L'Art des Conquistadors. Texte de François Cali. Photographies de Claude Arthaud et François Hébert-Stevens.
Arthaud, 1960, pt in-4° carré, 295 pp, 181 photographies tirées en héliogravure, 21 illustrations dans le texte et 4 planches en couleurs hors texte, 4 cartes en 2 couleurs, glossaire, biblio, reliure pleine toile éditeur (défraîchie), jaquette illustrée (défraîchie avec pt manques), intérieur propre, état moyen
L'ouvrage de base sur le baroque américain et les societés coloniales d'Amérique latine du XVIe au XIXe siècle, illustré de 181 superbes photographies. "... Le mérite de Claude Arthaud et de François Hébert-Stevens est d'avoir su saisir l'art chrétien indien dans ce halo précolombien, près de deux années d'enquête en Amérique latine les ayant conduit de Palenque à Macchu-Pichu et de la façade churrigueresque d'Ocotlàn aux églises rococco du District des Mines du Brésil." (François Cali)
L'Art des Conquistadors. Texte de François Cali. Photographies de Claude Arthaud et François Hébert-Stevens.
Arthaud, 1960, pt in-4° carré, 295 pp, 181 photographies tirées en héliogravure, 21 illustrations dans le texte et 4 planches en couleurs hors texte, 4 cartes en 2 couleurs, glossaire, biblio, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'ouvrage de base sur le baroque américain et les societés coloniales d'Amérique latine du XVIe au XIXe siècle, illustré de 181 superbes photographies. "... Le mérite de Claude Arthaud et de François Hébert-Stevens est d'avoir su saisir l'art chrétien indien dans ce halo précolombien, près de deux années d'enquête en Amérique latine les ayant conduit de Palenque à Macchu-Pichu et de la façade churrigueresque d'Ocotlàn aux églises rococco du District des Mines du Brésil." (François Cali)
L'Amérique Latine avec un exposé préliminaire des relations présentes et futures du commerce français dans cette contrée.
P., Henri Avenel et Ancienne Maison Quantin, 1892, gr. in-8°, 319 pp, 9 cartes en couleurs sur double page et 6 planches sur double page montrant les principaux journaux des pays étudiés hors texte, index, reliure percaline havane de l'éditeur, 1er plat orné d'une carte de l'Amérique Latine, état correct
L'ouvrage comprend également deux chapitres sur la Louisiane et le Canada. Table des matières : Brésil ; Uruguay ; Argentine ; Paraguay ; Chili ; Bolivie ; Pérou ; Equateur ; Colombie ; Vénézuela ; Guyanes ; Antilles ; Antilles espagnoles ; Antilles anglaises ; Petites Antilles britanniques ; Antilles danoises ; Antilles hollandaises ; Antilles françaises ; Saint-Pierre et Miquelon ; Amérique Centrale ; Mexique ; La Nouvelle-Orléans ; Canada.
Le Candomblé de Bahia, rite Nagô.
Plon, 1999, in-8°, 442 pp, préface de Fernando Henrique Cardoso, introduction de Jean Duvignaud, adresse de Jean Malaurie, 9 illustrations in texte, 26 illustrations hors texte, 3 index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Terre Humaine)
Le candomblé est, au son du tambour, au rythme du cœur, une transe, un rite de possession permettant une découverte de nos forces inconscientes. Ce rite brésilien était au XVIe siècle celui des esclaves venus du Bénin (Afrique de l'Ouest), sur les exploitations sucrières du Brésil. Il recréait, dans leurs mémoires, leurs croyances millénaires, les rites indiens nouveaux s'affirmant en une large syncrèse avec le christianisme. Le candomblé est aussi une thérapie qui libère. La couverture du livre montre un masque en bronze afro-brésilien, expression ultime du visage intérieur que révèle la transe. Ce livre rappelle avec force que la pensée des peuples premiers n'émane pas de rites informes, mais d'une philosophie, dont notre ignorance nous empêche de saisir la profondeur. Un grand classique qui touche toutes les sciences sociales (sociologie, anthropologie, histoire, géographie, sciences religieuses, psychologie et philosophie). Les milieux médicaux sont éminemment concernés. Une méthode pour comprendre la montée des nouvelles forces et sectes religieuses en cours dans la France plurielle. Une technique de libération de l'imaginaire en relation avec la danse et la musique. Cette réédition, qui compte des annexes inédites, est un événement dans la Collection Terre Humaine. — "Roger Bastide porte un regard large sur les rites afro-brésiliens du candomblé, religion synchrétique née pendant la période esclavagiste de la rencontre de l'animisme africain et du catholicisme portugais. La description des rituels, leur topologie, l'explication apportée aux multiples symboles : Roger Bastide ne simplifie jamais, ni ne globalise, il cherche à comprendre ce que les adeptes veulent dire par les transes, comment un culte de possession qui s'est développé à une époque de censure totale (l'esclavage) a pu à ce point imprégner une civilisation. « Le candomblé de Bahia « de rite nagô », est un des livres majeurs de notre génération », selon Jean Malaurie, directeur de la collection « Terre humaine ». Bastide a ceci de commun avec ses confrères de l'école française d'ethnologie (Claude Lévi-Strauss, Michel Leiris, Marcel Griaule, etc.), qu'il écrit bien, avec limpidité et sens poétique. La plus grande ville noire du Brésil, Salvador de Bahia, est ainsi peuplée de légendes, d'ombres et de lumières..." (Véronique Mortaigne, Le Monde, 2002)
Les religions africaines au Brésil. Vers une sociologie des interpénétrations de civilisations.
