Pierre Gassendi. Sa vie et son oeuvre, 1592-1655.
Albin Michel, 1955, in-8°, 206 pp, 4 planches hors texte, chronologie, index, broché, bon état. Ouvrage publié avec le concours du CNRS. Edition originale imprimée sur alfa
"Ce volume est le fruit des «Journées Gassendistes » d'avril 1953. Le premier exposé, de M. Bernard Rochot, évoque la vie, le caractère et la formation intellectuelle de Gassendi, liseur acharné, savant que la scolastique rebute, astronome qui s'appuie sur l'expérience, en butte aux aristotéliciens. Gassendi acquiert une renommée européenne. Prêtre, il remplit ses fonctions avec exactitude et zèle. Il tente de réhabiliter Epicure, l'ascète digne de Sénèque, et non pas l'Épicure d'Horace. Bientôt commence la lutte contre Descartes, puis la défense de Galilée. Gassendi rentre en Provence quelques années, remaniant ses études, poursuivant ses observations. De retour à Paris, la maladie le terrasse, et sa mort choque ses adversaires par sa sérénité. M. Koyré présente le savant, égal et rival de Descartes pour ses contemporains. Astronome véritable, patient observateur, qui, par la résurrection de l'atomisme antique, donne à la science moderne une base ontologique. Pour la seconde fois, M. Rochot prend la parole ; il fait revivre le philosophe, qui possède « une réputation bien établie de matérialisme et de libertinage » (p. 71), par suite d'interprétations tendancieuses de son œuvre, dues à ses amis comme à ses ennemis. En fait, Gassendi ne veut pas rétablir le matérialisme de Lucrèce, ni conduire au scepticisme. Sa Logique affirme que la science part des données sensibles ; sa Physique magnifie la puissance de Dieu, mais se prononce pour le mouvement de la terre et soutient Galilée. Sa Morale, conformiste, assigne comme fin le bonheur et la vertu. M. Mongrédien se propose d'étudier l'influence de Gassendi sur le monde contemporain. Les œuvres de Gassendi atteignent les savants de toute l'Europe, sans pénétrer la société mondaine. Mais ses « élèves », « toute une petite société de jeunes gens intelligents, curieux de philosophie et de science », accroissent son rayonnement. L'œuvre se trouve ainsi largement diffusée dans les milieux scientifiques ; elle n'atteindra le grand public que vingt ans plus tard. A M. Antoine Adam est réservé le soin de montrer l'influence posthume de Gassendi. L'Angleterre et la France surtout, comptent, après sa mort, de fidèles Gassendistes. Faut-il voir un lien entre cette diffusion et les salons suspects de libertinage d'esprit et de mœurs ? La preuve n'est pas faite ; mais c'est l'annonce d'un nouveau style de vie qui dominera la première moitié du XVIIIe siècle. Avant tout, le Gassendisme se présente à nous comme le contrepoids du cartésianisme, le défenseur de l'humanisme du XVIe siècle. Chaque exposé suscite des discussions, riches et pertinentes, avec les auditeurs. L'ouvrage s'achève par une chronologie de la vie et des œuvres de Gassendi, et par un copieux index." (Pierre Flament, Revue de l'histoire des religions, 1958)
Oeuvres.
Club des Editeurs, 1957, fort in-8°, 431-80-xxxvii pp, 29 pl. de gravures hors texte, biblio, tirage numéroté sur papier pur alfa d'Avignon, reliure pleine toile noire de l'éditeur avec un portrait de Machiavel en vignette au 1er plat, état correct (Coll. Hommes et faits de l'histoire)
Une longue étude sur Machiavel par Marcel Brion (431 pp), suivi des Œuvres de Machiavel (80 pp) et de Textes annexes dont un glossaire, un index historique et un index biographique.
Analyse raisonnée de Bayle, ou abrégé méthodique de ses ouvrages, particulièrement de son dictionnaire historique et critique, dont les remarques ont été fondues dans le texte, pour former un corps instructif & agréable de lectures suivies.
A Londre, 1755, 3 vol. in-12, xxxvi-429, iv-467 et xx-482 pp, un portrait en frontispice au premier tome, bandeaux, reliures plein veau, dos lisses à doubles filets et titres dorés, pièces d'auteur basane naturelle, coupes guillochées à froid, tranches mouchetées, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos frottés, plats épidermés, état correct. Tomes I, II et III seuls (sur 4)
Recueil des passages de Bayle les plus défavorables à la religion ; il fut condamné par le Parlement et fit mettre Marsy quelques mois à la Bastille. "L'on attribut à J.-B.-B. Robinet les 4 volumes publiés en 1770 en Hollande sous le titre "Analyse de Bayle", où ils ont été réimprimés en 1773, avec les quatre de de Marsy auxquels ils font suite." (Barbier, I, 170).
Blaise Pascal. L'homme et l'oeuvre.
Editions de Minuit, 1956, in-8°, 478 pp, index, broché, couv. blanche imprimée en noir et bleu, bon état (Coll. Cahiers de Royaumont. Philosophie n° 1). Première édition
"Premier volume de la série « Philosophie » des « Cahiers de Royaumont ». Ce volume consacré à Pascal, publié avec le concours du CNRS, reprend les communications prononcées sous la conduite de Lucien Goldmann en novembre 1954, de l'abbé Cognet, Maurice de Gandillac, Henri Gouhier, Alexandre Koyré, Louis Lafuma, Henri Lefebvre, Jean Mesnard, Jean Orcibal, Jeanne Russier et Théodule Spoerri." (Vignes, 254)
Origine divine ou surnaturelle de l'Eglise selon les données de l'histoire.
(Lyon, Impr. de Neveu), 1923, gr. in-8°, iv-569 pp, index, broché, couv. muette, bon état. Bien complet de l'« Avertissement aux Souscripteurs du Travail » (un feuillet recto-verso). Très rare
Le grand livre du P. Pouget, issu du travail que Jacques Chevalier, seul d'abord, puis avec Maurice Legendre et plusieurs de ses élèves d'alors, Roger Jourdain, André Bridoux, Pierre Bailly, avait entrepris dès 1905, sous la conduite du P. Pouget dont il rédigeait soigneusement les notes. Maintes fois repris et considérablement accru, ce grand travail fut achevé à l'Avent 1922 et imprimé à Lyon en 1923, par les soins de Victor Carlhian. — Guillaume Pouget (1847-1933) est un prêtre lazariste, qui eut une influence profonde sur un grand nombre d'universitaires chrétiens (enseignants et étudiants) du premier tiers du XXe siècle tels Jacques Chevalier, Jean Guitton, Joseph Malègue, Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel, ou encore Henri Gouhier, Robert Hertz... Il est né dans le Cantal, premier né d'une famille de six enfants : ses parents, de pauvres cultivateurs, souhaitent qu'il devienne prêtre. À cinq ans, il lit couramment, il a appris tout seul. Il va pour la première fois à l'école à l'âge de 12 ans, et seulement pendant l'hiver, le reste de l'année, il aide son père aux travaux des champs. Le curé de Maurine, frappé de ses dons exceptionnels, engage ses parents à lui faire entreprendre des études et à 15 ans, il entre au petit séminaire de Saint-Flour. À 19 ans ses études terminées et devenu prêtre, il entre chez les Pères Lazaristes. De 1872 à 1905, il enseigne différentes matières, à Évreux, à Saint-Flour, à Dax et à Paris. Mais le 20 juillet 1905, malgré le soutien de son supérieur, il est interdit d'enseignement, car il est jugé « trop en avance sur son temps ». Il obéit humblement, sans se rebeller, et lui, qui ne possède aucun diplôme (pas même le baccalauréat) va être, jusqu'à sa mort, le 24 février 1933, à plus de 85 ans, le père spirituel, le directeur de conscience, le confesseur et le maitre vénéré d'une foule de prêtres et d'intellectuels qui venaient chercher, auprès de lui, les réponses à leurs multiples interrogations.
