Tous sur le front, 1940-1941. Histoire officielle du rôle joué par la Défense Passive d'Angleterre.
London, His Majesty's Stationery Office, 1944, gr. in-8°, 160 pp, 172 photos, 4 cartes et croquis, broché, couv. illustrée, broché, dos lég. abîmé, bon état
"Ces pages racontent des actes. Elles évoquent le bombardement des villes et des ports de l'Angleterre et l'attitude de leur population devant cette épreuve..."
Enquête sur les changements de structure du crédit et de la banque, 1914-1940, publiée sous la direction de Henry Laufenburger. T. III : Les Banques anglaises et leur organisation.
P., Librairie du Recueil Sirey, 1949, in-8°, xii-399 pp, traduit par MM. P. Dieterlen et R. Roux, nombreux tableaux, notes bibliographiques, broché, bon état (Institut scientifique de recherches économiques et sociales)
L'écrit, instrument de communication. Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne - 1485-1985, Cinquième centenaire de l'introduction de l'Imprimerie en Bretagne.
Rennes, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1985, gr. in-8°, 628 pp, illustrations, broché, bon état (Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 62)
"La Bretagne des cinq derniers siècles ne fut pas un « désert du livre ». C'est ce que s'attachent à souligner, entre autres, les vingt-six contributions historiques et la vaste chronique des bibliothèques bretonnes du volume consacré par la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne au demi-millénaire de l'introduction de l'imprimerie en Bretagne. Avant même l'apparition de la typographie, la province déjà fait place à l'écrit : des scriptoria monastiques, dont l'activité reste cependant difficile à cerner, y fonctionnent dès le haut Moyen Age (H. Guillotel) ; il est attesté dès la fin du XIVe siècle que les ducs de Bretagne sont aptes, non seulement à lire, à écrire et à signer, mais aussi à favoriser le développement des métiers du manuscrit puis de l'imprimé (M. Jones). Implantée de bonne heure à Brehan-Loudéac, l'imprimerie a peine toutefois à s'acclimater définitivement en Bretagne. Passé le temps des pionniers et des mécènes nobiliaires ou monastiques, le marché impose sa loi et toute une province se trouve marginalisée pour plusieurs siècles. L'analyse et l'explication de ce phénomène d'ensemble sont donc au centre des réflexions. Ainsi M. Simonin, tirant « Les leçons de Brehan » (p. 99-110), propose à juste titre de recentrer la recherche sur la « face inconnue de la Gallia typographica », à savoir la librairie et ses réseaux, « l'histoire de la pénétration du livre » plus que de sa production locale. J. Quéniart, à partir des résultats fort médiocres de l'alphabétisation bretonne, tente de cerner, en amont, la persistance d'une culture orale péninsulaire fortement enracinée et le poids de la langue bretonne, et, en aval, les « limites de la clientèle », le sous-développement typographique et la dépendance vis-à-vis des libraires normands et parisiens (« Livre et lecture en Bretagne », p. 287-300). Confirmant ces analyses, des articles plus circonstanciés font la démonstration d'une implantation typographique fragile, nettement tributaire des marchés monopolistes et de l'activité institutionnelle (Rennes, seul foyer stable, est le siège du parlement de Bretagne, dont l'exil, en 1675-1689, est une véritable catastrophe provinciale), de l'immigration des talents (parmi les plus grandes dynasties d'imprimeurs bretons, les Doublet sont originaires de Coutances, les Vatar probablement d'Auxonne, via Tours et Angers, et les Hovius des Pays-Bas), et menacée quotidiennement par la concurrence de diffuseurs ambulants, voire clandestins (A.-J. Lemaître, « Diffusion du livre et publications clandestines », p. 313-328). A ces caractéristiques de l'Ancien Régime, il semble bien que la Révolution et le début du XIXe siècle n'aient pas apporté de progrès immédiats. Le cas de Rennes (J. Gury, « Lire à Rennes de Louis XVI à Louis-Philippe », p. 395-405), laisse même apparaître les indices d'une régression... Il n'en reste pas moins qu'échappant au strict point de vue comparatiste qui la cantonne dans son image de province retardataire de notre hexagone, la Bretagne a développé une forme originale et parallèle d'échanges culturels. La langue bretonne, copieusement raillée par Voltaire, n'en est pas moins restée le fondement vivant de la culture orale locale ; elle a joué aussi un rôle majeur dans l'alphabétisation populaire, campagnarde notamment, et cela dès l'expansion de la Réforme catholique dans la province..." (Jean-Dominique Mellot, Bibliothèque de l'école des chartes, 1991)
Décret de l'Assemblée nationale au sujet de la Chambre des Vacations du Parlement de Rennes du 11 janvier 1790.
P., Imprimerie nationale, 1790, in-12, 2 pp, reliure demi-maroquin ocre, dos lisse orné de motifs dorés, titres dorés, bel exemplaire très finement relié
Décret de l'Assemblée nationale au sujet de la Chambre des Vacations du Parlement de Rennes du 11 janvier 1790.
P., de l'Imprimerie Nationale, 1790, in-12, 2 pp, reliure demi-maroquin ocre, dos lisse orné de motifs dorés, bel exemplaire très finement relié
La Bretagne en compagnie de Balzac, Barrès, Le Braz, Briand, Châteaubriand, Lamennais, Michelet, E. Reclus, Renan, Stendhal, etc.
Arts et métiers graphiques, s.d. (1934), in-4°, 64 pp, nombreuses photos, cartes, dos abîmé
Association bretonne et Union régionaliste bretonne. Histoire, arts, économie, langue bretonne, tome CIX. 127e Congrès - Guingamp, juin 2000 : L'âme du Trégor.
Bannalec, Impr. Régionale, 2001, gr. in-8°, 710 pp, photos, figures et plans, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires : 1. Lettres, arts et architecture : Ecrire sur soi dans le Trégor au XVIIe siècle (Hervé Le Goff) ; Anatole Le Braz, passeur de mémoire (Dominique Besançon) ; La bretonnité dans l'oeuvre d'Angéla Duval (Jakéza Le Lay) ; Le Trégor dans la création musicale et la quête de l'identité bretonne (Marie-Claire Mussat) ; Un concert de musique bretonne à Guingamp (Marie-Madeleine Martinie) ; François Valentin premier peintre breton (Florence Dhellemmes-de Massol) ; James Bouillé architecte et rénovateur de l'art breton (David de Kervern et Ivona Flouriot-Bouillé) ; Un château de la Renaissance méconnu : les Salles à Guingamp (Daniel Leloup) ; La Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours à Guingamp (André Le Méhauté) ; Une anomalie architecturale à la basilique de Guingamp (note de Michel de Mauny) ; Le manoir du Cleuziou en Louargat (général Hervé du Cleuziou) ; La prison « pennsylvanienne » de Guingamp (Daniel Leloup) – 2. Histoire du Trégor : Aux origines de la Domnonée (Pierre-Roland Giot) ; Le Yaudet et le Trégor à l'époque romaine (Patrick Galliou) ; L'église du Yaudet et la Vierge couchée (Gwyn Meirion-Jones) ; La Vie de saint Cunual, évêque (Bernard Merdrignac) ; La place de Guingamp dans la Bretagne du XIe au XIIe siècle (Stéphane Morin) ; Charles de Blois et Guingamp (Jean Christophe Cassard) ; Dom François Plaine et l'âme du Trégor (Philippe Guigon) ; Le château de Guingamp : quel château ? (Nicolas Cozic) ; La bienheureuse Françoise d'Amboise (1427-1485), bienfaitrice et figure emblématique de Guingamp (Georges Brujan) ; Guingamp aux XVIIe et XVIIIe siècles : des élites peu entreprenantes (Annaig Soulabaille) ; Cinq siècles de présence franciscaine à Guingamp (François Le Roux) ; La mort héroïque du comte de Plélo à Dantzig (Michel de Mauny) ; Portraits d'acteurs de la Révolution en Argoat (Edmond Rebillé) ; Le Château de Tonquédec (Claude Berger) – 3. Vie économique : Mémoire d'Islande (Alain de Pénanster) ; Phares du Trégor (Louis Chauris) ; Le cheval breton dans les Côtes d'Armor (Guy de Sallier-Dupin) – Les religieuses du Morbihan sous la Révolution (abbé Moisan)
Les Journées Franco-Britanniques d'Histoire (Caen, 17-20 juillet 1957).
Caen, Annales de Normandie, 1958, in-8°, 234 pp, paginées 62-290, broché, bon état
12 études érudites (8 en français et 4 en anglais) : Deux siècles de contacts culturels franco-anglais, 871-1066 (E.-J. Arnould). Les Evêques de Normandie, 1035-1066 (D. Douglas). Ecclesiastical patronage and the growth of feudal estates (M. Chibnall). The Normans in Canterbury (W. Urry). Contribution à l'étude du développement de la compétence ducale en Normandie (J. Yver). Recherches sur la consistance géographique des patrimoines monastiques normands (résumé) (L. Musset). Les origines Troyennes. Leur rôle dans la littérature historique au XVe siècle (A. Bossuat). La Normandie à l'époque des guerres civiles (F.-C. Spooner). L'agriculture à l'anglaise en Normandie au XVIIIe siècle (A.-J. Bourde). A comparative study of regionalism in politics in Lancashire and Normandy during the French Revolution (A. Goodwin). England and Normandy in the XIXth century. Some points of contact (J.-P.-T. Bury). Quelques remarques sur le rôle des Anglais dans la Révolution industrielle en France, particulièrement en Normandie, de 1750 à 1850 (J. Vidalenc).
L'Agonie de Saint-Malo, 6 août - 14 août 1944.
Rennes, 1945, pt in-8°, 142 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, manque le 2e plat de couv., état correct
"Si l'essentiel du récit publié ici (les six premiers chapitres, l'épilogue et la note) est le journal de bord du Dr Paul Aubry, médecin-chef à la Défense passive de Saint-Malo, d'autres médecins chargés des différents quartiers ont aussi témoigné des combats pour la libération de la ville. Le chapitre VII est écrit par le Dr Raymond Nicolleau, le chapitre VIII ("Au fort national") est l'oeuvre du Dr Pierre Lemarchand et enfin "La capitulation de la garnison allemande du château" est racontée par le Dr Yves Lebreton. Tous les auteurs ont soigné les populations et les soldats victimes des bombardements alliés et des combats particulièrement rudes qui se déroulèrent dans la ville. Port du Mur de l'Atlantique érigé en "forteresse" et défendu par de nombreux soldats allemands, la ville est sévèrement pilonnée par l'aviation alliée. Les forces américaines qui assiègent le port obtiennent la reddition du Fort national le 14 août, et du reste de la garnison allemande le 17 août. Les défenseurs de l'île de Cézembre, pour leur part, ne se rendent pas avant le 2 septembre 1944. Le médecin-chef Aubry détaille l'organisation des secours au sein de l'hôtel-Dieu (où tous les lits ont été transportés dans les caves), la visite des abris de la Défense passive, l'accueil clandestin de blessés américains, mais aussi le soin aux soldats allemands de plus en plus nombreux. Après l'évacuation de la plus grande partie des civils, le médecin négocie à la fois avec les responsables français (maire, directeur de la Défense passive, sous-préfet) et le commandement allemand qui se montre particulièrement inflexible. Pour le Dr Aubry comme pour ses confrères, l'objectif n'en reste pas moins de protéger les blessés dont ils ont la charge et d'assurer au mieux la sécurité de leurs personnels." (Morgane Barey, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Pêcheurs d'Islande.
Rennes, Ouest-France, 1984, in-8°, 125 pp, 30 photos et documents, 2 cartes, broché, bon état (Coll. De mémoire d'homme : l'histoire)
Oxford et Cambridge.
P., Laurens, 1909, pt in-4°, 132 pp, 92 gravures, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. des Villes d'art célèbres)
"La collection des « Villes d'art célèbres » a pénétré cette fois en Angleterre. Oxford et Cambridge, tel est le titre du dernier volume paru. Les deux célèbres Universités, si intactes à une époque où toutes celles des autres pays ont été remplacées par des bâtisses neuves, étaient en effet, de droit, des villes d'art, et qu'il fallait étudier ensemble. Édifices collégiaux, églises, vues de jardins et aperçus de la ville même, ces ensembles si rares, si caractéristiques, si éloquents de souvenirs, ont été décrits et contés en connaisseur longuement nourri de leur pratique. L'histoire qu'ils rappellent a été aussi évoquée, l'organisation des études et surtout la fondation des bibliothèques, et « cette œuvre d' art encore, l'harmonieux développement de la jeunesse d' Oxford et de Cambridge dans les meilleurs sujets. » C'est d'un intérêt très neuf pour nous et les reproductions photographiques sont d'une perfection qui achève d'attacher le lecteur au sujet." (Revue critique d'histoire et de littérature) — "M. J. Aynard nous montre l'existence de vivantes universités modernes dans un cadre pittoresque d'architecture médiévale." (Louis Hourticq, Revue Historique, 1910)
Essai sur l'Oratoire à Nantes au XVIIe et au XVIIIe siècles.