PUF, 1960, in-8°, 578 pp, lexique, biblio, reliure pleine toile bleue, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Roger Bastide étudie ce qui lie les valeurs religieuses aux structures sociales. Il s'emploie à saisir la réalité brésilienne dans toute son originalité, pour en dégager seulement à la fin ce qu'elle peut apporter de nouveau à une sociologie théorique des rapports dialectiques. "« Les africanistes qui ont décrit les sectes brésiliennes les ont souvent décrites comme des pièces de musée (...). Malheureusement, dès que l'on veut donner au lecteur le sentiment de la vie et d'une vie qui pour l'Occidental a un caractère exotique, la littérature fait son apparition ; je veux dire par là que l'auteur choisit sa perspective puisque l'art est toujours le résultat d'un choix et que, même si l'on peint la nature, on la peint à travers un tempérament (...). On comprend bien dans ces conditions pourquoi les savants ont laissé de côté l'aspect vivant des sectes qu'ils décrivaient. Ils avaient peur, en utilisant des anecdotes, en racontant de petites histoires, de faire glisser leurs études du plan de l'objectivité à celui de la subjectivité, du plan de la connaissance scientifique à celui de l'évocation littéraire. N'y a-t-il pas cependant un moyen d'aborder scientifiquement le problème de la vie ? » (p. 307). Cette question, que le sociologue et l'ethnologue ne peuvent pas ne pas rencontrer, se pose avec une urgence particulière à tous ceux qui étudient des sociétés en pleine mutation. « Le candomblé et les autres sectes africaines (...) relient ces hommes, ces femmes et ces enfants en un tout cohérent et fonctionnel, non seulement par l'identité des croyances et des sentiments, par l'homogénéité des esprits et des cœurs, mais encore parce qu'il soumet leurs passions et leurs désirs, leurs attirances et leurs jalousies, à une série de modèles mythiques qui leur permettent de coexister, de se combiner ou de coopérer à une œuvre commune. Tout ce qui peut séparer les individus et, par conséquent, tendre à la désorganisation de leur groupement comme l'érotisme, l'arrivisme, l'avarice, se trouve contrôlé de façon, non pas à disparaître, mais à pouvoir s'associer avec les impulsions des autres membres. Si le candomblé vit, et d'une vie frémissante, ce n'est pas en tuant les passions, en ravalant les intérêts. Oui, la vie des sectes religieuses africaines est faite de cet entrecroisement d'existences, de cet emmêlement d'histoires individuelles, de cette multiplicité de romans personnels, dont les fils se joignent pour ne donner en fin de compte que le roman sociologique d'un milieu humain qui « fonctionne » efficacement » (p. 312). L'intuition intense de la vie sociale qui s'exprime si fortement dans ce texte domine, semble-t-il, l'ensemble de l'ouvrage et plus particulièrement la problématique méthodologique. (...) On ne saurait donner une idée, en quelques lignes, de la richesse extrême de cet ouvrage. A travers le cheminement minutieux de l'analyse d'une société concrète, M. Bastide fait surgir les problèmes méthodologiques et théoriques que le sociologue rencontre dans l'étude des contacts de civilisations, et il pose les fondements d'une théorie générale des interpénétrations culturelles." (Pierre Bourdieu, L'Homme, 1961) — "M. le Pr. Roger Bastide, bien connu par ses études de sociologie religieuse, est encore le grand spécialiste des religions africaines au Brésil. Avant lui, ces religions avaient intéressé surtout des médecins qui les avaient envisagées sous l'angle de la psychopathologie. M. Bastide a repris la question en tant que sociologue et ethnologue Son livre est d'un contenu très riche et très instructif. Si, d'une part, on doit le qualifier d'ouvrage théorique de sociologie religieuse, il constitue, d'autre part, une vaste fresque des religions africaines au Brésil, qui nous renseigne sur leur implantation historique et sur leur développement actuel." (M. Palau-Marti, Revue de l'histoire des religions, 1962)
Deux années au Brésil. Ouvrage illustré de 180 vignettes dessinées par E. Riou d’après les croquis de M. Biard.
P., Librairie de L. Hachette et Cie, 1862, fort gr. in-8°, (4)-680 pp, 180 gravures dessinées par E. Riou d'après les croquis de l'auteJur, la plupart à pleine page, et 2 cartes hors texte, dont une dépliante, reliure demi-basane havane, dos lisse avec titres et fleurons dorés et filets à froid (rel. de l'époque), dos frotté et lég. épidermé avec la dorure des fleurons et en partie celle des lettres du titre effacée, un mors fendu sur 4 cm, coupes frottées, mais intérieur très frais et sans rousseurs, bon état général. Edition originale
Des glaces polaires aux forêts amazoniennes, peintre et voyageur, François-Auguste Biard (1799-1882) a été le « juif errant de la palette » (Larousse du XIXe siècle). Après un premier voyage dans le Spitzberg en 1838, le peintre s’embarque en 1858 pour le Brésil. Parti de Southampton le 9 avril 1858 sur un vapeur anglais, Biard parvient à Rio après avoir fait des escales à Lisbonne, Madère et Tenerife. A Rio, le consul Taunay l’introduit auprès de l’empereur, dom Pedro II, qui lui commande son portrait et celui de l’impératrice. Il entreprend ensuite de visiter le Brésil et de rencontrer ses habitants : il voit Nova Almeida, Bahia, Pernambouc, Fortaleza, Para (Belem) et Manaus. Il a l’habitude de s’installer loin de la ville ; à Manaus, il s’installe dans une case proche d’une cascade où il vit comme un sauvage. Pendant plusieurs semaines, il peut peindre et photographier dans le silence et la solitude. Voulant fréquenter des « Indiens à l’état de nature », il entreprend une expédition en pirogue sur le Madeira et s’installe chez les Monducurus, il rejoint ensuite l’Amazone en suivant le Parana-Mirim à travers le territoire des Indiens Maöes. A bout de force et de ressources, un petit vapeur américain le ramène en Europe via les Etats-Unis. Après son retour à Paris, Biard expose au salon : Vente d’esclaves, Chasse aux esclaves fugitifs, Prière dans les bois, Préparation du poison le curare dans une tribu de sauvages. Grand original et incorrigible fantaisiste, Biard reconnaît lui-même sa « tendance naturelle à ne saisir que le côté ridicule des choses ». En peinture, à côté de ses tableaux officiels, il travaille surtout dans la scène de genre et le portrait humoristique. Dans ses textes, il décrit plus volontiers les hommes que les paysages et son illustrateur Riou (qui œuvre d’après ses croquis) accentue encore le caractère insolite ou comique de ses rencontres. Biard (1788-1882) est connu pour ce voyage au Brésil (en 1859-1860) dont la relation parut d'abord dans la revue “Le Tour du monde” en 1861. Son nom est également resté dans les annales comme mari de Léonie d'Aunet, qui fut l'une des maîresses de Victor Hugo, jetée en prison à la suite d'une plainte en adultère de son mari. (Huret, « La Revue “Le Tour du monde”, 1860-1914 », p. 78)
Yanoama. Récit d'une femme brésilienne enlevée par les Indiens.
Plon, 1976, in-8°, 474 pp, 29 illustrations dans le texte et 49 photographies hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmêe), bon état (Coll. Terre humaine)
1939. Helena Valero, onze ans, est enlevée sur le Rio Dimiti par des guerriers indiens du Brésil, rebelles à tout contact amical avec les Blancs. Elle va vivre vingt-deux ans parmi les tribus de l'immense forêt équatoriale encore inexplorée. Devenue Napagnouma "Femme étrangère" chez ces Indiens où les relations familiales et sociales sont particulièrement structurées et complexes, elle a partagé leurs passions violentes : la guerre, la haine, la vengeance. Endocannibalisme, chamanisme, culte des morts, consommation d'hallucinogènes sont de pratique constante. Mais elle y trouve des vertus grâce auxquelles sa vie devient vivable: la générosité, le besoin de justice, l'amitié, et la pitié. Retournée chez les siens, redevenue Helena Valero, accablée par l'indifférence et l'égoïsme des Blancs, elle en arrivera à regretter « l'Enfer vert » qu'elle a fui. Témoignage unique, ce document ethnologique d'une société vue de l'intérieur nous fait découvrir la vie quotidienne, les peurs et les folies d'une tribu indienne guerrière au sein de laquelle, avant Helena, aucun Blanc n'avait pu pénétrer. Une exceptionnelle aventure.
Le Massacre des Indiens.
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1970, in-8°, 411 pp, 40 gravures et photos hors texte, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée sur le premier plat, bon état
Sur l'extermination des Indiens d'Amazonie.
Le Massacre des Indiens.
Gallimard, 1969, in-8°, 485 pp, couv. rempliée illustrée, édition originale, ex. du SP, envoi a.s. (nom du destinataire découpé)
Sur l'extermination des Indiens d'Amazonie.
