La Flute de Pan. Sauvage et tendre Roumanie.
Editions Dacia, 1991, in-8°, 183 pp, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
L'histoire vraie, sur trois générations, d'une famille roumaine d'origine française. La Roumanie, son histoire, son folklore, ses traditions, de 1903 à nos jours.
Des Geôles d'Anna Pauker aux prisons de Tito.
P., Le Livre Contemporain, 1951, pt in-8°, 296 pp, broché, bon état. Ecrit par un ancien avocat à la Cour de Bucarest.
Le Danube. Aperçu historique, économique et politique. Avec une préface par Vintilia I. Bratiano.
P., Librairie de la Société du Recueil Sirey, 1917, in-8°, xix-294 pp, annexes, broché, bon état. Rare
Comment épouser un roi ? (La vie secrète de Magda Lupesco). Préface de Jean Dutourd.
La Pensée universelle, 1983, in-8°, 243 pp, 40 pl. de photos et fac-similés hors texte, broché, bon état. Edition originale, un des 1000 ex. numérotés, envoi a.s. de l'auteur à l'académicien Jean Dutourd sur une carte de visite
Magda Lupesco était la maîtresse du roi Carol II de Roumanie, avant de devenir (après son abdication) sa femme.
Nicolae Balcesco.
Bucarest, Editions Meridiane, 1966, pt in-8°, 78 pp, 15 portraits, gravures et documents sur 12 pl. hors texte, biblio, broché, bon état
Biographie de l'historien roumain Nicolae Balcesco, grand démocrate révolutionnaire (1819-1853).
L'Empire ottoman et les pays roumains, 1544-1545. Etudes et documents.
Editions de l'EHESS, 1987, gr. in-8°, 366 pp, index des documents, glossaire, biblio, broché, bon état (Coll. Documents et recherches sur le monde byzantin, néohellénique et balkanique)
83 ordres du divan, ou conseil impérial, presque tous inédits, ont été extraits du manuscrit E. 12321 des archives du palais Topkapi à Istanbul. Sur une période de quatre mois (de fin décembre 1544 à début avril 1545), ils présentent au jour le jour l’ensemble de l’activité de l’impressionnante machine politico-administrative de Süleyman Ier (Soliman le Magnifique) dans l’un de ses secteurs d’intérêts privilégiés : les pays roumains. Ces quatre mois si remplis deviennent ainsi l’une des périodes les mieux documentées de l’histoire des pays roumains au XVIe siècle, et l’une de celles où la véritable nature de leurs rapports complexes et pragmatiques avec le sultan se dégage le plus clairement.
Route sans horizon. Les eaux sanglantes du beau Danube bleu.
Plon, 1981, gr. in-8°, 311 pp, 32 pl. de photos hors texte, une carte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Souvenirs vécus du capitaine Chambe sur le front roumano-russe en 1917, témoin du début de la Révolution russe. Chambe est désigné en 1916 pour partir pour la Roumanie afin d’y mettre au point l’aviation de chasse roumaine encore inexistante et y prendre le commandement d'une première escadrille de chasse franco-roumaine constituée avec des avions français (Nieuport). Il prend part à toutes les opérations de guerre de la Roumanie, avec l’escadrille N1 de chasse qu’il a constituée (3 pilotes français, 3 pilotes roumains, 1 pilote anglais, 2 pilotes russes). Il connaît ainsi les premiers succès en Bulgarie, et Transylvanie, puis les revers d’Olténie, la retraite dans les boues de Valachie, l’arrivée de la neige, l'hiver rude de 1916-1917. Mais l’escadrille N1 n’a pas cessé de combattre. Elle abat de nombreux avions allemands ou autrichiens. L’été revenu, la Roumanie tente de reprendre l’offensive. En août 1917, Chambe (nommé capitaine le 25 décembre 1916) est blessé en combat aérien, puis évacué vers la France. Il repart ainsi, seul avec deux cannes, à travers la Russie, en proie déjà à la révolution russe, en octobre 1917.
La jeunesse littéraire d'Eugène Ionesco.
PUF, 1993, in-8°, 190 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Ecrivains)
Aspects des relations russo-roumaines - Aspects des relations soviéto-roumaines.
Minard, 1967-1971, 2 vol. in-8°, 276 et 242 pp, 4 cartes (dont 3 dépliantes) et 2 tableaux dépliants hors texte, biblio, brochés, bon état. Rétrospective et orientations. Etudes de George Cioranesco, Grigore Filiti, Radu Floresco, Dionisie Ghermani, Alexandru Gorjiu, Mihaï Korne, Nicoara Neculce, A. Missirliu, A. Suga.
La Vérité sur les nationalités de Roumanie. Les réunions plénières des Conseils des travailleurs de nationalité maygare et allemande de la République socialiste de Roumanie.
Bucarest, 1987, in-8°, 287 pp, 48 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
L'importance économique du Danube. Caractéristiques du fleuve dans le secteur roumain. (Thèse).
