Avec les flottes du Mikado. Suivi du Dictionnaire de la question par Jean Prim.
Club des Amis du Livre, 1963, pt in-8°, 314 pp, 100 photos et cartes, rel. toile éd. illustrée
Leyte, 1944. La reconquête des Philippines et la fin de la marine japonaise.
Socomer, 1994, gr. in-8°, 98 pp, 21 photos, 5 cartes, forces en présence, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Batailles de l'Histoire)
Avec l'étude de Thomas André (50 pages), on trouve trois autres articles : L'Europe maritime de 1588 à 1648 (Bernard Crochet, 12 pp, 5 ill.), Les cannonières de l'Empire (Pierre Dufour, 14 pp, 7 ill.), Les Phéniciens (Fabrice Léomy, 14 pp, 6 ill.).
La Bataille des Philippines. Leyte, 1944.
Presses de la Cité, 1985, gr. in-8°, 287 pp, 16 pl. de photos hors texte, 6 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Le 17 octobre 1944, la Marine japonaise s’apprête à déclencher le plan Sho Go, le plus grand coup de poker militaire de l’histoire. 1800 avions et 91 navires vont recevoir l’ordre de se ruer sur les escadres américaines qui s’avancent dans le Pacifique en direction de l’île de Leyte, au cœur des Philippines, pour y soutenir le débarquement des troupes de choc de MacArthur. Devant la perspective de ce gigantesque affrontement, les officiers au pouvoir à Tokyo hésitent encore : "Nous redoutons qu’une défaite massive de la Marine ne laisse la flotte trop affaiblie pour protéger ensuite le territoire national." L’amiralissime Toyoda réplique : "Il ne servirait à rien de garder la flotte et de perdre les Philippines. Ce coup de poker est notre dernière chance." L’amiral Nakazawa renchérit : "Je supplie le Conseil suprême d’ordonner la mise en œuvre immédiate du plan Sho Go." Aucun des amiraux et généraux ne réagit. On décide alors d’en appeler à l’arbitrage de l’Empereur qui, après s’être longuement recueilli, se prononce : "Nous acceptons le plan Sho Go." L’amiral Toyoda lance aussitôt à ses escadres l’ordre d’appareillage. Le point de non-retour vers la plus grande bataille navale et aéronavale de l’histoire est franchi. Pour la première fois, un historien français, utilisant les dernières découvertes des archives, nous donne dans le détail le récit de la bataille de Leyte, suite de combats sans merci, où s’affrontent porte-avions et avions basés à terre, croiseurs, destroyers, sous-marins, escorteurs et vingt et un bâtiments de ligne, dans la plus grande et la dernière bataille de cuirassés de l’histoire.
Pearl Harbor. 7 décembre 1941.
Presses de la Cité, 1985, in-8°, 287 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, biblio (Coll. Troupes de choc)
La fin de deux géants.
Presses de la Cité, 1961, in-8°, 281 pp, 4 pl. de photos hors texte, une carte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le matin du 10 décembre 1941, des pilotes de l'aéronavale japonaise découvraient au nord du Golfe de Siam le “Prince of Wales” et le “Repulse”. Deux heures plus tard, ces deux navires, les plus puissants de la flotte anglaise, coulaient. Des centaines de marins disparurent dans le désastre. Le contrôle de toute la mer de Chine passait aux mains des Japonais qui avaient déjà pratiquement éliminé la flotte américaine à Pearl Harbour. Hong-Kong était isolé, Singapour sans défense et la route de l'Océan Indien largement ouverte. Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, il n'y eut pas de coup du sort plus soudain, et aux conséquences plus incalculables que la perte de ces deux navires pour les Alliés. “La fin des deux géants” raconte l'histoire de ces deux bateaux. On verra comment ils furent yachts royaux, comment ils se battirent bravement contre le Bismarck, comment ils participèrent au dangereux convoi de Malte. C'est un ouvrage qui ne recule pas devant des conclusions pour le moins impopulaires en Grande-Bretagne, et qui n'est pas toujours tendre avec les grands hommes qui ont eu en mains la conduite de la dernière guerre mondiale.
Dans les griffes du Dragon Noir.
Dupuis, 1952, in-4°, deuxième édition, broché, dos agrafé, couv. illustrée, sans le bandeau «Les aventures de Buck Danny» qui n'apparaît pas sur les premiers albums de la série, dernier titre «Les Pirates du désert» au 2e plat de couv., bon état (BDM 5a, 1952)
La cinquième histoire des « Aventures de Buck Danny » de Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon. Elle est publiée pour la première fois dans le journal Spirou puis sous forme d'album en 1951. En pleine jungle birmane, Buck Danny et ses coéquipiers Tuckson et Tao ont rejoint Susan Holmes. Cette dernière, qui a échappé de justesse à un enlèvement, est en possession des plans ultrasecrets de la prochaine offensive pour la libération de la Birmanie contre les Japonais. Poursuivis de très près par le traître Mo-Choung-Young et les colonnes militaires du Kao-Deï, ils tentent de gagner la baie d'Along pour pouvoir être récupérés par un sous-marin allié. Pour cela, ils se doivent de traverser le territoire de la tribu sanguinaire des Moïs. Mais le péril auquel ils doivent échapper est d'autant plus important qu'ils ne doivent en aucun cas tomber entre les griffes du dragon noir, société secrète aux desseins bien inquiétants... Toute la magie des bandes dessinées de l'époque...
Aventures dans les Mers du Sud. Marins, explorateurs et trafiquants au coeur du Pacifique.
Beauvoir-sur-Mer, Editions de l'Étrave, 2003, in-8°, 190 pp, nombreuses illustrations, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de Jean Guillou
Mary Bryant, Charles de Rays, Captain One Leg, Queen Emma, l'abbé Rougier... Marins, explorateurs, trafiquants, naufragés ou aventuriers, ils ont tous en commun un caractère bien trempé et une bonne dose de culot. Ecumant le Pacifique, cet immense territoire d'eau salée à la mesure de leur soif d'aventure, ils bravent les tempêtes, les complots, l'appétit des tribus anthropophages et poursuivent sans relâche leur quête de gloire, de fortune et de liberté. Cette galerie de portraits rassemble des personnages qui ont, à leur manière, marqué la transformation des Mers du Sud et fait découvrir « progrès et civilisation » à des « sauvages » qui avaient parfois de bonnes raisons de l'être...
La Guerre aéronavale du Pacifique (1941-1945).
Payot, 1957, in-8°, 204 pp, 28 croquis, biblio, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)
"Précieuse synthèse qui ne se limite pas à un simple récit chronologique des opérations. Les facteurs qui expliquent les succès puis les défaites japonaises sont soigneusement analysés ainsi que l'évolution de la tactique et de la stratégie aéronavales." (Bulletin critique du livre français)
Retour de la rivière Kwai. (Les survivants du Pont de la Rivière Kwai).