Le livre XIII des "Confessions".
Revue des Etudes Augustiniennes, 1956, gr. in-8°, 19 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Aux origines du De natura et origine animae de saint Augustin.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1973, gr. in-8°, 37 pp, broché, bon état (Extrait de la Revue des Etudes Augustiniennes Vol. XIX, 1973)
Rom. 14,23b dans l'oeuvre de saint Augustin. (Omne quod non est ex fide, peccatum est).
Etudes Augustiniennes, 1972, gr. in-8°, 37 pp, broché, bon état (Extrait des Recherches Augustiniennes, vol. 8)
"Praeparatur voluntas a Domino". - Augustinisme et Théologie moderne. - La Règle de saint Augustin.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1964-1966-1968, 3 vol. gr. in-8°, 20, 20 et 10 pp, brochés, bon état (Tirés à part)
L'Eucharistie dans la pensée de saint Augustin.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1969, gr. in-8°, 32 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Les deux temps de grâce. - Faut-il anathématiser la doctrine augustinienne de la prédestination ? - La Dialectique de l'illumination.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1961-1962, 3 vol. gr. in-8°, 22, 10 et 13 pp, brochés, bon état (Tirés à part)
La notion de nature chez saint Augustin.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1965, gr. in-8°, 27 pp, broché, bon état (Tiré à part)
La Prédestination augustinienne. Sa place en philosophie augustinienne.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1964, gr. in-8°, 27 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Les manuscrits de la « Lettre CCXI de saint Augustin ».
Revue du Moyen Age Latin, 1952, gr. in-8°, 26 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Simone Weil (1909-1943). A Sketch for a Portrait. With a preface by Harry T. Moore.
Southern Illinois University Press, 1966, in-8°, 205 pp, index, reliure demi-toile éditeur, jaquette, bon état
Cryptonymie. Le verbier de l'Homme aux loups, précédé de Fors, par Jacques Derrida.
Aubier-Flammarion, 1976, in-8°, 252 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La Philosophie en effet). Edition originale, prière d'insérer joint (par Jacques Derrida, 4 pp)
Correspondance avec Elie et Florence Halévy. Préface et notes par Jeanne Michel-Alexandre.
Gallimard, 1958, in-8°, 467 pp, 2 photos hors texte, index, broché, bon état. Edition originale, un des 58 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier
Plus de 350 lettres adressées par Alain à Elie Halévy de 1892 à 1918. — Voici plus de trois cent cinquante lettres d'Alain, écrites au cours de près de cinquante années d'amitié inaltérable. Il n'est guère de sujet, grand ou petit, de préoccupation philosophique, politique, historique, pédagogique, personnelle, qui n'y soit abordé... Alain écrivait à Halévy : «J'aurais bien volontiers un discours de quelques jours et de quelques nuits avec toi. Réellement, je ne vois pas une autre créature de qui je puisse penser une chose pareille.» Les éditeurs déplorent à propos de ce livre une double carence. La première est l'absence des lettres d'Élie Halévy à Alain, détruites pendant la guerre de 1939, à l'exception de quatre ou cinq. La seconde est l'espèce d'oubli où est tombé l'ami d'Alain. «Le nom d'Alain est devenu célèbre, écrivent-ils, mais devant ce livre beaucoup ne seront pas sans se demander : qui donc a été Élie Halévy?» On répond à cette question en consacrant une part de l'introduction à ÉIie Halévy, puis en plaçant en guise de préface quelques fragments de son Journal d'adolescence, et en appendice un certain nombre de ses lettres à d'autres de ses amis qu'Alain. Par ce travail de restauration littéraire, Élie Halévy est présent en ce livre. Mais il l'est surtout grâce au contact si direct et si fort entre les deux amis, qui permet souvent, à travers les lettres d'Alain, de deviner questions et réponses et d'entendre presque la voix de celui à qui elles sont destinées. On découvrira ici un peu de ce comportement quotidien d'Alain, quelques-unes de ses réactions aux événements privés qu'il a exclues délibérément de l'Histoire de mes pensées par le refus de «se raconter». Plus profondément, ce livre s'offre comme un puissant témoignage sur deux hommes pensants, deux hommes que leur grandeur a faits, malgré tant de différences, également solitaires et secrets... — "Cette correspondance contient principalement des lettres d'Alain, presque toutes les lettres d'Elie Halévy ayant disparu. Jusqu'à 1914 (pp. 25-138). il est surtout question de philosophie. Pendant la période de guerre (pp. 138-258). le canonnier Alain décrit minutieusement sa vie ; il s'indigne contre Barrés, et les aumôniers galonnés, il apprécie peu la hiérarchie militaire, voit dans “Le Feu” de Barbusse un « livre d'officier ». et écrit : « Le mal le plus sensible à la guerre, c'est l'esclavage ». Ouant aux textes allant de 1918 à 1937, date de la mort d'Halévy (pp. 258-317), ils ne manifestent pas tous une éqale clairvoyance. C'est ainsi au'Alain écrit le 2 mai 1936 : « Je ne cesse de demander ce colmataqe à l'Ouest (sic) selon la liqne belge et française, ligne que l'on oeut rendre inviolable (par la fragilité propre aux colonnes motorisées) ». De Blum il dit : « J'aimerais mieux un Combes, mais i'aime bien Blum et ses collaborateurs: tous ils me semblent naïfs et propres »." (Revue française de science politique, 1958)
Humanités.
PUF, 1960, in-12, 220 pp, notice bibliographique, reliure pleine percaline olive, ex-libris manuscrit sur une garde. Edition sur grand papier, un des 60 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma Navarre.
Suite à Mars. II. Echec de la force.
Gallimard, 1939, in-12, 316 pp, Edition originale sur papier d'édition
Qu'en est-il du nihilisme ? ou : style de vie, de mort, de pensée.
P., Aletheia, 1966, gr. in-8°, 112 pp, broché, 4 lignes soulignées sur une page, bon état
Etudes de Kostas Axelos, François Châtelet, Jean-Pierre Cotten, Jean-Claude Quirin, Jean-Michel Rey, Georges Sebbag, Pierre Verstraeten (sur Lucien Sebag), textes de Francine Combelle, poèmes d'Edwin Guerard.
Histoire de la philosophie occulte. Gnose. Kabbale. Arithmosophie. Alchimie. Arts divinatoires. Médecine hermétique. Exploration de l'invisible. Magie sexuelle.
P., Seghers, 1983, gr. in-8°, 390 pp, index, broché, bon état. Edition originale
La philosophie occulte unit l'ésotérisme, transmission de la tradition qui est au coeur secret des grandes religions, et l'occultisme, théorie générale des vertus secrètes des choses. Cette quête a pris des formes diverses selon les lieux et les époques : gnose, kabbale, alchimie, médecine universelle, mais elle se fonde toujours sur les mêmes bases et transmet ses secrets de génération en génération. S'appuyant sur une documentation de première main – anciens manuscrits de magie, traités métaphysiques, manuels de l'Inquisition, minutes de procès de sorcellerie –, ce livre offre, depuis les temps antiques jusqu'au monde moderne, les moyens de s'orienter dans le labyrinthe de ces doctrines mystérieuses.
« Future » ou « no future » ?.
Editions du Panthéon, 2001, in-8°, 220 pp,
Pour Marx.
Maspero, 1973, in-8°, 258 pp,
L'Europe a fait le monde. Une histoire de la pensée européenne.
