Henri IV.
Fayard, 1955, pt in-8°, 510 pp, broché, bon état (Coll. Les Grandes études historiques). Edition originale, un des 50 ex. numérotés sur Velin pur fil Lafuma, à toutes marges
"La Révolution et les débuts du XIXe siècle n'ont pas rendu à Henri IV la justice qui lui était due et la Restauration n'a utilisé sa légende que pour l'opposer au prestige napoléonien. C'est de ce temps que date le portrait du roi Henri, image d'Epinal en nuances molles et fades ! Heureusement ce portrait faux les historiens modernes l'ont récusé et nul aussi bien que M. Andrieux n'a remis en belle lumière les traits virils dont on avait paradoxalement dépouillé un personnage qui est sans doute le plus haut en couleurs de notre histoire." (Albert Vincent, Revue des Sciences religieuses, 1956)
Henri IV dans ses années pacifiques.
Plon, 1954, in-8°, 427 pp, 16 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Roland Furieux. Edition revue et corrigée, traduction par le comte de Tressan.
P., Paulin, 1846, 4 vol. in-16, xi-300, 280, 297 et 284 pp, notes, les 4 tomes reliés en 2 volumes demi-toile havane, dos lisses avec filets à froid, titres et tomaisons dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
Chef-d'œuvre de l'Arioste, poète italien de la Renaissance, le Roland Furieux (Orlando Furioso), parodie du poème chevaleresque, tresse, avec une habileté et une ironie, trois grands thèmes : la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, la folie de Roland vainement amoureux de l'inconstante Angélique, enfin les amours et le mariage de Roger et Bradamante, ancêtres imaginaires de la dynastie d'Este. Composé de 46 chants, mêlant le tragique au plaisant, le lyrique au romanesque, usant avec autant de liberté que de maîtrise de toute la culture européenne, d'Homère aux contemporains en passant par les romans médiévaux, le Roland furieux, expérience livresque et humaine de l'Arioste en une symphonie perpétuellement mouvante de personnages et d'événements qui, après l'écroulement des repères du Moyen Âge, reflète le scepticisme souriant de la Renaissance. Ses compatriotes, l'ont surnommé le divin Arioste et son ottava rima a été appelé ottava d'oro (la huitième d'or). Il publia son poème pour la première fois en 1516, en 40 chants, mais il ne cessa de le retoucher et en donna en 1532 une édition augmentée de six chants.
Histoire de Léon X et de son siècle. Sixième édition.
P., Retaux-Bray, 1885, in-12, 539 pp, reliure demi-chagrin rouge, dos à 4 nerfs filetés avec caissons dorés trés ornés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées, fer doré sur le 1er plat (rel. de l'époque), bon exemplaire
Les Huguenots et l'Atlantique. Volume II : Fidélités, racines et mémoires.
Les Indes savantes, 2012, in-4°, 515 pp, préface de Jean-Pierre Poussou, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, un mors très lég. abîmé, bon état
Fruit d'une collaboration internationale, cet ouvrage, en deux volumes, offre pour la première fois une vaste synthèse sur les relations que les protestants français entretiennent avec le monde atlantique, depuis le XVIe siècle. De l'Europe au Brésil, de l'Amérique du Nord à l'Afrique du Sud, les huguenots ont marqué de leur empreinte bien des territoires, laissant des traces patrimoniales durables, tant dans les paysages que dans les mémoires. Monuments historiques, sites touristiques, collections archivistiques ou muséographiques, plaques commémoratives, patronymes, recettes culinaires, noms d'écoles, de localités ou de rues, contribuent à rappeler, d'un rivage à l'autre, cette histoire commune; une histoire qui transcende les cadres nationaux. Les centaines de documents iconographiques, ici réunis, en témoignent et permettent d'appréhender cette présence huguenote dans toute son étendue spatiale et temporelle. –Ce second volume aborde la question du "Refuge", tant en Afrique du Sud que dans les colonies anglaises et néerlandaises d'Amérique. Dès la fin du XVIIe siècle, ce sont des dizaines de milliers de personnes, nobles, soldats, pasteurs, négociants ou petites gens qui quittent le royaume de France, pour des raisons religieuses ou dans l'espoir, tout simplement, d'une vie meilleure. Certains parviennent à bâtir de formidables fortunes dans les colonies étrangères, tandis que d'autres se contentent d'y diffuser idéaux, nouvelles techniques ou pratiques cultuelles, contribuant à modeler les sociétés d'accueil sur le plan culturel. Sait-on par exemple qu'il existe encore à New York une église de langue française, héritière directe de l'installation de colons huguenots dans l'île de Manhattan (New York) au XVIIe siècle ? que les villes de New Rochelle, dans l'État de New York, et de New Bordeaux, en Caroline du Sud, ont été fondées par des réfugiés français ? que ces mêmes huguenots ont contribué au développement de la viticulture en Afrique du Sud, à partir de la région de Franschhoek, le "coin des Français" ? Que leur périple a été exploité tant par les démocrates américains que par les idéologues du Ku Klux Klan, les tenants de l'Apartheid ou les presbytériens du Brésil ? Mythifiée par les uns, méconnue par les autres, cette "histoire du Refuge" n'en constitue pas moins un puissant ferment identitaire pour les descendants de huguenots ou les communautés réformées actuelles. Ces héritages partagés, qui dépassent les frontières nationales, sont source d'une mémoire commune qui contribue depuis la fin du XVIIIe siècle à rapprocher les deux rives de l'Atlantique autour de projets fédérateurs et d'échanges croissants.
Les derniers Valois.
Flammarion, 1951, in-12, 346 pp, chronologie des règnes, un tableau généalogique, biblio, broché, bon état (Coll. L'Histoire)
"Un tragique destin était réservé aux derniers Valois : ils devaient monter sur le trône au moment où l'opposition de deux doctrines religieuses allait passer du plan idéologique au plan politique, susciter des haines inexpiables, et provoquer des guerres civiles interminables et sanglantes. Les règnes de Charles IX et de Henri III constituent le dernier acte, et le plus atroce, de ce drame religieux..." (Introduction)
Bayard (1476-1524).
Payot, 1935, in-8°, 374 pp, préface de Jacques Bainville, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Florence, cité des peintres.
Payot, 1952, in-8°, 285 pp, traduit de l'italien, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Cimabué. Giotto. Simone Martini. Andrea di Bonaiuto. Les Gaddi. Masaccio. Fra Angelico. Paolo di Dono. Filippo Lippi. Andrea del Castagno. Sando di Botticello.
Nous partons pour... Florence.
PUF, 1964, gr. in-12, viii-300 pp, traduit de l'italien par Maurice Vaussard, 16 pl. de photos hors texte, 21 cartes et plans, 2 index, cart. illustré de l'éditeur (lég. frotté), bon état (Coll. Nous partons pour...)
"A Florence, avec simplicité, mais aussi avec une conscience aiguë, on a donné à l'art, comme à toute autre activité humaine, une fin immédiate et directement pratique : fins religieuses, fins politiques, fins sociales, fins économiques aussi, voire fins partisanes... Les œuvres et les monuments, à Florence, « vivent » à côté des hommes, compagnons de leurs fatigues et de leurs joies. Pour s'en convaincre, le visiteur est invité à faire dix promenades florentines, dont l'itinéraire, calculé chaque fois sur un thème, sur une idée, ou autour d'un ensemble majeur, est décrit ici sobrement, clairement. Deux excursions complémentaires sont prévues, l'une vers San Miniato et vers la Chartreuse, l'autre vers les Villas médicéennes et vers Vallombreuse. L'antiquité n'est pas oubliée ; les vestiges de la cité romaine (fondation césarienne, devenue au IIIe siècle le siège du Corrector Italiae) ont droit à quelques pages, ainsi que les ruines de Fiesole, la ville étrusque transformée en municipe romain." (J. Marcadé, Revue des Études Anciennes, 1965)
Le Sacre et La Pensée. 1529, de Dieppe à Sumatra. Les capitaines-poètes de Jean Ango ouvrent la route des Indes fabuleuses.
Seghers, 1989, gr. in-8°, 302 pp, 16 pl. de documents hors texte, glossaire, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Etonnants voyageurs)
Le 3 avril 1529 appareillent de Dieppe deux nefs de vingt mètres, Le Sacre et La Pensée : aux ordres de Jean Ango, un armateur richissime, Jean et Raoul Parmentier ont reçu pour mission d'ouvrir à la France la route de l'Orient fabuleux et de ses trésors. Eux-mêmes sont tout à la fois marins, humanistes et poètes. Ils veulent relever le défi de cette navigation hasardeuse sur des mers ignorées, et tandis qu'ils s'enferment dans leur cabine pour traduire Salluste, les matelots, eux, s'apprêtent à affronter les tempêtes, à souffrir de la faim et de la soif. Ils seront massacrés par les sauvages, décimés par le scorbut et les fièvres. Une poignée seulement de moribonds débarquera à Dieppe avec quelques tonneaux de poivre, et les Français, découragés, laisseront les Portugais piller seuls les richesses de l'Orient.
Le Roi des derniers jours. L'exemplaire et très cruelle histoire des rebaptisés de Münster (1534-1535).
Hachette, 1981, in-8°, 396 pp, une carte, 2 plans et une illustration sur double page, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Jean de Leyde (1509-1536) et à la révolte des Anabaptistes de Münster.
Recueil d'Emblèmes divers, representez dans cent quarante figures en taille douce. Enrichis de discours moraux, philosophiques, politiques, et hystoriques.
P., Aux Amateurs de Livres, 1989, 2 forts vol. in-12, (22)-679-(9) et 619-(11) pp, 140 gravures à pleine page, reliures cartonnées de l'éditeur avec planches contrecollées aux 1er plats, bon état (Les recueils d'emblèmes et les traités de physiognomonie de la Bibliothèque Interuniversitaire de Lille, 6)
Réimpression anastatique de cette somme rassemblant tout le savoir qui a nourri le genre emblématique. La vaste compilation réalisée par Jean Baudoin est reproduite ici selon deux exemplaires appartenant à deux éditions différentes. Chaque volume reprend en fait le volume correspondant de l'édition originale publiée en 1638-1639 par Jacques Villery. Jean Baudoin (ca. 1584-1650), polygraphe et traducteur abondant, membre de l’Académie française dès sa fondation, fut l’un des médiateurs discrets et méconnus du dessein de Louis XIII et de Richelieu, l’élaboration au lendemain des guerres de religion d’un consensus politique et d’un nouvel ethos au service de la nation France et de la monarchie. Baudoin avait compris la puissance signifiante de l’image et l’intérêt de son emploi à des fins politiques. Il fut témoin et acteur de la promotion à la fois anthropologique et idéologique des domaines alors en vogue de l’emblème et de l’allégorie. L’intérêt de Baudoin pour l’image gravée dans les livres à figures fut sans doute d’abord toute pragmatique avant de devenir une conviction enthousiaste. C’est lui qui restaura en France le genre de l’emblème dans son Recueil d’emblèmes divers.
L'Eglise catholique, la Renaissance, le Protestantisme. Conférences données à l'Institut catholique, janvier-mars 1904.
P., Bloud & Cie, s.d. (1905), fort in-12, xv-400 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
"... J'ai été son élève, et je le vois encore, le front haut sous ses cheveux en brosse, l'œil expressif derrière son lorgnon, lisant de sa belle voix grave, un peu rapide, mais articulant les mots et accentuant ses fins de phrases, les feuillets de petit format que couvrait sa fine écriture. Vigueur de la composition, grande aisance de parole, jugement lucide et sûr, ces qualités auxquelles s'alliait un ardent désir d'être compris et d'instruire, pénétraient, éclairaient, vivifiaient ses cours qui n'étaient que des préparations et rendirent possible cette loyale appréciation, objective et sage sur “l'Église catholique, la Renaissance, le Protestantisme”, le plus achevé de ses ouvrages... Un renouveau d'études apologétiques s'étaient déjà manifesté en France à la fin du siècle dernier. S'intéressant à ce mouvement, l'abbé Baudrillart inaugurait à l'Institut catholique, dès 1904, sous le rectorat de Mgr Péchenard, une série de conférences qui obtinrent un tel succès qu'elles devinrent un cours régulier..." (Victor Carrière, Revue d'histoire de l'Église de France, 1934)
Henri IV, le roi libre.
Flammarion, 1994, gr. in-8°, 540 pp, sources et biblio, repères chronologiques, broché, couv. illustrée, état correct
Dans le siècle le plus déchiré, le plus violent, le plus sanglant de l'histoire de France surgit un jeune homme qui ne ressemble à aucun de ses contemporains. Prince d'un Etat libre au pied des Pyrénées, il a été l'enfant de la guerre, objet de la haine amoureuse et politique entre sa mère, âme du parti protestant, et son père, chef de l'armée catholique. La tragédie marque définitivement son destin lorsque son mariage avec Marguerite de France, la reine Margot, donne le signal de la Saint-Barthélemy. Conquérant de son royaume, il retrouve le pouvoir dans un pays épuisé. Ce livre n'est pas seulement l'histoire d'une vie. Il est aussi une tentative pour comprendre l'entreprise de réconciliation nationale, et le plus spectaculaire redressement financier, économique, politique et moral que notre pays ait connu. Réussite à l'échelle des siècles, conduite par un homme qui sait rire, y compris de ses propres angoisses, la vie d'Henri IV, plus riche qu'une vie de roman, ne pouvait que fasciner un de ses lointains successeurs à la tête du Parlement de Navarre.
Lucrèce Borgia. Sa vie, son temps.