Pygmalion/Gérard Watelet, 1989, in-8°, 253 pp, 8 pl. de photos hors texte. Ce livre raconte la fin de l'authentique aventure des 2218 prisonniers de guerre alliés, qui ont construit le fameux « chemin de fer de la mort » aux confins de la Thaïlande et de la Birmanie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Une vie d'exception aux Tuamotu. François et Thaïs Hervé, 1904-1939.
Editions A. Barthélemy/Edition Le Motu, 1997, in-8°, 203 pp, 32 pl. de photos hors texte, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
En décembre 1904, François Hervé, jeune capitaine au long-cours, débarque à Tahiti avec sa femme, pour y "faire l'aventure", terme qui désigne alors le négoce itinérant avec les îles les plus reculées. Ceci l'amènera dans l'archipel des Tuamotu où il vivra 20 ans sur un atoll, partageant son temps entre ses fonctions d'administrateur et des recherches sur la culture de la perle noire dont il sera un des pionniers, tandis que sa femme et ses enfants vivront à ses côtés une existence sans précédent, où chaque jour sera une victoire sur l'isolement et le dénuement. De nombreux faits et anecdotes sur la vie dans le Pacifique au début du siècle viennent enrichir cette biographie, écrite par la petite-fille de François et Thaïs Hervé...
Lapérouse. Des combats à la découverte.
France-Empire, 1978, pt in-8°, 629 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 10 cartes dans le texte, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Lapérouse, né en 1741, garde de Marine en 1756 (à quinze ans), mort à Vanikoro en 1788, deux mois avant son 47e anniversaire. Entre temps, la guerre de Sept Ans, la guerre d'Indépendance américaine, des navigations qui l'ont conduit dans tous les océans, y compris une expédition jusqu'au fond de la baie d'Hudson. En somme une vie pas très longue mais très remplie que l'amiral de Brossard raconte avec une compétence inégalable..." (Paul Adam, Revue française d'histoired'outre-mer, 1979)
Les Secrets de l'Ile de Pâques.
Hachette, 1966, in-8°, 208 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
L'île de Pâques, des origines à l'époque contemporaine : le peuplement de l'île, les statues et “bois-parlants”, le culte de l'homme-oiseau, la découverte de l'île par les Européens, etc. — "Le Colonel Louis Castex,1896-1968, « Aviateur et homme politique » annoncent à son sujet les dictionnaires biographiques, qui auraient également pu ajouter : homme de lettres, tellement était ouvert l'éventail des activités du colonel Castex, aviateur de la première guerre mondiale, conseiller de l'Union Française en 1952. Dans cette assemblée, ce toulousain actif devint rapidement membre de la Commission de l'Aviation Civile. A ce titre, il exécuta de nombreuses missions de reconnaissance à travers le monde. C'est au cours d'une de ces missions qu'il participe à la première liaison aérienne entre Papeete et les îles Marquises, en octobre 1953, à bord d'un avion amphibie « Grumman-Maillard ». Il sent vite l'importance économique et touristique d'un aérodrome à Tahiti et se fait à Paris – aussi bien dans la presse que dans les milieux politiques – le défenseur de ce qui deviendra Faaa. Un peu plus tard, il s'attaque au problème de la liaison entre l'Amérique du Sud, l'Australie et le Japon. Il fait alors campagne pour l'aérodrome de l'île de Pâques qui, lui aussi « plaque tournante » du Pacifique Sud, sera inauguré en 1967. Il développait ses idées, racontait ses voyages, et les popularisait en des livres écrits avec aisance et qui trouvaient de nombreux lecteurs." (Patrick O'Reilly, Journal de la Société des océanistes, 1969)
La France dans le Pacifique Sud. Approche géostratégique.
Publisud, 1995, in-8°, 215 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Version abrégée et actualisée de la thèse de doctorat en science politique de l'auteur. — Cet ouvrage impartial et très clair aborde les TOM du Pacifique-Sud dans leur dimension régionale et donne une vue d'ensemble des évolutions politiques contemporaines en Océanie. — "Le grand mérite de l'ouvrage d'Isabelle Cordonnier est d'informer, de faire découvrir l'histoire récente et la complexité d'une région où la présence française est hélas plus souvent justifiée ou combattue par la proclamation que par l'analyse. (...) L'image détestable de la France dans la région lui interdira de s'appuyer sur son environnement pour inventer un nouveau style de développement, un nouveau post-colonialisme. Au moment où la France se doit de repenser la géographie de son influence et de ses interventions stratégiques dans le monde, notre présence dans le Pacifique risque d'être de plus en plus questionnée. Isabelle Cordonnier explique longuement pourquoi, comment, et aide ainsi à replacer les cahots du court terme dans le long cours d'une politique peu brillante où tous les responsables français métropolitains ou locaux ont pris, depuis quatre décennies, leur part de responsabilité." (Dominique David, Politique étrangère, 1995)
La Guerre du Pacifique. Nouvelle histoire à partir d'archives restées jusqu'ici secrètes.
Pygmalion, 1982-1983, 2 vol. gr. in-8°, 442 et 441 pp, 40 pl. de photos hors texte, 23 cartes, index, brochés, couv. illustrées, tranches sup. piquées, bon état
En dépit de la dimension épique des combats relatés de manière substantielle dans des centaines de livres, aucun ouvrage global n'a raconté jusqu'ici en totalité les origines et le déroulement de l'un des plus gigantesques conflits de l'histoire de l'humanité. Grâce à la déclassification de près de 500.000 dossiers et documents secrets appartenant aux archives nationales américaines et anglaises, John Costello a été l'un des premiers à pouvoir utiliser de nouvelles informations qui remettent aujourd'hui sérieusement en cause les idées traditionnellement reçues. Ce qui est particulièrement étonnant, dans son énorme entreprise, c'est qu'elle nous apporte, références à l'appui, une nouvelle version des faits, avant et pendant la guerre, jusqu'à sa terrifiante conclusion en forme de champignon nucléaire à Hiroshima et à Nagasaki. Des années furent évidemment nécessaires aux historiens pour en filtrer et en apprécier les révélations, principalement au niveau des décisions cruciales d'ordre stratégique, des victoires et des défaites, un grand nombre d'entre elles résultant de l'action déterminante de services parallèles dont on ignorait jusqu'à présent l'existence. Retraçant de manière toujours passionnante l'âpreté de l'affrontement et l'étendue de son enjeu, “La Guerre du Pacifique” est un fantastique récit des hostilités à la lumière révélatrice des succès techniques et logistiques des Occidentaux.
L'Australie et le Pacifique.
