Le costume des Tudor à Louis XIII.
P., Horizons de France, 1950, pt in-4° (27 x 20), 376 pp, 367 illustrations sur 240 planches hors texte (dont 48 encouleurs), biblio, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le costume sous les Tudor (1485-1558) par James Laver ; Le costume en France au temps des Valois (1515-1590) par André Blum ; Le costume en Angleterre au temps dÉlisabeth et de Jacques Ier (1558-1625) par Graham Reynolds ; Le costume espagnol de Philippe II à Philippe IV (1550-1660) par Brian Reade ; le costume hollandais au siècle d'or (1600-1660) par Frithjof van Thienen ; Le costume en France sous Henri IV et Louis XIII (1590-1643) par André Blum.
La Cazzaria. Dialogue priapique de l'Arsiccio intronato, écrit par Antonio Vignale et traduit nouvellement.
P., Cercle du Livre Précieux, 1960, in-8°, xxi-171 pp, vignettes en bandeaux, la 1ère en rouge, les suivantes en noir, reliure toile ivoire décorée de l'éditeur, rhodoïd, bon état
Texte érotique d'Antonio Vignali, membre fondateur de l'« Accademia degli Intronati » de Sienne (1501-1559) ; préface d'Alcide Bonneau, philologue et critique littéraire, éditeur et auteur d'ouvrages grivois (1836-1904). Tirage à 3500 exemplaires numérotés réservés aux membres du Cercle du Livre Précieux et non mis dans le commerce.
Études d'histoire du droit canonique dédiées à Gabriel Le Bras.
Sirey, 1965, 2 vol. gr. in-8°, xxxix-1491 pp, pagination continue, un portrait en frontispice, bibliographie des travaux de G. Le Bras, brochés, bon état
102 contributions "Par leur ampleur, par l'intérêt des contributions et la qualité des auteurs qui les ont signées, ces deux forts volumes sont dignes du doyen Le Bras, dont il n'y a pas à rappeler la place hors pair dans les études d'histoire du droit et des institutions ecclésiastiques et le rôle d'initiateur dans le domaine de la démographie religieuse. On trouve rarement des Mélanges aussi riches de contenu. Il ne faudrait pas se laisser abuser par un titre qui semble ne recouvrir que des questions particulières de droit canonique, alors que beaucoup d'articles intéressent en fait l'histoire générale de l'Église. Nous nous bornons à donner quelques exemples dans l'impossibilité où nous sommes de résumer cent deux contributions et même simplement d'en énumérer les titres. Plusieurs documents sont édités ici pour la première fois. Signalons parmi eux une liste latine des désaccords entre canonistes et théologiens, accompagnée d'un commentaire érudit du P. Y. Cougar qui en fait ressortir l'intérêt pour l'histoire de la théologie sacramentaire. En ce qui concerne l'Église ancienne, J. Dauvillier souligne les différences entre les institutions de la communauté de Oumran et celles du christianisme primitif ; R. Metz précise les limites de l'intervention de l'empereur Théodose au Concile de Constantinople de 381 ; B. Blumenkranz recherche les sources du canon 12 du Concile de Vannes de 465 interdisant les repas avec les Juifs ; et nous n'aurons garde d'omettre, bien qu'il traite d'un sujet profane, l'article de M. Edgar Faure commentant saint Ambroise à propos de l'expulsion des pérégrins de Rome. Pour l'époque carolingienne, L. R. Ménager examine la démographie des grands domaines ecclésiastiques et prouve que l'esclavage y persistait à grande échelle (20 000 esclaves sur les terres des abbayes d'Alcuin). Pour comprendre la conception classique du pouvoir pontifical, on aura profit à lire les remarques pertinentes de P. Legendre sur l'Utrumque Jus et ce que disent de la notion de princeps Mme Boulet- Sautel d'une part, R. Feenstra de l'autre. Répression des hérétiques et Inquisition : articles excellents de Ph., Delhaye sur le principe d'origine augustinienne qu'« en fait d'hérésie l'excuse de la bonne foi ne joue pas » ; et de H. Maisonneuve sur l'interprétation abusive qu'Innocent III a faite du droit romain dans sa fameuse décrétale Vergentis instituant l'Inquisition, et sur les efforts inutiles tentés par quelques canonistes, en particulier par l'Hostiensis, pour tempérer ces excès. (...) Il faudrait continuer dans l'époque moderne, mais la place nous manque. Nous voulions seulement inciter les historiens à ouvrir ce recueil, qui saura les retenir par lui-même." (P. Nautin, Revue de l'histoire des religions, 1968) "Un monument" (Jacques Le Goff, Annales, 1966)
Conformisme et pensée libre dans la littérature française. Première partie : Moyen Age et seizième siècle.