P., LGDJ, 1942, gr. in-8°, (4)-210 pp, biblio, broché, bon état. Rare
Nouvelles études d'histoire. III. Publiées à l'occasion du XIIe Congrès des sciences historiques (Vienne, 1965).
Bucarest, 1965, gr. in-8°, 507 pp, index, reliure toile éditeur, jaquette, trace de mouillure ancienne, état correct
31 études érudites sur la Roumanie de l'Antiquité à la Seconde Guerre mondiale (en français).
Le Revenant ou la tragédie roumaine.
La Pensée universelle, 1980, in-8°, 383 pp, broché, bon état. Peu courant
Mémoires d'un officier roumain entre 1939 et 1947 : l'entrée des troupes roumaines dans la ville d'Odessa, la reprise d'Oceakov, le séjour à Kherson, le froid et le dégel dans la péninsule de Kertch avec la débâcle roumaine et russe ensuite. Il relate l'une des plus dures batailles de cette guerre : les bombardements en piqué par les Stukas et l'occupation de Sébastopol...
Les Reines de coeur de Roumanie.
GLM/Michel Lafon, 1991, gr. in-8°, 358 pp, 16 pl. de photos hors texte, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Elisabeth de Wied (Carmen Sylva), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha, Magda Lupescu, etc. — Dans le vertigineux tourbillon des derniers fastes de l'Europe centrale, elles ont mené le bal. La première fut une reine-poétesse, Carmen Sylva. La seconde, petite fille de la reine Victoria, sut faire pencher la Roumanie vers la liberté à une époque cruciale de son histoire. La troisième s'effaça quelque peu devant la sémillante Magda Lupescu, maîtresse absolue de son royal mari Carol II. La quatrième, française, sut apaiser pour son époux les douleurs de l'exil. Toute l'aventure de la couronne de Roumanie est ici retracée à travers la vie de ces "reines de coeur", mais aussi à travers une brochette de femmes de lettres, d'artistes et de grandes aventurières qui font de ce récit le plus fabuleux des romans d'amour.
La Guerre roumaine, 1916-1918.
Berger-Levrault, 1919, in-8°, xv-335 pp, préface d'Emile Boutroux, broché, couv. lég. défraîchie, dos abîmé et recollé, état correct. Edition originale rare
"Cette étude a été écrite en Roumanie, en octobre 1918, sous l'occupation allemande. C'était, à cette date, plusieurs articles distincts. Il a fallu, depuis, ajouter un nouveau chapitre, relier le tout et le mettre au courant des derniers événements qui ont si heureusement scellé la victoire de la grande cause à laquelle la Roumanie s'est vouée sans restriction aucune. L'auteur a cru de son devoir d'être aussi objectif que possible à une époque où d'âpres passions et des souffrances intolérables agitaient l'âme du peuple roumain..." (Avant-propos)
L'Holocauste des âmes. Relation inopportune d'un crime contre l'humanité.
P., Librairie Roumaine Antitotalitaire, 1997, in-8°, 262 pp, broché, bon état. Témoignage sur le goulag communiste roumain de Pitesti. L'auteur, fervent anti-communiste y fut emprisonné de 1948 à 1951.
Histoire des Roumains.
Fayard, 1999, gr. in-8°, 573 pp, repères chronologiques, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
La Roumanie d'aujourd'hui ne s'est pas construite à la manière des Etats-nations de l'Ouest ni au même rythme qu'eux. Cette histoire particulière impose de parler non d'une histoire de la Roumanie, mais d'une histoire des Roumains. C'est pourquoi la reconstitution d'une architecture de la mémoire, de la conscience collective permet d'éclairer les structures, les repères et les fractures du temps présent mieux que ne le ferait un récit linéaire strictement événementiel. Le livre est construit autour des temps forts, des appartenances acceptées ou rejetées au sein d'un environnement géopolitique marqué successivement par l'apogée et la chute des empires romain, byzantin, ottoman, Habsbourg, russe, soviétique, dans un cadre territorial mouvant. Dès lors, c'est le cheminement du sens et des modalités de l'accession des Roumains à la modernité et à la souveraineté qui guide le choix des séquences. Le lecteur suit le tracé d'un questionnement - de quelles expériences se nourrit la roumanité ? - dans un climat où le malheur et l'euphorie alternent pour composer une musique identitaire. La roumanité s'est développée comme une identité réactive, dans une tension relationnelle avec l'Ouest, avec l'Orient, avec la Mitteleuropa comme avec les Balkans. Percevoir et comprendre cette obsédante tension, voilà la meilleure manière d'entrer dans le temps des Roumains.
Dragos et la "chasse rituelle".
dans la Revue des Etudes roumaines, 1969, gr. in-8°, 30 pp, broché, bon état. Un événement légendaire : la chasse de l'aurochs par un Roumain de Maramures, Dragos, devenu par la suite le premier voïvode de Moldavie. Autres articles : Rurik et Dragos (E. Lozovan), Deux années du règne de Carol Ier, 1906 et 1907 (E. Turdeanu), etc.