Editions Planète, 1966, in-8° carré, 198 pp, préface de Thierry Maulnier, biblio, broché, couv. illustrée, état correct
Politique d'Aristote. Traduite du grec, avec des notes et des éclaircissements, par Charles Millon. On a joint à cet ouvrage une notice sur Aristote et sur ses Ecrits ; une liste chronologique des éditions de ses Oeuvres ; plusieurs Extraits de Platon, et les deux Traités des Xénophon sur les républiques de Sparte et d'Athènes.
Artaud, 1803, 3 vol. gr. in-12, cxxvj-287-384-403 pp, un portrait en frontispice, reliure modeste dos et coins demi-toile bleue, bon état
Politique. Tome I : Introduction - Livres I et II. Texte établi et traduit par Jean Aubonnet.
Les Belles Lettres, 1960, in-8°, ccvi-261 pp, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Coll. Budé). Texte grec et traduction française en regard
"Début d'une édition critique (texte et traduction) de “La politique” d'Aristote, dont le besoin se faisait cruellement sentir. L'introduction de deux cents pages, due au traducteur, constitue un véritable ouvrage qui examine successivement la place de “La politique” dans la vie et l'oeuvre d'Aristote, la composition et la date de “La politique” (il soutient avec raison, semble t-il, l'unité de sa composition et la valeur de l'ordre traditionnel des livres), enfin le destin de l'oeuvre : la place de “La politique” dans l'histoire des idées, ce qui lui permet d'esquisser un véritable tableau de l'histoire de la pensée politique." (Revue française de science politique, 1961) — Aristote traite de la science politique à partir du point de vue de la cité-Etat, point de vue dont il soutient qu'il est le plus favorable à l'épanouissement total du citoyen.
La Vision de Paul Tillich.
Aubier, 1971, in-8°, 315 pp, broché, bon état
Oeuvres philosophiques. Nouvelle édition collationnée sur les meilleurs textes et précédée d'une introduction par Jules Simon.
P., Charpentier, 1843, in-12, xli-563 pp, reliure demi-veau vert bouteille, dos à 4 faux-nerfs guillochés, fleurons dorés et palette en queue, titres dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, un mors faible, bon état
Les Frontaliers du Néant.
Editions de Flore, 1949, in-12, 171 pp, broché, bon état
Avant Descartes. – Descartes avant la « Méthode ». – Descartes après la « Méthode ». – Après Descartes. — "Dieu, le plus grand des mystères, ne sera jamais objet de science, c'est entendu, pas plus qu'il ne sera jamais définissable entièrement par la raison. Mais ne peut-on pas, tout au moins, approcher un peu de ce mystère, préciser où il se situe et par quels chemins d'accès, s'il existe, il vient jusqu'à nous ? A défaut du numérateur, ne pourrait-on préciser quel est le dénominateur ? L'auteur de ces lignes a, dans un livre antérieur, “les Frontaliers du Néant”, déjà quelque peu esquissé la solution de ce problème, qui ne porte certes pas sur l'essentiel des questions posées par Dieu, mais tout au plus sur certaines de leurs données..." (Robert Aron, “Ce que je crois”, 1955)
La formation de l'esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective.
Vrin, 1980, in-8°, 256 pp, index (Bibliothèque des textes philosophiques)
Le nouvel esprit scientifique.
PUF, 1968, in-12, 181 pp, manque la page de faux-titre
Le nouvel esprit scientifique.
PUF, 1971, in-12, 183 pp, broché, bon état
Advancement of Learning and Novum Organum. With a special introduction by James Edward Creighton.
New York, The Colonial Press, 1900, gr. in-8°, xii-476 pp, 5 pl. hors texte dont un portrait de Bacon en frontispice, reliure toile rouge éditeur
La transmission de la philosophie grecque au monde arabe.
P., Vrin, 1968, gr. in-8°, 199 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Etudes de philosophie médiévale). Peu courant
Cet ouvrage retrace l’historique de la transmission des textes grecs dans les pays du monde arabe, de leur traduction et fait une liste de certaines oeuvres perdues en grec et retrouvées en arabe. L’auteur propose ainsi des traductions françaises de Proclus ou encore d’Alexandre d’Aphrodise.
Anthropologie politique.
PUF, 1969, in-12, 237 pp, broché, bon état (Coll. Le sociologue)
Les Moralistes français au dix-huitième siècle.
Germer-Baillière, 1873, in-12, vii-234 pp, reliure demi-chagrin bleu, dos à, 5 nerfs, titres dorés, signet (rel. de l'époque), bon état
Jules Barni, professeur à l'académie de Genève, a introduit et traduit Fichte et les œuvres complètes de Kant en français.
Sur Racine.
Seuil, 1971, in-8°, 167 pp,
Vivre avec Fourier.
dans Critique n° 281, octobre 1970, in-8°, 24 pp, (sur 96). Longue étude sur Fourier à l'occasion de l'édition de ses Œuvres complètes (1967).
Lamarck ou le mythe du précurseur.
Seuil, 1979, in-8°, 186 pp, un portrait, biblio, broché, couv. illustré, bon état
Saint Jean de la Croix et le problème de l'expérience mystique. (Thèse).
Félix Alcan, 1931, in-4°, xxix-740 pp, 2e édition revue et augmentée, biblio, index, broché, dos recollé avec manque, état correct (Coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine)
Les textes ; La vie ; La relation de l'expérience à la doctrine ; La synthèse doctrinale. — 2e édition revue et augmentée, notamment d'une préface de 21 pp où l'auteur s'explique sur son projet et répond aux critiques qui lui ont été adressées (la première édition est de 1924). Jean Baruzi (1881-1953) est un historien des religions et un philosophe français. Spécialiste de Leibniz, Paul de Tarse, Angelus Silesius et Jean de la Croix, il fut nommé professeur au Collège de France en 1933-1934, reprenant la chaire d’« Histoire des religions » à la suite d’Alfred Loisy, dont il était le suppléant depuis 1925. — "Grâce au beau livre de M. Jean Baruzi, les études espagnoles contractent vis-à-vis de la philosophie une dette d'importance exceptionnelle : car c'est une thèse de philosophie que ce gros in-octavo... Dès les premières lignes de la préface, dès le litre même, l'Espagne est dépassée : un problème général est posé. Mais l'auteur s'est établi si solidement en Espagne, il est parti d'une si scrupuleuse étude des textes, d'une enquête si exigeante sur le milieu historique, que sa synthèse, touchant une des plus hautes manifestations du génie espagnol, offre aux hispanistes des richesses qu'il faut ici inventorier. (...) Jean de la Croix est pris dans ce livre comme un cas extrême, un cas limite ; comme un point de vue dominant sur le mysticisme chrétien. (...) Ce livre de philosophe et d'artiste pourrait donner une précieuse leçon à bien des érudits. L'ouvrage, après avoir été lu, pourra être consulté, et quiconque voudra aborder à son tour un des problèmes qu'il touche, sera guidé vers les sources. Avons-nous assez fait deviner, par une analyse sommaire de son contenu, l'héroïque effort qui fait la beauté du livre ?" (Marcel Bataillon, Bulletin Hispanique, 1925)
Le Souci de Sincérité.