P., Centre confédéral d'éducation ouvrière, s.d. (1936), gr. in-8°, 65 pp, broché, bon état (Publications de l'Institut Supérieur Ouvrier)
La Très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil Seigneur de Bayart, composée par le Loyal serviteur. Publiée pour la Société de l'Histoire de France par J. Roman.
P., Librairie Renouard, 1878, gr. in-8°, xvi-512 pp, imprimé sur papier vergé, glossaire, index, reliure demi-chagrin fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre basane havane (rel. de l'époque), dos lég. épidermé, qqs rousseurs éparses, bon état
En 1527, paraît La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayard, dont l'auteur, nommé le Loyal serviteur, a été identifié comme étant Jacques de Mailles par G. Letonnelier, archiviste de l'Isère, au début du 20e siècle. "L'auteur, compatriote et compagnon d'armes de Pierre du Terrail, est vraisemblablement son secrétaire, le notaire Jacques de Mailles. C'est un témoin oculaire qui a utilisé les souvenirs de son héros et ses aventures personnelles. L'ouvrage est un panégyrique, mais écrit avec sincérité et bonhomie, et non sans finesse." (Hauser, Sources I, 376)
Le Procès de Marie Stuart.
P., Le Club du Meilleur Livre, 1956, in-8° carré, (10)-300 pp, documents originaux traduits et présentés par Marcel Thomas, 21 gravures hors texte, sources, tiré sur bouffant de Bellegarde, reliure pleine basane chagrinée chocolat de l'éditeur ornée du blason des Stuart, gardes illustrées (maquette de Massin), rhodoïd, bon état (Coll. Dossiers de l'Histoire)
Fait partie d'une collection unique en son genre de sept titres consacrés à des procès historiques célèbres avec Galilée, les Templiers, Jeanne d'Arc (deux volumes), Savonarole et Vidocq. "Depuis quatre cents ans, tant d'ouvrages ont été publiés sur Marie Stuart qu'à peine en dresserait-on la liste. Ajouter un nouveau volume à cette imposante bibliothèque pourrait donc, à première vue, sembler assez superflu. Pourtant, s'il est vrai que peu de grandes destinées ont pareillement réussi à inspirer les dramaturges, à exciter l'imagination des foules et à provoquer les discussions passionnées des historiens, la figure de Marie Stuart n'en demeure pas moins enveloppée d'un certain halo de mystère. Pour la plupart des Français, ce nom évoque la romantique personnalité d'une jeune reine que sa beauté, son intelligence, sa sensibilité, et surtout son héroïsme devant la mort, auréolent de toutes les séductions. On se la représente en général comme la victime d'une impitoyable fatalité, contrainte par son veuvage prématuré à regagner une lointaine et inhospitalière patrie avant que la haine de ses ennemis ne lui fasse enfin, au terme d'une longue captivité, gravir les marches d'un échafaud. Aux yeux de bon nombre d'Anglais, en revanche, Marie Stuart apparaît tout autre : ils verraient volontiers en elle une aventurière intrigante et débauchée, n'hésitant pas, par fanatisme, à trahir les intérêts de son propre fils, prête au besoin à recourir au meurtre pour écarter de sa route des adversaires gênants. Notre intention n'est point, on s'en doute, de donner ici un aperçu d'ensemble sur la carrière si mouvementée et si dramatique de Marie Stuart. C'est seulement la catastrophe par laquelle s'acheva sa douloureuse existence dont nous voudrions faire saisir le mécanisme et les dessous secrets. Selon l'interprétation qu'il donnera aux documents présentés ici, le lecteur pourra y trouver des motifs de condamner ou d'absoudre la reine d'Écosse. Peut-être préférera-t-il s'abstenir de porter un jugement définitif, mais il aura au moins eu sous les yeux le dossier complet de l'affaire, non sans qu'y aient été jointes un certain nombre de pièces annexes qui contribuent à la replacer dans son véritable contexte. Ces documents n'ont certes pas été ignorés des historiens de Marie Stuart, mais, rédigés qu'ils étaient, pour la plupart, en anglais, en latin, ou en espagnol, et publiés le plus souvent dans des recueils familiers aux seuls érudits de profession, ils sont restés à peu près inconnus du grand public cultivé de notre pays..." (Avant-propos)
Registres des délibérations du Bureau de la ville de Paris. Edités et annotés par François Bonnardot, Alexandre Tuetey et Paul Guérin.
