Voyages des frères Bacheville, capitaines de l'ex-Garde, chevaliers de la Légion d'Honneur, en Europe et en Asie, après leur condamnation par la Cour prévôtale du Rhône, en 1816. Deuxième édition revue et augmentée.
P., Béchet Ainé et chez le Capitaine Bacheville, 1822, in-8°, xii-432 pp, lithographie des deux frères par G. Engelmann en frontispice, reliure demi-basane noire, dos lisse orné de filets dorés, titre doré (rel. de l'époque lég. frottée), traces de fortes mouillures anciennes, état correct. Rare
Antoine et Barthélémy Bacheville, nés à Trévoux (Ain) vers 1775, participèrent brillamment aux campagnes napoléoniennes comme Capitaines de la Garde. Rentrés chez eux après la seconde abdication de l'Empereur, ils furent condamnés, l'un à 2 ans de prison, l'autre (l'auteur du livre), à la peine capitale pour avoir suivis Napoléon. Ils s'enfuirent alors en Pologne, puis en Moldavie et à Constantinople où ils firent office de précepteur, enfin à Athènes où ils se séparèrent. Antoine partit pour l'Arabie où il mourut en 1820, Barthélémy rejoignit l'Europe et la France où son jugement fut cassé et sa pension restituée (1821).
Franco, ou la réussite d'un homme ordinaire.
Fayard, 1997, in-8°, 526 pp, chronologie, bibllio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Plus de vingt ans après sa disparition, Franco suscite en Espagne et ailleurs les mêmes jugements tranchés que de son vivant. Ses délateurs ne tiennent plus le haut du pavé, mais nombreux sont ceux qui lui reconnaissent au moins le mérite d'avoir fait d'un pays politiquement et matériellement arriéré une puissance économique mûre pour la démocratie. Certains en revanche ne désarment pas, lui vouant toujours la haine des premières heures de la guerre civile, soulignant à l'envi les traits fascisants et le caractère constamment répressif de son régime. Tous en fait non seulement assignent à ses propos et à ses actes un rôle décisif, mais lui prêtent une idéologie structurée voire un grand dessein. Or l'homme fut manifestement en deça de son destin. S'il offre dès l'adolescence l'image d'un catholique rigoureux et d'un patriote entêté, il ne construira pas le moindre système et restera étranger à toute passion, y compris la plus innocente... Tacticien mais non stratège, il saura cependant cultiver l'art de durer dans sa carrière comme dans sa conduite de l'Etat, souvent servi par les circonstances. C'est sans doute là que résident les ressorts de la réussite – car il y a incontestablement réussite – d'un homme au fond très ordinaire. Isolée par les certitudes du Caudillo, l'Espagne, meurtrie par la guerre civile, demeure à l'écart du conflit mondial et tire profit de l'antagonisme Est-Ouest pour conjurer la réprobation des démocraties, puis pour bénéficier des fruits de la croissance des Trente Glorieuses. On peut certes douter que Franco ait imaginé ou voulu l'Espagne démocratique et moderne d'aujourd'hui, mais on ne saurait comprendre les événements récents sans les rapporter à sa longue dictature. Sous ce rapport, le contraste avec cette vie sans relief et une nation en train de renaître malgré tout offre à l'historien de fascinantes perspectives.
Chronologie des Relations Internationales de 1870 à nos jours.
P., Editions des Relations internationales, 1957, in-8°, 275 pp, préface de Charles Rousseau, avant-propos de Jean-Marie Mérillon, broché, bon état
"Diplômé de l'I.E.P. de Paris, l'auteur a pensé à ses successeurs des Instituts d'études politiques et leur propose cette chronologie pour les aider dans leur apprentissage des relations internationales. Il a sensiblement dépassé ce but modeste : l'outil qu'il a élaboré servira à de nombreux professeurs, diplomates, journalistes, car il est adroitement construit, bien présenté et très maniable." (Revue française de science politique, 1957)
Des Geôles d'Anna Pauker aux prisons de Tito.
P., Le Livre Contemporain, 1951, pt in-8°, 296 pp, broché, bon état. Ecrit par un ancien avocat à la Cour de Bucarest.
Advancement of Learning and Novum Organum. With a special introduction by James Edward Creighton.
New York, The Colonial Press, 1900, gr. in-8°, xii-476 pp, 5 pl. hors texte dont un portrait de Bacon en frontispice, reliure toile rouge éditeur
Les Saigneurs de la guerre. Brève histoire de la guerre et de ceux qui la font.
Phébus, 2003, in-8°, 318 pp, avant-propos du général de Bollardière, notes, biblio, broché, couv. illustrée par Cabu, bon état
On a écrit à ce jour quelques millions de pages sur la guerre – et presque toujours « contre » la guerre. A de rares exceptions près, cette pieuse littérature fait bâiller – ou sourire, quand l'on sait son exemplaire inutilité. Jean Bacon, plutôt que d'ajouter sa pierre à cet édifice en trompe-l'oeil, a résolu de tourner ses armes contre la façade en carton peinte de si jolis mensonges. Il n'entend pas ici refaire l'histoire de la guerre ou des guerres, mais démolir plutôt, et de façon « fraîche et joyeuse » (tradition oblige), toute une littérature spécieuse qu'on nous a servie vingt siècles durant pour nous cacher ce que confusément chacun sait mais préfère taire : que tous les hommes, toutes les religions, toutes les nations, tous les partis politiques, tous les industriels (marchands de canons et de pansements confondus) chérissent furieusement la guerre : laquelle est d'évidence la seule drogue dont il n'a jamais été question que l'humaine engeance puisse se passer. Un ouvrage originellement publié au début des années 80, considéré aujourd'hui comme un classique. L'auteur en propose ici une édition entièrement refondue, qu'il estime définitive.
La Plume au fusil : les poilus du Midi à travers leur correspondance.
Toulouse, Privat, 1985, gr. in-8°, 381 pp, 32 pl. de gravures et documents hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Après avoir rassemblé patiemment plus de six mille lettres de combattants de la guerre de 1914-1918 originaires du Midi de la France, et un certain nombre d'autres documents analogues, Gérard Baconnier, André Minet et Louis Soler nous donnent une « vie quotidienne » de la Grande Guerre, sous la forme d'extraits de correspondances, présentés, introduits et commentés. Réalisé avec beaucoup de soin, de sensibilité et d'intelligence, l'ouvrage se lit avec un intérêt qui ne faiblit jamais, et qui tient en grande partie à l'impression, que l'on sent croître au fil des pages, de pénétrer, en observateur quelquefois indiscret, dans une interminable conversation entre le front et l'arrière, et de saisir sur le vif des propos tenus il y a quelque soixante-dix ans par ces soldats, et aussi par les femmes, car il y a quelques lettres de l'arrière." (André Chervel, Histoire de l'éducation, 1987)
Manuel du jeune officier, ou essai sur la théorie militaire.
Panazol, Editions Lavauzelle, 2002, in-8°, (8)-256 pp, reliure demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1782 (P., Chez Alexandre Jombert)
Dans son avant-propos, l’auteur (1738-1817), futur rédacteur de nombreux textes pendant la Révolution, souligne l’avantage pour un officier d’apprendre de bonne heure le métier des armes et rappelle l’importance de la subordination qui est « l’âme de la guerre ». Le corps de son ouvrage s’appuie sur les propos du chevalier de Folard, du maréchal de Saxe ou du marquis de Quincy et prend pour exemple les actions militaires du prince Eugène de Savoie, du roi de Suède Charles XII (contre les Moscovites) ou du roi de Prusse. — "Je me suis procuré ce Manuel. J'ose avancer que depuis le livre de M. de Guibert, qui a valu à son les applaudissemens de toute l'Europe, il n'a point paru d'ouvrage qui, dans un aussi court espace, donnat plus de préceptes & un plus beau choix d'exemples sur la théorie de l'Art de la Guerre. Quoiqu'il semble au premier coup d'œil que l'Auteur n'ait pas prétendu faire un ouvrage très substantiel, & quoiqu'il s'adresse toujours aux commençans, son Manuel est pourtant rempli d'idées si nettes & de rapprochemens si heureux, qu'on peut dire que les vieux Officiers aimeront à s'y retrouver, comme les jennes à s'y instruire ; les souvenirs des vieillards étant toujours la leçon de la jeunesse. On voit dans le préambule un tableau raccourci de toutes les révolutions qu'a dû subir la Tactique avant d'être ce qu'elle est aujourd'hui ; & l'Auteur expose dans un raisonnement très-rapide tout ce qu'on peut dire sur le droit de la guerre ; il entre ensuite en matière par des définitions exactes & précises ; & prenant une Armée au sortir des quartiers d'hiver, il la conduit comme par la main pendant le cours d'une Campagne entière, la supposant dans toutes les circonstances où se sont trouvées les autres Armées tant anciennes que modernes. Ce Plan, comme on voit, embrasse tout. Les exemples y sont tirés de nos dernières guerres plutôt que de l'Histoire, & en sont bien plus frappans. Les préceptes sont toujours dans la bouche de quelque grand général, & la plupart sont encore vivans : enfin, l'Ouvrage de M. le Comte de Bacon, sous le titre modeste qu il porte, a mérité la protection de M. le Prince de Condé, qui en a accepté la dédicace ; & ce nom, qui nous a valu tant de victoires, est bien fait pour nous recommander un Livre sur l'Art de la Guerre." (Comte de Barruel, Mercure de France, 23 mars 1782)
Le Tibet révolté. Vers Népémakö, la Terre promise des Tibétains, 1909-1910.
