La Guerre, Madame...
P., Zurich, Georges Crès & Cie, 1916, in-16, 108 pp, un frontispice dessiné par Jean Lefort représentant des poilus marchant sous la pluie, reliure plein chagrin carmin, dos lisse avec titre doré, couv. et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe sup., mors lég. frottés, bon état (Coll. Bellum). Edition originale publiée anonymement sur papier courant (il y a eu 26 ex. numérotés sur Japon)
"Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918)
Discours de réception de M. René Clair à l'Académie française et réponse de M. Jacques de Lacretelle.
Gallimard, 1962, in-12, 88 pp, broché, non rogné, bon état. Edition originale, ex. du SP
Discours de réception de M. René Clair à l'Académie française et réponse de M. Jacques de Lacretelle.
Gallimard, 1962, in-12, 88 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant, envoi a.s. de Jacques de Lacretelle
Discours de réception de Me Georges Izard à l'Académie française et réponse de M. Pierre-Henri Simon.
Gallimard, 1972, in-12, 101 pp, broché, couv. à rabats, bon état. Edition originale, ex. du SP, enrichi d'un double envoi a.s. de Georges Izard et Pierre-Henri Simon à “Jef” [Joseph Kessel]
Le Fauteuil du Maréchal Joffre. – Discours de réception de M. le général Weygand à l'Académie française et réponse de M. Jules Cambon, ambassadeur de France.
Plon, 1932, gr. in-12, 136 pp, broché, non rogné, couv. lég. salie, bon état. Edition originale, ex. numéroté sur Alfa
Vibrant hommage au maréchal Joffre. — "Le chef d'état-major de Foch avait à prononcer l'éloge du maréchal Joffre. Joffre, c'est avant tout la manœuvre de la Marne. Elle lui a été disputée. Le général Weygand lui en rend, dans un exposé lumineux, toute la gloire. Il en suit la genèse. Au début de la guerre, une doctrine récente sur les vertus de l'offensive emporte l'armée à un désastre. Joffre n'est pas un théoricien. « Homme d'action, il faut le juger dans l'action. » Loin d'en être accablé, il tire la leçon du revers. Il cède du terrain et monte sa riposte. Il l'avait répétée par trois fois aux grandes manœuvres précédentes. Il a. son plan et surtout du sang-froid et du caractère. Une certitude mystique, massive comme sa personne, anime ce taciturne. « Vous ne croyez donc pas à la France ? » s'écrie-t-il à un officier que son calme scandalise. Et il frappe du poing sur la table. Il joue en maître des transports et des chemins de fer. Il supplée « à une tactique insuffisante par une stratégie supérieure ». Il constitue son front, il dispose ses armées, il articule ses forces avec cet amour du solide, du bâti, qui est la marque de cet homme à la forte charpente. Tout ce récit lucide des journées immortelles a été suivi par un auditoire haletant. Le soir de la rupture, le général Weygand, bien trop aise pour dormir, décide de porter lui-même au corps d'armée voisin l'ordre de la poursuite. Course dans la douceur de la nuit d'été, instants de bonheur sous les étoiles, où venait de se rallumer celle de la victoire, minute d'abandon digne de Fabrice del Dongo !... Le passage a été longuement applaudi. Le point capital du discours fut l'histoire de l'année 1916, l'année de Verdun et de la Somme, celle aussi de la disgrâce de Joffre : disgrâce funeste, qui fut la tragédie de la guerre ! A la fin de 1916, à la suite d'une série d'offensives concentriques prescrites et concertées par Joffre, la guerre était quasi gagnée. L'Allemagne demandait grâce. Sa situation était aussi désespérée qu'à l'automne de 1918 : le front russe tenait bon, et il n'y avait pas eu de repli Hindenburg. Tous les résultats qu'on a obtenus après dix-huit mois dramatiques, pouvaient être acquis un an plus tôt. On aurait fait l'économie d'un million de vies humaines. La paix était possible sans le secours de l'Amérique, il y aurait encore une Russie. Tout le gâchis de l'Europe pouvait être épargné..." (Louis Gillet, Revue des Deux Mondes, 1932)
L'Action Française et le Vatican. Les pièces d'un procès. Préface de Charles Maurras et Léon Daudet.
Flammarion, 1927, in-12, 319 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 500 exemplaires sur papier Alfa
Le 29 décembre 1926, le quotidien L'Action française et sept ouvrages de Charles Maurras sont condamnés par le Saint-Office et mis à l'index... Cet ouvrage est le Livre Jaune de l'Action Française. C'est un fort volume de 319 pages, qui réunit avec les documents déjà connus, plusieurs documents qui, jusqu'à ce jour, n'avaient pas été publiés. "Nous venons de relire les épreuves de ce volume, simple recueil de textes, mais qui permettra à beaucoup d'entre vous de pe rendre compte de bien des choses ! Feuille à feuille, nous y voyons, quand à nous, non seulement pourquoi vous êtes restés fidèles à l'Action Française, mais pourquoi un si grand nombre d'entre vous nous a rejoints à la suite des assauts qui nous étaient livrés. Plus encore que les sentiments d'une amitié tenace, c'est le patriotisme, c'est l'amour de la vérité qui vous ont ainsi conservés ou ralliés à notre oeuvre, a notre pensée et à notre action. Assurément, le débat aura été douloureux pour tous. Les catholiques étaient les mieux placés pour en souffrir dans leurs coeurs troublés, dans leurs esprits quelquefois remués jusqu'au fond ! Mais, eux aussi, les incroyants, de tout temps si émus des splendeurs du bienfait de Rome, si confiants dans l'immense service quelle rend à l'esprit humain et au genre humain, auront senti quelque chose se déchirer en eux devant les proportions de l'erreur commise et les cruelles conséquences qu'elle leur semblait contenir. (...) De toute évidence, l'Action Française était innocente. De toute évidence, elle était victime de mille erreurs de fait. Néanmoins nous avons voulu accorder à la discipline catholique tout ce qu'elle pouvait demander..." (préface)
La Madone de l'arsenic. L'affaire Lafarge.
Toulouse, Editions Imprimerie Régionale, 1937, gr. in-8°, 186 pp, 8 planches hors texte, broché, qqs feuillets tachés in fine, C. de bibl., bon état
Marie Capelle épouse Charles Lafarge en 1839. Ce mariage se révèle vite calamiteux pour plusieurs raisons : la fortune de Charles Lafarge n'existe pas : celui-ci avait promis à Marie Capelle une vie de notable ; la mère de Charles Lafarge ne s'entend pas avec sa belle fille ; le comportement de Charles Lafarge, jugé peu adepte des manières, s'accorde mal avec celui de sa femme, issue d'une famille de la haute bourgeoisie parisienne, voire noblesse car elle serait une bâtarde royale et de ce fait la nièce du roi, Louis-Philippe. Alors qu'il est Paris, en novembre 1839, Charles Lafarge tombe malade. Il rentre au Glandier (près de Tulle) et meurt le 14 janvier 1840. Très vite, l'ambiance entre les habitants de la maison est lourde de suspicion. La mère de Charles Lafarge accuse Marie Capelle d'empoisonnement sur la personne de son mari car elle a envoyé un gâteau à son mari en novembre. La justice est saisie et une première autopsie annonce la présence d'arsenic dans le corps de Charles Lafarge. Marie Capelle est déférée aux Assises où elle est jugée coupable en septembre 1840 et condamné à la prison à perpétuité. Napoléon III accorde la grâce à la condamnée en 1852 mais cette dernière meurt peu de temps après.
Papiers saisis à Bareuth et à Mende, département de la Lozère. Publié par ordre du gouvernement.
P., Imprimerie de la République, Ventôse, an X [février-mars 1802], in-8°, vii-(1)-387 pp, reliure demi-basane noire, dos lisse, titres et triples filets dorés (reliure postèrieure du XIXe), coiffes et coins émoussés, bon état. Edition originale
Recueil des papiers de l'agence dite "d'Augsbourg", correspondance et plans insurrectionnels d'un groupe d'agents secrets royalistes émigrés à la solde du futur Louis XVIII, alors comte de Lille. Ce document aurait été publié sur instruction du Premier Consul pour accréditer la thèse d'un complot royaliste de grande ampleur et justifier de sa politique répressive. Il renferme d'intéressants documents sur quelques épisodes tardifs de la Chouannerie. Détail : Papiers trouvés chez Imbert-Colomès, lors de son arrestation à Bareuth (Bayreuth), Papiers trouvés chez Précy, à Bareuth, Papiers trouvés chez Trottouin, à Bareuth, Correspondance de Trottouin avec Dandré, Correspondance des agens de l'intérieur avec Trottouin, Papiers saisis à Mende, chez le chanoine Mazel. (Manque à Martin et Walter, Tourneux et Monglond).
Album Pascal. Iconographie réunie et commentée par Bernard Dorival.
Gallimard, 1978, in-12, 204 pp, 358 illustrations, index, reliure plein cuir éditeur, demi-jaquettes papier, rhodoïd, très bon état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade). Edition originale hors commerce. Riche iconographie
Album Théâtre classique. La vie théâtrale sous Louis XIII et Louis XIV. Iconographie réunie et commentée par Sylvie Chevalley.
Gallimard, 1970, in-12, (10)-325-(17) pp, 525 illustrations, index des illustrations et des noms cités, tiré sur hélio mat Arjomari, reliure plein cuir souple doré à l'or fin de l'éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade). Neuvième Album de la Pléiade. Edition originale hors commerce. Riche iconographie
"Dans cet Album où Corneille, Molière et Racine occupent les cimes, la forêt tient une grande place. Bien des auteurs sont cités, ignorés des livres de littérature, bien des comédiens, vers qui ne monte plus le "brouhaha" du succès. Tous eurent leur heure ; tous participèrent, parfois très utilement, à la riche vie théâtrale du XVIIe siècle, et jouèrent leur rôle dans cette bataille exaltante chaque soir recommencée dont le théâtre est le champ. À travers 525 images et documents dont un grand nombre sont inédits, j'ai tenté de faire revivre leurs travaux et leurs peines, leurs échecs et leurs triomphes." (Sylvie Chevalley)
Almanach Vermot 1980. 90e année. Petit musée des traditions et de l'humour populaires français.
P., Société Parisienne d'Edition, 1980, pt in-4°, 360 pp, innombrables articles, conseils de toutes sortes, jeux, menus, etc., nombreux dessins humoristiques, portraits photographiques des députés et des sénateurs, broché, couv. rouge imprimée, bon état
Mémoire sur les Etats Généraux ; leurs droits, et la maniere de les convoquer.
S.l., 1788, pt in-8°, iv-278 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs guillochés et filets dorés, tranches marbrées (reliure postérieure), rousseurs, reliure frottée, état correct. Edition originale
Un des leaders de la noblesse libérale, d'Antraigues (1753-1812) émigra en 1790 pour se consacrer à la contre-révolution. (Cioranescu, XVIIIe s., 8204)
Essais dans le goût de ceux de Montagne [Montaigne], composés en 1736. Par l'auteur des Considérations sur le Gouvernement de France.