Imprimerie Nationale, 1883-1886, 4 vol. pt in-folio, lii-360,xxvii-461,xix-363 et xliii-615 pp, 2 gravures, qqs rousseurs, cart. éditeur lég. abîmés et salis (Coll. Histoire générale de Paris)
Tome I : 1499-1526 ; II : 1527-1539 ; III : 1539-1552.
Revue de la Renaissance. Organe international mensuel des Amis de la Pléiade. Ancienne Revue des Provinces de l'Ouest. Directeur Léon Séché. Tome I : Janvier-Juin 1901.
P., Librairie Emile Lechevalier, 1901, in-8° carré, 292 pp, 45 gravures, reliure demi-vélin, dos lisse, pièces de titre basane vermillon et filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale du premier volume de cette revue érudite sur le XVIe siècle qui parut jusqu'en 1914. Rare
Louis des Masures (Henri Becker) ; Sur une prétendue lettre de Guillaume du Bellay (V.-L. Bourrilly) ; Michel Colombe, imagier de la Reine Anne (Dauban) ; Du rôle de Pontus de Tyard dans le pétrarquisme français (Francesco Flamini) ; Remy Belleau et Nogent-le-Rotrou (Emile Hinzelin) ; La Jeunesse de Pierre de Ronsart (Paul Laumonier) ; Lettre inédite au Cardinal du Bellay (Salmon Macrin) ; Variante inédite d'un sonnet de Ronsart (Jacques Madeleine) ; Les chandeliers de la duchesse d'Étampes : lettre inédite au Cardinal du Bellay (Jehan Moreau) ; La Savoie de Peletier du Mans (Mugnier) ; Deux Monuments de la Renaissance: le palais de la Farnesina à Rome et l'ancienne collégiale de Nantes (J. de La Rouxière) ; Les Litanies de la Lune, poésie (Paul Sébillot) ; Sur la prononciation du nom de Joachim (Léon Séché) ; Les Origines de Joachim du Bellay (L. Séché) ; Le Cardinal du Bellay au Maine (L. Séché) ; Bibliographie du XVIe siècle ; etc.
Revue de la Renaissance. Organe international mensuel des Amis du XVIe siècle et de la Pléiade. Directeur Léon Séché. Tome IV : Troisième année.
P., Librairie Emile Lechevalier, 1903, in-8° carré, 328 pp, 22 gravures, reliure demi-vélin, dos lisse, pièces de titre basane vermillon et filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale du tome IV de cette revue érudite sur le XVIe siècle qui parut jusqu'en 1914. Rare
Etudes italiennes (Ad. Van Bever) ; La musique française au temps de la Renaissance (Henry Expert) ; Les hommes de lettres au XVIe siècle dans le diocèse du Mans (L. Froger) ; Moyen âge et Renaissance à propos d'un dizain inédit du rhétoriqueur poitevin Jean Bouchet (Paul Laumonier) ; Deux cent vingt vers inédits de Ronsard (P. Laumonier) ; Luigi Alamanni (P. Laumonier) ; Un humaniste provençal : Jean-Antoine Berluc, de Forcalquier (V. Lieutaud) ; a belle Genièvre, première en date des tragi-comédies françaises (Jacques Madeleine) ; Genève et Caen: De Bèze, Antoine Le Chevalier et l'Université de Caen (Prentout) ; Les châteaux de la Loire : Le château de Nantes (Jean de La Rouxière) ; Strasbourg et la Réformation, vieilles maisons, vieilles églises (J. de La Rouxière) ; Parenté des du Bellay avec les Baïf (Léon Séché) ; Le mausolée de Langey du Bellay (L. Séché) ; Les origines du sonnet régulier (J. Vianey) ; La garde-robe de Lucrèce Borgia (X...) ; Le XVIe siècle à travers les journaux et les livres ; Bibliographie du XVIe siècle ; etc.