Club des Editeurs, 1956, in-8°, 512 pp, traduit de l'italien, 32 pl. de gravures hors texte, tableau généalogique des principaux Borgia, notes, biblio, glossaire, tirage numéroté imprimé sur alfa d'Avignon, reliure de l'éditeur toile carmin avec un portrait de Lucrèce en médaillon au 1er plat, dos lisse avec titres dorés, gardes illustrées, bon état
L'étude de Maria Bellonci est la plus fouillée et la plus complète de toutes celles existant sur Lucrèce Borgia. Elle n'a rien négligé de ce que lui fournissait la « littérature » de son sujet, et l'a considérablement enrichie du fruit de ses recherches dans les archives de son pays, en particulier l'Archivio Segreto du Vatican. Et elle a su tirer de tout cela une narration facile, colorée, variée, ne tombant pas dans les prétentieuses banalités de l'histoire romancée à la moderne et évitant, d'autre part, les redoutables écueils de la méthode érudite pure. (Camille Pitollet)
Le XVIe siècle.
Armand Colin, 1973, gr. in-8°, 360 pp, repères chronologiques, 11 cartes, tableaux et généalogies, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. U, série Histoire moderne, dirigée par Pierre Goubert)
Préparé par la vive fermentation du XVe siècle finissant et fécondé par les voyages d'exploration qui mettent le vieux monde occidental en contact avec d'autres civilisations, le XVIe siècle apparaît comme une période riche en événements, en conflits, en transformation et renouvellements politiques, économiques, philosophiques et artistiques. Avec lui naissent les Temps Modernes. Ce précis clair et commode permet au lecteur de s'initier à l'histoire du XVIe siècle. Sans négliger l'indispensable trame des événements, il tient compte des recherches les plus récentes ainsi que des curiosités contemporaines à l'égard de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique espagnole à peine conquise. Des cartes, des bibliographie sélectives, une chronologie constitue des éléments utiles de documentation.
La Renaissance italienne.
Arthaud, 1966, gr. in-8°, 540 pp, 100 reproductions en héliogravure à pleine page, tableaux généalogiques, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, étui carton, bon état
Lucrèce Borgia (1480-1519).
Genève, Cercle du Bibliophile, 1970, in-8°, xiv-427 pp, préface de Martine Cadieu, avant-propos d'Yvonne Rosso, un portrait en frontispice et 20 gravures hors texte, dont 3 en couleurs, chronologie, tableau généalogique, annexes, reliure skivertex vert de l'éditeur, dos lisse à caissons fleuronnés, titres dorés, 1er plat décoré, bon état (Coll. Les Femmes célèbres)
"La femme de la Renaissance la plus célèbre mais la moins connue." "Pour comprendre ce long drame, dit Bérence, qu'est la vie de Lucrèce Borgia, il faut connaître le milieu dans lequel elle est née et les intrigues dont elle fut le centre." Enfant chérie de l'étonnant pape Alexandre VI, sœur de César Borgia, dont la vie n'est qu'une succession de conspirations sanglantes, la triste carrière de Lucrèce commence très tôt par certains péchés innommables dont elle n'est nullement la plus grande pécheresse. À l'âge de 14 ans, la belle jeune fille blonde est mariée à Giovanni Sforza. Ce mariage est rapidement annulé, par l'intermédiaire du père et du frère de la jeune femme, sous prétexte que Sforza est impuissant. Très vite remariée, cette fois-ci à Alphonse d'Aragon, fils illégitime du roi Alphonse II, elle est choquée d'apprendre, peu après avoir donné naissance à son premier enfant, que son mari a été étranglé par son frère... Après un court veuvage, Lucrèce, alors âgée de 21 ans, épouse un troisième mari, Alphonse d'Este, ce qui fait d'elle la duchesse de Ferrare. Bérence soutient que sa liaison avec Pietro Bembo, homme d'église et grand écrivain, était plus ou moins platonique. Du début à la fin de sa vie, il estime que ses défauts sont dus principalement aux fautes des autres. Lorsqu'elle est relativement à l'abri des influences extérieures néfastes, il la dépeint comme une épouse loyale et une matrone consciencieuse et industrieuse... (Arnold Bleyberg, Books Abroad, 1938)
Histoire du Moyen Age et Histoire moderne, du dixième siècle à 1715.
P., Eugène Belin, 1904, in-12, 528 pp, 80 gravures sur bois dans le texte, 9 cartes dans le texte et hors texte, reliure toile éditeur, titres en noir au 1er plat et au dos, qqs soulignures crayon, bon état
Manuel de Second Cycle, Classe de seconde, rédigé conformément aux programmes officiels de 1902.
Le Décaméron (Contes choisis). Traduction Le Maçon (1545), rajeunie par François Franzoni et ornées des bois de l'édition vénitienne de 1510.
Lausanne et P., Payot et Cie, 1913, pt in-8°, xvi-332 pp, reliure demi-toile verte, dos lisse, pièce de titre chagrin bordeaux, couv. illustrées conservées, bon état (Edition du sixième centenaire de Boccace)
Les Richesses d'art de la ville de Paris. Les Edifices religieux : Moyen Age - Renaissance.
P., Librairie Renouard, H. Laurens, 1910, pt in-4°, vi-210 pp, 64 pl. de gravures hors texte, chronologie des églises de Paris, biblio, index, reliure pleine toile grise illustrée en noir et rouge de l'éditeur, pt accroc sans gravité à un mors, bon état (Coll. Richesses d'art de la Ville de Paris)
"Quand ta nouvelle collection des « Richesses d'art de la Ville de Paris » commença de paraître, on pouvait croire qu'il ne s'agirait que d'une sorte de nouvel inventaire commenté des richesses d'art. Mais l'ouvrage d'Amédée Boinet est une vraie étude historique et artistique, où la reconstitution du vieux Paris se base et se fortifie sur des recherches personnelles, un enseignement documentaire, mille indications précieuses par leur éloquence dans le récit. L'érudit doit à la méthode de l'École des Chartes sa façon de procéder, qui relève singulièrement ce que le plan de ce volume pourrait offrir de monotone. En décrivant par le menu les églises, depuis Saint-Germain-des-Prés, qui est de l'époque romane, jusqu'à Saint Eustache, qui est de la Renaissance, M. A. Boinet a fait de solides petites monographies artistiques et historiques, qui répondront à bien des points d'interrogation des visiteurs parisiens ; et la bibliographie et l'index qui les terminent sont une fort heureuse idée. L'illustration de l'ouvrage est d'ailleurs parfaite." (Revue critique d'histoire et de littérature, 1910) — "Les églises de Paris sont intéressantes par leur construction proprement dite, par les objets qu'elles renferment et par les souvenirs qu'elles évoquent. M. Boinet a su nous les montrer sous ces différents aspects. L'archéologue et l'historien trouveront à glaner dans cet ouvrage, mais surtout, et c'est là le but que se proposait l'auteur, nous pourrons tous visiter maintenant avec plus d'intérêt nos monuments parisiens. Combien de fois ne sommes-nous pas passés près de telle ou telle chapelle sans y prêter grande attention. (...) C'est justement un des mérites de l'auteur d'avoir su prendre dans les vieilles histoires de Paris et dans les guides et notices du XIXe siècle ce qui pouvait être intéressant et vrai (...) nous ne le suivrons pas dans le détail de chaque monument dont l'historique et la description sont traités d'une manière claire et précise..." (Marcel Aubert, Bibliothèque de l'école des chartes, 1910)
Mémoires de Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, depuis duc de Bouillon, adressés à son fils le prince de Sedan. - Mémoires du duc d'Angoulême, pour servir à l'histoire des règnes de Henri III et de Henri IV. - Mémoires d'estat par Monsieur de Villeroy, conseiller d'état et secrétaire des commandemens des rois Charles IX, Henri III, Henri IV, et de Louys XIII. - Mémoires de Jacques-Auguste de Thou, depuis 1553 jusqu'en 1601. - Mémoires de Jean Choisnin, ou discours au vray de tout ce qui s'est faict et passé pour l'entière négociation de l'élection du roy de Pologne. - Harangue faicte et prononcée de la part du roy très-chrétien, le 10e jour du mois d'avril 1573, par le très-révérend et illustre seigneur Jean de Montluc. - Relation faite par maître Jacques Gillot, conseiller d'église à la Grand'Chambre du Parlement de Paris, de ce qui se passa audit parlement, séant aux Augustins, touchant la régence de la reine Marie de Médicis, mère du roi Louis XIII, les 14 et 15 mai 1610. - Mémoires de Mathieu Merle, baron de Salavas. - Mémoires de Saint-Auban. - Comment et en quel temps la reine accoucha de Monsieur le dauphin, à présent Louis XIII ; des cérémonies qui y furent observées ; l'ordre y tenu ; les discours intervenus entre le roy et la reyne, et sur plusieurs autres occurences ; par Louise Bourgeois, dite Boursier, sage-femme de la reyne. - Mémoires fidèle des choses qui se sont passées à la mort de Louis XIII, roi de France et de Navarre, par Dubois, l'un des valets de chambre de sa majesté, le 14 mai 1643. - Mémoires de Michel de Marillac, garde des Sceaux. - Mémoires de messire Claude Groulart, premier président du Parlement de Normandie, ou voyages par lui faits en Cour.
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 598 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Les mémoires du duc de Bouillon (connus sous le nom de Mémoires de Turenne) commencent en 1565 et s'arrêtent en 1586. Il les a écrits de mémoires en 1609. Riches surtout pour les événements de 1574 à 1580 et sur le parti des Politiques. Il cherche à diminuer le rôle de Navarre." (Hauser, Sources III, 1463) – "Les mémoires du duc d'Angoulême, écrits en 1647, vont du 1er août 1589 au 3 nov. 1590. On note une description très minutieuse du siège de Dieppe et de la bataille d'Arques." (Hauser, Sources IV, 2580) – "Villeroy était secrétaire d'Etat dès 1567, disgracié en 1588, négociateur de la Ligue, secrétaire d'Etat de Henri IV dès 1594, chargé des affaires étrangères de 1595 à sa mort. On trouve dans ses mémoires une autobiographie justificative, des lettres, des harangues, le manifeste sur l'évasion de l'Hoste en 1604, etc." (Hauser, Sources III, 1425) – "Les mémoires de de Thou vont surtout de 1570 à 1601. Peinture de la vie universitaire à Orléans et à Valence, souvenirs de la Saint-Barthélemy, négociations de Paul de Foix et de d'Ossat en Italie, etc." (Hauser, Sources III, 1428) – "Jean Choisnin était le secrétaire de Jean de Montluc, évêque de Valence. Il participa avec ce dernier à la négociation pour faire élire le duc d'Anjou roi de Pologne. On trouve le récit des missions de Balagny, de Montluc et de Lansac. Ecrit à la louange de Montluc." (Hauser, Sources III, 2200) – "Ecrit de Jean de Montluc pour justifier Henri d'Anjou aux yeux des Polonais." (Hauser, Sources III, 2107) – "Les mémoires de Mathieu de Merle, capitaine huguenot, vont de 1568 à 1580 ; surtout importants pour l'Auvergne, le Velay, le Rouergue." (Hauser, Sources III, 1466) – "Jacques Pape, seigneur de Saint-Auban donne quelques détails sur l'attentat de Maurevel, auquel il assista, et quelques souvenirs personnels sur la Saint-Barthélemy. Ses mémoires portent surtout sur les expéditions de Chastillon, en 1585-1587, en Dauphiné et en Languedoc." (Hauser, Sources III, 1522) – "Les mémoires de Marillac sont intéressant pour la vie des quartiers de Paris et des assemblées de ville, pour l'opposition entre la Ligue française et l'espagnole." (Hauser, Sources IV, 3048) – "Claude Groulart, en qui Henri IV a la plus grande confiance, relate ses entretients avec le roi qui lui raconte ses souvenirs sur Catherine de Médicis, lui parle de ses deux femmes, de Gabrielle, de ses projets, etc." (Hauser, Sources IV, 2590).
Le Pape et le Prince. Les Borgia.
Hachette, 1953, in-8°, 315 pp, biblio, broché, bon état
Orgies, népotisme, concussions, meurtres politiques ou privés, licence sexuelle et incestes, il n'est pas un scandale qui n'ait pas été associé au nom des Borgia. Entretenue et grossie par les calomnies de leurs ennemis politiques, une légende noire s'est créée autour du pape Alexandre VI et de ses enfants, César et Lucrèce Borgia. C'est oublier que toute l'Italie fut elle-même gangrenée par la décadence des moeurs. Historien et romancier hors pair, Marcel Brion s'est attaché à replacer l'histoire de cette famille dans son siècle, et faire ainsi la part du mélodrame et de la vérité historique.
Les Borgia. Le Pape et le Prince.
Tallandier, 1979, in-8°, 328 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Peu de lieux et de temps furent aussi dépravés que l'Italie de la fin du Quattrocento, et le Vatican n'a pas échappé à cette atmosphère générale de licence sexuelle, de népotisme et de concussion, de meurtres politiques ou privés. Les Borgia (les papes Calixte III et surtout Alexandre VI ainsi que César et Lucrèce, les enfants de ce dernier) ont éprouvé, davantage encore, peut-être, que leurs contemporains, les passions les plus violentes et les plus extravagantes. Et comme ils prêtaient le flanc aux reproches, leurs ennemis politiques (les principicules italiens qui acceptaient mal que des Espagnols s'avisent de les empêcher de s'entre dévorer) se sont laissé aller à la pire médisance, parfois à la calomnie pure et simple, grossissant, montant en épingle des comportements qu'ils admettaient chez d'autres. La critique a eu beau, depuis quelques décennies, faire la part du mélodrame et de la vérité historique, le seul nom des Borgia évoque encore l'inceste, l'orgie, le trafic d'indulgences, le poignard et le poison et tout ce qu'ils ont pu posséder de qualités (la hauteur de vues et l'habileté politique d'Alexandre, l'énergie et le courage de César, le charme et le raffinement de Lucrèce) a été comme occulté. Connaisseur sans pareil à la fois des choses de l'Italie et de celles de la Renaissance, Marcel Brion s'est attaché à replacer l'histoire de cette famille dans son temps : à moins de s'acharner à la juger à l'aune de notre morale du XXe siècle, elle ne mérite pas de rester éternellement dans "l'enfer" des historiens.
