Cinéma et nouvelle naissance.
Albin Michel, 1981, in-8°, 292 pp, notes, index des films cités, broché, état correct (Coll. Bibliothèque de l'Hermétisme)
Le thème de la nouvelle naissance qui s'exprime tout au long de l'Ancien et du Nouveau Testament et, en particulier, dans l'entretien entre Jésus et Nicodème, est en fait le noyau de toutes les spiritualités anciennes et contemporaines, et les travaux d'un Mircea Eliade, parmi bien d'autres, témoignent de cette permanence. Naître à nouveau, c'est là le propos de tout voyage initiatique, le but de toute ascèse mystique en Inde, en Islam, comme en Occident – et chez les poètes comme chez les grands romanciers du XIXe et du XXe siècle. Le septième art nous fait entrer par un cheminement symbolique dans une herméneutique enracinée dans la réalité humaine et cosmique. Cet ouvrage est une approche empirique de quelques-uns des plus grands classiques de l'écran, un décryptage d'ordre spirituel.
Etudes cinématographiques n° 3-4. Ivan Pyriev sur L'Idiot à l'écran. Entretien avec Alexandre Astruc.
Minard - Lettres modernes, 1960, pt in-8°, 132 pp, plus des études de Claude Beylie, Alain Jomy, Michel Mourlet, Christian Zimmer, Henri Agel, G.-A. Astre, Michel Estève, etc.
Etudes cinématographiques n° 6-7. Textes sur Théatre et Cinéma.
Minard - Lettres modernes, 1960, pt in-8°, 132-(16) pp, 4 pl. de photos hors texte, études de Etienne Fuzellier, André Bazin, Alain Marie, Maurice Gravier, Henri Lemaître, Jean Sémolué, Jeanne Dubail, Barthélemy Amengual, Christian Ledieu, Sylvie Paul, etc., discret C. de bibl.
Etudes cinématographiques n° 8-9. Le lyrisme. Nicholas Ray.
Minard - Lettres modernes, 1961, pt in-8°, 112 pp, 2 pl. de photos hors texte, études de Jean Onimus, Jean-Pierre Bastid, Alain Jomy, Barthélemy Amengual, Claude Beylie, Christian Ledieu, Henri Agel, etc., discret C. de bibl.
A Proper Job. The Autobiography of an Actor's Actor.
Boston, Houghton Mifflin Company, 1969, in-8°, xi-355 pp, 32 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Brian Aherne (1902-1986) est un acteur britannique, qui trouva le succès à Hollywood. Après des succès sur la scène et sur l'écran en Angleterre, Aherne partit pour les Etats-Unis en 1931 pour jouer à Broadway. Son premier film à Hollywood fut "Le Cantique des cantiques" en 1933 avec Marlene Dietrich. Tout au long des années 1930, il tient le rôle d'un personnage de gentleman anglais désireux de défendre son honneur (ou celui de quelqu'un d'autre), avec les poings si nécessaire. Il a joué beaucoup de seconds rôles, mais aussi le rôle-titre de "Le Grand Garrick" en 1937 ainsi que dans plusieurs productions de Hal Roach en 1938 et 1939. Il a été nommé à l'Oscar pour son interprétation du malheureux empereur Maximilien dans "Juarez" (1939). À la fin des années 1950 il abandonne le cinéma et la télévision pour reprendre au théâtre le rôle d'Henry Higgins dans "My Fair Lady". Aherne publia son autobiographie "A Proper Job" en 1969, ainsi que "A Dreadful Man" en 1979, une biographie de son ami George Sanders. Entre 1939 et 1945 il fut marié à l'actrice Joan Fontaine. Après leur divorce, il épouse Eleanor de Liagre Labrot (1910-2000). Brian Aherne est mort d'une attaque cardiaque à Venice en Floride à l'âge de 83 ans.
Orson Welles.
Premier Plan numéro 16, 1961, in-8°, 114 pp, 24 pl. de photos h.t., bibliographie, filmographie, extraits de films : découpage (Citizen Kane), dialogues (The Magnificent Ambersons), le découpage chez Welles (André Bazin), discret C. de bibl.
Max Ophuls.
Le Terrain Vague, 1962, in-8° à l'italienne, 139 pp, 80 pl. de photos hors texte, qqs croquis dans le texte, index
Etudes cinématographiques n° 16-17. Problèmes de la télévision.
Minard - Lettres modernes, 1962, pt in-8°, 96 pp, 4 pl. de photos hors texte, études de Georges-Albert Astre, Jacqueline Capek, Jean Capin, Jean-Paul Carrère, Jean Cotté, Jean-Louis Curtis, Jean-Luc Déjean, André Frank, Albert Ollivier, Emmanuel Robert, Rémy Tessonneau, Robert Vosse
La Suite à l'écran. Entretiens avec Anne et Alain Riou.
Institut Lumière, Actes Sud, 1994, gr. in-8° oblong, 273 pp, postface de Bernard Chardère, filmographie, index, reliure demi-veau glacé acajou, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et noir, fleurons dorés, couv. illustrée conservée, bon état. Exemplaire très bien relié
Jean Aurenche (1903-1992) écrivit pour le cinéma pendant quarante ans, parfois seul, souvent avec Pierre Bost, hier pour Autant-Lara (Le Mariage de Chiffon, Lettres d'amour, Occupe-toi d'Amélie, L'Auberge rouge) et Clément (Au-delà des grilles, Jeux interdits, Gervaise), plus tard pour Tavernier (L'Horloger de Saint-Paul, Que la fête commence, Le Juge et l'assassin, Coup de torchon). Il était aussi l'ami de Prévert, Anouilh, Grimault, Cocteau et le beau-frère du peintre Max Ernst. Ces entretiens, de méandres en anecdotes (certaines surprenantes !), montrent à quel point il fut, non point l'apôtre d'une "tradition de la qualité" dans laquelle une polémique faisant flèche de tout bois voulut le figer, mais au contraire un esprit libre et curieux, enthousiaste, bouillonnant.
Greta Garbo.
Julliard, 1956, pt in-8°, 270 pp, 23 photos hors texte
Humphrey Jennings (1907-1950).
L'Avant-Scène du Cinéma, 1970, pt in-8°, 52 pp, 21 photos, filmographie, discret C. de bibl., envoi a.s. (Coll. Anthologie du cinéma). Supplément à l'Avant-Scène du Cinéma n° 99 de janvier 1970
Le Cinéma italien 1905-1945, de la Prise de Rome à Rome ville ouverte.
P., Centre Georges Pompidou, 1986, gr. in-8° carré, 280 pp, nombreuses photos, 300 films italiens (1896-1945), notices bio-filmographiques, index des films, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Cinéma/Pluriel)
Mythologie profane. Cinéma et pensée sauvage.
Lherminier, 1982, in-8°, 210 pp, 81 photos, biblio, index (Coll. Cinéma Université), discret C. de bibl.
Dictionnaire du cinéma populaire français, des origines à nos jours.
Nouveau Monde éditions, 2004, in-4°, 810 pp, préface de Jean-Jacques Bernard, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, reliure cartonnée de l'éditeur illustrée en couleurs par Tardi, bon état
Voici un objet étrange. D'ordinaire, les dictionnaires traitent sérieusement des sujets sérieux. Or, celui-ci traite d'un cinéma dit "populaire" souvent négligé par ailleurs, de Louis Feuillade à Luc Besson, et de La Grande Vadrouille aux Choristes. Il n'y a pas d'un côté un "Art véritable", seul digne d'intérêt pour une élite éclairée, et de l'autre un divertissement aliénant imposé aux masses : le Septième Art se veut d'abord un objet de plaisir, partagé par tous. Ce Dictionnaire veut donner à comprendre les succès du cinéma et l'évolution de ses modes, faire revivre l'engouement pour ses stars, découvrir ses artisans méconnus... Ce faisant, il éclaire l'Histoire de la France et des Français au XXe siècle. Un Dictionnaire sans équivalent pour comprendre les grands succès du cinéma populaire : Les films-phares de chaque époque. Les grandes figures : acteurs, réalisateurs, scénaristes, producteurs, médiateurs, musiciens... Les "clés" de lecture : thèmes, personnages, lieux... Et aussi : l'économie, la technique, L'exploitation. Une somme d'informations jamais réunies auparavant.
James Dean.
Henri Veyrier, 1983, in-4°, 152 pp, 154 photos, filmographie, bibliographie, broché, couv. illustrée à rabats
Joris Ivens.