Relation de Terre Sainte (1533-1534), publiée avec une introduction et des notes par J. Chavanon.
P., Lecoffre, 1902, gr. in-8°, xxvii-245 pp, 3 planches d'illustrations hors texte (2 photos de Chypre et une vue d'époque de Corfou) et une gravure d'époque dans le texte, imprimé sur papier vélin satiné de qualité, broché, bon état
Annoncé par lui-même comme un guide à lusage des pèlerins de Terre Sainte, lauteur na pas tout à fait réalisé son intention. La forme plutôt que le fonds de louvrage est un guide où il entre un peu de tout : de lhistoire, de la géographie physique et économique, de lhistoire naturelle, de lethnographie, des notes sur les murs et les coutumes des peuples, et qui contient de plus des conseils pratiques et dutiles renseignements techniques. "Si les récits de pèlerinage en Terre Sainte au XVIe siècle ne manquent pas, il en est peu qui se présentent aussi riches en détails ethnographiques, aussi soucieux de l'exactitude, et aussi naïvement pittoresques, que ce livre du gentilhomme manceau que vient de publier M. Chavanon. Le gentilhomme, peu versé dans les questions d'Ecriture Sainte et de géographie sacrée, avait pris soin de se faire suivre partout d'un Frère Cordelier, le Fr. Bonaventure, qui portait la Bible sur lui et lui en lisait les passages convenables en les commentant. Dès que vient la description d'un site biblique ou le récit de quelques faits d'Histoire Sainte, c'est le reflet des histoires du Cordelier que nous sommes sûrs de retrouver sous la plume de l'écrivain. Il prend soin de nous en avertir lui-même, mais nous n'avons pas besoin de ce renseignement, tant ces passages, ternes et froids, font tache au milieu du récit de voyage, si riant et si animé. A signaler cependant dans cette partie même quelques détails intéressants. Ajoutons que ce récit forme un élégant volume très correctement imprimé et enrichi de notes explicatives. Un excellent volume qui vient enrichir la collection des pèlerins de Terre Sainte." (Privat Bélard, Échos d'Orient, 1904)
La Fin du Moyen Age et le XVIe siècle (1328-1610).
P., De Gigord, 1934, gr. in-12, ii-430 pp, 151 gravures, 20 cartes et plans, cart. éditeur, bon état (Cours d'Histoire Jean Guiraud, classe de 3e)
La fin du Moyen Age et le seizième siècle (1328-1610).
Hatier, 1934, gr. in-12, 670 pp, tableaux synchroniques, nombreuses gravures, 4 cartes dépliantes en couleurs hors texte, cart. éditeur, une garde recollée, bon état (Cours d'histoire H. Gaillard et Roman d'Amat)
L'âge d'or de la diplomatie. Machiavel et les Vénitiens.
Albin Michel, 1963, in-8°, 334 pp, biblio, broché, couv. illustrée, dos passé, bon état
"... Situation de lEurope au temps de Machiavel, récit et analyse des négociations du secrétaire florentin avec les Pisans et avec César Borgia, de ses missions auprès de Louis XII et auprès des deux moitiés de Dieu : Jules Il et Maximilien. Ces relations dambassades, tout comme les descriptions, parfois pittoresques, familières non exemptes dhumour, des voyages et des usages, du cérémonial et du protocole, comme aussi tout ce qui peint la figure et la vie (la vie amoureuse y tient une bonne place) de Machiavel, sont présentées de façon intelligente et probe par M. Amiguet. Un bon tableau de lactivité politique de Machiavel et de la diplomatie florentine et européenne au commencement du XVIe siècle. La deuxième partie traite de la diplomatie vénitienne. Les institutions et les murs de la Sérénissime y sont soigneusement décrites : Conseil des Dix et Inquisiteurs, cest la même dépense prodigue dintrigues, dempoisonnements, de noyades, de courtisanes payées pour recueillir sur loreiller les secrets dEtat..." (Y. Florenne, Le Monde diplomatique, 1963)
Henri IV dans ses années pacifiques.
Plon, 1954, in-8°, 427 pp, 16 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Henri IV.