Les Paysans roumains depuis le traité d'Andrinople jusqu'à la libération des terres (1829-1864). Etude d'histoire sociale.
P., Sirey, , 1937, in-8°, 577 pp, biblio, broché, bon état, envoi a.s.
Histoire des Démocraties Populaires.
Seuil, 1952, in-8°, 447 pp, une carte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Esprit). Première édition
Est-il besoin de signaler l'intérêt d'une étude consacrée à la gestation, à la naissance et au développement, depuis la fin de la guerre, des sept démocraties populaires d'Europe centrale ? Cette histoire que nous n'avions guère pu suivre qu'au niveau de l'information quotidienne, sous le choc des événements et dans le remous des réactions les plus passionnées, nous la découvrons plus véritablement passionnante à travers une étude approfondie qui nous fait atteindre à sa réalité même. De vieux pays, soumis à des constantes historiques encore vivaces et actives, se transforment de fond en comble, - dans l'enthousiasme et dans la contestation, dans la générosité des efforts accomplis et dans la cruauté des luttes politiques. Les résultats sont déjà considérables et ce qui a été fait demeure indiscutablement acquis. Mais qui osera peser le poids de l'injustice et du sang ? Fr. Fejtö n'a point tenté quelque trop hâtive synthèse. Etudiant l'histoire étape par étape, il analyse et discute, avec le maximum de précisions et toutes les précautions souhaitables, ces diverses "crises" dont on a tellement entendu parler, - et chaque fois si vite. C'est en quoi, déjà, l'on peut tenir pour irremplaçable l'oeuvre qu'il nous propose ici. (Rabat de couverture)
La Roumanie dans l'engrenage. Comment le royaume est devenu République Populaire (1944-1947).
Bruxelles, Elsevier, 1977, in-8°, 269 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Par Nicolette Franck (1920-2012), journaliste, avocate infatigable de la liberté des peuples d'Europe centrale et orientale pendant la Guerre froide. Née le 21 juillet 1920 à Jassy, dans ce qui était alors le royaume de Roumanie, Nicoleta Apotecher était issue d'une famille d'avocats et de médecins. C'est grâce a l'élégance de son français qu'elle devait, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, faire la connaissance de son futur mari, Yves Cahen Franck, un jeune correspondant de guerre franco-luxembourgeois, dont elle était devenue traductrice-interprète. Avec la soviétisation rampante du pays, et les persécutions et exécutions qui visaient les cercles jugés trop favorables a l'Occident, vint le temps de l'exil forcé, et déchirant, vers l'Ouest ; elle ne devait ainsi jamais revoir son père. Avec Yves Cahen Franck, elle s'installa en 1954 à Genève, ville à laquelle elle voua une affection sincère et qu'elle ne devait plus quitter. Nicolette Franck devint l'une des proches du roi Michel 1er qui, établi à Versoix après son abdication forcée, était le plus illustre des exilés roumains en Suisse. Elle écrivit un ouvrage, “La Roumanie dans l’engrenage”, racontant la prise de pouvoir par les communistes en Roumanie avec l’aide de l’Union soviétique et visant aussi à défendre l’honneur du Roi Michel en montrant qu’il n’a jamais collaboré avec le dictateur pro-nazi Antonescu...
Derniers jours de l'Europe. Un voyage diplomatique en 1939.
Fribourg et P., Egloff, LUF, 1946, in-8°, 252 pp, index, broché, bon état
Par le ministre des affaires étrangères de Roumanie entre le 23 décembre 1938 et le 31 mai 1940. — Entre avril et mai de l'année 1939, le diplomate roumain entreprend une tournée politique dans les pays occidentaux et balkaniques : à Varsovie, à Berlin, à Bruxelles, à Londres, à Paris, à Rome et au Vatican. En juin, il part en Yougoslavie, en Grèce, en Turquie, et en Bulgarie. Toutes ses impressions sont publiées dans son livre Derniers jours de l'Europe, paru en 1946.
Préliminaires de la Guerre à l'Est. De l'accord de Moscou (21 août 1939) aux hostilités en Russie (22 juin 1941).
