennes ; Les architectures éclectiques des civilisations perse et romaine. Excellente documentation.
Daco-Romania.
Nagel, 1976 gr. in-8°, 192 pp, 138 illustrations hors texte dont 65 en couleurs, 5 cartes, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Archaeologia Mundi)
Les Géto-Daces ; Le processus de romanisation et la romanité orientale ; Romains et Byzantins ; Sarmates, Goths, Huns, Gépides, Avars ; Les Proto-Roumains et les anciens Slaves.
Les Gladiateurs.
Perrin, 2002, in-8°, 370 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Platon et le matérialisme ancien. La théorie de l'âme-harmonie dans la philosophie de Platon.
Payot, 1971, in-8°, 239 pp, biblio, index, broché, très bon état
Enthousiasme et savoir. Biologie pythagoricienne et héraclitisme décadent. La démonstration de Socrate : réfutation ou approfondissement. La nature de l'âme et le joug du Bien : harmonie et discordance dans l'âme et dans le monde.
Histoire de la civilisation d'Israël.
Payot, 1929, in-8°, 437 pp, traduit de l'allemand par Jacques Marty, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
La civilisation préisraélite en Palestine. La civilisation des envahisseurs. De la vie nomade à la vie sédentaire. La famille. L'habitation. L'habillement. L'alimentation. Les professions. La vie politique et sociale. Le droit. La science. Les arts. La religion. — "Alfred Bertholet expose la physionomie de la civilisation d'Israël en Palestine sous la forme la mieux adaptée à la lecture suivie. Quand au fond, il s'agissait, dit-il, de mettre en lumière l'intime solidarité entre la civilisation israélite et le sol même où elle s'est developpée : du même coup on précise comment cette civilisation s'incorpore dans l'histoire générale de l'Ancien Orient." (Revue de Sociologie)
Nos origines. La Gaule avant les Gaulois d'après les monuments et les textes. Seconde édition entièrement remaniée.
P., Ernest Leroux, 1891, gr. in-8°, xv-350 pp, 206 illustrations dans le texte et à pleine page, 4 cartes en couleurs hors texte, biblio, index, reliure demi-basane bleu-nuit, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
Seconde édition entièrement remaniée avec notes-annexes de R. Collignon, Ernest Hamy, M. Berthelot, Edouard Piette et Salomon Reinach. Index alphabétique. La première édition fut publiée en 1884 et ne comportait que 204 pages et 77 illustrations. Il s'agit du cours d'Archéologie nationale professé par Alexandre Bertrand à l'Ecole du Louvre dès son ouverture, en décembre 1882. Alexandre Bertrand (1820-1902) était également conservateur du Musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. Cette édition a été considérablement augmentée, le nombre des illustrations en a été plus que doublé et 4 cartes ont été ajoutées.
Cités et royaumes du monde grec. Espace et politique.
Hachette, 1992, in-8°, 206 pp, 12 cartes et planches, glossaire, biblio, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. Carré Histoire)
Le monde grec est celui de la cité. Même si bon nombre de Grecs ont vécu dans le cadre d'organisations tribales, c'est toujours par rapport à elle et à ses valeurs qu'il faut traiter des problèmes de l'hellénisme. Les citoyens devaient trouver, dans son cadre, le "bien-vivre" et pouvoir y développer librement toutes les qualités intellectuelles et morales de l'honnête homme. Réalité humaine, la cité est aussi un territoire. Dans sa forme achevée, la cité est constituée d'un centre, la ville, et de la campagne qui l'entoure. L'auteur expose ainsi les rapports forts complexes que l'homme entretient avec ce territoire, en étudiant le regard qu'il porte sur son propre sol, les pratiques symboliques par lesquelles il se l'approprie, et comment il voit, au-delà, ses voisins et justifie la légitimité de sa possession. La logique même de cette étude conduit à une réflexion d'ensemble sur la nature et la signification des guerres dans le monde grec classique, la formation des empires et l'évolution du monde hellénistique. Des cartes, de nombreux documents, un glossaire servent d'appui à la réflexion et font de l'ouvrage un instrument de travail indispensable pour les étudiants en histoire ancienne.
Les Catacombes de Rome.
