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ALLAINMAT (Henry).

Auschwitz en France. La vérité sur le seul camp d'extermination nazi en France : le Struthof.

Presses de la Cité, 1974, in-8°, 247 pp, 53 photos sur 24 pl. hors texte, 56 pages d'annexes, index, cart. éditeur, jaquette, bon état

Henri Allainmat a rencontré les survivants du Struthof. Il les a interviewés. Grâce à leur témoignage et à des documents de l'époque, il a reconstitué la vie au camp de Natzweiller, plus communément appelé le Struthof. On trouve dans les annexes une liste de décédés français à Natzweiler. — "L'auteur s'en réfère à Auschwitz parce que ce dernier camp est plus connu du grand public et que, bien que le crématoire et la chambre à gaz du Struthof soient du modèle artisanal à côté des installations perfectionnées d'Auschwitz qui, dans la phase finale, anéantissaient 4.000.000 d'êtres humains par an, l'horreur du traitement infligé aux prisonniers est semblable dans les deux camps. C'est le 10 septembre 1940 que la direction SS décide de créer un camp de concentration dans les Vosges, à 50 kilomètres de Strasbourg à Natzweiler-Struthof. Le 21 mai 1941, arrive le premier groupe de déportés, 150 Allemands, qui entament la construction du camp. Les déportés en effet construisent eux-mêmes leur camp et cela dans des conditions atroces. Finalement il comprendra 6 baraques réservées aux valides et 7 baraques occupées par l'infirmerie. En juin 1943, Himmler décide de regrouper au Struthof les prisonniers NN (Nacht und Nebel) de toutes les nationalités européennes. Allainmat est journaliste, aussi ne craint-il pas, pour raconter quelques-uns des épisodes les plus tragiques de l'histoire du Struthof, de reconstituer des conversations, ce qui fait se hérisser l'historien, mais permet de mieux recréer l'atmosphère. Il utilise des phrases courtes, parfois d'un mot seulement, en allant à la ligne après chaque phrase et réalise de vrais poèmes en prose. Mais il sait également faire œuvre d'historien en citant ses sources et en reproduisant de nombreux documents et extraits de documents. Du 25 octobre 1942 au 5 mai 1944 sévit au Struthof le sinistre Kramer, Hauptsturmfuhrer SS, qui finira sa carrière comme commandant du camp de concentration de Bergen-Belsen. Quatre chapitres sont consacrés aux soi-disant expériences scientifiques des médecins SS sur le typhus exanthématique et les effets des gaz ypérite et phosgene et aussi au professeur Hirt de l'université de Strasbourg, qui veut faire de son institut d'anatomie un centre de recherches raciales anthropologiques. Dans ce but, il collectionne les squelettes et les crânes, recherchant particulièrement ceux de commissaires politiques juifs. Le 31 août 1944, arrive l'ordre d'évacuer les détenus vers d'autres camps de concentration en Allemagne. Les trois jours suivants, 7.000 détenus sont évacués par train tandis que, durant la nuit du 1er au deux septembre 141 membres français du réseau de résistance « L'Alliance » sont exécutés. En annexe on trouve notamment la liste des 489 Français décédés au camp de Natzweiler-Struthof et un index des personnes citées." (Georges Hautecler, Revue belge de philologie et d'histoire, 1977)

[Alsace].

1939 : L'Evacuation.

Strasbourg, La Nuée Bleue, 1989, gr. in-8°, 287 pp, nombreux documents et photos dans le texte et à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état (Revue Saisons d'Alsace, nouvelle série n° 105)

[Alsace].

Le Carrefour alsacien : Transports et communications.

Strasbourg, Istra, 1984, gr. in-8°, 205 pp, illustrations dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Revue Saisons d'Alsace, nouvelle série n° 85). 15 articles érudits.

[Alsace].

Le Rattachement de Strasbourg à la France.

Strasbourg, Istra, 1981, gr. in-8°, 192 pp, illustrations dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Revue Saisons d'Alsace, nouvelle série n° 75). 15 articles érudits.

ANDLAUER (Irène) et Michel KRUCKER.

Lièpvre. Relevé de 3310 mariages de 1690 à 1892. Comprend également les mariages de la commune de L'Allemand-Rombach de 1690 à 1786.

Lièpvre, Association généalogique et Héraldique du Val de Lièpvre, 2001, in-4°, 309 pp, dactylographié, reliure spirale, bon état

BAEDEKER (K.).

Les Bords du Rhin de la frontière suisse à la frontière de Hollande. Manuel du voyageur. Avec 43 cartes, 19 plans hors texte et plusieurs autres plans. Seizième édition revue et mise à jour.

Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1900, in-12, xx-331 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, une carte mal repliée et lég. abîmée, bon état

I. Francfort, Taunus, Heidelberg, Mannheim, Karlsruhe, Forêt-Noire, Haut-Rhin badois. – II. Hesse Rhénane, Palatinat, Alsace. – III. Mayence, Wiesbade, Le Rhin jusqu'à Coblentz, Vallées de la Nahe et de la Lahn. –IV. Vallée de la Moselle, Metz, Vallée de la Sarre, Eifel. –V. Le Rhin de Coblentz à Cologne, Lac de Laach, Vallée de l'Ahr, Les Sept-Montagnes. –V. Cologne, Aix-la-Chapelle, Bas-Rhin. — "Dans la Souabe qu'arrose un affluent du Rhin, le Neckar, et qui sert de trait d'union entre le Pays de Bade et la Bavière, les ducs de Wurtemberg, possessionnés en France à Montbéliard et notamment Charles-Eugène, qui régna de 1737 à 1793, étaient des gallomanes enragés. Leur palais de Stuttgart avait été commencé sur les plans de l'Italien Retti. La direction des travaux fut transmise au Français Louis-Philippe de La Guêpière qui modifia radicalement la distribution intérieure des salons d'apparat pour y insérer des copies de l'Escalier des Ambassadeurs et de la Galerie des Glaces de Versailles. Ainsi toute la vallée du Rhin aves ses affluents, depuis Stuttgart et Carlsruhe jusqu'à Bonn, en passant par les villes de confluents : Mannheim, Mayence et Coblence, devient une colonie de l'art versaillais. (...) L'attention des touristes qui descendent le Rhin avec un Baedeker rouge à la main est accaparée par des burgs romantiques, les uns en ruines, les autres outrageusement restaurés, qui ne sont qu'un médiocre décor d'opéra, destiné à accompagner le chant de la Lorelei ou l'orchestre des Nibelungen..." (Louis Réau, Revue d’Histoire moderne et contemporaine)

BEYER (Victor).

Images d'Alsace.

Grenoble, Arthaud, 1956, gr. in-8°, 47 pp, + 95 photographies pleine page ou sur double page hors texte de Doisneau, Yan, Trincano, Boudot-Lamotte, W. Ronis reproduites en héliogravure, reliure toile rouge de l'éditeur, 1er plat illustré (maquette de Pierre Faucheux), rhodoïd, état correct

CHUQUET (Arthur).

De Frédéric II à Guillaume II.

Fontemoing, 1915, in-12, 373 pp, reliure demi-toile havane clair, dos lisse avec titres et fleuron dorés, bon état (La Guerre de 1914-18)

"Sous ce titre, M. Chuquet a réuni une suite d'articles et d'essais, grands et petits, les uns déjà parus dans diverses revues, les autres inédits, tous inspirés par la guerre actuelle. Nous ne pouvons les signaler tous ; nous classons les principaux sous divers chefs : 1) La Belgique et la violation de sa neutralité. M. Chuquet rappelle les termes du traité du 19 avril 1839 par lequel la neutralité de la Belgique était garantie par les cinq grandes puissances, dont l'Autriche et la Prusse (...) – 2) L'Alsace (...) – 3) L'Allemagne et la guerre actuelle. M. Chuquet expose la situation du Hanovre en 1866, la menace faite par l'Allemagne à la France en 1875, l'alerte de 1887 après l'incident Schnaebelé (...) – 4) Les pays neutres : le manifeste des intellectuels espagnols en faveur de la France ; un article, l'un des plus longs du volume, sur les voix américaines sur la guerre de 1914-1915. – Et ce n'est pas tout ; ici il est question de la Bohême, là de l'armée russe ; ici de la littérature allemande, là, à propos de quelque incident de la lutte actuelle, sont évoqués des souvenirs de cette Révolution dont M. Chuquet connaît si bien l'histoire. Une série d'articles un peu trop morcelés à notre gré, mais écrits d'une plume alerte pour la bonne cause." (Christian Pfister, Revue historique, 1926) — "M. Arthur Chuquet a cet avantage sur les autres écrivains de la guerre, qu'il est un historien extrêmement averti. Son érudition est grande : aussi peut-il toujours fortifier son opinion d'un exemple ou d'un souvenir. Il exprime ici le profond dégoût que lui causent, et lui ont toujours causé les procédés allemands, tant au cours de la guerre contemporaine que depuis Frédéric II. On peut suivre ici le développement de l'âme nationale prussienne et M. Chuquet a très finement mis en lumière quelques-uns des vilains côtés de l'esprit teuton et des moeurs traditionnelles au pays de Frédéric II et de Guillaume II." (Les Livres de la Guerre, août 1914-août 1916)

Collectif.

Camp de concentration Natzwiller-Struthof.

Nancy, Imprimerie Humblot et Cie, 1976, gr. in-8°, 91 pp, 43 photos, 2 plans et une carte, broché, couv. illustrée, bon état. Réalisé par le Comité National pour l'érection et la conservation d'un Mémorial de la déportation au Struthof

Le camp de Natzweiler-Struthof, dans le Bas-Rhin, seul camp de concentration nazi construit sur le territoire français. L’Alsace, annexée de fait au IIIe Reich en août 1940, va connaître tous les aspects du régime hitlérien, avec notamment la construction sur son sol d’un camp de concentration en 1941. A cette date, le système concentrationnaire nazi fonctionne déjà depuis plusieurs années sur le territoire allemand comme dans les pays soumis et occupés par la Wehrmacht. Le camp de Natzweiler-Struthof est l’un des éléments à part entière du système concentrationnaire nazi.

Collectif.

Frontières-Mémoires. Hommage à Adrien Finck. Textes réunis par Frédéric Hartweg et Maryse Staiber.