Amsterdam, 1785, 2 vol. in-8°, viii-230 et 231 pp, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre doré, tête dorée (rel. postérieure), traces de mouillure ancienne sur les 35 premiers feuillets du tome 1, bon état. Edition originale rare
Ouvrage apprécié à l'époque et recherché aujourd'hui pour son contenu regroupant des pensées et anecdotes aussi bien philosophiques que morales et littéraires, composé par René-Louis de Voyer, marquis d'Argenson (1684-1757), ministre des Affaires étrangères sous Louis XV. Le livre « est composé de réflexions qu'il (d'Argenson) avoit faites avant d'entrer dans le Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations avec les gens de son temps, dont la Société lui étoit chère, & dont il croyoit que la fréquentation pouvoit lui être de quelque utilité. Ces pensées, conçues dans le silence du cabinet, sont mêlées de traits & d'anecdotes » (pages v-vj). On y trouve également un intéressant passage sur la collection des livres précieux, l'auteur faisant référence à l'Abbé de Rothelin : « Sa bibliothèque commence à devenir très-considérable; il la montre volontiers & avec faste...» (tome 2, p. 151). L'auteur se montre très critique envers les bibliomanes : « Comme il (Rothelin) parle communément à des gens bien moins savans que lui, on ajoute foi à tout ce qu'il dit, & on le félicite de posséder de si belles choses, qui seront vendues bien cher après sa mort. Quelques gens sensés trouvent qu'il y a du charlatanisme dans cette démonstration, & je suis assez de leur avis... Il est plaisant d'imaginer qu'il pourra venir un temps, où des gens qui ne sauront pas un mot de Latin, mettront un prix exorbitant à des Livres écrits en cette Langue, qui ne seront nullement à leur usage; qu'ils donneront jusqu'à cent pistoles d'un Livre, parce que, sur un Catalogue connu, on l'aura honoré de l'épithete de Livre rare & singulier, & parce que, dans une vente précédente, il aura déjà été porté à un grand prix » (pages 152-154). L'originale de ce texte parut en 1785, imprimée à Paris par Moutard sous la fausse adresse d'Amsterdam et publiée par M. de Paulmy, fils de l'auteur. Le garde des Sceaux, Hue de Miromesnil, avait demandé à ce dernier de n'en faire imprimer qu'un petit nombre d'exemplaires si bien qu'il n'en fut tiré que 250 destinés à la famille et aux amis. La deuxième édition destinée au commerce date de 1787.— Une erreur d'impression a été commise lors de l'édition : le mot Montaigne a été orthographié Montagne !
L'Atlantide et le règne des géants.
Denoël, 1954, in-12, 244 pp, 6 dessins dans le texte et 12 photographies hors texte, broché, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grands papiers)
"Ces traces d'une grande civilisation, antérieure au déluge... Ces statues géantes, hautes de huit mètres et pesant vingt tonnes... Ces murailles, faites de blocs de neuf tonnes creusés sur leurs six faces de mortaises inexplicables... Tous ces vestiges prodigieux que l'on découvre dans les Andes à 4000 mètres d'altitude – dans un site dont la géologie révèle qu'il était jadis baigné par les océans –, comment en expliquer l'origine sans remonter à certains passages de la Bible, aux récits de Platon qui font état de la civilisation de l'Atlantide et des désastres cosmiques qui ont profondément modifié l'aspect de la planète ? De ces textes anciens comme des découvertes récentes des géologues, Denis Saurat a fait la lumineuse synthèse dans ce livre captivant." — Dans cet ouvrage, qui fait souvent référence aux théories de Hörbiger, Denis Saurat (1890-1958) exprime un désenchantement marqué envers l'homme de science.
De la loi naturelle, par M. ***.
P., Defer Demaisonneuve, 1790, 2 vol. in-8°, iv-344 et 291 pp, culs-de-lampe, reliures plein veau marbré, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison basane rouge et verte, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), un mors faible, bon état. Edition originale (Barbier, 2, 1337)
Jean-Jacques de Barrett (1717-1792) est un traducteur français. Fils d'un Anglais qui avait suivi le roi Jacques II en France, il entre à l'École militaire de Paris où il est professeur de latin de 1762 à 1765, puis inspecteur général des études. Franc-Maçon, il était troisième secrètaire de la Loge des Neuf Soeurs.
Chausse-Trapes.
Lausanne, Pierre Demaurex, 1982, in-4° à l'italienne (26,5 x 33), 83 pp, 81 dessins de Michel Devrient en noir et en couleurs et un texte de Sylvio Acatos, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, sous emboîtage carton, bon état. Edition originale. Exemplaire enrichi d'un envoi a.s. de Michel Devrient
Première publication de Michel Devrient. Ce très beau livre du dessinateur français né à Lausanne en 1943 s'intitule “Chausse-trapes” avec un seul p.
Picasso : Métamorphoses et unité, avec témoignages de poètes et amis de l'artiste.
Genève, Editions d'Art Albert Skira, 1971, gr. in-4° (35,6 x 27,8), x-306 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, certaines contrecollées, notes biographiques de Jean-Luc Daval, biblio, table des illustrations, références des citations, index des noms cités, reliure pleine toile havane illustrée d'une composition de Picasso contrecollée au 1er plat, titre imprimé en blanc, pt accroc au bas du dos, bon état. Edition originale
Importante iconographie documentaire en noir et en couleurs reproduisant plus de 600 oeuvres. Table : Le mystère de la vie - La révolution de la forme - L'univers féminin - Drame et histoire - Mythes et Méditerranée - La comédie humaine ou "les caprices" - L'atelier perpétuel.
Staël : Du trait à la couleur.
P., Imprimereie nationale, 2001, in-4° (28.2 x 32), 339 pp, très nombreuses reproductions en noir et en couleurs à pleine page, notes, annexe, biblio, index, reliure pleine toile bleue éditeur, jaquette illustrée, sous étui cartonné illustré en couleurs, bon état
"Il est né à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1914, dans la ville de Pierre le Grand, conçue «dans le tissu infini de la Baltique», véritable invitation au rêve. En retraçant la vie et l'œuvre de son père, Nicolas de Staël, Anne nous offre l'extraordinaire portrait, tout à la fois intime et artistique, du peintre de la lumière. Nourri de nombreux dessins inédits tout comme d'écrits inconnus, cet ouvrage éclaire avec intelligence le parcours de cet exilé, orphelin à 8 ans, qui trouva son salut dans la langue française et dans ses paysages transfigurés. «Son pays était le monde», affirme l'auteur; un nomadisme qu'il réalisa à travers sa peinture, et notamment les superbes huiles sur toile reproduites dans cet album. Du trait à la couleur, des dessins au fusain du Maroc de 1936 à l'Agrigente de 1953, du Portrait de Jeannine en 1939 à la Marine de 1954, toute la palette des talents de Staël, disparu en 1955, est ici sublimée par une maquette irréprochable." (Marianne Payot, L'Express, 06/12/2001)
Histoire du royaume d'Araucanie (1860-1979). Une dynastie de princes français en Amérique latine.
[Neuilly-sur-Seine], S.FA. [Souvenir franco-araucanien], 1979, gr. in-8°, 470 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte, broché, bon état. Edition originale, un des 300 ex. numérotés. Rare
Philippe Boiry (Philippe d'Araucanie) est né à Paris le 19 février 1927. Il est devenu, sous le nom de Prince Philippe (ou Prince Felipe), le prétendant au trône royal d'Araucanie et de Patagonie en invoquant une renonciation en sa faveur faite le 12 mai 1951 par le roi titulaire Antoine III (Jacques-Antoine Bernard) qui meurt à Paris le 26 octobre 1952. Les deux hommes n'avaient aucun lien de parenté. Après un long « règne » de plus d'un demi-siècle, deux fois veuf et sans descendance, le prince Philippe peut encore choisir un successeur par testament selon une habitude bien ancrée dans le royaume d'Araucanie et de Patagonie. Il a publié sous le nom de Philippe d’Araucanie, Histoire du Royaume d’Araucanie (1860-1979) : une dynastie de princes français en Amérique latine et sous son nom Philippe Boiry, de nombreux recueils de poésie.
Justice ! par un officier d'artillerie de l'Armée de Paris. I : Mensonges et vérité. II : Les crimes de M. Thiers.
P., EDHIS, 1968, 2 vol. in-16, viii-49 et vi-25 pp, deux livraisons en un volume, broché, bon état. Réimpression de l’édition originale publiée à Paris et à Londres, par l’Imprimerie Internationale en 1871. Tirage limité à 1000 exemplaires numérotés
Borgella, aide de camp de Rossel, apporte ici un témoignage déchirant sur la Semaine sanglante. — "Témoignage très réaliste de la répression versaillaise pendanr la Semaine sanglante par l'ancien aide de camp de Rossel, commandant de la la 22e batterie, puis directeur de l'Artillerie, réfugié en Angleterre puis en Belgique. Le récit en est tellement horrifiant que Lemmonyer, dans son “Essai bibliographique...”, juge impossible d'en donner un extrait à cause de la violence des expressions." (Le Quillec, 580)
Mémoires historiques et militaires sur Carnot, rédigés d'après ses manuscrits, sa correspondance inédite et ses écrits. Précédés d'une notice par P.-F. Tissot.
P., Baudouin Frères, 1824, in-8°, xxviii-394 pp, un portrait gravé en frontispice, un fac-similé dépliant hors texte, reliure demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française). Edition originale
Il ne s'agit pas de mémoires écrits par Carnot, mais d'une biographie tirée des documents qu'il a laissés. (Tulard, 276)
Mémoires sur Carnot, par son fils.
P., Pagnerre, 1861-1864, 4 vol. in-8°, 592 et 640 pp, un portrait gravé de Lazare Carnot en frontispice du premier volume (qqs rousseurs), reliures pleine toile écrue, dos lisse, pièces de titre basane carmin, couvertures conservées (rel. postérieures), qqs marques au crayon en marges, bon état (Fierro, 270 ; Tulard, 276)
Mémoires sur [Lazare] Carnot, par son fils [Hippolyte]. Edition originale en 2 tomes et 4 volumes : Tome premier (première partie), tome premier (seconde partie), tome second (première partie), et tome second (deuxième partie). Pagination continue par tome. — Un témoignage de premier ordre sur “l'organisateur de la victoire” (1753-1823). — "Ce ne sont pas des mémoires, mais des biographies à partir des papiers laissés par Carnot et de témoignages de contemporains. La Révolution occupe tout le tome 1 et le tiers du second." (Fierro, 270)
M. de Calonne tout entier, tel qu'il s'est comporté dans l'administration des finances, dans son commissariat en Bretagne, etc., etc. Avec une analyse de la requête au roi, et de la réponse à l'écrit de M. Necker. Ouvrage critique, politique et moral.
Bruxelles, 1788, in-8°, viii-370-36 pp, reliure demi-vélin, dos lisse, titre manuscrit, tranches rouges (rel. moderne), bon exemplaire. Edition originale
Rédacteur, avec Louis-Sébastien Mercier, des "Annales Patriotiques", quotidien qui eut un immense succès et exerça une grande influence politique, auteur du célèbre et sulfureux "Système de la raison...", Jean-Louis Carra donne, ici, une des meilleures critiques de l'administration financière de Calonne.
Les chiens d'arrêt. Races anglaises. Dressage. Hygiène du chien. Avec 12 aquarelles dessinées d'après nature dessinées par O. de Penne et 50 vignettes.
P., J. Rothschild, Éditeur, 1890, in-folio à l'italienne (50 x 34,5 cm), viii-148 pp, 12 aquarelles en couleurs par Olivier de Penne montées sur bristol hors texte sous serpentes imprimées, et 50 vignettes en bistre dans le texte par Olivier de Penne et Paul Tavernier, reliure demi-maroquin vert à coins, dos à 4 faux-nerfs pointillés soulignés à froid, titres et doubles filets dorés, doubles filets dorés sur les plats, tranches dorées (rel. de l'éditeur), dos et plats lég. frottés, bon état. Edition originale tirée à 1 650 exemplaires, celui-ci n° 44 (Thiébaud, 147)
Edition originale illustrée de 12 chromolithographies de chiens d’après Olivier de Penne.
La Vénerie en Touraine.
Tours, Deslis, 1936, in-4°, 139 pp, lettre-préface du Maréchal Lyautey, 12 planches hors texte sous serpentes légendées, 5 cartes coloriées, broché, couv. rempliée lég. poussièreuse, bon état. Edition originale. Un des 150 ex. numérotés sur papier de Hollande Van Gelder Zonen, à grandes marges, avec un envoi a.s. de l'auteur.
Édition originale d'un des ouvrages majeurs de l'histoire de la vénerie française : histoire de chaque équipage de Touraine, depuis l'ancien régime.
Danielle Darrieux, une femme moderne.