Le Théâtre du Nouveau Monde : Les grands voyages de Théodore de Bry.
Gallimard, 1992, in-4°, 228 pp, 129 illustrations en couleurs, reliure percaline noire de l'éditeur sous emboitage illustré, bon état (Coll. Découvertes Gallimard Albums)
Contes traditionnels du Brésil. Réunis et présentés par Luis da Câmara Cascudo.
P., G.-P. Maisonneuve et Larose, 1978, gr. in-8°, 252 pp, traduit du portugais (Contos tradicionais do Brasil. Confrontos e notas, 1946), une photo de Luis da Câmara Cascudo en frontispice, broché, bon état (Coll. Les littératures populaires de toutes les nations)
Merveilleux Brésil où s'entremêlent harmonieusement tant d'ethnies si variées, races prestigieuses toujours fideles à ses origines, Indiens, Portugais, Africains et aussi Européens et Asiatiques qui ont su apporter le sel de leur civilisation et de leur culture...
La souffrance comme projet de vie : recherche comparative en milieu défavorisé au Brésil et en France.
S.l.n.n., 1991, in-4°, 410-(6) pp, texte dactylographié, biblio, broché, bon état. Thèse de doctorat en psychologie sous la direction de Max Pagès soutenue en 1991 à l'Université de Université Paris Diderot - Paris VII
Cette thèse a pour objet d'étudier la manière dont les individus, issus de couches défavorisées en France et au Brésil, expriment leur souffrance psychique et se mettent à occuper une place d'assistés sociaux. Trois aspects sont examinés : 1) les individus ont tendance à utiliser leur corps pour exprimer leur subjectivité et ressentent de la difficulté à formuler des projets novateurs. Les récits recueillis mettent en lumière cette situation. 2) l'espace d'habitation apparaît comme un condensé des différents manques qu'endurent les individus. Il rend visible leur exclusion sociale. 3) les institutions de protection sociale, en admettant les sujets comme des malades devant être pris en charge, les reconnaissent comme des "citoyens diminués". Pour les personnes assistées, la souffrance est le seul capital dont elles disposent. La souffrance, devenue maladie, se transforme, pour elles, en projet de vie. La maladie permet aux sujets de combler les failles identificatoires pouvant exister entre leur position de fils, dans le système généalogique, et leur position de citoyen, dans le système social.
Mes vacances au Brésil.
Desclée de Brouwer, 1928, pt in-8°, 186 pp, 20 illustrations au trait par N. V. Cambier, couv. illustrée, C. de bibl.
Un théâtre d'ombres. La politique impériale au Brésil, 1822-1889.
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1990, gr. in-8°, vi-208 pp, traduit du portugais, 7 illustrations, lexique, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Phénomène unique dans l'Amérique indépendante – mise à part la tragique et brève expérience du Mexique –, la monarchie brésilienne garantit, pendant cette longue période, la stabilité politique du pays grâce à un accord implicite et instable entre le roi et les propriétaires terriens : en assurant l'ordre social, le roi assure leur pouvoir ; en prônant des réformes sociales (comme l'abolition de l'esclavage), il blesse profondément leurs intérêts matériels. La vie politique présente ainsi des caractéristiques théâtrales ; là réside le secret de l'apparente stabilité du système et de sa réelle fragilité.
Voyages, découvertes, luttes et conquêtes des Européens dans le Nouveau monde, notamment au Brésil. Précieux livres anciens espagnols, portugais, hollandais, anglais et français. Bibliothèque formée à partir de l'ancienne collection J. Ferreira das Nevese.
Paris, s.n., 1976, in-4°, 200 pp, 72 illustrations en noir dans le texte et à pleine page, 292 ouvrages décrits avec notices érudites (expert Pierre Berès), broché, couv. illustrée, bon état. On joint les résultats de la vente (La Gazette Drouot, 9 juillet 1976, coupure de presse)
L'Orénoque et le Caura. Relation de voyages exécutés en 1886 et 1887 contenant 56 gravures et 2 cartes.
Hachette et Cie, 1889, in-12, 351 pp, illustrations dans le texte, et sur 43 planches à pleine page, avec une annexe linguistique de 26 pp sur les dialectes Yaruro, Guahibo, Piaroa, Piapoco, Baré, Gérale, Baniva, et Maquiritaré (avec prononciation, et un vocabulaire et quelques phrases utiles donnés avec leur traduction française), broché, couv. illustrée, qqs rares rousseurs, bon état
Première édition de cet important récit qui reprend les deux expéditions de Chaffangeon à la recherche des sources de l’Orénoque. Chaffangeon étudia les mœurs et langues des tribus indiennes du haut Orénoque et rapporta en France d’importantes collections d’histoire naturelle et d’ethnographie. — "Après un premier voyage effectué sur l'Orénoque et le Caura en 1884-1885, le Français Jean Chaffanjon (1854-1913) tente en 1886 d'atteindre les sources de l'Orénoque ; parvenu au Raudal des Guaharibos, il continue seul, deux jours durant, la remontée à pied et revient persuadé d'avoir touché son but. Il prend alors de court le comte Stradelli qui, après avoir en 1882 accompagné la Commission des Frontières (chargée de fixer les limites entre le Brésil et le Venezuela) notamment sur le Padauri et le Mareri, arrive en mars 1887 à Caracas avec le projet de tenter l'aventure. Chaffanjon n'aura en fait pas dépassé le Raudal des Waika, à plus de 100 km des sources et il faudra plus de soixante ans encore pour y parvenir." (Catherine Alès et Michel Pouyllau, L'Homme, 1992) — "Les premières expéditions de Chaffanjon à travers l'Amérique Latine avaient pour but, selon l'explorateur lui-même, de « remonter le cours du fleuve, d'en réaliser une description géographique, d'étudier les mœurs et les coutumes de la population indienne vivant le long du fleuve, la faune, la flore et la géographie du bassin ». Ces expéditions lui apportèrent la gloire du voyageur heureux et du chercheur sérieux et lui valurent également d'être reconnu dans le milieu scientifique et dans les sphères du pouvoir. Après les premières expéditions le long du cours inférieur de l'Orénoque, il reçoit les palmes académiques, la médaille d'or et le prix 1888 de la Société de géographie de Paris, la médaille d'or Dupleix de la Société de géographie et de commerce de Paris, ainsi que la médaille d'argent de l'Exposition universelle de 1889, sur laquelle étaient représentées les collections qu'il avait rassemblées et rapportées. Sa candidature fut proposée pour l'obtention de la Légion d'honneur. Chaffanjon refusa cette décoration pour des raisons politiques, mais accepta les distinctions du gouvernement vénézuélien – le titre de chevalier de l'Ordre du Libérateur et la médaille d'or du ministère de l'Éducation nationale. Son compte rendu scientifique de l'exploration de la vallée de l'Orénoque fut remarqué par Jules Verne qui suivait attentivement toutes les découvertes géographiques, et servit de base à son roman “Le Superbe Orénoque” (1898) dont Chaffanjon est l'un des personnages..." (Svetlana Gorsenina, Cahiers du Monde Russe, 1999)
Histoire du Paraguay. Tome premier.