Presses Universitaires de Strasbourg, 2001, gr. in-8°, 251 pp, biblio des publications d'Adrien Finck, broché, couv. à rabats illustrée d'un portrait d'Adrien Finck par Camille Claus, bon état, envoi a.s. de Maryse Staiber. 16 études érudites (9 en français et 7 en allemand)

L'Alsace, pays des frontières, est au coeur de ce recueil d'études qui mènent du XVIe au XXe siècle. Les langues d'Alsace – leur rencontre difficile, lourde de rivalités, ou fructueuse et apaisée – constituent le fil rouge qui structure l'ensemble, aux niveau de leurs représentations, de leur enseignement et, avant tout, comme instruments de la création littéraire qui dépasse les frontières et enrichit les mémoires. Adrien Finck auquel ce recueil est dédié, professeur émérite de l'Université Marc Bloch et écrivain en « triphonie » alsacienne, s'est engagé avec esprit critique et créatif dans la « défense et illustration » du patrimoine culturel de l'Alsace, sous le signe d'une identité ouverte. Il dirige la Revue alsacienne de littérature. — Au cœur du volume, la langue alsacienne à travers les écrits de littérateurs et d’intellectuels qui l’ont fait vivre, et continuent encore, à la faire vivre ; un peu contre vents et marées, toujours entre suspicion et amalgame avec la langue de l’ennemi héréditaire, l’allemand. Adrien Finck, dédicataire de l’ouvrage, s’est profondément engagé dans le combat pour un patrimoine culturel vivant en Alsace et en alsacien, langue pour laquelle il a obtenu la création d’un concours d'enseignement. Le livre témoigne de la vivacité passée et présente de la culture alsacienne, du bouillonnement d’une province, tantôt française tantôt allemande, aussi bien sur le plan artistique et littéraire que sur le plan universitaire. Du Siècle d’or à nos jours, les études convoquent les grands noms des lettres, de l’art et des sciences, parmi lesquels Jörg Wickram, dont la place est primordiale dans l’histoire littéraire, Friedrich Meinecke, l’illustre historien, René Schickele, fondateur du groupe et de la revue Der Stürmer fréquenté par Arp dont on retrace ici le cheminement artistique.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 106.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1980, gr. in-8°, 247 pp, 4 pl. de gravures et photos hors texte, qqs gravures, cartes et plans dans le texte, comptes rendus critiques, broché, bon état

Bilan des recherches en Préhistoire, 1968-1979 (A. Thevenin) ; Le château de Haut-Eguisheim jusqu’en 1251 (Ch. Wilsdorf) ; Métiers, fonctions et emplois à Strasbourg vers 1600 : glossaire allemand-français et latin-français (J. P. Kintz) ; Les testaments belfortains au XVIIIe siècle (Y. Baradel) ; Voltaire, Colmar, les Jésuites et l’Histoire (L. Châtellier) ; Die Entwürfe Skjold Neckelmanns für Parlamentsbauten in Strassburg und Bukarest (K. Nohlen) ; L'évolution industrielle de Mulhouse et de sa région de 1900 à nos jours (I. Moes-Heinz) ; Un mouvement paysan extrémiste des années 30 : le Bauernbund (B. Reimeringer) ; Le statut local des conseils de prud’hommes : un particularisme fondé sur l'indifférence (N. Olszak) ; Les élections législatives de 1978 en Alsace (F.-G. Dreyfus) ; La place de la raffinerie de Strasbourg dans la société et l’économie alsaciennes (N. Georg). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 108.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1982, gr. in-8°, 335 pp, 2 pl. de photos hors texte, qqs figures, cartes et plans dans le texte, positions de thèse, comptes rendus critiques, broché, bon état

Sites préhistoriques et protohistoriques fondamentaux de la région colmarienne (Ch. Bonnet et S. Plouin-Mantzer) ; La famille Sturm aux XVe et XVIe siècles (Th. A. Brady) ; L’art du bois. Le rétable sculpté ou le gothique finissant (R. Recht) ; L’art du bois. Modèle régional et particularismes locaux. L’artisanat du meuble à Saverne en 1611 (F. Lévy-Coblentz) ; Die Strassburger «Société des Philantropes » und ihre Mitglieder im Jahre 1777 (J. Voss) ; Un centre de diffusion des « Lumières » à Strasbourg : la Librairie Académique, 1783-1799 (Ph. Claus) ; L’annuaire du Bas-Rhin au début du XIXe siècle (L. Depret) ; La tension religieuse entre protestants et catholiques dans le Bas-Rhin en 1843 (C. Muller) ; La Cour d’Appel de Colmar sous le Second Empire (M. Richard) ; Le père de l’histoire économique de l’Alsace, l’abbé Hanauer (R. Oberlé) ; Socialistes et démocrates du Reichsland devant la question d’Alsace-Lorraine (A. Losser) ; Bilan des activités des Archives du Territoire de Belfort depuis 1968 (L. Roux) ; Bilan des entrées aux Archives du Haut-Rhin depuis 1968 (O. Wilsdorf) ; Aménagement du territoire, urbanisme et conflits. La centralisation en question dans les marches de l'Est français (G. Wackermann) ; Les élections de 1981 en Alsace (A. Wahl). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 109.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1983, gr. in-8°, 323 pp, 4 pl. de photos hors texte, qqs figures, cartes et plans dans le texte, comptes rendus critiques, broché, bon état

Deux établissements gaulois du Rhin supérieur (J. J. Wolf) ; Les Rathsamhausen, une famille de la noblesse rurale alsacienne, 1215-1450 (A. Fave-Schwartz) ; Musique et institutions dans une ville rhénane au XVIe siècle : les Stadtpfeiffer de Strasbourg (C. Meyer) ; Le cahier de doléances des Juifs d’Alsace (R. Weyl) ; La politique de construction du logement ouvrier des De Dietrich (J.-M. Biry) ; Les industriels alsaciens et la loi de 1841 sur le travail des enfants (F. Hordern) ; L'opinion publique française et l'Alsace en 1914 (J.-J. Becker) ; Le clergé séculier alsacien entre 1919 et 1939 : une comparaison (J. et M.-J. Meyer) ; Le tourisme vosgien et le monde rural des Hautes Vosges (Ch. Troër) ; La lecture et les lecteurs dans le Haut-Rhin en 1981 (F. Raphaël). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 110.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1984, gr. in-8°, 309 pp, 4 pl. de photos hors texte, qqs figures, cartes et plans dans le texte, positions de thèse, comptes rendus critiques, broché, bon état

La Revue d'Alsace (1834-1974) : une historiographie (P. Kim) ; Les « théâtres-amphithéatres » : exemples de Belgique et des Germanies romaines (E. Bouley) ; L’église et la vie religieuse dans l’Empire à la fin du Moyen Age : bilan des recherches accomplies en Allemagne depuis 1945 (F. Rapp) ; Notes sur le commerce des armes à Strasbourg à la fin du XVe et au XVIe siècles (F. J. Fuchs) ; « Les Herrenstuben » en Alsace (L. Sittler) ; Mulhouse au siècle de Louis XIV : étude démographique (R. Oberle) ; L’orfèvrerie en Alsace, des origines au XIXe s. (G. Haug) ; Bornes et colonnes indicatives du Premier Empire dans le département du Bas-Rhin (Y. Bonnel) ; Un manuscrit de recettes populaires (XIXe-XXe siècle) (G. Leser) ; Diversité du communisme bas-rhinois de l’entre-deux-guerres (P. Pelissier) ; Les grandes lignes de la politique allemande de la jeunesse en Alsace occupée (1940-1944). (G. Humbert) ; Dix ans de chanson alsacienne (M. Th. Bourdin-Kuhlmann). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 117.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1991, gr. in-8°, 307 pp, 17 pl. de gravures et photos hors texte, qqs figures, cartes et tableaux dans le texte, positions de thèse, comptes rendus critiques, broché, bon état

Les cuves baptismales d’époque romane en Alsace (R. Will) ; Peuplement et langue au Ban de la Roche (XVe-XVIlle s.) (D. Leypold) ; Un écolier de la fin du XVe s. : à propos d’un cahier inédit de l’école latine de Sélestat sous Crato Hofman (I. Suzeau) ; Quelques aspects européens de la politique ibérique envers les minorités religieuses : des conversos portugais en Haute Alsace en 1547 (K. von Greyerz) ; Radiographie de la République de Mulhouse en 1798 (R. Oberlé) ; Aux origines d’une cité imagière : Jean-Henri Hierthès imagier et industriel à Wissembourg au XVIIIe s. (D. Lerch) ; Japy-Frères et Cie — Viellard-Migeon et Cie : une même volonté industrielle, des destins opposés (P. Lamard). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 118.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1992, gr. in-8°, 295 pp, qqs photos, gravures, cartes et fac-similés, positions de thèse, comptes rendus critiques, broché, couv. illustrée, bon état

Les serments de Strasbourg (Chr. Wilsdorf) ; Les paix castrales (Burgfrieden) dans les villes et châteaux alsaciens au Moyen Age (N. Mengus) ; Aux premiers temps de la réforme en Alsace : le pèlerinage de Sainte Hune à Hunawihr (1520) (D. Parmentier) ; Le droit mortuaire en Alsace du Nord au XVIIIe siècle (D. Peter) ; François-Bemardin Noblat (1714-1792), « Commissaire aux limites » de la province d’Alsace (V. Chappuis) ; L’insurrection strasbourgeoise du 21 juillet 1789. Acteurs et objectifs d’une journée révolutionnaire à travers des archives inédites (Cl. Betzinger) ; Esquisse de bilan du bicentenaire de la Révolution en Alsace (B. Vogler) ; Un aventurier alsacien : Ibrahim Manzour Efendi ou l’étrange destinée d’un petit-fils de Cerf-Berr (A.-M. Haarscher) ; La presse alsacienne de la Libération à 1949 (Cl. Lorentz). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif.

Revue d'Alsace, tome 121.

Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1995, gr. in-8°, 448 pp, 24 pp de photos, gravures et cartes, qqs figures et tableaux, comptes rendus critiques, broché, couv. illustrée, bon état

Le Ried d'Alsace centrale aux âges des Métaux (S. Plouin et Ch. Bonnet) ; Les thèses de médecine illustrées à Strasbourg aux XVIle et XVIIIe siècles (V. Meyer) ; Les baillis de département au XVIIIe siècle. Avatars et contradictions d’une administration (V. Chappuis) ; Le commerce du livre «philosophique» à Belfort à la fin de l'Ancien Régime (D. Varry) ; Un collectionneur alsacien, le baron Mathieu de Faviers (1761-1833) (N. Gotteri) ; Expérimentation technique et recherche industrielle : une automobile à vapeur en Alsace (1937-1938) (A.-M. Schwander) ; Les musées de Strasbourg de 1939 à 1945 (B. Schnitzler) ; Lycéens alsaciens sous la croix gammée (F. lgersheim) ; Dynamiques urbaines en Alsace du nord (G. Traband) ; Les élections du printemps 1995 en Alsace (D. Badariotti et L. Strauss). — La Revue d'Alsace, incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la région, a connu une histoire complexe. Elle a été fondée en 1834 à Strasbourg, puis a revu le jour en 1850 à Colmar. Elle a été publiée sans interruption majeure depuis cette date, hormis pendant les deux guerres mondiales, et de façon irrégulière dans la deuxième moitié des années 1960 et les années 1970. Elle relève de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace depuis 1952 et paraît tous les ans depuis 1979. En 2019, la collection totalise 145 volumes. La Revue d'Alsace se donne pour but d'être « la vitrine de la recherche historique menée dans la région aussi bien que sur la région » et se veut « le reflet de la recherche historique contemporaine sur l'histoire de l'Alsace » tout en étant « exemplaire sur le plan scientifique et pédagogique ». Chaque volume de la revue se compose de 10 à 20 articles scientifiques, de positions de thèses et de comptes rendus critiques d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'Alsace, du sommaire des publications des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace parues dans l'année, et d'un bulletin des activités de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace. La revue est tirée à 700 exemplaires papier en moyenne.

Collectif – 1ère Division Française Libre.

La bataille d'Obenheim, 4-11 janvier 1945.

Obenheim, Fondation BM 24, 1993, gr. in-8°, 159 pp, 42 illustrations (photos, cartes, dessins), broché, couv. illustrée, bon état

La page d'histoire du Bataillon de Marche 24, qui s'est terminée à Obenheim le 11 janvier 1945 est ancrée dans celle de la 1ère Division Française Libre. L'épopée historique de cette Division, les combats menés par ses officiers généraux, officiers, sous-officiers et soldats sont rappelés dans ce livre, avec des témoignages de soldats et d'habitants d'Obenheim ayant combattu lors de cette bataille.

Congrès Archéologique de France.

Haute-Alsace.

P., Société française d'Archéologie, 1982, pt in-4°, 362 pp, nombreuses illustrations photographiques et plans, broché, bon état (136e session, 1978)

L'ancienne église des Dominicains de Colmar (R. Recht). L'église protestante Saint-Mathieu de Colmar (Ch. Wolff). La collégiale Saint-Martin de Colmar (B. Monnet et G. Meyer). Le lycée Bartholdi à Colmar (L.-P. Mathis). L'église d'Ebersmunster (R. Lehni). Les trois châteaux de Ribeauvillé (G. Meyer). L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Sigolsheim (B. Monnet et G. Meyer). La chapelle Saint-Félix-et-Sainte-Régule et l'église paroissiale de Kientzheim (Ch. Heck). Kaysersberg (P. Schmitt). L'église paroissiale Saint-Martin d'Ammerschwihr (Fr. Lichtle). Le château de Haut-Eguisheim (Ch. Wilsdorf). L'église de Gueberschwihr (M.-C. Heck). L'ancienne église collégiale Saint-Michel-et-Saint-Gangolf de Lauterbach (B. Parent). L'église de Murbach (R. Will). La collégiale de Thann (J. Baumann). Les vitraux du choeur de la collégiale Saint-Thiébaut à Thann (Ch. Wild-Block). L'église Saint-Dominique à Vieux-Thann (M.-Ph. Scheurer). Notre-Dame de Rouffach (H. Reinhardt). Le couvent des Dominicains de Guebwiller (A. Gardner). L'église Saint-Léger de Guebwiller (A. Meichler). L'église Notre-Dame de Guebwiller (R. Lehni). Ottmarsheim (G. Sieffert). Riquewihr (H. Herz). Feldbach (B. Monnet et G. Meyer).