Gallimard, 1944, in-12, 208 pp, broché, bon état (Coll. La Jeune philosophie). Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
"L'auteur ouvre et conclut son intéressant essai par cette affirmation : « Qu'est-ce que la sincérité ? Il est peu d'idées plus confuses. » Il montre qu'elle n'est pas le simple naturel ; qu'elle n'est pas toute dans la véridicité ; il l'accepte avec ses incertitudes, et y voit « une conduite d'échec ». Si le moi ne peut plus être conçu comme une substance donnée ou comme une nature immobile en ses traits constitutifs, s'il est mobile et évoluant, la sincérité sera toujours, en partie au moins, effort pour se construire soi-même et se faire être ce qu'on voudrait être : c'est-à-dire qu'elle exprime un certain idéal du moi qu'il tâche de mériter. C'est pour cela que le souci de sincérité parait se former surtout pendant l'adolescence, dans « la dernière étape de socialisation » ; c'est pour cela encore qu'on peut y voir « une sorte de conduite affectivo-magique » à l'égard du monde des adultes : « il s'agit d'enchanter ce monde, de se le rendre favorable ». En somme, c'est à l'aide du sens esthétique du mot, – au sens où l'on parle de la sincérité d'un écrivain, c'est-à-dire de l'effort par lequel celui-ci s'exprime et se dégage tel qu'il voudrait être, – que l'auteur essaye de délimiter son sens moral. La sincérité consisterait ainsi à chercher un acte d'accord de soi avec soi-même, de soi avec ses modes expressifs, et cet acte d'accord est une chance qu'on provoque et qu'il faut attendre : « au fond, c'est une trouvaille esthétique » (p. 207). Par là, M. Belaval en vient à accuser ce souci d'aboutir à l'inaction..." (Revue de métaphysique et de morale, juillet 1944)
L'enfant instable. Problème clinique individuel, problème social.
PUF, 1951, in-12, 144 pp, biblio, C. de bibl. (Coll. Paideia)
De quelques constantes de l'esprit humain. Critique du mobilisme contemporain (Bergson, Brunschvieg, Boutroux, Le Roy, Bachelard, Rougier).
Gallimard, 1950, in-8°, 215 pp, broché, bon état
De la mobilité de la pensée selon une philosophie contemporaine ; Le procès du "chosisme" ; Le procès des idées distinctes en tant qu'inaptes aux sciences de la vie ; De certaines constantes de l'esprit scientifique à travers l'histoire ; Du mobilisme en fait de morale et d'esthétique, de quelques constantes en ces matières ; Du fondement psychologique de ce mobilisme.
Du style d'idées. Réflexions sur la pensée. Sa nature - Ses réalisations - Sa valeur morale.
Gallimard, 1948, in-8°, 215 pp, broché, bon état
Le Bergsonisme ou une Philosophie de la Mobilité.
P., Mercure de France, 1917, in-12, 134 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état
Sur le succès du Bergsonisme. Précédé d'une réponse aux défenseurs de la doctrine.
P., Mercure de France, 1914, in-12, 249 pp, deuxième édition, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état, exemplaire numéroté
Les Sources et le sens du communisme russe.
Gallimard, 1951, in-12, 250 pp, traduit du russe, broché, bon état (Coll. Les Essais, VIII)
Berdiaev (1874-1948) a approché le bolchevisme dans un grand nombre d’ouvrages, dont certains sont spécialement consacrés à ce sujet. Parmi ces derniers, on trouve notamment son recueil d’essais, “Un Nouveau Moyen Âge” (1924), son article « Vérité et mensonge du communisme » (1931) et son livre “Les Sources et le sens du communisme russe”, conçu en 1933, écrit en 1935, publié d’abord en 1937 en anglais et en allemand, puis en 1938 en français et en 1955 en russe. Malgré l’attitude critique de Berdiaev envers la démocratie bourgeoise, Lénine le qualifiait de « nouveau philosophe de la démocratie bourgeoise » et de représentant de « l’intelligentsia bourgeoise et libérale ». — "... C'est en connaissance de cause que Nicolas Berdiaev exposera en 1937 les “Sources et le sens du communisme russe”. Arrêté et déporté par les tsars, il était, en 1917, du côté de la Révolution. Mais, profondément chrétien, il sera accusé d'activités contre-révolutionnaires, arrêté par la Tchéka et expulsé en 1922. Sa pensée est ce qu'il appelle une « philosophie prophétique ». Du début jusqu'à la fin, le pathos de Berdiaev a été celui d'un Russe. Le problème des rapports entre l'Orient et l'Occident a façonné son esprit. Il se sentait « porteur du problème et de la mission de la Russie ». Le paradoxe, c'est que Berdiaev essaie de donner à sa révolte contre l'Occident une expression nettement occidentale. La Russie serait pour lui le sol privilégié du personnalisme..." (Jean-Louis Dumas, “La conception de l’histoire chez les slavophiles”, in Revue Russe, 1994)
Les psychothérapies.
PUF, 1968, coll. Le psychologue, in-12, 214 pp,
Durée et Simultanéité. A propos de la théorie d'Einstein.
P., Félix Alcan, 1922, in-12, viii-245 pp, broché, qqs rares piqures, pp 96 et 97 tachées, bon état (Coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine). Edition originale (pas de grands papiers), premier tirage
Essai sur les données immédiates de la conscience. (Thèse).
Félix Alcan, 1924, in-8°, viii-184 pp, 23e édition, reliure demi-chagrin rouge, dos lisse orné, titres et quadruples filets dorés (rel. de l'époque), bon exemplaire fort bien relié
« Je me proposai, pour ma thèse de doctorat, d'étudier les concepts fondamentaux de la mécanique. C'est ainsi que je fus conduit à m'occuper de l'idée de temps. Je m'aperçus, non sans surprise, qu'il n'est jamais question de durée proprement dite en mécanique, ni même en physique, et que le "temps" dont on y parle est tout autre chose. Je me demandai alors où est la durée réelle, et ce qu'elle pouvait bien être, et pourquoi notre mathématique n'a pas de prise sur elle. De ces réflexions est sorti l'Essai sur les données immédiates de la conscience où j'essaie de pratiquer une introspection absolument directe et de saisir la durée pure » (Bergson, lettre à G. Papini, 21 octobre 1903). À la croisée de la psychologie et de la métaphysique, le premier ouvrage de Bergson, paru en 1889, contient en germe l'ensemble de sa philosophie. En nous invitant à nous déprendre de nos cadres de pensée figés, il y montre que le temps n'est pas une réalité physique, mais une dimension de la conscience vivante, et, tissant un lien entre philosophie de la conscience et théorie de l'action, il aborde à nouveaux frais la question de la liberté. L'influence de Bergson fut sensible chez certains socialistes, et des mouvements religieux libéraux qualifiés de modernistes ou néo-catholiques tentèrent de s’approprier ses thèses. L’Église catholique romaine réagit en mettant les trois ouvrages principaux de Bergson, dont celui-ci, à l’Index (décret du 1er juin 1914).
L'Energie spirituelle. Essais et conférences.
PUF, 1946, in-8°, 214 pp, broché, couv. lég. passée, bon état
L'Evolution créatrice.
PUF, 1948, in-8°, xi-372 pp, rares annotations au crayon, dos passé
La Pensée et le mouvant. Essais et conférences.
PUF, 1950, in-8°, 291 pp,
La Pensée et le mouvant. Essais et conférences.
PUF, 1975, in-8°, 291 pp, (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
Le Rire. Essai sur la signification du comique.
PUF, 1978, in-12, 157 pp, (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
Les deux sources de la morale et de la religion.
Félix Alcan, 1932, in-8°, 346 pp, broché
Platon et le matérialisme ancien. La théorie de l'âme-harmonie dans la philosophie de Platon.
Payot, 1971, in-8°, 239 pp, biblio, index, broché, très bon état
Enthousiasme et savoir. Biologie pythagoricienne et héraclitisme décadent. La démonstration de Socrate : réfutation ou approfondissement. La nature de l'âme et le joug du Bien : harmonie et discordance dans l'âme et dans le monde.
Une histoire de la ville. Pour repenser la société.