P., Nizet et Bastard, 1934, gr. in-8°, 150 pp, 2 planches hors texte, un plan, index, broché, bon état
"Le travail de M. l'abbé Bachelier comble une lacune de la littérature historique puisque, de 1613 à 1792, il donne une histoire d'ensemble d'un des plus importants collèges de l'Oratoire sous l'Ancien Régime. L'exposé, fort clair, qui se déroule sur un plan chronologique, apporte du nouveau ; particulièrement sur la construction des bâtiments, la nature et la valeur des rentes et fondations, les règlements (p. 69-70), les origines de la bibliothèque municipale, les rapports entre les Oratoriens et la municipalité. M. Bachelier a eu l'excellente idée de donner deux bonnes photographies : de la façade et de l'escalier du collège, de reproduire le plan Crucy de 1792, de publier, en appendice, un éloge en vers latins d'Innocent XI, des positions de thèses en 1682 et 1752, une liste de quatre-vingt-huit Nantais élèves du collège au XVIIIe siècle..." (E. Préclin, Revue Historique, 1935) — "Le collège de l'Oratoire, installé à Nantes en 1617, y fut jusqu'à la Révolution le principal établissement d'enseignement secondaire. M. A. Bachelier nous renseigne abondamment sur les circonstances de la fondation du collège, les conflits entre Oratoriens et Jésuites, les prétentions de l'Oratoire, devenu maître de la faculté des Arts à l'Université de Nantes, à s'attribuer dans la ville le monopole de l'enseignement secondaire ; il nous apprend comment la bibliothèque du collège devint, en 1753, bibliothèque publique municipale. Tout cet exposé est clair et précis. Un ouvrage solide et consciencieusement préparé et qui complète utilement la thèse principale de son auteur sur le Jansénisme à Nantes." (A. Rébillon, Annales de Bretagne, 1934) — "L'histoire de l'Oratoire nantais se développe entre les années 1613 et 1792. On trouvera dans le livre de M. Bachelier des détails savoureux concernant la vie du collège des Oratoriens ; études, recrutement, discipline, méthodes de travail, tout ce que le P. Lallemand avait déjà si bien indiqué, trouve ici des exemples concrets du plus grand intérêt. La fortune du collège oratorien subit, aux XVIIe et XVIIIe siècles, bien des vicissitudes. Il fallut se défendre contre les Jésuites, établis à Nantes depuis 1665, et contre les Dominicains, en 1686, et contre les maîtres de pension, ecclésiastiques et laïcs, qui s'installaient en grand nombre, tantôt favorisés, tantôt abandonnés par la municipalité. En fait, la belle période est terminée vers 1716, où, de 110 élèves, le cours de théologie n'en conserve plus qu'une vingtaine. Le collège s'abîmait, lui aussi, en une longue décadence : 75 pensionnaires en 1769, 63 en 1770, 53 en 1771, 52 en 1772, 40 en 1774, 11 en 1786. La chute était implacable : elle tenait à des causes que M. Bachelier a bien analysées..." (Joseph Dedieu, Revue d'histoire de l'Église de France, 1935)
Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne.
P.-Genève, Champion-Slatkine, 1987, 3 vol. in-4°, xiii-432, 426 et 408 pp, 336 planches hors texte d'illustrations en noir et en couleurs, index, reliures pleine toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état
Tome I : Héritage celtique et captation française. Des origines à la fin des Etats (sous la dir. de Léon Fleuriot et Auguste-Pierre Ségalen) ; Tome II : Romantisme et littératures populaires. De la Révolution de 1789 à la Troisième République (sous la dir. de Louis Le Guillou et Donatien Laurent) ; Tome III : L'invasion profane. De la Troisième à la Cinquième République (sous la dir. de Jean Balcou, Yves Le Gallo, Louis Le Guillou)
Croquis d'Outre-Manche.
Hachette, 1914, in-12, ix-235 pp, broché, couv. lég. défraîchie, état correct
"Deux parties très différentes dans ce volume de mélanges : 1) impressions d'un littérateur, qui parcourt les plateaux de la Cornouaille, les falaises du Devon, les vallées du Somerset ; 2) impressions d'un publiciste qui a eu le privilège d'assister en bonne place aux fêtes du couronnement d'Edouard VII et de Georges V. Aspects variés du sol, de la petite vie provinciale, de l'art gothique (la cathédrale de Wells) et italien (le château de Long-Leat, près de Bath) ; spectacles prestigieux de la procession royale à travers les rues de la Cité et de Westminster, de la revue navale à Southampton. Le contraste violent entre les deux parties surprend le lecteur, qui, le livre fermé, se console aisément en pensant qu'il a pris une utile leçon de choses avec un guide aussi bien informé." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1914)
L'Ile et l'Europe. La politique anglaise (1930-1932).
Delagrave, 1933, in-12, 494 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque d'histoire et de politique)
Victoire pour l'Armée Secrète.
P., Société de presse et d'éditions, 1966, in-8°, 238 pp, traduit de l'anglais (“Guerilla days in Ireland”), une carte, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Action)
Ecrit par un ancien général de l'Armée Républicaine Irlandaise, ancien major général de la Colonne Automobile Volante du West Cork de l'IRA pendant la guerre d'indépendance irlandaise, ce livre est le récit des activités de son groupe de combat de 1916 à 1921. Ce livre sera réédité en 1971 par les Presses Universitaires de Bretagne sous le titre « Guerilla en Irlande ».
Histoire de Bel-Ile. Texte établi et présenté par Nicolas Tafoiry.
Rennes, Editions Ouest-France, 2005, gr. in-8°, 329 pp, notes, broché, bon état
Les aléas de l'histoire n'ont pas voulu que paraisse, il y a deux siècles et demi, cette Histoire de Bel-Île. Pressé par ses compatriotes, le Révérend-Père François-Marie de Bel-Île avait pourtant rédigé au beau milieu du siècle des Lumières le premier essai historique consacré à ce territoire qui n'a jamais été le plus négligeable de France. Sans s'embarrasser des exigences de l'historiographie moderne, les lignes inédites de ce manuscrit dévoilent l'histoire d'une île depuis ses origines jusqu'en 1750. Des événements qui rythment ce passé aussi riche que mouvementé, du génie de l'endroit qui y est particulièrement développé, jusqu'aux préoccupations des insulaires... l'auteur nous livre, avec ce tableau complet, un véritable témoignage sur cette île où il naquit en 1677. Dans ce passionnant entretien, ses opinions, sentiments et souvenirs personnels donnent une forme éminemment humaine à ce qui ne serait ailleurs qu'une suite de dates et de faits. Ainsi, à travers l'histoire du Révérend-Père François-Marie de Bel-Île, ce sont, en quelque sorte, les Bellilois du XVIIIe siècle qui nous content leur passé, nous confient leurs attentes dans l'avenir et, ce faisant, nous révèlent leur présent qui est devenu notre histoire.
Rennes sous l'Occupation.
Rennes, Ouest-France, 1979, gr. in-8°, 125 pp, 150 photos, cartes et dessins de l'auteur, broché, couv. illustrée, découpure sur la 1ère page de garde, bon état
Le dernier avocat général au Parlement de Bretagne, Hippolyte Loz de Beaucours, 1746-1830.
Peyronnet, 1955, in-8°, 302 pp, 5 pl. de portraits et 2 tableaux généalogiques dépliants hors texte, index, broché, bon état
"Le général de Boisboissel a fort bien fait de mettre en lumière la figure de son aïeul. Loz de Beaucours appartenait à une famille d'ancienne noblesse, possédant la seigneurie de ce nom en Bothoa, dans la partie « continentale » de l'évèché de Cornouaille, relevant du comté de Quintin et dont le manoir était une modeste habitation comptant seulement deux pièces, vastes sans doute, par étage. Entré au Parlement avec l'achat d'une charge de conseiller, en 1775, à vingt-neuf ans, il devint, quatre ans après, avocat général, à la place de Duparc-Porée, et le demeura jusqu'à la fin de l'institution. Les archives copieuses qu'il a laissées (il aimait écrire), nous éclairent sur ses opinions. C'était un magistrat libéral, membre de la Chambre de Lecture Rennaise, partisan de l'égalité devant l'impôt et de concessions au Tiers dans la distribution des places. Paisible par nature, modéré par raison, il ne fut pas écouté et émigra. Le Comte d'Artois le dissuada de s'engager dans la conjuration de la Rouerie. Rentré dès 1801, il paya sa hâte de six mois de prison à Sainte-Pélagie, mais ayant donné à l'Empereur ses deux fils, dont l'un servit à l'armée, et l'autre dans la diplomatie, il fut nommé Conseiller à la Cour d'Appel de Rennes en 1811 et remplit ces fonctions, sauf l'intervalle des Cent-Jours, jusqu'à sa retraite en 1823 (il avait soixante dix-sept ans). Il est mort à Rennes peu de jours avant la chute de la monarchie légitime à laquelle l'attachaient ses préférences. Dans les abondants papiers qu'il a occasionnés ou griffonnés, l'auteur a trouvé les éléments d'une étude qui fait apparaître avec les traits du personnage, l'atmosphère qui l'enveloppait. Les vicissitudes subies par ses domaines tant de la part des chouans que des administrateurs révolutionnaires n'en forment pas le moins curieux chapitre..." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1956)
Carnac. La Madeleine : chapelles et ancienne léproserie. Histoire et traditions populaires.
Carnac, Association des Amis de la Chapelle et du Site de la Madeleine, 1977, gr. in-8°, 92 pp, 11 illustrations, 15 photos, une carte et un plan, broché, bon état
Pilote des Côtes Ouest de France. Tome I : Partie comprise entre Penmarc'h et la Loire. Tome II : Partie comprise entre la Loire et Bidassoa ; et côte Nord d'Espagne jusques et y compris Saint-Sébastien.
Editions le Chasse-Marée, 1987-1988, 2 vol. gr. in-8°, xxxix-380 et xxiii-383 pp, 11 cartes, nombreux croquis dans le texte, index, liste des phares, feux, fanaux, sémaphores, stations et postes de sauvetage, tourelles, balises et bouées in fine, reliures pleine toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état. Réimpression des éditions de Paris, 1869 et 1873
Ce "Pilote des Côtes" n'est pas seulement le plus célèbre guide de navigation côtière du XIXe siècle : c'est un ouvrage d'une étonnante actualité. Conçu pour les marins d'un temps où la voile était reine, il répond pleinement à l'attente de bien des plaisanciers d'aujourd'hui, qui souhaitent "naviguer autrement", retrouver une complicité avec les éléments, acquérir la véritable compréhension d'un paysage.
Histoire de la Grande-Bretagne.
PUF, 1961, in-12, 128 pp, (Coll. Que Sais-Je ?)
History of the Communist Party of Great Britain. Volume 3 : 1927-1941.
London, Lawrence & Wishart, 1985, in-8°, 350 pp, 16 illustrations hors texte, index, broché, bon état
Histoire de la Bretagne. Nouvelle édition revue et corrigée.
France-Empire, 1993, gr. in-8°, 390 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio
La Bretagne a une histoire, une histoire tout à fait distincte de l'histoire de France. Tour à tour haut lieu de la civilisation mégalithique, fédération de cités celtiques, royaume, puis duché souverain (Anne de Bretagne disait « principauté »), la petite péninsule bretonne est restée, jusqu'au XVIe siècle, un État indépendant. Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, il ne s'agissait pas de l'un de ces « grands fiefs » issus du démembrement du royaume franc, sur lesquels les rois cherchaient à rétablir leur autorité perdue, mais bien d'un pays libre, qui n'avait jamais fait partie du territoire des Mérovingiens, des Carolingiens, ni des Capétiens. Même après le traité d'union à la France signé en août 1532, la Bretagne est restée une « province réputée étrangère » et a conservé, au sein de l'ensemble français, un statut d'autonomie. La Bretagne a une histoire, mais beaucoup de Bretons ne la connaissent pas, bien que ce soit celle de leur terre et de leurs ancêtres. Parce qu'on ne la leur a jamais enseignée. Il n'est pire aliénation, pour un peuple, que d'être coupé de son passé, d'oublier ses racines, de perdre le souvenir de ses aïeux. C'est pour que les gens de Cornouaille, du Léon, de Vannes, du Trégor, du pays de Rennes et de Nantes ne méconnaissent plus leur propre histoire, que Yann Brekilien a écrit ce livre, qui n'est pas une étude universitaire, mais un récit vivant, accessible à tous. — Originaire d'une vieille famille de Blain, en pays nantais, Yann Brekilien (1920-2009) a été avocat, journaliste puis magistrat. Egalement écrivain, ce fut un auteur prolifique, fondateur et président d’honneur de l’Association des écrivains bretons. Bien que Haut-Breton, il avait appris et parlait la langue bretonne.
Vie et société au Port-Louis des origines à Napoléon III.
Rennes, Editions Bahon-Rault, 1972, gr. in-8°, viii-509-(28) pp, 12 pl. de gravures et une carte hors texte, annexes, index, broché, couv. illustrée, 2e plat lég. sali, bon état
"Voici un ouvrage, doté d'un appareil critique, où j'ai voulu dresser un inventaire exact et aussi précis que possible de l'activité port-louisienne au cours des âges, et principalement de Louis XIII à Napoléon III. J'ai cherché à grouper les faits de manière à être le plus clair possible, en embrassant cependant dans le détail toute la vie du passé : Les activités militaires, la vie artisanalle, la communauté urbaine, l'urbanisme, la vie quotidienne et la vie religieuse." (Introduction)
L'Angleterre et l'Impérialisme.
Armand Colin, 1915, in-8°, ix-381 pp, 6e édition, une carte dépliante en couleurs in fine, reliure demi-basane bleu-nuit, dos lisse orné en long, tête dorée (rel. de l'époque), coiffes frottées, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française)
"« Le phénomène le plus important de l'histoire récente en Angleterre, c'est la diffusion du sentiment impérial jusqu'aux couches les plus profondes du peuple britannique. » Ainsi s'exprime M. Bérard. Il aurait dû dire que le développement de l'impérialisme anglais est l'un des phénomènes capitaux de l'histoire contemporaine du monde, et sa pensée aurait été encore plus juste. M. B. a écrit plusieurs chapitres de la genèse de l'impérialisme britannique. Il a beaucoup des qualités nécessaires à cette tâche difficile et tentante : une profonde connaissance documentaire de l'Angleterre moderne, un grand éclat de style, qui rappelle Taine, une remarquable ingéniosité d'observation..." (E. d'Eichthal, Revue critique d'histoire et de littérature, 1900) — Reçu à l'Ecole Normale Supérieure en 1884, Victor Bérard en sortit agrégé d'histoire en 1887 et fut envoyé à l'Ecole française d'Athènes. Ayant la passion des fouilles, il se mit en rapport avec Gustave Fougères et Collardeau. Géographe patient des archipels méditérranéens, il parcourut soit seul, soit en leur compagnie, la Carie, la Lycie, la Pisidie et le Péloponèse. C'est lui qui mit à jour le mur d'enceinte de Tégée, au prix de plusieurs expéditions. Il rentra en France en 1891 après un séjour en Albanie. Il fut alors nommé examinateur d'entrée à l'Ecole navale, Professeur de géographie à l'Ecole supérieure de la Marine, directeur d'études grecques à l'école des Hautes études. Lorsque fut fondée “la Revue de Paris”, Ernest Lavisse l'en nomma secrétaire général, poste qu'il occupa de 1904 à 1911, et lui confia la rédaction des articles de politique étrangère. Il en tira quatre ouvrages : L'Angleterre et l'Impérialisme (1900) ; La révolte de l'Asie (1904) ; L'Empire russe et le tsarisme (1906) ; La France et Guillaume II (1907).
