39 résultats

BEAUCHAMP (Alphonse de).

Histoire des deux faux Dauphins.

P., Germain Mathiot, 1818, in-8°, xii-546 pp, 2 portraits gravés hors texte, broché, couv. muette, non rogné, bon état (Parois, 76)

Affaires Hervagault et Mathurin Bruneau. Ouvrage orné de deux frontispices représentant les deux prétendants.

BEAUCHESNE (A. de).

Louis XVII. Sa vie, son agonie, sa mort ; captivité de la famille royale au Temple.

P., Henri Plon, 1866 2 vol. in-12, xxiv-571 et 534 pp, cinquième édition enrichie d'autographes, de portraits et de plans, qqs gravures dans le texte, documents et pièces justificatives, reliures demi-chagrin carmin à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres, tomaisons et caissons fleuronnés dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque), plats salis, coins émoussés, qqs rousseurs et salissures, état correct. Manque une planche hors texte (acte de décès de Louis XVII)

Bon exemplaire de ce grand classique de l'histoire de la Révolution française. Cet ouvrage édité pour la première fois en 1852 est considéré par la bibliographie de Parois comme "un ouvrage de référence" et l'historien Philippe Delorme, qui a rendu compte des dernières recherches scientifiques en la matière, fait de cet auteur "l'un des plus fameux spécialistes de la question Louis XVII. Cet historien a interrogé, au début du XIXe siècle, les survivants du Temple". En effet, Beauchesne a fait oeuvre d'historien, compulsé toutes les archives disponibles, reconstitué le Temple, interrogé les témoins directs des faits, comme Gomin et Lasne. Son travail demeure encore de nos jours une incomparable mine d'informations sur la vie et la mort de Louis XVII.

BEAUCHESNE (A. de).

Louis XVII. Sa vie, son agonie, sa mort. Captivité de la famille royale au Temple.

Plon-Nourrit et Cie, 1905, 2 forts vol. in-12, xxiv-571 et 534 pp, dix-huitième édition enrichie d'autographes, de portraits et de plans et précédée d'une Lettre de Mgr Dupanloup (2 portraits gravés sous serpentes en frontispices, 2 plans et 4 autographes et fac-similés hors texte, certains dépliants), documents et pièces justificatives, reliures demi-maroquin acajou, dos lisses avec titres et encadrements dorés, têtes dorées, bon état. Exemplaire très bien relié, très frais et sans les habituelles rousseurs

Bel exemplaire de ce grand classique de l'histoire de la Révolution française. Cet ouvrage édité pour la première fois en 1852 est considéré par la bibliographie de Parois comme "un ouvrage de référence" et l'historien Philippe Delorme, qui a rendu compte des dernières recherches scientifiques en la matière, fait de cet auteur "l'un des plus fameux spécialistes de la question Louis XVII. Cet historien a interrogé, au début du XIXe siècle, les survivants du Temple". En effet, Beauchesne a fait oeuvre d'historien, compulsé toutes les archives disponibles, reconstitué le Temple, interrogé les témoins directs des faits, comme Gomin et Lasne. Son travail demeure encore de nos jours une incomparable mine d'informations sur la vie et la mort de Louis XVII.

BONNEFON (Jean de).

La vérité sur Louis XVII. Souvenirs inédits de la comtesse d'Apchier, précédés d'une introduction sur Louis XVII.

P., Dorbon-Ainé, s.d. (1912), gr. in-8°, 344 pp, 2 pl. de gravures hors texte, broché, bon état, envoi a.s. de l'auteur à Madame Dorbon : "Hommage du dernier fidèle du dernier roi"

Apocryphe. "Il s'agit d'une oeuvre d'imagination... que l'on doit à la plume de J. de Bonnefon. C'est un témoignage en faveur de Richemont, mort au château de Vaurenard qui appartenait à la comtesse d'Apchier." (Parois, 124)

BOURMONT-COUCY (B. de).

Louis XVII n'est pas “La fausse énigme”. Réponse à Maître Maurice Garçon.

P., Alphonse Jolly, 1953, pt in-8°, 126 pp, une estampe représentant Louis XVII hors texte, biblio, broché, bon état

CASTELOT (André).

Le Mystère de Louis XVII.

Club du Livre d'Histoire, 1957, in-8°, [18]-174 pp, 8 gravures hors texte, reliure demi-basane bordeaux éditeur, sous emboîtage

"Lenotre avait coutume de dire que la question Louis XVII est un étrange sujet qui se retournait comme une peau d'anguille ! M. André Castelot en a fait l'expérience puisque la conclusion de son présent ouvrage est exactement contraire à celle de l'étude qu'il avait naguère publiée sur la même énigme. Pour lui, il ne fait plus de doute que le dauphin a été empoisonné sur les ordres du Comité de Sûreté générale par un certain Sigault, dit Brutus. On sait, d'autre part, que l'exhumation récente du corps du fameux horloger prussien a permis une expertise dont on connaît les résultats : Naundorff n'était pas Louis XVII. Saluons ici la bonne foi et la probité intellectuelle d'un historien tel que Castelot et gardons précieusement son dernier Louis XVII en attendant d'ouvrir le volumineux ouvrage qu'il vient de consacrer à Marie-Antoinette." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, mai 1953)

CASTELOT (André).

Louis XVII, l'énigme résolue.