DELAHACHE (Georges).

Alsace-Lorraine. La carte au liseré vert.

Hachette, 1911, in-12, 232 pp, index, broché, bon état

DELAHACHE (Georges).

Un ennemi du Cardinal "Collier" : François-Léopold de Mayerhoffen, syndic et maire de Saverne. Contribution à l'histoire de la Révolution en Alsace.

P., Dorbon-Ainé, s d. (vers 1910), pt in-8°, 199 pp, broché, couv. lég. défraîchie

DISSLER (Roland).

Images et visages des quatre coins de France. Illustré par l'auteur.

Saverne, Editions Alfa, 1948, in-8°, 188 pp, broché, bon état, envoi a.s.

Souvenirs de guerre de l'auteur, où son Alsace, avec tous ses particularismes, tient une place prépondérante : premiers pas sur le sol français, Côte d'Azur 1944, sur la Cannebière, Arles, Albi, Agen, dans les vallées des Causses, avec les gars du maquis, Clermont-Ferrand, Vichy, à la découverte de Lyon, impressions de Paris, nuits de Montmartre, vers l'Est, Sarrebourg, de retour en Alsace, avec nos alliés américains, dans les Basses-Vosges, Strasbourg ville de front, entrée à Sélestat, le château du Haut-Koenigsbourg, libération de Colmar, Mittelwihr la Morte, en Alsace du nord, etc.

DOLLINGER (Philippe).

Alsace. Présentation de Ph. Dollinger, photographies de Noël Le Boyer, notices géographiques, historiques et archéologiques de Camille Schneider.

Hachette, 1955, in-8° carré, 125 pp, 62 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, ex. du SP, bon état (Coll. Les Albums des Guides Bleus)

DOLLINGER (Philippe)(dir.).

Histoire de l'Alsace.

Toulouse, Privat, 1970, gr. in-8° carré, 526 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte (dont 4 en couleurs), 10 cartes et illustrations dans le texte, biblio, index, reliure éditeur, 1er plat illustré, rhodoïd, bon état (Coll. Univers de la France)

Par Jean-Jaques Hatt, Philippe Dollinger, Francis Rapp, Georges Livet, Roland Marx, et Fernand L'Huillier.

DOLLINGER (Philippe)(dir.).

Histoire de l'Alsace.

Toulouse, Privat, 1991, gr. in-8° carré, 526 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte, 10 cartes et illustrations dans le texte, biblio, chronologie, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Univers de la France)

Table : La préhistoire ; L'Alsace romaine (par Jean-Jacques Hatt) ; Du royaume franc au Saint-Empire (v 450-v 1000) ; L'apogée médiévale (Xe-XIIIe siècles) ; Le déclin du Moyen Age (par Philippe Dollinger) ; Humanisme, Renaissance et Réforme ; Discipline et prospérité (1530-1618) (par Francis Rapp) ; La guerre de Trente Ans et les traités de Westphalie. La formation de la Province d'Alsace (1618-1715) ; Le XVIIIe siècle et l'esprit des Lumières (par Georges Livet) ; De la pré-Révolution à la Restauration (par Roland Marx) ; L'évolution dans la paix (1814-1870) ; L'Alsace dans le Reichsland (1871-1918) ; L'Alsace contemporaine : un destin exceptionnel (par Fernand L'Huillier).; Les grandes dates de l'histoire alsacienne.

DREYFUS (François-Georges).

Histoire de l'Alsace.

Hachette, 1979, in-8°, 422 pp, 8 pl. de photos hors texte, 4 cartes, petite chronologie alsacienne, biblio, broché, bon état

L'histoire de l'Alsace, qui est dominée par le caractère spécifique de la province : jusqu'au XVIIe siècle, les seigneuries et villes alsaciennes font partie du Saint Empire Romain Germanique. A partir de la réunion à la France, l'Alsace s'intègre peu à peu dans le royaume. Ce processus d'intégration sera cassé par le traité de Francfort et l'annexion au nouvel Empire allemand. Qu'est-ce que "l'alsacianité" ?

DUHEM (Jules).

Vue générale sur la Question d'Alsace-Lorraine.

P., Editions Bossard, 1918, in-12, 139 pp, une carte en dépliant hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état

Le sens géographique de la Question d'Alsace-Lorraine ; Le sens historique de la Question d'Alsace-Lorraine ; Le sens juridique et politique de la Question d'Alsace-Lorraine. "C'est en étudiant la véritable signification géographique et historique des deux provinces qu'on découvre le sens profond de la Question d'Alsace, et, par là-même, les sources organiques de l'irrédentisme alsacien-lorrain." (Jules Duhem, avant-propos)

DUMONT-WILDEN (L.) et Léon SOUGUENET.

La Victoire des Vaincus. Deux journalistes belges en Alsace-Lorraine.

P., Arthème Fayard, s.d. (1910), in-12, 319 pp, notes et documents in fine, broché, couv. illustrée par Hansi, dos fendu, état correct

"La question que posaient et qu'ont résolue MM. Dumont-Wilden et Souguenet : que devient, après de longues années de conquête, une région durement soumise à l'entreprise du vainqueur ? A bicyclette, ils ont parcouru les villes et les villages des pays annexés, causant avec les gens qu'ils rencontraient, couchant à l'auberge, interrogeant les paysans, les bourgeois, les fonctionnaires, les hommes politiques, écoutant bien, regardant avec soin ; et ils ont travaillé « avec tout le désir d'impartialité dont se croyaient capables deux hommes vivant dans l'atmosphère fiévreuse et passionnée de ce temps. » Ils ont recueilli tous les témoignages, sans fausseté ; et ils les ont tous interprétés avec bonne foi. Leur enquête n'aurait eu, autrement, nul intérêt. Ils examinent le problème de la germanisation dans nos provinces et répondent : non, ces provinces ne sont pas germanisées, au bout de quarante ans. Le livre que leur enquête leur a donné porte ce titre : “La Victoire des vaincus” . Notre victoire, à nous vaincus de 1870, ce fut, en attendant mieux, l'âme française demeurée intacte, en Alsace et en Lorraine. Remercions ces écrivains belges, tant est forte leur joie d'annoncer la victoire des vaincus." (André Beaunier, Revue des Deux Mondes, 1914)

DUPOUY (Michel).

François-Donat Blumstein : un grand postier alsacien du XIXe siècle.

Strasbourg, Société d'éditions de la Basse-Alsace, 1966, gr. in-8°, 178 pp, préface de René Joder, nombreuses illustrations et documents en fac-similé dans le texte et à pleine page, 8 planches hors texte, une carte en fin d'ouvrage, reliure éditeur pleine toile bordeaux avec titres dorés au 1er plat et au dos, bon état

Excellente biographie consacrée à la vie d'un grand postier alsacien, inventeur des bureaux de tri ambulants.

ENGELHARD (Maurice).

Souvenirs d'Alsace. Chasse, pêche, industries, légendes.

P. et Nancy, Berger-Levrault, 1883, in-12, iv-283 pp, 2e édition, page de titre en 2 couleurs, reliure pleine percaline aubergine, dos lisse avec titre et caissons à froid, encadrements à froid sur les plats, fer doré de la ville de Paris au 1er plat (rel. de l'époque), coiffes lég. abîmées, bon état

La moitié de l'ouvrage est consacrée à la chasse en Alsace (gibier, braconnage, chasse au coq de bruyère, au faisan...), la seconde partie est consacrée à la pêche et aux différentes activités traditionnelles alsaciennes telles que le schlittage, le flottage des bois, la fabrication des coucous, des pipes, de la bière ou du foie gras.

ERCKMANN-CHATRIAN.

Contes et romans alsaciens illustrés.

P., J. Hetzel, s.d. (1877), in-4°, 624 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses illustrations gravées sur bois dans le texte par Théophile Schuler et Edouard Riou (pour le dernier titre), reliure pleine percaline carmin de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés et motifs floraux en noir, premier plat orné du titre et d'une vignette dorée représentant une alsacienne en costume traditionnel à sa fenêtre, dans un encadrement de motifs noirs, tranches dorées, bon état

Histoire du plébisciste (126 pp) – Les deux frères (96 pp) - Histoire d'un sous-maître (suivi de nouvelles, 70 pp) – Le brigadier Frédéric (68 pp) – Une campagne en Kabylie (suivi de : Les Années de collège de Maître Nablot, et de nouvelles, 84 pp) – Maître Gaspard Fix et l'Education d'un féodal (116 pp) – Souvenirs d'un ancien chef de chantier à l'Isthme de Suez (64 pp).

FEDER (Pierre) et Astrid GIDONI.

Strasbourg naguère, 1855-1945.

Payot, 1979, in-8° carré (19 x 22), 208 pp, préface de Georges Foessel, 189 photographies anciennes, reliure toile gris perle de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Mémoires des villes)

"Les auteurs de ce recueil, paru en 1979, y ont rassemblé, grâce à de vieilles photos, des images qui nous semblent souvent, aujourd'hui, insolites et pleines de charme. Notre collègue Feder n'y a pas oublié les pharmacies : il donne des vues entières ou partielles des pharmacies du Samaritain vers 1920 (p. 10), Saint- Jean vers 1910 (p. 54), de la Rose en 1900 (p. 134), du Cerf en 1897 (p. 142), de l'Homme-de-Fer en 1910 (p. 190)." (Revue d'Histoire de la Pharmacie)

FERVACQUE (Pierre).

L'Alsace et le Vatican.

Bibliothèque Charpentier, 1930, in-12, 224 pp, couv. lég. salie, envoi a.s.

FISCHBACH (Gustave).

Au hasard de la plume. Chroniques et causeries.

Strasbourg, Imp. G. Fischbach, 1886, in-12, 193 pp, illustré de très belles lettrines dorées et de scènes dessinées coloriées en noir et bleu, encadrements en rouge, bandeaux et culs de lampe, reliure demi-basane noire, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), reliure frottée, bon état, envoi a.s.

Par Gustave Fischbach (1847-1897), avocat, journaliste, ancien rédacteur du « Courrier du Bas-Rhin », journal bilingue qui fusionna avec le « Journal d’Alsace » en 1874, directeur-éditeur du « Journal d'Alsace » depuis 1872, écrivain, imprimeur et homme politique autonomiste alsacien. Adjoint au maire de Strasbourg de 1886 à 1897. Il sera pendant de longues années député au Reichstag.

FLOHIC – Collectif.

Le Patrimoine des Communes du Bas-Rhin.

P., Flohic Editions, 1999, 2 vol. gr. in-8°, 1694 pp, pagination continue, 7500 notices et 7500 photographies en couleurs dans le texte, cartes, index des communes, cartonnages illustrés éditeur, bon état

FLOHIC – Collectif.

Le Patrimoine des Communes du Haut-Rhin.

P., Flohic Editions, 1998, 2 forts vol. gr. in-8°, 1405 pp, pagination continue, 6000 notices et 6000 photographies en couleurs dans le texte, cartes, index des communes, cartonnages illustrés éditeur, bon état

GALL (Jean-Marie).

Le Théâtre populaire alsacien au XIXe siècle.

Strasbourg, Istra, 1974, gr. in-8°, 213 pp, 53 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Recherches et Documents, Tome XIX)

GASSER (Auguste).