P., Didot, Giffart, Nyon, 1757, in-12, (4)-390-(2) pp, une carte dépliante hors texte, reliure plein veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison basane fauve, coupes filetées, tranche rouge (rel. de l'époque), cachet, ex-libris gravé, bon état
Tome I seul (sur 6) de la première édition in-12 après l'originale in-4° parue l'année précédente d'un des ouvrages les plus informés sur les Réductions du Paraguay. Il retrace l’histoire mouvementée de la partie centrale et orientale de l’Amérique du Sud, la région du Paraguay comprennt alors l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay, la Bolivie et le sud du Brésil, c'est à dire l'ensemble des territoires que traverse le fleuve Paraguay. Avant d'entreprendre l'histoire de cette région sous la conquête espagnole par le Castillan Jean de Solis en 1516 (qui fut mangé avec sa suite par les indiens), Charlevoix recense les richesses et les particularités de ces territoires (herbe du Paraguay, poissons, flore et faune, minéraux...). Chaque tome est suivi de nombreuses pièces justificatives, parfois imprimées en espagnol et français sur deux colonnes (Journaux de voyages, letttres, mémoires). Histoire de la colonisation, des autochtones, des Jésuites, jusqu'en 1747. Cette riche histoire se trouve particulièrement bien rédigée, avec un esprit critique des plus subtils et qui font de cet ouvrage un grand classique de la littérature de voyage (Brunet, I, 1806 ; Sabin, 12130 ; Sommervogel, II, 1079 ; Chadenat I, 2252 : “Ouvrage très estimé” ; Boucher de la Richarderie VI, 315 : “Relation la plus complète et la plus satisfaisante, à quelques égards, que nous ayons sur le Paraguay”). Voltaire, qui avait eu le Père Charlevoix pour professeur, estimait sa véracité. — Ce premier tome est consacré à la description du Paraguay et à l’histoire de sa découverte, l'auteur décrit le cours du fleuve qui a donné le nom à cette vaste contrée. Il fait l'énumération de ses richesses naturelles (métaux, pierres précieuses, cultures (maïs, patate, vigne). Un chapitre important sur la fameuse "herbe du Paraguay", herbe enivrante permettant de supporter tous les maux. Description de la faune. On y trouve également une histoire de la fondation de Buenos Ayres.
Histoire du Paraguay. Tome V.
P., Didot, Giffart, Nyon, 1757, in-12, (4)-461-(2) pp, trace de mouillure ancienne sur qqs feuillets, reliure plein veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison basane fauve, coupes filetées, tranche rouge (rel. de l'époque), cachet, ex-libris gravé, bon état
Tome V seul (sur 6) de la première édition in-12 après l'originale in-4° parue l'année précédente d'un des ouvrages les plus informés sur les Réductions du Paraguay. Il retrace l’histoire mouvementée de la partie centrale et orientale de l’Amérique du Sud, la région du Paraguay comprennt alors l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay, la Bolivie et le sud du Brésil, c'est à dire l'ensemble des territoires que traverse le fleuve Paraguay. Avant d'entreprendre l'histoire de cette région sous la conquête espagnole par le Castillan Jean de Solis en 1516 (qui fut mangé avec sa suite par les indiens), Charlevoix recense les richesses et les particularités de ces territoires (herbe du Paraguay, poissons, flore et faune, minéraux...). Chaque tome est suivi de nombreuses pièces justificatives, parfois imprimées en espagnol et français sur deux colonnes (Journaux de voyages, letttres, mémoires). Histoire de la colonisation, des autochtones, des Jésuites, jusqu'en 1747. Cette riche histoire se trouve particulièrement bien rédigée, avec un esprit critique des plus subtils et qui font de cet ouvrage un grand classique de la littérature de voyage (Brunet, I, 1806 ; Sabin, 12130 ; Sommervogel, II, 1079 ; Chadenat I, 2252 : “Ouvrage très estimé” ; Boucher de la Richarderie VI, 315 : “Relation la plus complète et la plus satisfaisante, à quelques égards, que nous ayons sur le Paraguay”). Voltaire, qui avait eu le Père Charlevoix pour professeur, estimait sa véracité. Ce tome s’attache plus spécifiquement à l’histoire mouvementée des Jésuites du Paraguay.
Les Civilisations inconnues.
P., Pagnerre, 1863, in-12, 401 pp, reliure demi-basane carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titre et filets dorés, qqs rousseurs, bon état
L'Utah. Joseph Smith. Moeurs et coutumes des saints des derniers jours. Guerre des apôtres Mormons à Paris (p. 1-71) – Le royaume Hawaïen (p. 72-96) – Le Japon, ses coutumes, ses moeurs. I. La religion au Japon. II. L'amour an Japon. III. Les amusements au Japon. IV. Le Japon temporel et spirituel. V. L'industrie et le commerce au Japon. VI. La médecine au Japon. VII. La justice et les criminels au Japon (p. 97-253) – Le Monde des esprits, controverse spiritique (p. 254-344) [très ironique à l'égard de Allan Kardec et compagnie] – Haïti (p. 345-358) – Vancouver (p. 359-366) – Le Brésil (p. 367-380) – Le Paraguay et l'Uruguay (p. 381-389) – Le Pérou (p. 390-401). — Par Jean-Pierre Oscar Comettant (1819-1898), compositeur de musique, écrivain et journaliste. Après un séjour prolongé aux Etats-Unis (1852-1855), il revint en France et collabora à divers journaux parisiens, notamment au “Siècle”.
Promenades dans les deux Amériques, 1876-1877. Avec 2 cartes itinéraires de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud.
P., Charpentier, 1880, in-12, 320 pp, avec 2 cartes itinéraires de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud dépliantes hors texte, reliure demi-chagrin bleu-nuit, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et monogramme dorés, ex-libris Albert Babeau (rel. de l'époque), bon état
Natif de Châtel-Censoir, Edmond Cotteau (1833-1896), employé des impôts autodidacte, va passer la seconde moitié du XIXe siècle à voyager, dans un premier temps pour lui-même. Puis il fut membre de la Société des sciences de l'Yonne, avant de devenir agent secret au service de la France. Il fera plusieurs tours du monde, parcourera la France, l’Europe et le Monde : Japon, Malaisie, Indes, Australie, Amériques du Nord et du Sud, Laponie. Plus qu'un simple touriste, il fut un véritable ethnologue, s’intéressant aux gens simples, aux mœurs locales, à l’architecture et aux modes de construction. Seuls le soutien financier de sa famille (en particulier de son grand père) et les loisirs et congés sans solde laissé par l’Administration des Impôts dont il dépendait, lui permirent ces périples incroyables à une période où le monde entier parlait français. Ce globe-trotter a ramené de ses voyages une quantité impressionnante de clichés, d'une rare qualité. Il narre ici ses voyages en Amérique du Nord, du Canada (de Québec à Toronto) aux Etats-Unis (de Chicago à San-Francisco, Oakland, l'Utah des Mormons, Philadelphie, New Ork...), et en Amérique du Sud, du Brésil (Rio de Janeiro, Pétropolis, le Corcovado...)au Chili (Valparaiso et Santiago), puis la Bolivie, le Pérou (Lima et la Cordillère), l'Equateur, Panama... — "Ce rapide voyage à travers les deux Amériques, accompli par un touriste expérimenté, n'a pas la prétention de présenter des découvertes géographiques ni de raconter d'émouvantes péripéties. Ne s'écartant que rarement des grandes voies de communication, l'auteur s'est arrêté dans toutes les principales villes des divers Etats d'Amérique. Il rend compte de tout ce qu'il a vu, monuments, musées, institutions, développement de l'industrie, etc., et sans négliger de relever les particularités des moeurs qu'il a pu observer; mais il s'abstient de prononcer un jugement général." (Journal des Savants, 1880)
Carnavals, bandits et héros. Ambiguïtés de la société brésilienne.
