Avec les flottes du Mikado. Suivi du Dictionnaire de la question par Jean Prim.
Club des Amis du Livre, 1963, pt in-8°, 314 pp, 100 photos et cartes, rel. toile éd. illustrée
Leyte, 1944. La reconquête des Philippines et la fin de la marine japonaise.
Socomer, 1994, gr. in-8°, 98 pp, 21 photos, 5 cartes, forces en présence, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Batailles de l'Histoire)
Avec l'étude de Thomas André (50 pages), on trouve trois autres articles : L'Europe maritime de 1588 à 1648 (Bernard Crochet, 12 pp, 5 ill.), Les cannonières de l'Empire (Pierre Dufour, 14 pp, 7 ill.), Les Phéniciens (Fabrice Léomy, 14 pp, 6 ill.).
Pearl Harbor. 7 décembre 1941.
Presses de la Cité, 1985, in-8°, 287 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, biblio (Coll. Troupes de choc)
La fin de deux géants.
Presses de la Cité, 1961, in-8°, 281 pp, 4 pl. de photos hors texte, une carte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le matin du 10 décembre 1941, des pilotes de l'aéronavale japonaise découvraient au nord du Golfe de Siam le Prince of Wales et le Repulse. Deux heures plus tard, ces deux navires, les plus puissants de la flotte anglaise, coulaient. Des centaines de marins disparurent dans le désastre. Le contrôle de toute la mer de Chine passait aux mains des Japonais qui avaient déjà pratiquement éliminé la flotte américaine à Pearl Harbour. Hong-Kong était isolé, Singapour sans défense et la route de l'Océan Indien largement ouverte. Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, il n'y eut pas de coup du sort plus soudain, et aux conséquences plus incalculables que la perte de ces deux navires pour les Alliés. La fin des deux géants raconte l'histoire de ces deux bateaux. On verra comment ils furent yachts royaux, comment ils se battirent bravement contre le Bismarck, comment ils participèrent au dangereux convoi de Malte. C'est un ouvrage qui ne recule pas devant des conclusions pour le moins impopulaires en Grande-Bretagne, et qui n'est pas toujours tendre avec les grands hommes qui ont eu en mains la conduite de la dernière guerre mondiale.
Aventures dans les Mers du Sud. Marins, explorateurs et trafiquants au coeur du Pacifique.
Beauvoir-sur-Mer, Editions de l'Étrave, 2003, in-8°, 190 pp, nombreuses illustrations, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de Jean Guillou
Mary Bryant, Charles de Rays, Captain One Leg, Queen Emma, l'abbé Rougier... Marins, explorateurs, trafiquants, naufragés ou aventuriers, ils ont tous en commun un caractère bien trempé et une bonne dose de culot. Ecumant le Pacifique, cet immense territoire d'eau salée à la mesure de leur soif d'aventure, ils bravent les tempêtes, les complots, l'appétit des tribus anthropophages et poursuivent sans relâche leur quête de gloire, de fortune et de liberté. Cette galerie de portraits rassemble des personnages qui ont, à leur manière, marqué la transformation des Mers du Sud et fait découvrir « progrès et civilisation » à des « sauvages » qui avaient parfois de bonnes raisons de l'être...
Retour de la rivière Kwai. (Les survivants du Pont de la Rivière Kwai).
Pygmalion/Gérard Watelet, 1989, in-8°, 253 pp, 8 pl. de photos hors texte. Ce livre raconte la fin de l'authentique aventure des 2218 prisonniers de guerre alliés, qui ont construit le fameux « chemin de fer de la mort » aux confins de la Thaïlande et de la Birmanie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Une vie d'exception aux Tuamotu. François et Thaïs Hervé, 1904-1939.
Editions A. Barthélemy/Edition Le Motu, 1997, in-8°, 203 pp, 32 pl. de photos hors texte, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
En décembre 1904, François Hervé, jeune capitaine au long-cours, débarque à Tahiti avec sa femme, pour y "faire l'aventure", terme qui désigne alors le négoce itinérant avec les îles les plus reculées. Ceci l'amènera dans l'archipel des Tuamotu où il vivra 20 ans sur un atoll, partageant son temps entre ses fonctions d'administrateur et des recherches sur la culture de la perle noire dont il sera un des pionniers, tandis que sa femme et ses enfants vivront à ses côtés une existence sans précédent, où chaque jour sera une victoire sur l'isolement et le dénuement. De nombreux faits et anecdotes sur la vie dans le Pacifique au début du siècle viennent enrichir cette biographie, écrite par la petite-fille de François et Thaïs Hervé...