Fayard, 1955, in-12, 510 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat conservé (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"La Révolution et les débuts du XIXe siècle n'ont pas rendu à Henri IV la justice qui lui était due et la Restauration n'a utilisé sa légende que pour l'opposer au prestige napoléonien. C'est de ce temps que date le portrait du roi Henri, image d'Epinal en nuances molles et fades ! Heureusement ce portrait faux les historiens modernes l'ont récusé et nul aussi bien que M. Andrieux n'a remis en belle lumière les traits virils dont on avait paradoxalement dépouillé un personnage qui est sans doute le plus haut en couleurs de notre histoire." (Albert Vincent, Revue des Sciences religieuses, 1956)
Henri IV.
Fayard, 1955, pt in-8°, 510 pp, broché, bon état (Coll. Les Grandes études historiques). Edition originale, un des 50 ex. numérotés sur velin pur fil des Papeteries Lafuma, non rogné
"La Révolution et les débuts du XIXe siècle n'ont pas rendu à Henri IV la justice qui lui était due et la Restauration n'a utilisé sa légende que pour l'opposer au prestige napoléonien. C'est de ce temps que date le portrait du roi Henri, image d'Epinal en nuances molles et fades ! Heureusement ce portrait faux les historiens modernes l'ont récusé et nul aussi bien que M. Andrieux n'a remis en belle lumière les traits virils dont on avait paradoxalement dépouillé un personnage qui est sans doute le plus haut en couleurs de notre histoire." (Albert Vincent, Revue des Sciences religieuses, 1956)
Les Coulisses de l'histoire : vie de Bianca Cappello, Béatrice Cenci, Cola di Rienzi.
Périgueux, Pierre Fanlac, 1972, in-8°, 223 pp, broché, couv. à rabats avec photo de l'auteur au 2ème plat, bon état. Edition originale, un des 500 exemplaires numérotés sur vélin filigrané
La Reine Elisabeth (1533-1603).
Payot, 1931, in-8°, 238 pp, traduit de l'anglais, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Excellente biographie de la dernière Tudor. "Le livre de K. Anthony : 'La Reine Elisabeth', très sérieux, apporte sur la rivalité tragique de la 'Grande Bess' avec Marie Stuart une documentation nouvelle qui intéressera, en France comme en Angleterre, le public cultivé." (Octave Aubry)
Roland Furieux. Edition revue et corrigée, traduction par le comte de Tressan.
P., Paulin, 1846, 4 vol. in-16, xi-300, 280, 297 et 284 pp, notes, les 4 tomes reliés en 2 volumes demi-toile havane, dos lisses avec filets à froid, titres et tomaisons dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
Chef-d'uvre de l'Arioste, poète italien de la Renaissance, le Roland Furieux (Orlando Furioso), parodie du poème chevaleresque, tresse, avec une habileté et une ironie, trois grands thèmes : la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, la folie de Roland vainement amoureux de l'inconstante Angélique, enfin les amours et le mariage de Roger et Bradamante, ancêtres imaginaires de la dynastie d'Este. Composé de 46 chants, mêlant le tragique au plaisant, le lyrique au romanesque, usant avec autant de liberté que de maîtrise de toute la culture européenne, d'Homère aux contemporains en passant par les romans médiévaux, le Roland furieux, expérience livresque et humaine de l'Arioste en une symphonie perpétuellement mouvante de personnages et d'événements qui, après l'écroulement des repères du Moyen Âge, reflète le scepticisme souriant de la Renaissance. Ses compatriotes, l'ont surnommé le divin Arioste et son ottava rima a été appelé ottava d'oro (la huitième d'or). Il publia son poème pour la première fois en 1516, en 40 chants, mais il ne cessa de le retoucher et en donna en 1532 une édition augmentée de six chants.
La Famille et l'enfant en France et en Angleterre du XVIe au XVIIIe siècle. Aspects démographiques.
P., SEDES, 1975, in-12, 193 pp, biblio, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. Regards sur l'Histoire)
Bonne mise au point sur l'histoire de la famille et de l'enfant, issue d'un cours professé en 1974-1975 à l'Université de Toulouse-le Mirail. Bibliographie critique (12 p.) in fine.
Histoire de Léon X et de son siècle. Sixième édition.
P., Retaux-Bray, 1885, in-12, 539 pp, reliure demi-chagrin rouge, dos à 4 nerfs filetés avec caissons dorés trés ornés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées, fer doré sur le 1er plat (rel. de l'époque), bon exemplaire
Les Huguenots et l'Atlantique. Volume II : Fidélités, racines et mémoires.