Livre d'Or de la ville de Soultz. En Haute-Alsace.

Guebwiller, Alsatia, 1974, gr. in-8°, iii-341 pp, 18 pl. de gravures et 2 plans hors texte, un tableau généalogique (famille de Jungholtz), reliure simili-cuir vert olive de l'éditeur, bon état. Réimpression de l'édition de Soultz, 1909.

GIRODIE (André).

Biographies alsaciennes : Albert Koerttgé.

Extrait de la Revue Alsacienne illustrée, 1904, gr. in-4°, (4)-12-(2) pp, 15 illustrations dans le texte et hors texte (dont 2 gravures originales) et une photographie, broché, dos lég. abimé, bon état

Albert Koerttgé (1861-1940) est un architecte, aquarelliste, et graveur alsacien.

Guide illustré Michelin.

Strasbourg.

Clermont-Ferrand, Michelin, 1919, in-8°, 64 pp, 90 gravures et photos, 7 plans dont un sur double page en 2 couleurs, cart. souple de l'éditeur, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)

HAUG (Hans).

L'Art en Alsace.

Arthaud, 1974, gr. in-8°, 303 pp, 318 héliogravures et 6 planches en couleurs hors texte, 20 plans d'édifices, une carte dépliante volante, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état

"M. Hans Haug, Alsacien de naissance, conservateur depuis 1919, puis directeur des Musées de Strasbourg, fondateur en 1931 du Musée de l'Œuvre Notre-Dame, auteur de nombreuses publications relatives à l'histoire artistique en Alsace, était particulièrement qualifié pour rédiger la belle synthèse qu'il vient de publier. L'évolution artistique d'une région ne se comprend pleinement que si elle s'intègre dans l'histoire même de cette région, à plus forte raison s'il s'agit d'un pays comme l'Alsace, situé sur la grande voie reliant l'Italie au Nord de l'Europe, aux confins de deux nations de langues et de cultures différentes. Aussi l'auteur, à qui l'une et l'autre de ces cultures sont familières, a-t-il été bien inspiré de présenter dans un cadre strictement historique le développement de l'art en Alsace qui s'infléchit tantôt vers l'un de ses pôles d'attraction, tantôt vers l'autre, sans cesser pour autant de produire des fruits d'une saveur très particulière et d'une remarquable originalité. De là, le mérite singulier de cet ouvrage dont l'esprit est donné d'emblée par les titres mêmes des chapitres qui sont autant de « moments » de l'histoire alsacienne et dont voici les principaux : “L'Alsace préhistorique et gallo-romaine”. “De l'Austrasie au Saint-Empire”. “Le siècle des Hohenstaufen”. “L'émancipation des villes”. “La fin du Moyen-Age”. “Humanisme, Réforme et Renaissance”. “L'Alsace française”. (...) Une table des illustrations enrichie d'intéressantes notices, un index des noms propres, une copieuse bibliographie achèvent de rendre particulièrement maniable ce beau livre." (Jean Vallery-Radot, Revue d'histoire de l'Église de France)

HINZELIN (Emile).

Coeurs d'Alsace et de Lorraine.

Librairie Ch. Delagrave, 1913, in-4°, 239 pp, 19 planches hors texte (dont 4 en couleurs sous serpente) et 33 dessins dans le texte par Paul Kauffmann, reliure illustrée de l'éditeur, dos lisse avec titres en noir et illustrations en couleurs, illustration polychrome au 1er plat d'après un dessin de Paul Kauffmann représentant une Alsacienne en costume traditionnel lisant une histoire de France (ors un peu piqués), tranches dorées, bon état

"Cinq jeunes Français et une petite Française sérieuse et avisée ont été choisis pour accomplir un voyage en Alsace-Lorraine. Chacun d'eux pénétrera aux « pays annexés » isolement, à pied, par des voies différentes. Ils doivent surtout entendre et retenir, puis faire leur rapport. Tout ce qu'ils ont recueilli d'histoires et d'anecdotes variées, où l'amour de la patrie perdue éclate et vibre fort, est consigné dans ces “Cœurs d'Alsace et de Lorraine”, de M. Hinzelin, pages hautes en couleurs, empreintes d'un patriotisme qui ne transige pas, car s'il reste le plus souvent silencieux devant le vainqueur attentif et haineux, il s'exprime avec une touchante éloquence au sein de la famille ou entre amis sûrs. Ce qui domine ici ce sont les ressouvenirs de l'Année fatale, mais la douce poésie des lieux et des choses s'y mêle fréquemment ; et puis combien reposantes nous apparaissent les traditions et les légendes locales et aussi les tableaux de mœurs ! “Cœurs d'Alsace et de Lorraine”, titre bien trouvé ; et M. Hinzelin, pour nous présenter ces cœurs-là, a trouvé en son compatriote, le dessinateur P. Kauffmann, l'auxiliaire rêvé. En somme ces deux Alsaciens ont voulu offrir à la France, leur mère, un livre qui pût lui remuer l'âme : ce but est atteint, pleinement. Notons enfin que la plaque or et couleurs dont la reliure est ornée représente une Alsacienne, en son costume traditionnel, lisant un livre intitulé simplement, éloquemment : Histoire de France !" (Polybiblion, 1914)

HOCHE (Jules).

En Alsace reconquise (1917).

Albin Michel, s.d. (1917), in-12, 318 pp, broché, bon état, envoi a.s. au journaliste et pamphlétaire Gustave Hervé

"M. Jules Hoche a assisté « à l'arbre de Noël » à Massevaux et à Thann en fin de décembre 1916 ; il est revenu dans le coin de l'Alsace recouvrée en avril 1917 et y a fait un séjour un peu prolongé ; dans ce volume, il nous fait part de ses impressions de voyage... On trouvera dans le livre des paysages, ainsi une description de la vallée de la Doller et des villages que la petite rivière traverse, des portraits de quelques types d'Alsace, des exploits de nos poilus sur le Hartmannswillerkopf... et, un peu pêle-mêle, beaucoup d'autres choses, notamment le journal d'une jeune Alsacienne de Massevaux, allant du 29 juillet au 31 décembre 1914, très émouvant. En somme, un livre que, malgré ses défauts, tout Français devrait lire : il en emportera la conviction que la France ne saurait, sans commettre de forfaiture, abandonner les Alsaciens de Thann, de Massevaux et de Dannemarie, non plus que tous les autres Alsaciens, aux représailles de l'Allemagne." (C. Pfister, Revue Historique, 1918)

[HOZIER (Charles d')].

Armorial de la généralité d'Alsace. Recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV et publié pour la première fois par Anatole de Barthélémy.

P., Aubry, Colmar, Barth et Strasbourg, Piton, 1861, in-8°, xi-449 pp, index, reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs orné de fleurons (reliure de l'époque), bon état

Armorial dit de 1696. (Saffroy II, 16079)

HUGUES (Pascale).

Marthe et Mathilde. L'histoire vraie d'une incroyable amitié (1902-2001).

Les Arènes, 2009, in-8°, 310 pp, 22 pl. de photos et un arbre généalogique hors texte, broché, couv.illustrée, bon état

“Marthe et Mathilde” est un récit biographique écrit par la journaliste Pascale Hugues, petite-fille des deux héroïnes, qui a en particulier travaillé pour le journal Libération et est correspondante de l'hebdomadaire Le Point à Berlin. Son intérêt réside dans le fait qu'à travers la vie de la Française Marthe Réling et de l'Allemande Mathilde Goerke, il témoigne de l'histoire mouvementée de l'Alsace pendant une centaine d'années entre la fin du XIXe siècle et la fin du XXe siècle puisqu'elles sont mortes toutes les deux en 2001, presque centenaires.

ISELIN (Henri).

Au pays des cigognes. Histoires et coutumes d'Alsace.

Liège, Editions Chagor, 1947 gr. in-8° carré, 231 pp, 8 pl. en couleurs hors texte et 163 illustrations de l'auteur en noir dans le texte et à pleine page, cart. illustré de l'éditeur, dos lég. frotté, bon état

JOANNE (Paul).

Itinéraire général de la France. Vosges et Alsace.

Hachette, 1910, in-12, 12-49-xxi-396-152 pp, 70 cartes (dont 2 dépliantes en couleurs en pochette in fine) et 16 plans, reliure percaline bleue de l'éditeur, titres dorés au premier plat et au dos, encadrement estampé à froid sur les plats, bon état (Collection des Guides-Joanne). Avec un catalogue illustré de Publicité des Guides Joanne (exercice 1912-1913), placé en début et en fin d'ouvrage

L'Itinéraire général de la France est "une série phare de la collection des Guides-Joanne qui eut la vocation d'être une encyclopédie du voyage en France." (Morlier, p. 169)

LERCH (Dominique).

Imagerie populaire en Alsace et dans l'Est de la France.

Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1992, gr. in-8°, 327 pp, 84 illustrations dans le texte, biblio, 5 index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire contemporaine)

L'image produite en masse et sur papier a atteint de très nombreux publics. A partir de trois corpus, réunis tant auprès des collectionneurs que des musées ou du dépôt légal, trois types d'images sont étudiées. Du XIIIe siècle à nos jours, le vaste courant de l'image pieuse a rythmé la dévotion, les cérémonies religieuses, les souvenirs mortuaires. L'exemple alsacien, axé sur les XIXe et XXe siècles, se fait l'écho des productions françaises, allemandes, suisses, italiennes... Du XVIe au début du XXe siècle, la coutume de donner au filleul ou à la filleule, une pièce de monnaie puis un texte, enfin un texte et une image est une caractéristique des milieux protestants de langue germanique en Alsace et en Moselle limitrophe. L'étude des textes permet de cerner de vastes périodes de stabilité, d'autres de rapides mutations. Quant aux images, elles émettent massivement le baptême, les enfants, les fleurs. Le XIXe siècle, grâce à la lithographie, est incontestablement le temps des imagiers, ceux de la France de l'Est dominant le marché national avec Paris. Des comparaisons entre Metz (Dembour et Gangel), Epinal (Pellerin ; Pinot) et Wissembourg (Wentzel) permettent de dégager l'originalité de chaque imagerie. A la confluence de l'histoire, de l'histoire de l'art, de l'ethnologie, cet ouvrage donne ses lettres de noblesse à l'imagerie, ici, dans ses rapports avec la dévotion populaire.

LEUILLIOT (Paul).

Les Jacobins de Colmar. Procès-verbaux des séances de la société populaire, 1791-1795, publiés avec une introduction et des notes.