Renaissance Florence.
Malabar (Florida), Krieger Publishing Company, 1975, in-8°, xiv-308 pp, biblio, index, reliure cartonnée de l'éditeur, bon état. Texte en anglais
Aux XIVe et XVe siècles, la ville de Florence a connu la période la plus créative de toute son histoire. Ce livre est une analyse approfondie de cette communauté dynamique, qui se concentre principalement sur les années 1380-1450 en examinant le caractère physique de la ville, sa structure et ses développements économiques et sociaux, sa vie politique et religieuse, et ses réalisations culturelles.
Le Chancelier Antoine Duprat.
Hachette, 1935, in-8°, 380 pp, 16 pl. de gravures hors texte, pièces justificatives, broché, bon état
Archevêque de Sens, précepteur de François Ier, le chancelier Duprat faisait engraisser des ânes qu'il présentait à sa table rôtis entiers. "Antoine Duprat naquit à Issoire en 1463. A Saint-Flour d'abord, à Issoire ensuite, les Duprat s'étaient enrichis dans le négoce, cumulant d'ailleurs avec leurs opérations professionnelles des magistratures ou des charges municipales, des offices seigneuriaux et royaux. Après de solides études juridiques, Antoine débuta dans la carrière officielle en qualité de lieutenant du bailliage de Montferrand. On le trouve en 1495 avocat général au parlement de Toulouse, en 1503 maître des requêtes de l'Hôtel, en 1507 président au parlement de Paris, en 1508 premier président. Dès 1515 la faveur de François Ier, et sans doute aussi de Louise de Savoie, lui fit franchir le pas qui séparait le plus haut échelon de la magistrature de la dignité de chancelier. Il devait la conserver pendant vingt ans jusqu'à sa mort, en 1535. Président de l'audience du sceau, « ministre » de la justice, inspirateur des ordonnances, un chancelier de l'ancienne monarchie jouissait à ce triple titre d'une autorité considérable. En fait, l'activité de Duprat dépassa de beaucoup le cadre des attributions normalement réservées à son office. Il fut diplomate et financier autant que chef suprême de la magistrature. Non pas qu'il ait cherché à appliquer une politique personnelle. L'originalité, la hardiesse et la hauteur des vues ne sont pas son fait. Il est fort loin d'avoir été un « premier ministre ». Serviteur dévoué du roi dans toutes les circonstances, il aiguilla sa vie en faisant coïncider avec ses ambitions personnelles, fortement accusées, les intérêts de son maître. Avec une conscience de grand laborieux et un sens pratique très développé, il s'appliqua constamment à corriger ce qu'il y avait d'excessif dans les oscillations de la politique royale, à en amortir les violences, à recoudre ce qu'elle avait parfois brutalement taillé. De ce travail de Pénélope, François Ier semble avoir été reconnaissant à son patient et fidèle collaborateur. (...) M. Albert Buisson a tracé un tableau fort intelligent des divers aspects de l'activité de Duprat." (Georges Tessier, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1936)
Notes et documents pour servir à l'histoire d'une famille picarde au Moyen-Age (XIe-XVIe siècles). La Maison de Caix, rameau mâle des Boves-Coucy.
P., Honoré Champion, 1895, gr. in-8°, viii-252-vi-ccxxxviii-83 pp, un tableau généalogique dépliant hors texte, qqs gravures dans le texte, index, broché, dos abîmé recollé, état correct (Saffroy III, 37737)
Les Lusiades. Traduction nouvelle par MM. Ortaire Fournier et Desaules, revue, annotée et suivie de la traduction d'un choix de poésies diverses avec une notice biographique et critique sur Camoens, par Ferdinand Denis.
P., Charles Gosselin, 1841, pt in-8°, lxvii-375 pp, reliure dos et coins demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs soulignés à froid et fleurons, filets à froid sur les plats, tête dorée, signet (reliure de l'époque), bon exemplaire
Grand poète, cet auteur fait l’objet d’un véritable culte de la part du peuple portugais en général, et des gens de Lettres en particulier, un peu comme Shakespeare en Grande-Bretagne. Son nom est toujours cité avec révérence et gravité. L’épopée des Lusiades est associée au renforcement du sentiment national portugais et a contribué à son essor.
Histoire du Duché de Valois, ornée de cartes et de gravures, contenant ce qui est arrivé dans ce pays depuis le temps des Gaulois, & depuis l'origine de la Monarchie Françoise, jusqu'en l'année 1703. Tome second.
P., chez Guillyn, et à Compiègne, chez Louis Bertrand, 1764, in-4°, (4)-693 pp, cartonnage d'attente muet de l'époque, sans dos, plats frottés, intérieur propre et frais, bon état
Tome II seul (sur 3) : le Valois aux XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles. Table : Livre quatrième, contenant ce qui est arrivé dans le Valois, pendant le treizième siécle. – Livre cinquième, contenant ce qui est arrivé dans cette Province, depuis 1300 jusqu'à l'an 1400. – Livre sixième, contenant ce qui est arrivé dans ce pays, depuis 1400 jusqu'en 1500. –Livre septième, contenant ce qui est arrivé dans ce pays pendant le seiziéme siécle. — Rarissime inventaire chronologique, topographique, et économique des six châtelleries du Valois, longtemps province favorite des princes de sang royal. L'auteur, grand érudit et archéologue, entreprit ses recherches dès 1745, dans le prolongement des celles de Bergeron. Le 19 juillet 1765, il présenta au roi Louis XV son ouvrage, dans lequel on trouve de précieux renseignements sur l’histoire de Verberie, livre qu’il avait dédié au duc d’Orléans, héritier de ce duché. Il y fait volontiers usage des découvertes archéologiques, tout autant que des archives, avec une certaine prudence dans l’interprétation. — Ouvrage rare ; l'édition de 1764 est la seule, le livre n'a jamais été réimprimé. — "Ouvrage précieux, justement estimé et dont la préparation dura plus de quinze ans. Les sources sont indiquées." (Saffroy, 24200)
La Découverte du Nouveau Monde (XVe siècle).
Albin Michel, 1966, in-8°, 420 pp, une pl. en couleurs hors texte, 18 gravures et cartes hors texte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Le Mémorial des siècles)
"La découverte du Nouveau Monde au XVe siècle fut un événement capital dans l'histoire du monde. L'ouvrage comprend une large introduction, véritable exposé général, due à Jean Cassou. Cet exposé est excellent. Rédigé de façon claire, vivante, vibrante même, il est complet et sous bien des rapports nouveau. Il souligne, en particulier le rôle capital joué par le Portugal dans la découverte du Nouveau Monde. Les relations contemporaines, souvent dramatiques, toujours intéressantes, sont tirées de la “Chronologie de la découverte du Nouveau Monde” ; de “l'Histoire de la conquête des Canaries”, par le sieur de Béthencourt ; de “La vie et les voyages de Christophe Colomb”, racontés par son fils, Fernand Colomb ; de Pierre Martyr d'Anghiera, « De orbe novo » ; du « Routier », journal du voyage de Vasco de Gama aux Indes Orientales ; de la “Lettre de Américo Vespucci, sur les îles nouvellement découvertes dans ses quatre voyages” ; enfin des “Colonisateurs vus par un colonisé” (série de dessins de 1613). Il faut les lire et ils donnent à réfléchir. Ils permettent de pénétrer dans l'ambiance de cette époque difficile, dans la vie quotidienne des explorateurs, de connaître leurs impressions, leur étonnement, et leurs angoisses. Un très beau livre." (J. M., Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1967)
Henri IV, le passionné.
Perrin, 1986, fort in-8°, 559 pp, 102 gravures et portraits dans le texte et à pleine page, une carte et un plan, chronologie, généalogie, biblio, reliure skivertex vert de l'éditeur, gardes illustrées, bon état
"... Je ferai voir à ces gens que je quitterais maîtresses, amours, chiens, oiseaux, brelans, bâtiments, festins, banquets et toutes autres dépenses de plaisir et de passe-temps, plutôt que je perde la moindre occasion et opportunité pour acquérir honneur et gloire." (Henri IV) — Lorsque la nouvelle de sa mort tomba sur Paris, nous dit un témoin, elle éteignit "la lumière du plus grand roi de la terre et le meilleur". En province, sur les chemins, des paysans hagards, les bras croisés, guettaient courriers et voyageurs susceptibles de leur donner quelques détails sur la "désastreuse nouvelle". Lorsqu'ils apprirent que le "père du peuple n'était plus, ils se répandirent à travers champs, comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas seulement, mais criant et bramant comme forcenés". Selon son habitude, André Castelot s'est rendu sur place afin de faire revivre celui qui fut peut-être le plus grand roi de notre Histoire et dont l'existence forme un extraordinaire roman.
Renaissance, baroque et classicisme. Histoire de l'architecture 1420-1720.
Hazan, 1990, gr. in-8°, 430 pp, 180 illustrations dans le texte, index, broché, bon état
De l'incroyable coup d'audace que fut la construction du dôme de Florence jusqu'au triomphe du classicisme avec la colonnade du Louvre, Jean Castex s'attache à reconstituer avec clarté et méthode trois siècles d'architecture. Mais l'histoire de l'architecture ne se résume pas à celle des grands monuments. Certes, elle prend appui sur eux parce qu'ils se prêtent à des lectures riches, parce qu'ils condensent les événements et parce qu'ils procurent un indéniable plaisir. Mais ils ne peuvent se comprendre isolément. Aussi il est indispensable d'envisager ensemble l'architecture, la ville et le territoire qui sont amenés à se transformer dans un constant va-et-vient. Savoir décrire l'architecture, la ville et le territoire demande de posséder des notions de morphologie que la culture contemporaine dispense peu. Issu d'un cours professé depuis de nombreuses années, cet ouvrage vise justement à procurer les catégories de l'analyse, pour progressivement pouvoir envisager les débats sur l'architecture avec assurance. L'architecture de la Renaissance n'est pas facile à saisir car derrière la beauté des formes, il y a une sérieuse prétention à la rigueur intellectuelle. Elle tend à faire de l'architecte un intellectuel, armé d'un savoir qu'il convient de pénétrer pour en saisir les enjeux.
Chronologie novenaire contenant l'histoire de la guerre sous le règne du Très-Chrétien Roy de France et de Navarre Henry IV, et les choses les plus mémorables advenues par tout le monde, depuis le commencement de son règne, l'an 1589, jusques à la paix faicte à Vervins, en 1598, entre sa majesté Très-Chrétienne et le roy catholique des Espagnes Philippe II.
Lyon et P., Guyot Frères, 1851, pt in-4°, 796 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 larges faux-nerfs filetés à froid, caissons à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), importante mouillure ancienne, plats frottés, qqs rousseurs, état correct (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Pierre-Victor Cayet de la Palme, ou Palma Cayet (1525-1610) se convertit d'abord au calvinisme et devient ensuite précepteur de Henri de Béarn, puis attaché comme ministre à Catherine de Bourbon. Considéré comme dissident à sa foi, il abjure en 1595. Henri IV le récompense en le nommant professeur royal de langues orientales et lui donne le titre de chronologue. La chronologie novenaire est un des deux ouvrages historiques importants qu'il a écrit. L'information de Cayet est très abondante et assez étendue. Il est riche en détails sur Catherine de Bourbon, sur Biron, sur les controverses religieuses. Assez bien au courant des affaires diplomatiques, il donne une attention, rare en son temps, aux faits d'ordre économiques." (Hauser IV, 2614).
Guillaume le Taciturne. De la «Généralité» de Bourgogne à la République des Sept Provinces-Unies.
Albin Michel, 1970, in-8°, 379 pp, généalogie des Nassau, 2 cartes (dont une de la bataille de Leiden), biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Guillaume de Nassau, prince d'Orange, comte de Nassau, dit également Guillaume le Taciturne (1533-1584) fut le premier des seigneurs de Bourgogne au temps des guerres de religion. Fils spirituel de Charles Quint, haï de Philippe II, chef du parti libéral pour une monarchie constitutionnelle tant qu'il servit le roi, il devint pendant près d'un quart de siècle l'animateur implacable d'une révolution qui devait lui survivre longtemps...
Charles IX. La France et le contrôle de l'Espagne. Tome I : Avant la Saint-Barthélemy. Tome II : Après la Saint-Barthélemy.
Grasset, 1939, 2 vol. in-8°, 426 et 430 pp, 20 pl. de gravures hors texte, imprimés sur Alfax Navarre, brochés, portrait de Charles IX en couverture, très bon état
"M. Pierre Champion s'est proposé, dans les deux volumes qui viennent de paraître, de nous décrire la courbe du règne dont le sommet est marqué par la Saint-Barthélemy de 1572, jusqu'a la mort, survenue si tôt, elle aussi, du second fils de Catherine de Medicis. (...) C'est une oeuvre solidement étayée, pleine d'aperçus non encore révélés, débordante de vie aussi, que M. Pierre Champion propose à notre méditation. Et pour nous, qui avons vu naître le livre, il n'est pas téméraire de dire qu'il est bien un monument auquel les historiens du XVIe siècle devront se reporter dès qu'ils jetteront un regard sur cette époque de notre histoire. Peut-être lui reprochera-t-on de s'être cantonné trop souvent dans ce monde trop étroit de la cour de France et de ne pas nous montrer suffisamment ce qu'était, au-delà de la cour, le pays lui-même, ce qu'il pensait et comment il vivait. Mais c'est bien l'intention de l'auteur de nous brosser un tableau de la France d'alors et, dans un autre livre, de faire oeuvre proprement d'érudit et de critique en nous rendant compte des sources qu'il a utilisées." (Michel François, Humanisme et Renaissance, 1939)
Paris au temps de la Renaissance. L'Envers de la tapisserie. Le règne de François Ier.
Calmann-Lévy, 1935, pt in-8°, 241 pp, une gravure hors texte et un plan, biblio, broché, bon état (Coll. Notre vieux Paris)
Paris au temps de la Renaissance. Paganisme et Réforme. Fin du règne de François Ier. Henri II.
