Roland Oudot.
P., Éditions Séquana, 1942, pt in-12, 31 pp, avec 4 illustrations dans le texte, suivies de 31 reproductions d'œuvres de l'artiste hors texte en noir et blanc, broché, couv. illustrée d'un portrait contrecollé, bon état (Coll. Les Maîtres de demain)
"Ces quelques pages sur un de nos peintres les plus purement français de nos jours – français de la suite de nos miniaturistes médiévaux et des Le Nain – ont été l'occasion pour M. Pierre Guéguen, d'une brillante dissertation sur la peinture « terrestre » opposée à la peinture « céleste » des primitifs italiens ou « solaire » des impressionnistes, sur la ressemblance en art et sur la transposition de celle-ci au type. Une note biographique sommaire mais suffisante complète ce court essai." (Michel Florisoone, Études, janvier 1945) — "Peintre, graveur, auteur de décors de théâtres et illustrateur, Roland Oudot fut un des représentants de la tradition française réaliste, qui s'était affirmée dans les années 20, au sortir de la guerre, comme un "retour à l'ordre" après l'agitation des avant-gardes fauves, cubistes, dadaïstes et surréalistes. Cette génération qui jetait un pont vers les réalistes du siècle dernier, précédant les impressionnistes, et dont les maîtres étaient Corot et Courbet, s'exprimait au Salon d'Automne. C'est là que Roland Oudot avait exposé pour la première fois en 1919. Formé à l'école des Arts décoratifs, très tôt intéressé par le décor de théâtre (il avait jusqu'en 1923 collaboré avec Bakst aux décors des ballets russes de Diaghilev), Roland Oudot se référait à Cézanne pour la rigueur de la construction des formes et à Bonnard pour la couleur. Peintre de lieux, de paysages qu'il allait chercher à travers la France, le monde, et qu'il restituait avec autant de sensibilité que de rigueur, il fut, avec Brianchon et Legueult, le chef de file de ces "peintres de la réalité poétique" qui s'étaient imposés aux années 30." (Jacques Michel, Le Monde)