Fribourg, Egloff et P., LUF, 1945, in-8°, 408 pp, broché, bon état
"Le livre que M. Gafenco, ancien ministre des Affaires étrangères de Roumanie, a consacré aux événements d'où est sorti le conflit germano-russe, mérite une attention particulière. Écrit directement en français, “Préliminaires de la Guerre à l'Est” retrace, avec une clarté digne des meilleurs ouvrages historiques, les étapes des relations entre l'URSS et l'Allemagne depuis le pacte du mois d'août 1939 jusqu'au 22 juin 1941. L'auteur, dernier ambassadeur de Roumanie à Moscou, apporte donc un témoignage particulièrement autorisé. Par sa connaissance du sujet, par sa finesse politique, il parvient à donner à la période d'histoire qu'il évoque toute son intensité et tout son poids. Écrivain et psychologue, M. Gafenco ne se contente pas d'exposer les faits bruts, mais s'efforce de noter le comportement individuel des hommes d'État, acteurs principaux du jeu diplomatique, et de révéler leur personnalité par leurs réactions intimes. M. Gafenco rappelle d'abord la stupéfaction universelle à la nouvelle de la conclusion du pacte de Moscou, suivant de si près les conversations franco-anglo-russes. Au bord de la guerre, l'Europe et le monde croyaient encore à une hostilité profonde entre Berlin et Moscou. (...) Dans la deuxième partie de son étude, M. Gafenco examine « le drame des États situés entre l'Allemagne et l'URSS ». Il évoque notamment, outre la question d'Orient, la politique extérieure de la Roumanie, qu'il dirigea du 23 décembre 1938 au 19 mai 1940..." (Jacques Lebar, Politique étrangère, 1946)
L'Ame Roumaine écartelée. Faits et documents.
Editions du Cèdre, 1955, in-8°, 258 pp, préface de Mgr Jean Rupp, 6 photos et une carte sur 4 pl. hors texte, broché, bon état, envoi a.s.
La persécution de l'Eglise et des religieux dans la Roumanie communiste.
Une passion roumaine. Histoire de l'Institut Français de Hautes Etudes en Roumanie (1924-1948).
L'Harmattan, 1998, gr. in-8°, 239 pp, biblio, index, broché, bon état. Publié par l'Institut français de Bucarest. Né le 29 mai 1924 de la rencontre d'un historien de l'art, Henri Focillon, du très francophile docteur Jean Cantacuzène et d'un grand commis de l'Etat, Jean Marx, l'Institut Français de Hautes Etudes en Roumanie eut d'abord pour directeur un administrateur, Paul Henry. Il connut son apogée sous le visionnaire et régalien Alphonse Dupront (de 1932 à 1940)...
La Romanité du Roumain.
Bucarest, 1965, pt in-8°, 68 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliotheca Historica Romaniae)
Cadres de la vie régionale roumaine.
Bucarest, 1940, in-8°, 16 pp, 2 cartes, broché, bon état
Communication préparée pour le XIVe Congrès International de Sociologie, qui devait avoir lieu à Bucarest en août-septembre 1939.
Art et littérature des Roumains. Synthèses parallèles.
P., Gamber, 1929, gr. in-8°, 100 pp, + 72 planches hors texte, broché, bon état
I. Eglises de bois ; chansons premières. II. Architecture en briques : emprunts à Bizance et aux Serbes. III. Art moldave sous Etienne-le-Grand. Chronique de guerre. IV. Art et littérature du XVIe siècle. V. Le XVIIe siècle. VI. Les XVIIIe et XIXe siècles.
Byzance après Byzance.
Balland, 1992, in-8°, 310 pp, avant-propos d'Alexandre Paléologue, index, broché, couv. illustrée, bon état
Première édition en 1935. — "Le sujet de cet ouvrage est la survivance du passé byzantin dans tout le Proche Orient. Sans doute l'empire a disparu en 1453, mais la civilisation – et par là il faut entendre surtout les idées, les conceptions ecclésiastiques et politiques – n'a que peu varié pendant plus de trois siècles. Elle s'est simplement adaptée aux nouvelles conditions qui lui étaient faites. Le sultan avait pris la place des empereurs, mais il avait laissé aux chrétiens leur organisation séculaire, transférant simplement aux patriarches les droits qu'exerçaient les basileis. Petit à petit cependant la situation se modifia. La domination ottomane se fit plus directe, sauf en certaines provinces, comme la Moldavie et la Valachie, où elle n'était représentée que par de hauts fonctionnaires chrétiens. Le libéralisme du début fit souvent place à des tracasseries sans nombre qui restreignirent la liberté dont avaient tout d'abord joui les chrétiens. Ceux-ci glissaient insensiblement à l'islamisme, surtout dans les grandes familles, pour sauver de misérables intérêts matériels. L'Eglise resta toujours le centre autour duquel se groupèrent les tenants du passé. M. N. Iorga estime que la survivance des idées byzantines ne persévéra pas au delà des premières années du XIXe siècle, quand se répandirent en Orient les idées mises en honneur par le philosophisme. (...) On est étonné de la foule de renseignements amassés par l'auteur. Remercions M. N. Iorga de nous avoir fourni les éléments d'une vaste étude sur le rôle qu'a joué Byzance après la chute de son empire, rôle bien amoindri de nos jours, mais qui persévère malgré toutes les vicissitudes politiques, même dans les pays qui semblent le plus opposés à l'influence grecque." (R. Janin, Échos d'Orient, 1935) — L’héritage et la perception de Byzance dans l’ensemble de l’Europe du Sud-Est aux époques moderne et contemporaine ont rarement été saisis comme sujet d’étude à part entière. L’historiographie, il est vrai, a été durablement marquée par la célèbre Byzance après Byzance de l’historien roumain Nicolas Iorga (1935). Pour ce dernier, Byzance – « non pas seulement les dehors, mais aussi l’essence » –, s’incarna dans les princes roumains issus de l’aristocratie de l’ancien Empire jusqu’au début du XIXe siècle. C’est alors que « l’immuable pérennité byzantine », bouleversée par l’irruption des thèses des Lumières dans les Balkans, chavira face aux nationalismes. La guerre d’indépendance grecque, commencée en 1821 et appuyée par les philhellènes d’Occident, aurait mis un terme à cette Byzance qui avait su survivre sans État « quatre siècles après avoir vécu mille ans ».