Les Indes savantes, 2012, in-4°, 515 pp, préface de Jean-Pierre Poussou, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, un mors très lég. abîmé, bon état
Fruit d'une collaboration internationale, cet ouvrage, en deux volumes, offre pour la première fois une vaste synthèse sur les relations que les protestants français entretiennent avec le monde atlantique, depuis le XVIe siècle. De l'Europe au Brésil, de l'Amérique du Nord à l'Afrique du Sud, les huguenots ont marqué de leur empreinte bien des territoires, laissant des traces patrimoniales durables, tant dans les paysages que dans les mémoires. Monuments historiques, sites touristiques, collections archivistiques ou muséographiques, plaques commémoratives, patronymes, recettes culinaires, noms d'écoles, de localités ou de rues, contribuent à rappeler, d'un rivage à l'autre, cette histoire commune; une histoire qui transcende les cadres nationaux. Les centaines de documents iconographiques, ici réunis, en témoignent et permettent d'appréhender cette présence huguenote dans toute son étendue spatiale et temporelle. Ce second volume aborde la question du "Refuge", tant en Afrique du Sud que dans les colonies anglaises et néerlandaises d'Amérique. Dès la fin du XVIIe siècle, ce sont des dizaines de milliers de personnes, nobles, soldats, pasteurs, négociants ou petites gens qui quittent le royaume de France, pour des raisons religieuses ou dans l'espoir, tout simplement, d'une vie meilleure. Certains parviennent à bâtir de formidables fortunes dans les colonies étrangères, tandis que d'autres se contentent d'y diffuser idéaux, nouvelles techniques ou pratiques cultuelles, contribuant à modeler les sociétés d'accueil sur le plan culturel. Sait-on par exemple qu'il existe encore à New York une église de langue française, héritière directe de l'installation de colons huguenots dans l'île de Manhattan (New York) au XVIIe siècle ? que les villes de New Rochelle, dans l'État de New York, et de New Bordeaux, en Caroline du Sud, ont été fondées par des réfugiés français ? que ces mêmes huguenots ont contribué au développement de la viticulture en Afrique du Sud, à partir de la région de Franschhoek, le "coin des Français" ? Que leur périple a été exploité tant par les démocrates américains que par les idéologues du Ku Klux Klan, les tenants de l'Apartheid ou les presbytériens du Brésil ? Mythifiée par les uns, méconnue par les autres, cette "histoire du Refuge" n'en constitue pas moins un puissant ferment identitaire pour les descendants de huguenots ou les communautés réformées actuelles. Ces héritages partagés, qui dépassent les frontières nationales, sont source d'une mémoire commune qui contribue depuis la fin du XVIIIe siècle à rapprocher les deux rives de l'Atlantique autour de projets fédérateurs et d'échanges croissants.
Guillaume le Taciturne, 1533-1584.
Payot, 1939, in-8°, 254 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Bonne biographie de Guillaume de Nassau, prince d'Orange, comte de Nassau, dit également Guillaume le Taciturne, né le 24 avril 1533 et mort assassiné le 10 juillet 1584. Il fut prince d'Orange, comte de Nassau à partir de 1544, puis de Katzenelbogen, de Vianden, burgrave d'Anvers, stathouder de Hollande, de Zélande et d'Utrecht à partir de 1559. Il est surtout connu pour avoir été l'initiateur et le chef de la révolte des Pays-Bas espagnols contre le roi d'Espagne Philippe II.
Henri IV.
Fayard, 1984, fort in-8°, 1103 pp, une carte, généalogies, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n'avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l'a auréolé d'une indestructible popularité et son règne est vite devenu l'auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l'homme d'action ennemi des parlottes, le bon vivant, l'homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d'images d'Epinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV.
Les derniers Valois.
Flammarion, 1951, in-12, 346 pp, chronologie des règnes, un tableau généalogique, biblio, broché, bon état (Coll. L'Histoire)
"Un tragique destin était réservé aux derniers Valois : ils devaient monter sur le trône au moment où l'opposition de deux doctrines religieuses allait passer du plan idéologique au plan politique, susciter des haines inexpiables, et provoquer des guerres civiles interminables et sanglantes. Les règnes de Charles IX et de Henri III constituent le dernier acte, et le plus atroce, de ce drame religieux..." (Introduction)