Seuil, 1983, in-8°, 311 pp, traduit du brésilien, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Esprit)
C’est à partir de quelques phénomènes particuliers et de quelques figures que Roberto da Matta (né en 1936), penseur reconnu et chroniqueur impertinent de la société brésilienne, fait entrer dans le Brésil contemporain. Il entend ainsi appliquer les méthodes de l’anthropologie, notamment sous son aspect comparatif (le rapprochement entre les carnavals de Rio et de la Nouvelle-Orléans), à I’étude d’une société complexe. Roberto da Matta privilégie une approche dite « culturaliste » de l’analyse du Brésil. Il décrit le carnaval comme une célébration qui permet à la population marginalisée de protester symboliquement contre les inégalités : les pauvres sont rois, les puissants humbles, les adultes des enfants, les hommes des femmes.
Brasil: a gente vê por aqui.
Rio de Janeiro, Central Globo de Comunicação, TV Globo, 2004, in-4°, 148 pp, préface trilingue en portugais, anglais et espagnol, suivie de 136 pages de superbes photos en couleurs par Gianne Carvalho João Miguel Junior, Renato Rocha Miranda et Zé Paulo Cardeal, reliure cartonnée gris-argent avec motif et titre frappés à froid au 1er plat de l'éditeur, rhodoïd imprimé en couleurs, bon état
Superbe livre de photographies illustrant la place de la télévision dans la vie des Brésiliens.
Nouvelle histoire du Brésil.
Chandeigne, 2008, in-8°, 287 pp, 10 cartes, annexes, biblio, index, broché, bon état
Avec presque 200 millions d'habitants et une économie qui oscille autour du 10e rang mondial, le Brésil appartient aux grandes puissances d'aujourd'hui et représente à lui seul plus de la moitié de l'Amérique du Sud par sa superficie, sa population, son PIB. Le Brésil est toutefois moins connu pour sa puissance, somme toute récente, que pour sa réputation de "pays métis", de mélange réussi et harmonieux de populations aux origines variées. Faire l'histoire du Brésil ne consiste pas à tracer une évolution rectiligne et déterministe de ce qui serait un "destin national", la construction implacable du "géant lusophone", depuis l'arrivée des Portugais en 1500 jusqu'à la présidence de Lula, mais à suggérer que bien d'autres destins étaient possibles. Ce livre prend en compte la préhistoire du pays et insiste sur la diversité et les contradictions de la société brésilienne, tant à la période dite coloniale que depuis l'Indépendance de 1822. Il montre le rôle central qu'exercèrent Portugais et Brésiliens pendant toute la durée de la traite négrière, le fonctionnement du système esclavagiste, ainsi que les séquelles de longue durée que fait peser celui-ci sur les rapports sociaux et la citoyenneté au Brésil. Il s'efforce, enfin, de faire l'archéologie du "Brésil métis", en plaçant dans son contexte le métissage, ses formes, ses significations et ses enjeux.
Libres et assujettis. Marché du travail et modes de domination au Nordeste.
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1989, gr. in-8°, viii-176 pp, 23 illustrations dans le texte, 11 tableaux, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Dans les grands domaines agricoles du Nordeste brésilien, le mot "homme" est réservé aux propriétaires, alors que leurs dépendants sont appelés cabras, chèvres. Quand la domination symbolique est aussi violente, et qu'elle s'accompagne d'une domination physique qui enlève aux sujets le pouvoir de décision sur leur propre corps, les discours sur la liberté mettent en question toute la logique sociale. Afrânio Garcia s'attache à saisir les rapports sociaux traditionnels dans le Brésil des plantations au moment où ceux-ci sont bousculés par le développement du marché du travail industriel dans le Sud-Est. Durant la période de transition actuelle, la notion même de liberté devient à la fois un enjeu et une arme. La déconsidération de l'état d'assujetti et la valorisation de la position de libre permettent à l'individu d'intérioriser son pouvoir de décision sur ses propres activités. Malgré le ton un peu compassé de ses analyses théoriques, l'auteur réussit à faire ressentir et comprendre une situation où les mots enchaînent ou délivrent réellement." (Études rurales, 1990).
Aimables sauvages.
Plon, 1993, in-8°, 290 pp, traduit de l'anglais par Monique Lévi-Strauss, 14 illustrations et une carte dans le texte, 22 illustrations sur 16 pl. hors texte, glossaire, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Terre humaine)
Peu après la découverte du Brésil, les Portugais, les Français, les Hollandais et les Anglais s'installèrent sur la côte ; les Indiens Tupinamba qui occupaient cette région furent réduits en esclavage, massacrés ou dispersés ; Bientôt, ils disparurent complètement et nous ne possédions sur eux que les récits assez fantastiques des chroniqueurs de l'époque. Francis Huxley a retrouvé, au nord du Brésil, une tribu indienne de langue « Tupi », les Urubu, descendants des Tupinamba anthropophages. Il a séjourné de longs mois parmi eux. L'auteur nous présente les Urubu dans une intimité quotidienne qu'il nous livre avec un sens aigu de la vérité – même la plus rude – et dans un style étincelant de verve. Pas un détail n'échappe à sa sagacité : cancans, aveux, intonations, clins d'œil ; les mémoires se délient, les confidences s'égrènent, les légendes et les mythes renaissent... Francis Huxley réussit à donner à chaque Indien qu'il campe devant nous une personnalité propre, faisant ainsi de lui un sujet plutôt qu'un objet d'étude. Et là est bien le talent de ce jeune ethnologue, de nous traduire une société sans la stériliser dans une relation où la complexité de l'esprit, de l'âme et du caractère indiens est cernée avec la plus grande précision scientifique et un rare humour.
Jacques Cartier.
Lavauzelle, 1984, gr. in-8°, 161 pp, 6 gravures, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Jacques Cartier.
Plon, 1931, in-12, 244 pp, un frontispice,4 dessins, une carte dépliante hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Les Grandes figures coloniales)
"Ce second volume de la collection « Les grandes figures coloniales », publié à l'occasion de l'Exposition coloniale, est destiné au grand public. Il n'en repose pas moins sur une importante bibliographie (p. 237-239) de récits de voyages, d'ouvrages d'érudition écrits en français, en anglais, en espagnol, en italien. Le récit est vivant, intéressant, émaillé de citations caractéristiques. Le livre comprend quatorze chapitres : quatre d'introduction, cinq consacrés aux trois voyages de Cartier ; les cinq derniers essaient d'indiquer leur portée cartographique, économique, littéraire. M. de La Roncière a parfaitement réussi à évoquer le milieu français et indien où vécut Jacques Cartier." (E. Préclin, Revue Historique, 1935)
La ville de Sâo Paulo. Peuplement et population (1750-1850), d'après les registres paroissiaux et les recensements anciens. (Thèse). Préface de Michel Fleury et Louis Henry.