Le Royaume-Uni de 1815 à 1914.
CDU, 1963, in-4°, 189-(3) pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Le Royaume-Uni en 1914.
CDU, 1964, in-8°, 73 pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Histoire C.E.L.G.)
Guerre civile en Irlande (1969).
Mercure de France, 1970, in-8°, 214 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Par un reporter à "La Croix", qui est en même temps un spécialiste engagé de l'Irlande.
J'ai choisi la tempête. "Marie-Claire", une jeune fille dans la Résistance.
France-Empire, 1997, gr. in-8°, 318 pp, préface de Rémy, 16 pl. de photos hors texte, 6 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Témoignage bouleversant qui révèle le rôle important joué par les jeunes dans la guerre clandestine et par la Bretagne au moment du débarquement de 1944.
Histoire de Bretagne. Naissance et vie d'une nation.
Nouvelles Editions Latines, 1982, in-12, 254 pp, 9 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"L'auteur n'a pas de prétention à l'érudition... Il se contente de donner, dans une langue simple, claire et avec beaucoup d'esprit critique en rattachant continuellement son récit par d'habiles comparaisons au déroulement de faits connus de tous, une vue d'ensemble de l'histoire de Bretagne, telle que l'on fixée les travaux de nos historiens nationaux depuis d'Argentré jusqu'à La Borderie." (P. Denez) — "L'auteur s'est désintéressé des dates mineures et de l'imbroglio des détails, surtout dans les périodes les plus reculées, piur s'attacher, à la manière de Bainville, aux synthèses et tirer la philosophie des mouvements d'ensemble. L'oeuvre y gagne en clarté." (Y.-M. Rudel) — Joseph Chardronnet (1940-2001) est né à Brest. Diplômé d’études supérieures de géographie et d’études celtiques, il enseigne l’histoire de 1935 à 1947 à Pontmain (Mayenne) et à Fougères. Passionné de culture bretonne, il a publié une “Histoire de Bretagne” en 1965 rééditée à plusieurs reprises. Il est par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages sur les saints et les prières bretonnes. (Dictionnaire de Bretagne)
Histoire de Bretagne. Naissance et vie d'une nation.
Nouvelles Editions Latines, 1985, in-8°, 267 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, biblio, index, broché, bon état
Joseph Chardronnet (1940-2001) est né à Brest. Diplômé d’études supérieures de géographie et d’études celtiques, il enseigne l’histoire de 1935 à 1947 à Pontmain (Mayenne) et à Fougères. Passionné de culture bretonne, il a publié une Histoire de Bretagne en 1965 rééditée à plusieurs reprises. Il est par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages sur les saints et les prières bretonnes. (Dictionnaire de Bretagne)
Histoire de la Bretagne.
Rennes, Ouest-France, 1997, gr. in-8°, 64 pp, nombreuses illustrations, cartes et photos en noir et (surtout) en couleurs, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La Bretagne est incontestablement l'une des régions françaises qui offrent la plus grande originalité. La variété de ses paysages, la diversité de ses monuments, la richesse de sa culture, aussi bien dans la zone de langue bretonne que dans celle de langue française, ne peuvent se comprendre et s'apprécier sans le recours à l'histoire. Cet ouvrage présente, à la lumière des recherches historiques les plus récentes, une synthèse claire et précise, abondamment illustrée, utile aussi bien à ceux qui vivent en Bretagne qu'à ceux qui y viennent pour la visiter.
1789, sept députés bretons à Versailles.
France-Empire, 1988, gr. in-8°, 279 pp, biblio, broché, couv. illustrée, un cahier lég. débroché, bon état
Sept représentants du Tiers-Etat de Rennes (J.-D. Lanjuinais, Le Chapelier, le père Gérard, J. Derfermon des Chapelières, J.-M. Glézen, Hardy de La Largère, Varin de La Brunellière). L'un d'eux a noté ses impressions et celles de ses amis dans son journal personnel.
Quimper, trois siècles de faïences, 1690-1990.
Rennes-Quimper, Ouest-France-Ville de Quimper, 1990, in-4°, 271 pp, plus de 170 illustrations dans le texte et à pleine page, la plupart en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Edité dans le cadre de la commémoration du tricentenaire de la faïence organisée par la ville de Quimper (exposition présentée au musée des beaux-arts de Quimper, 5 mai - 30 septembre 1990), cet ouvrage retrace l’histoire de la production faïencière quimpéroise et développe les différents courants et influences artistiques qui ont traversé ses créations. Industrie et art y sont intimement mêlés, les faïenciers produisant pendant longtemps aussi bien des objets courants que des pièces prestigieuses. Une vaste iconographie regroupant plus de 170 pièces – compositions d’inspiration religieuse ou historique, scènes de la vie quotidienne ou dessins abstraits – et de nombreux articles portant la signature de spécialistes font de cet ouvrage une référence qui permettra aux amateurs de découvrir des œuvres ignorées et au public non averti d’apprendre que la faïence quimpéroise ne se limite pas au thème classique du “petit breton”. Textes de Sylvie Blottière, Laurent Cahn, André Cariou, Daniel Collet, Michel Dubus, Yvonne Jean-Haffen, Philippe G. Giovanni Lachaud, Jean-Paul Le Bihan, Erwan Le Bris du Rest, Gilbert Le Meur, Jean-Michel Le Meur, Jean-Louis Léonus, Phillipe Le Stum, Claude-Armand Masson, Marie-Paule Postec, Docteur Serge Rodallec, Michel J. Roullot, Marjatta Taburet, Pierre Toulhoat, Catherine Vaudour, Bernard Verlingue.
Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo. Annales 1995.
Fayard, 1996, gr. in-8°, 356 pp, 25 gravures et photos, 5 cartes, broché, couv. illustrée lég. passée, bon état
Contient les 12 mémoires suivants : Saint-Malo sous la Restauration, Charles de Boishamon (1776-1846) (Michel Duval) ; Pauvreté et assistance à Saint-Malo aux 17e et 18e siècles : la Maison de la Charité et l'Hôpital général (J.-P. Schwobthaler) ; Roger Vercel entre mer et Rance (Jacqueline Blin) ; L'histoire de Saint-Suliac à travers son église (Yves Perrin) ; Maupertuis et le développement des sciences au 18e siècle (Michel Renouard) ; Le séjour de Madame la duchesse de Duras à Saint-Malo du 19 août au 2 septembre 1769 (Patrick Delon) ; Le Père Umbricht, aumônier militaire, 1914-1940 (Jacques Dalbard) ; Dans le sillage de Svarthofdi (Christophe James) ; En Haute-Bretagne sur les pas de Balzac et Hugo (Paul Blin) ; Jean François Briand de la Morandais, un Malouin installé au Chili au 18e siècle (Solange Becquey) : La guerre de course en France aux 17e et 18e siècles : une institution contestée au bilan nuancé (1ère partie) (Alain Berbouche) ; Monseigneur Louis Duchesne, « éminent Servannais » (Brigitte Waché).
Dictionnaire des Saints Bretons.
Editions Sand, 1985, gr. in-8°, 398 pp, préface de Per Jakez Hélias, nombreuses gravures et photos dans le texte, 16 planches en couleurs hors texte, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. La Bibliothèque bretonne)
Cornouaille.
Orléans, Pillault, 1957, pt in-4°, 284 pp, nombreuses illustrations photographiques et plans, broché, bon état (CXVe session, 1957)
Quimper (H. Waquet). Guengay (H. Waquet). Plogonnec (R. Couffon). Notre-Dame de Kerdévot (H. Waquet). Fouesnant (R. Grand). Notre-Dame de Confort (R. Couffon). Pontcroix (R. Couffon). Saint-Tugen (R. Couffont). Cléden-Cap-Sizun (R. Legrand). Notre-Dame de Kerinec (H. Waquet). Pouldavid (M. Thibout). Ploaré (H. Waquet). Quimperlé : église Notre-Dame (R. Couffon), église Sainte-Croix (R. Lisch). Le Faouët (R. Couffon). Kernascléden (P. Deschamps). Ploërdut (R. Grand). Langonnet (R. Grand). Locronan (H. Waquet). Saint-Nic (A. Mussat). Sainte-Marie du Menez-Hom (A. Mussat). Landévennec (R. Grand). Rumengol (A. Mussat). Saint-Ségal (R. Lisch). Châteaulin (A. Mussat). Pleyben (R. Lisch). Brennilis (R. Couffon). Plouguer (A. Mussat). Spezet (R. Couffon). Notre-Dame de Quilinen (R. Legrand). Plogastel (H. Waquet). Plozévet (A. Mussat). Notre-Dame de Tronoen (R. Couffon). Penmarc'h (R. Couffon). Loctudy (R. Couffon). Pont-l'Abbé (R. Couffon).
Haute-Bretagne.
P., Société française d'Archéologie, 1968, pt in-4°, 354 pp, nombreuses illustrations photographiques et plans, broché, bon état (126e session, 1968)
Saint-Melaine de Rennes (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé). Saint-Ouen-des-Iffs (R. Couffon). Dol. Cathédrale (R. Couffon). Champeaux (H. Couzy). Louvigné-de-Bais (R. Couffon). Nantes : L'Ile Feydeau, le théâtre et la place Graslin, Saint-Nicolas (H. de Berranger, D. Rabreau, B. Foucart et V. Noël-Bouton). Guérande (D. Rabreau). Langon (J. Mallet). La Motte-Glain (Ch. Demouveaux). Goulaine (M. Melot). Clisson : La reconstruction de Clisson et le foyer artistique clissonnais dans la première moitié du XIXe siècle, Le Château (J.-M. Pérousse de Montclos et A. Erlande-Brandenburg). Montmuran (Fr.-Charles James). Châteaubriant (Fr.-Charles James).
I.R.A. [Irish Republican Army]. Histoire et actualité de l'Armée Républicaine Irlandaise.
Alain Moreau, 1972, in-8°, 516 pp, sources, broché, bon état
L'histoire héroïque et sanglante de l'IRA, racontée ici pour la première fois à travers un foisonnement de témoignages, d'anecdotes et de documents exceptionnels. — "Histoire circonstanciée et vivante de l'« armée républicaine irlandaise ». T.P. C. insiste beaucoup sur les motivations et la psychologie de cette « armée » qui est moins un corps discipliné qu'un cadre décentralisé de décision et d'action pour de fortes personnalités. Son récit permet de comprendre le retour en force récent de l'I.R.A. et les racines profondes que cette organisation plonge dans l'histoire." (Revue française de science politique)
La Bolchevique aux bijoux. Louise Bodin.
Editions Pierre Horay, 1988, gr. in-8°, 198 pp, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s. et carte de visite a.s. de l'auteur à Nina Companeez
En pleine guerre de 14-18, elle écrivait, ainsi que Séverine et Marcelle Capy, « les rares articles de courage et de bon sens » qui, selon Romain Rolland, consolaient de la presse française, belliciste et chauvine. On connaît bien Séverine, un peu moins Marcelle Capy, et pas du tout Louise Bodin. On cherche vainement son nom dans les histoires du féminisme ou du journalisme. Oubli ? Amnésie de l'Histoire ? ou censure ? Pourquoi ce silence autour de celle qui fut rédactrice de “La Voix des femmes” et qui publia plus de cinq cents articles dans le “Populaire”, “L'Humanité”, “La France”, “L'Ouvrière”, “Les Hommes du jour”, “La Pensée bretonne”, etc. ? Qui dérange-t-elle encore pour qu'il soit si difficile de reconstituer son histoire ? Dans les années 20, pour les militants ouvriers rennais, elle était « la bonne Louise ». Pour ceux qui ne comprenaient pas qu'on pût être à la fois belle, cultivée, issue d'un milieu bourgeois, épouse d'un professeur à l'école de Médecine de Rennes, et secrétaire dès 1921 – à un moment où les femmes ne votaient pas encore – de la Fédération communiste d'Ille-et-Vilaine, elle était « la bolchevique aux bijoux ». Louise Bodin : née à Paris en 1877, morte à Rennes en 1929. Une vie brève hantée par le remords d'être une privilégiée et par la foi en une Révolution qui ne devra s'arrêter qu'à la perfection du bonheur pour les plus défavorisés, une vie de combat contre toutes les injustices, pour toutes les grandes causes de son temps. Suffragiste, féministe, pacifiste, socialiste, communiste, sympathisante trotskyste : autant d'engagements successifs qui marquent l'itinéraire de Louise Bodin, figure exemplaire de la première génération d'intellectuels, fondateurs du Parti communiste français puis dissidents. Mais aussi autant de ruptures de plus en plus douloureuses pour une femme que minent la maladie et l'impuissance à venir à bout de toute la misère du monde. C'est la voix d'une authentique journaliste qu'il nous est enfin permis d'entendre après plus d'un demi-siècle d'oubli, une voix caustique ou amusée pour dire la vie à Rennes avant 1914, une voix bouleversante pour crier la détresse des femmes et des mères pendant la guerre, une voix indignée pour protester contre la loi de 1920, une voix impitoyable pour décrire un congrès : la voix d'une femme témoin de son temps, qui a sa place dans l'Histoire des femmes aux côtés de Séverine, de Nelly Roussel, de Marguerite Durand.
La Bolchevique aux bijoux. Louise Bodin.