Phébus, 1997, in-8°, 314 pp, une photo de l'auteur et 36 photos, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Réédition de ce précieux témoignage publié originellement par Hachette en 1912. — Tous ceux que le Tibet fascine ont entendu parler du livre de Jacques Bacot (longtemps introuvable). Un livre qui fait un peu figure de mythe. Car Bacot (1877-1965) ne s'est pas contenté d'être un voyageur – en l'occurrence un voyageur doublé d'un écrivain – ; il est le véritable fondateur de la tibétologie moderne ; enfin et surtout il a investi dans son oeuvre autre chose que du savoir : un don qu'il faudrait qualifier de « poétique » et une chaleur communicative nourrie de curiosité pour l'Autre qui ont en tout temps conquis ses lecteurs. Segalen ne s'y était pas trompé, qui tiendra à saluer ce livre, qu'il admirait, dans un poème célèbre : « ... écrit d'un verbe seul, en sa marche hautaine / Ce Tibet révolté » La révolte dont il s'agit n'est pas seulement celle d'un pays farouchement attaché à disputer son indépendance – une lutte dont chacun sait qu'elle est loin d'être close. C'est celle d'un peuple ennemi des précautions frileuses, pauvre et malgré cela follement généreux, noble au naturel – mais d'une noblesse insoucieuse du paraître –, et qui se bat d'abord pour pouvoir rester droit et libre sous le ciel. Ce peuple, Bacot fut le premier à l'aimer. Et son livre comme aucun autre sait encore nous le faire aimer. Anne-Marie Blondeau, qui a connu Jacques Bacot, et qui elle aussi a consacré sa vie à l'étude de la civilisation tibétaine, trace dans sa préface un portrait documenté, un portrait vivant de l'auteur en son temps. La présente édition, qui reprend celle de 1912, est enrichie d'un certain nombre de photos prises par l'auteur au début du siècle – dont certaines sont des raretés. On a voulu restituer à l'ouvrage sa dimension de classique : une stèle indispensable à tous ceux qui s'intéressent à la civilisation du Toit du Monde, et aux sources non frelatées de la spiritualité bouddhique.
Trois mystères tibétains. Tchrimekundan - Djroazanmo - Nansal. Traduits avec introduction, notes et index par Jacques Bacot.
L'Asiathèque, 1987, gr. in-8°, 298 pp, bois gravés d'après les dessins de V. Goloubew, broché, bon état (Coll. Espace tibétain). Réédition de l'édition de 1921.
Baserritarrak. Vivre et travailler dans les campagnes basques au XIXe siècle. (Thèse).
P., Les Indes savantes/La Boutique de l'Histoire, 2012, gr. in-8°, 428 pp, cartes, tableaux, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Baserritarrak, gens de la terre, ces hommes et femmes des campagnes basques d'hier furent aussi marins, contrebandiers ou blanchisseuses, souvent même, le temps d'une jeunesse, laitiers à Buenos Aires ou bergers dans la pampa argentine. Ils n'ont laissé ni mémoires ni correspondances. Lettrés et voyageurs les ont transfigurés en personnages de folklore. Mais des sources de la vie quotidienne existent : naissance, mariage, décès, service militaire ou demande de passeport, contrat devant notaire ou audience chez le juge de paix, absence à l'école, contribution foncière... C'est une société paysanne étonnamment diverse et mobile qui se dévoile au travers de ces fragments de vies minutieusement reconstituées, choisies pour la plupart dans deux villages : Ascain en Labourd et Hélette en Basse Navarre. Tous ces gens de la campagne ne sont pas propriétaires de leurs terres, loin s'en faut. Mais tous sont peu ou prou de petits exploitants pluriactifs, qui s'orientent de plus en plus vers le marché du bétail. Ici comme ailleurs, le me siècle est le siècle de l'insertion dans l'économie de marché d'une économie paysanne vivace.
Une éducation pour la démocratie. Textes et projets de l'époque révolutionnaire.
Garnier Frères, 1982, in-8°, 526 pp, repères chronologiques, biblio, broché, bon état (Coll. Les Classiques de la Politique)
"Cet ouvrage est l'édition de seize grands projets relatifs à l'éducation présentés aux différentes assemblées révolutionnaires entre 1791 et 1795 : de Mirabeau et Talleyrand à Lakanal et Daunou, en passant par Condorcet, Lepeletier et Barère, nous avons là une précieuse anthologie de textes soigneusement annotés et introduits par une notice qui situe précisément chaque discours au sein des débats dans lesquels il s'insère. Cette publication in extenso des textes (à l'exception du Rapport de Talleyrand pour lequel l'éditeur a dû procéder, en raison de son ampleur, à quelques coupures) ne peut que réjouir tous les historiens qui ne disposaient d'aucun recueil récent (...). Dans une dense introduction générale, Bronislaw Baczko retrace avec vigueur les enjeux du projet pédagogique de la Révolution française." (Dominique Julia, Histoire de l'éducation, 1983)
Banquier du roi. Barthelemy Hervart, 1606-1676.
P., Ségur, 1951 in-12, 235 pp, 6 pl. de gravures hors texte, notes, index, broché, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés sur Alfa (seul grand papier), envoi a.s. à Alfred Fabre-Luce
"Barthélémy Hervart est un de ces hommes de finance, banquier et administrateur, dont le rôle a été de grande importance au XVIe et au XVIIe siècles. Issu d'une famille d'Augsbourg, qui avait fondé une banque à Lyon, il apparaît vers 1632 dans le personnel d'hommes d'affaires et d'agents politiques qui soutiennent de leurs deniers et de leur savoir-faire diplomatique la politique de Richelieu et de Mazarin. L'intervention d'Hervart fut particulièrement heureuse pour assurer le payement des armées pendant les dernières campagnes qui précédèrent la paix de Westphalie, et il ne fit pas moins bien dans la suite, pour négocier avec Turenne, dans les dures années de la Fronde. Nous le retrouvons, pourvoyeur du Trésor royal jusqu'à la fin du ministère de Mazarin, et pourvu en même temps de l'office de contrôleur général des finances, aux côtés de Fouquet et en face de Colbert, dont la duplicité faisait un ennemi redoutable pour ses concurrents. Hervart fut emporté dans les remous qui accompagnèrent la chute de Fouquet et son office passa à Colbert, qui en disposa comme chacun sait. Cette carrière, qui, malgré la disgrâce finale, fut heureuse et prospère, puisqu'Hervart se tira sans trop de dommages des enquêtes de la Chambre de justice et conserva jusqu'à sa mort une solide fortune, est pour nous pleine d'enseignements. Elle nous montre par des exemples concrets ce qu'était la crise permanente des finances royales, l'incohérence des institutions, qui faisaient d'un même personnage un prêteur et un administrateur chargé du contrôle. La monarchie administrative en était encore aux méthodes de la comptabilité domestique, telle qu'on l'aurait tenue dans une famille désordonnée, incapable de subsister sans recourir à la faillite et aux mesures d'exception. Les à-côtés de cette histoire apportent également quelques précisions utiles : l'ascension de Colbert dans l'entourage de Mazarin, la duplicité féroce dont il usait envers ses rivaux, tout cela est à retenir, et le rôle de Fouquet, qui n'était en somme qu'un Hervart amplifié et imprudent..." (Roger Doucet, Revue d'histoire économique et sociale, 1953)
Trente ans de diplomatie française en Allemagne : Louis XIV et l'Electeur de Mayence (1648-1678).
Plon, 1956, in-8°, 261 pp, une carte hors texte, broché, bon état
"Etude historique reposant sur la correspondance de l'abbé de Gravel, mauvais ecclésiastique et bon diplomate, qui occupa longtemps d'importantes fonctions diplomatiques, notamment à Mayence. Il n'est pas certain, contrairement à ce que dit la prière d'insérer, que toute la genèse des relations franco-allemandes soit à chercher dans la période 1648-1678 ; mais le livre présente un vivant et parfois sévère tableau de la diplomatie française en Allemagne au temps de Louis XIV." (Revue française de science politique, 1956)
La transmission de la philosophie grecque au monde arabe.
P., Vrin, 1968, gr. in-8°, 199 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Etudes de philosophie médiévale). Peu courant
Cet ouvrage retrace l’historique de la transmission des textes grecs dans les pays du monde arabe, de leur traduction et fait une liste de certaines oeuvres perdues en grec et retrouvées en arabe. L’auteur propose ainsi des traductions françaises de Proclus ou encore d’Alexandre d’Aphrodise.
La Campagne de 1812. Mémoires du Margrave de Bade. Traduction, introduction et notes par Arthur Chuquet.
P., Fontemoing, 1912, in-12, 268 pp, broché, couv. légèrement piquée, bon état
"Extraits des mémoires du Margrave de Bade rédigés entre 1851 et 1859. Ne figure dans cette édition que son journal de la campagne de Russie où il conduisait la brigade badoise. Sont particulièrement saisissants les chapitres qui concernent le retour de la Grande Armée rejoignant le 9e corps le 25 novembre et le passage de la Bérésina." (Tulard, 62)
Feu au Reichstag. L'acte de naissance du régime nazi.
Editions Sociales, 1983, in-8°, 332 pp, un plan, biblio, index, broché, couv. illustrée d'un photomontage de John Heartfield de 1933, trace de mouillure ancienne en marge inf., état correct
"Gilbert Badia retrace, dans ce livre, la première provocation du gouvernement hitlérien ; il en donne tous les détails. On se souvient que Hitler a accédé au pouvoir d'une manière légale et qu'il a été nommé par le Président Hindenburg, le 30 janvier 1933, Chancelier à la tête d'un gouvernement de coalition. Il n'y avait que trois ministres national-socialistes entourés d'une dizaine de conservateurs monarchistes. Les modérés en Allemagne étaient donc, au début, rassurés. Ils oubliaient seulement que Goring avait été nommé ministre de l'Intérieur de Prusse avec la haute main sur la Police. (Celle-ci fut prise en main dans l'Allemagne du Sud par Himmler, chef des S.S.) C'est d'ici que partit la véritable conquête du pouvoir. Dans le courant de février, Goring recruta 15 000 S.A. et S.S. comme « police auxiliaire » et les autorisa d'ouvrir le feu sur sur les militants de gauche sans sommation. A la fin du mois, des perquisitions furent effectuées au siège du Parti Communiste. Un communiqué fut publié selon lequel des armes et du matériel de guerre en vue d'une insurrection y auraient été confisqués; Après cette première manipulation de l'opinion publique, le Reichstag flamba dans la soirée du 27 février. Immédiatement, avant que le début d'une enquête eût pu avoir lieu, le gouvernement rendit officiellement les communistes responsables du sinistre. Plus de 4000 personnes, surtout des communistes, mais aussi quelques social-démocrates, furent arrêtés dans la nuit même du 27 au 28 février. Dans les jours suivants, ils furent transférés dans les premiers camps de concentration. Le lendemain, le 28, furent promulgués les deux décrets « pour la protection du Peuple et de l'État » qui suspendirent les articles de la Constitution de Weimar garantissant la liberté des personnes, l'inviolabilité du domicile, le secret postal, la liberté d'opinion, la liberté de réunion, les droits d'association et les droits de propriété. Ces décrets avaient été de toute évidence préparés auparavant et ils devaient rester en vigueur jusqu'à la fin du Troisième Reich en 1945 ; la dictature était donc établie..." (Charles Bloch, Revue d'histoire moderne et contemporaine)
Histoire de l'Allemagne contemporaine (1917-1962).