Lapérouse. Des combats à la découverte.
France-Empire, 1978, pt in-8°, 629 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 10 cartes dans le texte, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Lapérouse, né en 1741, garde de Marine en 1756 (à quinze ans), mort à Vanikoro en 1788, deux mois avant son 47e anniversaire. Entre temps, la guerre de Sept Ans, la guerre d'Indépendance américaine, des navigations qui l'ont conduit dans tous les océans, y compris une expédition jusqu'au fond de la baie d'Hudson. En somme une vie pas très longue mais très remplie que l'amiral de Brossard raconte avec une compétence inégalable..." (Paul Adam, Revue française d'histoired'outre-mer, 1979)
Rendez-vous avec Lapérouse à Vanikoro.
France-Empire, 1964, pt in-8°, 303 pp, 24 pl. de photos hors texte, 9 cartes, annexes, broché, jaquette illustrée, bon état
"Chef du Service historique de la Marine, le capitaine de vaisseau de Brossard fut envoyé de Paris, en mars 1964, pour confirmer l'identification à Vanikoro, de la deuxième ou exactement première frégate de l'expédition Lapérouse, dont un plongeur néo-zélandais, M. Reece Discombe, venait de retrouver quelques débris. Le gisement de l'Astrolabe, en effet, avait été soupçonné par Peter Dillon, découvert par Dumont d'Urville, exploité après eux par Legoarant de Tromelin (1827-1828), visité encore, à longs intervalles, par diverses missions de la Marine nationale et finalement par le commissaire français aux Nouvelles-Hébrides, M. Anthonioz, et le célèbre vulcanologue de l'université de Liège, Haroun Tazieff (1958-59)... Restait donc à résoudre l'énigme de la frégate amirale, la Boussole, dont le sort était soupçonné d'après les traditions indigènes, mais dont le gisement restait inconnu. La Boussole est maintenant retrouvée et identifiée. Le point final est donc mis à l'expédition et à la biographie de Lapérouse. Dans ce petit livre illustré avec richesse et précision, le commandant de Brossard nous livre ses premières impressions et ses déductions..." (Jean-Paul Faivre, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1965)
La France dans le Pacifique Sud. Approche géostratégique.
Publisud, 1995, in-8°, 215 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Version abrégée et actualisée de la thèse de doctorat en science politique de l'auteur. Cet ouvrage impartial et très clair aborde les TOM du Pacifique-Sud dans leur dimension régionale et donne une vue d'ensemble des évolutions politiques contemporaines en Océanie. "Le grand mérite de l'ouvrage d'Isabelle Cordonnier est d'informer, de faire découvrir l'histoire récente et la complexité d'une région où la présence française est hélas plus souvent justifiée ou combattue par la proclamation que par l'analyse. (...) L'image détestable de la France dans la région lui interdira de s'appuyer sur son environnement pour inventer un nouveau style de développement, un nouveau post-colonialisme. Au moment où la France se doit de repenser la géographie de son influence et de ses interventions stratégiques dans le monde, notre présence dans le Pacifique risque d'être de plus en plus questionnée. Isabelle Cordonnier explique longuement pourquoi, comment, et aide ainsi à replacer les cahots du court terme dans le long cours d'une politique peu brillante où tous les responsables français métropolitains ou locaux ont pris, depuis quatre décennies, leur part de responsabilité." (Dominique David, Politique étrangère, 1995)
La Guerre du Pacifique. Nouvelle histoire à partir d'archives restées jusqu'ici secrètes.
Pygmalion, 1982-1983, 2 vol. gr. in-8°, 442 et 441 pp, 40 pl. de photos hors texte, 23 cartes, index, brochés, bon état
L'Australie et le Pacifique.