Bruxelles, Chabassol, 1947, pt in-8°, 316 pp, qqs photos hors texte, un plan, broché, bon état

"Si, juridiquement, le “déchet” humain mort dans la vieille tour des Templiers le 8 juin 1795 était Louis XVII ; il n'en demeure pas moins qu'historiquement les présomptions sont suffisantes pour croire à l'évasion du dauphin. Un chapitre est consacré à l'étude trichoscopique du Dr. Locard." (Parois, 202) — "Dans cet ouvrage, André Castelot évoque la possibilité d'un accord secret et tacite entre la République et les Orléans. Il semble bien que pour la IIIe et la IVe République, I'intérêt majeur supposé de ce dossier ait été de servir d' arme contre les prétentions des Orléans." (J.-J. Courtenay, Le Dossier Rouge, Carnets Louis XVII, 1993)

CLÉRY (Jean-Baptiste).

Journal de ce qui s'est passé à la Tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI, Roi de France. Par M. Cléry, valet-de-chambre du Roi. Nouvelle édition donnée par les héritiers de l'auteur, augmentée des dernières heures de Louis XVI, écrites par l'abbé Edgeworth, son confesseur ; suivie de notices curieuses et intéressantes sur la reine Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, Louis XVII et Madame Royale (aujourd'hui duchesse d'Angoulême), prisonniers qui ont survécu à l'infortuné Louis XVI ; ornée de quatre planches en taille-douce, dont l'une est la copie figurée de billets autographes écrits de la tour par ces illustres victimes ; et enrichie du fac-similé des testaments de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

P., Chaumerot jeune, 1816, pt in-8°, 289 pp, 6 planches hors texte (3 planches gravées : la tour et le plan de la tour, Louis XVI en famille la veille de son exécution et une planche avec 5 portraits de la famille royale, plus 3 fac-similés dépliants), plein cartonnage papier de l'époque, dos lisse avec titre et filets dorés, mors, coiffes, coupes et coins frottés, intérieur propre, qqs rares rousseurs, état correct

La mort de Louis XVI, la captivité de la famille royale au Temple, le mystère Louis XVII : cette suite d'événements où l'histoire touche au mythe est par elle-même légendaire. Pour les connaître dans leur réalité quotidienne, il faut retourner aux rares pièces authentiques. Voici donc rassemblés ici deux témoignages majeurs : ceux de Cléry, le valet de chambre du roi, et celui du confesseur du roi, Edgeworth de Firmont. Un des épisodes les plus émouvants de l'histoire de France. (Fierro, 331)

CONSTANTIN-WEYER (Maurice).

Naundorff ou Louis XVII ?

SFELT, 1950, in-12, 230 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Parois, 261)

Ouvrage naundorffiste. — "L'exhumation des restes de Naundorff à Delft, le 27 septembre 1950 – dont l'auteur analyse les résultats dans son avant-dernier chapitre – donne une actualité nouvelle à la plus grande énigme de notre Histoire, celle qui concerne Louis XVII, et à son corollaire désormais inséparable, l'affaire Naundorff. M. Constantin-Weyer a condensé dans un livre vivant et objectif l'histoire de ce drame qui conserve depuis son origine, et en dépit de la succession des régimes, son allure de secret d'Etat et ne cesse de passionner les esprits." (Prière d'insérer)

DELORME (Philippe).

L'Affaire Louis XVII.

Tallandier, 2000, in-8°, 248 pp, chronologie, biblio, broché, bon état

Une biographie du personnage ; Une étude sur les différents "faux dauphins" qui revendiqueront l'identité royale au début du XIXe siècle ; Le mythe : le thème de l'Orphelin du Temple fait écho, dans l'inconscient collectif, à un archétype puissant, celui du "roi caché", du grand monarque qui reviendra à la fin des temps pour rétablir l'âge d'or.

DELORME (Philippe).

Louis XVII, la vérité. Sa mort au Temple confirmée par la science.

Pygmalion, 2000, in-8°, 259 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, notes, broché, couv. illustrée, bon état

Des centaines de livres ont été écrits sur le sujet, les thèses les plus rocambolesques ont été échafaudées : l'enfant mort à la prison du Temple, le 8 juin 1795, n'était pas Louis XVII mais un enfant substitué, le prince authentique étant décédé quelques mois plus tôt. D'autres ont fermement soutenu que celui-ci s'était évadé, l'inhumation du corps dans une fosse commune et la disparition du squelette confortant toutes les conjectures. Après la Révolution, les soi-disant prétendants affluèrent de toutes parts, et le plus célèbre d'entre eux parvint même à obtenir du gouvernement néerlandais l'autorisation de prendre le patronyme de Bourbon ! Aujourd'hui, les progrès de la science en matière d'ADN réduisent à néant toutes les suppositions avancées pendant deux siècles. Grâce au cœur de l'enfant, que déroba l'un des médecins chargés de l'autopsie, l'énigme est enfin résolue. Se livrant à une démonstration historique et scientifique d'une totale rigueur, Philippe Delorme nous rappelle les grands moments de cette énigme captivante et nous raconte l'extraordinaire aventure de la miraculeuse identification qui vient d'être effectuée. Les tribulations de ce cœur, plusieurs fois légué, subtilisé, dissimulé, égaré, se lisent comme la plus palpitante des enquêtes policières et clôt de manière irréfutable l'un des plus ténébreux épisodes de l'Histoire de France. — "L'odyssée du coeur de Louis XVII, racontée sur la base de nombreux documents, et les révélations des analyses ADN par un de ceux qui furent à l'origine de cette initiative." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)

DELROSAY (F.).