La Cinémathèque française, 1983, gr. in-8°, 98 pp, nombreuses photos, biographie, filmographie, entretiens avec Joris Ivens, Marceline Loridan, biblio, broché, couverture à rabats illustrée, très bon état
Ouvrage publié à l'occasion de « L'hommage à Joris Ivens » organisé par la Cinémathèque française (16 février-7 mars 1983)
Ingmar Bergman et ses films. Nouvelle édition, revue et augmentée.
Le Terrain Vague, 1960, in-8° à l'italienne, 124 pp, 78 pl. de photos hors texte
L'Annamite. (Mémoires).
Laffont, 1991, in-8°, 360 pp, 16 pl. de photos hors texte en noir et en couleurs
Louis Malle. Présentation par Henry Chapier. Choix de textes et propos de Louis Malle. Extraits de découpages. Panorama critique. Témoignages. Filmographie. Bibliographie. Documents iconographiques.
Seghers, 1964, in-12 carré, 188 pp, 16 pl. de photos hors texte (Coll. Cinéma d'aujourd'hui)
Gérard Depardieu. L'autodidacte inspiré.
Hatier, 1982, in-8°, 160 pp, nombreuses photos, filmographie, discret C. de bibl. (Coll. Bibliothèque du Cinéma)
Marcel Carné. Présentation par Robert Chazal. Choix de textes et propos de Marcel Carné. Extraits de découpages. Panorama critique. Témoignages. Filmographie. Bibliographie. Documents iconographiques.
Seghers, 1969, in-12 carré, 191 pp, C. de bibl. (Coll. Cinéma d'aujourd'hui)
Hollywood, années 30 : du krach à Pearl Harbor.
Hatier/5 Continents, 1986, gr. in-8°, 159 pp, 62 photos, dans le texte et à pleine page, biblio, index des films, index des noms, broché, couv. illustrée, bon état
Histoire du Cinématographe de ses origines jusqu'à nos jours.
P., Editions du "Cinéopse" et Librairie Gauthier-Villars, 1925, gr. in-8°, xv-604 pp, préface de J.-L. Breton, de l'Institut, 136 figures (photographies, figures, illustrations, etc.), (30) pp de publicités in-fine, broché, bon état. Edition originale. Rare
Cet important ouvrage constitue une véritable mine de renseignements sur toute l'aventure du pré-cinéma et du septième art avec son fulgurant développement industriel, artistique et culturel ; en fin d'ouvrage se trouve l'étonnante liste des brevets déposés en France de 1890 à 1900, concernant les appareils cinématographiques. Par Georges-Michel Coissac (1868-1946), spécialiste du cinéma et directeur du "Cinéopse", une revue mensuelle dont le sous-titre précisait la mission : « Organe mensuel de l'industrie cinématographique, la photographie, l'électricité, l'optique ».
La Vie déchirante de Vivien Leigh.
France-Empire, 1978, gr. in-8°, 324 pp, 16 pl. de photos hors texte, carrière théâtrale et carrière cinématographique, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Vivien Leigh a été l'une des actrices les plus célèbres de notre siècle. Son interprétation remarquable de Scarlett O'Hara dans "Autant en Emporte le Vent" ne saurait faire oublier pour autant les triomphes qu'elle a obtenus, tant à la scène que sur l'écran, dans les rôle de Juliette, d'Ophélie, de Lady Macbeth, de Cléopâtre, d'Antigone, de Lady Hamilton, d'Anna Karénine et de Blanche du Bois dans Un Tramway nommé Désir. Native du scorpion, doit-elle à ce signe maléfique de l'astrologie une des destinées les plus tragiques qu'on connaisse ? Amoureuse éperdue de Laurence Olivier, dont elle fut l'épouse, elle ne put, après leur divorce, admettre cette séparation. La photo du "Prince de ses rêves" ne la quittait plus ni dans ses loges de théâtre ou de studio, ni sur la table de chevet de sa chambre. Elle attendait toujours le retour impossible d'un prince charmant qui n'avait pu, malgré sa passion pour Vivien, résister aux agressions d'une malade persécutée, tour à tour par des crises de dépression nerveuse, d'hystérie, de tuberculose et presque de nymphomanie. Le dernier rôle que Vivien Leigh a joué dans "La Nef des Fous" résume à la perfection le personnage vulnérable qu'elle était, celui d'une créature farouche, faussement frivole et désespérée de ne pouvoir retrouver un grand amour perdu."
Henri Langlois, Premier citoyen du Cinéma.
Denoël, 1986, in-8°, 444 pp, préface de Akira Kurosawa, notes, index, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Jean Cocteau l'avait surnommé "Le dragon qui veille sur nos trésors". Henri Langlois aura connu la destinée exceptionnelle de ceux qui vivent d'une seule passion. La sienne était le cinéma. Son objectif était de sauver les films, tous les films, afin de conserver et pouvoir les montrer au plus grand nombre. C'est pourquoi il a créé en 1936 la Cinémathèque française...
Danielle Darrieux, une femme moderne.
Editions Hors Collection, 2017, gr. in-8°, 442 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, biblio, filmographie, index, broché, couv. illustrée, manque la page de titre, bon état
Les initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux, jeune Bordelaise "montée à Paris" à l'âge de 2 ans, a tourné son premier film en 1931, elle avait 14 ans. Elle atteint le statut de star en 1936 grâce à “Mayerling” d'Anatole Litvak où elle partage la vedette avec Charles Boyer. Le film est un succès mondial qui lui ouvre les portes d'Hollywood, elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Dans les années 30, elle incarne un fantasme de la société de l'entre-deux-guerres, le personnage de la femme moderne. A cette époque, elle est la plus populaire des actrices françaises, elle est également la mieux payée. Toutes les jeunes femmes veulent lui ressembler. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle tournera “Premier rendez-vous” pour la firme de cinéma allemande Continental ; ce voyage en Allemagne en 1941 lui sera longtemps reproché. DD revient à l'écran dans un film de Claude Autant-Lara “Occupe-toi d'Amélie” (1949) ; ce nouveau succès fait oublier les années grises et sa carrière se poursuivra, presque sans interruption, jusqu'en 2010. Danielle Darrieux s'est mariée à trois reprises, une première fois avec le réalisateur Henri Decoin,une deuxième fois avec un playboy diplomate, Porfirio Rubirosa et une troisième et dernière fois avec le scénariste Georges Mitsinkidès. Cette actrice élégante avait démarré une carrière de chanteuse avant de se consacrer entièrement au cinéma au début des années 30. Elle aura exploré tous les registres, de l'ingénue à la femme tragique en passant par la coquette, la naïve ou encore la vieille femme indigne. Danielle Darrieux, c'est aussi plus de 80 ans de cinéma, une filmographie impressionnante, un hymme à la gloire du cinéma français.
Harpo Marx par Harpo Marx. (Harpo speaks !).
Editions Charles Mandel, 1963, in-8°, 474 pp, écrit en collaboration avec Rowland Barber, traduit de l'américain par Jean Paradis, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"... Sur les Marx Brothers toute une littérature a fleuri, dont l’intérêt semble à peu près nul depuis qu’ont été publiés le “Groucho and Me” de Groucho Marx (éd. Arthaud) et surtout le “Harpo Marx”, de Harpo (éd. Charles Mandel). Ce sont, par la drôlerie des anecdotes, la précision des portraits, la façon de concevoir l’existence, les trouvailles de toutes sortes, en somme le talent, des ouvrages bien supérieurs à ceux que la famille Marx a inspirés aux biographes et essayistes professionnels. Chez les Marx, c’est Groucho qui était considéré comme l’écrivain du groupe ; pourtant, il y a chez Harpo un reporter de classe, un observateur d’une grande finesse. Aucun des deux n’a eu la prétention d’écrire sur l’art comique." (Fernand Pouey) — "... Voilà, le moment est venu maintenant pour moi, d’enlever mes chaussures, de m’étirer et de dire quelques mots. Les jours de lutte sont terminés. Pourtant, je voudrai pouvoir dire en jetant un regard sur mon passé : « je n’ai pas un seul regret. » Malheureusement, j’en ai un. Il y a déjà plusieurs années de cela, un homme très sage du nom de Bernard Baruch me prit à part et me dit en me tapotant l’épaule : « Harpo, mon garçon, il faut que je te donne trois conseils, trois choses dont tu devras toujours te souvenir. » A ces mots, mon cœur bondit, je brûlais d’impatience : j’allais enfin connaître le mot magique, le sésame qui vous ouvre une vie fortunée et heureuse, et cela, de la bouche même du maître. « Oui, monsieur, lui dis-je. » Il me dit ces trois choses. Mon seul regret est d’avoir complètement oublié ce que c’était." (pp. 8-9)
Filmographie universelle. Tome I : Index historique des techniques et industries du film. Tome II : Primitifs et précurseurs, 1895-1915. Première partie : France et Europe.
P., Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, 1963-1964, 2 vol. gr. in-8°, 231 et 284 pp, texte dactylographié, brochés, couv. illustrées, discret C. de bibl., bon état (Coll. cours et publications de l'IDHEC, série Histoire et sociologie). Rare
Rudolph Valentino.
France-Empire, 1978, gr. in-8°, 267 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, filmographie, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"De toutes les vedettes de l'écran, Rudolph Valentino demeure la plus célèbre mais aussi la plus contestée. Cinquante ans après sa mort, il a gardé une telle aura de fascination et de mystère que son personnage inspire encore aux auteurs dramatiques, aux musiciens, aux scénaristes et aux metteurs en scène de cinéma et de télévision, des oeuvres qui s'acharnent le plus souvent à salir sa mémoire. Les calomnies et les ragots ne peuvent, pourtant, ternir l'image d'un homme qui, en moins de dix ans de carrière cinématographique, fut l'idole de toutes les femmes et l'acteur le plus jalousé du monde. À l'annonce de sa mort, le drapeau américain fut mis en berne. 300 000 personnes défilèrent devant le catafalque de Valentino, à New York. 1000 policiers escortèrent son cercueil dans l'avenue de Broadway où pendant trois jours, plusieurs équipes de balayeurs s'employèrent à déblayer les fleurs jetées sur le parcours de l'escorte funèbre par une foule hystérique. Au cours de la semaine qui suivit, treize femmes se suicidèrent par amour. Mais personne ne songea à payer les frais de sépulture de Rudy qui laissait 160 000 dollars de dettes ! Une souscription fut ouverte et 12 acteurs seulement sur les 12 000 lettres envoyées, consentirent à se dessaisir de quelques dollars pour assurer une dernière demeure à celui qui avait été sacré des titres prodigieux d'« amant du monde » et du « plus grand séducteur de l'écran ». Tous ceux qui le jalousaient affirmèrent alors que Rudolph Valentino était homosexuel alors même qu'une enquête révélait que… 65 femmes reconnaissaient avoir eu un enfant de lui ! Tout comme sa virilité, le talent de Rudolph Valentino fut mis en doute. Il n'est que de revoir à la Cinémathèque ou dans les cinémas qui reprennent, avec profit, aujourd'hui ses principaux films – « Les quatre cavaliers de l'apocalypse », « Le Sheik », « Arènes sanglantes », « L'hacienda rouge « , « Monsieur Beaucaire », « L'aigle noir », etc. pour être convaincu que le charme et les qualités de comédien de Valentino étaient indéniables. Victime de cabales d'envieux, Rudolph Valentino ne pouvait échapper, même au-delà de sa mort, à la critique. Il importait de le faire sortir d'une légende abusive et méprisable. C'est pourquoi il faut lire Rudolph Valentino, ce livre de Jeanne de Recqueville qui, en s'appuyant sur une documentation précise, fruit de cinquante années de recherches minutieuses, restitue pour la première fois l'image véritable de Valentino."
Le Film de mes souvenirs : secrets de vedettes. Recueillis par Pierre Andrieu.
P., Société Parisienne d'Edition, 1943, in-12, 237 pp, 16 pl. de photos hors texte, index des noms cités, broché, couv. ornée d'un petit portrait photo de Charles de Rochefort, bon état, envoi a.s. de Ch. de Rochefort
Mémoires de l'acteur et réalisateur Charles de Rochefort. Star du cinéma muet, il tourne en France, aux Etats-Unis et en Italie une trentaine de films en tant qu'acteur et une dizaine d'autres en tant que réalisateur. Comparse habituel de Max Linder, il joue aussi sous la direction d'Abel Gance, Léonce Perret et Victor Fleming. Son rôle le plus prestigieux est celui du pharaon Ramsès II dans la version muette des Dix Commandements réalisée par Cecil B. DeMille en 1923. Ses souvenirs, rédigés par Pierre Andrieu, évoquent le théâtre, la Grande Guerre, le cinéma, les Etats-Unis, la prohibition, Hollywood, etc. — Charles de Rochefort grandit à Oran, en Algérie française, où son père, le Marquis Paul Charles Dominique d’Authier de Rochefort, occupe le poste de directeur de la Compagnie Générale Transatlantique. Sa mère Camille est issue d'une illustre famille Corse. Adolescent, il fait du sport assidument et se forge un corps d’athlète. En 1905, il termine ses études à Paris où nait son attirance pour la scène. Charles de Rochefort se consacre rapidement exclusivement à sa nouvelle passion. Avec son charisme, son allure et son ardeur, il est très vite employé pour jouer des petits rôles au théâtre ou dans des revues de music-hall. Dès 1910, il fait ses premières apparitions pour le cinéma dans des petits films d’une ou deux bobines de Max Linder. Quand la Première Guerre Mondiale éclate, il s’engage aussitôt. En qualité de lieutenant, il participe à plusieurs campagnes et se bat à Verdun. Il est démobilisé en 1918. Charles de Rochefort est aussitôt engagé par Jean Durand pour être le partenaire de Jacqueline Forzane dans Impéria (1918), un sérial en costumes de douze épisodes produit par la Société des Cinéromans. Il travaille ensuite sous la direction de Gaston Roudès, Camille de Morlhon, Léonce Perret, et devient une vedette à part entière avec Le roi de Camargue (1921), adapté du roman de Jean Aicard par André Hugon. Ses qualités physiques sont mises à contribution dans des drames, des films d’aventure ou romanesques. Il tourne entre-autres, dans Gigolette (1921) d'Henri Pouctal, L’empereur des pauvres (1921) de René Leprince, L’arlésienne (1922) d'André Antoine, Le diamant noir (1922) d'André Hugon et La dame au ruban de velours (1923) de Giuseppe Guarino. Parallèlement, Charles de Rochefort commence une carrière américaine dans Sous le soleil d’Espagne (1922), une production de la Famous Players-Lasky tournée en Espagne par John S. Robertson. Sous le nom de Charles de Roche, il est la vedette d’une demi-douzaine de films à Hollywood, parmi lesquels La flétrissure (1923) de George Fitzmaurice avec Pola Negri, et surtout Les dix commandements (1923) de Cecil B. DeMille, dans le rôle de Ramsès II. De retour en France, il passe à la réalisation et dirige sept films dans les années 1930. En 1936, il prend la direction du Théâtre Albert 1er et le renomme Théâtre Charles-de-Rochefort. Pour sa première pièce il présente Allo, Police-secours, une œuvre policière dont il est l’auteur. Le succès le pousse à monter de nombreuses pièces du même genre, assurant souvent lui-même la mise en scène. Mobilisé et blessé au cours de la Seconde Guerre mondiale, c’est son épouse, la comédienne Mary Grant, qui reprend la direction du théâtre, poste qu’elle occupera jusqu’en 1972. En 1943, l’acteur publie ses mémoires sous le titre "Le film de mes souvenirs : Secrets de vedettes". Malade, il s’éloigne du métier à la fin des années 1940. Il décède à Paris, le 31 janvier 1952. (notrecinema.com)
Panoramique sur le 7e Art.
Editions Universitaires, 1959, in-8°, 223 pp, 140 photos, biblio, couv. illustrée rempliée, dos lég. abîmé, discret C. de bibl., envoi a.s. de R. Claude
Enquête sur une question du jour : le cinéma.
Alsatia, 1939, pt in-8°, 80 pp, prière d'insérer, discret C. de bibl.
Le Cinéma des origines à nos jours.
P., Editions du Cygne, 1932, in-4°, 366 pp, préface par Henri Fescourt, 16 planches hors texte (dont une en couleurs), 198 photos imprimées en sépia, 84 illustrations et figures dans le texte, broché, couv. lég. défraîchie, bon état
Bon ouvrage de documentation sur le cinéma muet et les débuts du parlant en France et dans le monde. Les notions techniques fondamentales sont également traitées. Par G.-A. Auriol, Jean-Louis Bouquet, Charles Burguet, Henri Charollais, G.-M. Coissac, Dr Comandon, J.-L. Croze, Ch. Delac, Gaël Fain, Henri Fescourt, Joé Hamman, René Jeanne, Georges Maurice, Dr Noguès, Michel Picot, Louis Saurel, Germaine Dulac.