Editions Hors Collection, 2017, gr. in-8°, 442 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, biblio, filmographie, index, broché, couv. illustrée, manque la page de titre, bon état
Les initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux, jeune Bordelaise "montée à Paris" à l'âge de 2 ans, a tourné son premier film en 1931, elle avait 14 ans. Elle atteint le statut de star en 1936 grâce à “Mayerling” d'Anatole Litvak où elle partage la vedette avec Charles Boyer. Le film est un succès mondial qui lui ouvre les portes d'Hollywood, elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Dans les années 30, elle incarne un fantasme de la société de l'entre-deux-guerres, le personnage de la femme moderne. A cette époque, elle est la plus populaire des actrices françaises, elle est également la mieux payée. Toutes les jeunes femmes veulent lui ressembler. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle tournera “Premier rendez-vous” pour la firme de cinéma allemande Continental ; ce voyage en Allemagne en 1941 lui sera longtemps reproché. DD revient à l'écran dans un film de Claude Autant-Lara “Occupe-toi d'Amélie” (1949) ; ce nouveau succès fait oublier les années grises et sa carrière se poursuivra, presque sans interruption, jusqu'en 2010. Danielle Darrieux s'est mariée à trois reprises, une première fois avec le réalisateur Henri Decoin,une deuxième fois avec un playboy diplomate, Porfirio Rubirosa et une troisième et dernière fois avec le scénariste Georges Mitsinkidès. Cette actrice élégante avait démarré une carrière de chanteuse avant de se consacrer entièrement au cinéma au début des années 30. Elle aura exploré tous les registres, de l'ingénue à la femme tragique en passant par la coquette, la naïve ou encore la vieille femme indigne. Danielle Darrieux, c'est aussi plus de 80 ans de cinéma, une filmographie impressionnante, un hymme à la gloire du cinéma français.
Le Réformateur. Nouvelle édition corrigée.
P., Aux Dépens de la Société, 1756, gr. in-12, xvi-207-(5) pp, un tableau dépliant hors texte, broché, couv. muette d'origine, manque de papier au dos, état correct
L'édition originale d'Amsterdam, sous la même date, est en deux volumes (468 pp. en tout) mais imprimée en gros caractères. Le texte de cette nouvelle édition semble très peu différent. Ouvrage purement économique (INED, 1141). Procureur de Reims dont il était natif, inspecteur général des manufactures et du commerce, ami de Vincent de Gournay avec qui il a composé plusieurs ouvrages, l'auteur se fait l'avocat de la liberté du commerce et l'adversaire du régime corporatiste.
De la Propriété, ou la cause du pauvre plaidée au tribunal de la raison, de la justice et de la vérité.
P., EDHIS, 1967, in-8°, 76 pp, broché, bon état. Reprint de l’édition originale de Paris, publiée en 1791. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés
Plan de partage agraire, de socialisme parcellaire, qui avait attiré l’attention de tous les historiens des idées sociales, et notamment de Jaurès. — "Dans cet ouvrage, l'auteur s'affirme comme un théoricien égalitaire, critique du libéralisme économique.... il retrouve le premier Babeuf et les pratiques communautaires paysannes de l'époque...." (Soboul, Dictionnaire de la Révolution Française).
Le nouveau Cynée. Ou discours des occasions et des moyens d’establir une paix générale et la liberté du commerce par tout le monde.
P., EDHIS, 1976, in-8°, 6-226-16 pp, reliure simili-cuir chocolat de l'éditeur, bon état. Tirage limité à 150 exemplaires numérotés seulement. Réimpression de l’édition originale de 1623, rarissime et dont on ne connait que quelques exemplaires
Un des plus importants et des plus novateurs ouvrages d’économie et de philosophie politique du XVIIe siècle. On ne sait pas grand chose de l’auteur et on ne peut que regretter de ne pas connaître mieux cet homme extraordinaire, qui developpa, sur certains points, des idées libérales si avancées que l’espérance, pour certaines, de les voir réalisées semble encore aujourd’hui une illusion généreuse. La glorification du travail manuel et du commerce, le désarmement général, l’établissement d’un tribunal européen peuvent sembler utopiques, mais il fallait avoir un bien grand sentiment de l’intérêt public et de la dignité humaine pour concevoir de tels projets en 1623.
Contes licencieux de Constantinople et de l'Asie mineure, recueillis par Jean Nicolaïdès, professeur au lycée de Chios.
Kleinbronn et P., Gustave Ficker, 1906, in-12, xxviii-218 pp, reliure percaline havane de l'éditeur, titres au 1er plat et au dos, non rogné, bon état (Contributions au folklore érotique ; t. I). Edition originale, un des 200 ex. sur papier vergé (ouvrage tiré à 250 exemplaires seulement : 200 Vergé; 30 Hollande, 20 Japon). Rare
"Ce volume, tiré à petit nombre, est le premier d’une collection destinée, disent les éditeurs, à fournir aux folk-loristes aussi bien qu'aux critiques littéraires un ensemble de documents populaires permettant d'élucider l’origine de toute une partie de la littérature qui va des Fables milèsiennes aux facéties, aux fabliaux et aux nouvelles du moyen-âge et s’est perpétuée dans les récits licencieux de nombreux écrivains contemporains. Les contes sont au nombre de 70, et plusieurs présentent des parallèles avec ceux d'autres pays et aussi avec ceux des conteurs français ; ceux-ci les donnent sous une forme plus atténuée. C’est assez dire que ce livre est de ceux qui doivent rester dans « l’enfer » des bibliothèques des traditiounistes, auxquels seuls d’ailleurs il est destiné." (Revue des traditions populaires, 1906)
Le Fouet au Moyen Age. Orné de superbes illustrations de Léon Roze.
P., Edition Parisienne, s.d. (1908), pt in-8°, 295 pp, 8 planches hors texte, broché, couv. illustrée salie et restaurée, manque la page de titre, état correct. Edition originale
Ouvrage condamné par le tribunal correctionnel de la Seine, le 4 décembre 1951 puis par la cour d'appel de Paris, le 27 novembre 1953. (Bécourt, 35)
Le Cérémonial officiel, ou les honneurs, les préséances et rangs civils, militaires, maritimes et diplomatiques observés dans les cérémonies publiques et à la Cour daprès la législation et la jurisprudence ou les usages établis.
P., Paul Dupont, 1865, in-8°, 284 pp, reliure demi-veau glacé cerise, dos lisse avec titre et filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale. Peu courant
Les Souteneurs de la Commune. Prussiens et Bonaparte. Documents sur la Commune.
P., Librairie générale, 1871, in-12, 67 pp, broché, dos brisé, qqs rousseurs, état correct. Edition originale (Del Bo, pp. 98 et 107 ; Le Quillec 4317). Rare
Attribué à Poinsot d’Heylli. — "Les Prussiens et la révolution, toujours unis pour accabler la France." – "... Révolutionnaire de principe, le gouvernement de la Prusse ne pouvait manquer d'avoir des liens secrets avec les sectaires toujours prêts à attaquer la France et le catholicisme. Il est donc aisé de dévoiler son jeu dans la Commune : « M. de Bismarck, n'a-t-il pas prévu, favorisé, et soudoyé l'insurrection du 18 mars ? ». De telles affirmations ont trouvé place lors des investigations de la commission d'enquête, surtout dans le témoignage de Trochu. Il avait désigné « Fränkel, Dombrowski et tant d'autres étrangers » comme des agents prussiens connus depuis longtemps. On y ajoute parfois le nom de Marx. On trouve dans cette brochure des extraits de journaux où il est question de la complicité de Bismarck, attestée par la décision de laisser ses armes à la Garde Nationale, dans le dessin de détruire Paris par l'incendie, par le ravitaillement de la Commune même après le commencement du combat." (J. M. Roberts, La Commune considérée par la Droite : dimensions d'une mythologie, 1972)
Lois annotées, ou Lois, décrets, ordonnances, avis du Conseil d'Etat, etc., avec notes historiques, de concordance et de jurisprudence, 1ère série, 1789-1830 – 2ème série, 1831-1844.
P., Pouleur, 1843-1845, 2 vol. in-4°, viii-1250-94 et (4)-888-156 pp, texte sur 3 colonnes, tables analytiques des matières, reliures demi-veau glacé havane, dos lisses avec titres dorés et filets dorés et à froid (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, exemplaire bien relié et très frais, envoi a.s. dans chaque volume. Rare, tout particulièrement en très bon état
Monumental recueil législatif qui couvre 55 ans de lois, décrets et ordonnances du Conseil d'Etat, abondamment commentés par Antoine-Auguste Carette (1803-1885), docteur en droit et avocat aux conseils du Roi et à la Cour de Cassation.
Lettres d'un Dragon.
P., Victor Havard, 1883, in-12, 291 pp, reliure demi-maroquin vert bouteille, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale parue sans nom d'auteur. Souvent attribué à Gustave Droz, c'est le seul livre de son fils Paul, paru anonymement (Vicaire, 297-298)
"Nous venons de lire avec une réelle émotion un livre étrange et charmant qui vient de paraître, non signé, sous ce titre : Lettres d'un dragon. Nous pouvons, sans indiscrétion, rétablir cette signature absente ; car le jeune homme qui a écrit ces jolies choses est le fils d'un des écrivains les plus connus et des plus estimés de notre littérature contemporaine ; brisons donc les scrupules de l'anonyme et nommons le fils de notre sympathique confrère Gustave Droz, ce sera une recommandation de plus. Ces Lettres d'un dragon, sous la forme la plus séduisante, contiennent les impressions d'un engagé volontaire, transformé tout à coup en soldat. Impossible de mieux penser, de dire avec plus de grâce, de distinction, et d'avoir en même temps plus de coeur et d'honnêteté. Il y a là des scènes exquises, des gaietés de jeunesse et d'observation délicate..." (Le Monde illustré, 1883)
L'Ecole Polytechnique.
P., Gauthiers-Villars, 1932, in-4°, xii-479 pp, préface de Edouard Estaunié, bandeaux gravés et culs-de-lampe, index, reliure toile verte de l'éditeur, décor doré au 1er plat, reliure frottée, dos passé, état correct. Edition originale
L'Ecole Polytechnique à travers l'Histoire (P. Tuffrau) ; Gaspard Monge, père des polytechniciens (M. d'Ocagne) ; Le rôle de l'Ecole Polytechnique dans la nation française ; Les polytechniciens à l'Institut (Colonel Tournaire) ; La vie des élèves à l'Ecole Polytechnique ; Notices biographiques de Poinsot, Poisson, Cauchy, Chasles, Lamé, Poincaré, Poncelet, Coriolis, Carnot, Resal, Arago, Le Verrier, Biot, Malus, Dulong, Becquerel, Fresnel, Gay-Lussac, Elie de Beaumont, Lapparent, Auguste Comte, Gratry, Vicat.
Le Petit Chaperon Rouge. Illustrations en relief de Grolleron.
Mulhouse, Lucos, s.d. (v. 1950), in-4°, (4)-24 pp, livre à système avec 6 planches couleurs en relief, cartonnage de l'éditeur, 1er plat illustré, dos toilé rouge, bon état. Edition originale. Peu courant
Amateurs et salles d'Armes de Paris. Illustrations de Genilloud.
Marpon et Flammarion, s.d. (1886), pt in-8°, 342 pp, une eau-forte sous serpente en frontispice et 7 planches hors texte, vignettes, lettrines et culs-de-lampe, index, broché, couv. illustrée (très lég. salie), bon état. Edition originale rare
Amateurs – Maîtres d'armes – La salle d'armes du “Figaro” et les tireurs journalistes – L'escrime à Paris – L'escrime à l'Elysée – L'escrime dans l'armée – Les accidents de salle d'armes. — Adolphe Tavernier (1853-1945), est un escrimeur, écrivain, critique d'art, collectionneur et journaliste. Escrimeur, il fonde le 9 octobre 1881 la revue L'Escrime et écrit un livre intitulé L'Art du duel, préfacé par Aurélien Scholl. Il est président du Cercle de l'Escrime et des Arts.
Conseils pour les duels à l'épée, au fleuret, au sabre et au pistolet.