Mémento de la question Louis XVII. Introduction à l'étude de l'évasion et de l'identité. Nouvelle édition.

P., Lucien Dorbon, Aux Bureaux de La Légitimité, s.d. (1912), pt in-8°, vii-397 pp, préface d'Osmond et Henri Provins, tableau généalogique, biblio, reliure demi-basane noire, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état

Francis Delrosay est le pseudonyme du chanoine Pochat-Baron, professeur et directeur (1893-1935) du collège de Thônes en Haute-Savoie, naundorffiste. "Ce livre constitue un ouvrage de référence qui sous sa modeste apparence condense le sujet, en suivant depuis 1785 à l'heure présente (1890) un ordre chronologique. Il répond par sa conception et par les réponses qu'il apporte un véritable mémento". Cette deuxième édition est augmentée par rapport à la première de 1890 (parue sous le titre “La Question Louis XVII. Simple mémento chronologique”). "Les pages nouvelles sont uniquement consacrées à l'histoire de la cause depuis 1890 et aux découvertes historiques faites dans l'intervalle." (Parois, 298 et 299).

DUPLAND (Edmond).

Vie et mort de Louis XVII.

Olivier Orban, 1987, gr. in-8°, 384 pp, broché, couv. illustrée, bon état

Edmond Dupland, juriste et historien, met après huit années de recherches un point final à toutes les légendes qui ont entouré la mort ou la survie de Louis XVII. Dans ce but, il a reconstitué les dernières heures de la Monarchie, l'internement des Capets au Temple, d'où Louis XVI et Marie Antoinette ne sortiront que pour leur dernier voyage, dans la charrette de Sanson, et où l'enfant Louis Charles sera confié au ménage Simon. Tous ces événements sont relatés jour après jour, heure après heure, avec une minutie d'archiviste. Louis XVII, enfermé dans ce sinistre donjon avec un extraordinaire système de sécurité, ne pouvait pas s'évader. Il y est mort le 4 janvier 1794 de misère physiologique et a été enterré aux pieds de sa prison, en cachette, car ses gardiens craignaient que la Commune ne les accusa de la perte de celui qu'elle considérait comme le plus précieux otage de la jeune République. Un autre adolescent prit alors sa place. Divers témoignages, médécins, fossoyeurs, gardiens, montrent à l'évidence qu'il ne pouvait être l'enfant royal. Cet adolescent mourut en juin 1795. L'ampleur des recherches effectuées, le soin apporté au dépouillement de documents inédits, contribuent à faire de cette ouvrage un livre de référence sur l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de France.

ECKARD (Jean).

Mémoires historiques sur Louis XVII, roi de France et de Navarre, ornés du portrait du jeune prince et de celui de son auguste soeur ; suivis de Fragmens historiques recueillis au temple par M. de Turgy, et de notes et pièces justificatives ; dédiés et présentés à son Altesse Royale, Madame, duchesse d'Angoulême. Par M. Eckard, ancien avocat.

Paris, chez H. Nicolle, 1818, in-8°, [4]-xv-[1]-496-[2] pp, troisième édition, portraits gravés de Louis XVII et de Marie-Thérèse Charlotte de France, pièces justificatives, cartonnage papier bleu foncé, dos lisse avec titre et filets dorés (reliure de l'époque), décharges de scotch sur les gardes, bon état. Bon exemplaire sans rousseurs, ce qui est rare

Célèbres mémoires très documentés. Bonne édition, la plus complète de cet ouvrage de référence. Il couvre deux époques : la première de la petite enfance jusqu'à la mort de Louis XVI ; la seconde, sur les dernières années dans la prison du Temple. L'auteur avait profité de cette dernière édition pour ajouter nombre de documents, en particulier un extrait des mémoires de Turgy, officier de bouche du roi (cf. Fierro, 1423), qui constitue un important témoignage sur la captivité de la famille royale au Temple (pp. 335-383). — "Ouvrage faisant mourir Louis XVII au Temple, le 8 juin 1795." (Parois, 356). Une note de 24 pages est consacrée aux faux Dauphins Hervagault et Mathurin Bruneau (pp. 445-469).

E.-M. du L. (Elisabeth Marie de Villeroi du Lys, dite).

Madame Elisabeth de France, sœur de Louis XVI (1764-1794).

Perrin, 1931-1932, 2 forts vol. in-8°, 665 et 689 pp, 8 gravures hors texte dont 2 portraits en frontispices, index, reliures demi-chagrin vert bouteille, dos à larges faux-nerfs, titres dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état

Par une carmélite, à qui ses voeux imposaient l'anonymat. — Tome I : 1764-1791. Versailles, les Tuileries ; Tome II : 1791-1794. Les Tuileries (suite), le Temple, index bibliographique.

FRIEDRICHS (Otto).

Etudes et polémiques historiques sur Louis XVII. Brelan d'adversaires. Georges Montorgueil, Henri Rochefort, Ernest Daudet, Paul Gaulot.

P., Daragon, 1911, in-8°, 409 pp, une gravure sous serpente en frontispice, broché, bon état (Parois, 439)

GRUAU DE LA BARRE (Modeste).