Cinéma et société. Etudes réunies par J.-A. Gili.
Armand Colin, Société d'Histoire moderne, 1986, gr. in-8°, 168 pp, broché, bon état
Histoire et société (Jean-A. Gili et Pierre Milza) – Le cinéma à l'Exposition universelle de 1900 (Emmanuelle Toulet) – Aux origines du spectacle cinématographique en France. Le cinéma forain : l'exemple des villes du Midi méditerranéen (Guy Olivo) – La fortune critique de Bêla Balâzs en France (Barthélémy Amengual) – L'accueil du cinéma français en Italie pendant l'époque fasciste (1930-1945) (Jean-A. Gili) – Cinéma suisse de fiction et « défense nationale spirituelle » de la Confédération helvétique (1933-1945) (Rémy Pithok) – « La bataille du rail » : de l'authenticité à la chanson de geste (Jean-Pierre Bertin-Maghit) – L'accueil des films américains en France pendant la guerre froide (1946-1953) (Patricia Hubert-Lacombe) – Les origines de la légende noire des accords Blum-Byrnes sur le cinéma (Jacques Portes) – Comptes-rendus d'ouvrages d'histoire sur le cinéma.
Les premières années de la Société L. Gaumont et Cie. Correspondance commerciale de Léon Gaumont, 1895-1899. Textes de Corine Faugeron, Laurent Mannoni, Jean-Jacques Meusy
Association française de recherches sur l'histoire du cinéma (AFRHC), 1999, gr. in-8°, 495 pp, 30 pl. de photos et fac-similés hors texte, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Ce recueil de lettres s’ouvre en 1895, lorsque le jeune Léon Gaumont reprend le Comptoir général de photographie, situé au 57 rue Saint-Roch, à Paris. La même année, il commercialise les appareils chronophotographiques de Georges Demenÿ, l’ancien collaborateur de Marey. En 1896, il lance une excellente caméra réversible à pellicule 58 mm perforée, qui lui permet de constituer son premier catalogue de films. Ce format est délaissé en 1897 pour le 35 mm, et de nouveaux ateliers et un studio de prises de vues sont alors édifiés. Le chiffre d’affaires de la société augmente peu à peu, grâce au soutien actif et intéressé des principaux commanditaires, dont Gustave Eiffel. En 1899, la société "L. Gaumont & Cie", après avoir fabriqué en série le Mutoscope, se prépare à participer à l’Exposition universelle de 1900. Les lettres et documents d’archives rassemblés ici – avec une quarantaine d’illustrations – concernent aussi bien l’histoire économique de la société Gaumont que l’évolution technique du cinéma. On pénètre ainsi dans l’intimité de l’entreprise; on découvre les locaux de la future "Cité Elgé" des Buttes-Chaumont; on savoure les arguties des contrats qui lient les inventeurs, les fabricants au distributeur Gaumont. Par ailleurs, certains appareils de photographie ou de cinématographie sont minutieusement décrits (une quinzaine d’illustrations les reproduisent). Gaumont sait s’intéresser à d’autres domaines ; avec Gustave Eiffel, par exemple, il expérimente les fameux rayons X qui viennent d’être découverts. Cette correspondance apporte une somme de nouvelles informations sur l’industrie et la science de la fin du 19e siècle, et sur les débuts du cinéma français - au point de vue technique, artistique et économique.
L'âge d'or des années noires. Le cinéma, arme de guerre ?
Publications Henry Coston, 1998, in-8°, 128 pp, 3 documents en fac-similé et et un dessin à pleine page, annexes, broché, bon état
Guerres révolutionnaires. Histoire et cinéma.
L'Harmattan, 1984, in-8°, 360 pp, 16 pl. de photos hors texte, index, discret C. de bibl.
Je suis gugusse, voilà ma gloire.
Plon, 1985, in-8°, 238 pp, 16 pl. de photos hors texte, jolie reliure demi-toile verte à coins, pièce de titre de maroquin noir, couv. conservées
Oeuvres cinématographiques complètes, 1952-1978.
Gallimard, 2001, in-8°, 282 pp, 31 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Coll. Blanche)
La plupart des films de Guy Debord, l'un des théoriciens de l'Internationale situationniste, sont constitués par les textes ou déclarations de l'auteur plus ou moins directement illustrés de bandes documentaires détournées. Ces "Oeuvres cinématographiques" ont été publiées pour la première fois en 1978.
The films of Spencer Tracy.
Secaucus, New Jersey, The Citadel Press, 1972, in-4°, 255 pp, 478 photos
The films of W. C. Fields.
Secaucus, New Jersey, The Citadel Press, 1972, in-4°, 192 pp, 268 photos, index
Yvonne Printemps. Le doux parfum du péché.
Perrin, 1988, in-8°, 277 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Yvonne Printemps (1894-1977), figure multiple, de ses premiers pas au music-hall, dans de lestes revues dont les couplets le sont autant, à la gloire du théâtre et du cinéma. Le critique Jox de Brux déclare dans Comoedia : « Un rossignol ne fait pas le printemps affirme un proverbe. Par contre , mademoiselle Printemps fait très bien le rossignol. Quelle voix pure, cristalline, si joliment timbrée, si adroitement conduite ! » La petite Printemps est lancée...
L'équipe de réalisation de Télévision à la R.T.F.
Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, 1964, gr. in-8°, 71 pp, 4 dépliants hors texte, discret C. de bibl. (Coll. cours et publications de l'IDHEC, série Enseignement Cinéma-Télévision)
Le fantôme du cinéma français. Gloire et chute de Bernard Natan.
La Manufacture de livres, 2021, in-8°, 201 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Bernard Natan, émigré d'origine roumaine, a 34 ans quand il fonde sa première société de production cinématographique. Entrepreneur visionnaire, passionné par le 7ème art et certain de son essor malgré les crises économiques et politiques de l'entre-deux guerres, il investit sans relâche, modernise, transforme en précurseur. Production, diffusion, premiers films parlants, importation des dessins animés de Walt Disney en France, il est de toutes les avancées modernes du grand et du petit écrans, à l'instar des Goldwyn, Mayer et Warner américains. Il acquiert en 1929 le groupe Pathé qu'il tentera de sortir de la faillite. Ses difficultés économiques, les attaques constantes des médias et une cabale publique sur fond d'antisémitisme, le conduiront à son emprisonnement en 1939 puis à sa déportation en 1942, jusqu'à sa mort dans le camp d'Auschwitz. Personnage fascinant et pilier français du cinéma des années 1920 et 1930, Bernard Natan deviendra le monstre sacré oublié du cinéma, l'investisseur génial dont la mémoire fut sacrifiée aux heures noires de l'Histoire.
La fabuleuse histoire de la Metro Goldwyn Mayer en 1714 films.
Odège, 1977, in-4°, 400 pp, très nombreuses photos en noir et blanc et en couleurs, index, cartonnage éditeur illustré
La jouissance-cinéma.
UGE, 1975, in-12, 312 pp, index, lexique, discret C. de bibl.
Kurosawa.
Editions Universitaires, 1964, in-12, 192 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
The Western. From silents to cinerama.
New York, The Orion Press, 1962, in-8°, xx-362 pp, 153 photos, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, discret C. de bibl.
Fernandel, mon grand-père.
Jean-Pierre Taillandier, 2003, in-8°, 165 pp, 88 pl. de photos et documents hors texte en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
Suivez Vincent Fernandel dans la maison familiale des "Mille roses"... Découvrez l'esprit d'une famille pas comme les autres, des anecdotes jamais racontées, des histoires en coulisses inédites, des correspondances très privées et des cahiers photos qui révèlent un Fernandel que vous ne pouviez pas connaître. Vincent, son petit-fils, nous raconte aujourd'hui avec un bel accent tonique et un parler authentique de son Marseille, des histoires sur celui qui fut un artiste d'exception mais aussi un homme "ordinaire" à travers ses joies, ses peines, ses doutes, ses coups de gueule, ses amitiés de Pagnol à Guitry, de Gabin à Verneuil, en passant par Galabru et tant d'autres encore... Un ouvrage drôle, tendre et sincère. Tout simplement un mistral d'émotion et des plages de souvenirs.
Caméra et "mass media". La civilisation à l'âge des deux écrans.
Mame, 1970, in-8° oblong, 157 pp, discret C. de bibl., envoi a.s.
La vie quotidienne à Hollywood, 1915-1935.
Hachette, 1972, in-8°, 234 pp, documentation, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Renaud-Barrault. Les feux de la rampe et de l'amour.
Editions du Félin, 1992, in-8°, 203 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Casse-gueule sur commande.