Editions Sociales, 1962, 2 vol. in-8°, 342 et 399 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, carte, biblio, index, reliures skivertex vert de l'éditeur, titres et aigle allemand au 1er plat, bon état
"Récusant les explications faciles par le Destin ou par le Caractère allemands, Badia veut dresser, et dresse en effet, un panorama complet de la vie du peuple allemand depuis 1917, où les premiers craquements se font entendre dans le Deuxième Reich, jusqu'à la construction du mur de Berlin en 1961. Résumer sans être indigeste quarante-cinq années de conjoncture, de lutte des classes et des partis, de terreur, de guerre chaude et froide, de crises spirituelles et d'enthousiasmes collectifs, cela exige des qualités peu communes de synthèse. Le principal mérite de cette histoire marxiste est évidemment de concentrer l'attention sur le jeu des forces populaires. Pour la première fois, nous disposons en langue française d'une étude approfondie de la Gauche allemande, depuis la social-démocratie d'avant 1914 jusqu'à Ulbricht et Ollenhauer, en passant par les groupes de résistance socialistes et communistes. Inutile de dire à qui vont les préférences de l'auteur : à la minorité pacifiste de 1914, aux Spartakistes, à la tendance la plus orthodoxe du parti communiste allemand, au S.E.D. de 1946, à la République Démocratique allemande. Toutefois, ceux qui attendraient un tableau en blanc et noir des relations entre socialistes et communistes, une justification sans nuances de la tactique du P.C. face aux progrès du nazisme, seraient déçus... Les historiens ont encore trop tendance à considérer le nazisme comme un bloc, des origines à la chute ; mais du jour où nous pouvons étudier la République de Weimar comme si nous ignorions sa fin tragique – c'est ce que Badia a, en grande partie, réussi – , et la « mise au pas » en faisant abstraction des atrocités postérieures, alors s'établit la véritable distance entre ces périodes et nous-mêmes, alors le nazisme devient objet d'histoire." (Pierre Ayçoberry, Annales ESC, 1964) — Table : Le IIIe Reich : La conquête de l'Etat ; Réarmement et annexions à froid (1936-1939) ; La guerre victorieuse (1939-1941) ; De l'invasion de l'URSS à la chute du IIIe Reich ; Les deux Allemagnes : L'occupation. La scission. Le réarmement de l'Allemagne occidentale et ses conséquences ; L'Allemagne d'aujourd'hui : les deux Etats.
Histoire de l'Allemagne contemporaine (1917-1962).
Editions Sociales, 1975, 2 vol. gr. in-8°, 342 et 399 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, carte, biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état
"Récusant les explications faciles par le Destin ou par le Caractère allemands, Badia veut dresser, et dresse en effet, un panorama complet de la vie du peuple allemand depuis 1917, où les premiers craquements se font entendre dans le Deuxième Reich, jusqu'à la construction du mur de Berlin en 1961. Résumer sans être indigeste quarante-cinq années de conjoncture, de lutte des classes et des partis, de terreur, de guerre chaude et froide, de crises spirituelles et d'enthousiasmes collectifs, cela exige des qualités peu communes de synthèse. Le principal mérite de cette histoire marxiste est évidemment de concentrer l'attention sur le jeu des forces populaires. Pour la première fois, nous disposons en langue française d'une étude approfondie de la Gauche allemande, depuis la social-démocratie d'avant 1914 jusqu'à Ulbricht et Ollenhauer, en passant par les groupes de résistance socialistes et communistes. Inutile de dire à qui vont les préférences de l'auteur : à la minorité pacifiste de 1914, aux Spartakistes, à la tendance la plus orthodoxe du parti communiste allemand, au S.E.D. de 1946, à la République Démocratique allemande. Toutefois, ceux qui attendraient un tableau en blanc et noir des relations entre socialistes et communistes, une justification sans nuances de la tactique du P.C. face aux progrès du nazisme, seraient déçus... Les historiens ont encore trop tendance à considérer le nazisme comme un bloc, des origines à la chute ; mais du jour où nous pouvons étudier la République de Weimar comme si nous ignorions sa fin tragique – c'est ce que Badia a, en grande partie, réussi – , et la « mise au pas » en faisant abstraction des atrocités postérieures, alors s'établit la véritable distance entre ces périodes et nous-mêmes, alors le nazisme devient objet d'histoire." (Pierre Ayçoberry, Annales ESC, 1964) — Table : Le IIIe Reich : La conquête de l'Etat ; Réarmement et annexions à froid (1936-1939) ; La guerre victorieuse (1939-1941) ; De l'invasion de l'URSS à la chute du IIIe Reich ; Les deux Allemagnes : L'occupation. La scission. Le réarmement de l'Allemagne occidentale et ses conséquences ; L'Allemagne d'aujourd'hui : les deux Etats.
Emilie, Emilie. L'ambition féminine au XVIIIe siècle.
Flammarion, 1983, in-8°, 489 pp, 2 gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle : Madame du Châtelet et Madame d'Epinay. Madame du Châtelet fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand œuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe...
L'amour en plus. Histoire de l'amour maternel (XVIIe-XXe siècle).
Flammarion, 1980, in-8°, 372 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Le Pouvoir au féminin. Marie-Thérèse d'Autriche, 1717-1780. L'impératrice reine.
Flammarion, 2016, in-8°, 365 pp, 16 pl. d'illustrations en couleurs, une carte, un tableau généalogique, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Les Français connaissent mal celle qui fut la mère de Marie-Antoinette. Pourtant, Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) est l'une des grandes figures tutélaires de son pays. Je l'ai découverte par sa correspondance privée, dans laquelle elle se révèle guerrière, politique avisée, mère tendre et sévère. Mais cette mère-là n'est pas n'importe laquelle, c'est une femme au pouvoir absolu, hérité des Habsbourg, qui régna pendant quarante ans sur le plus grand empire d'Europe. Et, ce faisant, elle eut à gérer trois vies, parfois en opposition les unes avec les autres : épouse d'un mari adoré et volage, mère de seize enfants, souveraine d'un immense territoire. Cette gageure qu'aucun souverain masculin n'eut à connaître, j'ai voulu tenter de la comprendre : qui fut cette femme et comment elle put ou non concilier ses différents statuts. Prendre la mesure, en somme, de ses forces et faiblesses, de ses priorités et inévitables contradictions. Ce portrait, qui puise à des sources abondantes et souvent inédites, ne saurait être exhaustif : Marie-Thérèse garde bien des mystères. Cette femme incomparable en son temps, qui inaugure une nouvelle image de la souveraineté et de la maternité, ressemble, sous certains aspects, aux femmes du XXIe siècle." (E. B.)
Les Passions intellectuelles. II. Exigence de dignité (1751-1762).
Fayard, 2002 gr. in-8°, 460 pp, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les Passions intellectuelles éclairent de façon inédite la société des Lumières, cette "tribu" intellectuelle qui inaugure les temps modernes, ses grandeurs et ses faiblesses. Ce deuxième volume est entièrement consacré aux Encyclopédistes et à l'histoire. Plébiscités par l'opinion publique, ils doivent éprouver les valeurs d'indépendance d'esprit qu'ils exaltent au rang de leurs vertus morales. Différents problèmes internes et externes au groupe vont le faire voler en éclats à la fin des années 1750.
L'un et l'autre. Des relations entre hommes et femmes.
Le Livre de Poche, 1987, in-12, 382 pp, biblio
Condorcet (1743-1794). Un intellectuel en politique.
Fayard, 1989, fort in-8°, 659 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque la Révolution commence, le marquis de Condorcet occupe une situation privilégiée dans la société. Mathématicien célèbre à vingt-cinq ans, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences à trente-deux ans, il est membre de l'Académie française et inspecteur des Monnaies. Ami de Voltaire et d'Alembert, il apparaît comme le dernier des encyclopédistes. Il est célèbre dans toute l'Europe des Lumières et lié aux plus brillants esprits du temps. Disciple de Turgot, il a vécu à ses côtés ses réformes et sa disgrâce. Enfin il est le mari heureux de la belle et spirituelle Sophie de Grouchy. Cet homme comblé est aussi un homme passionné de justice. Il s'est élevé contre toutes les erreurs judiciaires de la fin de l'Ancien Régime. Ami des Noirs, il lutte contre l'esclavage et la traite. Ami des Protestants et des Juifs, il milite pour la reconnaissance de leur citoyenneté. Adversaire de la peine de mort, il soutient la cause de l'abolition. Et il est le seul à réclamer pour les femmes l'égalité entière des droits. Dès le début de la Révolution, cet intellectuel s'engage dans la lutte politique. Sous la Constituante, il se prononce parmi les premiers en faveur de la République. Député à la Législative, il propose son célèbre plan d'Instruction publique qui inspirera un siècle plus tard les fondateurs de l'Ecole républicaine. Député à la Convention, il refuse par conviction abolitionniste de voter la mort du Roi et rédige le projet de Constitution le plus démocratique qu'on ait élaboré jusqu'alors. Partisan de l'union des républicains, il se détache de ses amis Girondins sans pour autant rallier les Montagnards. Décrété d'accusation en juillet 1793, il se cache à Paris jusqu'en mars 1794. Il écrit alors l'Esquisse d'un tableau des Progrès de l'Esprit humain, son œuvre maîtresse. Pour ne pas compromettre la sûreté de celle qui l'héberge, il quitte son refuge. Arrêté, il est trouvé mort dans sa cellule le 29 mars 1794. Telle fut la vie de cet intellectuel engagé qui connut l'échec politique mais dont la pensée, selon le mot de Jean Jaurès, fait partie du patrimoine de la République. — "Intellectuel, philosophe, défenseur des Noirs, des Juifs, des femmes, abolitionniste convaincu et militant, et accompagné dans la vie par une femme aussi belle qu'intelligente, la célèbre Sophie à la tête bien faite, Condorcet ne pouvait qu'attirer le ministre de la Justice qui fit voter l'abolition de la peine de mort, et son épouse, philosophe, féministe et passionnée par le Siècle des lumières." (Michel Gazier, Télérama) – "Que devient "un intellectuel en politique" selon le sous-titre de ce livre ? Est-ce une pensée qui s'altère ? Le Condorcet des premiers temps, celui d'Elisabeth Badinter, est-il le même que le révolutionnaire de 1789 étudié par l'ancien ministre de la Justice ? La question qui traverse ce livre n'a rien de théorique. Elle est intime, brûlante même. Et la réponse que donne ce Condorcet est lumineuse." (Marianne Alphant, Libération) – "Les auteurs, sans doute parce qu'ils sont deux, se gardent d'intervenir en leur nom. Ils font œuvre d'historiens, non d'essayistes ... Mais quel beau travail, sobre, fouillé, habité de discrets élans, d'évidentes tendresses !" (Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde) – "Il était grand temps de rendre à un intellectuel d'exception, philosophe et homme politique, la place éminente qui lui revient. Grâce à Elisabeth et Robert Badinter, c'est chose faite. Leur Condorcet répare une injustice trop longtemps perpétrée à l'endroit d'un homme éblouissant qui, justement, a consacré sa vie à combattre toutes les iniquités." (Claude Servan-Schreiber, Marie-France)
Normandy 1944. Allied Landings and Breakout.