P., Strasbourg, Istra, 1923, gr. in-8°, xxxiv-504 pp, préface de Christian Pfister, index, broché, bon état

"Le club de Colmar fut fondé en janvier 1791, quelques mois avant celui de Thann. Sa première tâche a d'abord été de défendre l'église constitutionnelle menacée. Comme tous les autres clubs, il se recruta au début dans la bourgeoisie aisée. Ses fondateurs paraissent avoir appartenu en majorité à une société littéraire, la Tabagie, qui existait à Colmar dans les dernières années de l'ancien régime. Après l'affaire du Champ-de-Mars, il s'affilia aux Feuillants ; après le 10 août, il pensa d'abord à résister, comme Dietrich l'avait fait à Strasbourg, contre la chute de la royauté. Même en 1793, il compte encore parmi ses membres l'ex-abbé Chayrou, qui avait rédigé à Strasbourg la feuille de Dietrich et qui s'était compromis avec les Feuillants. Bien mieux, Chayrou devient un instant, en mai 1793, président du club et il rédige le journal de propagande patriotique, le Décadaire, alimenté par les fonds du département. Dans la lutte des Jacobins contre les Montagnards, le club prend d'abord parti pour les premiers, comme il avait pris parti auparavant pour les Feuillants. Mais il les désavoue promptement et se rallie, en apparence, du moins, à la politique montagnarde. Il est épuré à diverses reprises sous la Terreur, mais il excite néanmoins la défiance, des représentants Hentz et Goujon, qui suspectent son ardeur patriotique. Après thermidor, il cherche sa voie et semble avant tout préoccupé de défendre ses membres contre les persécutions qui commencent. Il cesse bientôt d'être fréquenté et termine obscurément sa vie avec le décret qui supprime les diverses sociétés populaires. L'édition de ses procès-verbaux que nous donne M. Leuilliot est très soignée et rendra de grands services à tous ceux qui étudient l'histoire de la Révolution en Alsace. L'éditeur a résumé la vie du club dans une introduction fort claire et très précise. Il a muni les procés-verbaux d'un commentaire presque continuel qui met en œuvre une foule de renseignements précieux, difficilement accessibles. Il a dressé la liste des membres du club, qui comprend 1.033 noms. Un index bien fait facilite les recherches. J'ajoute enfin que M. Leuilliot est très au courant de l'histoire générale et que sa critique est sûre. Je ne suis pas surpris que la Faculté de Strasbourg ait décerné la mention bien à son travail, qui est un mémoire de diplôme. Si le club de Colmar ressemble en gros à beaucoup d'autres clubs, il en diffère cependant par quelques traits particuliers, et, en première ligne; par son antisémitisme violent. A. diverses reprises il dénonce l'oisiveté, les menées accapareuses, l'immoralité des juifs d'Alsace, et ne demande pas moins que leur expulsion du territoire français. On pourrait s'attendre à ce que, dans cette Alsace de la fin du XVIIIe siècle, où le français n'était encore que très peu répandu, les actes du club fussent rédigés en allemand. J'ai été surpris de constater qu'à de très rares exceptions ils sont écrits en français. Il est manifeste que la plupart des orateurs qui prenaient la parole aux séances s'exprimaient également en français. Leurs paroles étaient ensuite traduites en allemand, d'ordinaire par les soins du pasteur Lucé. A de certains indices, on pourrait noter l'existence d'une sorte de rivalité et de défiance entre les autochtones et les Français venus de l'intérieur. Le club fit de louables efforts pour seconder « la francilisation » du pays, comme on disait. Il recruta les instituteurs chargés d'enseigner la langue française et ce ne fut pas chose commode. Je ne peux pas signaler tout ce que ce volume très nourri apporte de nouveau à l'histoire d'Alsace ou même à l'histoire générale. Il me fant pourtaņt attirer l'attention sur le fameux Rapinat, ce beau- frère de Reubell, qui eut si mauvaise réputation sous le Directoire. Rapinat figure à plusieurs reprises dans les procès-verbaux du club et il n'y figure pas à son avantage. On lui reproche, à l'épuration de ventóse an II, d'avoir abusé de ses fonctions de juge, de recevoir des cadeaux, « de faire gagner aux communes les procès relatifs aux biens communaux pour en dépouiller la nation », de se livrer au commerce des assignats, etc.. etc. Rapinat se défend mal et il est exclu." (A. Mathiez., Annales révolutionnaires, 1923)

L'HUILLIER (Fernand).

Libération de l'Alsace.

Hachette, 1975, gr. in-8°, 240 pp, 8 pl. de photos hors texte, plans, broché, couv. à rabats, trace de pli au 1er plat, bon état (Coll. La Libération de la France)

De toutes les provinces de France, l'Alsace fut certainement celle qui connut la plus dure occupation, et elle fut la dernière à être libérée après des combats acharnés. Annexée de fait et germanisée dès le mois d'août 1940, en violation de la convention d'armistice, abandonnée par le régime de Vichy, elle fut soumise à une intense propagande nazie, puis vidée de la plupart de ses jeunes, incorporés de force dans la Wehrmacht à partir de 1942. L'action clandestine s'organise dans des conditions extrêmement difficiles, et, peu à peu, prend de l'ampleur en dépit d'une répression impitoyable. De juin à septembre 1944, les victoires alliées font naitre de grands espoirs... mais si de Lattre entre à Mulhouse le 19 novembre, si Leclerc libère Strasbourg le 23, la guerre va s'installer en Alsace, dans la région de Colmar, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux. Malgré la neige et le froid, la bataille fait rage du 20 janvier au 7 février 1945. Cette dure campagne d'Alsace, qui s'inscrit dans l'opération d'ensemble conduite par Eisenhower, se déroule non sans heurt entre le Haut-Commandement allié et le général de Gaulle. Dans ce livre, Fernand L'Huillier ne se contente pas d'évoquer les années sombres de l'Occupation, d'éclairer les diverses batailles par des cartes et des croquis, il traite également des problèmes posés par la réintégration d'une province complètement dévastée qui avait, pendant près de cinq ans, été complètement coupée de l'ensemble de la France.

L'HUILLIER (Fernand).

Libération de l'Alsace.

Hachette, 1975, gr. in-8°, 240 pp, 8 pl. de photos hors texte, plans, reliure demi-basane verte à coins, dos à 5 nerfs, pièces de titre basane havane, couv. conservée, bon état (Coll. La Libération de la France)

De toutes les provinces de France, l'Alsace fut certainement celle qui connut la plus dure occupation, et elle fut la dernière à être libérée après des combats acharnés. Annexée de fait et germanisée dès le mois d'août 1940, en violation de la convention d'armistice, abandonnée par le régime de Vichy, elle fut soumise à une intense propagande nazie, puis vidée de la plupart de ses jeunes, incorporés de force dans la Wehrmacht à partir de 1942. L'action clandestine s'organise dans des conditions extrêmement difficiles, et, peu à peu, prend de l'ampleur en dépit d'une répression impitoyable. De juin à septembre 1944, les victoires alliées font naitre de grands espoirs... mais si de Lattre entre à Mulhouse le 19 novembre, si Leclerc libère Strasbourg le 23, la guerre va s'installer en Alsace, dans la région de Colmar, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux. Malgré la neige et le froid, la bataille fait rage du 20 janvier au 7 février 1945. Cette dure campagne d'Alsace, qui s'inscrit dans l'opération d'ensemble conduite par Eisenhower, se déroule non sans heurt entre le Haut-Commandement allié et le général de Gaulle. Dans ce livre, Fernand L'Huillier ne se contente pas d'évoquer les années sombres de l'Occupation, d'éclairer les diverses batailles par des cartes et des croquis, il traite également des problèmes posés par la réintégration d'une province complètement dévastée qui avait, pendant près de cinq ans, été complètement coupée de l'ensemble de la France.

LIVET (Georges)(dir.).

Histoire de Colmar.

Toulouse, Privat, 1983, gr. in-8° carré, 331 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, 13 cartes et illustrations dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Pays et villes de France)

Par Georges Livet, Georges Bischoff, Charles Bonnet, Gabriel Braeuner, Jean-Marie Schmitt, Lucien Sittler, Christian Wilsdorf. — "Le nom de Colmar viendrait du mot latin columbarium (colombier), mais à l'époque romaine le centre de peuplement, le camp fortifié d'Argentovaria, se situe sur l'emplacement du village actuel de Horbourg, un peu plus à l'Est. La première mention assurée de Colmar se trouve dans un diplôme de 823, accordé par Louis le Pieux. Une autre référence qualifie en 865 le lieu de villa : c'est le centre d'un grand domaine rural, qui est bientôt morcelé au profit d'institutions ecclésiastiques. La véritable entrée dans l'histoire est l'octroi du statut de ville en 1212 par Frédéric II, alors roi de Germanie. Un conseil gère la bourgade, qui prospère, et le prévôt Jean Roesselmann, un tanneur, mène la résistance contre les ambitions temporelles de l'évêque de Strasbourg. Une charte de franchises est accordée en 1278 par Rodolphe de Habsbourg, à qui les bourgeois ont envoyé douze tonneaux de leur meilleur vin ! Dans les troubles du XIVe siècle, l'union avec les autres villes impériales semble indispensable, des contacts sont pris et en 1354 Charles IV constitue officiellement la Ligue des dix villes, la fameuse Décapole. Au XVIe siècle, Colmar est ainsi décrite par Sébastien Munster comme «une plaisante cité... située en une plaine fertile... ayant de toutz costez grand quantité de vin et de bled, et la terre est principalement bonne à pourter frouments, oignons et aultres jardinages ». Le couvent des Dominicaines (Unterlinden) est réputé pour la qualité de sa vie spirituelle. Un grand artiste, Martin Schongauer, a illustré avec génie la dévotion mariale, tandis que Matthias Grunewald a peint son admirable retable pour le couvent proche d'Issenheim. Cependant en 1575 la ville passe au protestantisme, par la volonté de l'oligarchie municipale. Mais le régime confessionnel est bientôt remis en question par les péripéties de la Guerre de Trente Ans. Celle-ci a aussi pour effet d'introduire le roi de France dans les pays du Rhin. Il installe pour la première fois des troupes à Colmar en 1635 et il obtient au traité de Westphalie la cession de la Décapole et de toutes les possessions alsaciennes des Habsbourg. Le bourgmestre, présent à Munster, toujours avec des barriques, a lutté pour que la ville « ne soit pas réduite d'un libre État d'Empire en servitude et esclavage éternels ». Le maintien formel de l'immédiateté d'Empire est illusoire, il craque vite sous l'action des agents de Louis XIV. Et à partir de 1679, Colmar constitue le centre de l'influence française, avec une garnison que double la place de Brisach, avec une subdélégation qui administre l'Alsace moyenne, avec enfin en 1698 le Conseil souverain qui exerce la souveraineté judiciaire. La société se transforme : la culture française et la religion catholique prennent l'avantage, plus nettement qu'à Strasbourg. Comme Mulhouse reste encore une cité indépendante, c'est tout naturellement à Colmar que la Constituante établit le chef-lieu du haut Rhin quand elle partage l'Alsace en deux départements. Bientôt son plus illustre fils, le général Rapp, devient l'aide de camp et l'interprète de l'Empereur. Depuis un siècle, l'histoire de la ville a suivi l'histoire de la province et participé à ses épreuves. Elle s'est montrée une « capitale de la protestation » contre l'annexion allemande, par une série de scrutins comme par les fameuses gravures du caricaturiste Hansi, tandis que le sculpteur Bartholdi connaissait la gloire à Paris et à New- York. Mais, en réaction contre la centralisation parisienne, l'autonomisme y a aussi trouvé des partisans, autour de l'abbé Haegy et du député Rossé. L'industrie textile s'est développée au xtx* siècle et sensiblement diversifiée ensuite. Après 1945, la ville a beaucoup changé. De nouvelles usines ont été installées, des ensembles de logements ont été construits, sous l'impulsion d'un maire remarquable, Joseph Rey, populaire pour sa simplicité, son patriotisme et son efficacité, réélu sans interruption pendant trente ans de 1947 à 1977. Sept auteurs qualifiés se sont partagés cette fresque millénaire. Leur écrit vivant et précis se fonde sur une solide connaissance des sources et sur une riche bibliographie. Des gravures et des photographies évoquent les aspects successifs de la ville, des graphiques saisissent certaines données de sa croissance économique. Il est également présenté quelques plans." (Pierre Barral, Revue belge de philologie et d'histoire, 1987)

LIVET (Georges)(dir.).

Histoire de Colmar.