P., G. Crès et Cie, Librairie Andrillon, 1923, in-12, vii-245 pp, broché, pt mque angulaire au 1er plat, bon état (Coll. Le nouveau Monde politique, économique et social. Enquêtes du Musée social)
"Pendant l'entre-deux-guerres, l'intérêt des Français pour l'Australie et la situation de sa classe ouvrière a persisté. En 1920, André Siegfried, qui avait participé à la mission de 1918 en Australie, a donné au Musée social une conférence sur le pays et ses ouvriers au cours de laquelle il reprit de nombreux points figurant dans son rapport et dans celui de Thomsen. Trois ans après, Georges Crivelli et Pierre Louvet ont publié un livre sur l'Australie et le Pacifique et écrit dans la revue du Musée social des articles sur l'agriculture australienne et le socialisme d'État aux antipodes..." (Robert Aldrich, Le Mouvement social, 1994) — "Ouvrage très suggestif." (Paul Privat-Deschanel, Géographie universelle, tome X : Océanie – Régions polaires australes, 1930)
Sans tabou ni totem. Inceste et pouvoir politique chez les Maori de Nouvelle-Zélande.
Fayard, 1984, gr. in-8°, 460 pp, nombreuses illustrations et cartes dans le texte, liste des ouvrages cités, broché, bon état
Sans Tabou ni Totem : marxisme, psychanalyse et structuralisme s'abolissent dans la redécouverte de la réalité. A partir des seules données de la reproduction matérielle de la société et du langage, l'auteur reconstruit pour nous la société polynésienne des Maori de Nouvelle-Zélande. Il en ressort une interprétation de l'inceste totalement inédite : dans une société où la sexualité constitue le véhicule privilégié de l'idéologie, le monde de la mythologie n'est pas seulement clos pour des raisons logiques, mais idéologiques. L'articulation entre infrastructure et superstructure, entre cultures matérielle et idéelle, ne s'opère pas dans une fonction sociale privilégiée, comme la parenté, mais à tous les niveaux : pratiques économiques, mythes, rites, langage, art et architecture. L'inceste unique des origines permet à Tane, ancêtre des chefs héréditaires, de s'emparer du feu sexuel des parents primordiaux, le ciel-père Rangi et la terre-mère Papa. Cet acte fondateur du pouvoir religieux et politique de reproduction du monde, interdit à tous les autres, est la clef de voûte des structures Maori. En mettant au jour la nature oedipienne du pouvoir, Serge Dunis établit la généalogie de la création fantasmatique niant la créativité féminine pour promouvoir l'ordre des hommes. Il n'y a pas de pensée à l'état sauvage, à l'état vierge. Il n'y a qu'un seul et même discours de domination érigeant un être supérieur au-dessus de la sexualité pour mieux la contrôler. Impitoyable et totalitaire. (4e de couverture)
Briseurs de lance chez les Papous.
Albin Michel, 1964, in-8°, 270 pp, 24 photos sur 16 pl. hors texte, une carte sur double page, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand pâpier), envoi a.s.
Vies de trois missionnaires français en Nouvelle-Guinée : les pères Fastré et Bachelier et le frère Paul. Par le père André Dupeyrat (1902-1982), évangélisateur de la Nouvelle-Guinée, auteur d'un best-seller, « 21 ans chez les Papous » (1952), qui eut l'honneur d'être préfacé par Paul Claudel. — "Pour le père Dupeyrat, tout est matière de récit. Bon observateur, humain, possédant le sens du dialogue et de l'affabulation, sachant à merveille dramatiser un épisode, lui faire rendre toute sa valeur pittoresque, débordant d'optimisme et de malice – avec une légère pointe de ce que Brémond appelait le « batifolage ecclésiastique » – pénétré d'une vive foi chrétienne qui donne une force pénétrante à son récit et en assure l'efficacité, le père Dupeyrat a le don d'écrire vivant..." (Patrick O'Reilly, Journal de la Société des océanistes)
Vingt et un ans chez les Papous.
Fayard, 1952, in-8°, 238 pp, nouvelle édition augmentée d'une préface de Paul Claudel, 21 photos sur 8 pl. hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Par le père André Dupeyrat (1902-1982), évangélisateur de la Nouvelle-Guinée, auteur d'un best-seller, « 21 ans chez les Papous » (1952), qui eut l'honneur d'être préfacé par Paul Claudel. Le livre fut en partie pré-publié dans France-Soir (12 articles du samedi 23 août au vendredi 5 septembre 1952) sous le titre « Mes aventures chez les Cannibales ». — "Nous sommes redevables au révérend père André Dupeyrat, missionnaire en Océanie, d'une grosse « Histoire de la Mission de Papouasie », parue en 1935. Dans son dernier livre « Vingt et un ans chez les Papous », comme il nous en avertit lui- même « il ne prétend pas faire de l'histoire ». Rentré en France, il y a dix-huit mois avec la tâche d'y intéresser le grand public à l'œuvre missionnaire des Pères du Sacré-Cœur en Papouasie, il a jugé qu'entre des conférences et des films, il devait y avoir une place pour la littérature écrite. Il s'est donc claustré quelques semaines, et dépouillant ses carnets de notes et feuilletant ses souvenirs, a laissé courir sa plume. Elle révèle dans le père Dupeyrat un remarquable conteur, et fait songer à l'éminent journaliste de reportage qu'il aurait pu devenir. Certaines personnes font le tour du monde sans avoir rien rencontré digne d'être noté. D'autres ne montent pas dans un autobus sans y trouver dix aventures. Pour le père Dupeyrat, tout est matière de récit. Bon observateur, humain, possédant le sens du dialogue et de l'affabulation, sachant à merveille dramatiser un épisode, lui faire rendre toute sa valeur pittoresque, débordant d'optimisme et de malice – avec une légère pointe de ce que Brémond appelait le « batifolage ecclésiastique » – pénétré d'une vive foi chrétienne qui donne une force pénétrante à son récit et en assure l'efficacité, le père Dupeyrat a le don d'écrire vivant. Nul doute que son livre rencontre un excellent accueil et ne touche un très large public : il le mérite en tous points. La plupart des récits de l'ouvrage se passent en Papouasie dans la région de Fouyoughé où le père Dupeyrat séjourna de longues années. La dernière partie de l'ouvrage est le récit d'une prise de contact missionnaire avec les villages païens de la région de Kounimaïpa..." (Patrick O'Reilly, Journal de la Société des océanistes, 1953)
Sous l'oeil du dragon. Les relations de la Chine avec les pays de l'ASEAN.