London, Osprey, 1990, gr. in-8°, 96 pp, 66 photos, 19 pl. d'illustrations et cartes en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Guerre et exterminations à l'Est. Hitler et la conquête de l'espace vital, 1933-1945.
Tallandier/GLM, 2012, in-8°, 524 pp, notes, 4 cartes, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
L'obsession de "l'espace vital" est inséparable, chez Hitler, du délire antisémite. A l'étroit dans ses frontières de 1919, le peuple allemand doit, selon lui, prendre le contrôle de toutes les contrées peu ou prou "germaniques", les "libérer", ainsi que le Reich, de leurs Juifs, y asservir ou y massacrer les Slaves qui s'y trouvent, enfin y implanter des paysans dont le "sang" n'est pas douteux. Au nom de cette double utopie, raciale et spatiale, l'Allemagne a engagé à l'Est pas moins de 12 millions d'hommes. Outre les millions de victimes des combats, plus de 18 millions de civils polonais et soviétiques, dont plus de 4 millions de Juifs, ont péri. A côté des victimes "ordinaires" des combats, il y eut la mort de millions de prisonniers russes, des massacres de masse "par balles", les camps d'extermination des Juifs (tous se trouvaient à l'Est), l'incendie de milliers de villes et de villages. C'est bien en Europe orientale que la barbarie nazie a atteint son paroxysme. Plusieurs générations d'historiens, en particulier des Allemands nés après guerre, ont accumulé les travaux savants sur cette question, mais il n'existait pas encore là-dessus de synthèse solide en langue française. Christian Baechler, l'un de nos meilleurs spécialistes de l'Allemagne, donne ici un livre magistral.
Guillaume II d'Allemagne.
Fayard, 2003, in-8°, 534 pp, notes, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Même si la personnalité de Guillaume II - le Kaiser de nos grands-mères - ne suscite guère de sympathie, le dernier empereur allemand ne mérite pas l'excès d'opprobre dont il a été victime après sa chute. C'est lui faire à la fois trop d'honneur et d'injustice. Il n'a pas marqué la politique allemande aussi profondément qu'il le souhaitait et le proclamait d'une manière déclamatoire. Malgré son intelligence, ses qualités d'orateur et son charisme personnel, ce n'est pas un homme exceptionnel, et il n'a pas la force de caractère ni la constance dans l'effort pour marquer le siècle. On a souvent l'impression qu'il est le jouet d'un entourage qui exploite ses faiblesses et qu'il assiste, impuissant et gesticulant, au déroulement de la politique allemande. Si l'on veut peser ses responsabilités, il faut tenir compte de ses capacités et de ses points faibles. Il n'était pas l'homme de génie capable de changer le cours de l'Histoire. Au contraire, il est assez représentatif de l'Allemagne de 1914 avec ses forces et ses faiblesses, ses contradictions et ses complexes. À la veille de la Première Guerre mondiale, Guillaume II est le symbole de l'unité nationale, par-delà les divisions confessionnelles, sociales, ethniques et régionales, et personnifie le dynamisme conquérant d'une Allemagne en plein essor. En novembre 1918, il est le bouc émissaire de la défaite et de l'effondrement, assumant ainsi sa fonction symbolique dans la prospérité et dans la détresse.
Démocraties.
Calmann-Lévy, 1985, fort gr. in-8°, 730 pp, index, broché, manque la page de titre, bon état (Coll. Liberté de l'esprit)
Etude comparée des régimes démocratiques.
Politique de Trotsky.
Armand Colin, 1968, gr. in-12, 399 pp, chronologie, biblio, index, envoi a.s. (Coll. U). Bon état
La Gloire et l'Effroi. Sept morts sous la Terreur.
Grasset, 1997 in-8°, 285 pp, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Quel symbole plus clair du gouvernement de la Terreur que la "sainte guillotine" ? Entre l'été 1791 et celui de Thermidor an II, la mort est omniprésente dans un pays qui se voit comme assiégé. Le cadavre de l'ennemi ou du républicain est au coeur des pensées de la Révolution française. Cet essai dessine, avec la couleur de l'époque et le recul de l'histoire, sept portraits de cadavres célèbres : Mirabeau (le premier grand homme de la Révolution), Voltaire (promené nu vers le Panthéon, étendu sur un char de triomphe), Louis XVI (dont les restes sont dispersés dans une fosse commune), la Princesse de Lamballe (courtisane démembrée), le républicain Geffroy, Robespierre, et Madame Necker. Sept morts infamantes ou glorieuses, à l'époque de la nuit et des tombeaux, des mélodrames gothiques et du goût du morbide. Mais aussi la description détaillée et vivace d'un cérémonial funèbre qui est l'épreuve de vérité de tout un système politique.
René Coty, tel qu'en lui-même.
Editions STH, 1991, gr. in-8°, 314 pp, préface de Maurice Schumann, 8 pl. de photos hors texte, biblio, index des noms cités, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"« Président Coty, René Coty, pour toujours votre sommeil est celui du juste et le respect du peuple français entoure votre mémoire ». Ainsi parla de Gaulle pour les funérailles nationales d'un homme modeste et courageux en qui s'incarnèrent les vertus et les vicissitudes d'un « républicanisme » passé de gauche à droite, par opposition au socialisme. Entré dans la politique dans le sillage de Waldeck-Rousseau, J. Siegfried et R. Poincaré, l'avocat René Coty passa quatre ans de sa vie dans les tranchées, dont il revint comme bien d'autres, convaincu de la nécessité de mener à bien ce qu'on appelait alors « la réforme gouvernementale ». L'échec de son action tout au long de l'année 1934 n'a probablement pas été étranger à son vote favorable du 10 juillet 1940. Mais, parfait honnête homme, il prend aussitôt ses distances et, assez vite, fait partie d'un petit groupe de sénateurs qui réfléchira à l'après-Libération. Opposé à la Constitution de la IVe République, il ne comprend guère le Général de ces années, en quoi il est parfaitement représentatif de la droite républicaine et parlementaire qui renaît alors. C'est pourtant lui qui lancera l'appel historique de mai 1958 au terme d'une évolution fort bien tracée par l'auteur, qui nous fait bénéficier de certaines pages inédites d'un journal personnel, dont les meilleures sont certainement celles qui ont trait à la Libération de Paris." (Revue française de science politique, 1991)
Belgique et Hollande, y compris le Luxembourg. Manuel du voyageur. Avec 14 cartes, 21 plans de villes et plusieurs plans de musées. Dix-septième édition revue, corrigée et augmentée.
Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1901, in-12, xxxviii-450 pp, 19 cartes et 36 plans en noir et en couleurs, dont de nombreux dépliants, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, manque une page de garde, état correct
Les Bords du Rhin de la frontière suisse à la frontière de Hollande. Manuel du voyageur. Avec 43 cartes, 19 plans hors texte et plusieurs autres plans. Seizième édition revue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1900, in-12, xx-331 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, une carte mal repliée et lég. abîmée, bon état
I. Francfort, Taunus, Heidelberg, Mannheim, Karlsruhe, Forêt-Noire, Haut-Rhin badois. – II. Hesse Rhénane, Palatinat, Alsace. – III. Mayence, Wiesbade, Le Rhin jusqu'à Coblentz, Vallées de la Nahe et de la Lahn. –IV. Vallée de la Moselle, Metz, Vallée de la Sarre, Eifel. –V. Le Rhin de Coblentz à Cologne, Lac de Laach, Vallée de l'Ahr, Les Sept-Montagnes. –V. Cologne, Aix-la-Chapelle, Bas-Rhin. — "Dans la Souabe qu'arrose un affluent du Rhin, le Neckar, et qui sert de trait d'union entre le Pays de Bade et la Bavière, les ducs de Wurtemberg, possessionnés en France à Montbéliard et notamment Charles-Eugène, qui régna de 1737 à 1793, étaient des gallomanes enragés. Leur palais de Stuttgart avait été commencé sur les plans de l'Italien Retti. La direction des travaux fut transmise au Français Louis-Philippe de La Guêpière qui modifia radicalement la distribution intérieure des salons d'apparat pour y insérer des copies de l'Escalier des Ambassadeurs et de la Galerie des Glaces de Versailles. Ainsi toute la vallée du Rhin aves ses affluents, depuis Stuttgart et Carlsruhe jusqu'à Bonn, en passant par les villes de confluents : Mannheim, Mayence et Coblence, devient une colonie de l'art versaillais. (...) L'attention des touristes qui descendent le Rhin avec un Baedeker rouge à la main est accaparée par des burgs romantiques, les uns en ruines, les autres outrageusement restaurés, qui ne sont qu'un médiocre décor d'opéra, destiné à accompagner le chant de la Lorelei ou l'orchestre des Nibelungen..." (Louis Réau, Revue d’Histoire moderne et contemporaine)
Belgique et Hollande, y compris le Luxembourg. Manuel du voyageur. Avec 19 cartes, 36 plans de villes, etc. Dix-neuvième édition revue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1910, in-12, xlii-500 pp, 19 cartes et 36 plans en noir et en couleurs, dont de nombreux dépliants, indicateur des rues de Bruxelles, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, bon état
Italie. Manuel du voyageur. Première partie : Italie septentrionale, avec l'île de Corse et les routes menant de France, de Suisse et d'Autriche en Italie. Avec 8 cartes et 26 plans. Huitième édition refondue.