P., G. Crès et Cie, Librairie Andrillon, 1923, in-12, vii-245 pp, broché, pt mque angulaire au 1er plat, bon état (Coll. Le nouveau Monde politique, économique et social, Enquêtes du Musée social)
"Pendant l'entre-deux-guerres, l'intérêt des Français pour l'Australie et la situation de sa classe ouvrière a persisté. En 1920, André Siegfried, qui avait participé à la mission de 1918 en Australie, a donné au Musée social une conférence sur le pays et ses ouvriers au cours de laquelle il reprit de nombreux points figurant dans son rapport et dans celui de Thomsen. Trois ans après, Georges Crivelli et Pierre Louvet ont publié un livre sur l'Australie et le Pacifique et écrit dans la revue du Musée social des articles sur l'agriculture australienne et le socialisme d'État aux antipodes..." (Robert Aldrich, Le Mouvement social, 1994) "Ouvrage très suggestif." (Paul Privat-Deschanel, Géographie universelle. Tome X : Océanie Régions polaires australes, 1930)
Voyage pittoresque autour du monde. Résumé général des voyages de découvertes de Magellan, Tasman, Dampier, Anson, Byron, Wallis, Carteret, Bougainville, Cook, Lapérouse, G.Bligh, Vancouver, d' Entrecasteaux, Wilson, Baudin, Flinders, Krusenstern, Porter, Kotzebue, Freycinet, Bellinghausen, Basil Hall, Duperrey, Paulding, Beechey, Dumont d'Urville, Lutke, Dillon, Laplace, D. Morbell, etc. Publié sous la direction de M. Dumont d'Urville.
P., L. Tenré, 1834-1835, 2 vol. pt in-4°, viii-376 et 584 pp, 142 pl. de gravures en taille douce sur acier, d'après les dessins de M. de Sainson, dessinateur du Voyage de l'Astrolabe, 6 cartes dépliantes hors texte, texte sur 2 colonnes, table analytique, reliures demi-basane brun foncé, dos lisses à filets dorés (reliures de l'époque), manque au dos du tome 1, qqs rares rousseurs, état correct. Edition originale
Superbes gravures consacrées en grande partie à l'Océan Indien et à l'Océan Pacifique.
Sans tabou ni totem. Inceste et pouvoir politique chez les Maori de Nouvelle-Zélande.
Fayard, 1984, gr. in-8°, 460 pp, nombreuses illustrations et cartes dans le texte, liste des ouvrages cités, broché, bon état
Sans Tabou ni Totem : marxisme, psychanalyse et structuralisme s'abolissent dans la redécouverte de la réalité. A partir des seules données de la reproduction matérielle de la société et du langage, l'auteur reconstruit pour nous la société polynésienne des Maori de Nouvelle-Zélande. Il en ressort une interprétation de l'inceste totalement inédite : dans une société où la sexualité constitue le véhicule privilégié de l'idéologie, le monde de la mythologie n'est pas seulement clos pour des raisons logiques, mais idéologiques. L'articulation entre infrastructure et superstructure, entre cultures matérielle et idéelle, ne s'opère pas dans une fonction sociale privilégiée, comme la parenté, mais à tous les niveaux : pratiques économiques, mythes, rites, langage, art et architecture. L'inceste unique des origines permet à Tane, ancêtre des chefs héréditaires, de s'emparer du feu sexuel des parents primordiaux, le ciel-père Rangi et la terre-mère Papa. Cet acte fondateur du pouvoir religieux et politique de reproduction du monde, interdit à tous les autres, est la clef de voûte des structures Maori. En mettant au jour la nature oedipienne du pouvoir, Serge Dunis établit la généalogie de la création fantasmatique niant la créativité féminine pour promouvoir l'ordre des hommes. Il n'y a pas de pensée à l'état sauvage, à l'état vierge. Il n'y a qu'un seul et même discours de domination érigeant un être supérieur au-dessus de la sexualité pour mieux la contrôler. Impitoyable et totalitaire. (4e de couverture)
Briseurs de lance chez les Papous.
Albin Michel, 1964, in-8°, 270 pp, 24 photos sur 16 pl. hors texte, une carte sur double page, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand pâpier), envoi a.s.