Toulouse, Privat, 1983, gr. in-8° carré, 331 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, 13 cartes et illustrations dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Pays et villes de France). Edition originale, numérotée sur vélin spécial Pétrarque des Papeteries de la Rochette Cenpa

Par Georges Livet, Georges Bischoff, Charles Bonnet, Gabriel Braeuner, Jean-Marie Schmitt, Lucien Sittler, Christian Wilsdorf. — "Le nom de Colmar viendrait du mot latin columbarium (colombier), mais à l'époque romaine le centre de peuplement, le camp fortifié d'Argentovaria, se situe sur l'emplacement du village actuel de Horbourg, un peu plus à l'Est. La première mention assurée de Colmar se trouve dans un diplôme de 823, accordé par Louis le Pieux. Une autre référence qualifie en 865 le lieu de villa : c'est le centre d'un grand domaine rural, qui est bientôt morcelé au profit d'institutions ecclésiastiques. La véritable entrée dans l'histoire est l'octroi du statut de ville en 1212 par Frédéric II, alors roi de Germanie. Un conseil gère la bourgade, qui prospère, et le prévôt Jean Roesselmann, un tanneur, mène la résistance contre les ambitions temporelles de l'évêque de Strasbourg. Une charte de franchises est accordée en 1278 par Rodolphe de Habsbourg, à qui les bourgeois ont envoyé douze tonneaux de leur meilleur vin ! Dans les troubles du XIVe siècle, l'union avec les autres villes impériales semble indispensable, des contacts sont pris et en 1354 Charles IV constitue officiellement la Ligue des dix villes, la fameuse Décapole. Au XVIe siècle, Colmar est ainsi décrite par Sébastien Munster comme «une plaisante cité... située en une plaine fertile... ayant de toutz costez grand quantité de vin et de bled, et la terre est principalement bonne à pourter frouments, oignons et aultres jardinages ». Le couvent des Dominicaines (Unterlinden) est réputé pour la qualité de sa vie spirituelle. Un grand artiste, Martin Schongauer, a illustré avec génie la dévotion mariale, tandis que Matthias Grunewald a peint son admirable retable pour le couvent proche d'Issenheim. Cependant en 1575 la ville passe au protestantisme, par la volonté de l'oligarchie municipale. Mais le régime confessionnel est bientôt remis en question par les péripéties de la Guerre de Trente Ans. Celle-ci a aussi pour effet d'introduire le roi de France dans les pays du Rhin. Il installe pour la première fois des troupes à Colmar en 1635 et il obtient au traité de Westphalie la cession de la Décapole et de toutes les possessions alsaciennes des Habsbourg. Le bourgmestre, présent à Munster, toujours avec des barriques, a lutté pour que la ville « ne soit pas réduite d'un libre État d'Empire en servitude et esclavage éternels ». Le maintien formel de l'immédiateté d'Empire est illusoire, il craque vite sous l'action des agents de Louis XIV. Et à partir de 1679, Colmar constitue le centre de l'influence française, avec une garnison que double la place de Brisach, avec une subdélégation qui administre l'Alsace moyenne, avec enfin en 1698 le Conseil souverain qui exerce la souveraineté judiciaire. La société se transforme : la culture française et la religion catholique prennent l'avantage, plus nettement qu'à Strasbourg. Comme Mulhouse reste encore une cité indépendante, c'est tout naturellement à Colmar que la Constituante établit le chef-lieu du haut Rhin quand elle partage l'Alsace en deux départements. Bientôt son plus illustre fils, le général Rapp, devient l'aide de camp et l'interprète de l'Empereur. Depuis un siècle, l'histoire de la ville a suivi l'histoire de la province et participé à ses épreuves. Elle s'est montrée une « capitale de la protestation » contre l'annexion allemande, par une série de scrutins comme par les fameuses gravures du caricaturiste Hansi, tandis que le sculpteur Bartholdi connaissait la gloire à Paris et à New- York. Mais, en réaction contre la centralisation parisienne, l'autonomisme y a aussi trouvé des partisans, autour de l'abbé Haegy et du député Rossé. L'industrie textile s'est développée au xtx* siècle et sensiblement diversifiée ensuite. Après 1945, la ville a beaucoup changé. De nouvelles usines ont été installées, des ensembles de logements ont été construits, sous l'impulsion d'un maire remarquable, Joseph Rey, populaire pour sa simplicité, son patriotisme et son efficacité, réélu sans interruption pendant trente ans de 1947 à 1977. Sept auteurs qualifiés se sont partagés cette fresque millénaire. Leur écrit vivant et précis se fonde sur une solide connaissance des sources et sur une riche bibliographie. Des gravures et des photographies évoquent les aspects successifs de la ville, des graphiques saisissent certaines données de sa croissance économique. Il est également présenté quelques plans." (Pierre Barral, Revue belge de philologie et d'histoire, 1987)

MAGDELAINE (Michelle)(édité par).

Guerre et paix en Alsace au XVIIe siècle. Les mémoires de voyage du sieur J. de L'Hermine, présentés par Michelle Magdelaine.

Toulouse, Privat, 1982, in-8°, 226 pp, 2 cartes, notes, broché, bon état (Coll. Résurgences)

Le manuscrit de « Mémoires de deux voyages et séjours en Alsace », 1674-76 et 1681, fut trouvé par hasard à Paris par Frédéric Engel Dollfus, qui s'y était retiré après la guerre de 1870. Il n'était apparemment pas destiné à la publication. L'identité exacte de l'auteur reste inconnue. Bien sûr, on a pu déchiffrer, dans la vue de Belfort qu'il a dessinée, inscrit en lettres minuscules, le nom « L'Hermine », et l'on sait, grâce à un passeport, qu'il se nommait Lazare de La Salle, mais c'est tout. Ce Lazare de La Salle fut nommé Receveur Général en Alsace de 1674 â 1676. Amoureux des voyages. il ne se contenta pas de simples rapports administratifs mais s'attacha surtout aux éléments humains décrivant ce qui lui avait paru original. surprenant ou inquiétant ; il s'adonne ainsi à une sorte d'étude ethnographique des coutumes étranges des gens du cru... Dans l'Alsace dévastée de 1674. la situation était particulièrement sinistre : villes saccagées. villages brûlés, habitants en fuite. Mais lorsqu'en 1681, l'auteur revint en Alsace, pour une affaire d'héritage. sa surprise fut très grande : l'Alsace s'était relevée de ses ruines avec une promptitude remarquable.

MAURER (Fernand) et Robert KIPPELEN.

Anciennes écoles rurales en Haute Alsace. Alti Dorfschuàlà us'm Ower-Elsass. Aquarelles, dessins, gravures de Fernand Maurer. Texte de Robert Kippelen. Evocations historiques de Henri Searing.

Saint-Louis (68303), Editions Au souffle de Paris, 1986, in-4°, 89 pp, préface de Walter S. Lutz, 11 reproductions en couleurs contrecollées, 44 reproductions en noir, reliure toile havane de l'éditeur, jaquette illustrée, un des 1500 ex. numérotés, bon état

OBERKIRCH (Baronne d').

Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789.

Mercure de France, 1970, in-8°, 556 pp, édition présentée et annotée par Suzanne Burkard, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Le Temps retrouvé)

L'aspect le plus original des Mémoires de la baronne d'Oberkirch réside sans doute dans le tableau fidèle qu'elle nous donne d'abord de la vie au XVIIIe siècle dans une province française au statut très particulier : l'Alsace, son pays natal. Elle nous raconte avec fraîcheur et esprit ses séjours à Strasbourg – le Strasbourg de Goethe et du cardinal de Rohan –, et ses visites à la cour de Montbéliard où la princesse Dorothée de Wurtemberg était son « amie de cœur ». C'est pour retrouver celle-ci, devenue grande-duchesse de Russie et qui faisait en France un voyage semi-officiel avec son époux, que madame d'Oberkirch se rend pour la première fois à Paris, en 1782. Elle rédige alors son journal qui est la partie la plus célèbre des Mémoires. Tous les historiens des mœurs avant la Révolution connaissent cette chronique savoureuse où défilent rois et princes, gens de lettres et magiciens, coiffeurs et modistes. Les anecdotes alternent avec les récits et les mots historiques...

OBERKIRCH (Baronne d').

Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789.

Mercure de France, 1989, in-8°, 588 pp, édition présentée et annotée par Suzanne Burkard, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps retrouvé)

L'aspect le plus original des Mémoires de la baronne d'Oberkirch réside sans doute dans le tableau fidèle qu'elle nous donne d'abord de la vie au XVIIIe siècle dans une province française au statut très particulier : l'Alsace, son pays natal. Elle nous raconte avec fraîcheur et esprit ses séjours à Strasbourg – le Strasbourg de Goethe et du cardinal de Rohan –, et ses visites à la cour de Montbéliard où la princesse Dorothée de Wurtemberg était son « amie de cœur ». C'est pour retrouver celle-ci, devenue grande-duchesse de Russie et qui faisait en France un voyage semi-officiel avec son époux, que madame d'Oberkirch se rend pour la première fois à Paris, en 1782. Elle rédige alors son journal qui est la partie la plus célèbre des Mémoires. Tous les historiens des mœurs avant la Révolution connaissent cette chronique savoureuse où défilent rois et princes, gens de lettres et magiciens, coiffeurs et modistes. Les anecdotes alternent avec les récits et les mots historiques...

OBERLÉ (Raymond).

L'enseignement à Mulhouse de 1798 à 1870. (Thèse secondaire).

Strasbourg, Faculté des Lettres et P., Les Belles Lettres, 1961, gr. in-8°, 280 pp, une illustration, figures et tableaux, pièces justificatives, biblio, index, broché, non coupé, bon état (Coll. de l'Institut des hautes études alsaciennes. XVIII). Edition originale

"Enseignements primaire, secondaire, supérieur et technique ; tels sont les volets d'une étude sur l'enseignement. Celle-ci, bien que restreinte dans le temps et dans l'espace, dépasse le plan de la seule analyse sociologique. En effet, la structure et l'évolution des systèmes scolaires peuvent être fertiles en enseignements dans la mesure où comprendre la pensée qui préside à l'élaboration d'une institution c'est saisir l'idéal social et religieux qui l'inspire. La Mulhouse ancienne, à traver ses écoles, vit dans ce livre solidement documenté." (Revue française de science politique, 1962)

PONTEIL (Félix).

Essai sur l'Histoire de l'Alsace.

Strasbourg, Imprimerie et édition des Dernières Nouvelles, 1937, pt in-8°, vii-127 pp, reliure toile grise de l'éditeur, titres en bleu au 1er plat et au dos, bon état. Tirage 2000 exemplaires.

PONTEIL (Félix).

L'Opposition politique à Strasbourg sous la Monarchie de Juillet (1830-1848). (Thèse).

Strasbourg, P. Hartmann, 1932, gr. in-8°, lvi-982 pp, 5 planches et 2 cartes dépliantes hors texte, biblio, index, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état. Edition originale. Thèse rare tirée seulement à 425 exemplaires numérotés