Editions Pierre Horay, 1988, gr. in-8°, 198 pp, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
En pleine guerre de 14-18, elle écrivait, ainsi que Séverine et Marcelle Capy, « les rares articles de courage et de bon sens » qui, selon Romain Rolland, consolaient de la presse française, belliciste et chauvine. On connaît bien Séverine, un peu moins Marcelle Capy, et pas du tout Louise Bodin. On cherche vainement son nom dans les histoires du féminisme ou du journalisme. Oubli ? Amnésie de l'Histoire ? ou censure ? Pourquoi ce silence autour de celle qui fut rédactrice de “La Voix des femmes” et qui publia plus de cinq cents articles dans le “Populaire”, “L'Humanité”, “La France”, “L'Ouvrière”, “Les Hommes du jour”, “La Pensée bretonne”, etc. ? Qui dérange-t-elle encore pour qu'il soit si difficile de reconstituer son histoire ? Dans les années 20, pour les militants ouvriers rennais, elle était « la bonne Louise ». Pour ceux qui ne comprenaient pas qu'on pût être à la fois belle, cultivée, issue d'un milieu bourgeois, épouse d'un professeur à l'école de Médecine de Rennes, et secrétaire dès 1921 – à un moment où les femmes ne votaient pas encore – de la Fédération communiste d'Ille-et-Vilaine, elle était « la bolchevique aux bijoux ». Louise Bodin : née à Paris en 1877, morte à Rennes en 1929. Une vie brève hantée par le remords d'être une privilégiée et par la foi en une Révolution qui ne devra s'arrêter qu'à la perfection du bonheur pour les plus défavorisés, une vie de combat contre toutes les injustices, pour toutes les grandes causes de son temps. Suffragiste, féministe, pacifiste, socialiste, communiste, sympathisante trotskyste : autant d'engagements successifs qui marquent l'itinéraire de Louise Bodin, figure exemplaire de la première génération d'intellectuels, fondateurs du Parti communiste français puis dissidents. Mais aussi autant de ruptures de plus en plus douloureuses pour une femme que minent la maladie et l'impuissance à venir à bout de toute la misère du monde. C'est la voix d'une authentique journaliste qu'il nous est enfin permis d'entendre après plus d'un demi-siècle d'oubli, une voix caustique ou amusée pour dire la vie à Rennes avant 1914, une voix bouleversante pour crier la détresse des femmes et des mères pendant la guerre, une voix indignée pour protester contre la loi de 1920, une voix impitoyable pour décrire un congrès : la voix d'une femme témoin de son temps, qui a sa place dans l'Histoire des femmes aux côtés de Séverine, de Nelly Roussel, de Marguerite Durand.
La Dépêche de Brest. Naissance et avatars d'un journal de province témoin de son temps.
Le Télégramme Editions, 1999, in-4°, 190 pp, 16 photos, 15 fac-similés dont 5 "unes", index, cart. éditeur illustré
Benjamin Disraeli. Traduit de l'allemand.
Editions Balzac, 1943, in-12, 317 pp, gravures hors texte,
Les Anglais. Avec un grand reportage d'actualité de Claude Blanchard. Numéro spécial, novembre 1931.
P., Revue Crapouillot, 1931, in-4°, 85 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses gravures et photos dans le texte, broché, couv. illustrée (dessin de Willette), bon état
Ce numéro fut interdit lors de sa sortie le 6 novembre 1931 par mesure ministérielle, mesure rapportée le 16 car sans fondement légal. Sommaire : Vingt-quatre heures à Londres en 1851 (extrait du "Magasin pittoresque" de 1851) ; Français et Anglais (J. Lucas Dubreton) ; La caricature française pendant la guerre Anglo-Boer ; photos de Londres au temps des "cabs" ; Angleterre ou empire ? (Lucien Farnoux-Reynaud) ; La Season (Maurice Van Moppès) ; Messieurs les Anglais, Londres, octobre 1931 (Claude Blanchard, 40 pp) ; Londres vu par Chas-Laborde ; "L'intelligence service" et ses mystères (Xavier de Hautecloque) ; La chute de la livre et de l'empire (Francis Delaisi).
Hennebont et la sénéchaussée en 1789.
Hennebont, Imprimerie de Basse Bretagne, 1988, in-8° carré, 111 pp, 38 illustrations dans le texte (dont 8 en couleurs, une carte et un plan, broché, couv. illustrée, bon état
Les Cahiers de doléances (par Eugène Crepeau) - L'année 1789 à Hennebont (par Francis Magnanon).
Les Bretons, la mort et Dieu de 1600 à nos jours.
Messidor/Temps Actuels, 1984, in-8°, 264 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, 5 cartes et graphiques, notes, sources et biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"On sait déjà quelle monumentale thèse d'Etat A.C. a consacrée à la Bretagne des XVIe et XVIIe siècles. F.R., lui, est l'auteur d'une thèse de 3ème cycle inédite sur la prédication en langue bretonne à la fin de l'ancien régime. De leur collaboration est issu ce livre court, sobre et brillant, qui présente les résultats de leurs recherches et ouvre des perspectives plus larges. Le tout, et ce n'est pas la moindre qualité de l'ouvrage, avec un souci constant de montrer ce que l'historien peut dire et pourquoi, et aussi les limites de sa démarche : c'est à la fois leçon de choses et leçon de méthode..." (Yvon Tranvouez, Archives de sciences sociales des religions, 1986)
Cultures et religion en Bretagne aux 16e et 17e siècles.
Rennes, Apogée, Presses Universitaires de Rennes, 1995, gr. in-8°, 332 pp, annexe, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Pourquoi l'idéologie chrétienne a marqué tous les aspects de la vie en Bretagne ? Pourquoi les comportements autrefois largement répandus en France ont pu se maintenir si fortement et si longtemps en Bretagne ? Voici, entre autres, les questions qui ont présidées à la thèse d'Alain Croix. Il s'agit ici de la réédition de la partie la plus neuve de ce « classique » désormais introuvable. Ce livre montre l'importance des liens entre cultures et religion pour comprendre la Bretagne d'hier... et d'aujourd'hui.
Nantes et le pays nantais au XVIe siècle. Etude démographique.
SEVPEN, 1974, in-8°, 356 pp, 58 cartes et graphiques, 2 plans dépliants hors texte, pièces justificatives, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L’une des premières études démographiques au sens large du terme, réalisée sur une région de la France du XVIe siècle, repose sur le dépouillement des registres paroissiaux et elle est complétée par cinquante-huit cartes et graphiques. On y voit la distorsion qui s’amorce dans l’évolution des rapports ville-campagne due à la famine, la peste et la guerre, la répétition des crises à la fin du siècle étant rapprochée des phénomènes politiques et climatiques. L’analyse des mouvements saisonniers avec leur interférence sur les phénomènes religieux et économiques, de l’usage du français et du latin, des migrations des colonies étrangères offre un tableau de la société et de ses mentalités. — "Ce livre est pionnier dans la mesure où il est difficile de traiter de la démographie au XVIe siècle faute de documents utilisables. Alain Croix a bénéficié de sources exceptionnelles ; dès le XVe siècle, les évêques s'intéressèrent à la tenue de registres paroissiaux. (...) Cette étude exceptionnelle pour le XVIe siècle confirme le modèle établi par les historiens démographes pour les XVIIe et XVIIIe siècles, à quelques nuances près." (Jean-Marie Constant, Revue d'histoire économique et sociale, 1975)
An Ambassador of Peace. Pages from the Diary of Viscount d'Abernon (Berlin, 1920-1926). Vol. 1 : From Spa (1920) to Rapallo (1922). With historical notes by Maurice Alfred Gerothwohl.
London, Hodder and Stoughton, 1929, gr. in-8°, x-332 pp, un portrait en frontispice, une carte en couleurs dépliante hors texte, index, reliure pleine toile violine de l'éditeur, bon état. Edition originale, texte en anglais
Tome 1 seul (sur 3). Edgar Vincent, premier vicomte d'Abernon (1857-1941), fut ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin de 1920 à 1926, où il se lia d'amitié avec Gustav Stresemann. Il fut notamment chargé des négociations concernant les réparations financières de l'Allemagne prévues par le Traité de Versailles.
L'abdication.
Perrin, 1995, gr. in-8°, 339 pp, sources, broché, couv. illustrée, bon état
L'abdication du roi Edward VIII, en décembre 1936, secoua le monde entier. La grande presse internationale se montra à l'affût de la moindre information sur ce cas unique : un roi préférant perdre son trône plutôt que de renoncer à la femme qu'il aimait. Ce qui fut publié à l'époque – et postérieurement – véhicula plus d'inexactitudes, voire d'inventions délibérées, que de réalités. La vérité se trouvait dans des archives qui demeurèrent secrètes pendant plus de quarante ans : celles de l'ancien roi d'Angleterre, devenu duc de Windsor. Alain Decaux fut le premier historien à être autorisé, dès 1977, à les explorer...
L'Angleterre d'après-guerre et le conflit houiller, 1919-1926. Etude de psychologie sociale.
Armand Colin, 1930, in-8°, xiv-424 pp, sources et documents, broché, qqs soulignures crayon, bon état. Bande éditeur conservée (“L'économie anglaise est touchée dans sa force vive. Son charbon ne trouve plus preneur”. André Siegfried)
"M. Delattre a consacré aux problèmes économiques et sociaux de l'Angleterre d'après-guerre, une étude très sérieuse et admirablement documentée. Documentée sans aucune surcharge de pédantisme, les innombrables références étant toutes rejetées à la fin du volume et n'alourdissant pas un exposé remarquablement clair et conduit avec une très grande habileté. Ce livre savant est en même temps un livre humain, passionnément intéressant. Le plus souvent, quand on commence à lire un ouvrage de cet ordre, on s'attend à un pensum, cette fois on trouve un homme. Un homme à l'esprit large et pénétrant qui dans une affaire aussi délicate et compliquée a fait effort pour comprendre les deux parties. Nous trouverons, sans doute que, en définitive, son jugement est trop favorable à l'Angleterre officielle, mais il y a bien de la sympathie intelligente dans l'étude du prolétariat minier et nous voudrions avoir sur des sujets pareils beaucoup de livres aussi compréhensifs. C'est que, ici, les problèmes économiques ne sont pas étudiés uniquement à coup de statistiques, mais en tenant compte des hommes. La partie la plus vivante du livre est certainement la partie psychologique, où il ne s'agit pas de classer aristocrates et prolétaires, mais d'étudier des hommes d'un certain pays et d'un certain milieu avec une hérédité de misère ou de richesse et leur tradition de puritanisme, de religion encore vivante ou déjà morte. Ce qu'a pu être la vie des mineurs anglais au milieu du siècle dernier au moment le plus affreux peut-être de l'évolution ouvrière, au fond de cette misère que quelques poètes furent seuls à voir et à maudire, M. Delattre ne craint pas de l'évoquer..." (Pierre Vignard, Europe, 1931)
Histoire anecdotique de Brest à travers les rues. Recherches sur la Bretagne.
Marseille, Laffitte Reprints, 1975, in-8°, viii-359 pp, 20 gravures, vues, portraits et plans anciens hors texte, index, reliure plein simili-cuir havane de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 exemplaires seulement de l'édition de Paris, Honoré Champion, 1923.
Recueil d'articles publiés dans la "Dépêche de Brest et de l'Ouest" sous la rubrique "Les Rues de Brest": "Evènements historiques et faits divers, [.] histoire de nos édifices publics, de nos monuments et de nos vieilles maisons, moeurs et coutumes d'autrefois, biographies de Brestois célèbres". D'après les archives municipales, la presse, et les travaux des historiens locaux (ouvrages cités). Précieuse mémoire d'une ville dont le centre a été détruit en 1944.
Le Mouvement du port de Saint-Malo, 1681-1720. Bilan statistique.
P., Klincksieck, 1966, gr. in-8°, xiv-297 pp, 2 pl. et 8 cartes hors texte, 10 graphiques, broché, bon état, envoi a.s. de Jean Delumeau
Etude statistique (par bateaux et par tonnage) du traffic malouin dans la zone de petit commerce (proximité), avec le reste de la France et avec les pays étrangers. — "Résultat du travail systématiquement mené à l'Institut de Recherches Historiques de Rennes par J. Delumeau et ses élèves, le bilan du commerce malouin pendant les quarante années de tournant du grand siècle a nécessité l'élaboration et le traitement de 71.000 fiches représentant chacune un mouvement de navire à l'entrée ou à la sortie du port. Ce trafic est divisé en trois régions géographiques : le petit cabotage, de Caen à l'estuaire de la Vilaine ; le reste de la France ; l'étranger. On note, sur le plan armoricain, la relative importance de petits ports, qui, aujourd'hui ne font plus de commerce. Certaines années, Carteret envoya 70 bateaux à Saint-Malo, Portbail : 28, le Groin-du-sud (près de l'embouchure de la Sée) plus de 100, de même que le Pas-au-Bœuf, aujourd'hui colmaté, près de Pontorson, Erquy : 30. On enregistre même des trafics épisodiques (pas tous les ans) à Barfleur, aux Chausey, au Bec d'Andaine, à Saint-Briac, à Hillion, à Saint-Pol, ù Pénerf. On voit combien la vie commerciale sur la côte bretonne était beaucoup plus diluée qu'aujourd'hui. Sur le plan international, on note les effets désastreux des guerres de la ligue d'Augsbourg et de Succession d'Espagne, qui, malgré la faible compensation des bénéfices de la « course » et bien qu'ayant augmenté les revenus de certains armateurs, portèrent un coup décisif au rôle de Saint-Malo en France : si ce port resta encore actif jusqu'à la Révolution il ne retrouva pas la place éminente qu'il avait occupée au XVIIe siècle." (A. Meynier, Norois, 1967)
Histoire de la Bretagne.
Toulouse, Privat, 1969, gr. in-8° carré, 542 pp, 36 pl. de gravures et photos hors texte (dont 4 en couleurs), 58 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure éditeur, 1er plat illustré, rhodoïd, bon état (Coll. Univers de la France)
Par Jean Delumeau, Pierre-Roland Giot, Jean L'Helgouach, Jacques Briard, Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, Louis Pape, Pierre Riché, Guy Devailly, Henri Touchard, André Mussat, Jean Meyer, Gilbert Le Guen.
Histoire de la Bretagne.
Toulouse, Privat, 1991, gr. in-8° carré, 542 pp, 43 pl. de gravures et photos hors texte, 58 illustrations et cartes dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Univers de la France et des pays francophones)
Par Jean Delumeau, Pierre-Roland Giot, Jean L'Helgouach, Jacques Briard, Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, Louis Pape, Pierre Riché, Guy Devailly, Henri Touchard, André Mussat, Jean Meyer, Gilbert Le Guen.