Corrêa, 1951, in-12, 252 pp, traduit de l'américain par Jean Cathelin, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer joint
Dick Grace (Richard Virgil Grace) (1898-1965) est né à Morris, Minnesota et était un des premiers pilote de voltige à se spécialiser dans les crashs d'avions pour le cinéma (« stunt-men »), c'est-à-dire les figurants audacieux qui exécutent, devant l'appareil de prises de vues, les acrobaties les plus périlleuses. On peut le voir notamment dans les films “Sky Bride”, “The Lost Squadron”, “Wings” (“Les Ailes”, 1927) et “Lilac Time” (1928). Il a servi dans l'Armée de l'air des Etats-Unis pendant les deux guerres mondiales, comme copilote de bombardier B17 au-dessus de l'Allemagne au sein du 486th Bombardment Group pendant la Seconde. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont L'Escadrille de la Mort (1931) (“Squadron of Death”, 1929), “Crash Pilot”, “I am still alive”, et “Visibility Unlimited”. Grace fut l'un des rares pilote cascadeur à Hollywood qui soit mort de vieillesse. — "Colonel de l'Armée de l'Air, combattant 14-18 et 39-45, Dick Grace a eu des aventures plus inattendues et intéressantes que les récits de guerre. Pionnier de l'aviation, baladin du ciel de meetings, il se mesura avec les éléments sans mécano ni radio. Le centre d'intérêt du livre concerne les métiers successifs de Dick Grace à Hollywood : accessoiriste, acrobate, dompteur, spécialiste des accidents sur mesures pour les films à sensations. Nous le voyons satisfaire au mépris de sa vie et avec le plus grand sang-froid aux exigences des scénarios, non sans y récolter parfois de graves blessures. Tom Mix et des réalisateurs célèbres évoluent autour de lui. En dépit du ton général d'humour, il arrive que l'on frémisse en le lisant ; mais l'émotion ne nous est jamais donnée par des effets qui sentent le chiqué et la mise en scène. C'est un témoignage d'une grande valeur humaine dont la traduction a rendu fidèlement le langage parfois argotique." (prière d'insérer)
Luchino Visconti.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 189 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, bibliographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
Moi, j'aime les acteurs.
JCLattès, 1990, in-8°, 189 pp, 12 pl. de photos hors texte, reliure demi-chagrin fauve, dos à 2 larges nerfs soulignés à froid, pièce de titre chagrin noir en long, couv. illustrée et dos conservés, bon état. Exemplaire bien relié, envoi a.s.
Brigitte Bardot l'appelle Marna Olga. C'est la dame la plus célèbre du cinéma français. Mais aussi la plus discrète. Pendant quarante ans, Olga Horstig-Primuz a été l'agent des plus grands acteurs français et étrangers. Edwige Feuillère, Michèle Morgan, Brigitte Bardot, Charlotte Rampling, Alain Delon à ses débuts, Dirk Bogarde, Curd Jurgens, Gérard Oury et bien d'autres ont été ses poulains. Elle a négocié pour eux avec les plus grands producteurs, elle les a conseillés et aidés quand ils en avaient besoin. Entre elle et eux, ce fut d'abord une histoire d'amour et d'amitié. Aujourd'hui, Marna Olga raconte ses souvenirs, les émotions d'une vie consacrée au cinéma et au théâtre, à l'ombre des étoiles. Elle fait ainsi revivre ses amis disparus, Luchino Visconti, Sir Laurence Olivier, Vivien Leigh... Grâce à elle, l'âge d'or du cinéma dévoile ses feux les plus secrets. — "(...) Je lis systématiquement toutes les biographies d'acteurs et je leur trouve un point commun qui, par sa persistance, ne peut exprimer qu'une vérité, je veux parler de l'éloge d'Olga Horstig-Primuz comme amie et comme agente. J'espère que cette concordance générale vous fait plaisir et surtout qu'elle vous incitera à écrire vos souvenirs". (François Truffaut, extrait d'une lettre adressée à l'auteur le 13 novembre 1978)
Le Cinéma et la presse, 1895-1960.
Armand Colin, 1961, in-12, 296 pp, 68 illustrations, annexes, biblio, broché, bon état (Coll. Kiosque. Les faits, la presse, l'opinion)
"Ce livre bien fait analyse de façon détaillée la part prise par le cinéma depuis 1895 dans la presse traditionnelle et la révolution qu'il lui a imposée dans le domaine de l'information." (Revue française de science politique, 1962)
Etudes cinématographiques n° 51-52. Jean Vigo.
Minard - Lettres modernes, 1966, pt in-8°, 96 pp, 2 pl. de photos hors texte, études de Barthélemy Amengual, Jean Gili, Claude Perrin, Vincent Pinel, Alain Virmaux, Christian Zimmer
A Journal of the Plague Years. A Devastating Chronicle of the Era of the Blacklist.
New York, Atheneum, 1973, in-8°, xi-306 pp, 8 pl. de photos hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, infime manque à la jaquette, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Sur les années noires du maccartysme dans les milieux du show-business aux Etats-Unis.
Etudes cinématographiques n° 62-63. Jerzy Kawalerowicz.
Minard - Lettres modernes, 1968, pt in-8°, 111 pp, 4 pl. de photos hors texte, bio-filmographie, études de Barthélemy Amengual, Jacques Belmans, François Debreczeni, Philippe Haudiquet, Aleksander Jackiewicz, Stanislaw Janicki, Boleslaw Michalek
Une vie.
Grasset, 1989, gr. in-8°, 810 pp, traduit de l'américain, 90 photos sur 32 pl. hors texte, index, broché, bon état
Pour tous ceux qui, éblouis, ont aimé “Un tramway nommé Désir” ou “Sur les quais”, Elia Kazan est le dernier mythe vivant du rêve américain et de son cinéma, de ses légendes. Pourtant, ce Grec d'Anatolie arrivé aux Etats-Unis à l'âge de quatre ans, n'est pas un mythe simple. Dans cette autobiographie, on découvrira à la faveur d'une terrible lucidité, son goût pour l'ambiguïté, dont il s'est fait une étrange réputation. “Une vie” raconte aussi comment, dans les années trente, Elia Kazan devint membre du Parti communiste. Mais, bien vite, il en démissionne et, lorsque McCarthy déclare ouverte la chasse aux sorcières, Kazan accepte de témoigner devant la Commission des activités antiaméricaines. Beaucoup de ses amis ne lui pardonneront jamais et l'on attendait, sur ce sujet, ses aveux les plus graves. Aujourd'hui, Elia Kazan, cet homme pétri de contradiction et de générosité, révèle ce que furent vraiment ses "revirements" politiques, ses relations avec ses trois épouses, la genèse de ses films. Sous sa plume, c'est la résurrection de Hollywood, avec ses fantômes glorieux, de Zanuck à James Dean, de Marlon Brando à Sam Spiegel ou Vivien Leigh...
Buster Keaton's The General. Edited by Richard J. Anobile.
Secaucus, New Jersey, The Citadel Press, 1973, in-4°, 256 pp, le célèbre film de Buster Keaton en un peu plus de 2100 photos (Coll. The Film Classics Library)
Meurtre d'un cinéaste. La vérité sur l'affaire qui secoua Hollywood.
Calmann-Lévy, 1988, in-8°, 271 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Cette histoire véridique relate un des crimes les plus étranges et mysterieux commis à Hollywood... En 1922, le réalisateur William Desmond Taylor fut abattu d'un coup de revolver. La police ne put jamais arrêter l'assassin.... Quarante ans plus tard, King Vidor décida de mener une enquête dans le but ensuite de tourner un film. Voici l'histoire de cette enquête. Plus noir qu'un roman policier de Dashiell Hammett ou de Raymond Chandler, la découverte du Hollywood des années vingt...
A Portfolio of sketches by Jean Claude Carrière from the screenplay of The Unbearable Lightness of Being based on the novel by Milan Kundera.
S.l.n.n., s.d., pt in-4°, en feuillets, [2] ff. et 29 planches de dessins de croquis préparatoires au scénario de l'adaptation cinématographique de l'Insoutenable Légèreté de l'être réalisée par Philip Kaufman, avec Daniel Day-Lewis et Juliette Binoche en 1988 (dont une double planche), sous portefeuille cartonné rose avec titre en noir (“The Unbearable Lightness of Being”), bon état
"Tiré du scénario de L'insoutenable légèreté de l'être, d'après le roman de Milan Kundera". Vingt-neuf planches de 22 x 28 cm, format paysage, toutes magnifiquement imprimées sur papier bristol blanc-crème. Avec page de titre et liste des planches de 1 à 29 avec leurs titres. Le tout dans une chemise portefeuille rose pâle avec cravate de soie rose. Non daté. Le tirage n'est pas indiqué. L'écrivain Jean-Claude Carrière (1931-2021) a co-scénarisé le film avec Philip Kaufman. Les planches sont probablement basées sur ses story-boards.