"Cette très importante thèse est le fruit de longues et patientes recherches, portant sur les dépôts d'archives alsaciens et parisiens, comme sur l'imprimé ; il est visible que M. Ponteil n'a négligé aucune source notable ; sa documentation est extrêmement riche. Le sujet qu'il a traité n'a pas simplement un intérêt local ou régional ; il éclaire singulièrement l'histoire de la France à l'époque de la monarchie censitaire. A première vue, on peut être un peu effrayé par l'abondance des détails ; mais, en réalité, ceux-ci n'ont jamais rien d'oiseux et c'est sans doute grâce à eux que nous avons l'impression de la vie. D'autre part, il est difficile, en un compte-rendu, de donner une idée vraiment précise de tant de richesses. Cependant, quelques traits essentiels se dégagent du travail approfondi, impartial et objectif de M. Ponteil. Il apparaît, tout d'abord, que Strasbourg, sous Louis-Philippe, comme sous la Restauration, a été un centre très actif, très vivant, de l'opposition de gauche, libérale et démocratique, renforcée encore par une situation économique assez pénible. Les hommes qui avaient contribué le plus activement au mouvement de 1830 furent vite déçus par le gouvernement de Louis-Philippe, qui ne tarda pas à adopter une politique de « résistance ». Ainsi s'explique l'opposition vigoureuse, ardente, qui marqua la période de 1831 à 1835 et qui, pour être moins bruyante et moins disposée à l'insurrection que dans d'autres régions de la France, inquiéta fort cependant le gouvernement. Comme ailleurs, ayant ses forces vives dans la petite et moyenne bourgeoisie, et ne se recrutant pas exclusivement, comme on l'a dit à tort, dans le monde protestant, elle dispose de notables ressources intellectuelles. Elle a comme principal organe un vaillant journal, le Courrier du Bas-Rhin, et s'appuie sur les actives sections des Amis du Peuple, de la société des Droits de l'homme et du Cercle patriotique. De plus en plus, elle fait pièce au « pays légal », qui ne consiste, en vertu du régime censitaire, qu'en un nombre infime d'électeurs. L'auteur montre fortement aussi que l'opposition politique s'ouvre largement aux influences de l'étranger, ce qui s'explique par la situation géographique de Strasbourg et aussi par le bilinguisme de l'Alsace. Les relations ont été actives avec les libéraux de l'Allemagne du Sud et de l'Ouest. La population strasbourgeoise a accueilli avec enthousiasme les réfugiés politiques et notamment les Polonais obligés de fuir leur patrie, après la défaite de l'insurrection de 1831. Il y a là des faits d'une portée générale, qui ont été bien mis en lumière. M. Ponteil a insisté aussi, comme il convenait, sur l'influence des questions économiques. L'Alsace souffre dans les premières années de la monarchie de juillet ; ainsi s'expliquent l'émeute, de juin 1832, suscitée par l'impôt sur l'entrée du bétail étranger (« émeute des boeufs ») et aussi, à la même époque, les troubles antisémites, violents surtout dans le Haut-Rhin. Après 1837, se manifeste une certaine accalmie, à laquelle a contribué d'ailleurs le nouveau préfet Sers – qui succédait au roide Choppin d'Arnouville – et qui s'efforça de réaliser un vaste programme de travaux publics (chemins de fer, régularisation du cours du Rhin, canaux), qui donna une satisfaction au moins partielle aux besoins matériels du pays. Cependant l'apaisement politique n'était qu'apparent, en dépit des victoires électorales de la politique du « juste milieu », en 1842 et surtout en 1846. Après 1840, une polémique religieuse assez virulente, compliquée encore par la lutte confessionnelle entre catholiques et protestants, donne un nouvel aliment aux passions politiques. Puis, en 1846-1847, une crise alimentaire très grave, jointe à une crise industrielle, crise de croissance de la grande industrie, bientôt prédominante, donna un accent nouveau à l'opposition républicaine et démocratique, qui se préoccupe de plus en plus des questions sociales. Voici que commence, comme dans toute la France, la campagne des « banquets », qui devait provoquer la Révolution de février 1848. Celle-ci surprit les autorités départementales, aussi bien que le gouvernement central. Et cependant l'ardeur de la campagne « réformiste », que M. Ponteil met bien en relief, aurait dû les éclairer. On voit bien aussi que le régionalisme alsacien très accusé n'empêche nullement l'opinion strasbourgeoise d'être ardemment nationale : la Révolution française avait exercé une puissante action sur la mentalité alsacienne. La conclusion de l'ouvrage donne un aperçu intéressant des événements de 1848 à Strasbourg." (Henri Sée, Revue d'histoire moderne, 1934)

PÉRILLON (Marie-Christine).

Histoire de la ville de Strasbourg.

Roanne, Editions Horvath, 1980, gr. in-8°, 147 pp, 63 gravures et photos, repères chronologiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état

Ville au passé riche et tumultueux, foyer artistique, Strasbourg ne vit cependant pas uniquement tournée vers son passé. C'est ce qu'a cherché à démontrer l'auteur qui, outre l'étude historique et artistique de la ville, développe ici tous les aspects contemporains de l'ancienne cité, résolument tournée vers l'Europe.

RANGIS (N. et H.).

Au service de l'Allemagne. M. Ruyssen, ses conférences en Alsace et à Bordeaux.

Bordeaux, Imp. coopérative, 1913, in-12, 50 pp, broché, étiquette de bibl., état correct, envoi a.s.

brochure de l'Action Française diffamant la réflexion pacifiste en 1913, du professeur de philosophie de la Faculté de Bordeaux, Théodore Ruyssen... — "« Divergences », voilà à quoi, dans la pensée de M. Ruyssen, se réduit la question d'Alsace-Lorraine. Pas un mot, pas même une allusion claire à ce fait, que les Alsaciens-Lorrains ont été malgré la France, malgré eux, incorporés à l'Allemagne. Or, « c'est tout le problème » remarque M. Aulard [journaliste à l'Action Française]. Et il ajoute : « Je vois bien ce que l'Allemagne gagne à cet oubli du grand grief, mais je ne vois pas du tout ce que la France y gagne ». M. Ruyssen y a, en tout cas, gagné 2.000 francs par an. Cela lui suffit." (p. 21)

RAPHAEL (Freddy)(dir.).

Sciences et Techniques en Alsace.

Strasbourg, La Nuée Bleue, 1986, gr. in-8°, 167 pp, illustrations dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Revue Saisons d'Alsace, nouvelle série n° 94). 13 articles érudits

RAPP (Francis).

Réformes et réformation à Strasbourg. Eglise et société dans le diocèse de Strasbourg (1450-1525). (Thèse).

P., Ophrys, 1974, gr. in-8°, 554 pp, 7 pl. hors texte (dont une dépliante), 3 figures, biblio, index, broché, bon état (Coll. de l'Institut des Hautes Etudes Alsacienne, tome XXIII)

"Ce livre est si riche qu'on ne peut le résumer sans le trahir. Il faut aussi insister sur les qualités de la méthode suivie : parfaitement conscient de la complexité des phénomènes qu'il étudie, l'auteur ne perd jamais de vue l'étroite imbrication des facteurs religieux et institutionnels et des réalités économiques et sociales. En particulier l'« ancrage » de cette « histoire de l'Eglise » dans l'économie alsacienne et badoise du bas Moyen Age fait figure de modèle. En comparaison, de récentes monographies du même type apparaissent fâcheusement traditionnelles. (...) Francis Rapp, qui a travaillé vingt ans à cette thèse admirable sait bien que le dossier n'est pas clos. De la vie religieuse du diocèse de Strasbourg, il a déjà présenté bien plus que le cadre institutionnel. Souhaitons que bientôt, avec le même talent, la même érudition, et la même sympathie pour la foi angoissée de ces hommes, il nous en dise plus encore sur leurs croyances et leurs attitudes religieuses." (Jean-Claude Schmitt, Annales ESC, 1977)

REDSLOB (Robert).

Sur les sentiers des Vosges.

Woerth, Editions Sutter, 1956, in-8°, 172 pp, nombreuses illustrations de E.H. Cordier, broché, jaquette illustrée, bon état

Epris des montagnes, Robert Redslob (1882-1962) a été longtemps président du Club vosgien, un organisme qui structure des randonnées, entretient et balise les sentiers de marques fort reconnaissables permettant ainsi aux randonneurs de se promener sans jamais s'égarer.

REUSS (Rodolphe).

La Grande Fuite de décembre 1793 et la situation politique et religieuse du Bas-Rhin de 1794 à 1799.

Strasbourg et P., Librairie Istra, 1924, gr. in-8°, viii-338 pp, index, broché, bon état (Publications de la Faculté des Lettres de l'Université de Strasbourg)

"Le 13 octobre 1793, les Autrichiens du baron Wurmser forçaient les lignes de Wissembourg et étaient bien accueillis par les populations de la Basse-Alsace, populations placides et pieuses, jadis soumises au pouvoir débonnaire du landgrave de Hesse, du duc de Deux-Ponts et de quelques autres petits princes rhénans Les réquisitions des armées de la République, les extravagances d'Euloge Schneider les avaient considérablement refroidies à l'égard des défenseurs des Droits de l'Homme. Le 26 décembre, au cri de « Landau ou la mort », les volontaires de Hoche enlevaient le Geisberg à la baïonnette. Terrifiés à la perspective de tomber sous le « Glaive de la Loi » – glaive à ce moment manié par Saint-Just et Lebas – trente mille bourgeois aisés, curés, nobles, cultivateurs et ouvriers, s'accrochèrent en un pêle-mêle indescriptible à la retraite précipitée des « hordes infâmes au service des tyrans » et déferlèrent sur la rive droite du Rhin. C'est l'histoire de cette « Grande Fuite», c'est l'étude de ses causes, de ses désolants effets, des mesures prises pour en pallier les conséquences, que M. Reuss, professeur honoraire à l'Université de Strasbourg, vient de publier en un très intéressant volume, résultat de dix années de recherches aux Archives départementales de Strasbourg et notamment du dépouillement de cent quatorze registres in-folio de procès-verbaux du Directoire et de l'Administration du Bas-Rhin. (...) Je n'ai pas à examiner ici en quelle mesure la Terreur fut rendue inévitable par les manœuvres du clergé, des ci-devants et par la première Coalition. Mais je puis affirmer que c'est par la lecture d'ouvrages approfondis comme ceux de Reuss, touchant les souffrances des populations d'Alsace, du Palatinat ou de Belgique en 1793-1794, que l'on arrive à la pleine compréhension du caractère désastreux du sans-culottisme, spécialement au point de vue moral. Avec ses illuminés sanguinaires au sommet du pouvoir et son grouillement de voyous dans les clubs locaux, la Terreur a retardé de cinquante ans l'avènement de la démocratie..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1924)

Revue Le Souvenir Napoléonien.

Mélanges (dir. Charles-Otto Zieseniss). Le Souvenir Napoléonien n° 346.

Société d'Histoire Napoléonienne, 1986, in-4°, 40 pp, 7 gravures et photos, broché, bon état

Histoire des masques de Napoléon (Louise Linden) [Pour l’auteur, deux masques sont authentiques : le masque Burton-Antommarchi (masque Bertrand conservé au musée de Malmaison) en plâtre et le masque Arnott en cire, par contre le masque Sankey est un faux. Le masque Arnott pris dans la nuit du 5 au 6 mai reprend les traits non altérés de l’empereur. Le masque Burton-Antommarchi ne fut réalisé que le 7 mai alors que la chaleur avait commencé son œuvre de décomposition, ce qui expliquerait l’affaissement des chairs] ; Quelques figures alsaciennes sous l'Empire (Joseph Doll), etc.

ROTT (Jean).

Investigationes Historicae : Eglises et société au XVIe siècle. Gesammelte Aufsätze zur Kirchen- und Sozialgeschichte. Articles rassemblés et réédités par Marijn de Kroon et Marc Lienhard.

Strasbourg, Librairie Oberlin, 1986 2 vol. gr. in-8°, xxxiii-574 et x-726 pp, 34 illustrations, index, broché, couv. illustrée, bon état (Société savante d'Alsace et des régions de l'Est, Coll. « Grandes Publications », tomes XXXI et XXXII)

"A l'occasion du soixante-quinzième anniversaire de l'éminent historien strasbourgeois Jean Rott, soixante-trois de ses articles ont été rassemblés dans les deux présents volumes, munis d'index de noms de lieux et de personnes. Les diverses études ont été regroupées sous sept rubriques : I. Histoire de l'Église à la fin du Moyen Age. II. Mouvements sociaux et Guerre des Paysans. III. La Réforme à Strasbourg. IV. La Réforme en France. V. Anabaptisme. VI. Biographies du XVIe siècle VII. Sources de l'histoire alsacienne." (Marc Lienhard, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1987) — "Un titre en trois langues correspond parfaitement à l'activité de Jean Rott pour qui furent rassemblés par Marijn de Kroon et Marc Lienhard, à l'occasion de son soixante-quinzième anniversaire, soixante-trois articles sur les cent vingt-neuf que Jean Rott fit paraître depuis sa scolarité à l'École des chartes en 1933. Publiés simultanément en France et en Allemagne, ces deux volumes rassemblent la somme de travail d'un érudit « du XVIe siècle », homme de deux cultures qu'il a toujours autant aimées et comprises. La Tabula gratulatoria montre cependant avec éclat que le renom de Jean Rott dépasse largement la France et l'Allemagne. Un index des lieux et des noms à la fin du t. II permet au lecteur de comprendre la permanence de ses recherches : un article succède à l'autre, lui répond, le complète et élargit sans cesse le débat. L'histoire du chapitre cathedral de Strasbourg au XIVe et au XVe siècle fut sa thèse à l'École des chartes ; puis son séjour à l'École française de Rome lui permit quelques recherches sur les collecteurs pontificaux au XVe siècle. Mais, dès 1938, l'édition du manifeste humaniste de Jean Sturm intitulé Epistolae classicae, édition non reproduite ici, montre la première passion de J. Rott pour ce fondateur du Gymnase de Strasbourg, cet ami des Du Bellay, financier et diplomate, dont J. Rott a rassemblé avec patience la correspondance, mais sans la publier encore à ce jour. Sturm l'introduit chez Sleidan, son ami historien, puis auprès de leur ami commun Martin Bucer, le réformateur de Strasbourg, qu'il contribua à redécouvrir et dont il est l'éditeur. Nul mieux que J. Rott ne pouvait comprendre ce milieu strasbourgeois entre France et Empire et publier les nombreuses biographies ou lettres éditées dans le t. II sur Dietrich de Manderscheid-Schleiden, Wurm de Geudertheim, H. von Gronberg. L'histoire de l'anabaptisme, dont J. Rott édita les sources en deux volumes avec Manfred Krebs en 1959-1960, est illustrée ici par quatorze articles, introuvables, sur ce mouvement et la guerre des paysans. Les cinq derniers articles seront précieux pour les historiens de l'Alsace par les précisions qu'ils apportent sur les sources de l'histoire alsacienne, que notre auteur a débusquées au cours de sa vie et des expositions qu'il a préparées. Ce recueil dépasse largement les mélanges traditionnels offerts à l'occasion d'anniversaires : ils rassemblent une thèse sur l'Alsace de la Réforme et de l'Humanisme, que J. Rott continue de découvrir pour notre instruction et notre plaisir." (Jean-Daniel Pariset, Bibliothèque de l'École des chartes, 1987)

RÉGAMEY (Jeanne et Frédéric).