Calmann-Lévy, 1936, pt in-8°, 214 pp, une gravure en frontispice (la Nymphe de la Seine), 2 plans, broché, bon état (Coll. Notre vieux Paris)
"Sous ce titre Paganisme et Réforme, M. Pierre Champion nous présente en réalité une série de promenades dans le Paris de François Ier et de Henri II. Le guide est des plus avertis, et son portefeuille est bourré de pièces d'archives, qu'il s'agisse de nous mener dans les collèges et « librairies », dans les hôpitaux, à l'Hôtel-de-Ville, de nous faire assister aux entrées de rois, aux émeutes contre les réformés, aux parties de campagne des poètes. Le ton est des plus agréables." (Henri Hauser, Revue Historique, 1939) — "Un livre érudit et charmant." (J. Pannier, Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, 1937)
La Pensée italienne au XVIe siècle et le courant libertin. (Thèse).
P., Edouard Champion, 1919, gr. in-8°, ix-A/UU-720-lxxxiv pp, biblio, index, reliure demi-maroquin vert bouteille, dos à 5 nerfs, tête dorée, premier plat conservé, bel exemplaire, envoi a.s. au philosophe Henri Bergson. Rare. Importante étude sur les philosophes italiens du XVIe siècle et leur doctrine. Importante étude sur l'influence italienne en France, au seizième siècle, et spécialement aux XVIIe et XVIIIe siècles. (Cabeen II, 193).
Etienne Dolet. Portraits et documents inédits.
Albin Michel, 1930, in-8°, 348 pp, 20 pl. de gravures et portraits hors texte, reliure demi-basane fauve mordorée, dos à 3 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane noire, date dorée en queue, 1er plat de couv. conservé (rel. de l'époque), bon état (Coll. Ames et visages d'autrefois)
"M. Chassaigne a composé un livre vivant et passionné. J'ajoute que l'étude est fortement documentée. D'excellentes illustrations : portraits de Dolet, de Visagier, de Budé, d'Erasme, du Cardinal de Tournon, de Rabelais, de Nicolas Bourbon, de Guillaume du Bellay, de Marot, de Marguerite d'Angoulême, de la duchesse d'Etampes ; des vues anciennes de Toulouse et de Lyon ; des scènes de la vie du XVIe siècle : cour de François Ier, cérémonie d'entérinement de lettres de grâce, documents relatifs à Dolet (1509-1546), – ajoutent au caractère concret d'un ouvrage qui nous livre, dans sa complexe et fougueuse personnalité, l'« orateur » de Toulouse, l'imprimeur et l'éditeur de Lyon, le martyr de Paris et, au second plan, également animés, les hommes et les choses associées à sa dramatique histoire." (H. Jacoubet, L'Archer, 1931)
Laurent le Magnifique.
Fayard, 1982, in-8°, 421 pp, 16 pl. de gravures hors texte, généalogie, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Prince modèle de la Renaissance, Laurent le Magnifique donne le ton à l'Europe civilisée de la fin du XVe siècle. Homme politique, il dispose à Florence de tous les pouvoirs sous l'apparence d'institutions républicaines habilement vidées de leur contenu. Banquier, il impose sa volonté aux souverains du monde en utilisant l'arme de l'argent par l'intermédiaire d'une société financière à développement multinational. Protecteur des arts et des lettres, il encourage la magnifique floraison de l'Humanisme et de la Renaissance qui font de l'Italie le moteur de l'Occident à l'aube des temps modernes. Cette réussite est obtenue à travers des drames, les révoltes sociales de la misère et de l'ambition qui ont permis aux ancêtres de Laurent de bâtir leur fortune. Lui-même forge sa toute-puissance dans la répression de la sanglante conjuration des Pazzi. Mais le succès politique a pour corollaire la ruine financière : la crise frappe de plein fouet la banque Médicis. Laurent déploie alors son génie d'homme d'Etat. Il établit la paix dans une Italie déchirée par la cupidité des princes, le népotisme des papes et les intrigues des dynasties étrangères dont il réussit à éviter l'intervention. Mais Laurent est aussi un merveilleux poète. Ses œuvres d'une extrême variété révèlent un tempérament amoureux, une fraîcheur d'âme, une angoisse de l'être qui aujourd'hui encore nous touchent profondément. Unissant la quête du bonheur platonicien et les exigences chrétiennes, il reflète le génie d'un temps qui sut mettre en images, sous le pinceau de Ghirlandaio et de Botticelli, la douceur et le charme des heures les plus fragiles de la vie.
Laurent le Magnifique.
Fayard, 1987, in-8°, 421 pp, 16 pl. de gravures hors texte, généalogie, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
"Ecrire en historien la vie et le cadre de vie d'un personnage aussi prestigieux que Laurent de Médicis n'est pas une mince affaire. La bibliographie du sujet, ou plutôt des sujets, est immense; tous les aspects de l'histoire y paraissent tour à tour, et M. Cloulas a su les harmoniser en un récit constamment passionnant. Les premiers chapitres sont surtout l'histoire de la banque Médicis, basée sur les travaux de R. De Roover et de ses élèves. Et l'histoire de cette fabuleuse fortune culmine en effet avec Cosme l'Ancien, tandis que le Magnifique aura à traverser des crises et à régler la déconfiture des filiales de la banque Médicis à l'étranger, – ce qui n'est pas pour diminuer les mérites du personnage, bien au contraire. De belles pages montrent le jeune Laurent, homme de fêtes et de plaisirs – il ne sera mécène que plus tard – séduisant tout Florence aussi bien que les princes étrangers. Le point culminant du livre est la conjuration des Pazzi, qui est montrée dans son contexte international aussi bien que florentin. Le népotisme de Sixte IV (Della Rovere et Riario), la volonté pontificale de recupérer les bénéfices de l'alun romain, trop longtemps drainés par les Médicis, l'antagonisme du roi de Naples, font de cette conjuration l'épisode le plus dramatique d'une guerre italienne. Et la conjuration elle même, qui voulait réveiller les instincts républicains du peuple de Florence, tout comme l'assassinat de Galeazzo Maria Sforza a Milan en 1476, n'a pas abouti. Ces échecs sont un signe des temps: A Florence comme à Milan, le peuple n'a pas suivi les Brutus. Les institutions républicaines sont devenues, depuis longtemps, des jouets aux mains des puissants. Le peuple le sait et s'y est resigné. Il ne se soulève plus. C'est là que l'on touche du doigt le passage d'une époque à l'autre, de l'Italie communale à celle des principats. Puisque les institutions communales fonctionnent, hypocritement et moyennant de constantes refontes, en faveur d'une famille ou d'un personnage, mieux vaut que le maître soit magnifique, prestigieux, et sachant manoeuvrer pour le bien de la patrie. Or tel est le cas de Laurent, qui sait rééquilibrer les ligues princières qui se redivisent sans cesse la Péninsule. L'art politique du Quattrocento, c'est celui de maintenir l'équilibre des forces, et la gloire de Laurent c'est d'avoir été l'aiguille de la balance. Laurent le Magnifique s'éteint alors que l'audience de Savonarole commence à grandir et peu avant la descente de Charles VIII en Italie. C'est à nouveau la fin d'une époque. Mais quelle époque ! Ivan Cloulas se livre au plaisir de décrire le palais et les villas, les oeuvres d'art, les peintures célèbres et leur significations symboliques, l'idéal de vie exprimé par les humanistes et par les oeuvres de Laurent lui-même, abondamment citées et élégamment traduites. Parvenu à la dernière page, le lecteur soupire : dejà fini !" (Alain Dufour, Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 1983)
La Vie quotidienne dans les châteaux de la Loire au temps de la Renaissance.
Hachette, 1983, in-8°, 351 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, bel envoi a.s. à un célèbre historien
La Renaissance s'épanouit en Touraine dans le cadre des châteaux royaux. La monarchie y trouve un refuge sous Charles VII à Chinon et à Loche, dans un cadre qui se renouvelle pour faire une place grandissante au confort. Le goût des plaisirs mondains et champêtres anime Louis XI aussi bien que Charles VIII : le Plessis et Amboise sont des lieux de détente bien plus que des retraites fortifiées. Revenus de leurs expéditions guerrières en Italie, les souverains transforment leurs résidences pour en faire, à l'exemple des villas italiennes, des lieux de fêtes. Les anciennes demeures se parent de galeries, de loggias, de salles de bal et de réception. De vastes jardins-salons sont aménagés pour la promenade et la conversation. Partout se répand un décor fertile en réminiscences antiques. Dans ces demeures s'agite le monde pléthorique des seigneurs, des serviteurs civils et militaires, des prêtres et des marchands: une société nouvelle voit le jour à la cour. — "Cet ouvrage synthétise les travaux antérieurs d'Ivan Cloulas et nous présente une "histoire totale" de la vie dans la vallée de la Loire. En analysant des documents, des lettres et de la littérature du XVIe siècle, l'auteur réussit à dépeindre, sous de multiples facettes, la civilisation de toutes les couches sociales à l'époque de la Renaissance. Il traite la région principalement à la lumière de l'architecture et du symbolisme de Chinon, Amboise, Chenonceaux et Chambord, bien que d'autres châteaux soient parfois mentionnés. Contrairement à Marc Bloch, Braudel et d'autres auteurs de cette école qui mettent l'accent sur les "gens ordinaires" au détriment des "personnes illustres", Cloulas consacre beaucoup d'espace à des notabilités tels que Marie Stuart, Catherine de Médicis, Rabelais et Léonard de Vinci, et il montre comment ces individus (plutôt que de simples paysans et citadins) ont façonné non seulement l'histoire et la "vie quotidienne" de la vallée de la Loire, mais aussi celles de la France et du monde entier. Le texte est écrit de manière intéressante et attrayante." (Michael G. Paulson, The French Review, 1984)
Nantes et le pays nantais au XVIe siècle. Etude démographique.
SEVPEN, 1974, in-8°, 356 pp, 58 cartes et graphiques, 2 plans dépliants hors texte, pièces justificatives, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L’une des premières études démographiques au sens large du terme, réalisée sur une région de la France du XVIe siècle, repose sur le dépouillement des registres paroissiaux et elle est complétée par cinquante-huit cartes et graphiques. On y voit la distorsion qui s’amorce dans l’évolution des rapports ville-campagne due à la famine, la peste et la guerre, la répétition des crises à la fin du siècle étant rapprochée des phénomènes politiques et climatiques. L’analyse des mouvements saisonniers avec leur interférence sur les phénomènes religieux et économiques, de l’usage du français et du latin, des migrations des colonies étrangères offre un tableau de la société et de ses mentalités. — "Ce livre est pionnier dans la mesure où il est difficile de traiter de la démographie au XVIe siècle faute de documents utilisables. Alain Croix a bénéficié de sources exceptionnelles ; dès le XVe siècle, les évêques s'intéressèrent à la tenue de registres paroissiaux. (...) Cette étude exceptionnelle pour le XVIe siècle confirme le modèle établi par les historiens démographes pour les XVIIe et XVIIIe siècles, à quelques nuances près." (Jean-Marie Constant, Revue d'histoire économique et sociale, 1975)
Histoire de Blaise de Montluc.
Librairie d'Education, 1882, in-8°, 196 pp, une gravure hors texte, cart. éditeur de l'époque lég. frotté, dos abîmé, qqs rousseurs éparses
Naissance et affirmation de la Réforme.
PUF, 1968, pt in-8°, 417 pp, 5 cartes, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
Lorsqu'il commenta l'Epître aux Romains (1515-1516), Luther avait, semble-t-il, déjà découvert le thème central de sa théologie. Identifiant péché et tentation, il fut désormais convaincu que l'homme reste toute sa vie indigne du salut. Le péché originel a été trop profond et trop grave. Mais Dieu se refuse à regarder les fautes d'un pécheur qui continue d'espérer dans son sauveur. C'est la doctrine de la « justification par la foi ». Le présent ouvrage la replace dans son contexte historique et en suit la diffusion dans la partie de la chrétienté devenue protestante. Pour la première fois dans l'histoire une "hérésie" chrétienne tenait en échec l'autorité romaine.
Naissance et affirmation de la Réforme.
PUF, 1968, pt in-8°, 417 pp, 5 cartes, biblio, index, cart. éditeur, qqs soulignures stylo, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
Lorsqu'il commenta l'Epître aux Romains (1515-1516), Luther avait, semble-t-il, déjà découvert le thème central de sa théologie. Identifiant péché et tentation, il fut désormais convaincu que l'homme reste toute sa vie indigne du salut. Le péché originel a été trop profond et trop grave. Mais Dieu se refuse à regarder les fautes d'un pécheur qui continue d'espérer dans son sauveur. C'est la doctrine de la « justification par la foi ». Le présent ouvrage la replace dans son contexte historique et en suit la diffusion dans la partie de la chrétienté devenue protestante. Pour la première fois dans l'histoire une "hérésie" chrétienne tenait en échec l'autorité romaine.
Rome au XVIe siècle.
Hachette, 1975, in-8°, 247 pp, 10 cartes et tableaux, biblio, broché, bon état (Coll. Le temps et les hommes)
"La Rome du XVIe siècle a été une extraordinaire réussite. Mais a-t-elle été le reflet fidèle du message qu'elle désirait transmettre", celui de la toute-puissance sacrée de la papauté ? C'est la question que pose Jean Delumeau tout au long de ce voyage dans la Rome du XVIe siècle. Nous découvrons avec lui les rues et les monuments, les habitants riches et pauvres, leurs fêtes et leurs malheurs, mais aussi le prince et ses ressources, la chambre apostolique dont il épluche les comptes, les banques, les impôts et les papes. Exploration d'une ville unique, faite de splendeurs et de contradictions, dans un des moments clés de son histoire.
Naissance et affirmation de la Réforme.