La Roumanie et la Conférence de la paix de Paris (1946).
Bucarest, 1987, gr. in-8°, 245 pp, broché, bon état (Coll. Bibliotheca Historica Romaniae)
La Fin de Ceausescu. Histoire d'une révolution.
L'Harmattan, 1996, in-8°, 190 pp, index, broché, bon état. La fin de règne des Ceausescu par l'ambassadeur de France en Roumanie de 1987 à 1990. On joint 3 coupures de presse sur l'ouvrage (par André Fontaine, Emmanuel Le Roy Ladurie)
Le Roi trahi. Carol II de Roumanie.
Pygmalion, 2002, gr. in-8°, 398 pp, 8 pl. de photos hors texte, un tableau généalogique, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Après une jeunesse romanesque et tumultueuse, Carol II devint, une fois monté sur le trône, le plus grand monarque de la Roumanie moderne. Pendant ses dix années de règne (1930-1940), il ne cessa d'œuvrer à la modernité, à l'urbanisation, à l'éducation et à l'essor culturel de son pays, luttant contre la Garde de Fer qui semait la terreur et contre les querelles incessantes des formations politiques. Et pourtant, les trahisons se succédaient autour de lui : celles de sa mère et de sa fratrie, de sa femme, des dignitaires qui l'entouraient, des puissances occidentales, de Hitler et de Staline. Personnage insaisissable et imprévisible dans sa vie privée, il refusa néanmoins de se séparer de sa maîtresse honnie, qui nuisait à sa popularité. Il mourut, oublié de tous, rejeté par son fils, dans un exil solitaire au Portugal, où un cercueil provisoire abrite encore sa dépouille. Le temps est aujourd'hui venu de rendre sa vraie stature à cet homme inclassable, de redécouvrir son itinéraire dans l'Europe mouvementée de l'entre-deux-guerres, de comprendre sa complexité fascinante et ses contradictions déroutantes. Grâce à des sources inédites, principalement le journal intime de Carol et des documents d'archives ayant appartenu à la maison royale, Lilly Marcou retrace son cheminement et dresse le bilan de son règne. Elle nous fait découvrir un homme à la fois fort et vulnérable, un roi fidèle et éclairé, hédoniste et toujours amoureux, un esprit lucide et vigilant qui, entièrement dévoué à son pays, combattit pour le bonheur de son peuple.
Histoire de ma vie. (De 1875 à 1918).
Plon, 1937-1939, 3 vol. pt in-8°, 376, 392 et 604 pp, 88 photos hors texte, brochés, bon état
Rare complet. — Petite-fille de la reine Victoria et du tsar Alexandre II, Marie d'Edimbourg, née en 1875, était la femme de Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen, neveu et fils adoptif de Carol et roi de Roumanie de 1914 à 1927. — "Une des femmes les plus brillantes d'Europe" (Ghislain de Diesbach), elle contribua à ranger la Roumanie dans le camp allié en 1916. Le livre retrace son enfance en Angleterre, à Malte et dans les différentes cours d'Europe, son mariage avec le Prince héritier de Roumanie, les événements jusqu'à la fin de la Grande Guerre. Portraits des personnages qui gouvernent l'Europe en cette fin du XIXe siècle. Nombreuses photos. — « Aucune autobiographie n’est aussi étrange, ni, à certains égards, aussi intéressante que “l’Histoire de ma vie” de Marie, reine de Roumanie » écrivait Virginia Woolf en 1934. Fille du duc d'Edimbourg et de la princesse Maria Alexandrovna de Russie, petite-fille de la reine Victoria et du tsar Alexandre II, SAR la princesse Marie épouse en 1893 l'héritier du trône de Roumanie, le prince Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen, et part à 17 ans pour son nouveau pays. Pendant plus de vingt ans, elle se prépare à devenir reine. Son mari accède au trône à la veille de la Première guerre mondiale alors que la Roumanie essaye de préserver sa neutralité. Dans “Histoire de ma vie”, la reine Marie raconte sa jeunesse en Angleterre, à Malte dont son père est gouverneur puis à Cobourg (nord de la Bavière) dont il est souverain. Elle évoque aussi ses séjours à la cour de Russie. Vie de famille avec ses enfants, vie mondaine et vie politique se mêlent dans un tourbillon étourdissant que la Première guerre mondiale vient balayer. Veuve en 1927, Marie se consacre alors à l'écriture et à la rédaction de ses mémoires. Elle meurt en 1938.