Intrigues dévoilées ou Louis XVII, dernier roi légitime de France, décédé à Delft, le 10 Août 1845.

Rotterdam, H. Nijgh, 1846-1848, 3 tomes en 4 vol. in-8°, 653, 460 et 1039 pp, (pagination continue pour les 2 parties du tome III), un portrait lithographié en frontispice, 3 tomes reliés en 4 volumes in-8, reliures demi-veau glacé vert, dos lisses ornés de 4 fleurs de lys (rel. de l'époque), dos uniformément passés, qqs rousseurs, bel exemplaire

Edition originale, de toute rareté (Parois, 493). Gruau fut l'ami et le conseiller de Näundorff à partir de 1836 ; on impute à son influence les manifestations ostentatoires de Näundoff et la création d'une nouvelle religion, "la doctrine céleste".

HASTIER (Louis).

Nouvelles révélations sur Louis XVII.

Fayard, 1954, in-12, 299 pp, 3 plans, 2 fac-similés, broché, trace de pli au 1er plat, bon état

"... Reprenant la question, M. Hastier produit un plan du Temple, demeuré peu connu jusqu'à lui, d'où il résulte que l'aménagement apporté à la chambre de l'enfant mort en 1795 était bien tel que le prisonnier se trouvait caché aux regards indiscrets. On peut s'attendre que la controverse se prolongera." (Jacques Godechot, Revue historique, 1955)

HÉRISSON (Comte d').

Autour d'une révolution (1788-1799).

P., Ollendorff, 1888, in-12, x-338 pp, 9 gravures hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Parois, 518)

LE CONTE (René).

Louis XVII et les faux Dauphins.

PUF, 1924, gr. in-8°, 196 pp, bibliographie, broché, papier jauni, état correct. (Parois, 619)

L'auteur admet comme hypothèse de départ l'assassinat de Louis XVII en janvier 1794. L'essentiel de l'ouvrage est consacré aux faux dauphins : Hervagault ; Charles de Navarre, dit Mathurin Bruneau ; Richemont ; Werg dit Naundorff. En annexe est reproduit le dossier de Louis-Charles Bourlon à Vienne.

LENOTRE (Théodore Gosselin, dit G.).

Le Roi Louis XVII et l'énigme du Temple.

Perrin, 1930, in-8°, ii-451 pp, 6 pl. de portraits et gravures hors texte (dont le frontispice et une planche double), 5 plans et une illustration à pleine page dans le texte, broché, bon état

"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)

LENOTRE (Théodore Gosselin, dit G.).

Le Roi Louis XVII et l'énigme du Temple.

Perrin, 1932, in-8°, (8)-451 pp, 6 pl. de portraits et gravures hors texte (dont le frontispice et une planche double), 5 plans et une illustration à pleine page dans le texte, reliure demi-basane fauve éditeur, dos à faux-nerfs orné de fleurs de lys et d'un symbole révolutionnaire, tête dorée, couv. conservées, bon état

"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)

LENOTRE (Théodore Gosselin, dit G.).

Louis XVII et l'énigme du Temple.

Flammarion, s.d. (1939), pt in-8°, 157 pp, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Toute l'Histoire)

"Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)

(Louis XVII) – ECKARD et NAUNDORFF.

Mémoires sur Louis XVII : Mémoires d'Eckard – Souvenirs de Naundorff. Illustrés d'après les estampes du temps. Introduction et notes de Maurice Vitrac et Arnould Galopin.

Albin Michel, s.d. (1907), pt in-8°, iii-233 pp, préface de Jules Lemaître, 69 gravures dans le texte et hors texte, 3 plans, généalogie de la branche aînée des Bourbons in-fine, reliure demi-basane bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservées (rel. de l'époque), bon état (Coll. Nouvelle collection de mémoires historiques)

Mémoires historiques sur Louis XVII, par Jean Eckard (pp. 5 à 151), suivis de l'Abrégé de l'histoire des infortunes du Dauphin, par Naundorff (pp. 153 à 218), et d'un appendice sur quelques autres faux Dauphins. (Parois, 365 et 781)

[Louis XVII] – FRIEDRICHS (Otto)(dir.).

La Question Louis XVII. Etude historique. Le Dauphin Louis XVII n'est pas mort au Temple ; Preuves irrécusables de son identité avec Naundorff.

P., Société anonyme La Plume, 1899, gr. in-8°, 180 pp, 36 illustrations comprenant des reproductions de gravures du temps, des médailles et des portraits, un en-tête par Emil Causé, un portrait du duc de Normandie en frontispice, lettre autographe de Naundorff, texte sur 2 colonnes, reliure demi-percaline bleu-nuit, dos lisse avec titre doré et filets à froid, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), coupes frottées, bon état

On joint 20 coupures de presse des années 1900 à 1950, certaines avec photos, sur Naundorff et la question Louis XVII.

[Louis XVII] – LAURENTIE (François).

L'affaire Naundorff. Le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur, commenté et réfuté par François Laurentie.

Emile-Paul, 1911, in-8°, vii-188 pp, index., broché, bon état

"Réfutation de la pétition de M. Charles-Louis de Bourbon réclamant pour lui et sa famille, leur réintégration en tant que Français." (Parois, 606)

MANTEYER (Georges de).

Les faux Louis XVII. Le roman de Naundorff et la vie de Carl Werg. Recueil de 700 documents tirés des Archives d'Allemagne et de France (1774-1920).