PUF, 1998, in-8°, 441 pp, 5 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
Selon Luther, l’homme reste toute sa vie indigne du salut, le péché originel a été trop grave. C’est la doctrine de la « justification par la foi ». Cet ouvrage la replace dans son contexte historique et en suit la diffusion dans la partie de la chrétienté devenue protestante. Pour la première fois dans l’histoire, une hérésie chrétienne a tenu en échec l’autorité romaine.
La France de la Renaissance, 1488-1559.
Arthaud, 1962, in-8°, 510 pp, 235 héliogravures dans le texte et à pleine page, un tableau généalogique, notes, table et commentaire des illustrations, reliure demi-basane caramel, dos à 4 nerfs, titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Bien complet du dépliant volant (41 x 57 cm) reproduisant une gravure allemande du XVIe siècle de la bataille de Pavie, où l'on voit la capture de François Ier
"L'auteur de ce livre a réussi un tour de force : son livre plaisant pour le public cultivé n'en est pas moins utile au spécialiste. Car ce n'est pas un banal recueil de « morceaux choisis ». Mme Denieul-Cormier y présente des extraits d'une certaine longueur qu'une toilette délicate rend intelligibles à nos contemporains sans les dépouiller de leur saveur originale, et qu'un contexte excellent encadre et introduit. Elle fait revivre avec une remarquable intensité d'authenticité des aspects de la Renaissance en France : en premier lieu la haute personnalité du roi François Ier entre ses deux Kgérie, sa mère Louise de Savoie, sa sœur, la Marguerite des Marguerites ; après le souverain, les sujets, le gentilhomme en sa maison rustique, le patron et l'ouvrier en cette industrie où les débats ont un accent des plus modernes, l'imprimerie, si intimement associée au mouvement humaniste, puis le voyageur sur les routes pour le souci de ses affaires ou le zèle de sa piété, ou encore à la découverte de terres nouvelles. Enfin le progrès des études, la soif des textes purs, et ce même goût pour le retour aux sources enflammant les prédicateurs et provoquant la fatale scission qui résulta d'une opiniâtreté jointe à une vue trop courte du problème religieux." (B. A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1963) — "Après quelques pages sur le pays et ses habitants, l'auteur évoque les folles équipées des guerres d'Italie, leurs héros et les réactions des Italiens, puis la personnalité de François Ier, prince exubérant et fastueux, protecteur des arts et des artistes, enfin le lustre nouveau dont resplendit, sous son impulsion, la vie de cour. Tout cela est fort bien noté et assorti de textes choisis avec goût et compétence. (...) Au vrai, l'étude – excellente – de Mme Denieul est axée, en dépit du sous-titre, sur le règne de François Ier. Les références à l'époque de Henri II sont assez clairsemées. (...) Une troisième partie met en scène les différentes classes de la société de l'époque, les hobereaux demeurés sur leurs terres, les paysans, avec leurs problèmes et leurs distractions, les ouvriers, notamment ceux de l'imprimerie, « l'une des premières industries capitalistes, avec ses conséquences inévitables, l'apparition du prolétariat, des grèves, des troubles sociaux ». Les voyageurs, pèlerins, curistes comme Montaigne ou simples touristes, plus intrépides que jamais, font l'objet d'un chapitre fort plaisant. La quatrième et dernière partie envisage les découvertes, les bouleversements d'idées, les métamorphoses qui donnent à la Renaissance une physionomie si particulière. Mme Denieul en souligne quelques aspects : les expéditions au Brésil, à Terre-Neuve, au Canada ; la création du Collège de France ; l'entrée royale de 1549 ; la personnalité de Philibert Delorme ; celle d'Ambroise Paré. L'abondance et la qualité de l'illustration font grandement honneur, comme toujours, aux Éditions Arthaud. Toutes ces images montrent infiniment de goût et de connaissances et le désir de sortir des sentiers battus." (Jacques Thirion, Bibliothèque de l'école des chartes, 1967)
Henri IV. Itinéraire d'enfance, de gloire et d'amour.
Pau, J. & D. Editions & Editions Deucalion, 1991, in-8°, 204 pp, 53 gravures en noir, 16 pl. hors texte en couleurs, chronologie, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le Siège de Malte. La grande défaite de Soliman le Magnifique, 1565.
GLM/Perrin, 2001, in-8°, 267 pp, 3 cartes, biblio, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Lorsqu'en mai 1565, les forces ottomanes attaquèrent Malte, il semblait bien que ce fût la fin de l'ordre illustre des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui, en 1530, avaient reçu de Charles Quint les îles de Malte, de Gozo et de Comino. Comment une poignée d'hommes réfugiés dans des forts pouvait-elle prétendre résister aux cent mille Turcs envoyés par Soliman le Magnifique ? En visant Malte, non seulement ce dernier voulait exterminer cet ordre militaire exécré dont les galères lui causaient du tort dans toute la Méditerranée, mais, une fois l'île conquise, il espérait s'emparer de la Sicile, gagner ensuite le sud de l'Italie, puis peu à peu envahir et islamiser l'Europe occidentale. Le grand maître de l'Ordre, Jean Parisot de la Valette, prévenu de l'entreprise turque, demanda vainement des secours aux souverains chrétiens. Mais ceux-ci ne saisirent pas immédiatement l'ampleur de l'enjeu. Restait alors aux chevaliers, issus de nations différentes mais unis dans la même abnégation exigée par leur ordre, à ne compter que sur eux-mêmes. Soutenus par une population maltaise héroïque et dirigés par un grand maître hors du commun, ils opposèrent au fanatisme musulman un esprit de croisade et de sacrifice qui les transforma en redoutables guerriers. Leur résistance victorieuse durant les longs mois d'été finit par susciter l'émerveillement de l'Europe chrétienne. Le "Grand Siège" devint le symbole de la lutte entre l'Evangile et le Coran, entre la Croix et le Croissant. La Valette fut considéré comme un héros et sa victoire, qui fut la première défaite de Soliman, donna un prestige immense à l'Ordre de Malte.
Le Siège de Paris. (Roman).
P., J. Vermot, s.d. (1859), in-12, xxiv-408 pp, cartonnage pleine toile vert bouteille, dos lisse orné de caissons à froid, titre doré, filets à froid encadrant les plats, rousseurs, bon état
Roman sur le Siège de Paris par Henri IV d'avril au 31 août 1590.
Les mémoires de Messire Martin Du Bellay, contenant le discours de plusieurs choses advenues au royaume de France, depuis l'an 1513, jusques au trespas du roy François Ier ; ausquel l'autheur a inséré trois livres, et quelques fragments des Ogdoades de Messire Guillaume Du Bellay, seigneur de Langey, son frère.
P., Foucault, 1821-1827, 3 vol. in-8°, 491, 519 et 609 pp, reliures demi-veau glacé caramel à coins, dos à 4 larges nerfs filetés, caissons à froid, pièces de titre et tomaison basane noire, roulette dorée en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), C. de bibl., étiquettes en queue, bon état (Coll. complète des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, par M. Petitot). Exemplaires trés bien reliés à l'époque
"Malgré leurs caractères apologétiques les mémoires de Martin Du Bellay sont une oeuvre historique de première valeur pour l'histoire de François Ier." (Hauser, Sources II, 761)
La Reine Margot ou la rébellion.
Perrin, 1972, in-8°, 422 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex carmin de l'éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
Le génie et la démence, l'esprit chevaleresque et le machiavélisme, le charme et la férocité, la dévotion et la débauche, le goût du sang et le raffinement le plus exquis, les Valois-Angoulême conciliaient tout cela avec une grâce dans la majesté qu'on ne reverrait pas après eux. Cette extraordinaire famille fit éclore trois fleurs qui devaient ravir les historiens et fasciner les poètes, trois Marguerites dont Marguerite de France ou de Valois, septième enfant de Henri II et de Catherine de Médicis. Louise de Savoie, mère de François Ier, avait transmis aux unes et aux autres du sang italien. La dernière reçut en outre du côté maternel le trouble héritage de ces Florentins.
Caterina reine de Chypre. « L'otage de Venise ».
Editions de Fallois, 2005 in-8°, 298 pp, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Voici l'histoire véridique de Caterina Cornaro, jeune aristocrate vénitienne devenue la dernière reine de Chypre. Son destin hors du commun a inspiré nombre d'historiens, romanciers, librettistes, et sa beauté troublé les plus grands peintres de son époque (Bellini, Giorgione, Dürer, Titien...) et bien au-delà. La vie romantique de cette "Fille de la République de Venise" se déroule dans la deuxième moitié du XVe siècle et au tout début du XVIe. Elle s'inscrit successivement dans le cadre prestigieux de la Venise de la Renaissance, alors à son apogée, puis dans la lointaine Chypre, dernier royaume franc fondé au Levant par les Lusignan, une famille de chevaliers poitevins, enfin dans la petite principauté d'Asolo, en Vénétie, où la reine sera exilée et animera une Cour renommée dans toute l'Italie. "Caterina contre Venise", tel pourrait être aussi le titre de cette biographie où s'entremêlent complots, trahisons, tueries, intrigues politiques et amoureuses. Avec en toile de fond l'agonie d'une dynastie et l'apogée d'une république, le portrait d'une femme belle et fière qui, en épousant malgré elle le dernier des rois Lusignan, ne cessera de lutter pour son bonheur et sa survie.
Paris et les Parisiens au seizième siècle. Paris physique, Paris social, Paris intime.
Emile-Paul, 1928, fort in-8°, xxii-536 pp, qqs gravures dans le texte, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état
"L'ancien bibliothécaire de la Mazarine, M. Alfred Franklin, emploie ses studieux loisirs à revoir les notes accumulées au cours de sa laborieuse carrière. Il les a ordonnées en un tableau, “Paris et les Parisiens au XVIe siècle”, où les érudits retrouveront des indications utiles et que les gens du monde liront avec profit et plaisir. C'est l'aspect même de la ville, ce sont les classes sociales, c'est la vie intime de la grande ville – famille, logement, costume, nourriture, hygiène – c'est la religion et les fêtes qui revivent dans ces pages. L'inconvénient de ces sortes d'ouvrages, c'est qu'il est diffìcile de faire le départ entre ce qui est strictement parisien et ce qui est simplement de l'époque. L'histoire de la saignée et celle de la seringue n'ont rien qui soit propre à la capitale, ni celle des pèlerinages. Ce tableau de Paris est trop souvent une histoire des moeurs." (Henri Hauser, Revue Historique, 1923)
La Renaissance.
Fayard, 1935, in-12, 442 pp, broché, bon état (Coll. Les Grandes Etudes historiques)
"Admirateur de l'art spontané et puissant du Moyen Age et gallican fidèle à la Pragmatique, M. Funck-Brentano ne s'enthousiasme pas pour la Renaissance, « cette immense réaction contre la vie sociale, politique, intellectuelle et artistique du Moyen Age ». Le triomphe du rationalisme, caractéristique essentielle de cette réaction, comme de la Révolution française, lui semble comporter au moins autant d'inconvénients que d'avantages. Il affirme sa conviction qu'un peuple « fait une bêtise » en reniant ses traditions naturelles, concrètes, pour s'attacher à une tradition factice et abstraite, – ce qui ne l'empêche pas, avec beaucoup de liberté d'esprit, de défendre la politique italienne de François Ier, de goûter fort la docte sagesse d'Erasme, et d'aller jusqu'à témoigner de l'indulgence pour Alexandre VI. (...) Le chapitre consacré au Concordat se range parmi les meilleurs. (...) Le livre repose sur une lecture étendue, il témoigne d'un sens aigu du passé, il fait réfléchir, il est écrit d'une plume personnelle et vivante. Malgré ses imperfections, il mérite d'être lu." (H. Waquet, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1935)
La Renaissance.
Club des Libraires de France, 1961, in-8°, 422 pp, 40 pl. de gravures et fac-similés hors texte (certaines dépliantes), biblio, tirage numéroté sur vélin blanc, reliure pleine soie blanche de l’éditeur, une vignette en couleurs au premier plat (maquette de Pierre Faucheux), rhodoïd, signet, bon état. Jolie édition
Edition illustrée de portraits, de scènes et de documents empruntés à l'art italien et à l'art français de la Renaissance. — "Admirateur de l'art spontané et puissant du Moyen Age, M. Funck-Brentano ne s'enthousiasme pas pour la Renaissance, « cette immense réaction contre la vie sociale, politique, intellectuelle et artistique du Moyen Age ». Le triomphe du rationalisme, caractéristique essentielle de cette réaction, comme de la Révolution française, lui semble comporter au moins autant d'inconvénients que d'avantages. Il affirme sa conviction qu'un peuple « fait une bêtise » en reniant ses traditions naturelles, concrètes, pour s'attacher à une tradition factice et abstraite, – ce qui ne l'empêche pas, avec beaucoup de liberté d'esprit, de défendre la politique italienne de François Ier, de goûter fort la docte sagesse d'Erasme, et d'aller jusqu'à témoigner de l'indulgence pour Alexandre VI. (...) Le chapitre consacré au Concordat se range parmi les meilleurs. (...) Le livre repose sur une lecture étendue, il témoigne d'un sens aigu du passé, il fait réfléchir, il est écrit d'une plume personnelle et vivante. Il mérite d'être lu." (H. Waquet, Revue d'histoire de l'Eglise de France)
Machiavel.
Payot, 1930, in-8°, 295 pp, 16 héliogravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"... Il n’est pas étonnant de constater qu’en France également, passée l’époque des études du début du siècle de Charles Benoist, l’intérêt pour Machiavel croise souvent de près la réflexion sur le phénomène fasciste en Italie, puis celle sur le national-socialisme en Allemagne. Ceci advient non seulement dans des essais admiratifs à l’égard de Mussolini, allant du pamphlet “Machiavel et nous” (1937) dans lequel Louis de Villefosse, disserte sur les liens entre Machiavel, « l’italianité », et le fascisme, et ne cache pas son admiration pour le « prophète armé » italien, le duce, jusqu’au “Machiavel et Montesquieu, recherche sur un principe d’autorité” de Marc Duconseil, publié en 1943 à Paris, comme une sorte de bréviaire de la collaboration avec l’Allemagne nazie. L’ombre, ou le spectre, du fascisme se retrouve encore dans des travaux savants comme ceux de Louis Gautier-Vignal (1930), d’Albert Chérel (1936), de Pierre Mesnard (1936)." (Xavier Tabet, La « querelle de Machiavel » en France aux XIXe et XXe siècles, 2013)
Jacopo della Quercia.