P., Alphonse Lemerre, 1900, in-8°, 215 pp, bandeaux, lettrines, notes, reliure plein papier fantaisie à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane noire, couv. conservées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, bon état. Edition originale. Rare
« Sportsman » pratiquant aussi bien les échecs que la boxe, Féry d'Esclands est surtout réputé en tant qu'escrimeur. Considéré comme une autorité en matière d'affaires d'honneur et de duels, souvent sollicité pour arbitrer des cas litigieux, il a écrit cet ouvrage de référence à ce sujet avec son ami Georges Bibesco. Président exécutif ou honoraire de plusieurs sociétés et institutions sportives (L'Estocade, l'École d'escrime française, le Boxing club de France...), fondateur d'un concours d'escrime, le prix ou challenge Féry d'Esclands, il préside également la salle d'armes du Cercle national des officiers de terre et de mer ouverte dans la rue de Bellechasse en 1887. L'année suivante, il est nommé inspecteur général de l'enseignement de la gymnastique et des exercices militaires dans les établissements du primaire et du secondaire. Officier d'Académie depuis 1876, il a été nommé officier de l'Instruction publique en 1881. — "Le duel est un acte solennel intime. Les Conseils pour les Duels, qu'ont fait publier récemment le prince Georges Bibesco et M. le duc Féry d'Esclands, contiennent à cet égard des dispositions très sages, et subordonnent la publicité des rencontres et des procès-verbaux à des conditions restrictives étroitement définies. Ils préconisent aussi la suppression, tout au moins progressive, des duels susceptibles de se terminer sans effusion de sang. Les considérations d'humanité qui conduisent à la tolérance que l'on manifeste sur ce point sont évidemment respectables. Elles présentent toutefois des inconvénients. Les très grandes chances d'immunité qu'ont actuellement, dans une rencontre au pistolet, les deux adversaires, les amènent souvent à affronter le duel avec une excessive légèreté, et tendent à fausser dans leur esprit la notion de la gravité de cet acte." (Bruneau de Laborie, Les Lois du duel, 1906)
L'Escrime à Lyon.
Lyon, Imprimerie A. Waltener, 1888, in-8°, v-85 pp, préface par François de Veyssière, bandeaux et culs-de-lampe gravés, reliure demi-chagrin brun foncé à coins, dos à 5 nerfs orné de fleurons et doubles filets dorés, titres dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), rousseurs éparses, plats frottés, sinon bon état. Edition originale tirée seulement à 250 ex. numérotés, enrichie d'un envoi a.s.de l'auteur à un maître d'armes du 4e Cuirassiers. Rare. – On joint une photo d'époque montrant deux escrimeurs se faisant face dans une salle d'armes, devant une assistance d'autres escrimeurs qui regardent le combat
"Suis lion qui ne mord point / Sinon que l'ennemi me poinct." A noter un chapitre sur les accidents de salles d'armes. — "En 1870, après la guerre, la Société prit le titre d’Ecole lyonnaise d’escrime qu’elle a gardé depuis. Elle était en effet devenue par son importance et son renom une véritable pépinière de tireurs. Enfin, depuis cinq ou six ans, le nombre des membres s’est encore accru de moitié ; l’école compte actuellement une cinquantaine de membres honoraires et près de cent membres actifs. Aussi, abandonnant son local de la rue Palais-Grillet, devenu trop étroit, l’école est depuis quelques mois seulement installée rue Mulet, 12, dans un vaste et splendide appartement où l’air et la lumière circulent librement."
La Théorie de l'escrime enseignée par une méthode simple basée sur l'observation de la nature. Précédée d'une introduction dans laquelle sont résumés par ordre de dates tous les principaux ouvrages sur l'escrime qui ont paru jusqu'à ce jour, et donnant ainsi l'historique abrégé de l'art des armes depuis le commencement du seizième siècle.
P., J. Dumaine, 1845, in-8°, (10)-319-(4) pp, 20 planches de dessins par Th. Guérin in fine, biblio, reliure demi-veau noir, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), un mors fendu sur 4 cm, traces de mouillures anciennes, état correct
Intéressant traité consacré à l’escrime. Edition originale dédiée au comte François-Marie Taillepied de Bondy (1802-1890), haut fonctionnaire et homme politique, fervent soutien de Louis-Philippe, qui le fit pair de France en 1841. Le texte est précédé de la liste des ouvrages que l’auteur a consultés depuis le traité d’Antonio Manciolino (1531) jusqu’à celui de Donon (1843). De A. J. J. Possellier, dit Gomard, on sait qu’il fut professeur des Mousquetaires gris, des Pages du roi, de l’Ecole royale polytechnique et du Conservatoire de musique. — "Édition très recherchée. Gomard mérite d'être classé parmi les meilleurs et les plus pratiques écrivains d'escrime en France. Il a beaucoup contribué à rendre plus applicables les principes et les théories de l'art moderne, dont il a modifié l'enseignement en le perfectionnant." (Gelli, Bibliographie générale de l'Escrime, pp. 369-370).
Les Hommes d'épée. Préface de Aurélien Scholl.
P., Edouard Rouveyre, 1882, gr. in-8°, xxxii-167-(2) pp, un frontispice et 2 planches à l'eau-forte gravés par J. Jacquemart et par F. Oudart, 24 portraits inédits hors texte sous serpente de MM. Arcos, Berne-Bellecour, Feyen-Perrin, Jeanniot, T. Lepic, E. de Liphart, G. Merlet, Poilpot, Princeteau, P. Robert, Rosset-Granger, Sargent, A. Stevens, 15 en-têtes, lettres ornées et culs-de-lampe, dessinés et composés spécialement par Mesplés, broché, couv. à rabats illustrée en couleurs par Le Natur et A. Ferdinandus, bon état. Edition originale tirée à 650 exemplaires. Un des 25 ex. numérotés sur Whatman
"Le baron de Vaux, avec un rare à-propos, fait paraître une intéressante série de portraits : « les Hommes d’épée », qui nous font passer sous les yeux les curieuses physionomies de tous les escrimeurs du jour, maîtres d’armes, hommes du monde, artistes, journalistes. Il détaille le jeu de chaque tireur, ses ruses, ses habitudes, les juge en connaisseur expert." (Les chroniques de Maupassant, choses du jour, le Gaulois, 1881)
Histoire et prophéties des Papes. Fontbrune interprète de Malachie.
Editions du Rocher, 1984, in-8°, 369 pp, une carte, nombreux blasons, lexique latin des mots des devises, lexique du vocabulaire héraldique, biblio, index des noms historiques; broché, bon état. Edition originale, un des 111 exemplaires numérotés réservés à l'auteur (ex. n° 83), enrichi de la couverture en couleurs de l'édition courante, signée par l'auteur au dos, d'une lettre manuscrite et d'un envoi a.s.
Pierre Gassendi. Sa vie et son oeuvre, 1592-1655.
Albin Michel, 1955, in-8°, 206 pp, 4 planches hors texte, chronologie, index, broché, bon état. Ouvrage publié avec le concours du CNRS. Edition originale imprimée sur alfa
"Ce volume est le fruit des «Journées Gassendistes » d'avril 1953. Le premier exposé, de M. Bernard Rochot, évoque la vie, le caractère et la formation intellectuelle de Gassendi, liseur acharné, savant que la scolastique rebute, astronome qui s'appuie sur l'expérience, en butte aux aristotéliciens. Gassendi acquiert une renommée européenne. Prêtre, il remplit ses fonctions avec exactitude et zèle. Il tente de réhabiliter Epicure, l'ascète digne de Sénèque, et non pas l'Épicure d'Horace. Bientôt commence la lutte contre Descartes, puis la défense de Galilée. Gassendi rentre en Provence quelques années, remaniant ses études, poursuivant ses observations. De retour à Paris, la maladie le terrasse, et sa mort choque ses adversaires par sa sérénité. M. Koyré présente le savant, égal et rival de Descartes pour ses contemporains. Astronome véritable, patient observateur, qui, par la résurrection de l'atomisme antique, donne à la science moderne une base ontologique. Pour la seconde fois, M. Rochot prend la parole ; il fait revivre le philosophe, qui possède « une réputation bien établie de matérialisme et de libertinage » (p. 71), par suite d'interprétations tendancieuses de son œuvre, dues à ses amis comme à ses ennemis. En fait, Gassendi ne veut pas rétablir le matérialisme de Lucrèce, ni conduire au scepticisme. Sa Logique affirme que la science part des données sensibles ; sa Physique magnifie la puissance de Dieu, mais se prononce pour le mouvement de la terre et soutient Galilée. Sa Morale, conformiste, assigne comme fin le bonheur et la vertu. M. Mongrédien se propose d'étudier l'influence de Gassendi sur le monde contemporain. Les œuvres de Gassendi atteignent les savants de toute l'Europe, sans pénétrer la société mondaine. Mais ses « élèves », « toute une petite société de jeunes gens intelligents, curieux de philosophie et de science », accroissent son rayonnement. L'œuvre se trouve ainsi largement diffusée dans les milieux scientifiques ; elle n'atteindra le grand public que vingt ans plus tard. A M. Antoine Adam est réservé le soin de montrer l'influence posthume de Gassendi. L'Angleterre et la France surtout, comptent, après sa mort, de fidèles Gassendistes. Faut-il voir un lien entre cette diffusion et les salons suspects de libertinage d'esprit et de mœurs ? La preuve n'est pas faite ; mais c'est l'annonce d'un nouveau style de vie qui dominera la première moitié du XVIIIe siècle. Avant tout, le Gassendisme se présente à nous comme le contrepoids du cartésianisme, le défenseur de l'humanisme du XVIe siècle. Chaque exposé suscite des discussions, riches et pertinentes, avec les auditeurs. L'ouvrage s'achève par une chronologie de la vie et des œuvres de Gassendi, et par un copieux index." (Pierre Flament, Revue de l'histoire des religions, 1958)
Glozel. La découverte, la controverse, les enseignements.
P., Kra éditeur, 1928, in-12, 45 pp, une tablette inscrite de Glozel et 7 planches hors texte in fine présentant 23 modèles d'alphabets, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Edition originale. — "Le 27 août 1926, S. R. affirme à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sa convic-tion de la parfaite authenticité des découvertes et de l’intégrité du sous-sol qui les recèle. Son autorité de mem-bre de l’Institut est augmentée de celle que lui confère son poste de directeur en chef du Musée des Antiquités nationales et de codirecteur de la “Revue archéologique”. Il est un des premiers auxquels Morlet soumet ses premières découvertes fin 1925. Elles font d’abord naître chez lui un doute profond. Ses fouilles des 24 et 25 août 1926 y mettent fin définitivement et il devient dès lors un des principaux défenseurs de Glozel... Petit écrit clair et incisif, le "Glozel" de Reinach synthétise parfaitement le point de vue sur ce sujet controversé de celui qui, à l’aube du règne des scientifiques, a été un des derniers grands savants." (Joseph Grivel)
Histoire des Inquisitions ; Où l'on rapporte l'origine & le progrès de ces Tribunaux, leurs variations, & la forme de leur Jurisdiction.
A Cologne, Chez Pierre Marteau, 1759, 2 vol. in-12, ii-488 et viii-411 pp, 9 forts intéressantes figures (2 frontispices et 7 planches gravées repliées) représentant différentes scènes de l’inquisition, des supplices, des costumes, etc., culs-de-lampe, reliures plein veau marbré, dos à 5 nerfs guillochés et caissons ornés, titres dorés, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), bon état, ex-libris Camille Pauffin. Edition originale (Caillet 5161)
Cet ouvrage rassemble : 1) l'Histoire de l'inquisition et de son origine, de l'abbé Marsollier, historique sévère des méthodes et des buts de l'Inquisition contre les hérésies, la magie, etc., et, en particulier, la répression exercée contre les libraires et les imprimeurs suspects. L'ouvrage fut interdit ; 2) les Mémoires historiques pour servir à l'histoire de l'Inquisition, de du Pin, proche des jansénistes ; 3) des extraits de la Relation d'un voyage des Indes orientales, avec la Relation de l'inquisition de Goa, de Dellon, qui séjourna lui-même dans les prisons de l'inquisition portugaise dont il fut libéré sur intervention de Bossuet ; 4) le Discours sur quelques auteurs qui ont traité du Tribunal de l'inquisition, de Claude-Pierre Goujet continuateur de la Bibliothèque ecclésiastique de du Pin.
Imprimerie Gourmontienne. Bulletin trimestriel consacré à Remy de Gourmont et rédigé par ses amis. Numéro 1, nov.-déc. 1920 - janv. 1921.
Paris, 1921, in-8°, (40) pp, non paginé, un portrait photographique de Gourmont en frontispice, illustré de plusieurs bois, dont 2 planches hors texte (tous les bois dessinés et gravés par André Rouveyre sauf un par Henry Chapront), impression de Bernouard sur vergé, broché, couv. imprimée rempliée lég. défraîchie, sinon bon état. Edition originale, tirage à petit nombre
Numéro 1 seul (sur 10 parus de 1921 à 1924). Textes inédits de Remy de Gourmont (Carnets intimes), Rachilde (Le signe), Paul Fort, André Rouveyre, Jules de Gaultier, bibliographie gourmontienne.