Leipzig, Karl Baedeker, 1878, in-12, lvi-408 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, pt déchirure à un plan recollée, bon état
La Suisse et les parties limitrophes de la Savoie et de l'Italie. Manuel du voyageur. Avec 75 cartes, 20 plans et 12 panoramas. Vingt-septième édition revue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1911, in-12, xxxiv-588 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées. Bel exemplaire
"On sait avec quel soin la maison Karl Baedeker tient au courant ses Manuels et s'efforce sans cesse de les améliorer. Cette 22e édition de La Suisse en est une preuve. Elle contient 15 nouvelles cartes à 1:150.000. Le Jura a été l'objet d'une étude plus précise, et 4 des cartes nouvelles sont consacrées à ce système montagneux. Pour l'auteur comme pour les lecteurs, la carte, semble-t-il, prend une importance de plus en plus grande; et c'est pourquoi le titre courant de chaque page ne comporte plus seulement comme dans les éditions précédentes le rappel de la Route, mais il comporte encore le renvoi à la Carte sur laquelle doit être suivi l'itinéraire : c'est là un progrès significatif. Formons le souhait que l'auteur, qui a déjà si fortement contribué à répandre le goût des voyages et des études géographiques, se résolve hardiment à introduire çà et là de plus amples développements de géographie physique (notamment à propos des gorges, des glaciers, etc.). Nous devons louer une fois de plus l'exactitude rigoureuse des informations et la correction des noms propres. Le volume constitue non seulement un guide pour les touristes, mais un précieux dossier pour les géographes.— La 23e édition française a paru en 1903; elle comprend 6 cartes nouvelles : 4 à 1:150.000 et 2 à 1:70.000." (Jean Brunhes, Annales de Géographie, 1903)
Le Nord-Est de la France. De Paris aux Ardennes, aux Vosges et au Rhône. Manuel du voyageur. Avec 12 cartes et 30 plans. Huitième édition refondue, augmentée et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et Paris, Ollendorff, 1908, in-12, xxxiv-433 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, bon état
Le Nord-Ouest de la France. De la frontière belge à la Loire, excepté Paris. Manuel du voyageur. Avec 11 cartes et 33 plans. Huitième édition refondue, augmentée et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1908, in-12, xxxiv-476 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, manque une carte (carte de l'Ouest de la France), sinon bon état
Le Nord-Ouest de la France. De la frontière belge à la Loire, excepté Paris. Manuel du voyageur. Avec 12 cartes et 38 plans. Neuvième édition.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1913, in-12, liv-484 pp, index, reliure percaline rouge de l'éditeur imprimée or, dos lisse orné, tranches jaspées, bon état
Le Nord-Ouest de la France. De la frontière belge à la Loire, excepté Paris. Manuel du voyageur. Avec 8 cartes et 22 plans de villes. Sixième édition refondue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1898, in-12, xxx-398 pp, index, reliure percaline rouge éditeur, tranches jaspées, bon état
Le Sud-Ouest de la France. De la Loire à la frontière d'Espagne. Manuel du voyageur. Avec 15 cartes, 34 plans de villes et un panorama. Huitième édition revue et mise à jour.
Leipzig, Baedeker et P., Ollendorff, 1906, in-12, xxxviii-450 pp, index, reliure percaline rouge de l'éditeur imprimée or, dos lisse orné, tranches jaspées, bon état
The Eastern Alps including the Bavarian Higlands, Tyrol, Salzburg, Upper and Lower Austria, Styria, Carinthia, and Carniola. Handbook for travellers. Eleventh Edition, revised and augmented.
Leipzig, Baedeker, 1907, in-12, xxvi-574 pp, reliure percaline rouge souple de l'éditeur, tranches jaspées, qqs annotations stylo, état correct. Texte en anglais. MANQUE les cartes
Ce guide fut publié pour la première fois en 1879 et la dernière édition parut en 1911. Avec un vocabulaire des termes alpins.
Une croissance : la Basse-Provence rurale (fin XVIe siècle - 1789). Essai d'économie historique statistique. (Thèse).
Ecole pratique des hautes études / SEVPEN, 1961, fort et gr. in-8°, 842 pp, tableaux, biblio, index, broché, bon état, envoi a.s.
Parmi les grandes thèses d’histoire rurale française, La “Basse-Provence” de René Baehrel occupe une place à part : la première à poser comme tel et dans son ensemble le problème de la croissance dans les économies agricoles d’Ancien Régime, elle contestait vigoureusement le privilège accordé à tel ou tel indicateur chiffré – et d’abord aux prix et à la démographie – dont les historiens de l’époque établissaient alors les séries longues, et dont ils tendaient à exagérer l’importance. L’auteur propose aux chercheurs une démarche volontairement empirique, procédant par hypothèses et approximations successives. Une leçon de méthode fondée sur ce qui est à ses yeux l’enseignement principal de la statistique : raisonner juste avec des chiffres faux. Déroutante pour certains, cette leçon a influencé en profondeur le développement de la recherche en histoire rurale.
The French-American Chamber of Commerce Centennial, 1896-1996.
New York, French-American Chamber of Commerce, 1996, gr. in-8° carré, 189 pp, 80 gravures et photos en noir et en couleur, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur avec titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, ex-dono manuscrit, bon état. Texte en anglais
Une histoire de la Chambre de commerce franco-américaine écrite à l'occasion du centenaire du groupe en 1996. Illustré par des photographies d'époque, des documents, etc.
Un coup d'épée dans l'eau du canal. La seconde campagne d'Egypte (1956).
Fayard, 1976, in-8°, 279 pp, 8 pl. de documents hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Nommé conseiller diplomatique de l’amiral Barjot le 15 octobre 1956, l’auteur a eu accès à de nombreux documents diplomatiques, reproduits in extenso dans son journal de marche. L’intérêt de son témoignage est également de montrer le fonctionnement de la liaison franco-israélienne à Chypre, où il est basé. Il décrit la coopération secrète avec Israël comme « totale et triomphante » (p. 63). Il affirme que "la troïka Mollet, Pineau, Bourgès" était déterminée à en finir avec Nasser.
Profession : inventeur de trésors.
Filipacchi, 1991, gr. in-8°, 284 pp, 6 cartes, pavillons des flibustiers, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
– Eh oui, c'est le pari que nous vous offrons ! Un pari avouons-le qui est loin d'être négligeable surtout si l'on est persuadé comme son auteur que les trésors existent et qu'ils restent là, enfouis ou engloutis à portée de celui ou de celle qui osera creuser ou plonger pour se les approprier ! – Un rêve enfin réalisé ! Celui de voir, de toucher, de contempler cet or, ces émeraudes, ces poteries symboliques de telle ou telle civilisation aujourd'hui disparue, à travers le miroir de la lecture, la force de l'imagination, la volonté de la possession. – Un tour du monde aussi étincelant qu'explosif ! Des Caraïbes mythiques aux eaux tant troubles que claires, des terroirs les plus arides mais qui pourtant peuvent receler des fortunes, des îles paradisiaques ou infernales qui frémissent au gré des alizés parfois gonflés d'ouragans, un voyage à vous couper le souffle. – L'aventure et le rêve. Qui n'a jamais songé dans son enfance, puis dans son adolescence à suivre le destin magique des plus grands pirates, flibustiers et écrivains à la quête d'un monde plus flamboyant que la falote réalité, même si l'imaginaire justement y tient une large part ? De Jack London à Joseph Conrad en passant par Henry de Monfreid, R. L. Stevenson et son île au Trésor, Daniel De Foe et ses grandes histoires de pirateries, retrouvez tous les grands mythes qui nous ont fait rêver ! – Légende ou réalité ? Du trésor de Lima à l'île des Cocos, de l'Eldorado des Incas en Amérique du Sud, des joyaux de la Couronne espagnole dispersés par la flibuste dans l'île de la Tortue, des richesses enfouies d'un prêtre perverti par l'appât du gain, d'un brigadier d'Empire ou du tristement célèbre Rommel au large de la Corse. laissez-vous aller à la lecture de ce livre pour y croire ou non. Mais pourquoi pas ?
Le Danube. Aperçu historique, économique et politique. Avec une préface par Vintilia I. Bratiano.
P., Librairie de la Société du Recueil Sirey, 1917, in-8°, xix-294 pp, annexes, broché, bon état. Rare
La Bible confisquée. Enquête sur le détournement des manuscrits de la mer Morte.
Plon, 1993, in-8°, 280 pp, une carte, biblio, broché, état correct
Impressions cellulaires.
Flammarion, s.d. (1898), in-12, 410 pp, reliure bradel d'époque demi-percale bleue, bon état
Député, ministre, le seul à avoir reconnu ses fautes dans l'affaire de Panama et donc le seul à avoir été condamné, Charles Baïhaut témoigne sur ses 1177 jours de prison (1893-1897).
Egyptian Papyri and Papyrus-Hunting.
London, 1925, fort in-8°, 324 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte dont 4 en couleurs, index, reliure toile bleue éditeur, état correct. Edition originale.
Touraine - Orléanais. Au temps des boulangers ambulants. Portraits, scènes et petits métiers.
Toulouse, Editions Milan, 1988, in-8° à l'italienne, 130 pp, illustré de 120 reproductions de cartes postales anciennes légendées (une par page), biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Recherches et légendes par Alain Sacristie ; Collection de cartes postales et réalisation par Claude Bailhé
Production de l'électricité.