Bucarest.
Plon, 1935, in-12, 296 pp, un plan de Bucarest sur double page et une carte dépliante de la Bulgarie in fine, broché, bon état
L’écrivain et diplomate français fut quelques mois ambassadeur de France à la Commission Européenne du Danube (du 21 janvier 1938 au 7 octobre 1939). Paul Morand sera ensuite nommé ministre dans la capitale roumaine en 1943. Bucarest s’adresse à sa femme, Hélène Chrissoveloni (1879-1975), princesse Soutzo, qui lui fût présentée par son ami Marcel Proust. Publié en 1935, ce livre est une ode à la capitale roumaine, à son art de vivre, à sa capacité à s’adapter, à la Roumanie et au Danube.
Les Luttes des Roumains transylvains pour la liberté, et l'opinion européenne. Episodes et souvenirs.
J. Gamber, 1933, in-8°, 284 pp, préface par M. Wickham-Steed, 44 planches de portraits hors texte, annexes, reliure percaline bordeaux, dos lisse, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon exemplaire. Peu courant
Après un rappel historique, épisodes et souvenirs sur la période allant de 1883 à 1919.
La Mission du général Pau aux Balkans et en Russie tzariste, 9 février–11 avril 1915.
Payot, 1931, in-8°, 197 pp, préface du général Pau, 18 photos sur 16 pl. hors texte, 12 cartes et croquis dans le texte, broché, marques au stylo sur 8 pages, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale). Peu courant
"Ce livre présente le récit de la Mission qui fut confiée au général Pau, au début de 1915, à travers les États balkaniques et à destination de l'Empire des tzars. Le but de cette mission était multiple : officiellement, faire la remise personnelle de décorations dans les armées alliées, serbes et russes ; officieusement, recueillir toute documentation et tous indices sur la situation militaire, l'orientation politique et les desideratas de nos alliés ; sur la mentalité, les tendances, les aspirations, les possibilités des neutres, dont la mission allait traverser les États. (...) Sous la forme d'un journal de route, ce récit donne, avec une riche documentation et un souci absolu de la vérité, la réponse à de multiple questions..." (Avertissement). — Le lieutenant-colonel Mélot était l'officier d'ordonnance du général Pau au cours de cette mission.
Balkans, horizons d'hier et d'aujourd'hui.
P., Aux Portes de France, 1946, in-12, 392 pp, traduit de l'anglais, broché, état correct
Les Balkans, la Bulgarie, la Roumanie, la Yougoslavie, l'Albanie, la Grèce, la Turquie, les Balkans de l'avenir et l'idée fédérale, la Charte des Balkans.
Les pays roumains à l'époque de Michel le Brave (L'union de 1600).
Bucarest, Editura Academiei Republicii Socialiste Romania, 1975, gr. in-8°, 159 pp, 32 gravures et fac-similés, reliure toile éditeur, jaquette illustrée -lég. défraîchie), bon état (Bibliotheca Historica Romaniae). Texte en français
Michel le Brave lutta « afin de réaliser, pour un moment, le grand idéal politique qui de nos jours encore est l'idéal intime de notre peuple : l'union de tous les Roumains en un seul Etat ; l'union de la Transylvanie, de la Moldavie et de la Valachie ». (Lumea noua, 1897)
L'Art roumain de 1800 à nos jours.
Malmö (Suède), 1935, in-8°, 196 pp, 122 planches, index, cart. éditeur lég. abîmé
L'art du XIXe siècle (conditions historiques, rénovation morale ; primitifs et précurseurs ; la naissance de l'école moderne ; la sculpture au XIXe siècle) - L'art contemporain (la peinture ; la sculpture et l'art appliqué ; l'architecture)
Les Années volées. Dans le goulag romain à seize ans.
Seuil, 1992, in-8°, 155 pp, broché, bon état
Horizons rouges. Dans les coulisses de la "maison Ceausescu" par l'ancien chef des services secrets roumains.
Presses de la Cité, 1988, gr. in-8°, 324 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Voici une description de la dictature de Ceausescu qui rejoint et dépasse parfois celle qu'avait faite Alfred Jarry de la Poldavie d'Ubu. Une précision s'impose toutefois : ce livre n'est pas une œuvre de fiction. Ion Pacepa, général de l'armée roumaine, a été durant près de vingt ans le responsable suprême de la DIE, les services secrets roumains. A ce titre, il a travaillé en liaison étroite avec Nicolae Ceausescu qui, comme on le sait, fait régner dans ce petit pays une dictature de fer, avec ses côtés tragiques — la répression qui frappe durement la quasi-totalité des citoyens — et ses aspects parfaitement grotesques : le rôle que le Conducator (en italien : Duce, en allemand : Führer) a assigné à sa femme et à son fils. Pacepa a décidé en 1978 de faire défection et de s'installer aux Etats-Unis. Son passage à l'Ouest a eu de multiples conséquences : le démantèlement des services secrets bien sûr, mais aussi des changements massifs dans tous les secteurs du gouvernement roumain. Quant aux Américains, ils n'ont accepté de lui accorder l'asile politique qu'après un debriefing de... quatre années. C'est dire que ce personnage singulier avait des révélations à faire. Il les livre enfin dans ce document explosif, qui a fait sensation lors de sa parution il y a quelques mois aux Etats-Unis."