Imprimerie Gourmontienne. Bulletin trimestriel consacré à Remy de Gourmont et rédigé par ses amis. Numéro 2, février-mars-avril 1921.
Paris, 1921, in-8°, 37 pp, illustré de plusieurs bois dessinés et gravés par André Rouveyre, impression de Bernouard sur vergé, broché, couv. imprimée rempliée, bon état. Edition originale, tirage à petit nombre
Textes inédits de Remy de Gourmont et souvenirs d'Octave Uzanne, deux lettres de Remy de Gourmont à Natalie Clifford-Barney, bibliographie gourmontienne.
La Prochaine Dernière. Roman d'anticipation.
Casablanca, Z. Kaganski Editeur, 1945, pt in-8°, 273 pp, broché, belle couv. illustrée, bon état. Edition originale. Bien complet du feuillet d'errata en fin de volume. Peu courant
Rare livre d'anticipation paru en 1945, qui raconte une guerre future contre les nazis se déroulant en 1967... — "La Seconde Guerre mondiale venait à peine de se terminer que Marguerite Hersin donnait La prochaine dernière (1945), roman sur un conflit futur se déroulant en 1967. La paix règne sur le monde, mais les revanchards nazis, qui sont décidément incorrigibles, tentent de s’emparer du pouvoir au moyen d’un rayon de la mort. Les légalistes utiliseront un rayon encore plus puissant contre les rebelles, qui seront anéantis sur l’île de Héligoland : « On entend un fracas : ce sont les frères Lehnen qui commencent à ressentir le choc du Rayon, des troubles cardiaques et vaso-moteurs : leurs montres, leurs stylos se désagrègent partiellement. L’enveloppe externe de leur appareil aussi ; ils ont dû lâcher leur prise sur les manettes de commande, car dans l’axe du Rayon qu’ils manoeuvraient, il ne se passe plus rien. »." (Joseph Altairac)
Madame la Duchesse d'Orléans, Hélène de Mecklembourg-Schwerin.
P., Michel Lévy frères, 1859, in-8°, (4)-239 pp, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid et doubles filets dorés, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, un mors faible, sinon bon état. Edition originale
Biographie d'après sa correspondance de la duchesse Hélène d'Orléans née Mecklembourg-Schwerin. Allemande, protestante et libérale, elle avait épousé en 1837 le fils aîné de Louis-Philippe, Ferdinand-Philippe mort d'un accident de voiture à Neuilly. De leur union sont issus Philippe d'Orléans comte de Paris et Robert, duc de Chartres. Elle tenta de se faire reconnaître Régente par la Chambre des députés le 24 février 1848. La bru de Louis-Philippe n'a pas suscité beaucoup de biographies : celle-ci connut un certain succès à sa sortie, puisque trois éditions successives parurent à peu de temps d'intervalle.
La manière de se bien préparer à la Mort par des considérations sur la Cène, la Passion et la Mort de Jésus-Christ, avec de très belles estampes emblématiques, expliquées par M. de Chertablon.
Anvers (Antverpen), George Gallet, 1700, in-4° (26 x 19 cm), 63-(1) pp, y compris la page de titre imprimée en rouge et noir, un frontispice et 42 belles planches emblématiques hors texte gravées à la riche symbolique d'inspiration baroque d'après Romeyn de Hooghe, réparties en trois groupes de 13 planches avec chacun un frontispice A, B et C, tirées sur vergé fort. L'ouvrage contient également la page de titre de l'édition hollandaise (1694) et 9 planches de texte expliquant les planches en flamand ; Reliure plein veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés (rel. de l'époque), mors fendus, dos abîmé avec mques de cuir, coiffes arasées, intérieur propre et sans rousseurs. – Relié à la suite : GOVERTS (Abraham). Een waar Christen op zyn sterfbed (Un vrai Chrétien à son lit de mort), Amsterdam, H. vande Gaete, Voor den Auteur, s.d. (1715), 20 pp non foliotées dont le titre
Bien complet du frontispice et des 42 gravures hors texte à pleine page de Romeyn (ou Romain) de Hooghe (numérotées 1 à 39 et A, B, C). Premier tirage de ces gravures qui avaient déjà paru en 1673 mais différentes et avec un texte en français et flamand, puis regravées plus petites et à l’envers en 1694. Elles représentent les différentes phases de la fin et de l’agonie d’un homme qui doit se préparer à la mort en suivant l’exemple de la Passion du Christ qui apparait sous forme de tableaux apportés et présentés par un ou plusieurs anges ; plusieurs scènes nous montrent l’agonisant face à sa conscience, tourmenté par différentes sortes de diables, pendant que tout son entourage dort ; quelques planches seraient dignes de figurer dans une « Danse des Morts ». (Cohen-Seymour de Ricci, 232). — Edition originale de l'ouvrage de Chertablon. Très beau tirage de ces gravures fort curieuses.
William Shakespeare.
P., A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1864, in-8°, (4)-XVI, 17-572 pp, reliure demi-toile rouge, dos lisse avec titre doré et filets à froid, plats de papier marbré (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs en début d'ouvrage, bon état. Edition originale
« Tous les grands écrivains ont été romantiques de leur temps », écrivait Stendhal en 1824 dans son Racine et Shakespeare. Hugo, en 1864, reprend le flambeau du romantisme pour rendre à Shakespeare son plus vibrant hommage, fer de lance d'une nouvelle bataille romantique : combat engagé personnellement, depuis l'exil, contre tous les partisans du bon ordre et du bon goût, confortablement installés dans les institutions du Second Empire. Dernier grand manifeste du romantisme, le William Shakespeare est aussi une oeuvre philosophique et politique, synthèse de la réflexion sur l'engagement littéraire en faveur duquel Hugo n'a cessé de se prononcer. « Vivre, c'est être engagé » : tout le William Shakespeare développe et justifie cette conviction. — Edition originale, parue sans nom d'auteur, et rédigée par Victor Hugo pendant son exil pour servir de préface pour la nouvelle traduction de Shakespeare par son fils, Francois Victor-Hugo.
Francis Jammes. Une étude par Robert Mallet. Inédits, oeuvres choisies, bibliographie, dessins, portraits, fac-similés.
Seghers, 1950, in-12 carré, 222 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Poètes d'aujourd'hui, 20). Edition originale sur papier d'édition
Olympia 1936. Die Olympischen Spiele 1936 in Berlin und Garmisch-Partenkirchen.
Hamburg-Bahrenfeld, Cigaretten-Bilderdienst, 1936, 2 vol. in-4°, 127-(1) et 165-(3) pp, 375 photos contrecollées en noir et en couleurs, qqs planches de photos (en noir) et d'illustrations (en couleurs), plans et cartes, un grand plan dépliant en couleurs au tome 1, reliures pleine toile bleue de l'éditeur avec titres en noir et cloche dorée sur les plats, dos lisses avec titre en noir, très bon état. Edition originale. Texte en allemand (mais pas en alphabet gothique)
Edition originale de cette prestigieuse publication sur les Jeux Olympiques de 1936, qui fut publiée à des fins publicitaires par une marque de cigaretttes. Exemplaire bien complet des 175 photos pour le tome 1, et des 200 photos pour le tome 2. Le premier volume est consacré aux Jeux olympiques d'été à Berlin, du 1er au 16 août 1936, le second à ceux d'hiver à Garmisch-Partenkirchen, du 6 au 16 février 1936. Profusément illustré en noir et blanc (et un peu en couleurs) avec des photographies contrecollées d'événements sportifs divers, d'athlètes internationaux et de membres du régime nazi. Une documentation exceptionnellement détaillée sur ces Olympiades de 1936 qui furent un jalon non négligeable dans la consolidation de l'image de marque du régime hitlérien sur la scène internationale.
Etudes sur la Marine.
P., Michel Lévy, 1859, in-8°, (8)-385 pp, broché, qqs feuillets lég. salis, trace de mouillure ancienne aux derniers feuillets, état correct. Edition originale, un des quelques exemplaires en grand papier (non mentionnés), à grandes marges. Très rare en grand papier
Réunion de trois études originellement parues dans la Revue des Deux Mondes en 1852, 1857 et 1859 : « L’Escadre de la Méditerranée », « La Question chinoise » et « La Marine à vapeur dans les guerres continentales », publiées sous des pseudonymes, en raison de l'hostilité du régime contre l'auteur. Troisième fils de Louis-Philippe Ier, amiral en 1843, le Prince de Joinville (1818-1900) participa à la campagne du Mexique en 1838, du Maroc en 1844, et dirigea l’expédition chargée de rapporter en France les cendres de Napoléon Ier en 1840. Il défendit activement l’effort de modernisation de la flotte française, en pronant notamment l’usage des moteurs à vapeur. Il avait épousé la fille de l’empereur Pierre Ier du Brésil en 1843, et vécut en exil de 1848 à 1870.
La Sentinelle, 1792. Rédacteur : J.-B. Louvet.
P., EDHIS, 1981, in-4°, non paginé, 73 numéros de une page sur 3 colonnes, pleine reliure skivertex fauve de l'éditeur, très bon état. Réimpression de l’édition originale de la collection complète, publiée à Paris, par l’imprimerie du Cercle Social du 24 mai 1792 (n° 1) au 21 novembre 1792 (n° 73)
Réédition en fac-similé des 73 numéros de "La Sentinelle", très rare journal d'inspiration girondine dont le principal rédacteur était Jean-Baptiste Louvet de Couvray. Ce « journal patriotique » se présentait sous la forme d’affiches imprimées en gros caractères, placardées tous les deux jours sur les murs de Paris et des grandes villes françaises à partir de mai 1792. Organe de propagande des Girondins, ce journal-affiche fut placardé à profusion dans les rues, les lieux publics, les salles de réunions et même à la porte des églises. La rédaction en fut confiée à J. B. Louvet, brillant et célèbre polémiste et à Petion, maire de Paris, sous la surveillance de Roland. Il s’agit bien d’un document de toute première importance, tant pour l’histoire des techniques de la presse et des techniques de propagande que pour l’histoire générale de la grande Révolution. Ces affiches nous mettent en contact direct avec la réalité vivante et fluctuante de la pensée politique des Girondins arrivés à leur apogée. En celà, la Sentinelle se classe au tout premier rang des grands journaux révolutionnaires. D'abord dirigée contre les menées royalistes des Feuillants, La Sentinelle dirigea ses attaques contre les Montagnards Marat, Danton et Robespierre accusés d’aspirer à la dictature. La parution s’interrompit en novembre 1792 avant de reprendre l’année suivante. L'ouvrage reproduit les 73 premiers numéros du journal.
Bibliographie des Juifs en France.
Toulouse, Privat, 1974, gr. in-8° carré, viii-349 pp, texte sur 2 colonnes, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, rhodoïd, bon état (Coll. Franco-Judaïca, 2). Edition originale, un des 1500 ex. numérotés sur vélin spécial Condat
Seconde édition très augmentée (première édition, Paris, Centre d'études juives, 1961, Ecole pratique des hautes études. 6e section, Etudes juives).
Les Progrès du commerce.
Amsterdam et P., chez Augustin-Martin Lottin, 1760, in-12, xii-336 pp, reliure plein veau raciné, dos lisse à caissons ornés, pièce de titre basane brune, coupes filetées (rel. de l'époque), annotations crayon sur les gardes, bon état. Edition originale. Rare
Par Honoré Lacombe de Prezel (1725-1790), cette histoire du commerce contient quelques principes économiques. Deux parties dans cet ouvrage : la première est consacrée au commerce dans l'Antiquité et à l'époque contemporaine ; la seconde concerne les diverses branches de la production, les banques et les manufactures.
Vie de M. Jacques Laffitte, ancien président du conseil des ministres, député, etc. ; suivi du récit de ses funérailles et des discours prononcés sur sa tombe à Paris le 30 mai 1841.
P., Veuve Desbleds, 1844, in-16, 92 pp, une gravure allégorique (L'Histoire) en frontispice, broché, couv. muette d'attente, habile restauration au coin des premiers feuillets, bon état. Edition originale
Jacques Laffitte (1767-1844), régent de la Banque de France en 1809, juge au tribunal de commerce en 1813, président de la chambre de commerce, il fut appelé, à la chute de l'Empire, le 25 avril 1814, par le gouvernement provisoire, aux fonctions de gouverneur de la Banque... Député libéral, il participa à la Révolution de Juillet en 1830 et devint président du Conseil de Louis-Philippe Ier.