P., Librairie Hachette, 1890, in-12, 343 pp, ouvrage illustré de 124 gravures sur bois, reliure demi-basane havane, dos à 4 nerfs, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos frotté, bon état (Coll. Bibliothèque des merveilles)
Piles hydro-électrique ; Machines d'induction ; Moteurs électriques ; Lumière électrique ; Galvanoplastie.
Divagations de deux amis sur le collectivisme.
Orléans-Paris, Auguste Gout et Cie, 1908, pt in-8°, 178 pp, reliure demi-chagrin rouge époque, un mors fendu, état moyen
"Cette correspondance a eu lieu à la suite de la lecture par les deux amis de la brochure de M. Gustave Hervé, intitulée : Le Collectivisme."
Exposé de l'administration générale et locale des Finances du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et d'Irlande. Contenant des documents sur l'Echiquier, la dette nationale, les banques, la navigation, les consommations, etc. Sur le produit et l'emploi des contributions, droits, taxes, péages et émoluments perçus par l'État, le clergé, la magistrature, les comtés, les paroisses, les corporations, les titulaires d'offices, etc.
P., Firmin-Didot Frères, 1837, 2 vol. in-8°, xliv-616 et viii-643 pp, nombreux tableaux dont un dépliant hors texte, reliures demi-veau havane, dos lisses à faux nerfs soulignés à froid, filets dorés, roulettes en tête et en queue, pièces de titre et de tomaison basane acajou, plats et gardes marbrés (rel. de l'époque), dos lég. frottés, qqs pâles rousseurs, bon état. Edition originale
Edition originale. Etude très approfondie et accompagnée de statistiques due à un inspecteur des Finances qui avait longuement séjourné outre Manche. Un exposé très détaillé du système administratif et financier britannique, qui analyse entre autres les divers impôts et taxes – sur les chiens, les chevaux, les armoiries, la poudre de coiffure… Les universités d’Oxford et Cambridge sont exemptes de droits “pour les sommeliers, les maîtres d’hôtel, les cuisiniers, les jardiniers et les concierges”. On découvre aussi une multitude de renseignements sur les banques, les droits de douane, les phares ou la navigation... — "Ce nouvel ouvrage de l'auteur de l'Histoire financière de la France est le résultat d'un long séjour dans la Grande-Bretagne et de deux années de recherches et d'études. Dans un pays où le pouvoir d'imposer et de lever des tributs est exercé par tant de mains, l'histoire des finances devait traiter non seulement de l'administration générale, mais encore de l'organisation civile, ecclésiastique, judiciaire, des ponts-et-chaussées, des canaux et de la navigation maritime dans chacun des trois royaumes. Tel est le plan de cet ouvrage, qui n'est autre chose qu'une statistique générale actuelle des institutions du Royaume-Uni." (Quérard, La littérature française contemporaine I, p 129)
Byzance.
Fayard, 1941, in-12, 442 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, bon état
I. L'ascension ; II. L'apogée - La dynastie macédonienne (867-1081) ; III. Byzance et l'Occident.
Byzance.
Fayard, 1948, in-12, 442 pp, reliure demi-toile chagrinée chocolat, dos lisse avec titres dorés et filets à froid, couv. conservées (rel. de l'époque), papier jauni, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
I. L'ascension : Les origines de Byzance, L'âge d'or. Justinien et Théodora, L'Empire sous les successeurs de Justinien, La Dynastie isaurienne et l'iconoclasme. – II. L'apogée. La dynastie macédonienne (867-1081) – III. Byzance et l'Occident : L'Empire au mains de la féodalité militaire (Les Comnènes, 1081-1185), La Course aux abîmes, Les derniers sursauts. Les Paléologues. — "Saviez-vous que Ia puissance de Byzance a été due pendant très longtemps à ce que ses guerriers étaient seuls à connaître le secret du « feu grégeois » ? Vous trouverez bien d'autres choses étonnantes dans ce livre magnifique." (Le Figaro, 4 mars 1939)
Byzance. Edition nouvelle illustrée de documents sur l'histoire et l'art byzantins, suivie d'un tableau chronologique.
Club des Libraires de France, 1959, in-8°, 394 pp, 26 gravures hors texte, tirage numéroté sur bouffant blanc, reliure pleine soie rouge de l'éditeur avec une miniature en couleurs au 1er plat, rhodoid, signet, bon état (maquette de Pierre Faucheux). Bien complet du tableau synoptique dépliant volant, qui manque souvent
I. L'ascension : Les origines de Byzance, L'âge d'or. Justinien et Théodora, L'empire sous les successeurs de Justinien, La dynastie isaurienne et l'iconoclasme ; II. L'apogée. La dynastie macédonienne, 867-1081 ; III. Byzance et l'Occident : L'empire au mains de la féodalité militaire. Les Comnènes, 1081-1185, La course aux abîmes, Les derniers sursauts. Les Paléologues. — "Saviez-vous que Ia puissance de Byzance a été due pendant très longtemps à ce que ses guerriers étaient seuls à connaître le secret du « feu grégeois » ? Vous trouverez bien d'autres choses étonnantes dans ce livre magnifique." (Le Figaro, 4 mars 1939)
La Florence des Médicis.
Club des Libraires de France, 1956, in-8°, 297 pp, 26 reproductions de peintures florentines et 2 plans sur 28 planches hors texte (certaines dépliantes), tirage numéroté sur bouffant blanc, reliure pleine soie verte décorée de l’éditeur, une gravure dorée au premier plat, signet (maquette de Pierre Faucheux), rhodoïd, bon état
Edition revue par l'auteur, enrichie d'un chapitre inédit et accompagnée de 26 reproductions de peintures florentines et de 2 plans. — "Dans ce nouvel essai de M. Bailly on retrouve ses qualités habituelles : l'art de camper ses personnages, le don de vulgariser l'histoire sans tomber dans le roman d'aventures, la dextérité de la mise en oeuvre. Il a fort bien décrit notamment la rapide ascension des Médicis et l'établissement progressif, dans la démocratique Florence, d'une vigoureuse dictature. Mais il accepte sur le pape Sixte IV les plus honteuses accusations... Très discutable enfin nous apparaît son jugement sur la vie privée de Laurent le Magnifique : il a pour son héros de singulières indulgences, l'atmosphère païenne de la cour du prince le séduit et l'enchante. Libre à lui. Mais pour ces raisons, nous nous abstiendrons de recommander son livre..." (Joseph Lecler, Etudes)
La Sérénissime République de Venise.
Club des Libraires de France, 1954, in-8°, 363 pp, 21 pl. de gravures hors texte, reliure soie éditeur, rhodoïd, bon état
Le Règne de Louis XIV.
Flammarion, 1946, pt in-8°, 506 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs orné, titres et fleuron dorés, couv. conservées, tête dorée (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sur Beau Vélin. Très bien relié
Le Règne de Louis XIV.
Flammarion, 1946, pt in-8°, 506 pp, broché, bon état. Edition originale sur Beau Vélin
Les derniers Valois.
Flammarion, 1951, in-12, 346 pp, chronologie des règnes, un tableau généalogique, biblio, broché, bon état (Coll. L'Histoire)
"Un tragique destin était réservé aux derniers Valois : ils devaient monter sur le trône au moment où l'opposition de deux doctrines religieuses allait passer du plan idéologique au plan politique, susciter des haines inexpiables, et provoquer des guerres civiles interminables et sanglantes. Les règnes de Charles IX et de Henri III constituent le dernier acte, et le plus atroce, de ce drame religieux..." (Introduction)
Louis XI.
Club des Libraires de France, 1960, in-8°, 365 pp, 32 pl. de portraits, de miniatures et de documents du temps hors texte, note bibliographique, tirage numéroté sur vélin blanc, reliure pleine toile blanche de l'éditeur, 1er plat orné d'un portrait du roi en médaillon, rhodoïd, signet, bon état (maquette de Pierre Faucheux). Belle édition
Biographie de Louis XI (1423-1483), roi en 1461. — "Il y a dans la vie de ce roi tant de vertu et tant de tares, tant de grandeur dans les fins et aussi tant de machiavélisme dans les moyens, que devant elle, on reste un peu décontenancé. Pour la juger, la circonspection serait donc de mise ; et cependant l'usage veut qu'on la loue ou qu'on la blâme intégralement. L'auteur l'admire sans réserve : c'est son droit. Disons dès maintenant que son livre est bien conçu, il série les événements au lieu de les exposer pêle-mêle dans l'ordre des dates, ce qui eut présenté un écheveau inextricable, Il traite bien les questions de Catalogne et d'Angleterre, magistralement celle de Bourgogne, et oublie littéralement celle d'Italie. Mais tout se tient et s'explique. Et par lui, Louis XI s'offre à nous sous un jour heureux. Que dis-je : heureux. Il nous est présenté avec une sympathie manifeste, légèrement teintée de partialité..." (Lucien Miran, Revue des études historiques)
Maeterlinck.
Firmin-Didot, 1931, in-12, 213 pp, avec un portrait de Maurice Maeterlinck en frontispice, un fac-similé d'autographe et un essai de bibliographie par Francis Ambrière, broché, papier lég. jauni, bon état (Coll. Visages contemporains)
Un volume qui serait en partie une réponse aux révélations sensationnelles de Madame Georgette Leblanc, longtemps la muse de Maeterlinck, dans “Souvenirs 1895-1918”.
Mazarin.
Fayard, 1942, in-12, 349 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat de couv. conservé, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
Richelieu.
Fayard, 1942, in-12, 347 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat de couv. conservé, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"Il faut savoir gré à M. Auguste Bailly d'avoir écrit, pour un très vaste public, ce nouveau livre sur Richelieu. Bien informé, écrit avec grand talent, le Richelieu de M. Bailly initiera, le plus heureusement du monde, de fort nombreux Français à la connaissance du grand homme qu'ils ne voient encore, hélas qu'à travers les calomnieuses légendes du romantisme. Et c'est servir efficacement l'histoire que de diffuser ainsi la vérité." (Jean Héritier, Revue des questions historiques, 1935)
Saint Louis.