P., Gamber, 1926, 2 forts vol. gr. in-8°, 1274 pp, pagination continue, 16 pl. de documents hors texte et une généalogie rempliée in-fine, important index des noms de lieux et de personnes (42 pp), brochés, bon état

"Une valeur documentaire de premier ordre." (Parois 698)

MURAISE (Eric).

Du Roy perdu à Louis XVII. Psychanalyse historique d'un mythe national.

Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1967, in-8°, 243 pp, 16 pl. de gravures hors texte, un tableau généalogique dépliant, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée sur le premier plat, rhodoïd, bon état, envoi a.s.

"« Psychanalyse historique d'un mythe national », tel est le sous-titre d'un curieux essai de Eric Muraise, “Du Roy perdu à Louis XVII”. C'est très objectivement, en fait, qu'il présente – sans préjuger de leur réalisme ou de leur pertinence, – toutes les données d'un problème à la fois ancien et resté actuel. Selon la tradition ésotérique et mystique, dans laquelle les centuries de Nostradamus et la prophétie d'Orval occupent une place de choix, un Grand Monarque doit régner sur l'Europe aux environs de 1975, après de terrifiants bouleversements. C'est la tradition du « Roy Perdu» ! Empereur ou roi, ce monarque serait issu du sang de France, celui des Capet. Dans cette perspective, l'auteur aborde le « mystère de Louis XVII ». Avec l'affaire de la prison du Temple, où est peut-être mort, mais probablement d'où s'est évadé le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, s'est ouverte une discussion qui n'est pas près de s'éteindre. Plus de trois mille ouvrages historiques ou pseudo-historiques lui ont été consacrés, ainsi que des centaines de romans avoués. Tour à tour, des points ont été marqués par les tenants du décès au Temple (de nombreuses présomptions invitent à en douter, si bien que cette opinion n'est plus suivie que par des rangs clairsemés !), puis par les partisans de l'évasion. Mais, qu'il ait eu évasion ou substitution (simple, double, voire triple), est une question accessoire. La complication réside dans l'extraordinaire prolifération des prétendants à la survivance. Parmi eux, il est admis, non sans raisons, que Naundorff (décédé et inhumé en 1845 à Delft) pourrait être le plus vraisemblable des dauphins évadés. Mais si évasion il y eut, à partir de quel moment et qui donc est mort au Temple ? De toute manière, le mystère reste entier. Longtemps encore, l'affaire du Temple continuera à tenter les écrivains d'histoire et la presse « à sensation», au même titre que d'autres énigmes du passé. Bien présenté et illustré, ce livre attachant se révèle le meilleur conducteur parmi les cheminements d'une tradition élaborée à travers quinze siècles d'histoire européenne." (Albert Duchesne, Revue belge de philologie et d'histoire, 1970)

MURAISE (Eric).

Du Roy perdu à Louis XVII. Psychanalyse historique d'un mythe national.

Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1967, in-8°, 243 pp, 16 pl. de gravures hors texte, un tableau généalogique dépliant, reliure toile gris-bleu de l'éditeur avec une vignette illustrée contrecollée au 1er plat, bon état

"« Psychanalyse historique d'un mythe national », tel est le sous-titre d'un curieux essai de Eric Muraise, “Du Roy perdu à Louis XVII”. C'est très objectivement, en fait, qu'il présente – sans préjuger de leur réalisme ou de leur pertinence, – toutes les données d'un problème à la fois ancien et resté actuel. Selon la tradition ésotérique et mystique, dans laquelle les centuries de Nostradamus et la prophétie d'Orval occupent une place de choix, un Grand Monarque doit régner sur l'Europe aux environs de 1975, après de terrifiants bouleversements. C'est la tradition du « Roy Perdu » ! Empereur ou roi, ce monarque serait issu du sang de France, celui des Capet. Dans cette perspective, l'auteur aborde le « mystère de Louis XVII ». Avec l'affaire de la prison du Temple, où est peut-être mort, mais probablement d'où s'est évadé le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, s'est ouverte une discussion qui n'est pas près de s'éteindre. Plus de trois mille ouvrages historiques ou pseudo-historiques lui ont été consacrés, ainsi que des centaines de romans avoués. Tour à tour, des points ont été marqués par les tenants du décès au Temple (de nombreuses présomptions invitent à en douter, si bien que cette opinion n'est plus suivie que par des rangs clairsemés !), puis par les partisans de l'évasion. Mais, qu'il ait eu évasion ou substitution (simple, double, voire triple), est une question accessoire. La complication réside dans l'extraordinaire prolifération des prétendants à la survivance. Parmi eux, il est admis, non sans raisons, que Naundorff (décédé et inhumé en 1845 à Delft) pourrait être le plus vraisemblable des dauphins évadés. Mais si évasion il y eut, à partir de quel moment et qui donc est mort au Temple ? De toute manière, le mystère reste entier. Longtemps encore, l'affaire du Temple continuera à tenter les écrivains d'histoire et la presse « à sensation», au même titre que d'autres énigmes du passé. Bien présenté et illustré, ce livre attachant se révèle le meilleur conducteur parmi les cheminements d'une tradition élaborée à travers quinze siècles d'histoire européenne." (Albert Duchesne, Revue belge de philologie et d'histoire, 1970)

MURAISE (Eric) et Maurice ETIENNE.