Histoire du cabinet des Tuileries, depuis le 20 mars 1815, et de la conspiration qui a ramené Buonaparte en France.
P., Chanson, Delaunay, et les Marchands de Nouveautés, 1815, in-8°, viii-94 pp, broché sous couverture d'attente papier vert clair, qqs rousseurs, bon état. Edition originale (Davois II, 179)
Edition originale de cette histoire, violemment anti-bonapartiste des Cent-Jours, depuis leur préparation jusqu’à la défaite de Napoléon. — "L’ouvrage que nous donnons aujourd'hui au public peut être considéré comme la collection méthodique de tout ce qui a été imprimé à Gand, à Bruxelles et à Vienne, sur la conspiration tramée à Paris, et comme le résultat des différents rapports qui ont été fait à Sa Majesté en avril dernier" (p. v). — Lingay était le rédacteur du “Nain vert” ; journaliste, secrétaire intime d'un préfet de province à la fin de l'Empire, l’auteur "a été l'homme de tous les gouvernements de la Monarchie Constitutionnelle de 1815 à 1848".
L'Invitation à la peur.
P., Editions G. Crés et Cie, 1926, in-12, 251 pp, broché, couverture lég. défraîchie, bon état. Edition originale, exemplaire du SP enrichi d'un envoi autographe signé de l’auteur. Rare
"Maître de l'horreur et du mystère" comme le célébraient ses amis, "scribe des miracles" comme il s'instituait lui-même, théoricien et praticien du "merveilleux scientifique" qui deviendra plus tard la science-fiction, Maurice Renard (1875-1939) occupe une place essentielle dans la littérature fantastique française : Le Docteur Lerne, sous-dieu (1908), Le Voyage immobile (1909), Le Péril bleu (1912), Monsieur d'Outremort et autres histoires singulières (1913), Les Mains d'Orlac (1920), qui fut adapté plusieurs fois au cinéma, L'Homme truqué (1921), Lui ? (1927), Un homme chez les microbes (1928), Le Carnaval du mystère (1929), et Le Maître de la lumière (1933). "II est hasardeux de coller des étiquettes strictes sur les oeuvres de Maurice Renard où, la plupart du temps, se combinent merveilleux, surnaturel, anticipation et énigme policière. Dans l'ensemble, elles appartiennent à la littérature d'épouvante en ce sens qu'elles mettent en jeu, par-dessus tout, les mécanismes du frisson et de la peur." (Jean-Baptiste Baronian)
Les Quatre Vents. Numéro 3.
P., Editions des Quatre Vents, novembre 1945, in-8° carré, 106 pp, broché, bon état. Edition originale. Prospectus pour le quatrième numéro inséré
Troisième numéro de cette revue dirigée par Henri Parisot dont 9 numéros parurent de juin 1945 à juin 1947. Textes de Lewis Caroll, René de Sokier, Gisèle Prassinos, Michel Fardoulis-Lagrange, Hans Arp, Erskine Caldwell, Armel Guerne, Henri Michaux, Ludwig Tieck...
Les Quatre Vents. Numéro 6 : L'Imagination poétique.
P., Editions des Quatre Vents, mai 1946, in-8° carré, 137 pp, broché, bon état. Edition originale. Prospectus pour les numéros 7 et 8 inséré
Sixième numéro de cette revue dirigée par Henri Parisot dont 9 numéros parurent de juin 1945 à juin 1947. Textes de Balzac, Henri Michaux, Leonora Carrington, Joe Bousquet, Henri Thomas, Fitz James O'Brien, Federico Garcia Lorca, Francis Picabia, Robert Margerit, Stendhal...
Ces grappes de ma vigne.
Editeurs Français Réunis, 1956, in-12, 398 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés
"En 1871, dans un village du Bas-Languedoc, un puceron minuscule, le phylloxera, fait son apparition : la "mauvaise bête" va détruire tout le vignoble. Il sonne le glas de l'état virgilien, fait d'insouciance et de joie de vivre, qui caractérisait la civilisation de la vigne, auquel succède brusquement l'état d'angoisse qui est le signe de la société actuelle. Le combat des paysans et des savants contre le phylloxera dure trente ans. On cherche des recettes, puis on innonde, puis on arrache, puis on reconstruit : la fameuse reconstitution sur plants américains gagne toute l'Europe..." – Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Isabelle de la garrigue.
Julliard, 1968, in-8°, 314 pp, reliure toile éditeur, jaquette, très bon état. Edition originale sur papier courant
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
La Clef des sources.
Grasset, 1945, in-12, 326 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale sur papier courant (mention de 5e édition au 2e plat de couv. mais bon achevé d'imprimé avec mention de 1er tirage en dernière page)
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La Clef des sources, écrit pendant la guerre et dédié à la mémoire de Georges Politzer, est un conte philosophique et poétique. La plupart de ses autres romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Le Vin de feu.
Julliard, 1974, gr. in-8°, 327 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Les Poètes et les Cosmogonies.
Seghers, 1953, in-12, 77 pp, broché, très bon état. Edition originale sur papier courant (il n'y a eu que 10 ex. sur Hollande)
Thésée ; Sur le retour aux mythes ; Les Poètes et les cosmogonies ; Paul Eluard. — Gaston Baissette, issu d'une famille de viticulteurs, est un médecin écrivain né à Albi le 14 janvier 1901 et mort en novembre 1977, proche du parti communiste français. Membre du réseau de résistance Front national des Médecins pendant la seconde guerre mondiale. Il écrivit régulièrement dans La Pensée, Europe, Les Lettres françaises, et d'autres revues littéraires proches du parti communiste. Le goût de Gaston Baissette pour l'histoire transparaît dès sa thèse de médecine sur Hippocrate. Publiée chez Grasset en 1931, celle-ci eut un grand retentissement et fut traduite en allemand. Gaston Baissette fut ensuite invité à écrire le chapitre sur La médecine grecque jusqu’à la mort d’Hippocrate dans l'Histoire générale de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire dirigée par Maxime Laignel-Lavastine, il écrivit aussi des articles sur Avicenne et sur Paracelse. Plus tard, il écrivit Ce pays de Montpellier (1970), une fresque très documentée sur l'histoire de Montpellier depuis sa fondation. La plupart de ses romans et nouvelles évoquent le Languedoc de son enfance, notamment dans un cycle de romans parus jusqu'en 1975 : Le Soleil de Maguelonne ; Isabelle de la garrigue ; Ces grappes de ma vigne ; Ce pays de Montpellier ; Le Vin de feu.
Les Jours du monde (Les Dames à la licorne).
Presses de la Cité, 1977, in-8°, 283 pp, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état, envoi a.s. de René Barjavel à Philippe Bouvard contresigné par Olenka de Veer
Que sont devenues les "Dames à la licornes" les cinq filles de Sir John Greene après avoir quitté leur île fabuleuse, sa maison blanche et sa forêt de fleurs ? Elles sont parties vers l'amour, vers Dieu, vers l'aventure, persuadées qu'elles allaient trouver mille fois ce qu'elles avaient laissé. Mais les jours du monde ne ressemblent pas aux matins de l'île. Les voici lancées dans le réel, plus fantastique peut-être que le rêve, mais moins facile à vivre... Voici Helen, voici Griselda, à Paris, à Pékin, à Bangkok, dans le désert de Gobi, en cette période bouillonnante qui précède la première guerre mondiale, alors que tout commence dans un élan prodigieux : l'aviation, l'automobile, la libération de l'Irlande et celle de la femme, qui jette son corset aux orties...
The Naked Lunch.
Paris, The Traveller’s Companion Series published by the Olympia Press, July 1959, in-8° (17,5 x 11), 226-(3 ff.) pp, encadrement vert sur la page de titre, broché, jaquette illustrée, ex-dono manuscrit en page de faux-titre, bords du premier feuillets lég. sali, bon état. Edition originale. Avec l’indication de prix « Francs : 1,500 » en quatrième de couverture. Exemplaire bien complet de la jaquette à rabats illustrée
Le livre a été composé entre 1954 et 1957 par Burroughs, qui résidait alors à Tanger, au Maroc. “The Naked Lunch” se veut une descente cauchemardesque dans l'esprit d'un junkie, transcendant la forme classique du roman en le déstructurant, maltraitant la forme et le fond, donnant chair à ses divagations morphinisées dans des allégories oscillant de la science-fiction à la tragédie, parlant de modifications corporelles, d'orgies homosexuelles, de complots et de créatures angoissantes, dans un pays étrange, lieu de toutes les folies, nommé Interzone. (Jean-Pierre Dutel)
Le Bois Castiau.
Laffont, 1963, in-8°, 286 pp, broché, papier lég. jauni, bon état. Edition originale sur papier courant, envoi a.s.
Le Bois Castiau nous présente la vie dans les années 1920 à Ferrière-la-Grande, non loin de Maubeuge, du point de vue du petit André Leclercq. Si ses parents sont présents, c'est avant tout Man Toinette qui marque le futur Luc Bérimont. Matriarche ardennaise, cette grand-mère sévère mais immensément protectrice, voue à son petit-fils un amour exclusif. Sa mémoire inépuisable berce l'auteur d'histoires tragiques, où se bousculent les uhlans de 1870, les exils forcés, les veuvages... Bérimont serait-il devenu écrivain sans Man Toinette ? Lui-même en doute. Dans ce roman d'apprentissage, ce temps retrouvé fait aussi surgir un monde de petites gens, gentiment excentriques. Avec pour décor tout un pays oublié – ce Nord rural à la terre lourde – pays d'origine tatoué au plus profond de l'auteur, par-delà des décennies de vie parisienne...
Le Grand Viager.
P., Debresse, 1954, pt in-8°, 114 pp, un hors-texte de Fernand Léger, broché, non coupé, bon état. Edition originale, un des 600 ex. sur Bouffant Gothic, envoi a.s.
Bien complet de la jaquette imprimée de la “Collection des Neuf” qui précise que les hors-texte illustrant chacun des ouvrages de la collection ne figureront que dans l'édition originale.
La Lampe d’Aladin. Poèmes.
P., Société d'Éditions, 1909, pt in-8°, 187 pp, broché, couv. crème avec auteur et titre imprimés en rouge au 1er plat, couv. lég. défraîchie, papier jauni comme toujours, état correct. Edition originale
Edition originale du tout premier ouvrage de l’auteur, qui le publia à compte d’auteur à l’âge de 20 ans. Il s’agit d’un recueil de poèmes inspirés des Mille et une nuits. La préface se termine ainsi : « J'ai erré dans la vie sombre avec la lampe merveilleuse. Jeune comme Aladin, j'ai, marchant d'un pas craintif, vu des fruits, des joyaux, des lueurs et des ténèbres. Et, le coeur chargé d'illusions, j'ai pleuré devant la difficulté de les apporter à la lumière pour les offrir au monde incrédule. ». — "Il fait suite à la présentation qui en avait été faite le 4 avril 1908, aux 'Matinées poétiques' que de Max organisait au théâtre Fémina. Cette lecture introduisit le jeune Cocteau dans le « Monde ». Nonobstant, à sa publication, ce recueil ne suscitera guère l’engouement de la critique et Cocteau le désavouera très vite au point de le qualifier de niaiserie. Il s’opposera jusqu’à la fin à sa réédition et s’abstiendra de le faire figurer dans la liste de ses œuvres." (Jean-François Lévy)
Poésie noire, poésie blanche. Poèmes.