Tallandier, 1977, in-8°, 377 pp, une miniature médiévale en couleurs représentant saint Louis contrecollée en frontispice, 36 gravures, chronologie, reliure plein cuir carmin très ornée de l'éditeur, tête dorée, bon état (Coll. Figures de proue)
"Avec son art habituel, M. Bailly évoque tous les épisodes et tous les aspects du règne de saint Louis. A signaler le chapitre qui traite de d'intérêt qu'il a porté à la vie intellectuelle de son royaume ; celui qui analyse, de façon nuancée, ses rapports avec l'Église ; celui enfin qui évoque sa conception du « service de Dieu » et qui explique, en grande partie, son oeuvre." (Revue d'histoire de l'Église de France)
Saint Louis.
Fayard, 1949, gr. in-12, 311 pp, reliure demi-basane carmin à la bradel, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"Avec son art habituel, M. Bailly évoque tous les épisodes et tous les aspects du règne de saint Louis. A signaler le chapitre qui traite de d'intérêt qu'il a porté à la vie intellectuelle de son royaume ; celui qui analyse, de façon nuancée, ses rapports avec l'Église ; celui enfin qui évoque sa conception du « service de Dieu » et qui explique, en grande partie, son oeuvre." (Revue d'histoire de l'Église de France, 1949)
La Libération confisquée. Le Languedoc 1944-1945.
Albin Michel, 1993, gr. in-8°, 481 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les années 1944-1945, chargées de toutes les espérances de la Libération furent également le théatre d'enjeux politiques considérables et de rivalités pour la conquête du pouvoir qui finirent par occulter les objectifs même de la Résistance. (...) Par un examen minutieux des faits et sans arrière-pensée partisane, Jacques-Augustin Bailly prouve que les excès de l'épuration ne furent pas seulement dus aux débordements populaires, mais que certains chefs de la Résistance en furent les promoteurs.
Mémoires d'un témoin de la Révolution. Tome III.
Genève, Mégariotis, 1975, in-8°, iv-436 pp, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Réimpression de l'édition de 1821
Tome III seul (sur 3) — Mémoires de Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), astronome et député du Tiers aux Etats généraux. Après la prise de la Bastille, il fut nommé maire de Paris par acclamation et reçut Louis XVI à l'Hôtel de Ville. Arrêté à Melun en 1793, il fut traduit devant le tribunal révolutionnaire et condamné à mort pour sa participation aux massacres du Champ-de-Mars. Mémoires très importants pour l'histoire de Paris et des débuts de la Révolution de 1789 à 1791. (Tourneux, I, 416 ; Fierro, 63)
A la recherche d'une langue ancestrale par la toponymie, la préhistoire, le folklore, la mythologie.
Nanteuil-lès-Meaux, Chez l'auteur, s.d. (1968), in-4°, 84 pp, 19 pages de croquis, texte dactylographié, dos toilé muet
Histoire de la vigne et des grands vins des Côtes du Rhône. Tourisme à travers les vignobles.
Avignon, imprimerie F. Orta, 1978, in-4°, 202 pp, nombreuses photos en noir dans le texte, biblio, broché, bon état. Tiré à 850 exemplaires
L'Oranie 1954-1962.
Bayeux, Heimdal, 1987, in-4°, 96 pp, 184 photos en noir et en couleurs, 3 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état (39/45 Magazine - Guerres contemporaines hors série n° 1)
Les croiseurs De Grasse et Colbert.
Panazol, Editions Lavauzelle, 1984, in-4°, 106 pp, 130 photos, plans, biblio, reliure éditeur, gardes illustrées, sans la jaquette, bon état
The Ideological Origins of American Revolution.
Cambridge (Mass.), The Belknap Press of Harvard University Press, 1980, in-8°, xiv-335 pp, index, broché, bon état. Texte en anglais
"Utilisant les brochures et pamphlets de l'époque, B. B. dégage tout d'abord dans cet ouvrage d'une grande originalité les sources de la pensée révolutionnaire américaine. Puis il montre comment, durant les décennies qui précédèrent la guerre d'indépendance, l'attitude de la métropole vis- à-vis de ses colonies renforça chez les chefs révolutionnaires la conviction selon laquelle ils devaient lutter contre une conspiration visant à les priver de leur liberté. Enfin, il rappelle les principaux problèmes que la jeune République dut s'attacher à résoudre et les solutions qu'elle leur apporta." (Revue française de science politique, 1968)
Greta Garbo.
Julliard, 1956, pt in-8°, 270 pp, 23 photos hors texte
L'Allemagne.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1945, pt in-8°, xi-401 pp, préface de Albert Rivaud, broché, couv. lég. salie avec mque de papier au 2e plat, état correct (Coll. Bainvillienne)
Recueil d'articles parus de 1909 à 1936 dans « l'Action Française » et relatifs aux questions allemandes (Bismarck, l'unité allemande, Guillaume II, la Grande Guerre) et rassemblés par Madame Jacques Bainville.
L'Angleterre et l'Empire britannique.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1946, pt in-8°, viii-243 pp, préface de W. Morton Fullerton, broché, bon état (Coll. bainvillienne)
Edition originale collective posthume d'un ensemble d'articles publiés pour la plupart dans l'Action Française, La Liberté ou Candide entre le 13 avril 1914 et le 22 mars 1935. Jacques Bainville appelait à plus de collaboration avec l'Angleterre, où il voyait le soutien du capitalisme contre le bolchevisme et, grâce à sa flotte, le seul défenseur des empires coloniaux européens et de la suprématie blanche dans le monde.
Le Dix-huit brumaire.
Hachette, 1925, in-12, 127 pp, broché, qqs marques au crayon, état correct (Coll. Récits d'autrefois)
Une relation du coup d'Etat du 18 brumaire. — La prise du pouvoir en 1799, par Napoléon Bonaparte. De son retour aux journées du 18 et 19 brumaire. Comme à son habitude, Bainville nous brosse des portraits psychologiques savoureux des ambitions, hésitations, des principaux protagonistes et déroule les événements de ces deux journées qui ont prolongé la Révolution française et ses conquêtes. Un coup d’Etat qui faillit d’ailleurs se terminer en véritable fiasco. — "« Le dix-huit brumaire » de M. J. Bainville est destiné à rectifier plus d'une erreur et à dissiper plus d'un préjugé. Nous apprenons que cette journée, présentée à tort comme réactionnaire, fut une journée révolutionnaire comme les autres, provoquée dans l'intérêt de la révolution et réalisée non point par la force militaire, représentée par Bonaparte, mais par l'élément civil incarné en Sieyès. Il faut lire ces pages où l'on retrouve les qualités de concision, de clarté et de force qui caractérisent la manière de M. J. Bainville." (Revue des études historiques, 1925)
Le Jardin des Lettres. Illustrations de G. Goor. Premier volume.
Editions du Capitole, 1929, pt in-8°, 222 pp, gravures sur bois à pleine page par Goor, broché, couv. rempliée, bon état. Edition originale, un des ex. numérotés sur alfa
Premier volume seul (sur 2) : Voltaire de nos jours – les Contes orientaux – Candide – Sainte-Beuve historien – la Vie et la mort des livres – A la recherche du clerc pur – la Révolution à moins d'un mètre – Mirabeau – Monsieur Thiers ou le Georges Ohnet des historiens – Une île pour Gulliver – etc.
Louis II de Bavière.
Fayard, 1964, in-8°, 282 pp, texte original (1920), augmenté de 54 pages d'Appendices par Pierre Miquel (sur : I. La correspondance du roi et de Richard Wagner ; II. Louis II poète ; III. La correspondance politique ; IV. La correspondance privée ; V. Louis II et l'art ; VI. Après la publication de la correspondance Wagner-Louis II), cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Ce remarquable essai de biographie psychologique fut le tout premier livre de Bainville, publié pour la première fois en 1900. — Louis II de Bavière (1845-1886), figure plus complexe que l'image laissée par sa légende, a frappé les imaginations. Le mérite de cette biographie écrite par le jeune Jacques Bainville est de restituer le personnage dans son ampleur et de comprendre les arcanes de son caractère. Louis II portait une immense admiration à Richard Wagner, qu'il aidera à mener à bien nombre de projets à commencer par l'opéra de Bayreuth. Emporté par la musique wagnérienne, alors révolutionnaire, Louis II s'est fait l'un des plus ardents mécènes du compositeur. De lui, la postérité a également retenu la construction de ses châteaux féériques dans les Alpes : Neuschwanstein, Linderhof et Herrenchiemsee. La démesure de ses projets le fera bientôt passer pour fou. Cependant, Louis II avait bien conscience des enjeux politiques de son temps et participa aux côtés de Bismarck à l'édification de l'Empire allemand autour de la Prusse. Avec son style précis et élégant, Bainville retrace cette vie énigmatique en la dégageant de l'imagerie laissée par un romantisme excessif.
Louis II de Bavière.
Bruxelles, Editions Complexe, 1985, in-8°, 282 pp, texte original, augmenté de 54 pages d'appendices par Pierre Miquel (sur : La correspondance du roi et de Richard Wagner ; Louis II poète ; La correspondance politique ; La correspondance privée ; Louis II et l'art ; Après la publication de la correspondance Wagner-Louis II), broché, couv. illustrée, bon état
Ce remarquable essai de biographie psychologique fut le tout premier livre de Bainville, publié pour la première fois en 1900. — Louis II de Bavière (1845-1886), figure plus complexe que l'image laissée par sa légende, a frappé les imaginations. Le mérite de cette biographie écrite par le jeune Jacques Bainville est de restituer le personnage dans son ampleur et de comprendre les arcanes de son caractère. Louis II portait une immense admiration à Richard Wagner, qu'il aidera à mener à bien nombre de projets à commencer par l'opéra de Bayreuth. Emporté par la musique wagnérienne, alors révolutionnaire, Louis II s'est fait l'un des plus ardents mécènes du compositeur. De lui, la postérité a également retenu la construction de ses châteaux féériques dans les Alpes : Neuschwanstein, Linderhof et Herrenchiemsee. La démesure de ses projets le fera bientôt passer pour fou. Cependant, Louis II avait bien conscience des enjeux politiques de son temps et participa aux côtés de Bismarck à l'édification de l'Empire allemand autour de la Prusse. Avec son style précis et élégant, Bainville retrace cette vie énigmatique en la dégageant de l'imagerie laissée par un romantisme excessif.