Histoire ecclésiastique de Bretagne, dédiée aux Seigneurs Evêques de cette province. 2ème édition.
Saint-Brieuc, Prud'homme, 1847, 2 vol. in-4°, 492 et 658-10-xliii pp, deuxième édition, brochés, qqs rares rousseurs, bon état
Deuxième édition éditée par Vannier à Rennes et Prud'homme à Saint-Brieuc ; la première fut éditée de 1777 à 1788, en six volumes in-12, par Hovius à Saint-Malo et Valade à Paris ("Introduction à l'histoire ecclésiastique de Bretagne, où l'on traite de la religion, du gouvernement, des mœurs & des usages des Bretons, depuis leur établissement en Bretagne, jusqu'au tems où ils embrassèrent le Christianisme"). Par Gilles Deric, né à Saint-Coulomb (près de Saint-Malo) en 1726, maître ès-arts de la faculté de Caen, puis docteur en théologie, qui fut chanoine de Dol, prieur de Notre-Dame de Fougères, grand official du chapitre de Dol, député aux Etats de Bretagne. Refusant le serment à la Constitution civile du clergé en 1791, il partit pour Jersey en 1792. C'est de là qu'il envoya le manuscrit du septième volume de son Histoire pour le faire imprimer ; ce manuscrit fut intercepté et détruit. "Le manuscrit du tome VII, envoyé de Jersey, tomba aux mains des Bleus qui en bourrèrent leurs fusils." (B. A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1942). Deric ne put achever son «Histoire» qui ne comprend que les dix premiers siècles, et mourut en exil en 1800.
Histoire religieuse de la Bretagne.
Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1980, gr. in-8°, 398 pp, une carte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Connaître le visage de la France religieuse, c'est abord en reconnaître les particularités régionales. Les Ed. C.L.D. ont choisi de se situer au niveau des provinces. Comme toujours dans ce genre d'ouvrages, la répartition des matières se fait selon les collaborateurs disponibles, qui se voient assigner un champ d'étude qui colle plus ou moins bien à leur spécialité. Des littéraires ont prêté leur concours, ce qui nous vaut deux chapitres sur Lamennais et sur Renan (L. Le Guillou et J. Vier). On trouve également deux chapitres spécifiques sur l'art religieux (B.A. Pocquet du Haut-Jussé et Y.P Castel). Le reste du livre est découpé selon les grandes tranches chronologiques classiques : antiquité (D. Aupest-Conduche), Moyen Age (G. Devailly), moderne (J. Meyer), période révolutionnaire (R. Dupuy), contemporaine (chanoine J. Mahuas). L'intérêt d'une étude d'ensemble comme celle-là est de mettre en évidence la permanence ou l'évolution des problèmes sur la longue durée. On peut suivre ainsi les étapes de la pénétration en Bretagne du christianisme romain, affronté à la fois au vieux fonds païen et aux traditions des chrétientés celtiques, et l'histoire des missions entre le XVIIe et le XXe siècle. Des « fronts » durables comme le clivage blancs/bleus sont bien soulignés..." (Yvon Tranvouez, Archives de Sciences Sociales des Religions, 1980)
Le Comte de Thiard, dernier commandant militaire en Bretagne (1787-1790). Fermentation d'une province à la veille de la Révolution.
dans le Correspondant, 1913, gr. in-8°, 25 pp, broché, état correct. On trouve dans le même numéro des études sur Comment a disparu l'influence de la France en Egypte (Biard d'Aunet), A l'Armée de Metz : encore Bazaine et Ladmirault (Mis de La-Tour-du-Pin Chambly), La Conférence Molé-Tocqueville : les débuts de nos hommes politiques (Cte de Larègle), Le gachis mexicain : le protectorat des Etats-Unis, etc.
A l'Est du cap des Tempêtes. La Royale dans l'Océan Indien et la Mer de Chine.
Châteaugiron, Yves Salmon, 1982, gr. in-8°, 245 pp, 10 cartes, 11 planches hors texte, 16 fac-similés, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
César Bourayne, puis baron de Bourayne (1768-1817), officier de marine français, célèbre pour ses combats contre les navires anglais dans l'océan Indien et en mer de Chine, a été nommé major général en 1814, après avoir été fait baron en 1811. Il a sous ses ordres le lieutenant de vaisseau Joseph Duburquois, son futur gendre. Ils rentreront en France tous les deux en fin 1809. Mais au large de Belle-Ile en février 1810, la Confiance est attaquée par un vaisseau anglais de 74 canons, le HMS Valiant. César Bourayne et Joseph Duburquois sont capturés et emmenés en Angleterre, sur les sinistres « pontons » de Portsmouth, véritables prisons flottantes, puis dans la région de Birmingham...
La Basse-Bretagne.
Arthaud, 1963, gr. in-8°, 246 pp, 195 héliogravures dans le texte et hors texte, imprimé sur papier hélio, broché, couv. illustrée en couleurs rempliée (peinture de Saint-Guénolé par Jean Le Merdy), rhodoïd, bon état (Coll. Les Beaux Pays). Bien complet de la carte de la bretagne en dépliant volant
La Basse-Bretagne.
Grenoble, P., Arthaud, 1940, 2 vol. gr. in-8° carré, 170 et 153 pp, 313 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte dépliante volante, broché, couv. rempliées illustrées par Mathurin Méheut, bon état (Coll. Les Beaux Pays)
La Basse-Bretagne. II.
Grenoble, Arthaud, 1940, gr. in-8° (17 x 23), 153 pp, 163 héliogravures dans le texte et hors texte, broché, couv. rempliée illustrée en couleurs par Mathurin Méheut, bon état (Coll. Les Beaux Pays)
Mémorial.
Sans non, s.d. (1953 ?), in-12, 137 pp, broché, bon état. Rare
Ouvrage de l'écrivain breton Auguste Dupouy (1872-1967) tiré à petit nombre, réservé aux membres de la famille et aux amis et non mis dans le commerce, consacré à ses deux enfants, Pierre et Jean-Marie, morts pour la France. — "Jean-Marie et Pierre Dupouy, fils de l’éminent écrivain, étaient rédacteurs a la Direction des Beaux-Arts, rattachée à l’Education nationale. Ils militèrent d’abord par la parole avant de se jeter à corps perdu dans la Résistance active. Leur père, qui leur avait inculqué une haute conception de l’honneur et du patriotisme, ne songea pas un instant à les en détourner. Ils vinrent en Bretagne où les appelaient plus particulièrement leurs sentiments bretons et où ils savaient que la lutte contre l’envahisseur était acharnée. Leur rôle dans la clandestinité fut efficace ; leur famille même ignorait l’essentiel de leur activité. Bannis volontaires, ils savaient qu’au maquis, la lutte devait être sourde et sans gloire, anonyme aussi. Nous savons cependant par ceux qui les virent à l’oeuvre, qu’ils furent de plusieurs coups durs et prirent part à de nombreux actes de sabotage. D’abord agent permanent des corps-francs « Vengeance », Jean-Marie fut choisi comme chef des corps-francs du groupe « Vengeance » de Bretagne ; Pierre devint chef des corps-francs du groupe des Côtes-du-Nord. M. Jean David, de Brest, placé sous leurs ordres, a donné sur leur compte ces renseignements : « Jean et Pierre Dupouy ont entrepris, à partir de novembre 1943,de remettre sur pied en Bretagne un mouvement d’action décapité – A ce titre ils recrutèrent, enseignèrent, donnèrent des ordres d’action... Je puis enfin ajouter ceci: sans leur action, le démarrage des corps-francs « Vengeance » n’aurait pas eu lieu. C’est sous leurs ordres que des équipes furent constituées, instruites et armées. Ces équipes furent à l’avant-garde du combat clandestin jusqu’à la Libération. » Ils travaillèrent dans le canton de Pont-l’Abbé qu’ils connaissaient plus particulièrement, aux environs de Brest, à Guingamp, à Saint-Brieuc et à Rennes. C'est dans cette ville que, le 20 avril 1944, ils furent arrêtés par un autonomiste breton, Le Ruyer, qui travaillait pour le compte de la Gestapo. Ils furent emprisonnés à Rennes, puis transférés à Compiègne, avant de partir pour l’Allemagne. Jean mourut de la dysenterie et du typhus à l’infirmerie de Bergen-Belsen, le 20 avril 1945. Pierre, après avoir été opéré d’un phlegmon à Neugamme, fut conduit à Lubeck et embarqué sur un paquebot : le « Cap Arcona » Hélas ! le navire fut bombardé et coulé par les Anglais qui croyaient s’attaquer à des Allemands... Leur père a publié un « Mémorial » réservé aux membres de la famille et aux amis. Il rapporte, d’après les documents et les renseignements qu’il a pu recueillir ce que fut l’activité patriotique de ses enfants et leur vie dans les camps nazis." (Louis Ogès, Cahiers de l’Iroise n° 1, mars 1968)
Nantes dans la France de l'Ouest. Les Provinces dans la Reconstruction Nationale.
Plon, 1941, pt in-8°, xxxvii-230 pp, 8 pl. hors texte (2 en couleurs) et 24 illustrations dans le texte, 5 cartes (dont 2 dépliantes hors texte), reliure demi-toile brique, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française), envoi a.s.
L'ouvrage vise à démontrer que Nantes n'est pas seulement un pôle d'attraction économique en rappelant son rôle politique dans la formation et l'évolution historique de la Bretagne, en évoquant la capitale ducale et ce que l'auteur appelle, dans l'intitulé du chapitre V, « la seconde vocation historique de Nantes » : capitale de la Ligue et surtout port maritime et colonial aux XVIIe et XVIIIe siècles... Par Abel Durand (1879-1975), avocat et homme politique, adjoint au maire de Nantes, puis sénateur de la Loire-Inférieure, devenu Loire-Atlantique en 1957. Il présida le Conseil général de la Loire-Inférieure de 1945 à 1970.
Mémoires d'un Paysan Bas-Breton.
An Here, 1999, gr. in-8°, 462 pp, édition établie et annotée par Bernez Rouz, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires de Jean-Marie Déguignet (1834-1905), tour à tour mendiant, vacher, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux... Service militaire à Lorient, Guerre de Crimée, Guerre d'Italie, Guerre de Kabylie, Guerre du Mexique, etc. — "Publiées en partie dans la « Revue de Paris » en 1905, et dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère en 1963, les mémoires de Jean-Marie Déguignet (1834-1905) sont enfin disponibles dans une version non édulcorée. Ce fils de journalier agricole du fin fond de la Bretagne bretonnante nous a en effet laissé un témoignage exceptionnel sur la société du XIXe siècle. Tour à tour mendiant, vacher, soldat, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux, Déguignet nous apporte une vision décapante de la Bretagne du siècle dernier, mais aussi de l'armée impériale à travers les campagnes de Crimée, d'Italie, d'Algérie et du Mexique. J.-M. Déguignet a perdu la foi lors d'un voyage à Jérusalem ; anticlérical, pourfendeur du conservatisme, de la routine, sensible aux thèses anarchistes et révolutionnaires, il s'est retrouvé en porte-à-faux par rapport à la société de son temps. Ce journal d'un écorché vif irrite parfois par ses outrances, mais le propos de l'auteur est incisif, son récit extrêmement alerte, sa vie se lit comme un roman d'aventure. Sa grande qualité est indéniablement la sincérité. Sa vision critique de l'âge d'or de la société rurale bretonne remet en cause beaucoup d'idées reçues. Mais loin d'être un marginal, Déguignet apparaît aujourd'hui comme le prophète de la destruction des sociétés traditionnelles." (4e de couverture)
La Résistance bretonne à Napoléon Bonaparte (1799-1815).
Albatros et DUC, 1986, in-8°, 314 pp, broché, bon état
Les Services spéciaux de Sa Majesté.
Messidor/Temps Actuels, 1982, in-8°, 323 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La Vérité vraie)
... Comment l’Intelligence Service a-t-il pratiqué le trafic de drogues pour lutter contre l’IRA en Irlande du Nord ? Comment a-t-il gagné la « Guerre des chiens courants » en Malaisie ? Fut-il pour quelque chose dans la mort de Lénine ? A-t-il sacrifié Edith Cavell en 1917 ? Qui était vraiment Lawrence d'Arabie ? A qui le scandale des « taupes soviétiques » a-t-il le plus profité ? Pourquoi l'OAS a-t-elle abattu des agents anglais à Alger ? Autant de questions, parmi des dizaines d'autres, auxquelles Roger Faligot répond dans ce livre...
Les origines de la Bretagne. L'émigration.
Payot, 1980, in-8°, 353 pp, 13 cartes, biblio, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
L'émigration bretonne s'inscrit depuis la préhistoire dans un vaste courant d'échanges entre les deux rives de la Manche. Elle a touché tout le nord de la Gaule, surtout à partir du IVe siècle avant J.-C. Mais les Bretons n'ont jamais été absents en Armorique. Ils ont aidé les Vénètes contre César, et il y avait des Britanni sur la côte picarde au Ier siècle de notre ère. L'auteur fait une large place au problème des langues parlées en Armorique et montre pourquoi la langue des Bretons, à peu près identique à l'origine au gaulois du nord de la Gaule, s'est maintenue jusqu'au XXe siècle, alors que le norois ou le francique avaient disparu depuis longtemps. — "Dans la vieille controverse qui oppose les tenants du breton comme survivance du celtique continental, et ceux du breton comme langue insulaire introduite par de tardives immigrations dans la péninsule armoricaine, c'est aujourd'hui la première de ces deux thèses qui, à quelques nuances près, semble prévaloir. M. Léon Fleuriot, titulaire de la chaire de langues celtiques à l'université de Rennes et auteur du précieux Dictionnaire des gloses en vieux breton (1964), vient de livrer au public le fruit des recherches qu'il poursuit depuis bien des années dans un domaine peu ou mal connu des romanistes, celui du monde celtique. M. Fleuriot est breton, parle breton, il est un linguiste particulièrement compétent et voit les problèmes de plus haut, avec plus de sérénité et d'objectivité qu'on ne le fait d'ordinaire : la « celtomanie » n'est pas son fait. C'est en linguiste qu'il étudie le problème des origines de la Bretagne, mais en s'appuyant constamment sur les données de l'histoire. (...) De ce livre attachant ressort l'impression d'un va-et-vient continuel, au fil des siècles, des relations entre le Continent et la Grande-Bretagne ; et, en effet, le monde celtique n'est pas scindé en continentaux et en insulaires : la coupure est d'ordre linguistique et le monde brittonique, de part et d'autre de la mer, est un. Les échanges culturels, commerciaux, conflictuels même ont été constants entre un rivage et l'autre ; et c'est pourquoi les immigrants d'origine insulaire qui, au cours des six premiers siècles, se sont peu à peu fixés en Gaule extrême-occidentale n'y ont certainement pas trouvé une langue fort différente de la leur : en terrain familier, ils ont pu faire perdurer un langage qui avait ses racines ancrées au sol même : c'est aujourd'hui le breton." (Marianne Mulon, Bibliothèque de l'École des chartes, 1981)
Le Patrimoine des Communes d'Ille-et-Vilaine.