Fondation pour les études de défense nationale, 1988, gr. in-8°, 316 pp, annexes, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Les 7 épées)
"Ce titre un peu énigmatique désigne le premier ouvrage paru en français sur les relations entre la Chine et les pays de l'ASEAN (Association des Nations du Sud-Est asiatique). Dans une première partie, l'auteur rappelle les problèmes essentiels qui ont séparé les protagonistes jusqu'à la fondation de l'ASEAN : notamment les contentieux territoriaux, les Chinois d'outre-mer et les partis communistes d'Asie du Sud-Est. La deuxième partie analyse l'historique des relations entre la Chine et les pays de l'ASEAN depuis 1967 : « l'hostilité initiale » (1967-1970), « l'expectative » (1970-1973), « la main tendue » (1973-1978) et enfin l'« alliance objective ». Dans l'ensemble, l'ouvrage confirme très utilement les conclusions généralement retenues par ses sources anglo-saxonnes (citées dans une utile bibliographie) : à savoir que l'évolution de la politique de Pékin en Asie du Sud- Est a très étroitement suivi celle de ses grands choix stratégiques, mais en rencontrant dans cette région des obstacles particuliers qui tiennent à des facteurs de plus longue durée : les uns liés à des données humaines et des objectifs politiques très anciens, les autres à l'héritage des méthodes d'influence communistes. (...) Cet ouvrage présente deux grands avantages. D'une part, il offre un utile cadre chronologique en même temps que des analyses très claires sur des problèmes mal connus en Occident : notamment, ceux des Chinois d'outre-mer et des partis communistes d'Asie du Sud-Est. En second lieu, il montre bien à quels obstacles psychologiques et à quelles méfiances politiques solidement enracinées se heurtent, en Asie du Sud-Est, les marches et les contre-marches de la politique chinoise. Pour ces raisons, ce livre doit entrer dans la bibliothèque de ceux qui s'intéressent à la Chine et à l'Asie du Sud-Est." (Jean-Luc Domenach, Politique étrangère, 1989)
Aku-Aku, le secret de l'île de Pâques.
Albin Michel, 1970, in-8°, 345 pp, traduit du norvégien, 40 pl. de photos en couleurs hors texte, 5 illustrations, 3 cartes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'ouvrage raconte l'histoire de la première expédition archéologique conduite à l'île de Pâques (1955) et qui fut à la source de découvertes appelées à bouleverser nos conceptions du peuplement du monde. Par-delà la chronique d'une mission scientifique, “Aku-Aku” témoigne de l'affrontement pathétique de deux cultures : aux chercheurs norvégiens affairés à déterrer leur passé, les derniers Pascuans mentent – parce qu'ils hésitent à confier leurs secrets, et notamment celui de leur réseau de cavernes sacrées surveillées par les aku-aku, ces esprits gardiens invisibles. À travers le désarroi de ces hommes oubliés de l'Histoire, mais dépositaires d'une tradition millénaire perpétuée dans l'ombre, se donne ainsi à entendre miraculeusement la rumeur d'un monde perdu. — "Thor Heyerdahl peut être un grand savant, mais je lui trouve un humour, une modestie, un sens du pittoresque, un talent de conteur qu'on ne voit pas toujours à ses rivaux." (La Libre Belgique)
Aku-Aku, le secret de l'île de Pâques.
Albin Michel, 1958, in-8°, 345 pp, traduit du norvégien, 40 pl. de photos en couleurs hors texte, 5 illustrations, 3 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état
L'ouvrage raconte l'histoire de la première expédition archéologique conduite à l'île de Pâques (1955) et qui fut à la source de découvertes appelées à bouleverser nos conceptions du peuplement du monde. Par-delà la chronique d'une mission scientifique, “Aku-Aku” témoigne de l'affrontement pathétique de deux cultures : aux chercheurs norvégiens affairés à déterrer leur passé, les derniers Pascuans mentent – parce qu'ils hésitent à confier leurs secrets, et notamment celui de leur réseau de cavernes sacrées surveillées par les aku-aku, ces esprits gardiens invisibles. À travers le désarroi de ces hommes oubliés de l'Histoire, mais dépositaires d'une tradition millénaire perpétuée dans l'ombre, se donne ainsi à entendre miraculeusement la rumeur d'un monde perdu. — "Thor Heyerdahl peut être un grand savant, mais je lui trouve un humour, une modestie, un sens du pittoresque, un talent de conteur qu'on ne voit pas toujours à ses rivaux." (La Libre Belgique)
L'Expédition du "Kon-Tiki" sur un radeau à travers le Pacifique.
Bruxelles, Club du Livre des Jeunes, 1956, in-8°, 280 pp, traduit du norvégien, 8 pl. de photos en couleurs hors texte, une carte, reliure toile bleue illustrée en noir et jaune de l'éditeur, pages de gardes illustrées, ouvrage numéroté tiré sur papier bouffant de luxe, bon état
En 1947, Thor Heyerdahl et ses cinq équipiers se lancent l'incroyable défi de parcourir 8000 kilomètres à travers le Pacifique sur un radeau de balsa, reproduction exacte des radeaux préhistoriques des Indiens d'Amérique du Sud. Partant de Callao – Pérou –, ils naviguent vers les îles polynésiennes de Tuamotu à bord du Kon-Tiki afin de prouver au monde que les ancêtres des Incas étaient allés en leur temps peupler la Polynésie. Cette traversée donna lieu à l'un des plus passionnants récits d'aventures, à la portée universelle. À contre-courant des théories de l'époque, Heyerdahl a en effet contribué, par cette expédition, à bouleverser les idées reçues sur l'origine de ces peuples. — "Thor Heyerdahl peut être un grand savant, mais je lui trouve un humour, une modestie, un sens du pittoresque, un talent de conteur qu'on ne voit pas toujours à ses rivaux." (La Libre Belgique)
La Bataille de Midway.
Presses de la Cité, 1985, gr. in-8°, 236 pp, 16 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Alerte Kamikaze !
France-Empire, 1955, pt in-8°, 348 pp, traduit du japonais par le capitaine de vaisseau Andrieu d'Albas, 8 pl. de photos hors texte et une carte, broché, jaquette illustrée, bon état
Récit de l’épopée des 2530 pilotes qui se sont sacrifiés au cours d’attaques-suicides. Par les deux plus proches collaborateurs de leur chef, l’amiral Onishi, dont le capitaine Nakajima, commandant du 1er corps Kamikaze. Le livre expose les circonstances dans lesquelles la tactique kamikaze a été conçue et mise en oeuvre et raconte les combats des pilotes qui se sont faits bombes volantes en une période désespérée de l'histoire de leur patrie.
L'Océanie nouvelle : les Chinois et les Européens. Migration des peuples. Contact des races. Caractères nouveaux. De la colonisation au XIXe siècle.
P., Michel Lévy, 1861, in-12, 330 pp, reliure demi-toile rouge, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), reliure défraîchie, traces de mouillures marginales, état correct
Edition originale, unique et peu commune, de cette bonne synthèse, due au chartiste Alfred Jacobs, des dernières relations de voyage et des connaissances de l'époque sur l'Océanie. Table : L'Australie colonisée ; Les mines ; L'Australie sauvage et les récentes explorations ; La Tasmanie ; La Nouvelle-Zélande ; Occupation de la Nouvelle-Calédonie par la France ; Taïti et les Marquises ; Les Sandwich ; Les coolies chinois ; Les Chinois dans le Pacifique ; Le bouddhisme ; Le bouddhisme contemporain ; Nouveaux chemins du Pacifique.
L'énigme Lapérouse.