Petite histoire de l'art et des artistes. Le cinéma et les cinéastes.
Fernand Nathan, s.d. (1950), in-8°, 160 pp, 114 photos en noir dans le texte et à pleine page, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Petite histoire de l'art et des artistes). Edition originale
Maître des lions et des vampires, Louis Feuillade.
Pierre Bordas & fils, 1995, pt in-4°, 327 pp, 163 illustrations (dont 9 en couleurs), filmographie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Méprisé par les Lettres et les esthètes des années vingt, réhabilité par les Surréalistes dès 1929, redécouvert et adopté par les générations actuelles de cinéphiles, Louis Feuillade (1873-1925) incarne le cinéma populaire – le vrai cinéma – dans sa noblesse et sa truculence. Une biographie de référence, d’une grande richesse, qui permet de porter un regard nouveau sur toute une époque du cinéma français. Comme quoi, à l’image de Fantômas, des vampires ou de Judex, les êtres les plus fascinants préfèrent souvent l’ombre à la lumière...
Jeanne Moreau.
P., Jean-Jacques Pauvert, s.d. (1965), gr. in-8°, 48 pp, 76 photographies, broché, couv. illustrée, 2e plat lég. sali, bon état (Coll. Vedettes du cinéma)
"Les meilleurs documents photographiques sur les débuts, la carrière et les multiples visages des vedettes du cinéma. Une biographie, une filmographie complètes."
Nazisme et Seconde Guerre mondiale dans le cinéma d'espionnage.
Henri Veyrier, 1983, gr. in-8°, 278 pp, 32 pl. de photos hors texte, lexique, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une étude du cinéma d'espionnage comme reflet du climat et des événements d'une époque. ,;Sommaire : Errol Flynn, espion nazi ? ; 1ere partie : Espionnage et Propagande ; 2ème partie : Espionnage et Vulgarisation ; lexique des abréviations ; index des films cités ; index des noms cités.
Le Crime organisé à la ville et à l'écran (Etat-Unis, 1929-1951).
Ellipses, 2001, gr. in-8°, 240 pp, biblio sur le crime à l'écran, broché, couv. illustrée, bon état (CAPES-Agrégation Anglais). Recueil d'études rédigées en anglais ou en français par des universitaires spécialistes de civilisation américaine ou de cinéma
L'étude du Crime à la ville et à l'écran à l'immense avantage de détourner les regards convenus. Elle s'attache à l'envers des choses de la vie américaine : l'envers de la prospérité et du business des années vingt, l'envers de la Grande crise de 1929, l'envers du New Deal et celui de l'après guerre de Truman ou d'Eisenhower. Avec le crime organisé, on effectue une visite guidée de l'autre Amérique, celle que les Américains eux mêmes, à force de vouloir l'ignorer, ont failli laisser ronger la République idéale. L'art, comme toujours le meilleur des antidotes, a réussi là où les bulldozers de l'idéologie démocratique avaient échoué : emprisonner les nuisibles dans une histoire, les écraser implacablement sur une toile d'argent, où leurs gesticulations ne menacent plus personne. Après tout, si le crime organisé fut un échec social et politique, sa vision cinématographique n'en fut-elle pas le plus grand succès ? En 1929, c'est parce que le film se met à parler que le crime y trouve une voix, ou un accent. Dès lors, le gangster effraie et séduit, la censure se renforce, mais le cinéma donne à cette voix contrainte son urgence et une subtilité qu'on n'attendait pas.
Tiers de siècle. Hommes de lettres, théâtre, cinéma.
Plon, 1935, in-8°, viii-423 pp, reliure demi-maroquin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tête dorée, bon état
"L'intérêt du livre est plus journalistique que littéraire ou critique, mais l'auteur, qui a une certaine réputation en tant que dramaturge et romancier, écrit avec charme et a ce don, que nous aimons appeler français, d'introduire des considérations personnelles et philosophiques dans un sujet qui pourrait être traité d'une manière purement factuelle ou analytique, et le livre gagne donc en lisibilité... Dans la première partie, “L'Equipée des jeunes auteurs”, Lang donne un compte rendu détaillé de la tentative infructueuse faite en 1925 par une soixantaine de jeunes auteurs dramatiques parmi les plus talentueux pour former un théâtre indépendant... La morale de leur échec est quelque peu complexe, mais Lang souligne "le manque de foi et d'enthousiasme sincère" des jeunes auteurs. Dans la dernière partie, il propose une discussion assez éclairante sur les problèmes du cinéma français. Le bilan de la France en la matière de 1900 à 1930, tant sur la scène que sur l'écran, est loin d'être brillant, et Lang met en lumière les causes de l'échec dans les deux domaines. La partie centrale et principale du livre est consacrée au compte rendu des entretiens que Lang a eus avec quarante hommes de lettres au cours de l'été 1929 et qui ont été publiés à l'origine dans “Les Annales”. Les observations de ces hommes, parmi lesquels figurent les plus grandes figures littéraires d'aujourd'hui, observations faites en cet été de prospérité sur les sujets les plus divers – littérature, politique, problèmes de la vie contemporaine – sont souvent fascinantes à lire aujourd'hui. Discrètement, Lang a essayé d'orienter les discussions vers les questions de l'avenir de la littérature et de l'évolution de la société. Et l'on est frappé par le fait que si peu d'entre eux semblent avoir eu une idée de ce que l'avenir leur réservait. Certains étaient totalement absorbés par leurs travaux littéraires, d'autres affichaient un désenchantement de bon aloi, d'autres encore trahissaient un profond découragement. Les mots d'Henri Béraud sont presque une épitaphe pour un grand groupe d'entre eux : "Nous sommes des vieux de quarante-cinq ans. Giraudoux est un vieux, Cocteau est un vieux, aussi vieux que Joffre ou Poincaré. C'est comme ça. Tous, tous, même les moins de trente ans, nous écrivons pour les morts."..." (Haakon M. Chevalier, University of California, Books Abroad, 1937) — Par André Lang (1893-1986), journaliste et dramaturge français, collaborateur à France-Soir et au Figaro pendant près de vingt ans.
Le film de ma vie (1939-1973).
France-Empire, 1973, pt in-8°, 430 pp, index
Charlie Chaplin Story ou Charlot l’immortel.
Boulogne, Editions Alain Mathieu, 1978, in-4°, 128 pp, très nombreuses photos dans le texte et à pleine page, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Clio de 5 à 7. Les actualités filmées de la Libération : archives du futur.
CNRS Editions, 2000, gr. in-8°, 318 pp, biblio, index, broché, bon état
Sylvie Lindeperg entreprend ici la première étude globale des actualités filmées de la Libération, d’août 1944 à décembre 1945, avec un souci constant de chronologie et de contextualisation. Par ailleurs, l’auteur, isolant trois thèmes - la scénographie du général de Gaulle, le retour des déportés et les procès d'épuration -, analyse la production des images qui les constituent dans un dialogue constant avec des acteurs, des témoins et des experts.
Antonin Artaud.
Plon, 1978, gr. in-8°, 315 pp, traduit de l'américain, 32 pl. de photos hors texte, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Comédien inspiré ou histrion sans envergure, metteur en scène génial ou provocateur en mal de publicité, poète fou ou simulateur adroit..., que n'a-t-on pas dit et écrit sur Antonin Artaud ! Depuis sa mort en 1948, il exerce la même fascination sur ses disciples et ses détracteurs, et chaque année voit au moins une publication lui être consacrée. Un jeune universitaire américain, Thomas Maeder, intrigué par le phénomène, cherchant à le comprendre, subit à son tour cette fascination. Durant deux années, il a vécu en France, interrogeant tous ceux qui ont connu Artaud, s'imprégnant de son oeuvre, retrouvant des lettres inédites. Avec une tendresse filiale, sans chercher pourtant à voiler ses errements, Thomas Maeder retrace la vie du poète maudit : ses relations avec toute l'intelligentsia parisienne entre 1920 et 1948, la création du théâtre Jarry, les manifestations du surréalisme, l'existence affreuse des internés dans les asiles d'aliénés durant la guerre, les amitiés fidèles qu'i suscita. Qui était Artaud ? Ses traits sont restés familiers aux cinéphiles. Mais sa véritable nature transparaît-elle derrière le masque grimaçant de Marat, dans le Napoléon d'Abel Gance, ou derrière le visage lumineux de Frère Massieu dans la Passion de Jeanne d'Arc de Carl Dreyer ? Thomas Maeder s'est efforcé de répondre en toute lucidité : ni ange ni démon, Artaud n'était qu'un homme, mais un homme qui choisit de vivre toutes les passions jusqu'à l'absolu.