Gallimard, 1954, in-12, 254 pp, mention de 3e édition au bas de la page de titre (bon achevé d'imprimer du 14 octobre 1954), broché, bon état. Edition originale sur papier courant (il n'a été tiré que 30 ex. sur vélin pur fil en grand papier). Peu courant
“Poésie noire, poésie blanche” réunit “Le Contre-ciel” et tous les poèmes que René Daumal écrivit de 1924 à 1943. Le titre reprend le titre d’un essai de Daumal dans lequel on peut lire : « Comme la magie, la poésie est noire ou blanche, selon qu’elle sert le sous-humain ou le surhumain. (...) Mais si je fus jadis poète, certainement je fus un poète noir, et si demain je dois être un poète, je veux être un poète blanc. De fait, toute poésie est mêlée de blanc et de noir : mais l’une tend vers le blanc, l’autre vers le noir. » Une œuvre poétique majeure. — Les livres en prose de René Daumal, tels que “La Grande Beuverie”, “Chaque fois que l'aube paraît”, “Le Mont Analogue”, nous ont paru traversés d'une lumière dont nous pressentions que l'épanouissement se trouvait situé dans un livre encore secret : celui de ses poèmes. On nous l'offre aujourd'hui, et il n'est pas douteux que “Poésie noire, poésie blanche” apportera la révélation d'un des plus grands poètes de ce temps. Il rendra bientôt considérable le mouvement d'intérêt qui s'est formé autour d'une personnalité prématurément disparue, mais dont l'influence se montre en pleine croissance. Ce livre, dont les poèmes s'échelonnent de 1924 à 1943, démontrera que René Daumal, pendant les dix-neuf années de sa vie littéraire, n'a eu d'autre souci que de porter, selon ses propres mots, « des regards sur des rives réelles », et de nous rendre accessibles quelques-unes des vérités qui prenaient ainsi corps en lui, et qui pouvaient « servir à d'autres ». (L'Editeur)
Angelo.
Gallimard, 1958, in-8°, 243 pp, broché, couv. très légèrement salie, bon état. Edition originale sur papier courant (sans mention), ex. du SP, envoi autographe daté et signé de Jean Giono à Solange Millet sur le faux-titre : " [...] avec toute mon amitié et mes excuses pour tout le travail que je lui donne" et sur la même page envoi signé de sa fille Aline Giono : "et moi qui n'y ai aucun droit, je signe aussi – Aline"
Angelo, le héros du Hussard sur le toit, part de Turin après avoir fort joliment tué d'un coup de sabre M. le baron Schwartz, espion autrichien. Il passe la frontière en grand uniforme de colonel des hussards de Sardaigne, sur un cheval admirable. Les conspirations, les dangers, les amours ne vont point manquer à Angelo qui se trouvera aux prises avec le subtil vicaire général d'Aix-en-Provence, le marquis de Théus, avec la charmante Anna Clèves qui l'aimera sans espoir, avec Pauline enfin, cette femme si belle qu'il sauvera un jour.
A la Frégate.
P., Editions des Portiques, 1930, pt in-8°, 111-(2) pp, broché, très belle couv. rempliée illustrée en couleurs par Charles Martin, pt manque en haut du dos, sinon bon état (Coll. A la belle enseigne). Edition originale, un des 1350 sur vergé Alfa de Corvol
La Palace.
Editions de Minuit, 1962, pt in-8°, 230 pp, broché, couv. blanche imprimée en noir et bleu, broché, bon état. Première édition sur papier courant (Vignes, 407)
Une évocation de la Révolution espagnole, à laquelle Claude Simon avait pris part à Barcelone en 1936. Claude Simon décrit l'attente du combat pour un groupe de volontaires républicains à Barcelone durant la guerre d'Espagne, alors que la ville était agitée par les conflits entre anarchistes et républicains. L'observateur est immobile, le plus souvent dans la chambre d'un palace abandonné, en compagnie d'un Italien, d'un instituteur, d'un Américain. La présence de la guerre est donc saisie indirectement par des signes, fusils, portraits d'hommes politiques, slogans, etc.
Jamais. Conte du vieil Islam.
P., Nouvelle Revue Critique, 1927, pt in-4°, 90 pp, broché, couv. blanche rempliée, titre en brun au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale tirée à deux mille exemplaires, tous numérotés, celui-ci un des 1940 sur papier alfa spécial des papeteries Outhenin-Chalandre
Par le traducteur des Robaiyat de Omar Khayyam. L'action se déroule dans le Nedjd, région du centre de l'Arabie Saoudite qui abrite Riyad, la capitale.
Coups de mer.
P., Aux Portes du Large, 1952, pt in-8°, 279 pp, broché, couv. lég. salie, sans la jaquette, bon état, envoi a.s. (Prix Marc Elder)
Roman maritime se déroulant au XVIIIe siècle.
Voyage en France, en Italie et aux Isles de l'Archipel, ou Lettres écrites de plusieurs endroits de l'Europe et du Levant en 1750, etc. Avec des observations de l'auteur sur les diverses productions de la nature et de l'art. Ouvrage traduit de l'anglois. Tome 4.
P., Charpentier, 1763, in-12, vii-379-(4) pp, reliure plein veau marbré, dos lisse, tranches marbrées (rel. de l'époque), coiffes sup. et inférieure arasées, dos frotté, état correct (Barbier, IV 1084 a)
Tome 4 seul (sur 4). Description du cabinet d'Aldrovande ; Description de l'Ile de Crète ; Candie, Damaste et Retimo ; Le Mont Ida ; Gortine ; Labyrinthe de Crète ; Milo ; Syphant ; Seriphos ; Antiparos ; Paros ; Naxia ; Stenosa, Amorgos, Skinosa ; Delos ; Rhenia ; Stra, Cynthos, Zia ; Macrounisa et Jura ; Samos ; Pathmos et Skiros ; etc. — Barbier et Quérard indiquent un "Dr. Maihows" comme auteur, tandis que les bibliographies anglaises donnent Thomas Broderick comme auteur de l'édition originale anglaise de 1753. Reçit de voyage d'un savant qui décrit les monuments, musées et surtout les cabinets scientifiques de la France, en Italie et en Grèce.
Le Voleur de lumière. Illustrations de Roger J. Irriera.
Casablanca, Editions Maroc-Presse, 1942, gr. in-8° carré, 192 pp, préface de Christian Funck-Brentano, illustrations dans le texte et hors texte en noir et en 2 tons de Roger J. Irriera, reliure demi-chagrin fauve à coins, dos à 5 larges nerfs, pièce de titre basane noire, fleuron doré, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état. Edition originale tirée à 350 ex. numérotés seulement, celui-ci un des 240 exemplaires sur papier spécial Barjon-Moirans, comportant un dessin original à l'encre de Chine et gouache à pleine page de Roger Jouanneau-Irriera (dessin à pleine page en couleurs, signé au crayon)
Charles Maurras ou la restauration des valeurs humaines.
P., Jean Lesfauries, 1939, in-8°, 232 pp, préface de Joseph de Pesquidoux, 2 portraits de Maurras en 1923 et 1936 en frontispice (dessin inédit de la comtesse L. de Courville et photo), une planche avec un portrait de Maurras en 1910, broché, bon état. Edition originale, un des 200 ex. numérotés sur Alfa Mousse
Les Armoiries des Communes de la Seine.
P., Bouchet-Lakara, 1942, in-4°, non paginé, 28 planches d'armoiries en couleurs hors texte par Robert Louis, broché, couv. lég. défraîchie, état correct. Rare
De Alfortville à Vitry-sur-Seine. Description et explication des armoiries. (Saffroy II, 24115)
Gérard de Nerval. Etude de Jean Richer avec un choix de textes et de nombreux documents inédits.
Seghers, 1950, in-12 carré, 221 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Poètes d'aujourd'hui, 21). Edition originale sur papier d'édition
Mémoires sur la vie et la mort de Paul Odelin, lieutenant de mobiles (1847-1871), par un ancien professeur.
P., Joseph Albanel, 1874, in-12, viii-296 pp, 3 photographies originales de Paul Odelin contrecollées sur des planches hors texte sous serpentes, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs, titre et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, un fer doré au 1er plat (rel. de l'époque), bon état. Edition originale hors commerce distribuée par la famille. Rare
Edition originale, composée en grande partie sur des documents fournis par la famille, et qui ne fut pas mise dans le commerce. Paul Odelin, lieutenant au 16e mobiles de la Seine, fut tué au premier jour de la Commune, lors de la manifestation de la place Vendôme, le 22 mars 1871 ; il portait le drapeau et fut frappé l'un des premiers. Il était le frère du vicaire général de Paris, Henri-Louis Odelin (1846-19..). — "Ouvrage anonyme à la mémoire de Paul Odelin, tué lors de la manifestation des « Amis de l'Ordre » de la place Vendôme, alors qu'à la tête de sa compagnie de mobiles il tentait d'arrêter la fusillade." (Le Quillec, 2e éd., 3413) — "Le lieutenant Paul Odelin fut un de ces soldats dont le général Ambert disait en voyant leur attitude au feu : « Voilà un élève des Jésuites ! » Préparé à tous les vaillants efforts par une éducation fièrement chrétienne, il avait défendu sa foi dans les clubs avant de défendre sa patrie contre l'étranger. Il tomba sous la balle d'un émeutier le 22 mars 1870 en allant sans armes les bras et le coeur ouverts, porter des paroles d'apaisement aux bêtes fauves de la Commune qui, pour ce grand coeur, étaient de pauvres égarés. Cette courte vie toute égayée de bonne humeur, cette mort héroïque bénie et pleurée par les PP. Olivaint et Ducoudray qu'un même sort attend à deux mois de là, les émotions du siège, les angoisses de la guerre civile, tout cela fait battre le coeur de française et de chrétienne façon." (La Liberté, 28 octobre 1892)
Souvenirs de voyage. Une visite à quelques champs de bataille de la vallée du Rhin.
P., Dentu, 1869, in-12, vii-201 pp, broché, qqs rousseurs, bon état. Edition originale
Une exploration du Rhin depuis ses sources jusqu'à Bâle, Zurich, Engen ; puis de Bâle au confluent de la Lauter, Fribourg, Sasbach ; du confluent de la Lauter à la frontière hollandaise et sur les branches du fleuve en Hollande. Intéressant pélerinage militaire sur les lieux de combats du XVIIIe siècle et de l'empire, publié un an avant la guerre de 1870.
Orsay, de la gare au musée. Histoire d'un grand projet.
Milan-Paris, Electa Moniteur, 1986, in-4°, 208 pp, nombreuses illustrations dans le texte et à pleine page, certaines en couleurs, broché, couv. illustrée, pelliculage lég. décollé sur les bords, comme toujours, bon état. Edition originale
Orsay, architecture de métamorphose. Deux architectures imbriquées, respectueuses l'une de l'autre. La gare est devenue musée mais, sous le musée, la gare demeure lisible. Peut-on imaginer fonctions aussi antinomiques que celles d'une gare et d'un musée ? N'était-ce pas une gageure, que de vouloir assurer dans le même temps la réhabilitation des grands volumes et des décors de la gare et d'y déployer les espaces et les cimaises propres à présenter des œuvres d'art parmi les plus importantes et les plus célèbres au monde ? Dans “Orsay, de la gare au musée”, Jean Jenger expose le processus de conception et de réalisation du projet, analysé sous toutes ses dimensions. Après avoir brossé l'histoire de la construction du palais d'Orsay, détruit en 1871, puis celle de la gare, édifiée en 1900, il démonte tous les mécanismes qui ont permis de faire aboutir le projet. Il s'interroge sur la dimension politique du musée d'Orsay parmi les "grands projets". Il nous aide à mieux comprendre que l'architecture d'un édifice public n'est pas seulement l'addition de formes, de matériaux et de techniques mais la résultante d'un faisceau de forces politiques, économiques, culturelles et sociales.
Abrégé chronologique de l'histoire et du droit public d'Allemagne, contenant les guerres, les traités de paix, les loix, les capitulations impériales, & les recès qui composent le droit public de l'Empire : on y trouve aussi la suite des Empereurs, des électeurs, des princes, & des villes impériales ; l'origine & la suite des diètes, de leurs commissaires principaux, des vicechanceliers, des grands-juges de la chambre Impériale, des présidents du conseil aulique, des savans & des illustres d'Allemagne, rangés par colonnes, avec la date de leur naissance & de leur mort.
