Ce que j'ose dire...
Jean Dullis Editeur, 1974, gr. in-8°, 331 pp, lettre-préface de Colette, 32 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Souvenirs de l'actrice Mary Marquet (1895-1979) qui fut la maîtresse de Firmin Gémier, l'égérie d'André Tardieu, l'amante de Serge Lifar, etc. Sa carrière, de plus de soixante ans, débutée dans les années 1910, se termine peu avant la fin de sa vie dans les années 1970 : elle est présente au cinéma, à la télévision à partir des années 1960, et surtout au théâtre où elle a notamment été sociétaire de la Comédie-Française pendant dix-sept ans, de 1928 à 1945. — "A soixante-dix-neuf ans, Mary Marquet ose tout dire de son passé, de sa carrière, de ses amours. Elle ose dévoiler des détails inédits de la vie de Sarah Bernhardt, d'Edmond Rostand, de Maurice Escande, de Firmin Gémier, de Paul Mounet, de de Max, d'Antoine ; elle ose préciser le drame qui a causé la mort de Max Linder et évoquer Eve Lavallière, et sa conversion dont elle fut la seule à recueillir le secret. Elle brosse un portrait exact d'André Tardieu, homme politique et homme passionné, aborde la création de « Christine » de Paul Géraldy avec Victor Francen, puis son second mariage et sa vie conjugale avec ce dernier... Un rapide « pas de deux » et voici Serge Lifar... La Danse nous mène à la Poésie, et aux Récitals qu'elle a créés en 1940. Puis jaillit la grande figure de Paul Fort, et l'amitié unique, exceptionnelle, de Max de Rieux. – Un dernier volet s'entrouvre : la tragédienne se mue en actrice comique et nous fait rire, rire jusqu'à la fin du livre." (4e de couverture)