L'Assistant-Réalisateur. Troisième édition.
Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, 1965, gr. in-8°, 184 pp, un dépliant, discret C. de bibl. (Coll. cours et publications de l'IDHEC, série Sciences et techniques)
Sacco et Vanzetti.
Presses de la Cité, 1971, in-8°, 247 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Novellisation" du film de Giuliano Montaldo avec Gian Maria Volonte, avec 8 planches de photos tirées du film. — Boston 1920... Comme partout dans le monde, les forces de l'ordre achèvent d'écraser le grand soubresaut révolutionnaire qui a marqué le début du XXe siècle. Policiers, gardes-nationaux, briseurs de grève et détectives privés à la solde des trusts font rafle sur rafle dans les quartiers pauvres, peuplés d'immigrants italiens. Le procureur général Palmer donne son nom aux "Palmer raids" qui cassent les reins au parti communiste américain, à la puissante IWW, aux groupes anarchistes... Et aux raids répondent de nouvelles grèves, des sabotages, des attentats à la bombe... C'est dans ce climat de guerre des classes que, le 5 mai 1920, les anarchistes Nicolas Sacco et Bartoloméo Vanzetti sont arrêtés et accusés d'avoir commis un hold-up. Le monde ne le sait pas encore, mais c'est une gigantesque machine infernale qui vient de se mettre en marche. Pendant sept ans, Sacco et Vanzetti vont clamer leur innocence en même temps que leurs convictions. Pendant sept ans les peuples du monde entier, mais aussi les hommes de bonne volonté de toute origine vont s'acharner à faire triompher la justice contre l'injustice de classe. Lutte verbale, dans le prétoire où s'affrontent un procureur redoutable et un avocat plus généreux qu'habile. Lutte juridique et politique entre le comité de défense de Sacco et Vanzetti et ceux qui voient dans les accusés un symbole à détruire. Lutte dans la rue à travers toute la planète, entre manifestants et forces de l'ordre. Le réalisateur Montaldo a su recréer tout cela dans un film brutal comme un constat, violent comme l'intolérance. Ce film, ce livre viennent à leur heure, car ils sont de tous les temps. (4e de couverture)
Cinéma, reflet du monde. Tableau d'un art nouveau.
Publications Paul Montel, 1944, in-12, 250 pp, index, discret C. de bibl.
Les Techniques cinématographiques.
Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, 1963, 3 vol. gr. in-8°, 113,134 et 126 pp, 191 figures hors texte, discret C. de bibl. (Coll. cours et publications de l'IDHEC, série Sciences et techniques)
Bogey. The films of Humphrey Bogart.
Secaucus, New Jersey, The Citadel Press, 1973, in-4°, 192 pp, 434 photos
Essais sur la signification au cinéma.
Klincksieck, 1968, in-8°, 246 pp, broché, discret C. de bibl., couv. lég. salie (Collection d'Esthétique, sous la direction de Mikel Dufrenne)
La production du cinéma.
Grenoble, PUG, 1980, in-8°, 170 pp, discret C. de bibl.
Howard Hawks.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 190 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl., envoi a.s. (Coll. Classiques du Cinéma)
John Ford.
Editions Universitaires, 1954, 2 vol. in-12, 151 et 110 pp, un portrait et 17 photos hors texte, dos lég. abîmés, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
Les Délateurs. Le cinéma américain et la chasse aux sorcières.
Balland, 1982, in-8°, 443 pp, index, broché, bon état
Un Flâneur à Hollywood. (Mémoires).
Presses de la Cité, 1988, gr. in-8° carré, 312 pp, 125 dessins et photos dans le texte et hors texte, filmographie, reliure cartonnée illustré de l'éditeur, bon état
Orson Welles le magnifique.
Pierre Horay, 1957, in-8°, 219 pp, 8 pl. de photos hors texte, couv. illustrée rempliée, ex. du SP, discret C. de bibl.
Fiches du cinéma 1978. Tous les films 1977. Générique. scénario. Critique. Appréciation.
Ed. OCFC, 1978, in-8°, 532 pp, Préface de M. Dubost
Le Cinéma.
Corréa, 1942, in-12, 191 pp, discret C. de bibl.
Soeurs d'armes. Episodes inspirées par l'héroïsme de Louis de Bettignies, de Léonie Vanhoutte et de toutes les femmes admirables des pays envahis, 1914-1918.
Tours, Maison Mame, 1938, in-12, 224 pp, 82 photographies du film dans le texte, reliure demi-basane fauve, dos à 5 faux-nerfs filetés et soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre basane vermillon et verte, tête dorée (rel. de l'époque), sous étui cartonné recouvert de papier fantaisie, bon état
“Soeurs d'armes” est un film français réalisé par Léon Poirier et sorti en 1937 (d'après le livre d'Antoine Redier, “La Guerre des femmes”). Le film retrace la vie de Louise de Bettignies et de Léonie Vanhoutte qui, durant la guerre de 14-18, organisèrent dans le nord de la France et en Belgique un service de renseignements au profit des services secrets britanniques.
Une vie dans le cinéma.
Institut Lumière, Actes Sud, 1997, gr. in-8° oblong, 830 pp, qqs photos, filmographie, index, reliure demi-veau glacé acajou, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et noir, fleurons dorés, couv. illustrée conservée, bon état. Exemplaire très bien relié
"Toute ma vie j'ai aimé l'eau qui coule. L'une de mes passions est de descendre un fleuve, de suivre son cours, calme ou agité, ses tours et ses détours. Aujourd'hui, la mer est là qui s'offre à ma vue, et le moment est venu d'entreprendre l'histoire de ma vie (...) J'ai soixante-quatorze ans et treize semaines. A mon âge, chaque semaine compte. Soixante-quatorze ans n'est pas un âge très avancé, mais c'est un âge respectable, un âge auquel on se rend compte que certaines choses que l'on avait toujours eu l'intention de faire – lire toute La Comédie humaine, faire l'ascension du Kilimandjaro, suive le Douro des Grèdes jusqu'à l'Atlantique – ne le seront, pour la plupart, probablement jamais. (...) J'ai grandi avec le cinéma, l'ai quitté et y suis revenu, j'ai vieilli avec lui. J'ai vu de grandes inventions techniques, comme l'avènement du parlant et l'arrivée de la couleur, bouleverser la profession, ruiner des milliers de personnes et en enrichir quelques-unes. J'ai vu la malédiction d'un excès d'argent et de pouvoir entre les mains d'un trop petit nombre ruiner cette industrie de façon répétée, et pourtant, il y a toujours eu d'étonnants talents créateurs pour émerger de la dévastation causée par cette stupidité crasse et revitaliser une fois de plus la profession. J'ai vu des spectateurs faire une longue queue pour voir un nouveau film, et le même soir j'ai regardé des heures de nullité à la télévision. J'ai vu ... que n'ai-je pas vu ? " — Réalisateur vénéré de Martin Scorsese, Jean-Pierre Melville, John Boorman et Bertrand Tavernier, Michael Powell (1905-1990) est l'auteur du “Voyeur”, de “Colonel Blimp”, du “Narcisse noir” et des “Chaussons rouges”. Un demi-siècle de cinéma est évoqué dans ces Mémoires étincelantes où se révèle un portraitiste hors pair (Selznick, Churchill, Hitchcock) doublé d'un admirable écrivain. Enfin publié en France, “Life in Movies”, l'une des meilleures autobiographies écrites par un metteur en scène, est plus qu'un grand texte sur le cinéma : tout simplement un grand livre.
Jacques Prévert.
Premier Plan numéro 14, 1960, in-8°, 144 pp, 31 pl. de photos hors texte, filmographie commentée (Guy Jacob), une vie dans le cinéma (André Heinrich), Jacques Prévert et le Groupe Octobre (Bernard Chardère), extraits de dialogues, textes inédits, discret C. de bibl.
Jacques Becker. Présentation par Jean Quéval. Textes et propos de Jacques Becker. Extraits de découpages de films. Témoignages. Filmographie. Bibliographie. Documents iconographiques.