Réflexions sur la politique.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1941, in-12, 120 pp, broché, état correct (Coll. Les Cahiers de l'Unité française)
"A ceux qui peinent, à ceux qui souffrent, qui oserait défendre de rêver ? L'avenir s'élabore avec de la soufrance humaine et le monde naît et se renouvelle, comme les hommes eux-mêmes, au milieu des gémissements. Mais les rêves aussi ont besoin de prendre forme, et c'est la politique qui peut seule la leur donner." — Table : Principes et maximes ; Le gouvernement ; La diplomatie ; La guerre et la paix ; Economique et politique ; Les nuées et les esprits faux ; Civilisation et progrès.
Le Tiers-Monde dans l'impasse. Le démarrage économique du XVIIIe au XXe siècle.
Gallimard, 1971, in-12, 372 pp, biblio, reliure pleine toile écrue, pièce de titre chagrin vert (rel. de l'époque), très bon état
Ces grappes de ma vigne.
Julliard, 1975, gr. in-8°, 347 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Ces grappes de ma vigne.
Editeurs Français Réunis, 1956, in-12, 398 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés
"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Isabelle de la garrigue.
Julliard, 1968, in-8°, 314 pp, reliure toile éditeur, jaquette, très bon état. Edition originale sur papier courant
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
La Clef des sources.
Grasset, 1945, in-12, 326 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale sur papier courant (mention de 5e édition au 2e plat de couv. mais bon achevé d'imprimé avec mention de 1er tirage en dernière page)
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La Clef des sources, écrit pendant la guerre et dédié à la mémoire de Georges Politzer, est un conte philosophique et poétique. La plupart de ses autres romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Les Poètes et les Cosmogonies.
Seghers, 1953, in-12, 77 pp, broché, très bon état. Edition originale sur papier courant (il n'y a eu que 10 ex. sur Hollande)
Thésée ; Sur le retour aux mythes ; Les Poètes et les cosmogonies ; Paul Eluard. — Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Le Vin de feu.
Julliard, 1974, gr. in-8°, 327 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
L’Étang de l’Or.
Monaco, Editions Pastorelly, 1959, in-12, 292-(3) pp, broché, bon état
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu. — Le 5 mars 1958, Marcel Pagnol écrit à Gaston Baissette, pour lui indiquer que son éditeur monégasque Pastorelly souhaite publier L’Étang de l’Or. En 1959, ce titre sortira avec le bandeau d’annonce: «Le livre que Marcel Pagnol a choisi pour vos vacances».
Charlemagne. Créateur d'Empire. Traduit de l'anglais.
Payot, 1936, in-8°, 308 pp, 5 croquis hors texte, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Le Règne de Tibère.
Payot, 1938, in-8°, 264 pp, traduit de l'anglais, 3 cartes, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque historique)
Tibère est né à Rome le 16 novembre 42 av. J.-C. et mort à Misène le 16 mars 37 ap. J.-C. C'est le deuxième empereur romain de 14 à 37. Il appartient à la dynastie Julio-Claudienne. Durant sa jeunesse, Tibère se distingue par son talent militaire en conduisant avec succès de nombreuses campagnes le long de la frontière septentrionale de l'Empire et en Illyrie, souvent aux côtés de son frère Drusus, qui meurt en Germanie. Après une période d'exil volontaire dans l'île de Rhodes, il retourne à Rome en 4 ap. J.-C. où il est adopté par Auguste... Une fois empereur, il met en place d'importantes réformes dans les domaines économiques et politiques, met un terme à la politique d'expansion militaire, se limitant à sécuriser les frontières grâce à l'action de son neveu Germanicus. Après la mort de ce dernier et de celle de son fils Drusus II, Tibère favorise l'ascension du préfet du prétoire Séjan. Il s'éloigne de Rome et se retire sur l'île de Capri. Lorsque le préfet essaie de s'emparer du pouvoir, Tibère le fait destituer et assassiner. L'empereur ne retourne plus dans la capitale où il est haï jusqu'à sa mort en 37. Caligula, fils de Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, lui succède. Tibère a été durement critiqué par les historiens antiques tels que Tacite et Suétone, mais sa personnalité a été réévaluée par les historiens modernes, qui reconnaissent en lui un politicien habile et prudent.
Histoire des découvertes géographiques et des explorations.
Payot, 1949 in-8°, 455 pp, traduit de l'anglais, 8 cartes, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque géographique)
"Nos lecteurs se souviennent avec plaisir des six volumes sur la Conquête de la Terre, d’O. Olsen, publiés de 1933 à 1937 par le même éditeur, ils offraient au lecteur un tableau pittoresque de l'histoire de l’exploration de la terre. Le présent ouvrage est d’une conception toute différente. Moins riche en anecdotes, mais infiniment plus précis et documenté, il mérite en tous points la réputation de classique qu’il a acquise dans les pays de langue anglaise. On appréciera tout spécialement les nombreuses notes bibliographiques et l’impartialité avec laquelle l’œuvre des différentes nations a été présentée. Le rôle, souvent trop méconnu, de nos compatriotes est, en particulier, remarquablement mis en valeur." (F. Bourlière, La Terre et la Vie, revue d'histoire naturelle, 1949)
Joséphine.
Laffont, 1976, gr. in-8°, 310 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vécu)
Biographie posthume de Josephine Baker écrite avec la collaboration de Jacqueline Cartier, par le mari de l'artiste dont elle vivait séparée, sur base des brouillons et documents qu'elle a laissé pour une autobiographie. Le panache et la générosité : deux mots qui résument toute la vie de Joséphine Baker. La vie ? Les vies plutôt, car la petite fille prodige de Saint-Louis du Missouri, qui triomphe à Paris avec la Revue Nègre, devient l'étoile inoubliable du Casino de Paris et des Folies-Bergère ; c'est aussi le lieutenant Baker des Forces Françaises Libres que le général de Gaulle fera décorer ; c'est l'infatigable militante qui, partout et d'abord en Amérique, lutte contre toutes les ségrégations raciales ; c'est la femme qui, pour donner l'exemple de la fraternité universelle, adopte dans tous les coins du monde et élève dans sa propriété des Milandes, des enfants perdus de toutes couleurs et de toutes religions. C'est Joséphine l'indestructible qui lutte pour ses enfants malgré. les dettes, la vente forcée des Milandes, Joséphine qui recommence une nouvelle carrière à soixante ans, triomphe encore et meurt en pleine gloire. Le panache : cette plume d'autruche d'où jaillissait la beauté d'un corps qui symbolisera toujours le grand spectacle. La générosité : car Joséphine, c'était d'abord le coeur.
De la guerre à la Commune. Textes de 1870-1871 établis sur les manuscrits originaux et présentés par Fernand Rude.
Editions Anthropos, 1972, fort in-8°, 611 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Fernand Rude, à qui l'on doit en particulier une étude essentielle sur l'insurrection des canuts, présente ici un certain nombre de textes écrits par Bakounine au temps de la guerre franco-prussienne et de la Commune. Les textes rédigés par Bakounine en 1870-1871 – et notamment les Lettres à un Français, L'Empire knouto-germanique, Dieu et l'Etat et La Commune de Paris et la notion d'Etat – intéressent dans la mesure où ces deux années sont celles pendant lesquelles l'agitateur, le révolutionnaire, met au point sa pensée. F. Rude les a publiés avec grand scrupule. L'interprétation avancée par l'auteur est nuancée. Il ne nie nullement les échecs politiques de Bakounine ni les contradictions dans lesquelles il s'enferre par rapport au spontanéisme révolutionnaire en préconisant la « dictature invisible » des Alliancistes pendant l'insurrection populaire. Au total pourtant il est non seulement, comme tout un chacun, ému par la fougue de l'homme, mais frappé par ses mises en garde : que le pouvoir rende fou, Bakounine est en effet un des premiers militants révolutionnaires à l'avoir dit avec tant de forces ; que « l'ère des organisateurs » constitue une menace permanente pour l'Etat populaire, il l'a vu non sans lucidité..." (Madeleine Rebérioux, Revue Historique, 1975)
Lénine à l'usine. Principes de la subversion. Application à l'entreprise.
P., Union Nationale Inter-Universitaire, 1984, in-8°, 157 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Ma vie de rebelle.
Balland, 1981, in-8°, 307 pp, traduit de l'anglais, broché, bon état
Mémoires d'une grande militante du mouvement ouvrier, de son adhésion à la IIe Internationale à son exclusion du Parti communiste soviétique en 1924. Angelica Balabanoff (1878-1965) milita pour ceux qui n’avaient pas été touchés par les idéaux socialistes, en particulier les cheminots italiens, groupe social le plus négligé au sein du prolétariat. Elle porta son engagement dans une lutte pour la justice sociale et la paix des nations. À se reporter à ses mémoires, on voit la participation qu’elle eut lors de la Conférence socialiste internationale du 5 au 8 septembre 1915, à Zimmerwald, du nom d’un village suisse où se réunirent des délégués des partis socialistes allemands, français, italiens, russes, polonais, hongrois, hollandais, suisses, suédois, norvégiens, roumains et bulgares, alors que tout contact avec un « ennemi » pouvait être jugé comme une trahison. La conférence commença par une déclaration franco-allemande commune aux socialistes et syndicalistes français et allemands. Ils prenaient une position très forte en déclarant : « Cette guerre n’est pas notre guerre ! » Cet acte eut un retentissement dans le monde ouvrier. Léon Trotsky dira que le nom de Zimmerwald, inconnu la veille, retentit dans le monde entier [32]. C’est dire l’importance de cette conférence.
Afrique ambiguë.
UGE, 1962, in-12, 313 pp, 30 figures, broché, couv. illustrée, dos jauni, bon état (Coll. 10/18). Texte intégral
"Le destin de l'Afrique se forge dans la ceinture de feu qui flambe le long des Tropiques. Georges Balandier dégage la signification de cette Afrique ambigüe, traditionaliste et révolutionnaire, fraternelle et menaçante. Et il décrit ce spectacle exaltant : celui d'hommes s'astreignant à des commencements nouveaux."