Vies de trois missionnaires français en Nouvelle-Guinée : les pères Fastré et Bachelier et le frère Paul. Par le père André Dupeyrat (1902-1982), évangélisateur de la Nouvelle-Guinée, auteur d'un best-seller, « 21 ans chez les Papous » (1952), qui eut l'honneur d'être préfacé par Paul Claudel. "Pour le père Dupeyrat, tout est matière de récit. Bon observateur, humain, possédant le sens du dialogue et de l'affabulation, sachant à merveille dramatiser un épisode, lui faire rendre toute sa valeur pittoresque, débordant d'optimisme et de malice avec une légère pointe de ce que Brémond appelait le « batifolage ecclésiastique » pénétré d'une vive foi chrétienne qui donne une force pénétrante à son récit et en assure l'efficacité, le père Dupeyrat a le don d'écrire vivant..." (Patrick O'Reilly, Journal de la Société des océanistes)
Vingt et un ans chez les Papous.
Fayard, 1952, in-8°, 238 pp, nouvelle édition augmentée d'une préface de Paul Claudel, 21 photos sur 8 pl. hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Par le père André Dupeyrat (1902-1982), évangélisateur de la Nouvelle-Guinée, auteur d'un best-seller, « 21 ans chez les Papous » (1952), qui eut l'honneur d'être préfacé par Paul Claudel. Le livre fut en partie pré-publié dans France-Soir (12 articles du samedi 23 août au vendredi 5 septembre 1952) sous le titre « Mes aventures chez les Cannibales ». "Nous sommes redevables au révérend père André Dupeyrat, missionnaire en Océanie, d'une grosse « Histoire de la Mission de Papouasie », parue en 1935. Dans son dernier livre « Vingt et un ans chez les Papous », comme il nous en avertit lui- même « il ne prétend pas faire de l'histoire ». Rentré en France, il y a dix-huit mois avec la tâche d'y intéresser le grand public à l'uvre missionnaire des Pères du Sacré-Cur en Papouasie, il a jugé qu'entre des conférences et des films, il devait y avoir une place pour la littérature écrite. Il s'est donc claustré quelques semaines, et dépouillant ses carnets de notes et feuilletant ses souvenirs, a laissé courir sa plume. Elle révèle dans le père Dupeyrat un remarquable conteur, et fait songer à l'éminent journaliste de reportage qu'il aurait pu devenir. Certaines personnes font le tour du monde sans avoir rien rencontré digne d'être noté. D'autres ne montent pas dans un autobus sans y trouver dix aventures. Pour le père Dupeyrat, tout est matière de récit. Bon observateur, humain, possédant le sens du dialogue et de l'affabulation, sachant à merveille dramatiser un épisode, lui faire rendre toute sa valeur pittoresque, débordant d'optimisme et de malice avec une légère pointe de ce que Brémond appelait le « batifolage ecclésiastique » pénétré d'une vive foi chrétienne qui donne une force pénétrante à son récit et en assure l'efficacité, le père Dupeyrat a le don d'écrire vivant. Nul doute que son livre rencontre un excellent accueil et ne touche un très large public : il le mérite en tous points. La plupart des récits de l'ouvrage se passent en Papouasie dans la région de Fouyoughé où le père Dupeyrat séjourna de longues années. La dernière partie de l'ouvrage est le récit d'une prise de contact missionnaire avec les villages païens de la région de Kounimaïpa..." (Patrick O'Reilly, Journal de la Société des océanistes, 1953)
Sous l'oeil du dragon. Les relations de la Chine avec les pays de l'ASEAN.