Seghers, 1962, in-12 carré, 224 pp, 16 pl. de photos hors texte, filmographie et biblio, index, deuxième plat abîmé, discret C. de bibl., (Coll. Cinéma d'aujourd'hui)
Jean Renoir. Textes de A. Arnoux, R. Leenhardt, M. Scherer, J. Canard, M. Oms, etc.
Premier Plan numéro spécial 22-23-24, 1962, in-8°, 405 pp, 48 pl. de photos hors texte, couverture à rabats illustrée, discret C. de bibl.
Losey.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 189 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
Histoire générale du Cinéma. III. Le Cinéma devient un art, 1909-1920. 1. L'avant-guerre. 2. La Première Guerre mondiale.
Denoël, 1951-1952, 2 vol. in-8°, x-370 et 546 pp, 386 illustrations sur 128 pl. hors texte, chronologie des principaux films, biblio, index, brochés, très bon état
Histoire générale du Cinéma. II. Les Pionniers du Cinéma, 1897-1909. (De Méliès à Pathé).
Denoël, 1947, in-8°, 626 pp, 262 illustrations, chronologie, index, broché, très bon état
Histoire générale du Cinéma. I. L'Invention du Cinéma, 1832-1897.
Denoël, 1948, in-8°, 438 pp, nouvelle édition revue et augmentée, 243 illustrations, chronologie, filmographies, index, broché, très bon état
"M. Georges Sadoul, l'un des meilleurs spécialistes et critiques français du cinématographe, commence la publication d'une importante Histoire générale du Cinéma, qui comprendra plusieurs volumes. Le premier, qui vient de paraître, relate l'Invention du Cinéma (1832-1897), depuis les travaux des précurseurs jusqu'aux débuts de l'essor planétaire du cinéma. (...) Nous suivons d'abord le détail de l'invention des appareils au cours du siècle dernier : étonnante, complexe aventure oti grouillent des centaines d'inventeurs, bricoleurs, artisans, hommes d'affaires et affairistes, des savants de génie et des aventuriers, des apôtres et des faussaires, et que jalonnent des noms comme ceux de Joseph Plateau et de Stampfer, de Horner qui, dès 1834, créa la bande d'images, de Du Mont, Ducos du Hauron, Cook, premiers constructeurs de « caméras », de Maybridge, qui réalisa les premières véritables prises de vues ; de notre grand Etienne-Jules Marey, qu'on retrouve, en cette seconde moitié du siècle à tant de détours des recherches les plus nouvelles, appliquées à l'activité motrice et industrielle de l'homme ; d'Edison qui, sur un autre plan, est inséparable de la civilisation mécanicienne où l'humanité s'engage alors définitivement ; de l'attachant Emile Reynaud, des frères Lumière. La seconde partie du volume retrace, d'alerte et vivante manière, à partir des lanternes magiques et ombres chinoises, l'histoire des premiers spectacles de vues animées..." (Georges Friedmann, Annales ESC, 1946)
James Dean ou le mal de vivre.
Pierre Horay, 1957, in-8°, 219 pp, 12 pl. de photos hors texte, couv. illustrée à rabats, discret C. de bibl., édition originale, envoi a.s.
Alexandre Dovjenko.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 190 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, bibliographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl., envoi a.s. (Coll. Classiques du Cinéma)
Ingmar Bergman. Nouvelle édition modifiée et complétée.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 189 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, bibliographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
La France de Pétain et son cinéma.
P., Henri Veyrier, 1981, gr. in-8°, 460 pp, 48 pl. de photos hors texte, liste alphabétique des réalisateurs, liste chronologique des films, fiches techniques et résumés des 220 films analysés, broché, couv. à rabats, bon état
"Le titre choisi par Siclier, critique au “Monde”, exprime le désir de l'auteur de ne pas porter sur le cinéma de la France occupée "le regard d'un intellectuel politisé des années 70 sur un passé non directement vécu". L'ambition de ce volume n'est pas de présenter une analyse idéologique mais, plus modestement, de livrer le témoignage d'un spectateur dont les jugements concernent la qualité des oeuvres plus que leur message réel ou supposé. Siclier, comme tant d'autres adolescents, a vécu l'Occupation plus ou moins en marge de conflits dont l'écho n'arrivait souvent qu'assourdi dans sa petite ville. II le reconnaît simplement, et le charme de son livre tient sans doute à la chronique discrète qu'il fait de sa jeunesse à Troyes. Une jeunesse exemplaire dans sa banalité, à laquelle seul le cinéma pouvait apporter la part de rêve indispensable. Mais nul impressionnisme dans ces souvenirs : l'auteur s'appuie sur une documentation précise, a revu tous les films qu'il évoque et a rencontré certains acteurs et réalisateurs. Le spécialiste trouvera donc dans cet ouvrage une foule de renseignements, dont l'intérêt est aussi historique car ils aident à mieux comprendre les ambiguités et les contradictions de la France de Vichy. Sans prétendre résumer un travail aussi riche, l'on signalera un passionnant chapitre sur la Continental, société allemande opérant en France, chargée d'inonder le marché de "films [...] divertissants mais nuls" afin de hâter la décadence morale du pays ; parmi de nombreuses comédies de valeur inégale, destinées à combler le vide laissé par le cinéma américain (interdit), elle produisit quelques authentiques chefs-d'oeuvre, dont Le Corbeau. Siclier, à l'occasion de tel ou tel film marquant, évoque également les principales tendances du cinéma français d'alors, qui se caractérise par l'importance des adaptations littéraires et la persistance de comédies boulevardières traditionnelles : échapper à la vigilance de la censure, affirmer la continuité et l'éclat de la culture française malgré la défaite, oublier la guerre, telles étaient les préoccupations essentielles. Les signes de l'idéologie dominante sont perceptibles dans ces films mais elle n'épargnait totalement personne, comme le montre courageusement le cinéaste résistant Louis Daquin. Toutefois, Siclier insiste avec raison sur l'écart existant entre le message explicite ou implicite des films et leur réception par un public souvent critique. Surtout, la plupart des oeuvres présentées se rattachaient au cinéma d'avant-guerre, transgressant parfois ouvertement l'ideologie pétainiste, comme dans Voyage sans espoir. Sur les 220 films tournés sous l'Occupation, beaucoup n'ont plus qu'un intérêt documentaire. Mais l'on note l'apparition de talents qui devaient marquer le cinéma français par la suite, comme Becker ou Bresson. Siclier consacre les dernières pages à étudier rapidement les films sur la Résistance, évoque le toumant de 1971 avec le choc provoqué par Le Chagrin et la Pitié ainsi que la vogue actuelle de films sur la Collaboration : "Depuis 1945 l'époque Pétain, mythifiée ou demythifiée, refoulée ou éclairée, n'a pas cessé de hanter le cinéma français"." (Jean Paulhan, The French Review, 1983) — "Pour tout travail sur le cinéma de l’Occupation, l’ouvrage de J. Siclier offre un double intérêt. Le témoignage d’un jeune cinéphile reconstitue à merveille l’atmosphère d’illusion des salles des « années noires ». Mais en contrepoint apparaît le jugement de l’adulte qui a médité sur la période, peut-être poussé par la volonté d’exorciser ses souvenirs. A travers l'analyse des 220 longs métrages tournés en France entre 1940 et 1944, J. Siclier y développe sa thèse : l’inexistence d’un cinéma de Vichy, vitrine artistique de l’État français, 1940-1944 marquant la persistance de structures dans une nouvelle conjoncture politique." (Jean-Marc Lafon) — De l'Armistice à la Libération, le cinéma français a continué à exister. Des cinéastes et des acteurs se sont expatriés, mais deux cent vingt longs métrages de fiction ont été réalisés sous le régime de Vichy par des cinéastes aussi prestigieux que Robert Bresson, Marcel Carné, Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker, Sacha Guitry, Marcel Pagnol et Jean Delannoy. Pour Jacques Siclier, ce cinéma n'a pas été aussi lié qu'on a bien voulu le dire au régime de Vichy. Et s'il y a eu des films pétainistes, il n'y a pas eu, contrairement à l'opinion reçue, de "Cinéma de Vichy". Son livre n'est pas seulement l'analyse, titre par titre, de tous ces films et de leurs conditions de production, mais une réflexion sur l'esprit du temps et la psychologie des spectateurs de cinéma en France occupée. C'est à cette lumière que l'on peut revoir Les visiteurs du soir, Le corbeau, Les inconnus dans la maison, Le ciel est à vous, L'éternel retour et Les enfants du paradis.