Souvenirs merveilleux d'un ambassadeur des Golans. Entretiens réalisés avec Marc Semo et Claire Tréan.
Balland, 1990, in-8°, 247 pp, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couv. lég. décollé, bon état (Coll. Le Nadir)
Au cours de ces entretiens, Alexandre Paléologue (1919-2005) retrace ses souvenirs : originaire d'une île byzantine, apprenti diplomate du roi Michel 1er, opposant entré dans la clandestinité provinciale, ambassadeur de Roumanie à Paris durant cent jours d'une "révolution populaire", provisoirement étouffée, il raconte sa jeunesse morandienne, son corps à corps avec la Securitate et ses visites secrètes à la famille royale roumaine comme ses entrevues avec Ion iliescu et Petre Roman.
Un jeu dangereux : la falsification de l'histoire. Recueil d'études et d'articles.
Bucarest, 1987, gr. in-8°, 276 pp, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
40 jours de guerre dans les Balkans. La campagne serbo-bulgare en juillet 1913.
P., Chapelot, 1914, in-12, viii-268 pp, 35 pl. de photos hors texte, 7 croquis, 2 cartes dépliantes hors texte in fine, reliure demi-basane noire, dos à 4 nerfs pointillés, titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Rare
Sous le pseudonyme d'Alain de Penennrun se cache un jeune et brillant officier de l'armée française, qui était correspondant de guerre auprès de l'armée serbe. Doué d'un remarquable talent d'observation secondé par une plume des plus alertes, il écrivit au jour le jour ses souvenirs et ses impressions. Le premier chapitre est consacré à l'étude de l'origine du conflit qui mit simultanément aux prises la Bulgarie avec la totalité des forces des autres nations balkaniques. Les chapitres II et III sont des notes de voyage (passage à Belgrade, puis à Uskub, arrivée au quartier général du prince Alexandre de Serbie). Le chapitre IV est une étude technique de la bataille de la Bregalnitza. Les chapitres V à VII sont consacrés aux combats d'Egri-Palanka, à l'arrêt des opérations, aux négociations de Bucarest, et à une tournée rapide au milieu des troupes roumaines. Le chapitre VIII contient des remarques personnelles sur les opérations de la deuxième guerre balkanique, une brève comparaison des quatre armées principales des Balkans, et une étude rapide de la situation politique telle qu'ell paraît résulter du traité signé à Bucarest le 10 août 1913.
La miniature roumaine.
Bucarest, Editions Meridiane, 1982, gr. in-4°, 145 pp, 203 reproductions de miniatures, souvent à pleine page, sur 180 planches hors texte en couleurs, biblio, reliure pleine toile noire de l'éditeur, jaquette illustrée (un peu défraîchie), bon état
Gavril Uric. L'époque d'or de la miniature roumaine ; Groupe des manuscrits parisinius Graecus 74. La miniature illustrant le cycle iconographique ; Anastasie Crimca et son école ; La miniature au XVIIe siècle ; Le logothète Petrache et Nastase Negrule. La miniature des livres populaires ; La miniature et les débuts d'un art graphique moderne ; Le portrait historique dans la miniature.
Le Carrefour des Empires morts. Du Danube au Dniester.
Hachette, 1931, in-12, 253 pp, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
En vieille Roumanie. Aux vallées de la Transylvanie. Caractères du Maramurès et de la Bukovine. Vues de la Bessarabie. Le peuple des Carpathes. Réflexions sur l'Europe de l'Est.
Dans les coulisses du Rideau de Fer. Autopsie d'un régime totalitaire. Préface de Martin Winckler.
Le Cherche Midi, 2003, gr. in-8°, 357 pp, broché, bon état
En trois douzaine de tableaux tragiques et désopilants à la fois, Iulius Rosner, témoin privilégié et docteur en médecine, procède à l'implacable dissection d'un système totalitaire. Un témoignage stupéfiant et drolatique sur la Roumanie stalinienne où l'absurde et la terreur allaient de pair.
Revue Internationale d'Histoire Militaire. Commission roumaine, Bucarest, 1987.
Bucarest, Commission Internationale d'Histoire Militaire, 1987, gr. in-8°, 200 pp, broché, bon état. Texte en anglais
17 études érudites sur l'histoire militaire de la Roumanie durant l'Antiquité (les peuples Daces, la conquête romaine – 10 études), le Moyen Age (Mircea le Grand, la pensée militaire médiévale – 3 études), la formation de l'Etat national roumain en 1918, la révolution roumaine d'août 1944, la Défense et les doctrines militaires des années Ceausescu (2 études).
Roumanie d'aujourd'hui.