Les Treize Portes du Temple et les six morts de Louis XVII.

P., Trédaniel, 1980, gr. in-8°, 270 pp, un portrait du dauphin en frontispice, 8 gravures et portraits sur 4 pl. hors texte, 14 plans et tableaux, fac-similés, documents d’archives et ouvrages consultés, broché, couv. illustrée, bon état

"Après un inventaire exhaustif des hypothèses antérieures, l'auteur fait de l'histoire du Temple avant tout une bataille de réseaux d'influence et de renseignements. Et c'est tout naturellement que la piste auvergnate de M. Etienne peut prendre sa place dans l'échiquier. Les annexes sont consacrées à l’apport inédit d’éléments sur la topographie de l’enclos du Temple par le colonel Dougnac. Le chercheur et l’historien pourront trouver en fin d’ouvrage, les cotes précises des archives consultées." (Parois, 766) — "Le recensement des thèses soutenues depuis plus d’un siècle et demi sur le sort de Louis XVII, l’examen critique de tous les documents, indices, preuves, anti-preuves, permettent déjà d’obtenir un effet plus vertigineux que les plus ingénieuses fictions. Et cela touche déjà douze possibilités d’effacement, mort ou vif, du captif du Temple, sans mettre en jeu pour autant des documents de base irréfutables, une argumentation irrésistible. Les douze premières portes du Temple donnent sur des oubliettes. La treizième offre l’avantage d’une documentation inédite, sûre et massive, d’une exploitation impossible à soutenir sans une sérieuse connaissance des méthodes permanentes en œuvre dans les réseaux d’action et de renseignement. Alors, comme on le dit dans les milieux des services de renseignement, « tout se passe comme si ». Les singularités des précédentes hypothèses s’éclairent et la treizième porte débouche de manière inattendue en Auvergne. Elle ne se refermera plus, même si la conclusion relève seulement d’une haute probabilité à défaut de certitude totale." (4e de couverture)

NAMUROY (Jean de).

Louis XVII... mort au Temple.

Editions Jacques Dervyl, 1950, in-8°, 386 pp, broche, bon état, ouvrage anti-naundorffiste (Parois, 769)

PAROIS (L.).

Essai de bibliographie sur Louis XVII.

P., Au Passé Simple, 1992, in-8°, 220 pp, broché, couv. illustrée, très bon état

Recense les publications sur Louis XVII de 1785 à nos jours (1100 références décrites).

[Procès Louis XVII].

Le Procès Louis XVII. Mai-Juillet 1954. Note liminaire d'Alain Decaux.

Amiot-Dumont, 1955, in-8°, 412 pp, un tableau généalogique de la descendance de Naundorff, un plan de la tour du Temple, broché, couv. illustrée, rhodoïd, bon état

L’affaire Naundorff revient au Tribunal, un siècle plus tard. Les héritiers Naundorff avaient tenté de faire annuler l’acte de décès de Louis XVII en 1851 ; mais ils furent déboutés. Ils interjettent appel, mais l’affaire n’est plaidée que vingt ans plus tard. Les héritiers perdent également devant la cour d’appel. L’un d’entre eux n’ayant pas relevé appel à l’époque, ses descendants ont pu se prévaloir de cette abstention en 1951. Ce compte-rendu du procès, qui s’est tenu en 1954, est présenté par une note liminaire d’Alain Decaux. On y retrouve les explications du bâtonnier Chresteil, les plaidoieries de Me René Escaich, Me G.-A. Chresteil, Me Maurice Garçon et du bâtonnier Malzieu, puis les conclusions du procureur général Béteille, et l'Arrêt de la Cour d'appel de Paris du 7 juillet 1954. Selon Parois, « dans l’arrêt rendu le 7 juillet 1954, la Cour oppose l’historien qui peut admettre certaines hypothèses au juge qui ne peut que statuer sur des faits précis et des preuves suffisantes. La Cour a, semble-t-il, admis que les « reconnaissances sont sans conteste importantes », en ajoutant que les preuves fournies à l’appui des prétentions de Naundorff ne sont pas « telles » qu’elles peuvent permettre de faire annuler l’acte de décès du 24 prairial an III » (Parois, 865).

RASKY (M.-M. de).

Louis XVII. Tuer le roi, sauver l'homme.

P., Editions Chavane, 1950, in-12, 278 pp, 42 gravures hors texte, dont le frontispice, sources et biblio, broché, qqs pages détachées, bon état

"Mme Marie-Magdeleine de Rasky a jugé à propos de soutenir de nouveau la légitimité des prétentions des Naundorf." (Jacques Godechot, Revue Historique, 1955) — "Auteur naundorffiste, Mme de Rasky reconnaît pour branche aînée la branche canadienne." (Parois, 887)

REICHER-SGRADI (Reuben).

La Survie de Louis XVII.