P., Flohic Editions, 2000, 2 vol. gr. in-8°, 1782 pp, pagination continue, 6500 notices et 6500 photographies en couleurs dans le texte, cartes, index des communes, cartonnages illustrés éditeur, bon état
Antiquités du Finistère, I-II.
Paris-Genève-Gex, Slatkine Reprints, 1979, 2 vol. in-8°, 326-(8) et x-541 pp, un frontispice gravé et 2 planches hors texte,les 2 tomes reliés ensemble en un fort volume simili-cuir bordeaux de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre basane verte, bon état. (Réimpression de l'édition de Brest, 1832-1835)
Tome I : Antiquités de la Bretagne - Finistère. – Tome II : Antiquités du Finistère. Seconde partie. Contenant la description des anciens monumens de la Cornouailles et un supplément notable à ceux du Léonnais ; suivie d'un recueil important de pièces et de titres authentiques relatifs à l'histoire particulière de ces contrées de l'ancienne Bretagne. — Le Chevalier de Fréminville a été le premier à donner une énumération assez complète et une description quelque peu détaillée des nombreux monuments mégalithiques bretons. — "Christophe Paulin de la Poix, chevalier de Fréminville, est né à Ivry- sur-Seine le 23 janvier 1787. Fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, il passe son enfance au Havre et y acquiert une vocation de marin mais aussi une passion pour l'archéologie. Il entre dans la marine à Brest en 1801 et devient lieutenant de vaisseau en 1811. Il chouanne en 1814 dans le Morbihan et reste dans l'armée royale jusqu'en avril 1815. En 1815, à la faveur de la Restauration, il devient chef de brigade de la compagnie des élèves de la Marine à Brest. Il effectue des expéditions scientifiques au Sénégal et aux Antilles en 1822. La Monarchie de Juillet le met à la retraite en 1831. Ses sentiments légitimistes l'ont empêché de prêter serment à Louis-Philippe. Cet homme d'action est également curieux de tout. II se préoccupe de botanique, d'entomologie et d'histoire. Il publie en 1819 “Le combat des Trente, poème du XVIe siècle” et en 1841, une “Histoire de Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille”, en 522 pages. Ces préférences ne vont pas au seul Moyen Âge. Il s'intéresse également aux « monuments druidiques » et lance une vogue de l'archéologie en Bretagne avec ses “Antiquités de la Bretagne, monuments du Morbihan”, parues en 1827-1829, ses “Antiquités de la Bretagne, monuments du Finistère”, de 1832-1835 et enfin, “Antiquités de Bretagne, monuments des Côtes du Nord” de 1837. Il meurt à Brest le 12 janvier 1848. Les travaux du chevalier de Fréminville ont acquis une réputation en dehors de sa province. Membre de la société royale des Antiquaires de France, il a contribué à répandre une image de la Bretagne celtisante auprès des milieux érudits de son temps. Prosper Mérimée a lu ses œuvres. Il le présente comme « Monsieur de Fréminville, auteur de plusieurs ouvrages estimés sur les Antiquités du Finistère et du Morbihan ». Dans son récit de voyage dans l'Ouest de la France, il le présente comme un celtisant et évoque son patriotisme breton." (Sophie Cassagnes-Brouquet, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 2000) — "On lit dans les “Antiquités du Finistère” par Fréminville, que, près de Saint-Renan, on rencontre un menhir qui a plus de 11 mètres de hauteur. Cette superbe aiguille de granit, quoique brute, comme tous les monuments du même genre, présente, sur deux de ses faces opposées, une bosse ronde taillée demain d'homme et qui a environ 32 centimètres de diamètre. « Objet de superstition dont l'origine et le but se perdent dans la nuit des temps, ces bosses reçoivent encore une sorte de culte bizarre de la part des paysans des environs. Les nouveaux mariés se rendent dévotement au pied de ce menhir et, après s'être en partie dépouillés de leurs vêtements, la femme, d'un côté, l'époux de l'autre, se frottent le ventre nu contre une de ses bosses. L'homme prétend, par cette cérémonie ridicule, obtenir des enfants mâles plutôt que des filles, et la femme se persuade que par là elle obtiendra l'avantage d'être la maîtresse absolue dans son ménage. »" (Julien Sacaze, Le culte des pierres dans les Pyrénées, Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris, 1879)
Anne de Bretagne, duchesse et reine. L'union de la Bretagne à la France. .
Plon, 1942, in-8°, ix-286 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure demi-basane fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), pt accroc au dos, bon état
Biographie d'Anne de Bretagne, reine de France (Nantes, 1477 - Blois, 1514) mariée un instant par procuration à Maximilien d'Autriche, puis à Charles VIII, et après sa mort à son successeur Louis XII. — "... Nul n'était plus qualifié que le savant gardien des Archives nantaises pour évoquer, sans fard comme sans passion, en même temps que la virile figure de la fille du duc François II, duchesse et deux fois reine, l'histoire de l'union du duché au royaume de France. (...) La légende s'est emparée d'Anne de Bretagne. La légende n'est pas plus belle que l'histoire, et c'est un des plaisirs que nous vaut le récit que vient de nous conter M. Gabory." (A. Bachelier, Revue d'histoire de l'Église de France, 1942) — "Le présent ouvrage vient à son heure. Après les histoires « romancées » récemment parues sur la bonne duchesse, il était utile qu'un archiviste paléographe remît le public sur la voie de la vérité. M. Gabory fait œuvre d'historien. Sans doute a-t-il voulu rendre son livre vivant, a-t-il cherché le pittoresque et tout ce qui peut piquer la curiosité du lecteur, et veut-il l'émouvoir autant que le convaincre ; néanmoins il reste historien par ses emprunts aux sources originales dont les plus précieuses ont été longtemps confiées à sa garde, par la condamnation de certaines légendes (la duchesse « en sabots ») ; il l'est surtout par son aptitude à poser les problèmes de haut et à réfléchir sur leur solution..." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1942)
Anne de Bretagne, duchesse et reine. L'union de la Bretagne à la France.
Plon, 1942, in-8°, ix-286 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure demi-vélin, dos lisse avec titres dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), dos taché, bon état
Biographie d'Anne de Bretagne, reine de France (1477-1514) mariée un instant par procuration à Maximilien d'Autriche, puis à Charles VIII, et après sa mort à son successeur Louis XII. — "... Nul n'était plus qualifié que le savant gardien des Archives nantaises pour évoquer, sans fard comme sans passion, en même temps que la virile figure de la fille du duc François II, duchesse et deux fois reine, l'histoire de l'union du duché au royaume de France. (...) La légende s'est emparée d'Anne de Bretagne. La légende n'est pas plus belle que l'histoire, et c'est un des plaisirs que nous vaut le récit que vient de nous conter M. Gabory." (A. Bachelier, Revue d'histoire de l'Église de France, 1942) — "Le présent ouvrage vient à son heure. Après les histoires « romancées » récemment parues sur la bonne duchesse, il était utile qu'un archiviste paléographe remît le public sur la voie de la vérité. M. Gabory fait œuvre d'historien. Sans doute a-t-il voulu rendre son livre vivant, a-t-il cherché le pittoresque et tout ce qui peut piquer la curiosité du lecteur, et veut-il l'émouvoir autant que le convaincre ; néanmoins il reste historien par ses emprunts aux sources originales dont les plus précieuses ont été longtemps confiées à sa garde, par la condamnation de certaines légendes (la duchesse « en sabots ») ; il l'est surtout par son aptitude à poser les problèmes de haut et à réfléchir sur leur solution..." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1942)
La vie et la mort de Gilles de Raiz, dit, à tort, "Barbebleue".
Perrin, 1926, in-12, 241 pp,
Victoria. L'apogée de l'Angleterre.
France-Empire, 2000, gr. in-8°, 302 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, tableaux généalogiques, chronologie du règne, biblio, broché, couv. illustrée, qqs soulignures crayon, bon état
Il y a cent ans, le 22 janvier 1901, s'éteignait Alexandrina Victoria de Grande-Bretagne, plus connue sous le nom de Victoria Ière. Au cours d'un règne qui fût le plus long de la monarchie britannique, l'Angleterre se hissa au premier rang des nations par sa puissance économique et l'étendue d'un empire que seul Rome, avant elle, avait égalé. Dans le même temps, alors que l'Europe était en proie aux convulsions et que la France s'épuisait à changer de régimes politiques, les Anglais, pragmatiques, conservaient la monarchie en lui ôtant tout pouvoir de nuisance et bâtissaient une démocratie parlementaire exemplaire. Bien que de tempérament autoritaire et capricieux, Victoria fut convaincue par le prince Albert, son mari, que la royauté, s'appuyant sur les classes moyennes entreprenantes, devait accompagner l'évolution démocratique et non la freiner. Elle devint ainsi le symbole vivant – et presque divinisé à la fin de son règne – d'une nation britannique persuadée que Dieu lui avait donné mission de dominer le monde. Follement amoureuse de son mari mais indifférente à ses enfants, imbue de son rang mais très critique à l'égard de l'aristocratie, incarnant la morale bourgeoise mais s'affichant elle-même avec un valet d'écurie puis avec un domestique indien, méfiante à l'égard du cosmopolitisme mais faisant d'un Juif son Premier ministre adulé, patriote jusqu'au chauvinisme mais conservant une étrange tendresse pour la France, Victoria fut pétrie de contradictions...
Une si longue occupation. Combat et vie quotidienne en pays de Retz de juin 1940 à la libération de la Poche de Saint-Nazaire.
La Crèche, Geste éditions, 2005, gr. in-8°, 470 pp, 8 pl. de photos hors texte, 3 cartes, annexes et commentaires, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La Poche de Saint-Nazaire est la dernière à être libérée (11 mai 1945). Témoignages de la vie quotidienne des gens de la poche qu'on appelait aussi les « empochés »... — Entre 1940 et 1944, peuple des bourgs et des campagnes, réfractaires et maquisards, héros anonymes du pays occupé, tous doivent se plier à l'heure allemande. Puis, alors que le reste de la France se libère, ici – en pays de Retz – la guerre continue. Tout manque : lumière, chauffage, sucre, café, tabac. Patates et pain noir constituent l'ordinaire qu'il faut partager avec les réfugiés nazairiens... mais surtout avec l'occupant. Circuler dans la campagne est risqué, une haie ou le détour d'un chemin peuvent dissimuler un guerrier en embuscade. Ami ou ennemi ? La seule issue est de se comporter en "bon Français" ! Les soldats, eux, entre deux assauts, grelottent dans leurs gourbis d'un côté, dans les blockhaus de l'autre. La population n'a plus qu'à évacuer en hâte les secteurs des combats. Après avoir redouté les bombardiers "libérateurs" comme à Royan, la Poche de Saint-Nazaire s'ouvre enfin. C'est là que s'éteint la guerre européenne, le 11 mai 1945.
Soldats bleus dans l'ombre. Maurice Guillaudot et ses gendarmes dans la Résistance.
Les Sables-d'Olonne, 1977, in-8°, 171 pp, préface de Maurice Schumann, 19 photos sur 8 pl. hors texte, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s.
L'épopée secrète des gendarmes de la compagnie du Morbihan et de leur chef pendant l'Occupation allemande. Le Commandant Maurice Guillaudot était le chef de l'Armée secrète dans le Morbihan. Il limita les arrestations des réfractaires au STO et recueillit de précieux renseignements qu'il transmit à Londres. Arrêté le 10 décembre 1943, il sera déporté à Neuengamme en Allemagne d'où il revienvra en mai 1945.
Protohistoire de la Bretagne.
Rennes, Ouest-France, 1979, in-8°, 443 pp, nombreuses cartes, figures et photos, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Histoire de la Bretagne)
La Bretagne armoricaine pendant les "Ages des Métaux". — "Après une introduction due à P.-R. Giot, la première partie est traitée par J. Briard : il s'agit de l'âge du Bronze. Un chapitre est consacré aux premiers métallurgistes : ceux-ci ont utilisé les gisements locaux d'étain, de plomb, mais l'essentiel a été importé. L'influence méditerranéenne semble beaucoup moins importante qu'on ne le croyait. Il est difficile d'attribuer une origine précise aux haches de combat, aux haches plates et aux bijoux d'or. (...) Au début du deuxième millénaire, les progrès techniques dans les alliages permettent la fabrication d'une gamme beaucoup plus étendue d'instruments. Les sépultures collectives mégalithiques sont remplacées par des tombes individuelles : « c'est le temps des tumulus ». Le Bronze final, en Armorique, est marqué par de nouveaux types d'armes, l'abondance de l'outillage. Le métal est employé pour les moindres usages. Les épées à lame élargie « pistilliforme », les haches à talon se retrouvent dans toute la zone atlantique des Pays-Bas à l'Irlande et à la Gironde. (...) L'Age du Fer est traité par P.-R. Giot. La transition entre le Bronze et le Fer s'étale sur plus d'un siècle. Le second Age du Fer commence vers 450 avant J.-C. Les populations armoricaines passent plus ou moins dans la culture celtique. Les importations méditerranéennes ou leurs copies sont rares. L'essentiel de l'habitat rural est dispersé en fermettes, cabanes ou huttes où le bois est le matériau essentiel. Les promontoires étaient souvent fortifiés. L'époque est celle des grands défrichements et de l'extension des cultures. La poterie armoricaine est variée et riche. L'extraction du sel marin est florissante. La troisième partie, consacrée aux derniers temps de l'indépendance, est l'oeuvre de L. Pape. Les très nombreuses monnaies frappées en Armorique permettent de mieux connaître le pays et les tribus qui le peuplaient. Les commentaires de César sont la principale source historique sur la conquête romaine. « L'étude des Osismi à l'époque gallo-romaine fait croire à un maintien de structures archaïques, à une prédominance de la paysannerie libre avec en corollaire un habitat dispersé qui est resté l'un des traits majeurs du paysage humain de la péninsule armoricaine. Ce conservatisme structurel explique la résistance de la langue gauloise face au latin... » Ce sec résumé des points essentiels de ce travail ne traduit pas toute la richesse des informations contenues dans l'ouvrage, de la rigueur des raisonnements qui détruisent beaucoup d'idées reçues. Puisse ce compte rendu donner envie de lire ce livre !" (R. Facon, Norois, 1979)
Le Royaume Uni de 1815 à 1848.