Tallandier, 2000, in-8°, 296 pp, une carte, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Gentilhomme des mers imprégné de L'esprit des Lumières, Lapérouse est l'une des plus grandes figures de la marine française. Il participa à la guerre d'indépendance américaine et fut chargé par Louis XVI d'effectuer avec deux navires, "La Boussole" et "L'Astrolabe", un grand voyage où étaient prévues, entre autres, la reconnaissance des côtes de l'Alaska et une nouvelle exploration du Pacifique. Le 1er août 1785, les deux navires quittent Brest, ils se dirigent vers le cap Horn, abordent, huit mois plus tard, L'île de Pâques puis explorent Les îles Hawaï, Les côtes de l'Alaska, celles de la Californie, sillonnent les mers de Chine et du Japon, se dirigent, en novembre 1787, vers les îles Samoa où une partie de l'expédition est massacrée par les indigènes. Accablé par cette tragédie, Lapérouse fait lever l'ancre en direction de l'Australie et fait escale à "Botany Bay" (Sydney), alors occupé par les Anglais. Dans une précédente lettre adressée en France Le 7 février 1788, il précise qu'il souhaite visiter les îles Tonga, la Nouvelle-Calédonie, les îles Salomon, la Nouvelle-Guinée, l'Australie. Ce sera toutefois son dernier message puisque l'expédition disparaît peu après. Plusieurs recherches seront entreprises pour retrouver des traces des navires et tenter en vain de percer le mystère de ces disparitions. Quarante ans plus tard, Dumont d'Urville retrouvera des structures de l'épave de "L'Astrolabe". D'autres expéditions se succéderont jusqu'à nos jours avec une fascination croissante. En 1964, l'amiral de Brossard situera avec précision le lieu du naufrage de "La Boussole". Mais y eut-il des survivants ? Et dans ce cas, quelle fut leur fin ? Quel bilan peut-on faire des découvertes du gentilhomme des mers ? C'est à toutes ces questions que l'auteur se propose de répondre, dans un livre haletant qui fait revivre l'esprit de la marine royale et l'attrait pour l'inconnu qui motiva cet homme au destin exceptionnel et mystérieux.
Mers du Sud. Photographies d'André Serfati.
Lausanne, Editions Rencontre, 1965, pt in-4°, 192 pp, texte sur 2 colonnes, plus de 100 photos et gravures dans le texte et à pleine page, dont 16 pages en couleurs, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. Atlas des Voyages)
The Japanese Occupation of Malaya, 1941-1945. A Social and Economic History.
London, Hurst & Co, 1998, in-8°, xxi-404 pp, 22 pl. de photos et documents hors texte, 9 cartes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
"The three and a half years of Japanese rule are generally considered to mark a profound transition in the history of the Malay peninsula, but little is known about this period. This book uses the limited administrative papers that survived in Malaya, oral sources, and accounts written by Japanese officers involved in the Malayan campaign to flesh out the story."
Le Drame du Pacifique.
Payot, 1943, in-8°, 334 pp, 16 cartes dans le texte, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire militaire)
"M. René La Bruyère a fait partie, au début de ce siècle, de la Station navale du Pacifique et il a rapporté de ce séjour les nombreuses considérations nautiques, climatiques, météorologiques, économiques et les notations pittoresques qui forment, avec d'imposantes statistiques, la partie la plus vivante de son livre. A cet égard, celui-ci constitue une mine de renseignements pas toujours très accessibles ailleurs. Mais l'exposé des opérations qui se déroulèrent de décembre 1941 à juin 1942 pour la conquête de l'Indonésie et l'encerclement de l'Australie apparaît un peu prématuré et fondé sur des renseignements encore fragmentaires. Encore plus prématuré peut paraître, en 1942, tout plan visant à « amener les peuples vers la conception de la Grande Asie » (in fine, p. 318), dont les Français d'Indochine ont fait les frais, et auquel ont échappé de justesse, en 1940-1942, ceux du Pacifique..." (Jean-Paul Faivre, Journal de la Société des océanistes, 1945)
La Marche sur Tokyo. Par Keith Wheeler.
Time-Life, 1981, in-4°, 208 pp, richement illustré de photos d'époque et d'illustrations en noir et en couleurs, cartes, biblio, index, cart. éditeur illustré, bon état
Le Déferlement japonais. Par Arthur Zich.
Time-Life, 1980, in-4°, 208 pp, richement illustré de photos d'époque et d'illustrations en noir et en couleurs, cartes, biblio, index, cart. éditeur illustré
Ces voix qui nous viennent de la mer. La guerre vue par ceux qui la font et en meurent à vingt ans.
Solar, 1969, in-8°, 340 pp, reliure skivertex bleu éditeur, jaquette illustrée., bon état
I. Ces voix qui nous viennent de la mer : la guerre de Chine, Pearl Harbor et les premiers jours de la guerre au Japon, la guerre dans le Pacifique, les Kamikazes ; II. Jeunes morts : l'apogée des dictatures, le grand tournant, l'écroulement, guerre de Corée et d'Indochine... — "Voyez les nouveaux poisons que la guerre nous prépare. Elle mélange cette fois dans son chaudron les conflits raciaux, les luttes tribales, religieuses ou idéologiques, la guerre civile et les explosions atomiques... les premières lettres de ce recueil viennent du Japon ; les autres ont été écrites par les étudiants de tous les pays qui s'affrontèrent au cours du conflit 1939-1945 ; tous sont morts. Toutes ces voix qui viennent de la guerre méritent d'être entendues..." — "Ces Voix qui nous viennent de la mer est un recueil de lettres écrites par des étudiants japonais au cours des combats en Chine ou dans le Pacifique, alors qu'ils se préparaient à s'envoler sur leurs avions-suicide pour aller se jeter contre un porte-avions américain, ou s'apprêtaient à monter dans leur torpille humaine. Tous les auteurs de ces lettres sont morts. Derrière ces testaments, tous à tour naïfs, brutaux ou poignants, la mort est toujours présente, et bien souvent ceux qui les écrivent portent déjà sa marque, la fleur de cerisier à trois feuilles, insigne des morts en sursis, des kamikazes. Ce n'est pas le Japon de Pierre Loti que nous révèle ce livre, mais un autre, beaucoup plus réel, où les geishas travaillent dans les usines de guerre, et que peuplent les trafiquants du marché noir, où l'on boit pour oublier la guerre, la police aux aguets, tandis que le kamikaze compte les heures qui le séparent de la mort, d'une mort qu'il sait vaine, car en lisant ces lettres on comprend que ce fameux code de l'honneur avait perdu tout son sens pour les jeunes Japonais." (Hommes et mondes, mai 1954)
Le Japon et ses morts. Ces voix qui nous viennent de la mer. Lettres recueillies, adaptées et présentées par Jean Lartéguy. Traduit du japonais en collaboration avec Suzanne Audrey et Ko Iwasé.