P., Ernest Leroux, 1909, pt in-8°, 290 pp, 20 pl. hors texte dont une carte dépliante, biblio, reliure demi-toile crème à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane orange, couv. conservées, bon état
"Depuis trente ans, l'exploration des catacombes a fait de remarquables progrès. Après la mort de J.-B. de Rossi, survenue en 1894, son oeuvre a été continuée avec succès par des élèves dignes du maître : « De nouvelles découvertes et d'érudites publications ont notablement modifié, ces dernières années, l'aspect et les données des problèmes que soulève l'étude des anciens cimetières chrétiens de la Campagne romaine ». Il devenait nécessaire de mettre le public au courant de l'état de ces questions, et de lui exposer « les résultats généraux des travaux archéologiques et critiques dont les catacombes de Rome ont été l'objet depuis un demi-siècle ». Mais pour diverses raisons, qui ne sont pas toutes d'ordre scientifique, cette oeuvre de vulgarisation, si désirable, était particulièrement délicate. Pour la mener à bien, il fallait autant de tact que de talent, autant de jugement que de science. Toutes ces qualités se trouvent réunies dans le livre que M. Maurice Besnier vient de publier sur Les Catacombes de Rome, et dont l'Académie a déjà consacré les mérites par un de ses prix Monthyon. Ce petit volume est d'un format commode, d'une impression très soignée, d'un aspect élégant ; il est agrémenté de vingt planches hors texte, pour la plupart empruntées à de récents ouvrages de M. Orazio Marucchi et de Mgr Wilpert. Il se termine par deux appendices très utiles : un tableau général des catacombes romaines, accompagné d'une carte des environs de Rome, indiquant l'emplacement exact de chacun des cimetières chrétiens, et une bibliographie méthodique des principaux travaux publiés sur les catacombes, depuis l'apparition du premier volume de la nouvelle Roma sotterranea de J.-B. de Rossi, en 1864..." (P. Gauckler, Revue de l'histoire des religions, 1909).
La Bible, livre d'histoire. Traduction et notes par R. Tamisier.
Fayard, 1950, fort in-12, 612 pp, tableau chronologique (Coll. Textes pour l'histoire sacrée)
La Sainte Bible, du chanoine Crampon. L’Ancien Testament, traduction révisée par J. Bonsirven, et le Nouveau Testament, traduction nouvelle par A. Tricot.
Monte-Carlo, André Sauret, 1965, fort in-4°, 1027-267 pp, texte sur 2 colonnes, un portrait du pape Paul VI, 88 planches en couleurs de reproductions d'œuvres inspirées des principaux épisodes bibliques, 11 cartes en couleurs et 2 plans hors texte, reliure éditeur plein chagrin carmin, dos à 4 faux-nerfs avec titre et motifs dorés, armoiries pontificales dorées au 1er plat, tranches dorées, 1er plat lég. gauchi, bon état
"Cette nouvelle édition de la Bible de Crampon fait le plus grand honneur à la science biblique catholique. Elle s’inscrit parmi les nombreux signes du renouveau biblique au sein de l’Eglise romaine. Elle se caractérise par une traduction très stricte du texte original en même temps que sa perfection littéraire. Introduction, cartes et notes témoignent d’un souci très marqué d’initier le lecteur à toutes les découvertes récentes. Il ne saurait être question de relever ici toutes les corrections apportées à l’ancienne Bible de Crampon, ni toutes les innovations heureuses qui distinguent cette version des éditions courantes. Disons seulement qu’un effort considérable a été fait pour rendre au texte hébraïque sa saveur concrète." (Roger Mehl, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1953) — Compte-tenu du poids du volume (4 kg), nous serons amenés à demander des frais d'envoi légérement plus élevés en cas d'expédition
La Langue d'Adam.
Dunod, 2010, gr. in-8°, 307 pp, traduit de l'anglais, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Alliant critiques vigoureuses d'idées anciennes et théories surprenantes mais sérieuses, Derek Bickerton s'attache dans cet ouvrage à déterminer les conditions d'apparition du langage chez nos ancêtres hominidés. Dans un style didactique et romancé, faisant appel aux découvertes les plus actuelles des linguistes, des primatologues et des psychologues du langage, ainsi qu'à l'étude précise des preuves paléontologiques, l'auteur élabore une hypothèse cohérente, susceptible d'expliquer ce que certains appellent " le problème scientifique le plus ardu qui soit " : comment le langage est-il apparu ?