Albin Michel, 1930, in-4°, 90 pp, 64 planches hors texte, numéroté sur papier Alfa, couv. rempliée, trace de mouillure ancienne en marge (Coll. Les Maîtres du Moyen Age et de la Renaissance)
Renée de France. « Ce lys au milieu des épines ».
Perrin, 1990, in-8°, 287 pp, tableaux généalogiques, repères chronologiques, biblio, index, reliure skivertex éditeur, bon état
Renée était la seconde fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne. La loi salique hissa sur le trône, à sa place, son beau-frère, sous le nom de François Ier... Elle était appelée à monter sur le trône de Bretagne, par la volonté de ses parents, surtout d’Anne sa mère. Elevée chez son beau-frère François Ier, à la cour de France, elle ignore tout de ce qu’elle est, de ce qu’elle doit devenir, et de sa fortune. Elle est dépouillée de tous ses biens, fiancée à des seigneurs de moins en moins importants et, in fine, mariée à un principicule italien, Hercule (Ercole) d’Este. Une mésalliance qui indigne toute l’Europe. Hercule n’a aucun moyen de réclamer l’héritage de sa femme, ni aucun moyen de combattre son très puissant beau-frère, ni aucune envie de l’affronter, car celui-ci n’en ferait qu’une bouchée. Devenue veuve, Renée rentre en France. Elle a compris les abominables malversations dont elle a été victime, et a l’audace – inouïe – d’intenter un procès à son neveu Charles IX, devenu roi de France.
Le Monde de l'humanisme, 1453-1517.
Payot, 1955, in-8°, 383 pp, traduit de l'anglais (“The World of Humanism”), préface de Augustin Renaudet, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Excellente étude par Myron Gilmore, professeur à Harvard et spécialiste de la Renaissance italienne. — "Un livre alerte et agréable qui ne sent pas la construction ; il dessine avec bonheur un tableau de la période 1453-1517. L'auteur nous présente d'abord l'espace européen – le monde civilisé d'alors se repliant sous la poussée turque mais en train de se dilater au delà des océans ; il place aussitôt après la description de la situation économique et politique générale du Vieux Continent. Ainsi, après quatre chapitres, un seul lui suffit heureusement à tracer l'histoire événementielle, les quatre autres étant réservés à l'histoire religieuse, intellectuelle et artistique. Il est certain que M. Gilmore a avantageusement rajeuni son sujet en élargissant son horizon de façon à pouvoir embrasser les questions générales. Une ample bibliographie, qui constitue à elle seule un sixième du volume, fournit un instrument de travail utile ; il faut lui savoir gré d'exprimer sur chaque volume cité un jugement qui oriente et qui éclaire." (A. Tenenti, Annales ESC) — "Une très exacte érudition s'y unit à un sens vigoureux et clair de la continuité des mouvements historiques. Une synthèse ample et originale." (Augustin Renaudet)
Quattrocento.
Flammarion, 2013 in-8°, 347 pp, traduit de l'anglais, 3 illustrations, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Et si la Renaissance était née d'un livre ? Un livre perdu, connu par fragments, copié par quelques moines et retrouvé par un humaniste fou de manuscrits anciens ? L'idée, audacieuse, vertigineuse, ouvre les portes de l'histoire de Poggio Bracciolini, dit le Pogge, qui découvrit dans un monastère allemand une copie du "De rerum natura" de Lucrèce. C'était à l'aube du XVe siècle. Le Pogge n'était pas seulement un bibliophile passionné et un copiste exceptionnel. Il aimait les arts et avait écrit des facéties grivoises. Il aimait les femmes et était père de dix-neuf enfants. Il n'aimait pas l'Eglise, mais était secrétaire d'un pape diaboliquement intelligent et corrompu. Sa découverte allait précipiter les temps modernes et influencer des esprits aussi puissants que Botticelli, Montaigne ou Machiavel. — Elu meilleur livre d'histoire 2013 par la rédaction du magazine Lire ; Prix Pulitzer 2012 ; National Book Award 2011.
Histoire de la pensée médicale en Occident. 2. De la Renaissance aux Lumières.
Seuil, 1997 gr. in-8° carré, 376 pp, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Par Raffaele Bernabeo, Allen G. Debus, O. Faure, Mirko D. Grmek, Renato G. Mazzolini, Henri H. Mollaret, Roy Porter, Roselyne Rey, Guenter B. Risse, Gerhard Rudolph. "Cette histoire intellectuelle de l'art médical dans les civilisations dites occidentales (monde méditerranéen d'abord, puis les pays de l'Europe de l'Ouest et du Nord, enfin tous les continents, Amérique du Nord en tête) tient pour essentielles les relations qu'entretiennent les connaissances médicales avec les mentalités, la philosophie et les diverses sciences et techniques. Au lieu de thésauriser les faits et de se limiter aux abondantes listes des noms, dates et découvertes qui jalonnent l'histoire de l'art médical, cet ouvrage veut en dégager les idées-guides. La reconstruction historique des transformations lentes comme des mutations brusques subies par les théories et pratiques médicales présente tant les diverses influences exercées sur le développement de la pensée médicale que l'impact de cette pensée sur les autres branches du savoir et sur le comportement humain. L'étude de la pathocénose, c'est à dire l'ensemble des états pathologiques caractérisant chaque population historique, amène à retracer aussi les grandes lignes de la réalité changeante des maladies. Les différents volumes de cet ouvrage ont été réalisés avec le concours d'une équipe internationale de spécialistes maîtrisant les méthodes adaptées aux diverses époques et aux problématiques particulières. Médecins et biologistes, historiens et sociologues, philologues et philosophes ont collaboré dans un cadre qui assure à l'ensemble son unité sans gommer la spécificité de chaque regard." (M. G.)
Mémoires de François de Lorraine, duc d'Aumale et de Guise, concernant les affaires de France et les négociations avec l'Ecosse, l'Italie et l'Allemagne, pendant les années 1547 à 1561. – Mémoires de Louis de Bourbon, prince de Condé, contenant ce qui s'est passé de plus mémorables en France pendant les années 1559 à 1564. – Mémoires inédits d'Antoine du Puget, sieur de Saint-Marc, concernant les troubles de religion dans le midi de la France, depuis l'année 1561 jusqu'à 1597.
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1839, pt in-4°, 752 pp, texte sur 2 colonnes, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Les mémoires du duc de Guise sont en fait un précieux recueil de documents compilés par Millet : lettres présentées et commentées, des rois, des Lorraine, de la reine d'Ecosse, etc., notes sur les correspondants ; reproduction de pièces, par exemple toutes les relations huguenotes du massacre de Vassy, et la réfutation que le duc fit publier. Essentiel pour les sièges de Metz, de Renty, de Calais, de Thionville, la conspiration d'Amboise et la première guerre civile. Les éditeurs (Les Champollion) y ont joint des documents sur l'assassinat du duc et le procès qui suivit." (Hauser, II, 1255) – Louis de Bourbon, prince de Condé se signala d'abord par des services rendus au roi Henri II : expédition contre les anglais pour le recouvrement de Boulogne, défense de Metz avec le duc de Guise, expéditions militaires en Piémont, journée de Saint-Quentin, sièges de Calais et de Thionville. Mais là s'arrêtent les services rendus au roi. Soupçonné d'avoir favorisé la conjuration d'Amboise il est mis en prison par ordre de la faction des Guise. Avec l'avènement de Charles IX il est reconnu innocent, mais sa haine des Guise le pousse à prendre la tête du parti des huguenots. Fait prisonnier au combat de Jarnac en 1569, il est assassiné de sang-froid par le sieur de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou (futur Henri III). L'esprit d'opposition à la couronne de France du premier prince de la branche de Condé paraît avoir passé comme héritage à ses descendant jusquà la fin du règne de Louis XIV. (Introduction) – Antoine du Puget, seigneur de Saint-Marc fut d'abord capitaine d'infanterie. Il assista à la bataille de Bazac et obtint par la suite le gouvernement de Saint-Maximin et de Forcalquier. Il fut chargé, par le gouverneur de Provence La Valette, de former un régiment d'infanterie, puis par le duc d'Epernon de commander l'artillerie. Dans ses mémoires, il se contente de retracer méthodiquement le récit des événements dont il fut le témoin. Son style militaire ne le pousse pas à rechercher les causes de ces événements, ni à considérer leurs effets. (Introduction)
François Ier, 1494-1547.
Payot, 1937, in-8°, 510 pp, traduit de l'anglais, reliure demi-basane rouge, dos à 5 nerfs pointillés, titres dorés, couv. et dos conservés, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un ouvrage honnête, dont le style a quelque peu vieilli. On y trouvera un récit du règne, coupé de nombreuses digressions, un récit qui reprend toutes les « légendes » attendues, même si on les gratifie parfois d'un point interrogatif : les rapports incestueux avec Marguerite, la syphilis du roi, l'amour jaloux de Louise de Savoie pour le Connétable. Comme beaucoup de biographies, le livre de Francis Hackett est essentiellement consacré à la jeunesse de François d'Angoulême (141 pages) et à la première partie du règne, avant Pavie (208 pages). Les reste est assez vite expédié : 70 pages pour 1526-1529, 82 pages pour les dix-huit années finales..." (Jean Jacquart, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
François Ier, 1494-1547.
Payot, 1984, fort in-8°, 510 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un ouvrage honnête, dont le style a quelque peu vieilli. On y trouvera un récit du règne, coupé de nombreuses digressions, un récit qui reprend toutes les « légendes » attendues, même si on les gratifie parfois d'un point interrogatif : les rapports incestueux avec Marguerite, la syphilis du roi, l'amour jaloux de Louise de Savoie pour le Connétable. Comme beaucoup de biographies, le livre de Francis Hackett est essentiellement consacré à la jeunesse de François d'Angoulême (141 pages) et à la première partie du règne, avant Pavie (208 pages). Les reste est assez vite expédié : 70 pages pour 1526-1529, 82 pages pour les dix-huit années finales..." (Jean Jacquart, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
François Ier, 1494-1547.
Payot, 1937, fort in-8°, 510 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un ouvrage honnête, dont le style a quelque peu vieilli. On y trouvera un récit du règne, coupé de nombreuses digressions, un récit qui reprend toutes les « légendes » attendues, même si on les gratifie parfois d'un point interrogatif : les rapports incestueux avec Marguerite, la syphilis du roi, l'amour jaloux de Louise de Savoie pour le Connétable. Comme beaucoup de biographies, le livre de Francis Hackett est essentiellement consacré à la jeunesse de François d'Angoulême (141 pages) et à la première partie du règne, avant Pavie (208 pages). Les reste est assez vite expédié : 70 pages pour 1526-1529, 82 pages pour les dix-huit années finales..." (Jean Jacquart, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
Les Temps modernes, du XVIe siècle au XVIIIe siècle.
Masson et Cie, 1948, pt in-8°, 528 pp, 3e édition, 214 gravures et portraits, 13 cartes, cart. éditeur, bon état (Manuel, Classe de Quatrième)
Le Sens des formes. Études sur la Renaissance.
Genève, Droz, 1994, gr. in-8°, 306 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, broché, bon état (Coll. Romanica Gandensia, 23)
Ces seize études de F. Hallyn, déjà publiées, inédites ou remaniées, couvrent un large champ de recherche, abordant la Renaissance dans une perspective interdisciplinaire qui rend compte de sa diversité et de sa spécificité.
Bayard (1495-1524). Etudes militaires historiques.
Baudouin, 1887, gr. in-8°, 183 pp, un portrait en frontispice, 29 gravures et cartes, broché, couv. illustrée, rousseurs éparses, qqs rares annotations crayon, état correct
Les Valois de 1515 à 1589. Etudes militaires historiques.
Genève, Slatkine-Mégariotis, 1977, in-8°, 462 pp, 86 gravures et cartes, reliure simili-cuir bleu foncé de l'éditeur, dos lisse avec pièce de titre carmin, titres dorés au 1er plat, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, 1880
Par Marie Joseph Félix Hardy de Périni, né Hardy (1843-1908), officier militaire et auteur de nombreuses études d'histoire militaire. Capitaine adjudant-major au 130e régiment d'infanterie lors de la publication de de livre, il est lieutenant colonel du 2e Zouaves en 1887, général de division en 1903.
Christophe Colomb (1447-1506).
Payot, 1935, in-8°, 334 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
A peu d'êtres il était réservé d'opérer dans le destin de leurs semblables des transformations aussi profondes et d'une portée aussi illimitée qu'à Christophe Colomb, qui découvrit un monde nouveau et détermina la plus fabuleuse migration de tous les temps. Esprit inquiet et bizarre, à la fois aventurier et mystique, le grand navigateur génois était déjà une énigme pour ses contemporains. Était-ce un saint ? Un savant ? Un marin ignorant mais hardi ? Un marchand d'esclaves avide de gains ? Enfin, il est un aspect peu connu du génie de Colomb que Heinrich H. Houben met ici en valeur, c'est le grand talent littéraire de ce marin. Colomb se révèle un poète et le premier en date des peintres de la nature exotique.
La Fin du Moyen Age. La Renaissance. La Réforme. Histoire de l'Europe et particulièrement de la France pendant les XIVe, XVe et XVIe siècles.