Fondation pour les études de défense nationale, 1988, gr. in-8°, 316 pp, annexes, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Les 7 épées)
"Ce titre un peu énigmatique désigne le premier ouvrage paru en français sur les relations entre la Chine et les pays de l'ASEAN (Association des Nations du Sud-Est asiatique). Dans une première partie, l'auteur rappelle les problèmes essentiels qui ont séparé les protagonistes jusqu'à la fondation de l'ASEAN : notamment les contentieux territoriaux, les Chinois d'outre-mer et les partis communistes d'Asie du Sud-Est. La deuxième partie analyse l'historique des relations entre la Chine et les pays de l'ASEAN depuis 1967 : « l'hostilité initiale » (1967-1970), « l'expectative » (1970-1973), « la main tendue » (1973-1978) et enfin l'« alliance objective ». Dans l'ensemble, l'ouvrage confirme très utilement les conclusions généralement retenues par ses sources anglo-saxonnes (citées dans une utile bibliographie) : à savoir que l'évolution de la politique de Pékin en Asie du Sud- Est a très étroitement suivi celle de ses grands choix stratégiques, mais en rencontrant dans cette région des obstacles particuliers qui tiennent à des facteurs de plus longue durée : les uns liés à des données humaines et des objectifs politiques très anciens, les autres à l'héritage des méthodes d'influence communistes. (...) Cet ouvrage présente deux grands avantages. D'une part, il offre un utile cadre chronologique en même temps que des analyses très claires sur des problèmes mal connus en Occident : notamment, ceux des Chinois d'outre-mer et des partis communistes d'Asie du Sud-Est. En second lieu, il montre bien à quels obstacles psychologiques et à quelles méfiances politiques solidement enracinées se heurtent, en Asie du Sud-Est, les marches et les contre-marches de la politique chinoise. Pour ces raisons, ce livre doit entrer dans la bibliothèque de ceux qui s'intéressent à la Chine et à l'Asie du Sud-Est." (Jean-Luc Domenach, Politique étrangère, 1989)
Aku-Aku, le secret de l'île de Pâques.
Albin Michel, 1970, in-8°, 345 pp, traduit du norvégien, 40 pl. de photos en couleurs hors texte, 5 illustrations, 3 cartes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'ouvrage raconte l'histoire de la première expédition archéologique conduite à l'île de Pâques (1955) et qui fut à la source de découvertes appelées à bouleverser nos conceptions du peuplement du monde. Par-delà la chronique d'une mission scientifique, Aku-Aku témoigne de l'affrontement pathétique de deux cultures : aux chercheurs norvégiens affairés à déterrer leur passé, les derniers Pascuans mentent parce qu'ils hésitent à confier leurs secrets, et notamment celui de leur réseau de cavernes sacrées surveillées par les aku-aku, ces esprits gardiens invisibles. À travers le désarroi de ces hommes oubliés de l'Histoire, mais dépositaires d'une tradition millénaire perpétuée dans l'ombre, se donne ainsi à entendre miraculeusement la rumeur d'un monde perdu. "Thor Heyerdahl peut être un grand savant, mais je lui trouve un humour, une modestie, un sens du pittoresque, un talent de conteur qu'on ne voit pas toujours à ses rivaux." (La Libre Belgique)
L'Expédition du "Kon-Tiki" sur un radeau à travers le Pacifique.
Bruxelles, Club du Livre des Jeunes, 1956, in-8°, 280 pp, traduit du norvégien, 8 pl. de photos en couleurs hors texte, une carte, reliure toile bleue illustrée en noir et jaune de l'éditeur, pages de gardes illustrées, ouvrage numéroté tiré sur papier bouffant de luxe, bon état
En 1947, Thor Heyerdahl et ses cinq équipiers se lancent l'incroyable défi de parcourir 8000 kilomètres à travers le Pacifique sur un radeau de balsa, reproduction exacte des radeaux préhistoriques des Indiens d'Amérique du Sud. Partant de Callao Pérou , ils naviguent vers les îles polynésiennes de Tuamotu à bord du Kon-Tiki afin de prouver au monde que les ancêtres des Incas étaient allés en leur temps peupler la Polynésie. Cette traversée donna lieu à l'un des plus passionnants récits d'aventures, à la portée universelle. À contre-courant des théories de l'époque, Heyerdahl a en effet contribué, par cette expédition, à bouleverser les idées reçues sur l'origine de ces peuples. "Thor Heyerdahl peut être un grand savant, mais je lui trouve un humour, une modestie, un sens du pittoresque, un talent de conteur qu'on ne voit pas toujours à ses rivaux." (La Libre Belgique)
La Bataille de Midway.
Presses de la Cité, 1985, gr. in-8°, 236 pp, 16 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Alerte Kamikaze !
France-Empire, 1955, pt in-8°, 348 pp, traduit du japonais par le capitaine de vaisseau Andrieu d'Albas, 8 pl. de photos hors texte et une carte, broché, jaquette illustrée, bon état
Récit de lépopée des 2530 pilotes qui se sont sacrifiés au cours dattaques-suicides. Par les deux plus proches collaborateurs de leur chef, lamiral Onishi, dont le capitaine Nakajima, commandant du 1er corps Kamikaze. Le livre expose les circonstances dans lesquelles la tactique kamikaze a été conçue et mise en oeuvre et raconte les combats des pilotes qui se sont faits bombes volantes en une période désespérée de l'histoire de leur patrie.