Rouen, Publications de l'université, 1968, in-8°, 247 pp, 4 pl. hors texte, 4 cartes, 13 graphiques, 37 tableaux, sources et biblio, index, qqs rares annotations crayon
Des produits et des hommes. Essais historiques latino-américains, XVIe-XXe siècles.
P., La Haye, Mouton, 1972, gr. in-8°, 174 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Civilisations et sociétés, 34)
"Seul un spécialiste de l'histoire économique et de l'Amérique du Sud pourrait rendre compte comme il le mérite de cet important volume qui, bien que formé d'articles dispersés, constitue une synthèse de réflexions et de points de vue d'une remarquable richesse : l'expansion européenne outre-mer de 1500 à 1800, espaces et économie coloniale brésilienne, histoire quantitative de l'Amérique latine... La 3ème partie, intitulée « quelques points de vue », traite de problèmes particuliers : histoire et intégration, tensions, mobilité géographique, prééminence urbaine et réseau urbain. Le tout dans le cadre historique latino-américain, cette application des méthodes apparaît extrêmement suggestive et révélatrice. Elle fait appel non seulement à l'économie, mais aussi à l'ethnologie et à la géographie. Le tout dans la perspective d'une « histoire utile », réservoir indispensable à toutes ces sciences. La démonstration de M. Mauro est pertinente, claire, passionnante, et son intérêt dépasse largement son champ spatial d'application." (Hubert Deschamps, Revue française d'histoire d'outre-mer)
L'Amérique espagnole et portugaise de 1920 à nos jours.
PUF, 1975, in-8°, 231 pp, biblio, index, broché, bon état
A travers l'Hémisphère Sud, ou mon second voyage autour du monde : Portugal, Sénégal, Brésil, Uruguay, République Argentine, Chili, Pérou.
P., Victor Palmé, 1887, fort in-8°, xi-388 pp, un portrait de l'auteur en frontispice et 42 gravures dans le texte et hors texte, reliure percaline rouge décorée noir et or de l'éditeur, coupes bisautées, tranches dorées, dos passé et lég. sali, qqs rares rousseurs (plus prononcées sur les premiers feuillets), bon état
Ernest Pellegrin Joseph Michel (1837-1896), docteur en droit et avocat natif de Nice, abandonna son métier pour assouvir sa passion des voyages. Il fit presque aussi bien que Phileas Fogg, le personnage de Jules Verne, puisqu'il boucla le tour du monde en 240 jours. De cette expérience, qu'il renouvela plusieurs fois, il tira notamment deux relations. De retour à Nice, il se consacra à ses affaires et à des œuvres de charité. L'auteur fera suivre ce premier volume (sans mention de tomaison d'aucune sorte) de deux autres en 1888 (Equateur, Panama, Antilles, Mexique, Iles Sandwich, Nouvelle-Zélande, Tasmanie, Australie) et 1890 (Nouvelle-Galles du Sud, Queensland, Nouvelle-Calédonie, Australie du Sud, Ile Maurice, Ile de la Réunion, Iles Seychelles, Aden, Palestine, Egypte).
Un séjour aux Etats-Unis du Brésil. Impressions et réflexions.
PUF, 1934, in-12, 330 pp, une carte hors texte, broché, bon état
Sentiment et diplomatie d'après des correspondances franco-portugaises. Contribution à l'étude des mentalités au début du XIXe siècle. (Thèse).
P., Fondation Calouste Gulbenkian, Centre culturel portugais, 1984, gr. in-8°, xvi-646 pp, 8 pl. de portraits hors texte, notes bibliographiques, documents, annexes, bibliographie (I. liste alphabétique des auteurs (et anonymes), II. classement par thèmes), chronologie des correspondances et des documents annexes, index des noms, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Texte remanié de la thèse de 3ème cycle, présentée devant l'Université Paris-Sorbonne IV en 1974. Table : I . Le climat, les événements, les hommes ; II .Marie-Urbane de Lima Barreto, baronne de Beaumont (1778 ?-1831) ; III. Suzanne Cappadoce-Peireira, (1760 ?-1831) ; IV. Marianne da Silva (1777-1843) ; Conclusion : une philosophie de l'échec. — "D'après des correspondances inédites recueillies à Braga, Paris, dans les archives au Brésil et aux Pays-Bas ainsi qu'à la Torre de Tumbo et parmi les documents de l'Ambassade de France au Portugal, l'auteur (archiviste-paléographe) publie les lettres de trois femmes presque inconnues : la baronne de Beaumont, Madame Cappadoce-Pereira et Marianna da Silva, qui ont eu des relations amoureuses ou amicales avec deux hommes politiques portugais : le Comte de Barca et le chevalier de Brito. Malheureusement, les réponses n'ont pas été retrouvées. Cette correspondance à sens unique éclaire les rapports politiques entre la France et le Portugal pendant le premier quart du XIXe siècle. Dans un premier chapitre (p. 3-78), l'auteur tente de donner un survol des relations franco-portugaises, dont les éléments peuvent éclairer les lettres, parfois obscures. Rappelons que Maria I, veuve depuis 1786, avait perdu son fils aîné en 1788. Son fils cadet, D. Joào (futur D. Joâo VI) exerça la régence, vu l'état de santé de sa mère (le Portugal est un pays catholique où les femmes avaient le droit d'être reine, il y en a plusieurs exemples). Le Portugal semble avoir peu réagi à la Révolution française jusqu'à la mort de Louis XVI, mais le changement de régime a provoqué de nombreux troubles dans les relations entre les deux pays. L'Angleterre, traditionnelle alliée du Portugal, a joué un rôle important dans ces relations, car la France essaya de détacher le Portugal de l'influence de la Grande-Bretagne. Il ne faut pas oublier que la famille royale portugaise et nombre de nobles et d'hommes influents gagnèrent le Brésil lors de l'invasion française de 1807 ; D. Joâo VI ne regagnera le Portugal qu'en 1821. Les lettres adressées par les trois épistolières sont dirigées tantôt au Portugal ou au Brésil, tantôt dans diverses villes européennes : Paris, La Haye, Bruxelles, St-Petersbourg ou Vienne où ces deux hommes politiques ont occupé un poste diplomatique ou ont été en mission. Antonio de Araùjo de Azevedo, plus tard comte de Barca, est né dans le Minho (1754). Issu d'une bonne noblesse du Nord du pays, il est poussé vers la diplomatie et étudie le droit et la philosophie à l'Université de Coimbra, avant d'entrer aux Affaires étrangères. Envoyé à la Haye, où il est suivi par Brito, il y prend contact avec les Israélites de souche