L'Art et la Civilisation étrusques.
Plon, 1955, in-12, 230 pp, 84 illustrations dont 33 hors texte, biblio, broché, jaquette illustrée, trace de mouillure ancienne en marge des 15 derniers feuillets sinon bon état (Coll. Civilisations d'hier et d'aujourd'hui)
Le peuple étrusque a le premier, et bien avant Rome, établi son hégémonie sur l’Italie. La civilisation étrusque a pendant des siècles brillé d’un vif éclat au cœur de la péninsule et Rome même en recueillera bien des traits et des héritages. Cette civilisation présente bien des aspects qui invitent sans cesse à tourner nos regards du côté de l’Orient, d’où était parti sans doute ce peuple conquérant. Raymond Bloch, ancien membre de l’École de Rome, directeur à l’École des Hautes Études, a participé aux fouilles en cours qui ne cessent d’apporter des enseignements nouveaux sur la mystérieuse Étrurie.
Les Origines de Rome.
Club Français du Livre, 1959, in-8°, 173 pp, 16 illustrations, cartes, reliure pleine toile brique décorée de l'éditeur, bon état (Coll. Portraits de l'histoire). Edition originale, numérotée
"Une nouvelle synthèse sur les premiers temps de Rome par un spécialiste de l'archéologie étrusque. Synthèse originale, où les problèmes sont abordés successivement selon l'optique propre de chaque discipline : archéologie, linguistique, histoire des religions, avec le souci de donner une image d'ensemble aussi complète, aussi précise que possible. Autant de vues partielles qui se superposent avec bonheur, et c'est un visage nouveau de la Rome primitive qui apparaît. (...) Le livre est complété par une bibliographie qui aidera à situer les problèmes. L'illustration, enfin, est d'une qualité remarquable ; chaque image est accompagnée d'un commentaire précis qui l'éclairé très utilement." (Pierre Grimal, Revue des Études anciennes, 1960)
Les Prodiges dans l'Antiquité classique (Grèce, Etrurie et Rome).
PUF, 1963, in-12, 164 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mythes et Religions)
"Parce qu'il met en cause les rapports du monde naturel et du monde divin, le prodige est un phénomène révélateur des attitudes religieuses. L'étude de M. R. BIoch porte la fois sur les traits communs et sur les aspects différentiels du prodige dans les religions grecque, étrusque et romaine. Ce qui oppose Rome à la Grèce comme à l'Etrurie, c'est une très nette séparation entre prodiges et présages. Le prodige n'est pas le signe d'un événement plus ou moins lointain. Il est un phénomène terrifiant qui manifeste la colère des dieux. Il s'agit donc, lorqu'il apparaît, de trouver les moyens susceptibles de rétablir la paix avec le divin ; tel est l'objet des cérémonies propiatoires." (J.-P. Vernant, Archives de sociologie des religions, 1963)
Tite-Live et les premiers siècles de Rome.
P., Les Belles Lettres, 1965, pt in-8°, 121 pp, 8 pl. hors texte, 12 figures dans le texte, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, bon état (Coll. d'études anciennes)
Cicéron et ses amis. Étude sur la société romaine du temps de César.
Hachette, 1884, in-12, 413 pp, 7e édition, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés, filet doré sur les plats, tranches mouchetées (rel. de l'époque), bon état
"On ne le répétera jamais assez (cf. déjà Boissier, Cicéron et ses amis, p. 18-21) : si nous pensons tant de mal de Cicéron, c'est parce qu'il s'est confíé à nous dans ses lettres, tout entier, et que nous savons sur lui ce qu'on ignore généralement des hommes..." (Henri Marrou, Revue Historique, 1936)
L'Opposition sous les Césars.