Gallimard, 1954, in-8°, 274 pp, broché, bon état (Coll. L'Air du temps). Très bon état.
La guerre de Chine. - Pearl Harbor et les premiers jours de la guerre au Japon. - La guerre dans le Pacifique. - Les Kamikazés. - Hiroshima et la défaite. — "Ces Voix qui nous viennent de la mer est un recueil de lettres écrites par des étudiants japonais au cours des combats en Chine ou dans le Pacifique, alors qu'ils se préparaient à s'envoler sur leurs avions-suicide pour aller se jeter contre un porte-avions américain, ou s'apprêtaient à monter dans leur torpille humaine. Tous les auteurs de ces lettres sont morts. Derrière ces testaments, tous à tour naïfs, brutaux ou poignants, la mort est toujours présente, et bien souvent ceux qui les écrivent portent déjà sa marque, la fleur de cerisier à trois feuilles, insigne des morts en sursis, des kamikazes. Ce n'est pas le Japon de Pierre Loti que nous révèle ce livre, mais un autre, beaucoup plus réel, où les geishas travaillent dans les usines de guerre, et que peuplent les trafiquants du marché noir, où l'on boit pour oublier la guerre, la police aux aguets, tandis que le kamikaze compte les heures qui le séparent de la mort, d'une mort qu'il sait vaine, car en lisant ces lettres on comprend que ce fameux code de l'honneur avait perdu tout son sens pour les jeunes Japonais." (Hommes et mondes, mai 1954)
Bougainville et ses compagnons.
Albin Michel, 1929, in-12, 253 pp, broché, état correct (Coll. Les Vies authentiques) (Prix de l’Académie française 1930)
Pearl Harbour. 7 décembre 1941.
Laffont, 1958, pt in-8°, 220 pp, 16 pl. de photos et un dépliant hors texte (un plan de Pear Harbour et une carte), broché, couv. illustrée à rabats, état correct (Coll. Ce jour-là)
Le 7 décembre 1941, sans déclaration de guerre préalable, les forces aéronavales nippones prennent d'assaut et détruisent la base américaine de la rade d'Hawaii. Le lendemain, les Etats-Unis déclarent la guerre au Japon. Pour reconstituer cet événement mémorable, Walter Lord a fouillé des kilos d'archives, mis au jour des documents inédits, interviewé par centaines témoins et participants, tant américains que japonais...
Pearl Harbour. 7 décembre 1941.
Laffont, 1970, gr. in-8°, 246 pp, traduit de l'anglais, 24 pl. de photos, un plan de Pear Harbour et une carte hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
Heure par heure, la chronique, minute après minute, du "jour de l'infamie". "Tora, Tora, Tora !" C'est le cri de guerre et de victoire que les Japonais lancent ce matin-là en partant à l'attaque de Pearl Harbour. Le 7 décembre 1941, sans déclaration de guerre préalable, les forces aéronavales nippones prennent d'assaut et détruisent la base américaine de la rade d'Hawaii. Le lendemain, les Etats-Unis déclarent la guerre au Japon. Pour reconstituer cet événement mémorable, Walter Lord a fouillé des kilos d'archives, mis au jour des documents inédits, interviewé par centaines témoins et participants, tant américains que japonais. Avec une précision cinématographique, il fait revivre une journée qui, selon la déclaration du président Roosevelt, devait rester "à jamais marquée d'infamie".
Les Argonautes du Pacifique occidental.
Gallimard, 1963, fort in-8°, 606 pp, traduit de l'anglais et présenté par André et Simonne Devyver, préface de Sir James Frazer, 75 photos sur 48 planches hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, pt traces de scotch sur les gardes, bon état (Coll. L'Espèce humaine). Edition originale de cette traduction
"1922 marque un tournant dans l'histoire de l'anthropologie : Malinowski, après avoir passé plus de deux ans à partager l'existence des Trobriandais, publiait 'Argonauts of Western Pacific'. Cette étude révolutionnaire dans sa conception scientifique et sa méthodologie se propose de décrire le phénomène économique que représente le système d'échange appelé la Kula, échange cérémoniel de coquillages entre insulaires mélanésiens. Il suscite immédiatement l'intérêt le plus intense ; c'est ainsi que Marcel Mauss s'en inspire directement pour rédiger son 'Essai sur le Don, forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques' paru deux ans plus tard dans l'Année sociologique (1923-1924, Tome I). La présente traduction, excellente, met enfin à la portée du public français l'ouvrage magistral du fondateur de l'école fonctionnaliste." (Marie de Réals, Revue française de sociologie, 1963)
Moeurs et coutumes des Mélanésiens. Trois essais sur la vie sociale des indigènes trobriandais.
Payot, 1933, in-8°, 181 pp, traduit de l'anglais par le Dr S. Jankélévitch, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)
“Le crime et la coutume dans les sociétés sauvages” ; “Le mythe dans la psychologie primitive” ; “La chasse aux esprits dans les mers du Sud”. Trois essais importants qui illustrent, chacun à sa manière, la richesse et la profondeur de la pensée et des méthodes de l'un des plus brillants ethnologues du XXe siècle.
L'Epopée kamikaze.
Laffont, 1970, gr. in-8°, 390 pp, 28 photos sur 16 pl. hors texte, 5 cartes, 15 illustrations (profils d'avions, uniformes, croquis) dans le texte et à pleine page, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La guerre du Pacifique a si peu concerné l'Europe que l'on ne retient généralement de ce gigantesque conflit que certains noms prestigieux ou souvent répétés, tels que Pearl Harbour, Midway, Leyte et Hiroshima. Peu d'Européens connaissent les mobiles profonds et surtout la mentalité de ce peuple japonais poussé à cette étonnante expansion. C'est sans doute dans L'épopée kamikaze qu'apparaissent le mieux ces caractères si surprenants, que l'on comprend assez mal en Occident. Bernard Millot a su, grâce à ses patientes recherches et à ses correspondants au Japon, discerner les origines profondes de cette exaltation patriotico-mystique qui conduisit beaucoup de Japonais à accepter, puis à rechercher la mort héroïque pour la plus grande gloire de l'Empereur, symbole sacré de l'Etat. Le phénomène kamikaze est exposé ici avec rigueur et précision, mais aussi avec beaucoup d'humanité. L'auteur déroule le film des événements auxquels les volontaires de la mort participèrent. Il nous livre également le cheminement psychologique, l'évolution progressive du comportement nippon jusqu'à sa manifestation concrète et spectaculaire que représentent les attaques-suicides. Plus de cinquante illustrations, photos, cartes, schémas et plans achèvent de faire de cet ouvrage clair et très accessible, une synthèse neuve et vivante d'un épisode fascinant de la guerre.
Les derniers sauvages. Souvenirs de l'occupation française aux îles Marquises, 1842-1859.