Albin Michel, 1969, in-8°, 254 pp, traduit de l'espagnol (“Rumania, su nueva imagen”), 52 photos sur 40 pl. hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, prière d'insérer, envoi a.s. (non du destinataire biffé)
Ce volume révèle un nouvel aspect du talent de Miguel Angel Asturias (1899-1974), Prix Nobel de littérature : celui de chroniqueur. Son regard de mythologue, de poète et de romancier devient ici celui du praticien qui, toutes ses facultés en éveil, reçoit et transfigure les impressions les plus diverses...
La Roumanie dans la Grande Guerre.
Minard, 1968, gr. in-8°, 455 pp, une carte sur double page hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état
Pamfil Seicaru, ancien directeur du journal « Curentul », un de plus influents quotidiens de Bucarest dans l'entre-deux-guerres, fut décoré de la Croix de Guerre 1914-1918 avec deux citations. Il est un des représentant de "la génération des tranchées", groupe littéraire de droite déçu par l’évolution de la politique roumaine d’après la Première Guerre mondiale.
Le Roman d'une princesse.
Perrin, 1891, in-12, 300 pp, [traduit par A. Chevalier], reliure demi-percaline bleue à coins, dos lisse, pièce de titre basane acajou, fleuron et filets dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état, exemplaire très bien relié. Peu courant
Un roman délicieux, aussi charmant et désuet que sa langue en est châtiée, par la reine Elisabeth de Roumanie, qui écrivait sous le pseudonyme de Carmen Sylva. Mariée au prince Charles de Hohenzollern qui devint le roi Carol I de Roumanie, la reine Elisabeth, née princesse de Wied (1843-1916) écrivait aisément en quatre langues. — "Le nouveau roman de Carmen Sylva nous montre comment un innocent badinage peut conduire quelquefois plus loin qu'on ne pense. Ulrique, princesse de Horst-Rauchenstein, enthousiasmée d'un livre du professeur Dr Bruno Hallmuth, ne peut résister à l'envie de lui écrire pour lui témoigner son admiration. Le professeur, très intrigué et croyant que sa correspondante a pris un pseudonyme, répond, et, de fil en aiguille, on arrive à s'aimer. Mais c'est là que commence le drame un simple professeur ne peut pas épouser une princesse. Aussi les deux amoureux ne pourront-ils être l'un à l'autre qu'après bien des vicissitudes émouvantes et qu'en bravant la volonté formelle du père d'Ulrique. Tout est bien qui finit bien la venue d'un superbe poupon réconcilie le père avec sa fille, et le lecteur ferme le livre avec un soupir de soulagement. Tout ce roman se déroule sous forme de lettres. Nous n'insisterons pas sur les qualités littéraires bien connues de S. M. la reine de Roumanie ; nous préférons nous arrêter au caractère vraiment attachant de ses deux héros, tout en ne nous cachant pas qu'il ont quelque chose de surnaturel et d'exalté. La princesse Ulrique, élevée dans un château solitaire, est une figure de jeune fille tout à fait captivante ; elle s'est fait sur les hommes et sur les choses des idées qui sont loin d'être banales et qui font parfois bondir son aristocratique père. Quant au professeur Hallmuth, son esprit a subi quelque peu l'influence des brumes du Nord, au milieu desquelles il vit. On comprend que ses paradoxes enflammés sur la vie, sur les prérogatives de la naissance, sur l'art, fassent une impression profonde sur l'âme vierge de la jeune princesse. On suit avec anxiété les péripéties qui conduisent au dénouement, bien que celui-ci soit prévu longtemps à l'avance. A côté des nombreux états d'âme que nous ont dépeints depuis quelques années les romanciers français, le public sera bien aise de connaitre aussi des états d'âme allemands et il ne pourra mieux faire pour cela que de lire le “Roman d'une princesse”. Mais nous conseillons de ne pas le laisser lire aux jeunes filles trop sentimentales." (A. V., Bibliothèque universelle et Revue suisse, 1891)
Titulescu notre contemporain.
Nagel, 1981, gr. in-8°, 222 pp, avant propos de Stefan Andrei, ministre des Affaires étrangères de la République socialiste de Roumanie, photographies, biblio, broché, bon état
Choix de texte significatifs pour la pensée politique et l'action diplomatique de l'ancien ministre roumain des Affaires Etrangères pendant l'entre-deux-guerres.
Un passé si présent. (Souvenirs).
Editions S.d.E., 2003, in-8°, 205 pp, broché, bon état
Souvenirs : l'entre-deux-guerres, la guerre, la Mission universitaire française en Roumanie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et la mise en place de la République populaire, la Suède, etc.
Pages de la résistance antifasciste en Roumanie.
Bucarest, Méridiane, 1974, pt in-8°, 168 pp, 6 cartes, biblio, reliure pleine basane fauve, dos à 2 faux-nerfs soulignés à froid, titres dorés au dos et au premier plat (rel. de l'éditeur), bon état. Peu courant