P., Chez Jean-Thomas Herissant, 1754, (4)-721 pp, copieux index des matières, reliure plein veau, triples filets dorés encadrant les plats (rel. de l'époque), dos absent, pt trace de mouillure en coin des derniers feuillets, intérieur propre, état correct. Edition originale
Par M.P.S.D.A.D.S.M.L.R.D.P.E.D.S. (M. Pfeffel, secrétaire d'ambassade de Sa Majesté le roi de Pologne électeur de Saxe). Première édition (Barbier I, 16f). Important traité, à la mesure et à l’imitation des travaux du président Hénault pour la France. Christian Friedrich Pfeffel est un historien français, né à Colmar, le 3 octobre 1726, mort à Paris le 21 mars 1807. Il était le fils de Jean Conrad Pfeffel qui fut, pendant plusieurs années, jurisconsulte du Roi pour les affaires d'Alsace. Après avoir étudié le droit à Strasbourg, Christian Friedrich devint précepteur chez le comte de Brühl à Dresde, où il reçut, en 1754, un emploi au département des Affaires étrangères. Il entra ensuite au service du duc de Deux-Ponts, avant d'être élu membre de l'Académie de Munich. Grâce à l'appui de Vergennes, ministre de Louis XVI, il obtint une place au ministère des Affaires étrangères à Versailles. Destitué pendant la Révolution, et dépouillé de toute sa fortune, il retourna à Deux-Ponts, où il devint conseiller d'Etat. Il revint en France à la faveur du nouveau régime.
The World of Henri Cartier-Bresson.
New York, A Studio Book, The Viking Press, 1968, in-4° à l'italienne (27,5 x 30,5, 339 pp, 210 photographies réalisées entre 1929 et 1966 reproduites en héliogravure, reliure pleine toile beige de l'éditeur, jaquette titrée (abîmée avec pt mque), bon état. Edition originale américaine
City Stages.
New York, Aperture, 2013, in-4° à l'italienne, 128 pp, essay by Mark Kingwell, nombreuses photographies, reliure pleine toile brique avec une photo contrecollée au 1er plat de l'éditeur, biographie, bon état. Edition originale américaine
Une collection de 100 nouveaux temps fixés par Matthew Pillsbury. « The images shimmer with the ghostly passage of time, their formal grace and careful composition everywhere undermined – and yet somehow also enhanced – by a spirit of transience », écrit Mark Kingwell dans la postface. — "City Stages" offers a paean to the visionary potential of large-format, black-and-white photography as well as to the vibrancy of the cultural landscape at a transitional moment--a moment in which our very relationship to that landscape is increasingly mediated by omnipresent screens. Over the past decade, Pillsbury has built three extensive bodies of work--"Screen Lives," "Hours" and "City Stages"--that deal with contemporary metropolitan life and the passage of time. Working with black-and-white 8 x 10 film and long exposures, Pillsbury captures a range of psychologically charged experiences in the urban environment, from the isolationism of personal technology to crowded museums, parades, cathedrals and even protests. Shot in New York, Paris, London and other major cities, the rendering of iconic landmarks and interior spaces in his images provides a stage-like setting for the performance of human activity. This monograph gathers for the first time selections from all three bodies of work.
L'attitude de Léopold III, de 1936 à la Libération.
Albin Michel, 1949, in-12, 276 pp, broché, couv. illustrée d'un portrait de Léopold, bon état. Edition originale
Par le secrétaire particulier du roi. — "Le caractère partial de cette étude sur Leopold III explique, sans le justifier, son anonymat. L'auteur, tout en cherchant à donner des assurances de son objectivité, se pose dès l'avant-propos en ardent défenseur de la cause royale. L'ouvrage a pour source principale le Rapport de la commission d'information instituée par Leopold III, le 14 juillet 1946. Il commence à la même date (14 octobre 1936) et suit rigoureusement le plan du rapport officiel. (La question du mariage du roi, par exemple, est traitée, comme par la commission Servais, immédiatement après les relations du roi avec le gouvernement de Londres.) Il offre, enfin, les mêmes lacunes : le testament politique du roi est passé sous silence ; il n'est même pas fait état, comme dans le rapport, du paragraphe VII relatif à la réparation exigée par le roi des ministres belges. Mais, si la commission déclare présenter objectivement les événements, l'auteur du livre les juge avec un parti pris évident. C'est ainsi que la « responsabilité » de la lettre circulaire du comte d'Ursel, ministre de Belgique à Berne, adressée le 6 septembre 1940 aux postes diplomatiques belges à l'étranger, est attribuée « en toute honnêteté » au gouvernement Pierlot, alors que les termes mêmes de cette lettre comportent les affirmations suivantes : « Nous n'avons jamais admis la thèse du gouvernement Pierlot, selon laquelle il existe une alliance entre la Belgique, la France et l'Angleterre... Nous ne pouvons appuyer en aucune façon les ministres qui, actuellement, soit de Londres, soit de Lisbonne, poursuivent une guerre qui est à l'opposé de notre intérêt et de la loyauté. » C'est pousser trop loin l'absence d'objectivité et faire perdre à un ouvrage, pourtant bien documenté et utile pour suivre la politique de Leopold III pendant la guerre, sa force de conviction." (L. de Groër, Revue historique, 1953)
Association Internationale des Travailleurs, 1870.
P., EDHIS, 1968, 2 vol. in-4°, 111 et 58-6 pp, brochés, bon état. Bien complet des 2 volumes. Tirage numéroté sur papier vergé à la main limité à 1000 exemplaires
Réimpression en fac-similé de l’édition originale publiée à Paris, par l’Imprimerie Impériale en 1870, parue sans indications de lieu ni de date. Publications secrètes destinées aux seuls fonctionnaires et magistrats chargés des poursuites et de la répression de la Section Française de l’A.I.T. Elles reproduisent les pièces saisies au cours des perquisitions et contiennent un historique de l'Association Internationale des Travailleurs, de 1864 à 1870. L'Association Internationale des Travailleurs est le nom officiel de la Première Internationale fondée à Londres en 1864.
Troisième procès de L'Association Internationale des Travailleurs à Paris.
P., EDHIS, 1968, in-12, vii-243 pp, reliure toile lie-de-vin, dos lisse, pièce de titre basane verte, bon état. Reprint de l’édition originale, publiée à Paris, en juillet 1870. Tirage limité à 1000 exemplaires numérotés
Dans la défense générale des accusés, dont les futurs membres de la Commune Varlin, Pindy, Avrial, Assi, etc., un ample exposé des théories et de l’action de la Première Internationale.
La Réforme à Lusignan en Poitou, des origines à la Révolution (1559-1789). (Thèse).
P., Impr. et Librairie Ch. Noblet, 1907, gr. in-8°, 92 pp, biblio, broché, dos lég. sali, bon état
Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris.
La Prédication des Eglises sous la Croix de la Révocation à Antoine Court. (Thèse).
P., Impr. d'ouvriers sourds-muets, 1899, gr. in-8°, 56 pp, biblio, broché, 2e plat lég. abîmé, bon état
Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris.
Le Journal de la Belle Meunière. Le général Boulanger et son amie. Souvenirs vécus.
P., Dentu, s.d. (1895), in-12, (8)-525 pp, 4 planches hors texte (3 portraits et une photo de l'auberge), une gravure dans le texte, 7 pp de fac-similés, reliure demi-basane carmin, dos lisse avec titre doré, filets dorés, pointillés et à froid (rel. de l'époque), plats lég. salis, pt déchirure sans manque sur 9 feuillets, bon état. Edition originale
Sur la liaison du général Boulanger avec Marguerite de Bonnemain. Souvenirs de l'aubergiste auvergnate Marie Quinton (1854-1933). C'est dans son auberge, sise à Royat près de Clermont-Ferrand, où était tenu aux arrêts de rigueur le général Boulanger et où le retrouvait sa maîtresse Marguerite, vicomtesse de Bonnemains, à partir de 1887. Marie Quinton fut leur amie jusqu'aux derniers moments en 1891. En 1895, elle publia ses mémoires extraits de son journal intime et de sa correspondance sous le nom de Journal de la Belle Meunière (la mère Quinton était appelée dans sa jeunesse « Belle Meunière »). Confidente de l'amour clandestin entre le général Georges Boulanger et sa maîtresse Marguerite de Bonnemains, elle les accueillit quatre fois secrètement dans son auberge des Marronniers à Royat-les-Bains au pied des volcans d'Auvergne, et ce pour la première fois le 24 octobre 1887. Elle les suivit dans leur exils de l'île de Jersey à Londres, pour finir à Bruxelles. Elle devait élever leur enfant illégitime et partir au États-Unis avec eux. Après le suicide du général Boulanger, la veuve Marie Quinton publia ce best-seller republié 42 fois de son vivant, ce qui lui valut une grande notoriété...
Revue de la Renaissance. Organe international mensuel des Amis de la Pléiade. Ancienne Revue des Provinces de l'Ouest. Directeur Léon Séché. Tome I : Janvier-Juin 1901.
P., Librairie Emile Lechevalier, 1901, in-8° carré, 292 pp, 45 gravures, reliure demi-vélin, dos lisse, pièces de titre basane vermillon et filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale du premier volume de cette revue érudite sur le XVIe siècle qui parut jusqu'en 1914. Rare
Louis des Masures (Henri Becker) ; Sur une prétendue lettre de Guillaume du Bellay (V.-L. Bourrilly) ; Michel Colombe, imagier de la Reine Anne (Dauban) ; Du rôle de Pontus de Tyard dans le pétrarquisme français (Francesco Flamini) ; Remy Belleau et Nogent-le-Rotrou (Emile Hinzelin) ; La Jeunesse de Pierre de Ronsart (Paul Laumonier) ; Lettre inédite au Cardinal du Bellay (Salmon Macrin) ; Variante inédite d'un sonnet de Ronsart (Jacques Madeleine) ; Les chandeliers de la duchesse d'Étampes : lettre inédite au Cardinal du Bellay (Jehan Moreau) ; La Savoie de Peletier du Mans (Mugnier) ; Deux Monuments de la Renaissance: le palais de la Farnesina à Rome et l'ancienne collégiale de Nantes (J. de La Rouxière) ; Les Litanies de la Lune, poésie (Paul Sébillot) ; Sur la prononciation du nom de Joachim (Léon Séché) ; Les Origines de Joachim du Bellay (L. Séché) ; Le Cardinal du Bellay au Maine (L. Séché) ; Bibliographie du XVIe siècle ; etc.
Revue de la Renaissance. Organe international mensuel des Amis du XVIe siècle et de la Pléiade. Directeur Léon Séché. Tome IV : Troisième année.
P., Librairie Emile Lechevalier, 1903, in-8° carré, 328 pp, 22 gravures, reliure demi-vélin, dos lisse, pièces de titre basane vermillon et filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale du tome IV de cette revue érudite sur le XVIe siècle qui parut jusqu'en 1914. Rare
Etudes italiennes (Ad. Van Bever) ; La musique française au temps de la Renaissance (Henry Expert) ; Les hommes de lettres au XVIe siècle dans le diocèse du Mans (L. Froger) ; Moyen âge et Renaissance à propos d'un dizain inédit du rhétoriqueur poitevin Jean Bouchet (Paul Laumonier) ; Deux cent vingt vers inédits de Ronsard (P. Laumonier) ; Luigi Alamanni (P. Laumonier) ; Un humaniste provençal : Jean-Antoine Berluc, de Forcalquier (V. Lieutaud) ; a belle Genièvre, première en date des tragi-comédies françaises (Jacques Madeleine) ; Genève et Caen: De Bèze, Antoine Le Chevalier et l'Université de Caen (Prentout) ; Les châteaux de la Loire : Le château de Nantes (Jean de La Rouxière) ; Strasbourg et la Réformation, vieilles maisons, vieilles églises (J. de La Rouxière) ; Parenté des du Bellay avec les Baïf (Léon Séché) ; Le mausolée de Langey du Bellay (L. Séché) ; Les origines du sonnet régulier (J. Vianey) ; La garde-robe de Lucrèce Borgia (X...) ; Le XVIe siècle à travers les journaux et les livres ; Bibliographie du XVIe siècle ; etc.
La Vie de Louis Renault.
P., Editions du Moulin d'Argent, 1931, gr. in-8°, 266 pp, un portrait photographique en frontispice, 8 planches de dessins en noir hors texte, broché, bon état (Coll. Les Maîtres de l'heure). Edition originale sur Vélin Alfa
J’entends les portes du lointain... Proses et poèmes de l’adolescence de Jules Romains, 1899-1904.
Flammarion, 1981, in-8°, 257 pp, broché, couv. lég. salie, bon état (Cahiers Jules Romains, 4). Edition originale, un des 450 ex. numérotés sur vélin d'alfa, double envoi a.s. de Lise Jules Romains et André Guyon