P., Librairie de L. Hachette et Cie, collection Hetzel, s.d. (1860), in-12, 328-(10) pp, catalogue des collections Hetzel in fine (10 pp), reliure demi-toile verte modeste, dos lisse avec pièce de titre manuscrite en papier (rel. de l'époque), dos lég. frotté, plats et coupes frottés, intérieur propre avec qqs très rares rousseurs. Edition originale très rare
Ce texte parut l’année précédente dans la “Revue des Deux Mondes”. En 1842, âgé de 25 ans, Radiguet s’embarqua sur la frégate “Reine Blanche” en qualité de secrétaire de l’amiral Du Petit-Thouars, chargé d’une mission d’exploration dans le Pacifique où il découvrit l’archipel des Marquises dont il prit possession au nom du roi Louis-Philippe. Le récit de Radiguet s’attache à cette partie de son voyage ; il décrit l’île et ses habitants qui n’avaient encore eu que très peu de contact avec les Européens. (Numa Broc, Océanie, 329 ; O’Reilly, Tahiti, 9412)
Voyages autour du monde et dans les contrées les plus curieuses du globe, depuis Christophe Colomb jusqu’à nos jours ; mis en ordre par William Smith. Tome II.
P., Librairie nationale illustrée, s.d. (v. 1850), gr. in-8°, 260 pp, un frontispice gravé, page de titre illustrée gravée, 9 belles gravures sur acier hors texte, broché, dos fendu, trace de mouillure claire ancienne sur les premiers feuillets, état correct
Ce tome II seul (sur 12) contient : Voyage en Afrique, par Richard et John Lander en 1830 et 1831 (pp. 1-24) ; Voyage autour du monde, par Bougainville pendant les années 1766, 1767, 1768 et 1769 (pp. 25-169) ; Conquête du Mexique, par Fernand Cortez (pp. 170-222) ; Conquête du Pérou, par Pizarre (pp. 223-259).
Le plus long jour du Japon.
Trévise/Paris-Match, 1970, in-8°, 284 pp, 8 pl. de photos hors texte, une carte, broché, bon état
La capitulation du Japon en août 1945.
Banzaï ! Six mois de défaites américaines, de Pearl Harbor à Midway.
Calmann-Lévy, 1963, in-8°, 420 pp, traduit de l'américain (“But not in shame The six months after Pearl Harbor”), 12 pl. de photos hors texte, cartes, broché, couv. illustrée, soulignures et annotations stylo, bon état
La grande poussée japonnaise en Asie et l'impossibilité américaine pour enrayer cette conquête jusqu'à la bataille de Midway qui fût un tournant dans la guerre du Pacifique. — Le cri de « Banzaï ! » poussé par les troupes japonaises victorieuses devait retentir pendant six mois dans le Sud-Ouest du Pacifique à dater de la surprise qui fit de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, le synonyme d'une tragédie. Elle allait se poursuivre par une série de défaites telles que les États-Unis n'en avaient jamais connues. Les unes après les autres, les bases des îles de Guam et de Wake, Hong-Kong, Singapour « l'imprenable », Java, où la flotte alliée fut défaite, la péninsule de Bataan , Corregidor, tombèrent aux mains des envahisseurs. Cette progression, marquée par des épisodes tels que la fameuse « Marche à la mort », aux Philippines, de Mariveles à San Fernando – une des pires atrocités de la guerre – se déroula inexorablement sans que jamais pourtant l'honneur des armes alliées fût en défaut « but not in shame... » jusqu'à la bataille livrée les 4 et 5 juin 1942 par l'amiral Fletcher, au large de Midway, à un ennemi très supérieur en nombre. Sans être décisif dans l'immédiat, ce combat annonçait le renversement de la situation dans le Pacifique et l'issue victorieuse de la guerre. Sous les ordres de l'amiral Nimitz et du général MacArthur, l'empire nippon, conquis suivant les méthodes de la guerre éclair, allait se rétrécir d'île en île. Pour la première fois, le conflit entre le Japon et les U.S.A. est rapporté avec une richesse d'information à l'échelle du sujet. John Toland, qui est aussi l'historien de « Bastogne », a mené une enquête longue et minutieuse, interrogeant près de huit cents témoins, tant au Japon, où il a épousé son interprète, Toshiko Matsumura, que dans les autres régions de l'Asie qui intéressaient son livre. Il a su parfaitement restituer le vaste théâtre de tant d'opérations aussi nécessaires au succès de la guerre que celles qui se déroulèrent en Europe. — "Un reportage sans prétention qui laisse pourtant entrevoir ça et là l'image d'une Amérique pacifiste, hésitante et désarmée qui fera dans le malheur l'apprentissage de ses responsabilités." (Revue française de science politique, 1964)
Banzaï ! Six mois de défaites américaines, de Pearl Harbor à Midway.
Le Livre de Poche, 1970, in-12, 507 pp, 5 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
La grande poussée japonnaise en Asie et l'impossibilité américaine pour enrayer cette conquête jusqu'à la bataille de Midway qui fût un tournant dans la guerre du Pacifique. — Le cri de « Banzaï ! » poussé par les troupes japonaises victorieuses devait retentir pendant six mois dans le Sud-Ouest du Pacifique à dater de la surprise qui fit de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, le synonyme d'une tragédie. Elle allait se poursuivre par une série de défaites telles que les États-Unis n'en avaient jamais connues. Les unes après les autres, les bases des îles de Guam et de Wake, Hong-Kong, Singapour « l'imprenable », Java, où la flotte alliée fut défaite, la péninsule de Bataan , Corregidor, tombèrent aux mains des envahisseurs. Cette progression, marquée par des épisodes tels que la fameuse « Marche à la mort », aux Philippines, de Mariveles à San Fernando – une des pires atrocités de la guerre – se déroula inexorablement sans que jamais pourtant l'honneur des armes alliées fût en défaut « but not in shame... » jusqu'à la bataille livrée les 4 et 5 juin 1942 par l'amiral Fletcher, au large de Midway, à un ennemi très supérieur en nombre. Sans être décisif dans l'immédiat, ce combat annonçait le renversement de la situation dans le Pacifique et l'issue victorieuse de la guerre. Sous les ordres de l'amiral Nimitz et du général MacArthur, l'empire nippon, conquis suivant les méthodes de la guerre éclair, allait se rétrécir d'île en île. Pour la première fois, le conflit entre le Japon et les U.S.A. est rapporté avec une richesse d'information à l'échelle du sujet. John Toland, qui est aussi l'historien de « Bastogne », a mené une enquête longue et minutieuse, interrogeant près de huit cents témoins, tant au Japon, où il a épousé son interprète, Toshiko Matsumura, que dans les autres régions de l'Asie qui intéressaient son livre. Il a su parfaitement restituer le vaste théâtre de tant d'opérations aussi nécessaires au succès de la guerre que celles qui se déroulèrent en Europe. — "Un reportage sans prétention qui laisse pourtant entrevoir ça et là l'image d'une Amérique pacifiste, hésitante et désarmée qui fera dans le malheur l'apprentissage de ses responsabilités." (Revue française de science politique, 1964)
Banzaï ! Six mois de défaites américaines, de Pearl Harbor à Midway.