portugaise, réfugiés aux Pays-Bas, dont Cappadoce et Da Silva (d'où la correspondance publiée plus loin). Nous trouvons ensuite le diplomate à Paris, où il fut incarcéré deux mois au Temple, puis à Hambourg, à Berlin, à St-Petersbourg, à Vienne. Après une traversée du désert, il est envoyé au Congrès de Vienne comme Ministre, et mourra en 1817. Il n'est pas aisé de juger l'œuvre politique de cet homme, car il manque beaucoup d'éléments, mais il est certain qu'il a occupé une place importante à une époque mouvante. Le chevalier a souvent été le second de Barca et a lui-même rempli les fonctions de ministre plénipotentiaire, notamment aux Pays-Bas, puis à Paris où il fut mêlé au séjour de D. Miguel dans cette ville, avant son départ en exil pour Vienne. D. Pedro, fils cadet de D. Joâo VI, anti-libéral devait en effet provoquer une guerre civile au Portugal, dont il sortit vaincu. Le chevalier de Brito est mort à Paris, en 1825, à 64 ans. Il a laissé la réputation d'humaniste qui reste encore à prouver, car aucun travail exhaustif n'a été effectué en ce sens. Mais, comme Barca, Brito était un homme cultivé et ouvert, vivant à une époque troublée. Si Monsieur Jean de Pins ne peut publier les lettres ou les manuscrits de ces deux hommes politiques portugais, il présente la correspondance de trois femmes, issues d'un même milieu social : la bourgeoisie d'affaires. « Leurs efforts pour échapper à leur condition par le même culte de l'homme mûr, avec ses aspects sécurisants, sa fortune réelle ou supposée. S'ajoutent des motivations plus ou moins conscientes, comme le sentiment d'une revanche chez Madame de Beaumont, la volonté de puissance chez Madame Cappadoce, voire la sauvegarde de sa personnalité pour Marianne Da Silva » (p. 79). Le deuxième chapitre est consacré à Maria Urbana de Oliveira Barreto, baronne de Beaumont (1768?-1831). Aurait-elle rencontré Barca à Londres ? Puis à Paris ? Cependant, cette Portugaise épouse le général de Beaumont, en 1808 ; Brito est son témoin. Le général mourra en 1813, pendant les campagnes napoléonniennes. Mère et veuve, Marie-Urbane cherche un soutien financier, une pension de Napoléon, la restitution de ses biens au Portugal. Elle s'adresse à Barca en dernier recours. Elle se remarie en 1817 avec le colonel d'Ecquevilley (mort en 1828). La correspondance avec Barca couvre les années 1814-1817. Si l'orthographe y est incertaine, le ton est assuré : elle tient Barca pour l'Homme qui l'a abandonnée. Elle n'est pas une perdante et veut assurer son avenir. La fin de sa vie est peu connue. Suzanne Cappadoce-Pereira (1760?-1831), juive française, née Lévy, à Paris, en 1760, épouse en 1807 Abraham Cappadoce-Pereira dans la religion catholique et un troisième chapitre nous en parle. En Hollande, Suzanne a noué de tendres relations avec Barca, puis avec Brito ; ces relations semble avoir été dirigées par l'intérêt de jouir de la protection d'hommes qui pourront l'aider lors de la débâcle financière de son mari ; elle sollicite ou implore, mais avec dignité. Suzanne Cappadoce aurait incité Barca à lui faire connaître à l'étranger les lettres portugaises ; Barca avait déjà traduit en portugais les Odes d'Horace et des textes de Dryden et de Gray et est l'auteur d'un pamphlet: «Venality». Juive française, épouse d'un Hollandais de souche portugaise, Suzanne Cappadoce appartient à l'intelligentsia européenne, sans avoir choisi de camp. Chapitre IV : Mariana da Silva (1777-1843). Née à Nimègue d'une famille Israélite réfugiée aux Pays-Bas, célibataire, fait appel à Brito pour régler les ennuis de sa famille. Elle ne cherche pas à remplacer Suzanne Cappadoce dans la vie de Brito et elle reste d'une grande discrétion. Elle écrit bien et avec plaisir. Il n'y eut entre eux que cette correspondance, sauf, peut-être, une brève relation amoureuse. Dans la conclusion (p. 191), J. de Pins résume très bien la mentalité des trois épistolières : « Aucune d'elle, en définitive, ne parvient à surmonter le triple handicap du déracinement, de l'amoindrissement de son train de vie et surtout de sa jeunesse perdue : Marie-Urbane se drape dans sa dignité ; Marianne s'enferme chez elle, rideaux tirés ; Suzanne se réfugie dans un passé romanesque. Chacune, au demeurant, aura sa part de rêve ». Les lettres, annotées avec le plus grand soin, ont été traduites pour celles (rares) écrites en portugais. Une série de documents annexes écrits ou adressés par diverses personnalités, éclaire certains points de la correspondance. Une abondante bibliographie, un index des lettres et un index onomastique facilite le maniement de ce gros volume. Tant par sa présentation que son écriture, cette œuvre est un document très fouillé et utile à ceux qui s'intéressent à l'étude de la vie diplomatique en Europe occidentale au début du XIXe siècle." (S. Cornil, Revue belge de philologie et d'histoire, 1989)
Être esclave au Brésil, XVIe-XIXe siècle.
Hachette, 1979, in-8°, 317 pp, une carte, broché, bon état
"... Mme de Queiros Mattoso nous fait suivre pas à pas le calvaire de ces populations transférées en Amérique au terme d'une douloureuse traversée de 35 à 70 jours suivant le lieu d'embarquement. Dans le Nouveau Monde les survivants sont mélangés systématiquement pour éviter la reconstitution des solidarités d'ethnies. Ils sont affectés en fonction des cycles de production les plus rentables aux travaux des « moulins à sucre » ou des plantations de tabac, puis de café, ou encore à l'exploitation des gisements d'or et de diamants. Certains servent comme esclaves domestiques ou exercent des métiers d'artisans qui rapportent des profits substantiels à leurs maîtres. L'affranchissement n'est souvent qu'un leurre : acheté fort cher la plupart du temps, au prix des économies misérables de l'esclave, il n'apporte à celui-ci qu'une libération illusoire, le maître pouvant toujours annuler son acte pour ingratitude du bénéficiaire. Cette formalité est pourtant le premier pas vers l'ascension sociale qui mènera l'affranchi à s'intégrer à la société des « blancs »..." (Ivan Cloulas, Bibliothèque de l'école des chartes, 1980)
Souvenirs de l'Amérique espagnole. Chili, Pérou, Brésil. Nouvelle édition revue et corrigée.
