Autopsie d'une guerre. L'aurore.
Editions Garnier, 1980, gr. in-8°, 346 pp, broché, couv. illustrée, état correct
"Une vaste fresque peinte au soir d'une vie, des Mémoires en quelque sorte d'un des principaux leaders algériens. Ferhat Abbas raconte l'exploitation et la violence coloniale, la fraude électorale, l'entêtement des Européens à refuser à la fois l'assimilation et l'émancipation des "indigènes", l'aveuglement du lobby algérien de la IVe République, la genèse et les péripéties de la guerre d'indépendance algérienne, l'absence de cohésion de cette révolution." (Benjamin Stora, Dictionnaire des livres de la guerre d'Algérie) — "Avant de rejoindre le parti de la violence révolutionnaire Ferha Abbas, intellectuel algérien et musulman de culture française, et premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne, avait épuisé tous les moyens, les appels et toutes les luttes politiques. Marié à une Française, soucieux de garder des attaches avec la France au plus fort du déchaînement des haines et des souffrances, cet homme a mené une vie qui résume l’histoire des erreurs dramatique de la France en Algérie. Si un million de pieds noirs ont été contraints à l’exil, ce n’est pas en tout cas à cause de lui, pour qui la complémentarité entre les valeurs berbero-algériennes d’une part, et françaises de l’autre, constituait une raison de vivre. J’ai toujours eu du respect pour ce pacifiste qui n’a opté pour la violence qu’en dernier recours et la mort dans l’âme." (Jean Daniel)