Delagrave, 1927, gr. in-12, viii-574 pp, 141 gravures et 22 cartes dans le texte, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs pointillés orné de caissons fleuronnés dorés, pièces d'auteur et de titre basane verte, tête dorée (rel. de l'époque), un mors lég. abîmé, coiffes arasées, bon état
Manuel d'histoire, classe de 3e, programmes de 1925. Notre exemplaire a été joliment relié en cuir à l'époque, ce qui est très rare pour des manuels scolaires.
Bourgeois et gentilshommes. La réussite sociale en France au XVIe siècle.
Flammarion, 1982, in-8°, 297 pp, traduit de l'américain, index, broché, couv. à rabats, bon état
"Les polémiques sur la Révolution française et leurs simplifications abusives ont figé en un modèle durable l'image abstraite de deux « élites »: la « noblesse» fondée sur la naissance, et la « bourgeoisie » définie par la richesse acquise. Cette conception est manifestement dépassée. La réalité est infiniment plus complexe et plus ductile, car la mobilité sociale fut très souple et dynamique dans la France du XVIe siècle." (Lectures n° 14, juillet-août 1983)
Les Amours de Catherine de Bourbon, soeur du Roi, et du Comte de Soissons. Souvenirs du règne de Henri IV.
P., Georges Hurtrel, Artiste-Editeur, 1882, in-12, 218 pp, un frontispice et 9 pl. de gravures sous serpente hors texte (dont 8 en deux tons), vignettes, lettrines et culs-de-lampe, broché, couv. rempliée crème imprimée en bleu, sous chemise de percaline rouge décorée de fers spéciaux dorés de l'éditeur (avec rubans de fermeture), tirage à 1000 exemplaires numérotés à la main et signés par l'auteur, bon état
Illustrations réalisées par M. Adolphe Lalauze, aquafortiste ; MM. Riester, A. Lalauze, Uzès, Georges Hurtrel, dessinateurs et MM. F. Méaulle et Gillot, graveurs.
Bayard.
GLM/Fayard, 1987, in-8°, 396 pp, 8 pl. de gravures hors texte, 3 cartes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Personnage légendaire, Bayard, modeste gentilhomme provincial, est d'abord un témoin de son époque. Contemporain de Léonard de Vinci, de Luther et de Christophe Colomb, il a vécu dans une Europe en pleine transformation à l'heure où se mettent en place les organes de l'Etat moderne et où la vieille gentilhommerie voit s'amenuiser les bases de son pouvoir. Bayard et ses compagnons sont ainsi au contact de deux mondes. Par sa naissance, par son éducation, par ses premières campagnes, le bon chevalier est encore tout pénétré d'un idéal humain fait de bravoure individuelle, du respect des règles du combat, de vertus chrétiennes. En même temps, bon gré mal gré, il participe au nouvel art de la guerre qui s'esquisse : il accepte de se mettre à la tête de gens de pied, sait utiliser l'artillerie et il lui arrive de ruser pour tromper l'ennemi. Et, symboliquement, c'est une balle d'arquebuse tirée par un simple soldat qui l'abat, chevalier terrassé par l'arme de l'avenir. Car Bayard est en son temps un personnage anachronique. C'est ce qui le rend si attachant et parfois si émouvant. Le génie de ses premiers biographes qui ont fait de lui l'exemple du "gentil chevalier", conforme en tous points à un idéal nobiliaire, a permis à tout un groupe social de se reconnaître en lui au moment même où son destin historique s'achevait. Et sans doute est-ce parce qu'il apparaissait comme le héros d'un monde révolu que sa mémoire a traversé les siècles.
Les Négociations du Président Jeannin.
Lyon et P., Guyot Frères, 1851, pt in-4°, 719 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 larges faux-nerfs filetés à froid, caissons à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), pt. manque de papier au 2e plat, accroc en marge sur qqs feuillets, trace de mouillure ancienne, état correct (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
Pierre Jeannin (1540-1623), ligueur rallié à Henri IV, devint l'un de ses conseillers les plus écoutés. Sa correspondance officielle de 1607 à 1609 - ses "Négociations" - concernent les affaires des Provinces Unies. (Hauser IV, 2709)
Les Négociations du Président Jeannin.
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1837, pt in-4°, 719 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
Pierre Jeannin (1540-1623), ligueur rallié à Henri IV, devint l'un de ses conseillers les plus écoutés. Sa correspondance officielle de 1607 à 1609 – ses "Négociations" – concernent les affaires des Provinces Unies. (Hauser IV, 2709)
Etude sur la vie et l'oeuvre de Jean Duvet, dit le Maître à la Licorne.
P., Rapilly, 1876, in-8°, (8)-137 pp, une gravure sous serpente en frontispice, catalogue raisonné, broché, couv. lég. salie, exemplaire sur papier vergé, bon état
Minutier central des notaires de Paris. Inventaires après décès. Tome I : 1483-1547.
P., Archives nationales, 1982, gr. in-8°, 507 pp, avant-propos par Jean Favier, index des noms de personnes, lieux et matières, broché, pliure au 1er plat, bon état
Parmi les minutes notariales parisiennes, les inventaires après décès occupent une place spéciale. Au XVe siècle et pendant la première moitié du XVIe siècle, les actes passés par les notaires visent strictement à donner l'essentiel d'une opération juridique déterminée. Dans un Paris où l'on se connaît, l'indication de l'adresse des parties est souvent jugée inutile ; leur qualité même n'est parfois pas mentionnée. De ce fait, ces actes sont d'une sécheresse souvent regrettable et d'une brièveté telle qu'ils n'occupent guère, dans la plupart des cas, qu'une page ou un feuillet. Au contraire, les inventaires après décès se présentent sous forme de cahiers – plus ou moins nombreux. Dans l'opération qui vise à la mutation des biens d'une succession et implique la désignation des bénéficiaires et la description des biens concernés, il y a lieu de s'entourer, pour éviter toute contestation, d'autant de précisions qu'il est possible. Pour cette raison, les inventaires après décès réunissent sur les individus, sur les lieux où ceux-ci demeurent, sur le cadre de leur existence, sur les métiers ou les professions qu'ils exercent, sur leurs préoccupations journalières, sur leur fortune et leurs relations, un ensemble de renseignements qui ne se rencontrent pas ailleurs. Ils sont, de plus, à cause de l'analyse des titres de la succession, une piste pour la découverte d'actes nouveaux et, en ce qui concerne le XVe siècle et le début du XVIe siècle, une source pour la connaissance d'actes dont les originaux ne sont plus conservés. (Introduction)
Histoire de François Ier et de la Renaissance.
Tours, Ad. Mame, 1852, in-8°, 395 pp, 2e édition, 3 gravures en taille douce hors texte dont le frontispice, page de titre gravée, reliure pleine basane aubergine, dos lisse, titre, caissons et palette dorés, plats avec décor frappé à froid et encadrement doré, fer doré au 1er plat, tranches marbrées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, coins émoussés, bon état. Bon exemplaire sans les habituelles rousseurs
Ouvrage classique retraçant le règne du roi emblématique de la période de la Renaissance, régulièrement réédité entre 1847 et 1896, par l'historien Eugène de La Gournerie (1807-1887). — Table : 1. Jeunesse de François Ier. Cour de Louis XII – 2. Avènement de François Ier à la couronne. État de la France et de l'Europe. Campagne de 1515. Bataille de Marignan – 3. Entrevue de Bologne. Concordat (1515-1518) – 4. Campagne de 1516. Influences diverses à la cour. Traité de Noyon. Traité de Fribourg – 5. Traité avec l'Angleterre. Élection à l'Empire. Camp du Drap-d'or (1518-1520) – 6. Luther. Commencement de la réforme en Allemagne. Condamnation de ses doctrines en France (1517-1523) – 7. Guerre avec l'Empire. Perte du Milanais (1521-1522) – 8. Procès et mort de Semblançay. Procès du connétable de Bourbon ; sa fuite – 9. Campagnes de 1522 à 1525. Siège de Marseille. Bataille de Pavie – 10. Captivité du roi. Traité de Madrid. Sainte ligue. Campagnes de Lautrec en Italie. Défection de Doria. Traité de Cambrai (1525-1530) – 11. Mœurs de la cour. Chevalerie. Caractère de François Ier – 12. Gouvernement, finances, justice, guerre, marine, commerce, agriculture – 13. Littérature et hommes de lettres. Marot, Rabelais, Postel, Amyot, Budée, etc. Fondation du collège de France – 14. Beaux-arts. Esthétique chrétienne. Renaissance, Chambord, Madrid, Fontainebleau. Tombeaux de François II, du cardinal d'Amboise, de Louis XII. Vitraux. Emaux de Limoges. Musique – 15. Progrès de l hérésie (1523-1534) – 16. Alliance avec les protestants. Entrevue de Marseille. Renouvellement de la guerre. Mort de François Sforce (1530-1535) – 17. Campagnes de 1536 et 1537. Mort du dauphin. Trêve de Nice. Entrevue d Aigues-Mortes – 18. Administration du connétable de Montmorency et du cardinal de Tournon. Passage de Charles-Quint à travers la France. Assassinat des ambassadeurs Frégose et Rincon. Disgrâce de Montmorency (1536-1542) – 19. Campagnes de 1542 et 1543. Bataille de Cérisoles – 20. Invasion de la France. Traité de Crespy. Campagne navale. Paix avec l'Angleterre (1544-1546) – 21. Naissance et progrès du calvinisme – 22. Dernières négociations. Craintes de guerre. Mort de François Ier (1546-1547) – Appendice.
Les Bronzes italiens de la Renaissance.
PUF, 1958, in-8°, viii-119 pp, 32 pl. de photos hors texte (8 en couleurs), biblio, table des scupteurs et bronziers de la Renaissance cités, reliure demi-toile verte, pièce de titre basane havane, couv. illustrée conservée, bon état (Coll. L'Œil du connaisseur)
La Réforme au Pays de Montbéliard.
Montauban, J. Vidallet, 1872, gr. in-8°, 76 pp, broché, trace de mouillure ancienne, état correct. Rare
À l’invitation du comte de Montbéliard, Georges Ier de Wurtemberg, Guillaume Farel prêcha la réforme à la population montbéliardaise, qui était réformée, dans l’année 1524-1525. Son empreinte est encore assez visible dans le pays de Montbéliard. Selon la légende, il aurait prêché sur une étale appelée pierre à poissons, situé sur la place Denfert, et qui est aujourd’hui le plus ancien monument de cette ville.
Les Monarchies européennes du XVIe siècle. Les relations internationales.
PUF, 1967, pt in-8°, 384 pp, 6 cartes, sources et biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"Dans cette histoire consacrée aux grandes monarchies de l'Occident européen, le lecteur trouvera une synthèse intéressante sur les institutions, la politique intérieure de l'Espagne et les querelles diplomatiques auxquelles a été mêlée la monarchie des Rois Catholiques à Philippe II : guerres d'Italie, politique impériale, révolte des Pays-Bas, lutte contre le péril turc, rivalité avec l'Angleterre. Dans la troisième partie, la plus originale (Débats et combats, directions de recherches), H. Lapeyre adopte un autre plan qui a le mérite de poser nettement les problèmes et de les éclairer par le recours à l'histoire comparée des divers pays. Sont étudiés successivement les rapports de la politique avec la société, la religion, les idées du temps ; les institutions : pouvoir royal (et développement de l'absolutisme), administration (vénalité des offices), relations internationales (avec d'intéressantes perspectives sur le sentiment national et le cosmopolitisme, les notions de frontières et de douanes, etc.) ; enfin, le rôle des personnalités. Ce manuel est appelé à rendre de très grands services aux hispanistes qui s'intéressent à l'époque habituellement désignée comme celle de la prépondérance espagnole." (Joseph Pérez, Bulletin Hispanique, 1968)
Quand les Rois de France étaient en Val de Loire. La vallée des Reines.
Fayard, 1978, in-8°, 307 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L’auteur examine l’histoire des XVe et XVIe siècles pendant lesquels les forteresses médiévales se métamorphosent en élégants châteaux. Il revisite cette histoire à l’aune de ces femmes, souveraines pour la plupart, qui ont contribué à la magnificence de la Renaissance ligérienne. Yolande d’Aragon ou encore Anne de Beaujeu, qui gouverne la France pendant huit ans et à qui l’on doit le château de Gien dans sa configuration actuelle, Catherine de Médicis, Agnès Sorel, etc.
Histoire de France depuis les origines jusqu'à la Révolution. Tome V - Deuxième partie : La Lutte contre la Maison d'Autriche. La France sous Henri II (1519-1559). Par Henry Lemonnier.
Hachette, s.d. (v. 1930), gr. in-8° carré, 380 pp, 24 pl. de gravures hors texte, notes bibliographiques, broché, bon état
"Ce second volume termine le tome V de l'Histoire de France publiée sous la direction de M. Ernest Lavisse. Il comprend deux parties tout à fait distinctes : la première est remplie par la lutte contre la maison d'Autriche, c'est un chapitre d'histoire politique et militaire ; l'autre traite de la Réforme et de la Renaissance vers le milieu du XVIe siecle : elle relève de l'histoire religieuse, littéraire ou artistique. On retrouvera dans ce volume les mêmes caractères et les mêmes qualités que nous avons remarqués dans le précédent... Les livres VII et VIII sont consacrés à la lutte entre François ler et Charles-Quint (1517-1547) et à la politique de Henri II (1547-1559). C'est un exposé clair et précis des campagnes militaires et diplomatiques, coupé par le récit détaillé de quelques faits saillants et par quelques portraits exacts et vivants..." (V.-L. Bourrilly, Revue d'histoire moderne et contemporaine) — "Dans le volume précédent, M. Henry Lemonnier avait longuement décrit les progrès de l'action monarchique et l'évolution sociale de la France, pendant la première moitié du XVIe siècle. De 1547 à 1559 les conditions économiques et sociales ne changent guère ; le pouvoir royal, avec Henri II et ses ministres imbus du principe d'autorité, avec les légistes épris de centralisation, continue de s'acheminer vers l'absolutisme. Aussi M. Lemonnier a-t-il pu, dans ce nouveau volume, négliger de peindre l'état social du royaume et étudier le nouveau roi et la nouvelle cour dans un seul chapitre. Tous les autres chapitres de son livre se rapportent à l'histoire militaire de la France de 1519 à 1559, à son histoire religieuse de 1547 à 1559, et à son histoire littéraire et artistique de 1547 à 1590. On peut, en effet, y distinguer trois parties : la première consacrée à la lutte contre la Maison d'Autriche; la deuxième au Calvinisme français, qui marque une transformation de la Réforme ; la troisième à la Renaissance qui, après la mort de François 1er, entre dans une période nouvelle, celle du classicisme. (...) Dans ce livre on retrouve les qualités ordinaires de M. Lemonnier : de nombreuses lectures, une justesse d'appréciation et une clarté d'exposition remarquables, un style à la fois brillant et sobre qui donne au récit une physionomie souvent très pittoresque." (J. Letaconnoux, Annales de Bretagne, 1904)
La vie quotidienne au temps de la Renaissance.