Jérôme Martineau, 1967, gr. in-8°, 179 pp, appendices pp. 149-177, broché, couv. illustrée à rabats, bon état

"Ouvrage d'un naundorffiste convaincu." (Parois, 895) — On trouve en appendice d’intéressants textes comme celui intitulé « Les mèches de cheveux expertisées par le Dr. Locard ». — "Ne ratez surtout pas ce personnage, il est fabuleux ! Sur l'énigme de Louis XVII, plus de 4200 auteurs ont écrit. Mais aucun, certainement, n'avait l'étonnant, l'inquiétant, le stupéfiant mystère du dernier d'entre eux, M. Reicher-Sgradi. Sur son héros, Reicher-Sgradi, un petit homme brun, aux mains agiles et aux yeux sombres, est catégorique : il a survécu à son incarcération ; il est devenu le fameux Naundorf (en vieil allemand: «pas mauvais bourg», autrement dit : «bon bourg», autrement dit Bour(g)... bon !...) mort horloger et père de famille nombreuse à Delft, en Hollande, après avoir fait fortune grâce à l'invention de la bombe à shrapnell. Pour appuyer sa thèse, il cite des milliers d'anecdotes et de coïncidences qui ne peuvent pas en être ; il livre également 611 documents inédits qu'il a mis vingt ans à amasser à travers les bibliothèques et les chancelleries du monde entier. Avoir découvert 611 documents restés ignorés de ses 4200 confrères historiens qui se sont penchés sur cette énigme, est, en soi, un exploit exceptionnel. Mais s'il a pu le réaliser, c'est que M. Reicher-Sgradi est lui même un personnage extraordinaire. Il est roumain. Déporté, il est resté marqué par les sévices qu'il a subis durant cette période de sa vie, et c'est – paradoxe ! – à eux que nous devons qu'il soit devenu écrivain ; il souffre d'un mal chronique qui le prive pratiquement de sommeil. Et pour peupler ses heures d'insomnie, il écrit... Car si c'est sa vocation profonde, ce n'est que son second métier. En réalité il est « prévisionniste », c'est-à-dire que, spécialiste des problèmes agricoles, il étudie la conjoncture économique de certains pays pour en déduire leur proche avenir. Il serait peut-être ministre dans son pays natal, actuellement, si de graves divergences de vues avec ceux qui y détiennent le pouvoir ne l'avaient contraint à émigrer, il y a dix-huit ans, et à se fixer en France où il vit depuis. Mais il a conservé des «contacts» (impressionnants, sernble-t-il...) avec les pays de l'Est. Et les documents sur lesquels il base les études qu'il établit pour la FAO, la Banque Internationale, l'UNESCO, sur la rentabilité de tel ou tel pays en voie de développement, feraient parfois pâlir d'envie les spécialistes des meilleurs réseaux de renseignement du monde... Discret, aimable, souriant, disert, il est, au passage, devenu lui-même milliardaire et parle de son château du Médoc ou de sa propriété de Provence, comme un Parisien moyen de sa maison de campagne. Pour lui, tout cela ne semble qu'un jeu et les seules choses qui lui semblent vraiment sérieuses c'est de savoir si oui ou non Louis XVII était bien Naundorf, si Jeanne d'Arc a été brûlée à Rouen, ou si Martin Bormann est vivant... Ses vues sur le passé et ses explications de l'histoire sont surprenantes ; celles que lui inspire le présent ne le sont pas moins. Il se meut dans les ressorts occultes des puissances de ce monde avec « l'aisance d'un poisson dans l'eau » comme aurait dit Mao Tsé-toung d'un combattant de la révolution... Il explique, ainsi, par exemple, la politique étrangère du général de Gaulle « C'est le plus grand chef-d'oeuvre de Malraux. Celui-ci est, en effet, resté un pur marxiste, quoi qu'on en dise. Et il est parvenu à conditionner de Gaulle au point de lui faire faire de bonne foi la politique qui sert son idéal secret ! » Evidemment, ce n'est pas forcément vrai, il s'en faut. Mais avouez que c'est une idée qui donne à rêver pour une journée de vacances ! Et des idées de cette sorte, Reicher-Sgradi en a une à la minute..." (un journal suisse de 1967)

REICHER-SGRADI (Reuben).

La Survie de Louis XVII.

Jérôme Martineau, 1967, gr. in-8°, 179 pp, appendices pp. 149-177, reliure demi-chagrin noir, dos à nerfs fileté et fleurons fleur-de-lysés dorés, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), mors frottés, bon état