P., Michel Lévy frères, Girard et Boitte, 1874, in-12, xvi-308 pp, cartonnage toile grise décorée de l'éditeur Girard et Boitte, titres et motifs floraux en noir au 1er plat et au dos, qqs rares rousseurs, bon état
Relation de voyage sur la campagne que l'auteur avait effectuée sur la “Reine Blanche” en 1841-1845 et qui l'avait conduit en Amérique du Sud et aux îles Marquises. Elle concerne essentiellement le Chili, le Pérou (la vie, les moeurs et les femmess de Lima) et le Brésil. Maximilien-René dit Max Radiguet (1816-1899), dessinateur et écrivain de marine, originaire d'une famille aisée de Landerneau dans le Finistère, fut secrétaire de l'amiral Dupetit-Thouars : il embarqua à bord de la frégate la “Reine Blanche”, qui voyagea dans le Pacifique et dans l'Océanie entre 1841 et 1845, afin de mener à bien la prise de possession de l'archipel des Marquises. Les présents Souvenirs relatent le voyage en Amérique du Sud, notamment son escale à Rio de Janeiro en 1842. Il s'agit du premier ouvrage publié par cet auteur et artiste de talent, assez méconnu, qui mena par la suite une vie de dilettante dans les cercles parisiens avant de revenir s'installer dans la région brestoise. Maximilien Radiguet fut également l'auteur des “Derniers Sauvages aux Iles Marquises” (1861), ouvrage important dans lequel il apporte son témoignage sur le déclin d'une société à la fois compliquée et harmonieuse, qui eut à subir les désirs conquérants de l'Occident ; de la Polynésie, il ramena enfin des très beaux dessins, aujourd'hui conservés à Vincennes, qui constituent une importante historiographie illustrée de la colonisation de 1842 et 1843. L'édition originale fut publiée en 1856. (Sabin 67424 ; Palau, XV, 246062)
L'Art de la plume en Amazonie.
Somogy éditions d'art, Mona Bismarck Foundation, 2001, in-8°, 191 pp, 150 photos (145 en couleurs), une carte, biblio, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'Amazonie, porteuse de nombreux mythes et légendes, englobe le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, la Guyane, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, le Venezuela qui constituent une région peuplée de près d'un million d'Indiens. La plume est utilisée par toutes les tribus pour confectionner couronnes, bracelets, masques, boucles d'oreilles, ornements corporels, flèches. Principale manifestation esthétique des Indiens, l'art de la plume requiert des techniques complexes dont l'une des plus étranges, le "tapiragem", consiste à teinter les plumes des oiseaux vivants. Chaque tribu possède ses propres parures et le travail de tout créateur peut être identifié. Hautement symbolique, cet art de la plume est une activité réservée aux hommes. Environ cent cinquante parures provenant de multiples tribus amazoniennes sont présentées dans cet ouvrage. Anciens ou récents, ces chefs-d'œuvre sont remarquables par la finesse des techniques de montage et la diversité des formes et des couleurs. — "De janvier à mars 2002, l’exposition parisienne consacrée à l’art de la plume en Amazonie, co-organisée par les Fondations Mona Bismarck et Caixa de Girona, a connu un succès aussi remarquable qu’inattendu auprès du grand public. Il faut dire qu’à défaut d’une muséographie originale et novatrice le visiteur était gâté par la richesse et la diversité des pièces de plumasserie présentées : pas moins de 150 objets des XIXe et XXe siècles (pour la plupart des parures), très bien conservés et appartenant aux meilleures collections particulières ainsi qu’à plusieurs musées ethnographiques suisses et allemands de renommée mondiale en la matière. C’est avec un égal ravissement qu’il retrouvera dans ce beau livre, de presque 200 pages, la grande majorité de ces pièces sur photographies couleurs d’excellente qualité..." (Journal de la Société des Américanistes)
Rio de Janeiro. La beauté du diable.
Autrement, 1990, gr. in-8°, 211 pp, lexique. Très bon état
Espérance en Amérique du Sud. Vénézuela, Colombie, Pérou, Chili, Argentine, Uruguay, Brésil.
Perrin, 1965, in-8°, 328 pp, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
En Amérique latine. Préface de M. Pierre Baudin. Illustration de M. Edouard Brisson.
Vuibert et Nony, 1907, in-4°, viii-359 pp, 143 photos et gravures, 2 cartes, reliure toile bleue, premier plat sali. Voyage au Brésil (8 chapitres) et en Argentine (4 chapitres), escales à Lisbonne, à Dakar, à Pernanbouc, à Bahia, excursions au Corcovado de Rio, à Petropolis.
La Ville au Brésil (XVIIIe-XXe siècles). Naissances, renaissances.
Les Indes savantes, 2008, gr. in-8°, 400 pp, nombreuses photos et cartes dans le texte, 4 pl. de photos en couleurs hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
25 études érudites. Le Brésil s’offre comme un terrain particulièrement fertile pour penser les dynamiques historiques de la ville et des identités urbaines. Cet ouvrage propose de croiser regards disciplinaires et études de cas autour des phénomènes de naissances, de renaissances, mais aussi de décadence des villes dans l’histoire du Brésil. Commencements des villes capitales, des villes des marges et des frontières, mais aussi émergence des réseaux urbains – autant de naissances. Quant aux renaissances, qu’elles soient littéraires, patrimoniales, ou festives, elles se traduisent par de nouvelles appropriations de l’espace. Une place particulière a été faite à la question de la décadence des villes et au phénomène des villes mortes, si présents dans l’imaginaire et l’historiographie brésiliens.
Les Français au Brésil, XIXe-XXe siècles.
Les Indes savantes, 2011, gr. in-8°, 501 pp, nombreuses gravures et photos, broché, couv. illustrée, bon état
27 études érudites. — Au Brésil, la présence massive de nombreuses nationalités immigrée s'oppose à "l'invisibilité" des Français, dont les traces transparaissent malgré tout. Cet ouvrage propose une réévaluation de l'émigration française et de la présence de ces immigrants au Brésil : la décision d'émigrer, l'importance des facteurs économiques, politiques et/ou sociaux dans ce choix. Quelles catégories de la société française ont plus particulièrement été concernées par l'émigration ? Quel est le poids de l'émigration spontanée, ou de l'émigration par contrat ? Vient ensuite une question essentielle : pourquoi choisir le Brésil ? L'action des réseaux familiaux, des agents recruteurs et le fruit de l'imaginaire ont façonné le "désir de Brésil". Une fois établis dans le nouveau pays, les immigrants français ont privilégié plutôt certains secteurs d'activités. Leur distribution et leur mobilité dans le territoire brésilien présentent également des particularismes. Enfin, beaucoup n'hésitent pas à alterner expérience urbaine et expérience rurale.
Le Brésil, terre d'avenir.
Albin Michel, 1953, in-8°, 334 pp, 16 pl. de photos hors texte, table chronologique, broché, couv. illustrée, qqs rares marques au stylo sur 20 pp, bon état
En 1940, fuyant le désastre de l'Europe, Stefan Zweig s'installe au Brésil, découvert quelques années plus tôt. Très vite, ce pays va le fasciner. Par sa beauté et son immensité, certes ; mais aussi et surtout par la vitalité avec laquelle il lui semble inventer une nouvelle forme de civilisation. Indiens, Portugais descendants des conquérants, Noirs issus de l'esclavage, Italiens ou Allemands d'immigration récente : à Rio, à Bahia ou à Sao Paulo, l'écrivain autrichien s'enthousiasme de voir comment des citoyens de toutes races, de toutes confessions, loin de s'ancrer dans l'identitarisme, entreprennent ensemble de construire un pays neuf, qui, malgré sa puissance, ne vise à exercer aucun impérialisme. Idéalise-t-il ce pays ? Peut-être. Mais c'est parce qu'il y trouve des raisons d'espérer. Dans ce livre initialement publié en 1941, la clairvoyance de ses notations, l'actualité des thèmes et des questions qu'il traite fascinent toujours...