La Découverte, 1997, in-8°, 193 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rares soulignures crayon, bon état
La ville est aujourd'hui malade, la société aussi. Et il semble qu'elles souffrent d'une même maladie. C'est pourquoi l'action politique, dont l'objet est d'assurer la viabilité d'une société, se proclame souvent ces temps-ci "politique de la ville" ou "politique sociale". Force est pourtant de constater que celles-ci se ramènent trop à des catalogues de mesures parcellaires, souvent déjà usées. A quoi tient un tel manque d'envergure et d'imagination ? Comment aller plus loin ? C'est pour répondre à ces interrogations que Paul Blanquart propose cette originale histoire de la ville, de l'Antiquité à nos jours. L'intérêt de son approche réside dans la démonstration qu'une ville, une société, ce fut toujours, inséparablement, de la pensée. Tribus nomades et communautés villageoises, leurs pierres levées et leurs cercles centrés, relèvent d'un esprit religieux. La forme pyramidale organise les sociétés à castes et les villes antiques. De vifs débats intellectuels accompagnent les transformations, spatiales et sociales, de l'Athènes classique et de la cité médiévale. La raison cartésienne, géométrique et mécanique, est à l'œuvre dans la ville royale et son fonctionnement techno-administratif. Tout comme l'est la thermodynamique dans la ville industrielle et ses conflits de classes. Il se dégage de cette histoire une leçon très claire : à nouvelle façon de faire ville et société, nouvelle manière de penser. A l'âge des flux de toutes sortes qui disloquent nos villes et dualisent nos sociétés, dissolvent les frontières héritées et nos références mentales, il s'agit d'opposer à la logique du trans-, actuellement régnante, une logique de l'inter-, inspirée des sciences de la vie et de l'intelligence. — "Magnifique méditation sur la ville, ce livre, qui semble écrit d'une traite, a dû au contraire procéder par soustraction pour maîtriser une formidable documentation et garder l'essentiel." (Revue Esprit)
Confessions. Précédé de Le « Philosophe teutonique » ou l'esprit d'aventure, par Alexis Klimov.
Fayard, 1973, in-8°, xxvi-304 pp, sources, biblio, index, broché, couv. à rabats, trace de pliure au 1er plat, bon état
Anthologie d'oeuvres traduites avec préface, notes et commentaires par Alexis Klimov. Jacob Boehme (1575-1624) est le fondateur d'une théologie mystique connue sous le nom de théosophie. Le discours théosophique, ce n'est pas seulement le discours de l'homme sur la manifestation divine, c'est aussi et d'abord le discours de Dieu qui s'exprime dans ses œuvres. Le discours de Dieu est réexprimé par le discours de l'homme en qui Dieu s'est engendré. Ainsi se forme le corps spirituel qui est le terme de la révélation.
L'Elite de demain. Pour une culture objective au service des hommes.
Calmann-Lévy, 1946, pt in-8°, 331 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Science et Humanité), envoi a.s. des deux auteurs
"Etant donné la situation lamentable actuelle de l'humanité, disent les auteurs, on doit chercher le salut là où il peut être trouvé, à leur avis, c'est-à-dire « par la formation scientifique et caractérielle, par la sélection rigoureuse de véritables élites, extraites indistinctement de tous les milieux, affranchies de toute pression politique on financière ». Ils consacrent à cette question essentielle un petit ouvrage d'idées et de discussions générales, où sont agités des sujets très divers et en particulier où il est traité de la science appliquée à la nature et à l'homme, des techniques psychologiques (éducation, enseignement, orientation), de la faillite des élites traditionnelles et du renouvellement des élites (réforme de l'enseignement et pédagogie active, logique, morale, humaine, documentation), des méfaits de la subjectivité (racisme, marxisme, christianisme, existentialisme), de l'homme dans la société et de la nécessité d'un socialisme démocratique. Esprits positifs et remueurs d'idées, les auteurs donnent, dans leur livre complété de nombreuses notes, des éléments bien faits pour susciter les réflexions du lecteur et l'obliger à penser à des problèmes graves et urgents." (H. P., L'année psychologique, 1946)
Attardés et Précurseurs. Propos objectifs sur la métaphysique et sur la philosophie de ce temps et de ce pays.
P., Etienne Chiron, 1922, in-12, 283 pp, index, broché, état correct. Edition originale, prière d'insérer, envoi a.s. de l'auteur à Achille Delmas au 1er plat (les rééditions porteront comme sous-titre : Les tendances actuelles de la philosophie française)
"M. Boll formule une critique vive des philosophies de Bergson et de Boutroux. Sentiment et connaissance ont des rôles distincts : l'art vise surtout à l'émotion ; la philosophie s'occupe de savoir." (Louis Batcave, Revue scientifique) — "Livre vivant, intéressant, solidement documenté. J'ai été heureux de rencontrer dans l'auteur un adversaire déterminé du bergsonisme et de me trouver, sur cette question actuellement si importante, entièrement d'accord avec lui." (René Berthelot, membre de l'Académie royale de Belgique) — "Un savant ouvrage remarquable par la clarté de l'exposition, la précision et la fermeté des analyses et des jugements qu'il renferme. Ainsi que l'indique l'auteur, il est à la fois une critique et un plaidoyer : la critique d'une confusion très commune et un plaidoyer pour qu'on s'en déprenne. Sentir et connaltre sont deux actes, qui s'enchevêtrent dans l'unité de la vie psychique, mais dont les rôles sont profondément distincts. On le voit, M. Marcel Boll n'est pas partisan de la « prétention cognitive » du sentiment, où aboutissent le romantisme intuitionniste de Bergson et la fidéisme rationaliste de Boutroux. Il tient que les affirmations bergsoniennes sont démenties par les faits expérimentaux, les uns (d'ordre physique) incontestables, les autres (d'ordre biologique et psychologique) très probables, et s'attache dans son ouvrage « à mettre en lumière quelques-unes de ces erreurs matérielles, que Bergson utilise, pêle-mêle avec des observations exactes, pour édifier sa métaphysique »." (Le Figaro, 1922)
Pathologie médicale à l'usage des éducateurs.
PUF, 1968, coll. L'éducateur, in-12, 181 pp,
H.-F. Amiel. Essai sur sa pensée et son caractère d'après des documents inédits. Nouvelle édition.
Alcan, 1931, in-8°, xix-373 pp, biblio (Coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine)
Fragments attribués à Vigile de Thapse dans l'Expositio missae de Florus de Lyon.
Revue des Etudes Augustiniennes, 1975, gr. in-8°, 15 pp, broché, bon état (Extrait de la Revue des Etudes Augustiniennes Vol. XXI, 1975)
L'art de la Politique.
Seghers, 1969, in-8°, 638 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, reliure toile éditeur, bon état
Cette anthologie d’écrivains politiques est sans doute la plus complète qui ait paru en France jusqu’à présent. Elle comprend plus d’une centaine d’auteurs depuis les origines et, outre les classiques de la littérature politique, les penseurs du XXe siècle y figurent également : On y trouve des textes de Confucius, Platon, Aristote, Cicéron, Dante, Ibn Khaldoun, Machiavel, Grotius, Richelieu, Louis XIV, Voltaire, Danton, Robespierre, Saint-Just, Gracchus Babeuf, Talleyrand, Hegel, Bolivar, De Gaulle, Lénine, Kennedy, Léon Blum, etc.
Michel Foucault. Les Jeux de la vérité et du pouvoir. Etudes transeuropéennes.
Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1993, gr. in-8°, 242 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Recueil d'études sur différents aspects de l'oeuvre du philosophe : ontologie, pouvoir, résistances, le corps, etc. Les textes rassemblés dans ce volume sont issus d'une rencontre autour de l'oeuvre de Michel Foucault organisée à Sofia (Bulgarie) en juin 1993 et réunissant pour la première fois des chercheurs français et est-européens. A la lumière des événements qui ont bouleversé ces derniers pays, les analyses de Foucault connaissent un regain puissant d'actualité.
L'Europe philosophique. 25 siècles de pensée occidentale.