Hachette, 1885, in-12, 350 pp, 2e édition, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés, filet doré sur les plats, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
"(...) Dans ses cours du lundi, G. Boissier avait, en diverses fois, étudié la Pharsale de Lucain, le théâtre de Sénèque, les satires de Juvénal. Ces leçons lui fournirent la matière d'un livre qui suivit de près la “Religion romaine d'Auguste aux Antonins” ; il avait pour titre : “L'Opposition sous les Césars”. Si, comme on l'a dit, la vérité est dans les nuances, Boissier, par la délicatesse de la touche, a su définir cette opposition, celle des gens du monde, des salons, comme nous dirions, et celle que représentent des écrivains tels que Sénèque, Lucain, Tacite et Juvénal. Il n'y avait plus de républicains sous l'Empire, quand eut achevé de disparaître la génération qui avait été contemporaine de Pompée et de César, de Cicéron et de Brutus. L'opposition n'a donc jamais eu alors un caractère politique. Jamais elle n'a songé à mettre en question le principe même du gouvernement, de ce gouvernement monarchique qui se cachait sous des formes républicaines. Tout ce qu'elle demandait aux empereurs, c'était d'user avec modération d'un pouvoir qui était plutôt mal limité qu'illimité. Toute discrète et faible qu'elle fût, elle a réussi à prévenir un peu de mal. Elle dirigeait l'opinion, et celle-ci a eu assez de puissance pour forcer même les plus mauvais à compter avec elle, pour les contraindre, au moins pendant un certain temps, à tenir en bride leurs passions..." (Georges Perrot, Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1908). — Table : I. Où se trouvaient les mécontents ; II. L'opposition des gens du monde ; III. L'exil d'Ovide ; IV. Les délateurs ; V. Un roman de mœurs sous Néron ; VI. Les écrivains de l'opposition.
Nouvelles promenades archéologiques. Horace et Virgile.
Hachette, 1913, in-12, 376 pp, 2 cartes hors texte, broché, papier lég. jauni, bon état
"... Avec quel art, dans ses Promenades archéologiques, il sait mettre en oeuvre les résultats des fouilles nouvelles, donnant du relief au point important, laissant dans l'ombre les faits secondaires, éliminant les futilités, dans un sentiment parfait de la vérité et de la mesure : qu'il décrive le Forum ou la villa d'Hadrien, la maison de campagne d'Horace ou la nécropole de Corneto, le pays de l'Enéide, Ostie, Pompéi ou encore les ruines de l'Afrique romaine. La vivacité dramatique du récit, non exempt d'une nuance de coquetterie qui cherche à plaire, nous enchante, nous émeut, nous séduit. Ce n'est pas la Ville morte que nous parcourons avec lui : c'est la Ville vivante, agitée, bruyante ; comme il nous dépeint Cicéron, on dirait que lui- même se mêle à la foule qui envahit le Forum ; le crayon à la main, il interroge les passants : il connaît tout le monde, les gens de la cour, les hommes de lettres, les acteurs, les politiques, les banquiers, les marchands. C'est un Romain de lettres du temps d'Auguste qui a passé parmi nous, pour la gloire de notre temps..." (Ernest Babelon, Eloge funèbre de M. Gaston Boissier, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1908)
Dionysos et la tragédie. Le dieu homme dans les Bacchantes d'Euripide.
Bayard, 2005, in-8°, 122 pp, biblio, broché, bon état
Cet essai sur la tragédie des Bacchantes livre les clefs du travail de Jean Bollack qui repose sur une interprétation différente de la tradition convenue. La tragédie existe d'abord en raison de l'innovation poétique qui est à l'origine même du théâtre et de l'action représentée; la mythologie est bien un support préalable, mais elle est entièrement transposée par la création d'Euripide. La tragédie des Bacchantes n'est pas non plus un document renvoyant à la formation d'un rituel ou d'un culte. La charge subversive que contient la pièce tient d'abord à l'énigme qui s'y déploie: un dieu, Dionysos, monte sur scène et se déguise en homme, dualité qu'il tient de naissance puisqu'il est fils de Zeus et d'une mortelle, Sémélé. Inéluctablement, la scène devient le lieu d'une question qu'est-ce qu'un dieu ? Et les résonances de celle pièce dans l'univers chrétien sont assez significatives pour être également examinées par l'essai de Jean Bollack qui finit par dégager l'écart qu'Euripide a su produire en imposant aux données de son époque (Ve siècle av. J.-C.) des transformations proprement novatrices – celles que seul nous livre son texte.
La salle hypostyle d’Argos. Relevés et dessins de K. Kolokotsas, Ph. Martin et R. van der Pluygt.