CDU, 1957, 2 vol. in-4°, 270 pp, pagination continue, texte dactylographié, biblio, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Malades et médecins en Bretagne, 1770-1790. (Thèse).
Klincksieck, 1974, gr. in-8°, 508 pp, 72 pages de cartes, graphiques et tableaux, index, broché, couv. illustrée, bon état
"A l'origine de ce travail, une constatation d'ordre démographique : le déficit de la population bretonne dans les décennies 1770-90. Tandis que le royaume connaît une croissance globale de 6 % environ, la Bretagne perd 3,5% de ses habitants (80.000 individus de 1770 à 1787), et aborde donc la crise révolutionnaire en situation de faiblesse démographique. Convaincu par son diplôme d'études supérieures (1964) que « la surmortalité apparente était due à l'ampleur du phénomène épidémique » (p. 7), J.-P. Goubert a voulu expliquer ce déficit. Repoussant de ce fait les limites de l'explication démographique descriptive, normative, et pis – ô paradoxe ! ô hérésie ! – délaissant les sources sacrées de la démographie historique, les registres paroissiaux qu'il avait pourtant de bonnes raisons de connaître, il a interrogé les innombrables dossiers administratifs de l'ancienne intendance de Bretagne (série C des Archives d'Ille-et-Vilaine) consacrés aux « maladies épidémiques », et notamment les observations des praticiens dépêchés par l'intendance pour combattre les « épidémies ». Au terme de son enquête il a tenté de prendre une mesure exacte des causes de ce déficit et d'analyser, face à une morbidité incontestable, « le rôle d'une minorité qui se voulait éclairée, soucieuse de charité, d'assistance et de population... formée de médecins et chirurgiens, civils et militaires, de sages-femmes, mais aussi de personnes charitables ». Après tant de discours théoriques sur « les lumières » et les élites « éclairées », il fait ici l'analyse concrète d'une situation concrète : la lutte entreprise, dans le cadre de la province, par les pouvoirs publics monarchiques (contrôle général, intendant, subdélégués, mais, soulignons-le, pas les Etats), avec l'aide du corps médical existant, contre la « contagion », et finalement contre la mort. Cette histoire est aussi celle de la naissance du regard médical, avant même la naissance de la clinique..." (Serge Chassagne, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1974)
La Chouannerie de 1815. Les Cent-Jours dans l'Ouest.
Perrin, 1942, gr. in-8°, 272 pp, une carte dépliante hors texte, biblio, index, reliure demi-basane fauve, dos à 4 nerfs, pièces d'auteur et de titre basane carmin, couv. et dos conservé (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
"Le récit des convulsions de l'Ouest sous les Cent Jours. Roger Grand l'a fait avec une extrême clarté, ce qui est précieux pour nous aider à comprendre une lutte aussi complexe ; il l'a fait, ce qui est plus précieux encore, avec une absolue objectivité. Son livre se lira avec plaisir et profit." (Emile Gabory)
Les Femmes, la terre, l'argent : Guiclan en Léon. (Thèse).
Brasparts, Editions Beltan, Les bibliophiles de Bretagne, 1990, gr. in-8°, 222 pp, dessins d'Isabelle Guyot, biblio, broché, couv. à rabats, C. de bibl., bon état
"Le livre d'Anne Guillou, qui est sa thèse de doctorat (elle enseigne aujourd'hui à l'Université de Brest), analyse la vie des femmes dans le milieu agricole du Pays de Léon (Finistère) dont, pour y être née, elle connaît intimement la population. Les exploitations agricoles y ont subi, depuis cinquante ans, d'importantes modifications structurelles : progrès rapide de la mécanisation, intensification de l'élevage bovin, création d'élevages industriels porcins et avicoles. La femme s'y taille un domaine qui recoupe celui de l'homme, mais ne coïncide pas entièrement avec lui, qu'il s'agisse d'élevage ou de culture des choux-fleurs, très importante dans cette région. Autre changement capital, la fin de la cohabitation avec les parents donne plus d'autonomie au jeune ménage et favorise la détente des rapports entre générations. L'agricultrice d'aujourd'hui met tous ses soins à aménager son intérieur, surtout quand elle a la possibilité de faire construire une maison, symbole de la rupture avec l'ordre ancien. Le rapport au corps et, à travers lui, à la vie sexuelle, à l'amour, au mariage et à la procréation, est un des domaines qui ont connu le plus grand bouleversement, lié, dans une large mesure, à une modification profonde des rapports avec la religion et avec le clergé, longtemps tout-puissant et très traditionaliste dans cette partie de la Bretagne. La Jeunesse agricole chrétienne a beaucoup fait, au lendemain de la guerre, pour ouvrir les esprits à une nouvelle conception du rôle et de la place de la femme en milieu rural. Les pages où Anne Guillou oppose les anciennes manières de voir et d'agir aux nouvelles attitudes sont parmi les mieux venues du livre. Au centre de la vie de l'agricultrice, sa collaboration au travail paysan. Elle y joue un rôle capital, mais qui varie beaucoup selon les exploitations. Tâches de production : s'occuper de la traite des vaches, nourrir les veaux et, quand il y a des choux-fleurs, aider à leur cueillette qui exige beaucoup de main-d'œuvre. Tâches de gestion : tenir la comptabilité, correspondre avec les banques, etc. Enfin, tâches de prévention : détecter à temps les maladies du bétail. Sans parler de la multitude de tâches annexes que le mari confie à sa femme : courses à faire en ville, coups de téléphone aux livreurs, etc. Tout cela est décrit et analysé avec le regard de l'ethnologue. On retrouve celui-ci, sa finesse et sa précision, dans les chapitres consacrés à la maison paysanne (le rôle de la cave, innovation dans ce pays, fait l'objet de pages savoureuses) et à la participation des femmes à la vie collective : affaires de la commune, des organisations professionnelles et vie mutualiste. Cette région a joué un rôle pilote en matière de syndicalisme agricole et de prise en main de leurs affaires par les paysans eux-mêmes. Ici encore les femmes, beaucoup plus instruites qu'autrefois, jouent un rôle discret, mais efficace. Le dernier chapitre, « Vieillir à la campagne », est un peu nostalgique : beaucoup de ces exploitations agricoles seront sans successeurs, car le processus de concentration des terres est irréversible. Les 185 exploitations recensées en 1982 se réduiront, dans une génération ou deux, à quelques dizaines, dont chacune dépassera cinquante hectares. Les jeunes ont tendance à émigrer vers des emplois urbains. Cette évolution ne peut que s'accentuer. La fin de la civilisation paysanne se marque par la disparition de l'« argent du beurre », qui, pendant des siècles, a procuré à la femme léonarde un pécule qu'elle gérait en toute autonomie. La production capitaliste introduit de nouvelles contraintes (calcul des rations, gestion des stocks de concentrés, etc.) dans le rapport entre les gens et les bêtes. L'homme tend à déposséder la femme de ses fonctions traditionnelles, mais la collaboration de celle-ci lui reste indispensable : seulement, elle est moins spécialisée, plus générale, plus cérébrale aussi qu'autrefois. Tandis que l'homme prend en charge tout l'aspect technique de la vie de l'exploitation, la femme assume le volet « social », à la gestion duquel elle est mieux préparée. Il en résulte certaines tensions, mais dans l'ensemble les couples d'agriculteurs léonards se sont remarquablement adaptés à la transformation radicale de la vie rurale constatée depuis quarante ans. Ce remarquable travail contribue à faire du Léon une des régions françaises les mieux analysées par la sociologie contemporaine." (Jean-René Tréanton, Revue française de sociologie, 1993)
The Army in Victorian Society.
London, Routledge & Kegan Paul, 1977, in-8°, 320 pp, notes, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Studies in Social History). Texte en anglais
"Voici un livre neuf et stimulant de sociologie militaire qui vient combler une lacune. Par « armée » l'auteur entend le seul corps des officiers, et par suite il laisse entièrement de côté le monde du soldat et même la catégorie intermédiaire des sous-officiers. On pourra évidemment déplorer une limitation aussi sévère. Du coup se trouvent retranchées du champ de l'investigation les relations verticales à l‘intérieur du corps militaire et le projecteur se concentre sur les relations de type horizontal : relations des officiers entre eux dans le cadre de l’institution ou relations avec la société environnante (on peut dire en revanche qu'il y a là quelque chose de parfaitement symbolique de la société militaire victorienne, où le soldat est considéré comme un instrument anonyme, encore que vers la fin du XIXe siecle on assiste à l’éveil d’une certaine conscience sociale). Le thème majeur de G. Harries-Jenkins, c’est qu’à une époque où dans tous les secteurs de la société l’on assiste à un développement rapide de la spécialisation et du savoir technique, autrement dit de la « professionnalisation » parmi les cadres dirigeants, l'armée britannique échappe entièrement à ce processus car elle en reste à la conception traditionnelle de l’autorité confiée à un corps de gentlemen amateurs, bien nés et faits pour commander. Ainsi les officiers qui appartiennent presque tous à la gentry continuent de former un monde à part, avec ses règles, ses normes, son cadre social. Or, cette conception entretenue par le fait que l’armée n‘a eu pratiquement à mener depuis le temps de Wellington que des « petites guerres » coloniales, se trouve soudain battue en brèche lorsque se produisent les désastres de la guerre des Boers. Celle-ci contraint à une révision déchirante, que l'expérience de la guerre de 1914 va accélérer : désormais la voie est ouverte qui conduit à l’armée professionnelle d'aujourd’hui. A l'appui de sa démonstration l’auteur utilise une documentation très étendue et l'argumentation qui combine l’approche historique et l’approche sociologique se développe avec une extrême rigueur et une grande ingéniosité. Il y a là un modèle de synthèse entre contraintes stratégiques et structures sociales, et l’univers mental de ces officiers, formés dans les public schools par la culture classique et la pratique des sports, est retracé avec brio. En fin de compte l'originalité de cette société militaire très exclusive qu’est l’armée britannique ressort avec limpidité et netteté en comparaison de ses homologues : l’armée prussienne, où prévaut la caste militaire, et l’armée française que caractérisent une certaine ouverture et une relative mobilité." (François Bédarida, Annales ESC, 1978)
Neuf années de crise.
Amiot-Dumont, 1957, in-8°, 372 pp, traduit de l'anglais par André Cubzac, préface de M. Charles Corbin, ancien ambassadeur de France à Londres, commentaires de Paul Reynaud et Georges Bonnet, broché, couv. lég. défraîchie, sinon bon état (Coll. Archives d'histoire contemporaine)
"J'ai essayé dans cet ouvrage de relater mes impressions au cours des nombreuses crises qui ont ébranlé le monde, entre 1931 et 1940." (Introduction) — "Après avoir écrit des mémoires sur sa mission en Espaqne de 1940 à 1944, Sir S. H. évoque ici les neuf années qui ont précédé la guerre et auxquelles il a participé comme membre du Cabinet britannique et, durant plusieurs mois, comme secrétaire d'Etat au Foreign Office. Son récit évoque, avec beaucoup de détails inédits, la plupart des Questions agitées en Angleterre à cette époque : futur statut de l'Inde, débats sur le désarmement, affaire d'Abyssinie, abdication du roi Edouard VIII, et toutes les négociations précédant Munich jusqu'aux premiers mois de la « drôle de guerre »." (Revue française de science politique, 1958)
Histoire d'Angleterre, depuis l'invasion de Jules César jusqu'à l'avènement de Georges IV, par David Hume et ses continuateurs Goldsmith et W. Jones.
P., Jubin, Beaulé et Dondey-Dupré, 1829-1832, 16 vol. in-8°, traduction (de l'anglais) nouvelle ou revue par M. Langlois, reliures demi-basane violine, dos lisses, titres et triples filets dorés, palettes dorées en queue (rel. de l'époque), dos uniformément passés et lég. frottés, qqs rares rousseurs, état correct
La première partie, l'Histoire de la Maison des Stuart, écrite par Hume fut publiée en 1754 et 1756 ; elle fut traduite en français par l'abbé Prévost en 1760. La Maison des Tudor, d'abord publiée en anglais en 1759, fut traduite par Madame Belot (Octavie Guichard) en 1763. Elle traduisit aussi la partie sur les Plantagenêt en 1765. Pour la période allant de 1688 jusqu'à 1760, la continuation par Oliver Goldsmith a été utilisée. Pour la période allant de 1760 jusqu'à l'avènement de Georges IV (1820) Langlois traduisit l'ouvrage de William Jones, qui fut publié en 1825, présenté comme la suite de Hume et Smollett. Alexandre Langlois (1788-1854), membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres, est aussi célèbre pour ses traductions du sanscrit.
Le Quêteur de mémoire. Quarante ans de recherche sur les mythes et la civilisation bretonne.
France Loisirs/Plon, 1990, in-8°, 426 pp, 90 photographies hors texte, 3 index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
Un essai autobiographie par l'auteur du "Cheval d'orgueil".
Les Autres et les Miens.