Au Pays des Cigognes. Récits d'Alsace.

P., La Librairie Mondiale, s.d. (1907), in-4°, 291 pp, un frontispice et 6 pl. hors texte en couleurs, nombreuses illustrations dans le texte, reliure pleine percaline rouge de l'éditeur (très lég. salie), dos lisse titré en noir, 1er plat illustré d'un décor polychrome de cigognes, titres dorés, tranches dorées, bon état

SCHICKELÉ (Mgr).

L'Horloge astronomique et la cathédrale de Strasbourg.

Strasbourg, Imp. de l'Alsacien, 1923, in-8°, 35 pp, 8 photos et un plan, brochure agrafée, couv. illustrée, bon état

SELIG (Jean-Michel).

Malnutrition et développement économique dans l'Alsace du XIXe siècle. (Thèse).

Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 1996, fort gr. in-8°, 864 pp, 370 figures dans le texte, tableaux in fine, biblio, sources, broché, couv. à rabats, bon état

Les listes de conscrits rassemblées dans les archives départementales françaises constituent un instrument d'observation d'une grande fiabilité : les échantillons sont sélectionnés par un rigoureux tirage au sort ; les individus sont classés en fonction de leur domicile, de leur profession et de leur état de santé. Ce dernier caractère comporte de nombreuses modalités liées à des symptômes aisément reconnaissables par les médecins militaires de l'époque et nous permettent aujourd'hui de déceler un éventuel état de malnutrition (goitre, rachitisme, caries, faiblesse de constitution, etc.). Il est possible de dresser des cartes de la répartition de la malnutrition entre les communes, de connaître localement l'évolution de la composition de la population active et d'étudier la hiérarchie des niveaux de vie entre les catégories socio-professionnelles. Cette étude nous donne la possibilité de saisir avec une particulière acuité l'influence des disponibilités alimentaires, facteur déterminant en Alsace : les deux premiers tiers du 19e siècle s'y caractérisent comme une époque d'extrême tension entre une expansion démographique exceptionnelle et la pénurie grandissante de terres cultivables ; l'industrialisation ne diminue cette tension que très progressivement ; après la crise de 1845, l'Alsace sort du sous-développement.

SIFFERT (Marcel-Auguste).

Le système défensif de la principauté de Murbach et Le château de Weckenthal.

Saint-Louis, Chez l'Auteur, 1994, in-4°, 50 pp, nombreuses illustrations et plans, sources et biblio, index, broché, bon état

SITTLER (Lucien).

L'Alsace, terre d'histoire. Préface du Comte Marc d'Andlau.

Colmar, Ed. Alsatia, 1972, gr. in-8°, 343 pp, 92 gravures et cartes, biblio, index, reliure simili-cuir vert olive de l'éditeur, médaillon doré sur le 1er plat, rhodoïd, bon état (Coll. Richesses de l'Alsace)

SPINDLER (Charles).

Ceux d'Alsace. Types et coutumes. Dessins originaux de Ed. Elzingre.

P., Editions des Horizons de France, 1928, in-4°, 136 pp, nombreuses illustrations dans le texte et hors texte en noir et en couleurs, reliure demi-chagrin lie-de-vin à coins, dos à 5 larges nerfs soulignés à froid, titres dorés, tête dorée, couverture illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Provinces de France - Types et coutumes)

En 1928, la maison d'édition parisienne Horizons de France passe commande à Charles Spindler (1865-1938) d'un ouvrage pour inaugurer sa collection « Provinces de France, types et coutumes ». Ainsi paraît Ceux d'Alsace, une manière d'hommage du refondateur de l'identité alsacienne au génie de sa petite patrie auquel il a donné forme et visage. (...) Charles Spindler déplore de n'avoir pu déployer tout l'arc-en-ciel de sa palette : l'éditeur ne lui avait passé commande que du... texte ! Le graveur suisse Edouard Elzingre (1880-1966) est chargé de l'illustration. Charles Spindler l'emmène dans les villages pour lui « révéler les caractères typiques de l'Alsace » – ceux-là même qu'il avait reproduits avec talent dans sa jeunesse d'homme-orchestre entre deux cultures et deux époques. Mais l'helvète « s'applique laborieusement à copier le trait et les sujets de l'artiste alsacien ». Cinq ans plus tard, Charles Spindler illustre lui-même l'édition allemande (Bei uns im Elsass, 1933). Une fois encore, il parcourt les chemins jamais perdus de Costumes et coutumes d'Alsace que jadis il avait arpentés avec Anselme Laugel (1851-1928) et remonte jusqu'aux Images alsaciennes. Suivant le fil de sa nostalgie, il revient à sa jeunesse et à cette « Renaissance alsacienne » dont il fut l'un des artisans les plus inspirés. Mais sa démarche est davantage ethnographique que nostalgique : confronté déjà, au tournant du XXe siècle, à une Alsace en voie de modernisation et d'urbanisation accélérée, il fait redécouvrir aux Alsaciens leurs costumes, leurs coutumes et leurs traditions sur le point de disparaître Ce qui distingue Charles Spindler de ses prédécesseurs, rappelle François Igersheim, c'est « l'intention folkloriste et prioritairement documentaire » : «Est-il une région française qui soit plus immédiatement repérable par son costume que l'Alsace ? ». C'est en costume que les Alsaciennes ont accueilli les troupes françaises en novembre 1918. La réinvention par Charles Spindler et ses contemporains d'une certaine image de l'Alsace (magistralement réinterprétée par la marqueterie) n'est pas restée sans écho... (Michel Loetscher)

STAUBEN (Daniel).

Scènes de la vie Juive en Alsace.

P., Michel Lévy Frères, 1860, in-12, v-296 pp, reliure demi-basane carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état

"Les Scènes de la vie Juive en Alsace ont paru tout d'abord et à d'assez longs intervalles (de 1857 à 1859), dans la “Revue des Deux-Mondes”. Nous les réunissons aujourd'hui dans ce petit volume. (...) Je me demandai pourquoi, après tout, en ma qualité d'Alsacien et d'Israélite, né et élevé au village, je n'essaierais pas d'initier le lecteur profane à cette vie si peu connue et si digne de l'être. Aidé de nos souvenirs d'enfance comme aussi des impressions résultant de quelques récentes excursions au pays, nous nous mîmes à esquisser les scènes qu'on va lire. On y verra les Juifs de l'Alsace dans les principales phases de la vie de famille et de la vie religieuse, au foyer et dans la synagogue. On fera connaissance avec leurs habitudes, leurs traditions, leurs légendes, leurs fêtes, leurs moeurs et leurs caractères. Nous avons cherché à dépeindre de notre mieux cette sorte “d'antiquité judaïque” contemporaine prête, hélas ! à disparaître; car au train dont va le siècle, le progrès et les chemins de fer aidant- quelques années encore, et il ne restera plus vestige de ces moeurs primitives. Déjà, en plus d'un endroit, elles s'effacent comme tout ce qui vieillit. Hâtons-nous donc d'en consigner bien vite les traits les plus caractéristiques." (Avertissement, février 1860)

THEVENIN (André).

La Préhistoire en Alsace des origines au néolithique final.

Wettolsheim, Editions Mars et Mercure, 1979, in-8° carré, 169 pp, par volume, 27 pl. en couleurs hors texte, 65 figures, photo, cartes et plans en noir, biblio, reliure cartonnée bleue de l'éditeur, blason doré au 1er plat, bon état

TISSOT (Victor).

Voyage aux pays annexés. Suite et fin du Voyage au Pays des milliards.

P., Dentu, 1877, in-12, 489 pp, reliure demi-percaline olive, dos lisse avec double filet doré en queue, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état

Table : Première partie : En pays wende. Le Hanovre. – Deuxième partie : Sur le Rhin. – Troisième partie : En Alsace-Lorraine.

VAN BEVER (Ad.).

Anthologie littéraire de l'Alsace et de la Lorraine du XIIe au XXe siècle.

Delagrave, 1920, in-12, 415 pp, broché, dos bruni, bon état (Coll. Pallas). Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)

Recueil de textes accompagnés de notices bio-bibliographiques.

VIRENQUE (Jean-François).

L'Aide américaine à l'Alsace.

Service d'Information de la Mission Spéciale en France de l'ECA, s.d. (1949), in-8° carré, 20 pp, non paginé, 16 photos, broché, couv. illustrée d'une carte de l'Alsace en couleurs, bon état

WEICK (Charles).

Les Protestants à Bischwiller. Leur grande et leur petite histoire, 1525-1999.

Association des Amis du Musée de la Laub de Bischwiller, 1999, in-4°, 167 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses gravures et photos, 4 pl. hors texte en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état. Bien complet de la carte volante de Bischwiller (42 x 29)

[Zodiaque] – WILL (Robert).

Alsace romane.

La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1965, gr. in-8°, 351 pp, préface de Hans Haug, 155 héliogravures et 4 pl. en couleurs hors texte, plans, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, étui carton, bon état (la Nuit des Temps 22)

"Ce vingt-deuxième volume de la collection, dont la large diffusion contribue à raffermir le goût de l'art roman, mérite, pour son texte, des éloges particuliers ; ouvrage scientifique dans le plein sens du mot, L'Alsace romane dépasse, par sa documentation et par le caractère de ses « notices », la formule primitive de la collection, qui est de bonne vulgarisation. Ce livre est l'ouvrage le plus considérable en langue française sur ce sujet. Ainsi que l'exigeait la formule de la collection, un choix fut opéré parmi les monuments romans d'Alsace, sept seulement ayant été retenus pour donner des monographies largement illustrées (Ottmarsheim, Eschau, Epfig, Murbach, Marmoutier, Rosheim et Sainte-Foy de Sélestat). Mais des « notes » préliminaires ajoutent trente monographies abrégées et une dernière partie, intitulée « fragments divers » (p. 253-334), fait état de quatre monuments encore ; à quoi s'ajoutent des notices sur des œuvres de ferronnerie, d'orfèvrerie et de peinture sur verre. Ainsi, à part les manuscrits enluminés, l'ensemble de l'art en Alsace entre le Xe et le XIIIe siècle est analysé dans ses œuvres essentielles, situées dans la chronologie et le contexte historique. Chacune des « notices » de ce volume, quelle que soit sa longueur, est le fruit de constatations et de réflexions personnelles de l'auteur et non le simple « état de la question » résumant la bibliographie..." (Louis Grodecki, Bulletin Monumental, 1966)