Athènes, Ecole française d'Athènes ; P., De Boccard, 1994, in-4°, 72 pp, 26 illustrations au trait, 42 photos sur 9 pl. hors texte, un plan dépliant hors texte in fine, broché, bon état (Études péloponnésiennes, 10)
Historique des fouilles ; Etudes des vestiges ; Restitutions et commentaires ; Annexes. — "Tous ceux qui ont fouillé à Argos savent combien l'exploration y est malaisée, en raison de la nature même du sous-sol, profondément perturbé par les occupations successives, au point que, parfois, ce sont des niveaux entiers qui ont disparu, structures comprises. Le secteur de l'agora est sans conteste l'un de ceux qui posent le plus de problèmes, en dépit des recherches soutenues qui y ont été effectuées depuis une trentaine d'années. Toute publication relative à ce site est donc la bienvenue, notamment dans le cas de la salle hypostyle, connue, au moins dès les fouilles de W. Vollgraff en 1904, puis dégagée plus largement par G. Roux en 1952. (...) D'un cas apparemment désespéré, vu l'état de la ruine, les auteurs ont réussi, avec beaucoup de patience et de subtilité, à tirer le maximum d'informations et à faire revivre, autant qu'il était possible, un bâtiment effectivement « assez isolé dans toute l'architecture grecque » (p. 45)." (Yves Grandjean, L'Antiquité Classique, 2000)
Genèse de la pensée en Occident.
Maisonneuve et Larose, 1999, in-8°, 439 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
De tout temps, les hommes d'Etat ont eu pour préoccupation majeure de réaliser l'intégration de leurs citoyens. C'est ce souci qui conduit, dès –334, Alexandre le Grand, élève d'Aristote, à l'élaboration d'une pensée unique et universelle pour assurer la cohésion de son Empire à l'échelle planétaire. La pensée devient alors, par sa fonction d'intégration, une entreprise gérée par l'Etat qui la fait évoluer selon des procédés appelés à se transmettre d'Empire à Empire. L'enquête menée par l'auteur, en suivant la formation de la pensée universelle en milieux grec et romain, sa rivalité avec le judaïsme, sa rencontre avec le christianisme et sa confrontation avec l'Islam révèle les enjeux de fond qui expliquent la genèse de la pensée en Occident et les temps forts de son évolution. C'est à la lumière de ces enjeux que se sont trouvés éclairés les grands phénomènes de l'Histoire tels que la construction de l'Europe, les Renaissances et les profondes transformations mentales, culturelles et sociales qu'elles provoquent dans les sociétés d'Occident, l'explosion des hérésies, (des albigeois, des vaudois ...) et leur répression, les guerres saintes (le djihad, les croisades), l'antijudaïsme précurseur de l'antisémitisme, l'inquisition... Poursuivie jusqu'à Saint Louis, l'enquête a confronté l'auteur à trois espaces : l'Orient sunnite et chiite, l'Espagne musulmane et l'Occident chrétien et à plusieurs courants de pensée. En cela cet ouvrage pose un jalon essentiel dans l'exploration de l'histoire de l'Occident dans ses rapports avec l'histoire universelle, l'histoire du Saint-Siège et celle des minorités à laquelle Denise Bonan accorde une grande place. "Autant de sujets de discussion, souligne Jean Glénisson dans sa préface, pour les historiens et les philosophes qui trouveront dans cet ouvrage le lieu de rencontres stimulantes."
Vercingétorix.
Pygmalion, 1978, in-8°, 187 pp, biblio sommaire, broché, couv. illustrée, bon état
Avant Vercingétorix, la Gaule n'a pas d'histoire. Son origine se perd dans la nuit des temps, se confond même avec la préhistoire. Sa population disséminée à travers tout le territoire ressemble à un puzzle de clans et de tribus disparates. Mais lorsqu'en 53 avant Jésus-Christ, le plus illustre de nos aïeux parvient à rassembler sous son autorité unique une armée de volontaires accourus des quatre coins du pays, c'est le coeur de la Gaule tout entière qui s'éveille et se met à battre pour la première fois. Dès lors, nous le sentons, commence véritablement l'histoire de la France. Georges Bordonove, avec cette chaleur communicative et cette connaissance de l'histoire qui le caractérisent, retrace d'une plume colorée et précise l'extraordinaire épopée du plus lointain artisan de l'unité nationale et du premier des résistants français. Avec minutie et fidélité, Georges Bordonove nous raconte les phases successives de sa lutte acharnée contre Jules César, la victoire de Gergovie, la défaite d'Alésia, sa mort atroce en exil. La France d'aujourd'hui est née de ces événements tragiques, de l'affrontement puis du rapprochement de deux peuples, les Gaulois et les Romains. Depuis plus de 2 000 ans, nous continuons à porter en nous, étroitement mêlées, à la fois les vertus et les faiblesses de deux hommes d'exception : Vercingétorix et César. Remonter jusqu'à eux, revenir à travers leur histoire aux sources vives de notre civilisation gallo-romaine, c'est retrouver les racines profondes de notre passé.