Stock, 1988, gr. in-8°, 379 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Clefs de l'Histoire)
Jean Brun retrace avec clarté l'itinéraire intellectuel suivi par l'Europe depuis l'Antiquité. De ces penseurs tragiques que furent les présocratiques jusqu'au néoplatonisme, les philosophes grecs cherchèrent les chemins de la connaissance capables de les conduire au dévoilement de la vérité. Avec le christianisme, au contraire, mystiques et théologiens du Moyen Age se mirent à l'écoute de la Révélation afin de parvenir à entendre la langue que Dieu leur parlait à travers la Création. Tout change à partir de la Renaissance. Désormais, l'homme demande aux concepts forgés par la raison et l'expérience de lui permettre de déchiffrer le grand Livre du Monde afin de lire ou d'écrire, dans la nature et dans l'histoire, le récit de sa libération. Aujourd'hui, le développement de la technique et les planifications de la politique conduisent l'humanité à se reconnaître tantôt dans Prométhée vainqueur, tantôt dans Sisyphe vaincu. Ainsi prolifèrent des diagnostics critiques soucieux de montrer à l'homme son véritable visage, tour à tour triomphant et angoissé. Cet ouvrage se propose de dégager la filiation des idées qui, pour le meilleur ou pour le pire, partirent lentement d'Europe à la conquête des autres continents. Jean Brun a rédigé là une somme indispensable à l'honnête homme.
Spinoza et ses contemporains.
PUF, 1971, in-8°, 309 pp, 4e édition, broché, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
“La première partie de cet ouvrage est la troisième édition du Spinoza, que nous avions publié en 1894 d'après un Mémoire auquel l'Académie des Sciences morales et politiques avait accordé le prix Bordin (Rapport de M. Charles Waddington, Séances et Travaux, sept.-oct. 1891, pp. 386-415). La seconde partie est formée d'articles qui ont paru dans la Revue de Métaphysique et de Morale, de 1904 à 1906 ; ils devaient, dans notre pensée, accompagner la deuxième édition du Spinoza ; mais ils n'avaient pu être achevés en temps utile, ils prennent aujourd'hui la place à laquelle ils étaient destinés.” (Avant-propos)
Histoire de la Philosophie. II. XVIIe-XVIIIe siècles. Edition revue et mise à jour par Pierre-Maxime Schuhl et André-Louis Leroy.
PUF, 1990, pt in-8°, 506-vi pp, broché, bon état
"L'ouvrage de M. Brehier rendra de très grands services non seulement aux philosophes, mais encore aux historiens du XVIIIe siècle. D'abord parce qu'il replacera avec une grande précision les philosophes français dans le milieu général de la philosophie européenne qu'il n'est pas donné à tous de connaître directement. Et puis parce que cette analyse est extrêmement pénétrante et souvent, sur les points où je puis la juger, tout à fait neuve. En quelques pages, parfois en quelques lignes précises et lumineuses, elle apporte des aperçus qui n'ont jamais été exposés avec cette vigoureuse simplicité." (Daniel Mornet, Revue d'Histoire littéraire de la France, 1931)
Histoire de la Philosophie. Tome I : L'Antiquité et le Moyen Age. 2e partie : Période hellénistique et romaine.
PUF, 1955, gr. in-8°, 268 pp, reliure demi basane noire, dos lisse, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), C. de bibl, qqs annotations en marge, bon état
"(...) Imposant travail appelé à rendre les plus grands services par la variété et l'originalité de ses aperçus autant que par la solidité et la richesse de sa documentation." (Pierre Debouxhtay, Revue belge de philologie et d'histoire, 1929)
Rapports du physique et du moral de l'homme.
P.-Genève, Slatkine Reprints, 1980, fort in-8°, lxviii-712 pp, broché, bon état (Coll. Ressources). Réimpression de l'édition de Paris, 1844
Principal ouvrage du médecin et philosophe Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808). C'est dans cet ouvrage que Cabanis pose les bases de la Psychophysiologie. "Cabanis reprenant les données de Condillac sur la sensibilité voit dans ce phénomène le lien entre la vie physiologique et la vie mentale. Il applique à la psychologie le raisonnement des sciences biologiques et interprète les faits de sensibilité comme des faits biologiques. (...) Il tourne le dos aux argumentations théoriques et il est le premier à appliquer aux manifestations de la pensée les procédés de la recherche scientifique." (Histoire de la Science, Pléiade, 1639-40).
The Social Philosophy and Religion of Comte.
New York, MacMillan, 1893, pt in-8°, xix-210 pp, second edition, reliure pleine percaline de l'éditeur, encadrement à froid sur les plats, titres dorés au dos, bon état. Texte en anglais
Deuxième édition (la première date de 1885) de cette étude sur Auguste Comte par le philosophe écossais Edward Caird (1835-1908).
Ambiguïtés et antinomies de l'histoire et de sa philosophie.
Marcel Rivière, 1962, in-8°, 391 pp, préface de Fernand Braudel, broché, bon état (Bibliothèque philosophique)
"L'ouvrage est autant de méthodologie que de philosophie à proprement parler. La première partie (« La théorie historique » ) analyse de façon originale des problèmes classiques, depuis celui de l'objectivité jusqu'à celui de la prévision. La seconde (« Application ») contient des chapitres de nature très diverse ; les résultats de la réflexion systématique sont appliqués tant à une discipline (histoire de la philosophie, histoire de la science) qu'à une école ou un homme (historicisme italien, Toynbee)." (Revue française de science politique, 1963) — "En préfaçant l'ouvrage de Emile Callot, Fernand Braudel a voulu non seulement encourager une pensée qui se présente ouvertement sous le signe de Lucien Febvre, mais aussi signaler aux historiens un ouvrage qui risquait de les séduire moins que les philosophes dans la langue de qui il est écrit..." (P. Arnaud, L'Année sociologique, 1962)
La Société et son environnement. Essai sur les principes des sciences sociales.
Rivière, 1952, fort in-4°, 580 pp, biblio, broché, bon état, envoi a.s.
Le Fou du Palais-Royal. (1845).
Fayard, 1984, in-8°, 482 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française). Réédition de la seconde édition (1845) revue et augmentée
La lecture de Victor Considérant et de Charles Fourier a changé la vie de François-Félix Cantagrel (1810-1887) : il fait ses débuts littéraires au journal l’Artiste, en poursuivant des études de droit et d’architecture ; en 1838, il est ingénieur civil, conducteur des Ponts-et-Chaussées. La propagation de la doctrine sociétaire devient alors son seul souci. Gérant de la Phalange, il aura plusieurs fois des démêlés avec le pouvoir, en 1849 comme en 1871, réfugié en Belgique, il passe en Angleterre puis voyage aux Etats-Unis ; et revient en France après l’amnistie de 1859. Après la Commune, il se fait radical, franc-maçon, et devient conseiller municipal de Paris, puis vice-président du Conseil général de la Seine, et finalement député du XIIIè arrondissement. « Fou ? Oui, fou j’aime assez à passer pour fou.» - c’est Fourier qui parle, mis en scène par son fidèle disciple dans le Cabinet de lecture de la Rotonde du Palais-Royal, où le Maître avait coutume de s’informer des événements et discussions du jour. La forme dialoguée permet à l’auteur une exposition exacte, diversifiée, polémique, et pleine de drôlerie, de la doctrine, des us-et-coutumes, et des avantages que le lecteur, enfin bien informé, ne manquera pas de trouver aux Phalanstères. Cantagrel n’omet rien, la synthèse est parfaite, et très pédagogique. (Catalogue des Auteurs, CF) — "Le fou du Palais-Royal est paru en 1841; nous publions la seconde édition (1845) revue et augmentée." (Stéphane Douailler)
Raison philosophique et christianisme à l'aube du IIIe millénaire.