On trouve en appendice d’intéressants textes comme celui intitulé « Les mèches de cheveux expertisées par le Dr. Locard ». — "Ouvrage d'un naundorffiste convaincu." (Parois, 895) — "Ne ratez surtout pas ce personnage, il est fabuleux ! Sur l'énigme de Louis XVII, plus de 4200 auteurs ont écrit. Mais aucun, certainement, n'avait l'étonnant, l'inquiétant, le stupéfiant mystère du dernier d'entre eux, M. Reicher-Sgradi. Sur son héros, Reicher-Sgradi, un petit homme brun, aux mains agiles et aux yeux sombres, est catégorique : il a survécu à son incarcération ; il est devenu le fameux Naundorf (en vieil allemand: «pas mauvais bourg», autrement dit: «bon bourg», autrement dit Bour(g)... bon I...) mort horloger et père de famille nombreuse à Delft, en Hollande, après avoir fait fortune grâce à l'invention de la bombe à shrapnell. Pour appuyer sa thèse, il cite des milliers d'anecdotes et de coïncidences qui ne peuvent pas en être ; il livre également 611 documents inédits qu'il a mis vingt ans à amasser à travers les bibliothèques et les chancelleries du monde entier. Avoir découvert 611 documents restés ignorés de ses 4200 confrères historiens qui se sont penchés sur cette énigme, est, en soi, un exploit exceptionnel. Mais s'il a pu le réaliser, c'est que M. Reicher-Sgradi est lui même un personnage extraordinaire. Il est roumain. Déporté, il est resté marqué par les sévices qu'il a subis durant cette période de sa vie, et c'est – paradoxe I – à eux que nous devons qu'il soit devenu écrivain ; il souffre d'un mal chronique qui le prive pratiquement de sommeil. Et pour peupler ses heures d'insomnie, il écrit... Car si c'est sa vocation profonde, ce n'est que son second métier. En réalité il est « prévisionniste », c'est-à-dire que, spécialiste des problèmes agricoles, il étudie la conjoncture économique de certains pays pour en déduire leur proche avenir. Il serait peut-être ministre dans son pays natal, actuellement, si de graves divergences de vues avec ceux qui y détiennent le pouvoir ne l'avaient contraint à émigrer, il y a dix-huit ans, et à se fixer en France où il vit depuis. Mais il a conservé des «contacts» (impressionnants, sernble-t-il...) avec les pays de l'Est. Et les documents sur lesquels il base les études qu'il établit pour la FAO, la Banque Internationale, l'UNESCO, sur la rentabilité de tel ou tel pays en voie de développement, feraient parfois pâlir d'envie les spécialistes des meilleurs réseaux de renseignement du monde... Discret, aimable, souriant, disert, il est, au passage, devenu lui-même milliardaire et parle de son château du Médoc ou de sa propriété de Provence, comme un Parisien moyen de sa maison de campagne. Pour lui, tout cela ne semble qu'un jeu et les seules choses qui lui semblent vraiment sérieuses c'est de savoir si oui ou non Louis XVII était bien Naundorf, si Jeanne d'Arc a été brûlée à Rouen, ou si Martin Bormann est vivant...Ses vues sur le passé et ses explications de l'histoire sont surprenantes ; celles que lui inspire le présent ne le sont pas moins. Il se meut dans les ressorts occultes des puissances de ce monde avec « l'aisance d'un poisson dans l'eau » comme aurait dit Mao Tsé-toung d'un combattant de la révolution... Il explique, ainsi, par exemple, la politique étrangère du général de Gaulle « C'est le plus grand chef-d'oeuvre de Malraux. Celui-ci est, en effet, resté un pur marxiste, quoi qu'on en dise. Et il est parvenu à conditionner de Gaulle au point de lui faire faire de bonne foi la politique qui sert son idéal secret ! » Evidernent, ce n'est pas forcément vrai, il s'en faut. Mais avouez que c'est une idée qui donne à rêver pour une journée de vacances ! Et des idées de cette sorte, Reicher-Sgradi en a une à la minute..." (un journal suisse de 1967)

SAINT-LÉGER (Jeanne de).

Etait-ce Louis XVII évadé du Temple ? Documents inédits tirés des Archives de la Police et des Greffes judiciaires.

Perrin, 1911, in-8°, 252 pp, préface de G. Lenotre, 4 gravures hors texte, broché, bon état

L'auteur défend la thèse Mathurin Bruneau. G. Lenotre, dans la préface résume l’apport de cet ouvrage : les documents qui sont produits par Mme de Saint-Léger le sont dans leur intégralité, « sans addition ni émondage et, pour plus de précision, imprimés en caractères qui les différencient du récit où ils trouvent leur place ». « Le livre de Mme de Saint-Léger reprend le problème à ses données primitives et remet dans la bonne voie, – celle qu’ils n’auraient jamais dû quitter, – les chercheurs de la solution ». « La reproduction de textes authentiques, officiels et inédits pour la plus grande part, revêt un intérêt certain pour l’étude de la biographie de Charles de Navarre [Mathurin Bruneau] » (Parois, 963).

TRUC (Louis).

Histoire et légende de Louis XVII.

Chez l'auteur, à l'enseigne Le Troll, 1965, pt in-8°, 280 pp, broché, jaquette illustrée, bon état

On trouve en fin de volume, une généalogie d’après les survivantistes Naundorff et une bibliographie sommaire. L’objectif de cet ouvrage est de « permettre une vue d’ensemble à ceux dont l’enchevêtrement de textes touffus et contradictoires décourage la curiosité ». Selon Parois, il s’agit d’une « mise au point qui se veut impartiale où l’auteur ne prend position pour aucune thèse en particulier » (Parois, 1041).

WARREN (Raoul de).

Enigmes et controverses historiques. Les prétendants au trône de France.

P., Editions S.G.A.F., 1947, pt in-8°, 235 pp, 26 tableaux généalogiques, broché, dos lég. abîmé, bon état. Edition originale, envoi a.s.

L'auteur rappelle qu'un éventuel retour de la monarchie dans notre pays demeure hypothéqué par l'absence d'un prétendant unique, susceptible de fédérer autour de son nom tous les partisans de la royauté. Il nous propose donc une minutieuse galerie de portraits, approfondissant avec méthode tant les arguments qui militent en faveur de l'ambition nationale de tel prétendant que ceux qui vont à l'encontre du destin royal revendiqué par tel autre. Par Raoul de Warren (1905-1992), descendant d'une famille irlandaise venue s'établir en France au dix-septième siècle. Juriste et historien de formation, il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques consacrés à l'Irlande et ses institutions politiques (sa thèse) et à la monarchie française. L'auteur traite de Naundorff pages 73-113 (Parois, 1086).