L'énigme Lapérouse.
Tallandier, 2000, in-8°, 296 pp, une carte, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Gentilhomme des mers imprégné de L'esprit des Lumières, Lapérouse est l'une des plus grandes figures de la marine française. Il participa à la guerre d'indépendance américaine et fut chargé par Louis XVI d'effectuer avec deux navires, "La Boussole" et "L'Astrolabe", un grand voyage où étaient prévues, entre autres, la reconnaissance des côtes de l'Alaska et une nouvelle exploration du Pacifique. Le 1er août 1785, les deux navires quittent Brest, ils se dirigent vers le cap Horn, abordent, huit mois plus tard, L'île de Pâques puis explorent Les îles Hawaï, Les côtes de l'Alaska, celles de la Californie, sillonnent les mers de Chine et du Japon, se dirigent, en novembre 1787, vers les îles Samoa où une partie de l'expédition est massacrée par les indigènes. Accablé par cette tragédie, Lapérouse fait lever l'ancre en direction de l'Australie et fait escale à "Botany Bay" (Sydney), alors occupé par les Anglais. Dans une précédente lettre adressée en France Le 7 février 1788, il précise qu'il souhaite visiter les îles Tonga, la Nouvelle-Calédonie, les îles Salomon, la Nouvelle-Guinée, l'Australie. Ce sera toutefois son dernier message puisque l'expédition disparaît peu après. Plusieurs recherches seront entreprises pour retrouver des traces des navires et tenter en vain de percer le mystère de ces disparitions. Quarante ans plus tard, Dumont d'Urville retrouvera des structures de l'épave de "L'Astrolabe". D'autres expéditions se succéderont jusqu'à nos jours avec une fascination croissante. En 1964, l'amiral de Brossard situera avec précision le lieu du naufrage de "La Boussole". Mais y eut-il des survivants ? Et dans ce cas, quelle fut leur fin ? Quel bilan peut-on faire des découvertes du gentilhomme des mers ? C'est à toutes ces questions que l'auteur se propose de répondre, dans un livre haletant qui fait revivre l'esprit de la marine royale et l'attrait pour l'inconnu qui motiva cet homme au destin exceptionnel et mystérieux.
L'Océanie nouvelle : les Chinois et les Européens. Migration des peuples. Contact des races. Caractères nouveaux. De la colonisation au XIXe siècle.
P., Michel Lévy, 1861, in-12, 330 pp, reliure demi-toile rouge, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), reliure défraîchie, traces de mouillures marginales, état correct
Edition originale, unique et peu commune, de cette bonne synthèse, due au chartiste Alfred Jacobs, des dernières relations de voyage et des connaissances de l'époque sur l'Océanie. Table : L'Australie colonisée ; Les mines ; L'Australie sauvage et les récentes explorations ; La Tasmanie ; La Nouvelle-Zélande ; Occupation de la Nouvelle-Calédonie par la France ; Taïti et les Marquises ; Les Sandwich ; Les coolies chinois ; Les Chinois dans le Pacifique ; Le bouddhisme ; Le bouddhisme contemporain ; Nouveaux chemins du Pacifique.
Mers du Sud. Photographies d'André Serfati.
Lausanne, Editions Rencontre, 1965, pt in-4°, 192 pp, texte sur 2 colonnes, plus de 100 photos et gravures dans le texte et à pleine page, dont 16 pages en couleurs, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. Atlas des Voyages)
The Japanese Occupation of Malaya, 1941-1945. A Social and Economic History.
London, Hurst & Co, 1998, in-8°, xxi-404 pp, 22 pl. de photos et documents hors texte, 9 cartes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais. "The three and a half years of Japanese rule are generally considered to mark a profound transition in the history of the Malay peninsula, but little is known about this period. This book uses the limited administrative papers that survived in Malaya, oral sources, and accounts written by Japanese officers involved in the Malayan campaign to flesh out the story."