Tite-Live.
Boivin, 1933, pt in-8°, 216 pp, biblio, broché, bon état
"Voici le premier ouvrage sur Tite-Live qui ait été publié en France depuis le célèbre Essai de Taine. M. Bornecque, je me hâte de l'ajouter, n'a nullement eu l'ambition de rivaliser avec ce dernier. Il s'est placé à un point de vue beaucoup plus modeste. Il a simplement voulu faire la synthèse des innombrables travaux d'ordre historique, ou grammatical dont Tite-Live a bénéficié depuis trois quarts de siècle. On trouvera dans ce volume un exposé lumineux et très vivant des résultats auxquels ont abouti les plus récentes recherches au sujet de la vie et de l'œuvre du grand historien romain..." (Léon Halkin, L'Antiquité classique, 1935)
Rome et les Romains (Littérature, Histoire, Antiquités publiques et privées).
Delagrave, 1921, in-12, viii-238 pp, 87 gravures, cartes et plans
Rome et les Romains. Littérature, Histoire, Antiquités publiques et privées. Edition revue et mise à jour par A. Cordier.
Delagrave, 1955, pt in-8°, viii-232 pp, 109 gravures, cartes et plans, index, cart. éditeur
Histoire nationale des Gaulois sous Vercingétorix.
Firmin-Didot, 1882, in-8°, xvi-466 pp, 158 gravures dans le texte, biblio, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et caissons fleuronnés dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
La patrie gauloise. – La guerre des Gaules. — "Dans nos lycées, dans nos collèges, dans tous nos établissements d'instruction, les professeurs semblent prendre à tâche d'exalter et de glorifier César, le grand perturbateur romain, le destructeur de l'indépendance nationale de nos pères. D'après ces maîtres, les Gaulois n'étaient que des sauvages, ne possédant aucun art, aucune littérature, en un mot, des barbares indignes de tout intérêt. D'après ces mêmes maîtres, imbus d'un classissisme outré, nos pères n'auraient possédé les éléments de la civilisation qu'après et grâce à la conquête des Gaules par les Romains. Et si d'un côté nos professeurs sont si durs pour les Gaulois, d'un autre côté ils ne tarissent pas en fait d'éloges sur la civilisation romaine. Elle était considérable en effet cette civilisation, elle avait atteint, il est vrai, un haut degré d'intensité, surtout au moment de l'entrée en scène de César. Mais était-elle donc si remarquable, si enviable cette civilisation romaine ?" (Introduction)
Les Indo-Européens. Problèmes archéologiques.
Payot, 1980, in-8°, 295 pp, préface et traduction de Raymond Lantier, 10 cartes, biblio, broché, bon état
''L'auteur s'est attaqué ici à l'un des problèmes les plus complexes de la recherche historique : les origines et la formation des peuples réunis sous le nom d'Indo-Européens. (...) non seulement au travers des données fournies par l'archéologie occidentale, mais également parmi les travaux archéologiques publiées en URSS, Pologne, Tchécoslovaquie, Bulgarie et Roumanie (...) Après avoir fait le point des solutions proposées à la fois par les historiens, les archéologues, les linguistes, les ethnologues et les anthropologues, l'auteur présente un remarquable exposé de ce que l'on peut aujourd'hui connaître de l'histoire du monde eurasiatique, depuis le Mésolithique jusqu'à l'époque des grandes invasions pendant le Haut Moyen Age.'' (R. Lantier)
Christianity, Social Tolerance, and Homosexuality. Gay People in Western Europe from the Beginning of the Christian Era to the Fourteenth Century.