Genève, Edito-Service, s.d. (1968), gr. in-8°, 417 pp, traduit de l'américain (“But not in shame The six months after Pearl Harbor”), 32 pl. de photos hors texte (iconographie réunie par Roger Jean Ségalat), 6 cartes, reliure simili-cuir havane, dos lisse avec titres et caissons dorés, 1er plat décoré, tête dorée, bon état
La grande poussée japonnaise en Asie et l'impossibilité américaine pour enrayer cette conquête jusqu'à la bataille de Midway qui fût un tournant dans la guerre du Pacifique. — Le cri de « Banzaï ! » poussé par les troupes japonaises victorieuses devait retentir pendant six mois dans le Sud-Ouest du Pacifique à dater de la surprise qui fit de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, le synonyme d'une tragédie. Elle allait se poursuivre par une série de défaites telles que les États-Unis n'en avaient jamais connues. Les unes après les autres, les bases des îles de Guam et de Wake, Hong-Kong, Singapour « l'imprenable », Java, où la flotte alliée fut défaite, la péninsule de Bataan , Corregidor, tombèrent aux mains des envahisseurs. Cette progression, marquée par des épisodes tels que la fameuse « Marche à la mort », aux Philippines, de Mariveles à San Fernando – une des pires atrocités de la guerre – se déroula inexorablement sans que jamais pourtant l'honneur des armes alliées fût en défaut « but not in shame... » jusqu'à la bataille livrée les 4 et 5 juin 1942 par l'amiral Fletcher, au large de Midway, à un ennemi très supérieur en nombre. Sans être décisif dans l'immédiat, ce combat annonçait le renversement de la situation dans le Pacifique et l'issue victorieuse de la guerre. Sous les ordres de l'amiral Nimitz et du général MacArthur, l'empire nippon, conquis suivant les méthodes de la guerre éclair, allait se rétrécir d'île en île. Pour la première fois, le conflit entre le Japon et les U.S.A. est rapporté avec une richesse d'information à l'échelle du sujet. John Toland, qui est aussi l'historien de « Bastogne », a mené une enquête longue et minutieuse, interrogeant près de huit cents témoins, tant au Japon, où il a épousé son interprète, Toshiko Matsumura, que dans les autres régions de l'Asie qui intéressaient son livre. Il a su parfaitement restituer le vaste théâtre de tant d'opérations aussi nécessaires au succès de la guerre que celles qui se déroulèrent en Europe. — "Un reportage sans prétention qui laisse pourtant entrevoir ça et là l'image d'une Amérique pacifiste, hésitante et désarmée qui fera dans le malheur l'apprentissage de ses responsabilités." (Revue française de science politique, 1964)
L'Empire du Soleil Levant. Gloire et chute, 1936-1945.
Calmann-Lévy, 1972, gr. in-8°, 345 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes, broché, bon état
L'originalité du livre de Toland est d'être écrit du point de vue japonais. L'auteur a bénéficié de l'aide de sa femme, japonaise. — "Ce livre est surtout un récit vivant des principaux épisodes de la guerre du Pacifique destiné à un large public. L'auteur a puisé une information sérieuse dans les archives japonaises et américaines ainsi que dans les témoignages des principaux acteurs et simples survivants du drame. Partant de la mutinerie du 26 février 1936, l'ouvrage relate rapidement l'extension de la conquête japonaise en Chine et l'évolution politique qui conduit à l'attaque sur Pearl Harbour. La conquête des Philippines par l'armée japonaise, les combats de Guadalcanal et des Mariannes, la bataille du golfe de Leyte, la défense des Ryukyu, la destruction d'Hiroshima et de Nagasaki, et la capitulation du Japon sont décrits avec détail, dans un style sobre et évocateur. Si les événements politiques occupent moins de place que les opérations militaires, J. Toland a eu néanmoins le souci d'en présenter la trame. Il souligne, à juste titre, comment le panasiatisme que propageait le Japon rencontrait certaines aspirations profondes des peuples d'Asie orientale, et combien la guerre menée par les États-Unis en Europe contre une nation occidentale et sa conception nazie différait de celle entreprise par eux en Asie, qui n'était pas seulement une lutte contre une nation agressive se battant pour survivre en tant que puissance moderne, mais « un combat idéologique contre un continent entier ». L'analyse demeure certes limitée ; cependant, la qualité du récit, la sûreté de l'information et la pondération des jugements confèrent à cet ouvrage une réelle utilité pour un sujet sur lequel la bibliographie en français est particulièrement indigente." (Marianne Bastid-Bruguière, Revue française d'histoire d'Outre-Mer, 1974)
La Bataille de Midway.
Arthaud, 1962, in-8°, 242 pp, 12 photos sur 8 pl. hors texte, 6 cartes et croquis, reliure demi-basane havane à coins, dos à 4 nerfs souligné à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Au large des îles Midway, au coeur du Pacifique, une bataille d'un type nouveau mit au prises la flotte U.S. et la flotte nipponne. C'est aussi un tournant de la Deuxième Guerre mondiale. La marine japonaise a subi un grave échec et l'Amérique s'apprête à prendre sa revanche sur le désastre de Pearl Harbor.
Le Vainqueur du Pacifique. L'épopée Mac Arthur, 1941-1951.
Amiot-Dumont, 1955, in-8°, 317 pp, préface de Raymond Cartier, 8 pl. de photos hors texte, 16 cartes, borché, couv. illustrée à rabats, état correct (Coll. Archives d'histoire contemporaine)
"La carrière du vainqueur du Japon, depuis l'attaque de Pearl Harbour jusqu'à la révocation du général Mac Arthur de son poste de commandant en chef pendant la guerre de Corée. Avant le récit du « proconsulat Mac Arthur » au Japon et de la guerre de Corée, la majeure partie de l'ouvrage est consacrée à la guerre du Pacifique dont elle est une véritable histoire." ( Revue française de science politique, 1955)
La Bataille de Leyte.
P., Les Deux Sirènes, 1947, in-8°, 265 pp, traduit de l'américain (“The Battle for Leyte Gulf”), 6 cartes dépliantes hors texte en 2 couleurs, reliure demi-basane mordorée, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état
La bataille du golfe de Leyte est l'une des opérations majeures de la guerre du Pacifique. Elle a eu lieu au début de la reconquête des Philippines, lors du débarquement des troupes américaines du général Douglas MacArthur sur l'archipel central des Philippines. Cette opération est considérée comme étant la plus grande bataille aéronavale de l'histoire. Du 23 octobre au 27 octobre 1944, des combats acharnés sur une surface vaste comme le tiers de l'Europe virent la fin de la flotte japonaise comme arme offensive capable de changer le cours de la guerre...