Editions du Cerf, 2004, in-8°, 391 pp, postface de Jean Ladrière, broché, couv. à rabats, bon état
Cet ouvrage rassemble les vingt-six contributions apportées lors du congrès organisé à l'Unesco-Paris, les 20-22 mars 2000, par la Conférence mondiale des institutions universitaires catholiques de philosophie (Comiucap) et l'Association française des professeurs de philosophie des Facultés catholiques de philosophie. Première tentative de réflexion universitaire à l'échelle des cinq continents, sur les rapports de la philosophie et du christianisme, ce congrès s'est donné une double tâche : examiner les différentes tensions, positives ou négatives, passées et présentes, qui s'observent entre la raison philosophique et le christianisme ; articuler les réalités contrastées des aires culturelles aux données évolutives des différents domaines du savoir. Deux questions ont commandé les débats: quelle habilitation le concept de "raison philosophique" peut-il recevoir face à la démultiplication des centres de pensée et à l'éclatement, depuis la fin du XIXe siècle, des régimes de rationalité ? Quelle est la spécification de l'espace philosophique au sein de l'intelligence de la foi ? Alors que se multiplient, à l'aube du IIIe millénaire, des tentatives de bilan général, les auteurs ont visé les choses mêmes, au plan où elles s'attestent, et confronté les figures d'une raison en acte incessant de métamorphose, à la longue et bien vivante tradition philosophique du christianisme.
Incertitudes sur l'individu.
Editions de la revue Conférence, 2013, gr. in-8°, 317 pp, traduit de l'italien par Christophe Carraud, préface par Aniello Montano, reliure pleine toile éditeur, jaquette, une petite soulignure au feutre sur une page, bon état
"La Maison éditrice a recueilli dans ce volume les cinq essais qui ont mis en leur temps sur le devant de la scène la figure pudique de Giuseppe Capograssi. Ce sont les six essais [sic] inspirés par l’incertitude que déterminent les immenses tragédies vécues après la Première Guerre et culminant dans l’authentique catastrophe de la Seconde. Incertitude de tout, objectivement, donc incertitude sur l’individu qui devient subjectivement incertitude de l’individu. Un des essais les plus fameux prend précisément le titre d’Incertitudes sur l’individu, et il a été opportunément choisi comme titre de l’ensemble du recueil." (Salvatore Satta) — "On peut dire que le philosophe est celui qui a le devoir solitaire et singulier de recueillir les leçons secrètes de la vie et de les exprimer ; comprendre quelqu'un, c'est toujours chercher à en ressentir et à en éprouver à nouveau les exigences, les questions, les crises : en somme, ce pour quoi il a souffert" : telle est, chez Giuseppe Capograssi, la méthode de l'attention au monde concret des individus. “Incertitudes sur l'individu” montre cette méthode à l'oeuvre, et fait mesurer la puissance de pénétration de la pensée du philosophe dans tout l'entrelacs économique, social, juridique, métaphysique, de la réalité contemporaine. Y sont repris cinq textes décisifs de l'auteur, écrits dans la dernière partie de sa vie, de 1940 à 1955. Chacun d'eux poursuit la description de la dimension d'expérience des ordres divers par lesquels la vie se saisit elle-même (activité pratique, droit, économie, jugement...) : et cependant ces ordres en réalité n'en forment qu'un, par quoi l'individu se saisit lui-même comme vivant dans la vie concrète et poursuivant des valeurs que cette vie concrète riche d'incarner et risque de trahir. C'est à la description et à l'interprétation des modalités contemporaines de l'exister de l'individu – modalités complexes, ambiguës et souvent inquiétantes, du travail au divertissement, de la guerre à la frivolité, de l'Etat à l'action économique, de la monnaie au contrat, des fins privées à l'Histoire... – que sont donc invités les lecteurs de ces “Incertitudes”.
Autour de Chantal Mouffe: Le politique en conflit.
Ottawa (Canada), Invenire, 2015, in-8°, 224 pp, broché, bon état (Coll. Métagouvernance collaborative)
Cet ouvrage se veut une introduction à l'oeuvre de Chantal Mouffe et en particulier à sa compréhension du politique. Les notions clés de démocratie radicale et de politique agonistique sont examinées. On éclaire l'oeuvre de Mouffe par le contraste avec celles de Camus, Lefort, Rawls et Dewey. — Chantal Mouffe est une figure majeure dans l’analyse du politique contemporain. Elle rejette les simplismes de l’économisme et de la lutte des classes comme seuls mécanismes déterminants dans les antagonismes au cœur de la société, et défend la nécessité d’une démocratie radicale et du pluralisme agonistique afin de permettre à tous les antagonismes de s’exprimer au sein de l’espace politique. L’objectif principal de cet ouvrage est d’ouvrir un espace de dialogue sur son œuvre, et en particulier sur sa compréhension du politique. Les concepts de démocratie radicale et de politique agonistique sont des notions clés dans ses analyses. On voudra comprendre comment ils peuvent nous aider à repenser le politique dans la conjoncture actuelle. La première partie de l’ouvrage porte sur les grands thèmes traités dans les travaux de Mouffe, et sur certains de ses concepts clés et de ses postulats de base. La seconde partie utilise un procédé cher à Chantal Mouffe – la mise en dialogue avec divers auteurs – pour éclairer son œuvre par le contraste avec Albert Camus, Claude Lefort, John Rawls, et John Dewey, parmi d’autres. La troisième partie s’inspire de la pensée de Chantal Mouffe pour examiner l’expérience de certains pays d’Amérique latine qui ont criminalisé l’action collective au nom de la démocratie. Pour conclure, un texte de Chantal Mouffe illustre ses préoccupations actuelles, et dévoile le rôle central de la notion d’agonisme pour l’avènement d’une pratique pleinement démocratique du politique. Une riche introduction à la pensée de Chantal Mouffe.
Sophistique, performance, performatif.
Vrin, 2007, in-8°, 48 pp, broché, bon état (Bulletin de la Société française de philosophie, 100e année, n° 4, octobre-décembre 2006)
Exposé de Barbara Cassin, suivi d'une discussion avec Francis Jacques, Catherine Kintzler, Sandra Laugier, François Marty, Simone Rinzler et Isabelle Thomas-Fogiel.
The Story of the Political Philosophers.
New York, Tudor Publishing, 1947, in-8°, xvii-802 pp, 8 pl. hors texte, index, reliure pleine toile noire de l'éditeur, édition originale, bon état
Petite philosophie pour le loup et l'agneau.
Milan, 2004, in-8°, 335 pp, biblio
Mémoire sur les inconvénients d'un impôt public pour l'indigence, comparés avec les avantages et la sécurité des établissements publics de charité ayant pour but le soulagement des malades. Lu dans les séances des 8 et 15 juin 1839.
Paris, 1839, in-4°, 32 pp, dérelié, bon état. Extrait des Mémoires de l'Académie des Sciences morales et politiques.
La Pensée italienne au XVIe siècle et le courant libertin. (Thèse).
P., Edouard Champion, 1919, gr. in-8°, ix-A/UU-720-lxxxiv pp, biblio, index, reliure demi-maroquin vert bouteille, dos à 5 nerfs, tête dorée, premier plat conservé, bel exemplaire, envoi a.s. au philosophe Henri Bergson. Rare. Importante étude sur les philosophes italiens du XVIe siècle et leur doctrine. Importante étude sur l'influence italienne en France, au seizième siècle, et spécialement aux XVIIe et XVIIIe siècles. (Cabeen II, 193).
La Philosophie et l'Histoire (1780-1880).
Hachette, 1973, in-8°, 381 pp, notices biographiques, tableau synoptique, index, broché, couv. à rabats, bon état (Histoire de la philosophie, 5)
La Bonne école. Volume 1 : Penser l'école dans la civilisation industrielle. Volume 2 : Institution scolaire et contenus de savoir dans l'école industrielle.