Chicago and London, University of Chicago Press, 1981, gr. in-8°, xviii-424 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Ce n'est pas ici une simple histoire de l'homosexualité au Moyen Age ou une contribution à l'histoire de l'intolérance comme force historique. John Boswell, en replaçant l'homosexualité dans l'évolution historique de la chrétienté, depuis les Pères de l'Église jusqu'au XIVe siècle, utilise le phénomène, à la manière de Michel Foucault comme un révélateur des valeurs sociales, des normes juridiques et des systèmes de pensées. L'idée de base, c'est de montrer que l'homosexualité a non seulement été largement pratiquée au Moyen Age, mais qu'elle y a connu, avec la renaissance carolingienne, l'essor urbain, et la grande culture ecclésiastique des XIe et XII siècles, une manière d'explosion qu'elle ne retrouvera que de nos jours. Le monachisme en particulier est le lieu d'une véritable "gay subculture" dont la description fait une partie du sel et de l'originalité de ce livre savant : poèmes d'amour masculin de grands ecclésiastiques, modèle triomphant de Ganymède enlevé par l'aigle pour satisfaire les désirs de Zeus, bordels de garçons dans des villes comme. Chartres, Sens, Orléans, Paris... Ce n'est qu'au XIIIe siècle que l'intolérance l'emporte à nouveau, dans le contexte d'une répression de toutes les formes de déviance, qui frappe aussi les juifs, les hérétiques, voire les femmes et les pauvres. Le judéo-christianisme, tenu généralement pour responsable de notre morale sexuelle, ne porte donc pas en lui nécessairement condamnation des relations amoureuses entre hommes. Une pièce importante, dans la vaste révision en cours de notre histoire de la sexualité.
L'Orient ancien et nous. L'écriture, la raison, les dieux.
Albin Michel, 1996, in-8°, 227 pp, une carte, biblio, broché, bon état (Coll. Chaire de l'IMA )
I. Religiosité et raison en Mésopotamie (Jean Bottéro) ; II. L'écriture entre mondes visible et invisible en Iran, en Israël et en Grèce (Clarisse Herrenschmidt) ; III. Ecriture et religion civique en Grèce (Jean-Pierre Vernant) — L’invention de l’écriture et de la raison. De Sumer et d’Akkad vient l’écriture qui, au IVe millénaire avant notre ère, sur le sol de l’Irak actuel, donne naissance à la raison déductive, ouvre de nouveaux horizons économiques et rend possible une religion universelle. Elamites, Achéménides, Juifs et Grecs tissent des liens inédits entre l’ici-bas et le monde invisible à travers l’alphabet et le langage. Les Grecs, inspirés en partie par Babylone, inventent l’univers du politique et de la religion civique. Ainsi, les cultures araméenne, juive, persane et grecque n’ont cessé de se croiser au fil des siècles, y compris en Islam. L’enquête que mènent dans ce livre les trois auteurs fait apparaître l’héritage commun des multiples courants issus des civilisations du Tigre et de l’Euphrate. — Le mythe des deux origines ultimes de l'Occident, la Bible et la Grèce, à été définitivement ébranlé par l'assyriologie. L'enquête que mènent dans ce livre, Jean Bottéro (EPHE), grand spécialiste de la Mésopotamie, Clarisse Herrenschmidt (CNRS) dont les travaux portent sur l'histoire de l'écriture, et Jean-Pierre Vernant (Collège de France), historien de la Grèce ancienne, fait apparaître les multiples courants issus des civilisations du Tigre et de l'Euphrate. De Sumer et d'Akkad vient l'écriture qui donne naissance à la raison déductive, ouvre de nouveaux horizons économiques et rend possible une religion universelle. Elamites, Achéménides, Juifs et Grecs tissent des liens inédits entre l'ici-bas et le monde invisible à travers l'alphabet et le langage. Les Grecs, inspirés en partie par Babylone, inventent l'univers du politique et de la religion civique. Ainsi, les cultures araméenne, juive, persane et grecque n'ont cessé de se croiser au fil des siècles jusques et y compris en Islam. De ces nombreux échanges et rencontres se dégage un héritage d'avant la rupture entre Orient et Occident. Sans enjamber de manière désinvolte cette séparation, fruit d'une histoire plus récente, la prise de conscience de plus en plus vive de cet espace commun de civilisation devrait être promesse d'un autre avenir.