Hachette, 1963, in-8°, 253 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"« Ce que les contemporains connaissaient le mieux de leur époque, c'est, apparemment, ce que nous en connaissons le moins. » Ainsi s'exprime M. Abel Lefranc dans la préface qu'il a placée en tête de son beau livre : La vie quotidienne au temps de la Renaissance. Tout ce qui constitue, en effet, le cadre de la vie des hommes aux différents degrés de l'échelle sociale, les menus faits qui marquent les contingences de la vie de chaque jour, la mode et ses exigences, les habitudes de penser et les façons de s'exprimer, cette ambiance, enfin, où se reflète toute une société sont des éléments difficiles à saisir parce que, le plus souvent, leurs contemporains les subissaient sans même que l'idée leur vînt de nous en informer. Le but que s'est proposé l'auteur est précisément de nous faire pénétrer dans cette vie cachée des diverses classes sociales d'un pays que nous devrions connaître, tout comme les grandes manifestations qui rythment son histoire militaire ou artistique. Et l'on n'attendait pas moins du maître incontesté des études du XVIe siècle en France que cet ouvrage qui couronne son oeuvre d'érudit sans doute, mais aussi de professeur, puisque M. Lefranc avait consacré plus d'un cours, soit au Collège de France, soit à l'École des Hautes-Études, à l'étude même du sujet de son livre..." (Michel François, Bibliothèque de l'école des chartes)
La Vie quotidienne au temps de la Renaissance.
Hachette, 1956, in-8°, 253 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"« Ce que les contemporains connaissaient le mieux de leur époque, c'est, apparemment, ce que nous en connaissons le moins. » Ainsi s'exprime M. Abel Lefranc dans la préface qu'il a placée en tête de son beau livre : La vie quotidienne au temps de la Renaissance. Tout ce qui constitue, en effet, le cadre de la vie des hommes aux différents degrés de l'échelle sociale, les menus faits qui marquent les contingences de la vie de chaque jour, la mode et ses exigences, les habitudes de penser et les façons de s'exprimer, cette ambiance, enfin, où se reflète toute une société sont des éléments difficiles à saisir parce que, le plus souvent, leurs contemporains les subissaient sans même que l'idée leur vînt de nous en informer. Le but que s'est proposé l'auteur est précisément de nous faire pénétrer dans cette vie cachée des diverses classes sociales d'un pays que nous devrions connaître, tout comme les grandes manifestations qui rythment son histoire militaire ou artistique. Et l'on n'attendait pas moins du maître incontesté des études du XVIe siècle en France que cet ouvrage qui couronne son oeuvre d'érudit sans doute, mais aussi de professeur, puisque M. Lefranc avait consacré plus d'un cours, soit au Collège de France, soit à l'École des Hautes-Études, à l'étude même du sujet de son livre..." (Michel François, Bibliothèque de l'école des chartes)
La Vie quotidienne au temps de la Renaissance.
Hachette, 1963, in-8°, 253 pp, biblio, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"« Ce que les contemporains connaissaient le mieux de leur époque, c'est, apparemment, ce que nous en connaissons le moins. » Ainsi s'exprime M. Abel Lefranc dans la préface qu'il a placée en tête de son beau livre : La vie quotidienne au temps de la Renaissance. Tout ce qui constitue, en effet, le cadre de la vie des hommes aux différents degrés de l'échelle sociale, les menus faits qui marquent les contingences de la vie de chaque jour, la mode et ses exigences, les habitudes de penser et les façons de s'exprimer, cette ambiance, enfin, où se reflète toute une société sont des éléments difficiles à saisir parce que, le plus souvent, leurs contemporains les subissaient sans même que l'idée leur vînt de nous en informer. Le but que s'est proposé l'auteur est précisément de nous faire pénétrer dans cette vie cachée des diverses classes sociales d'un pays que nous devrions connaître, tout comme les grandes manifestations qui rythment son histoire militaire ou artistique. Et l'on n'attendait pas moins du maître incontesté des études du XVIe siècle en France que cet ouvrage qui couronne son oeuvre d'érudit sans doute, mais aussi de professeur, puisque M. Lefranc avait consacré plus d'un cours, soit au Collège de France, soit à l'École des Hautes-Études, à l'étude même du sujet de son livre..." (Michel François, Bibliothèque de l'école des chartes)
Blaise de Montluc. Héros malchanceux et grand écrivain. Portraits et documents inédits.
Albin Michel, 1926, in-8°, 288 pp, 16 pl. de gravures hors texte, broché, bon état (Coll. Ames et visages d'autrefois)
Très intéressante biographie. — "N'eut-il pas écrit ses “Commentaires”, qui ajoutèrent au renom du soldat la gloire de l'écrivain, Blaise de Monluc n'en aurait pas moins été un rude chef de guerre et, comme nous disons maintenant, dans un langage qui ne vaut pas le sien, un « personnage représentatif », car il réunit en lui, à merveille, les qualités qui constituaient, aux yeux de ses contemporains, le « grand capitaine ». (...) M. Joseph Le Gras nous présente Monluc comme un « héros malchanceux », et il voit dans, cette malchance du soldat un contraste avec la chance qui le place au rang des grands écrivains. En effet, les “Commentaires” font plus pour la gloire de Monluc que les nombreux combats auxquels il prit part ; mais, même sans les “Commentaires”, Monluc est une bien curieuse et typique figure militaire du XVIe siècle..." (Henri de Régnier, Le Figaro, 13 décembre 1927)
Mémoires du Chevalier Bayard dit le Chevalier sans peur et sans reproche, lieutenant général pour le roi au gouvernement du Dauphiné et capitaine de cent hommes d'armes, rédigés par le Loyal Serviteur.
P., Berche et Tralin, 1879, in-12, 296 pp, nouvelle édition en français moderne avec des notes, broché, rousseurs, état correct
"L'auteur, compatriote et compagnon d'armes de Pierre du Terrail, est vraisemblablement son secrétaire, le notaire Jacques de Mailles. C'est un témoin oculaire qui a utilisé les souvenirs de son héros et ses aventures personnelles. L'ouvrage est un panégyrique, mais écrit avec sincérité et bonhomie, et non sans finesse." (Hauser, Sources I, 376).
Vie de Henri IV.
Hachette, 1876, in-12, 288 pp, reliure pleine toile verte de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, titre et décor doré au 1er plat, encadrements à froid sur les plats, reliure défraîchie, état correct
Les Métiers et corporations de la ville de Paris, XIVe-XVIIIe siècle. Tome II : Orfèvrerie, sculpture, mercerie, ouvriers en métaux, bâtiment et ameublement.
P., Imprimerie Nationale, 1892, in-4°, viii-773 pp, un frontispice hors texte, blasons et médailles des corporations dans le texte, cartonnage imprimé de l'éditeur, bon état (Coll. Histoire générale de Paris, collection de documents)
Tome II seul (sur 3). Bon exemplaire sans rousseurs.
Discours pour la majorité de Charles IX. Présenté par Robert Descimon.
Imprimerie Nationale, 1993, gr. in-8°, 134 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état
Le chancelier Michel de L'Hospital (vers 1505-1573) est une des figures mythiques de l'histoire de France. A la tête de la justice et donc de l'Etat royal, il traverse, impassible et pacifique, les règnes sanglants de François II (la conjuration d'Amboise, mars 1560) et de Charles IX (la Saint-Barthélemy, août 1572). Auprès de nos contemporains cultivés, il symbolise le sens de l'Etat et de la tolérance religieuse. Certes, cette vision comporte sa part d'anachronisme. Mais si L'Hospital ne fut pas un héros libéral ou idéal, son action reste, car elle contribua à façonner les caractères de la "monarchie absolue" jusqu'à la Révolution française. Le Discours pour la majorité de Charles IX (Rouen, 1563) et les trois autres discours politiques qu'on trouvera rassemblés (Paris, 1560, au Parlement ; Orléans, 1560, aux Etats généraux ; Moulins, 1566, au conseil élargi) témoignent de la vigueur d'une pensée et d'une langue qui ont toute la saveur du XVIe siècle. Ce temps était celui de guerres religieuses épouvantables. C'est pour les conjurer que L'Hospital parle.
Bayart ou La Très joyeuse, plaisante et récréative histoire du bon chevalier sans peur et sans reproche.
Horizons de France, 1942, pt in-8°, 190 pp, un portrait de Bayard en frontispice
"L'auteur, compatriote et compagnon d'armes de Pierre du Terrail, est vraisemblablement son secrétaire, le notaire Jacques de Mailles. C'est un témoin oculaire qui a utilisé les souvenirs de son héros et ses aventures personnelles. L'ouvrage est un panégyrique, mais écrit avec sincérité et bonhomie, et non sans finesse." (Hauser, Sources I, 376).
L'Eglise et le seizième siècle : d'Alexandre Borgia à Sixte-Quint.
Librairie de "Pages libres", 1904, in-12, 94 pp, biblio sommaire, broché, bon état (Coll. Etudes sur l'histoire politique de l'Eglise catholique)
Chronique de la Maison de Bourgoigne, de 1500 à 1527 – Mémoires du comte de Cheverny, de 1528 à 1599 – Mémoires de Philippe Hurault, de 1599 à 1601 – Mémoires de J. Pape, seigneur de Saint-Auban, de 1572 à 1587 – Satyre Ménippée.
P., Desrez, 1838, gr. in-8°, xvi-631 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titre et fleurons dorés, qqs rousseurs, bon état (Coll. Choix de chroniques et mémoires sur l'histoire de France, avec notices littéraires par J. A. C. Buchon)
"Robert Macquéreau est le témoin oculaire du siège de Tournai et de l'entrée de Henry VIII à Thérouanne, des allées et venues relatives à la paix de Cambrai. (...) Il est très intéressant sur ce qui se passe en Flandre et en Hainaut. Macquéreau est un des plus curieux exemples de la persistance du patriotisme bourguignon ; il appelle toujours les partisans de l'empereur Bourguignons." (Hauser, Sources I, 474) – "Chancelier du duc d'Anjou, le comte de Cheverny (1528-1599) suit ce dernier à Jarnac, à Moncontour, à la Rochelle. Il sert ses intérêts pendant son absence, et devient, après le retour de Pologne, son principal conseiller. (...) Subitement disgracié au moment des Etats de Blois, il est rappelé en 1590 par Henri IV, et aide le roi dans ses négociations avec les ligueurs. Détails précieux et personnels sur la dernière maladie de Charles IX (Catherine ne prévoyait pas la mort), sur les Barricades. Jugement d'ensemble sur Henri III." (Hauser, Sources III, 1426) – "Les mémoires de Philippe Hurault (troisième fils du comte de Cheverny) sont forts intéressants. Comme il a vécu dans l'intimité de Henri IV, il rapporte plusieurs particularités piquantes sur la cour." (Introduction) – "Jacques Pape, seigneur de Saint-Auban donne quelques détails sur l'attentat de Maurevel, auquel il assista, et quelques souvenirs personnels sur la Saint-Barthélemy. Ses mémoires portent surtout sur les expéditions de Chastillon, en 1585-1587, en Dauphiné et en Languedoc." (Hauser, Sources III, 1522). – La Satyre Ménippée, machine de guerre dirigée contre la Ligue, est l'oeuvre de plusieurs ; y ont prêté la main des gens de robe, Pierre Pithou, Jacques Gillot, Nicolas Rapin, des poètes ou des érudits, Gilles Durand, Jean Passerat, Florent Chrétien ; Pierre Le Roy, chanoine, les recevait chez lui. C'est en fait la réunion de quatre pamphlets différents : le Catholicon d'Espagne, la Farce des Etats de la Ligue, des poésies satiriques imitées de Ménippe, et l'Explication du Higuiero del Infierno.
La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayart par le Loyal Serviteur. Texte intégral, glossaire et notes.
Balland, 1967, in-8°, 483 pp, 4 miniatures en couleurs hors texte, qqs bois gravés dans le texte, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, une miniature contrecollée au 1er plat, bon état
La Très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil Seigneur de Bayart, composée par le Loyal serviteur. Publiée pour la Société de l'Histoire de France par J. Roman.
P., Librairie Renouard, 1878, gr. in-8°, xvi-512 pp, imprimé sur papier vergé, glossaire, index, reliure demi-chagrin fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre basane havane (rel. de l'époque), dos lég. épidermé, qqs rousseurs éparses, bon état
En 1527, paraît La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayard, dont l'auteur, nommé le Loyal serviteur, a été identifié comme étant Jacques de Mailles par G. Letonnelier, archiviste de l'Isère, au début du 20e siècle. — "L'auteur, compatriote et compagnon d'armes de Pierre du Terrail, est vraisemblablement son secrétaire, le notaire Jacques de Mailles. C'est un témoin oculaire qui a utilisé les souvenirs de son héros et ses aventures personnelles. L'ouvrage est un panégyrique, mais écrit avec sincérité et bonhomie, et non sans finesse." (Hauser, Sources I, 376)