Seyssel, Champ Vallon, 2000-2004, 2 vol. in-8°, 363 et 275 pp, glossaire, biblio, brochés, bon état (Coll. Milieux)
D'une situation actuelle inquiétante (violence, échec scolaire, doutes sur les institutions dominantes...), les auteurs veulent dialectiquement tirer des raisons d'espérer en décrivant l'enseignement d'un nouvel humanisme, fondé à partir de la lisibilité du nouveau réel industriel. Un travail philosophique novateur et polémique portant sur le rapport contemporain au savoir et à sa transmission. Le second volume définit les finalités nouvelles de l'école dans le nouveau contexte de la civilisation industrielle. Constatant que le projet de l'école de Jules Ferry s'inscrivait dans une civilisation agricole, les auteurs défendent un système scolaire permettant aux individus de comprendre leur temps.
Chroniques de la scène monde. Essai et entretiens.
Genouilleux (Ain), La Passe du vent, 2000, in-8°, 460 pp, Des témoins particulièrement engagés dans leur époque, dans la pensée et le débat d'idées, des philosophes comme Alain Finkielkraut ou Massimo Cacciari, un sociologue (Pierre Bourdieu), des écrivains tels qu'Edouard Glissant, Philippe Sollers ou Valère Novarina, transcrivent le lien qui unit leur recherche, ou la création, avec la situation politique d'un monde globalisé.
Critique de Kant. Avant-propos de Jean-Toussaint Desanti.
Flammarion, 1980, fort in-8°, 646 pp,
Le droit sans l'Etat. Sur la démocratie en France et en Amérique. Préface de Stanley Hoffmann.
PUF, 1985, in-8°, x-206 pp,
Une présentation du libéralisme politique américain, où le droit est tout autant le fait du marché que de la puissance publique. Ce livre a contribué à rénover le courant réformateur en France dans les années 1980.
Hegel. Philosophie n° 13.
Ed. de Minuit, 1987, in-8°, 93 pp, discret C. de bibl.
Henri de Lubac et le mystère de l'Eglise. Actes du colloque du 12 octobre 1996.
Cerf, 1999, in-8°, 244 pp, (Etudes lubaciennes, I). Très bon état
L'Année philosophique. Publiée sous la direction de F. Pillon. Première année, 1890.
Félix Alcan, 1891, in-8°, 356 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, coupes frottées, bon état
Contient : F. Renouvier : De l'accord de la méthode phénoméniste avec les doctrines de la création et de la réalité de la nature. – F. Pillon : La première preuve cartésienne de l'existence de Dieu, et la critique de l'infini. – L. Dauriac : Philosophes contemporains : J.-M. Guyau. – Bibliographie philosophique française de l'année 1890. — « L'Année philosophique », dirigée par Pillon, d'abord publiée en 1868 et 1869, reparaît en 1891 (de 1872 à 1889 elle avait été remplacée par la « Critique philosophique » dirigée par Renouvier, revue d'abord hebdomadaire puis mensuelle). C'est chez Alcan qu'elle est publiée à partir de 1891. « L'Année philosophique » se compose d'une part d'articles, d'autre part d'une substantielle rubrique bibliographique divisée en plusieurs sections qui rend compte de la littérature philosophique publiée l'année précédente.
L'interrogation démocratique.
Centre Georges Pompidou, 1987, in-8°, 214 pp, 9 études par Jean-Marie Goulemot, Pasquale Pasquino, Jacques Donzelot, Krzysztof Pomian, Laurent Cohen-Tanugi, Louis Quéré, Claude Imbert, Richard Rorty, Lahouari Addi. Très bon état
Valeur et liberté.
PUF, 1967, coll. initiation philosophique, in-12, 107 pp,
Cours de Philosophie positive.
J.-B. Baillière, 1864, 6 vol. in-8°, lxxxix-536,496,589,520,543 et 774 pp, reliure demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de fleurons (reliure de l'époque). Deuxième édition augmentée d'une préface par E. Littré et d'une table alphabétique des matières. Bon exemplaire malgré une trace de mouillure claire en marge sup. du tome I et de légères rousseurs.
Tome I : Les préliminaires généraux et la philosophie mathématique. Tome II : La philosophie astronomique et la philosophie de la physique. Tome III : La philosophie chimique et la philosophie biologique. Tome IV : La partie dogmatique de la philosophie sociale. Tome V : La partie historique de la philosophie sociale en tout ce qui concerne l'état théologique et l'état métaphysique. Tome VI : Le complément de la philosophie sociale et les conclusions générales.
Discours sur l'esprit positif.
Schleicher frères, 1909, in-8°, 125 pp, manque la page de faux-titre
Sur les élections, et autres textes. (1782, 1794).
Fayard, 1986, fort in-8°, 647 pp, textes choisis et revus par Olivier de Bernon, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Des Salons à la prison : ainsi passe la vie de Jean-Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794). Esprit encyclopédique s’il en fut, membre de toutes les Académies d’Europe, et de celle de Philadelphie, secrétaire perpétuel de l’Académie Royale des Sciences, il fut le seul des philosophes des Lumières à prendre une part active à la Révolution, avant d’en dénoncer les excès. Décrété d’accusation puis arrêté au moment de quitter Paris, il se suicide dans sa prison. Le volume rassemble des textes complémentaires. L’Essay sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix cherche les conditions d’un suffrage idéal où l’expression des votes fût le plus possible celui de la vérité, par la maîtrise des aléas de l’individuel. Les ouvrages des années 1788-1793 exposent la théorie du suffrage et son application politique : Lettres d’un bourgeois de New-Haven, Essay sur la constitution et les fonctions des assemblées provinciales, Sur les élections. Les autres écrits donnent un exposé plus général de la "mathématique sociale" qui s’inscrit dans la tradition juridico-mathématique inaugurée par Nicolas Bernoulli: le Discours de réception à l’Académie française, les Eléments du calcul des probabilités, ainsi que le travail inédit Sur la persistance de l’âme. La méthode, et l’originalité de l’auteur, tiennent dans l’application de ses travaux sur le calcul des probabilités aux sciences morales et politiques. (Catalogue des Auteurs, CF)
L'Athéisme du jeune Marx. Ses origines hégéliennes. (Thèse).
Vrin, 1959, gr. in-8°, 384 pp, biblio, index, broché, bon état. Edition originale
Georges Cottier est un des meilleurs connaisseurs des origines du marxisme.
Matérialisme, vitalisme, rationalisme. Etudes des données de la science en philosophie.
Hachette, 1923, in-8°, (8)-286 pp, broché, dos lég. abîmé, état correct
L’œuvre de Cournot constitue, à côté de la pensée d’Auguste Comte, l’une des deux grandes épistémologies françaises du XIXe siècle, visant à penser le développement de l’ensemble des sciences de son époque. Antoine-Augustin Cournot (1801-1877), mathématicien de formation, est une personnalité considérable de la pensée du XIXe siècle. Philosophe et économiste, il appliqua ses connaissances mathématiques à ces deux disciplines : ainsi le résultat de ses recherches sur le calcul des probabilités lui permit de renouveler les réflexions sur la théorie du hasard. L’économiste (l’un des plus importants de l’histoire selon Schumpeter) établit le principe de la loi de l’offre et de la demande.
Oeuvres complètes II. Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique. Edité par Jean-Claude Pariente.
Vrin, 1975, in-8°, x-550 pp, notes de l'éditeur, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des textes philosophiques)
Oeuvres complètes III. Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l'histoire. Edité par Nelly Bruyère.
Vrin, 1982, in-8°, viii-637 pp, notes de l'éditeur, appendices, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des textes philosophiques)