Plon, 1977, in-8°, 510 pp, traduit du breton par l'auteur, 32 pl. de photographies hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
La matière de ce livre a été recueillie par l'auteur pendant qu'il poursuivait l'inventaire de sa civilisation maternelle, celle d'une communauté rurale du bout du monde dont il devait donner le témoignage dans le Cheval d'Orgueil. Les mêmes traits et le même ton s'y reconnaîtront sans peine, mais nuancés, diversifiés du seul fait que la quête a débordé le cadre du Pays Bigouden. A cet égard, les Autres et les Miens peut apparaître comme un complément du Cheval d'orgueil. Ce second volume apportant les « preuves » du premier. Ces contes, en dehors de ceux que l'auteur a entendus dans sa propre famille et qui sont à ses yeux les plus achevés, il lui est rarement arrivé de les entendre en entier dans une même bouche et en une seule fois. Il a donc pris le parti de recomposer lui-même, de mémoire, cette « littérature orale » à partir des meilleures versions écoutées, usant ainsi de la liberté que les conteurs se donnaient eux-mêmes. Quant aux légendes, il lui a fallu quelquefois plusieurs années et des interrogations sans fin avant d'en reconstituer le corps. Et son meilleur auxiliaire était souvent le hasard. A vrai dire, le conte l'intéressait moins que le conteur. Ou plutôt le conteur lui semblait faire partie du conte. C'est pourquoi il l'a mis dedans. II s'est même permis, pour plus de clarté, d'avoir recours à l'environnement des personnages en action, la maison et les animaux, le quotidien et les dimanches, le ciel et la terre, le corps et l'âme, y compris ses fantasmes à lui, inséparable qu'il est des siens et des autres. L'auteur s'excuse humblement auprès des ethnographes et il demande l'indulgence des bonnes gens qui aiment entendre dire qu'il y avait une fois...
L'Abdication d'Edouard VIII. 11 décembre 1936.
Laffont, 1968, gr. in-8°, 395 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
"Histoire d'amour, choix romantique qui fit du roi Edouard VIII le duc de Windsor, ce n'est pas ce que l'on trouvera dans ce livre. Seuls les aspects politiques, les intrigues, les rivalités personnelles sont étudiés dans ce volume. C'est donc exclusivement une affaire anglaise. Après trente ans pouvons-nous y trouver encore quelque intérêt ? Peut-être, si l'on veut bien se souvenir que nous sommes à trois ans de la déclaration de la seconde guerre mondiale et que ces personnages dont la conduite est minutieusement décrite, sont ceux qui, à cette même époque, menaient ou influençaient la politique étrangère de la Grande-Bretagne." (E. Tesson, Etudes, 1968)
La Bataille de Kerguidu et autres événements survenus en Basse-Bretagne pendant la Révolution de 1793.
Laffont, 1977, gr. in-8°, 349 pp, traduction du breton, présentation et notes de Yves Le Berre, préface de F. Falc'hun, 8 pl. de gravures hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Kerguidu, un haut lieu historique de la Bretagne bretonnante, un paysage de landes, de bois et de chemins creux, où les paysans du Finistère-Nord, ceux de Guingamp au Conquet livrent bataille en 1793 aux « bleus » républicains envoyés de « l'intérieur » français pacifier le pays.
Les mystérieux rochers de Rothéneuf.
Encre Editions, 1979, in-8°, 75 pp, 32 pl. de photos hors texte, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Les Rochers Sculptés de Rothéneuf sont un des environnements spontanés (relevant de l'art brut) parmi les plus connus de Bretagne. Ils ont été réalisés de fin 1894 à 1907, par l’abbé Adolphe-Julien Fouéré, dit l'abbé Fouré (né le 4 septembre 1839 à Saint-Thual (Ille-et-Vilaine) et décédé le 10 février 1910 à Rothéneuf (Ille-et-Vilaine).
La Bretagne. Esquisses pittoresques et archéologiques. Origines celtiques et nouvelle interprétation des monuments. Vues ethnographiques. Druidisme et traditions primitives.
Tours, Cattier, 1863, in-8°, xxii-452 pp, un frontispice et 16 gravures dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, dos cassé, couv. salie, pt trace de mouillure ancienne au coin des derniers feuillets, qqs rousseurs, qqs annotations crayon, état moyen. La Bretagne pittoresque et archéologique. La Bretagne celto-gaélique. La Bretagne celto-kymrique. Appendice. Eclaircissements et notes supplémentaires.
Winston Churchill. Le pouvoir de l'imagination.
Tallandier, 2009, fort in-8°, 715 pp, 8 pl. de photos hors texte, 15 cartes, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
« Nous sommes tous des vers », avait modestement confié le jeune Winston à une amie, « mais je crois que moi, je suis un ver luisant ! ». Le mot n'est pas trop fort : Alexandre Dumas aurait pu inventer un personnage de ce genre, mais dans le cas de Winston Leonard Spencer-Churchill, la stricte réalité dépasse de très loin la fiction. Jusqu'à 26 ans, les aventures du jeune officier et du reporter évoquent immanquablement celles de Tintin, mais ensuite, le personnage devient une synthèse de Clemenceau et de De Gaulle, l'humour et l'alcool en plus... ainsi qu'une imagination sans limites : « Winston, disait le président Roosevelt, a cent idées par jour, dont quatre seulement sont bonnes. mais il ne sait jamais lesquelles ! » C'est pourtant le général de Gaulle qui l'a le mieux jugé : « Il fut le grand artiste d'une grande histoire. » Cette vie a été un roman, elle est racontée comme tel, sans un mot de fiction. Se fondant sur des recherches dans les archives de huit pays, la consultation de quelque quatre cents ouvrages et l'interview de nombreux acteurs et témoins, ce récit épique montre comment un homme solitaire, longuement façonné par d'exceptionnels talents et de singulières faiblesses, a pu infléchir le cours de notre siècle, avec la complicité d'un destin qui s'est radicalement départi de son impartialité.
Les Grandes heures de Jean de Montfort et de Jeanne la Flamme pendant la guerre de succession de Bretagne (1341-1345).
Mayenne, Joseph Floch, 1981, gr. in-8°, 171 pp, 33 illustrations et cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le 30 avril 1341, le duc Jean III de Bretagne meurt sans héritier mâle. Son demi-frère Jean de Monfort se porte candidat à la succession, qui est aussi revendiquée par Jeanne de Penthièvre, nièce de Jean III et épouse de Charles de Blois, lui-même neveu du roi de France Philippe VI de Valois. Le roi est, bien sûr, favorable à son neveu. Toutefois la position de Jean de Montfort est juridiquement fondée car il estime qu'un frère est un héritier plus proche qu'une nièce bénéficiaire de plus du « droit de représentation » qui du fait d'une interprétation récente et discutable de la loi des Francs saliens a été rejeté pour le royaume de France ce qui a permis à Philippe V de France en 1316 et plus récemment à Philippe VI de France de monter sur le trône. Les partisans de Jean de Montfort insistent habilement sur le fait que la Bretagne est, depuis 1297, un duché-pairie « membre et partie de la couronne » et que la législation du royaume suzerain doit y être appliquée. Une guerre, appelée guerre de Succession de Bretagne, commence alors et va durer une vingtaine d'années. Ce conflit fut aussi appelé « Guerre des deux Jeanne », du nom des deux duchesses en compétition : Jeanne de Penthièvre et Jeanne de Flandre, l'épouse de Jean de Montfort.
History of the Communist Party of Great Britain. Volume 1 : Formation and early years 1919-1924.
London, Lawrence & Wishart, 1980, in-8°, 381 pp, index, broché, bon état
History of the Communist Party of Great Britain. Volume 2 : The General Strike 1925-1926.
London, Lawrence & Wishart, 1980, in-8°, 373 pp, index, broché, bon état
Profumo, les dessous d'une affaire d'Etat.
Christian Bourgois, 1987, gr. in-8°, 350 pp, traduit de l'anglais, 32 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
En 1963, l’Affaire Profumo, d'après le nom de John Profumo, Secrétaire d'Etat à la Guerre, est un immense scandale politique en Angleterre, La liaison de Profumo avec Christine Keeler, call-girl de luxe et maîtresse d'un espion russe, suivie par ses mensonges devant la Chambre des communes à ce propos, l'a contraint à démissionner, et a entamé la réputation du Premier ministre Harold Macmillan et de son gouvernement. Macmillan démissionna quelques mois plus tard, pour raisons de santé...
La justice révolutionnaire à Nantes et dans la Loire-Inférieure.
Cholet, Editions du Choletais, 1991, gr. in-8°, xxvi-432 pp, reliure plein chagrin carmin de l'éditeur, dos lisse, titres dorés, bon état. Edition originale de cette réimpression de l'édition de Nantes, 1896, limitée à 100 exemplaires numérotés (10 reliés cuir pleine peau et 90 reliés simili-cuir), celui-ci un des 10 ex. numérotés reliés cuir pleine peau
"En recueillant et en classant les éléments de ce volume, j'ai constaté avec tristesse que, pendant les premiers mois de 1794, la ville de Nantes avait été une sorte de cloaque de sang et de boue, où toutes les passions viles, la cupidité, la cruauté, la lâcheté, s'étalaient sans vergogne. Quelques années avaient suffi pour détruire le rêve des hommes de 89, l'espoir d'un régime où la liberté, la paix et la confiance auraient assuré le bonheur public..." (Introduction)
Les Noyades de Nantes. Deuxième édition, revue et augmentée de l'histoire de la persécution des prêtres noyés.
Cholet, Editions du Choletais, 1987, in-8°, 179 pp, 3 gravures hors texte, reliure simili-cuir de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale de cette réimpression de l'édition de Nantes, 1879 limitée à 300 exemplaires numérotés (20 reliés cuir pleine peau et 280 reliés simili-cuir), celui-ci un des 280 ex. numérotés reliés simili-cuir
"Les historiens de Nantes, Laurent, Mellinet, Guépin, qui ont parlé des noyades exécutées sous le proconsulat de Carrier, ne se sont pas étendus longuement sur les différentes scènes et les conséquences de cet horrible drame de notre Révolution. Carrier et ses séides avaient tellement terrifié les Nantais que pas une voix n'osa s'élever de suite contre eux pour demander à la Convention l'expiation de leurs forfaits. Aucun ordre n'étant donné par écrit et chaque exécution s'accomplissant la nuit dans le plus grand mystère, on put croire un moment que l'impunité était assurée aux bourreaux des noyades. Le coup qui les frappa partit du côté qui paraissait le moins menaçant pour eux. Les 132 Nantais qui furent appelés à la barre du tribunal révolutionnaire pour répondre de leurs opinions fédéralistes ne purent se justifier sans parler de la conduite des membres du Comité révolutionnaire de Nantes. (...) On sent, en lisant ce livre, que l'auteur n'a négligé aucune source d'information pour atteindre l'exactitude. Il connaît si bien son personnel qu'il est en mesure de nous fournir sur chaque prêtre une notice biographique où sont condensés les faits les plus essentiels." (Revue Historique, 1881)
Les Prisons de Nantes pendant la Révolution.
Cholet, Editions du Choletais, 1988, gr. in-8°, 238 pp, deuxième édition, revue et augmentée, 2 gravures hors texte, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale de cette réimpression de l'édition de 1912 limitée à 200 exemplaires numérotés (20 reliés cuir pleine peau et 180 reliés simili-cuir), celui-ci un des 180 ex. numérotés reliés simili-cuir
"Nous n'avons pas à présenter à nos lecteurs l'auteur, dont les études sur la Révolution à Nantes et dans le pays nantais jouissent d'une considération méritée. Cette étude n'a rien perdu de sa valeur; car, composée tout entière sur des documents empruntés aux archives du greffe et aux archives municipales, elle a toute la précision des pièces qu'elle analyse et l'intérêt tragique des événements qu'elle évoque. Elle a servi de modèle à beaucoup de travaux du même genre. M. Lallié a divisé son récit en trois périodes : la première, de 1790 à l'insurrection vendéenne la seconde, de l'insurrection vendéenne à la formation du comité révolutionnaire; la troisième, de la formation du comité révolutionnaire au 5 pluviôse an III (24 janvier 1795), date d'un arrêté qui supprima plusieurs prisons, et que dans chacune, il nous fait assister aux souffrances de toutes sortes endurées par les milliers de prisonniers que torturait la cruauté de Carrier et de ses séides. Les statistiques qu'il nous donne du nombre des prisonniers sont vraiment effrayantes, et elles ne sauraient s'expliquer par la seule nécessité de résister la révolte de la Vendée." (Jean Guiraud, Revue des Questions historiques) — M. Alfred Lallié est connu par de nombreuses et solides contributions à l'histoire locale et provinciale de l'ouest durant la période révolutionnaire... (Revue Historique)
Un diocèse breton au début du XIXe siècle. (Thèse).
Rennes, Université de Haute-Bretagne, 1974, in-8°, 630 pp, préface de Louis Girard, biblio, index, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons fleurs de lys dorés, très bon état
"Le gros ouvrage de Claude Langlois a pour sous-titre "Société cléricale et reconstruction religieuse en Bretagne". Le cadre, un diocèse, se définissait naturellement. La période choisie, 1800-1830, c'est le « temps de la reprise », depuis le moment où l'histoire bascule en l'an VIII, jusqu'à l'achèvement de la remise en ordre religieuse. Un sujet vierge : pratiquement pas de travaux universitaires récents, l'histoire du Morbihan ayant été jusqu'ici a trop réduite aux affrontements politico-religieux de la Révolution. L'étude s'oriente autour de deux axes : la politique et la vie religieuse. (...) Rendre compte ainsi de l'ouvrage de Claude Langlois, c'est ne donner qu'une faible idée de la richesse de l'oeuvre, tant au niveau de la documentation qu'à celui des idées. Un livre clair, de lecture agréable, illustré de tableaux et graphiques. Entreprise audacieuse, l'auteur a dépassé les limites de l'histoire ecclésiastique pour « tenter une exploration de la psychologie religieuse populaire ». C'est une contribution particulièrement riche que Cl. Langlois vient d'apporter à l'histoire du Morbihan." (Françoise Mosser, Bibliothèque de l'Ecole des chartes, 1977)